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Les écoles Petits Poussins s’envolent pour Brooklyn

Le réseau d’écoles bilingues Petits Poussins quitte son nid de Manhattan pour s’installer à Brooklyn. Un premier établissement a ouvert le mois dernier à Downtown Brooklyn. Un deuxième, dans le quartier de DUMBO, est dans les cartons.

« Pour moi, c’est un peu un retour aux sources car j’ai été enseignante dans le premier programme bilingue public à New York – celui de PS 58 à Carroll Gardens – à sa fondation, explique Vanessa Handal-Ghenania, créatrice du groupe VHG, gestionnaire de Petits Poussins. C’était important pour moi de revenir où tout a démarré. Il y a une forte population bilingue et internationale à Brooklyn ».

Cinq structures bilingues en dix ans

C’est la cinquième structure montée par la Haïtienne trilingue. Depuis l’ouverture de sa crèche, en 2012, après la naissance de son troisième enfant, elle a lancé tour à tour des maternelles bilingues entre Harlem et l’Upper East Side (Petits Poussins Too, Arc-en-Ciel, Bilingual Nest). D’ici 2023, le groupe scolaire emploiera « une centaine » de personnes. « Nous ne sommes plus une toute petite entité. Nous sommes passés d’une garderie dans mon salon à une entreprise de taille moyenne », se félicite Vanessa Handal-Ghenania.

L’ouverture de l’antenne de Downtown Brooklyn, située au rez-de-chaussée d’une nouvelle tour résidentielle au 11 Hoyt Street, marque la première fois que le groupe VHG travaille avec une compagnie d’investissement immobilier – en l’occurence le géant Tishman Speyer. Ce dernier voulait nouer des partenariats avec des entreprises diverses pour étoffer le portefeuille de services offerts aux résidents de la tour de 51 étages et ainsi contribuer à la remplir. Il a été mis en relation avec Vanessa Handal-Ghenania lors de la recherche. Bien que située dans le bâtiment, l’école est ouverte à tous, et non aux seuls résidents. Capacité maximale : 62 enfants répartis entre six classes. Les inscriptions sont presque complètes.

Des enfants de 6 semaines à 5 ans

À l’image des autres Petits Poussins, cette nouvelle structure est constituée d’une crèche pour les tout-petits (six semaines à 1 an et 1 an – 2 ans) et d’une maternelle (2 ans-5 ans).  « En proposant des classes de garderie et les niveaux supérieurs, nous pouvons créer une continuité. On accueille des bébés qui grandissent avec nous », résume Marion Menand, directrice des opérations et des inscriptions à Petits Poussins Too, l’un des établissements de Harlem, et responsable marketing du groupe VHG.

« Les enfants que nous accueillons sont issus de couples français ou complètement anglophones. On a des familles pour qui le français est la 3ème voire la 4ème langue », ajoute Mikael Raspail, le directeur du Petits Poussins de Downtown Brooklyn.

Dans les mois qui viennent, le groupe scolaire bilingue entend poursuivre sa croissance. Outre l’école de DUMBO, qui doit accueillir 97 enfants dans le nouvel immeuble résidentiel Front & York, une nouvelle antenne est prévue pour janvier 2023 dans l’Upper East Side, à proximité du Lycée français. Et Petits Poussins Too doit être agrandie. Malgré ses ambitions, Vanessa Handal-Ghenania ne veut pas se lancer dans le primaire voire le collège. « On continuera à faire des Petits Poussins. J’espère qu’il y en aura beaucoup, dit-elle, mais nous voulons rester spécialisés dans la petite enfance. »

Universités américaines: pourquoi des activités extrascolaires dès le lycée?

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

Dans les écoles américaines, on entend souvent le terme « d’activités extrascolaires » (extra-curricular activities). Mais que se cache-t’il derrière ce terme ? Et surtout, pourquoi est-il si important dans le processus de sélection aux universités américaines ?

Tout d’abord, le terme d’activités extrascolaires englobe à peu près tout ce qui arrive pendant ou après la journée d’école mais qui n’est pas imposé par elle. Cela comprend donc les clubs prévus dans la journée scolaire et auxquels vos enfants pourraient être inscrits – clubs d’échecs, de lecture, de français, etc. Ces activités incluent aussi la participation dans les équipes sportives (de l’école et/ou à l’extérieur) ou non-sportives comme le théâtre, Model UN, mock trial et forensics (clubs qui apprennent à réfléchir et à débattre comme des professionnels) ou encore le journal de l’école. Enfin, cela comprend aussi les stages, actions bénévoles et petits boulots souvent accomplis l’été et dont on a parlé lors du dernier article

Savoir expliquer ses choix

Pour être un bon candidat dans une université américaine, il est essentiel de pouvoir prouver qu’on a été actif en dehors de l’école, et mieux encore, avoir une histoire à raconter sur les raisons de ses choix. Pourquoi les universités américaines donnent-elles autant d’importance à ces choix ? UCLA, l’une des meilleures universités aux États-Unis, annonce sur son site que ses « meilleurs postulants vont au-delà des exigences scolaires et cherchent des challenges pour grandir au sein de l’université et à l’extérieur. » Souvenez-vous que les facs américaines essaient de créer une communauté quand elles choisissent leurs candidats et les postulants sont jugés autant pour leurs capacités à s’entendre avec d’autres étudiants, à intégrer des groupes, à créer du dynamisme que pour leurs qualités individuelles. 

En ayant les centres d’intérêt des candidats à l’esprit, les universités sont en mesure de créer des communautés diverses qui fonctionnent bien et qui font aussi le succès d’une excellente expérience. Pour être encore plus clair, ces activités, même si elles semblent non obligatoires, le sont absolument pour être considéré comme un bon postulant. Aux États-Unis, il est très important de savoir expliquer pourquoi on a joué aux échecs pendant 5 ans, pourquoi on fait du théâtre depuis l’âge de 10 ans, pourquoi on fait du bénévolat dans un foyer. L’histoire, derrière les raisons de chaque choix, est très importante, sinon ce serait trop facile d’accumuler les activités… On parlera de la façon de présenter tout cela dans un prochain article sur l’écriture des essais dans les dossiers de candidature.

Montrer une ambition

Alors comment les lycéens peuvent-ils choisir leurs activités extrascolaires ? En 9th et 10th grade (3e et 2nde dans le cursus français), il est important de s’essayer à différentes activités et d’en faire le plus possible – surtout dans des domaines qui sont nouveaux pour l’élève. Mais en 11th grade (1ère), c’est le moment de devenir plus précis dans ses choix – quelles sont les activités qui plaisent le plus à l’élève ? Il faut répondre à cette question et se tenir à ces activités. Enfin, en 12th grade (terminale), il faut identifier les activités que le lycéen pourrait être en mesure de continuer à l’université (et les valoriser dans sa candidature). Cela montrera une ambition, un désir de l’effort.  

Enfin, pour les familles récemment arrivées de France, pas trop d’inquiétude. Les activités extrascolaires existent en France mais elles sont souvent moins importantes, et les universités américaines le savent. Votre enfant, bien que très spécial, n’est pas le premier étudiant en provenance de l’étranger – en moyenne 6% d’étudiants dans les universités américaines viennent de l’étrangerPour tous les autres, en cette rentrée de septembre aux États-Unis, c’est le moment de s’y mettre !  

En Arizona, la ville de Cibola et la ruée vers l’eau

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance-Columbia.

Située au bord du fleuve Colorado, Cibola est une oasis de tranquillité, à quelques kilomètres de la Californie. La petite commune d’Arizona et ses 250 habitants accueillent, tout au long de l’année, des visiteurs qui souhaitent se mettre au vert, pêcher, chasser, et fuir – de préférence en camping-car – le chaos des grandes villes…

Depuis 2019, elle est aussi le théâtre d’une bataille pour la répartition de l’eau du fleuve, opposant certains élus et habitants à une société d’investissement qui veut transférer une partie cette eau à une ville en forte croissance, en banlieue de Phoenix, la capitale de l’Arizona.

À qui l’eau du fleuve appartient-elle ? Dans quelle mesure peut-elle être vendue ? Dans ce 6e épisode, Alexis nous raconte cette ruée vers l’eau, qui reflète la soif du secteur financier pour l’or bleu.

Bourses scolaires 2022-2023 : ouverture de la seconde campagne à DC

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de Washington DC ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 25 février dernier, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat de France à Washington a lancé la seconde campagne pour 2022-2023 : il acceptera les dossiers jusqu’au vendredi 9 septembre inclus. Cette campagne est également ouverte aux parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu présenter leur dossier lors de la première campagne en janvier-février et à ceux qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Pour déposer un dossier au Consulat, il faut prendre rendez-vous. Le rendez-vous ne concerne que les première demandes. Pour les demandes de révision, le dossier peut être envoyé ou déposé au Consulat. La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Moi Impat: le choix de rentrer vivre dans un petit village français

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Gindou, dans le Lot, 366 habitants, a vu subitement sa population grimper avec l’arrivée, il y a presque trois mois, de Anne Luong et sa famille. Après un périple d’expatriée de 16 ans, la 96ème invitée de Moi Impat a choisi de poser ses valises dans sa maison de vacances.

Et si ses précédentes destinations – Turkménistan, Qatar, Vietnam, Hong Kong et Egypte – font la curiosité du voisinage, l’installation dans ce village rural est en train de lui réserver quelques petites surprises. Loin de tout, mais surtout du corps médical et de ses praticiens, Anne Luong compte sur sa faculté d’adaptation, toute zénitude dehors ! Elle a donc choisi de se tourner vers une activité professionnelle qu’elle qualifie elle-même de « portable » pour mieux appréhender ce changement à 360°.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad_73

Bourses scolaires 2022-2023 : le consulat de SF collecte les demandes

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de San Francisco ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat général de France à SF a lancé la seconde campagne pour 2022-2023 : il acceptera les dossiers jusqu’au vendredi 16 septembre inclus. Cette campagne est également ouverte aux parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu présenter leur dossier lors de la première campagne boursière et à ceux qui souhaitent solliciter un réexamen de leur dossier.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal) 
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur) 
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Pour déposer un dossier au Consulat, il faut prendre rendez-vous auprès du service des Affaires sociales du Consulat. Les demandes de renouvellement doivent également se faire sur rendez-vous ou être transmises par voie postale à l’adresse suivante :
Consulat Général de France à San Francisco, Bourses scolaires, 88 Kearny Street – Suite 600, San Francisco CA 94108.

La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Bourses scolaires 2022-2023 : le consulat de LA collecte les dossiers

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de Los Angeles ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 16 février dernier, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat de France à LA a lancé la seconde campagne pour 2022-2023 : il acceptera les dossiers jusqu’au vendredi 16 septembre. Cette campagne est également ouverte aux parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu présenter leur dossier lors de la première campagne en janvier-février et à ceux qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Pour déposer un dossier au Consulat, il faut prendre rendez-vous. La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Nos bons plans pour s’amuser sans rien payer cet été à Miami

À Miami cet été avec un petit budget ? Voici une sélection d’activités gratuites pour passer de bons moments en famille ou entre amis sans débourser un dollar.

Écouter de la musique en plein air

© New World Center

Bâtiment destiné à l’école de musique de Miami Beach, le New World Center (500 17th St, Miami Beach) organise régulièrement des « Wallcast Concerts » durant lesquels les représentations de musique classique qui se déroulent à l’intérieur sont retransmises sur un écran géant installé sur le mur de l’établissement. Prévoyez une couverture et un pique-nique afin de profiter du concert, confortablement installé sur l’herbe du SoundScape Park avoisinant. Ce mur permet par ailleurs la projection d’une sélection de films chaque mercredi soir durant les mois d’octobre à mai.

Ouvrir ses chakras

Si les termes ananda, chitta ou encore dhyana semblent vous échapper, c’est que vous n’avez pas encore essayé le yoga. N’attendez plus et foncez découvrir cette pratique au Bayfront Park de Miami (301 Biscayne Blvd, Miami) où des cours d’une heure sont dispensés gratuitement les lundis et mercredis soirs à 6pm. 

Chaque samedi matin à 9am, les débutants et yogis confirmés sont invités à venir renforcer leur corps et améliorer leur respiration tout en réduisant leur stress au Brickell Backyard Sound Stage de l’Underline (SW 1st Ave & SW 8th St, Miami), la nouvelle promenade végétale de la ville. Les donations sont encouragées.

Frétiller sur des airs créoles

En plein cœur du quartier de Little Haiti, véritable bastion de la communauté créole, le Little Haiti Cultural Complex (212 NE 59th Terrace, Miami) programme chaque troisième vendredi du mois « Sounds of Little Haiti », un concert gratuit en plein air. C’est l’occasion de se déhancher au rythme du kompa, la musique populaire haïtienne. 

© Grégory Durieu

Les novices pourront d’ailleurs s’y initier en participant à une Konpa Danse Class organisée chaque samedi à 1pm au Caribbean Marketplace (5925 NE 2nd Ave, Miami), la réplique moderne du célèbre Marché en Fer de Port-au-Prince en Haïti.

Mouiller le maillot

Les amateurs de la petite reine pourront participer au Critical Mass. Organisé le dernier vendredi de chaque mois en début de soirée, cet événement sportif, dont le coup d’envoi est donné au Government Center (111 NW 1st St, Miami) rassemble plusieurs centaines de cyclistes en herbe ou aguerris venus parcourir les rues de la ville, le tout dans une ambiance conviviale. 

© Virginia Key Bicycle Club

Si vous êtes adepte de VTT, vous ne manquerez pas de vous rendre sur Virginia Key afin de prendre plaisir à pédaler sur les nombreux sentiers de niveaux différents des North Point Trails (Arthur Lamb Jr Rd, Miami), entretenus depuis plus d’une décennie par le Virginia Key Bicycle Club.

S’imprégner de la culture latine

Tous les troisièmes vendredis de chaque mois dès 7pm se déroulent les « Viernes Culturales » durant lesquels la célèbre Calle Ocho (SW 8th St, Miami), l’artère principale de Little Havana, s’anime au gré de nombreuses activités proposées par les différents établissements du quartier cubain de Miami. Au programme : expositions, concerts en plein air et danses permettant de promouvoir de nombreux artistes locaux.

Étancher sa soif de connaissance

Miami compte bon nombre d’institutions culturelles et artistiques et certaines sont ouvertes gratuitement aux visiteurs, à l’image de l’Institute of Contemporary Art à Design District (61 NE 41st St, Miami) qui dispose notamment d’un vaste jardin de sculptures. 

© Bass Museum of Art

Les muséophiles apprécieront également d’accéder sans frais au Bass Museum of Art (2100 Collins Ave, Miami Beach) le dernier dimanche de chaque mois de 2pm à 4pm. Sa collection permanente joue sur différentes périodes, exposant aussi bien des œuvres religieuses européennes de la Renaissance que certains artefacts typiques de l’Antiquité égyptienne. 

En poussant la porte du Wolfsonian-FIU à South Beach (1001 Washington Ave, Miami Beach) les vendredis entre 6pm et 9pm, vous accéderez gracieusement à une importante collection d’art américain et européen datant de la fin du XIXème et du début du XXème siècle.

© Museum of Art and Design

La politique de la free admission est aussi appliquée tous les jeudis de 4pm à 8pm au sein du Museum of Art and Design qui est logé dans la Freedom Tower (600 Biscayne Blvd, Miami). Cet établissement met entre autres l’accent sur l’art contemporain sud-américain.

Votre portefeuille ne fera pas non plus grise mine si vous arpentez les allées du Pérez Art Museum (1103 Biscayne Blvd, Miami) le second samedi de chaque mois. Cette institution renferme plusieurs centaines d’œuvres modernes et contemporaines venues du monde entier, avec une petite préférence pour l’art local, sud-américain ainsi que caribéen.

4 endroits où prendre des cours de boxe à New York

Excellent moyen d’éliminer les excès de l’été et de se bâtir un corps d’athlète pour la rentrée, la boxe a le vent en poupe dans la Big Apple. Voici quatre endroits où prendre des cours selon les budgets.

Rumble Boxing

Let’s get ready to rumbleeee! Cette chaîne qui dispose de quatre salles à Manhattan et une à Downtown Brooklyn s’inspire de la boxe pour préparer des séances de sports ultra-intenses. Compartimentés en cycles de quelques minutes pour un total de 45min, les cours vous apprennent à la fois les différents coups et techniques de base de la boxe, alliés à des exercices de cardio et renforcement musculaire. Le tout sur une playlist de sons rap et RnB crachés à pleine puissance. De quoi trouver la motivation chaque semaine en groupe de 15 à 30 personnes. Comptez 36$ pour deux cours d’essai, ou 640$ pour 20 classes. Possibilité de cours particuliers. Flatiron/ Chelsea (146 W. 23rd St), NoHo (700 Broadway), Upper East Side (1495 3rd Avenue), Tribeca (142 West Street), Downtown Brooklyn (415 Red Hook Ln).

BTL Boxing

French Morning vous dressait en mars 2020 le portrait de Simon Bakindé, ancien boxeur franco-camerounais reconverti en coach à New York. Entraîneur de combattants établis comme Fred Julan et Romain Tomas, deux Français professionnels aux États-Unis, Simon Bakindé a lancé sa propre structure pendant la pandémie, BTL Boxing. Celui qui a commencé dans la boxe à 19 ans ne propose que des séances individuelles, personnalisées selon vos objectifs. Ouvert à tous les niveaux. Comptez 180$ la session, ou 140$ pour 10, 125$ pour 25. Séances sur Manhattan, plus d’informations: [email protected]

Krush Boxing

Krush Boxing a été créé pendant la pandémie par un groupe de boxeurs qui proposent des cours orignaux en extérieur du côté de McCarren Park à Williamsburg. Comme Rumble Boxing, les classes allient technique de boxe et cardio sur une heure et sont ouverts à tous les niveaux. Krush Boxing offre également des cours pour les enfants pour apprendre tous les fondamentaux de la boxe (30min). 35$ le cours. Ouvert 7j/7, programme complet ici.

City Pro Fitness

Pour les portefeuilles moins garnis, City Pro Fitness à Flatiron propose une offre spéciale découverte de la boxe à 29$ sur Groupon avec un entraîneur en tête à tête pendant 45 minutes. Du côté de Chelsea, Empire Martial Arts Center propose trois cours de kickboxing en groupe pour 21$, ou cinq pour 35$ sur Groupon. Vous n’avez plus d’excuses.

10 aires de jeux à tester à Washington DC

Tous les playgrounds ne se ressemblent pas. C’est particulièrement vrai à DC. French Morning en a sélectionnés dix qui valent le détour dans la capitale américaine, même pour les parents !

Le terrain de jeux de Rosedale (Carver/Langston)

C’est l’un des terrains de jeux les plus uniques de DC avec une mini-version du National Mall comprenant le Capitole, la Maison Blanche, le monument MLK, Hirshhorn et quelques musées. ⁣Stationnement dans la rue (gratuit pendant 2 heures). Rendez-vous au 1701, rue Gales NE.

Guy Mason Community Center (Glover Park)

Les enfants et les baby-sitters adorent cette aire de jeux située dans le nord-ouest de Washington. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour occuper vos bambins pour une heure ou deux : bac à sable pour les petits et cordes à grimper pour les plus grands. Bonus : le parking (gratuit) borde la résidence de la vice-présidente. Rendez-vous au 3600 Calvert St NW.

L’aire de jeux Beauvoir (Cathedral Heights)

Unique et inspiré de la nature, la terrasse qui accueille les familles est immense et spacieuse. La spécialité de cette aire : des rochers et des cordes à grimper. L’adresse fait partie de l’école primaire de la Cathédrale nationale et est donc seulement ouverte au public après 6pm et les week-ends. Côte parking, il y a environ 25 places de stationnement juste à côté. Rendez-vous au 3500 Woodley Rd NW.

Centre de récréations des Palissades

Niché dans les quartiers des Palissades, ce magnifique terrain de jeu sur le thème du Potomac est vraiment amusant pour les enfants. À noter que cette aire comprend une zone pour les plus petits. Les enfants peuvent grimper dans des cabanes perchées, glisser sur le fleuve du Potomac et tester un toboggan en forme de canoë. Le parking est gratuit. Rendez-vous au 5200 Sherier Pl NW.

Centre de jeux de Chavy Chase

Avec sa pataugeoire immense et ses jets d’eau qui sortent de partout, cette adresse est l’une des aires les plus agréables pendant les journées caniculaires comme on en connaît à DC en ce moment. Le stationnement se fait directement dans la rue. Rendez-vous au 5500 41st NW.

L’aire de jeux Macomb (Cathedrale Heights)

En plus d’être l’une des aires de jeux préférées des parents de DC, on y trouve assez d’ombre pour organiser un pique-nique. Les toboggans sont très hauts pour les grands enfants, mais on y trouve aussi un manège et des balançoires pour les plus petits. Seuls les stationnements dans la rue du quartier sont disponibles. Rendez-vous au 3409 Macomb St NW.

L’aire de jeux de Takoma

Avec des structures boisées sur le thème de la nature, l’aire a des zones clôturées et séparées pour les grands et les petits enfants et de nombreuses activités à tester. Sa caractéristique unique : on y trouve une balançoire à bascule pour 4 personnes, une immense cabane de jeu et un toboggan triple, idéal pour les courses entre enfants. Le stationnement gratuit dans la rue est facile à trouver. Rendez-vous au 301 Van Buren St NW.

Park Stead (Downtown)

C’est un parc agréable à découvrir avec les enfants lors d’une visite du centre-ville, à une centaine de mètres de la Maison Blanche. Deux murs d’escalade différents pour petits et grands enfants font la particularité de ce lieu. Stationnement payant uniquement dans la rue. Rendez-vous au 1625 P St NW.

Le centre de loisirs Turkey Thicket (Brookland)

C’est un joli parc de quartier avec une grande aire de jeux. Le plus ? Juste en bas de la rue, un monastère franciscain ouvre ses portes de 9am à 4pm. Il y a un grand parking devant l’aire. Rendez-vous au 401 Oklahoma Ave NE.

Le parc du pirate (Anacostia)

Le Pirate Ship Playground, juste à côté du fleuve, est un endroit unique avec un bateau pirate aménagé en terrain de jeux. Écrivez « Pirate Ship Playground at Anacostia Park » dans Google Maps pour trouver le bon parking (gratuit).

Chaussures, maillots, ballons: où acheter des articles de foot à New York?

Dans la ville du basket et du baseball, pas toujours évident de trouver de quoi s’équiper. Voici six adresses où trouver des articles de foot à New York.

À Manhattan

Pelé Soccer : Cette chaîne de magasins qui porte le nom du meilleur joueur brésilien de tous les temps a ouvert à Times Square en novembre 2019. Il faut traverser un couloir original avec un lustre et des boiseries anciennes pour entrer dans cette boutique aux nombreuses références. Vous y trouverez plus d’une centaine de maillots de clubs dont la MLS, les principaux championnats européens et sélections nationales comme la France. Le choix de chaussures est également important avec les derniers modèles des marques Nike, Adidas et New Balance. Cerise sur le gateau, le magasin dispose d’un écran géant pour regarder les matches pendant votre shopping. 1560 Broadway, +1 646-666-0025.

https://www.instagram.com/p/CfZT7BpLdSK/

Upper 90 Soccer : Upper 90 dispose de trois magasins à New York dont un dans l’Upper West Side. La boutique n’est pas très grande mais bien fournie avec une trentaine de références de maillots de clubs et une 15aine de sélections nationales. Vous trouverez également des t-shirts d’entraînement tout simple Nike et Adidas pour 20-25$, ainsi que tout l’équipement nécessaire (short, chaussettes, protèges tibias, ballon, etc). Tailles homme, femme et enfant. Choix de chaussures limité. 250 W 86th St, 646-661-3951

Paragon Sports : À deux pas d’Union Square, ce grand magasin multisport dispose d’articles dans beaucoup de disciplines individuelles et collectives. C’est l’endroit idéal pour acheter un équipement de foot (short et maillot) à un prix accessible (environ 50$ l’ensemble chez Nike et Adidas). Vous trouverez aussi des protèges tibias, ballons, sac à dos ou encore gants de gardien. En revanche, Paragon Sports ne dispose pas d’un grand catalogue de maillots de clubs ni de chaussures. 867 Broadway, (800) 961-3030.

Euromex Soccer : Cette petite boutique située à East Harlem ne paie pas de mine de l’extérieur. Il s’agit en fait de la caverne d’Ali Baba pour les amoureux de football mexicain. Cruz Azul, Monterrey, Tigres, Pachuca… Le patron de l’établissement dispose de nombreux maillots du championnat de Liga MX. Vous y trouverez également le maillot du NYC FC en MLS, et celui de Pelé à l’époque où il a joué pour le New York Cosmos. Large choix de chaussures pour enfant et adulte. 867 Broadway, (800) 961-3030.

À Brooklyn

Upper 90 Soccer : La deuxième adresse d’Upper 90 se trouve à Boerum Hill à Brooklyn. La boutique est joliment décorée de l’extérieur avec des joueuses représentées en graffiti sur les murs en brique. À l’intérieur, le magasin ressemble à celui de Manhattan avec à la fois des équipements de club connus et des tenues toutes simples de marque (Nike, Adidas, etc). Tailles homme, femme et enfant. Choix de chaussures limité. La boutique passe régulièrement des matches sur place. 359 Atlantic Ave, (646) 389-0943.

https://www.instagram.com/p/CfetV0PP65g/

Adidas Store : Non loin d’Upper 90 se trouve le magasin Adidas de Downtown Brooklyn. Vous y trouverez quelques références foot de la marque allemande, dont leurs nouveaux modèles de crampons et chaussures, quelques maillots de grands clubs européens et de sélections nationales. On vous conseille d’appeler avant pour être sur de ce qu’ils ont en stock. 454 Fulton St, (718) 243-2413.

Golazo Sport : Du côté de Bushwick, ce petit magasin de quartier peut être utile pour dépanner. Vous y trouverez surtout des répliques (plus ou moins bien réalisées) de maillots de clubs connus. L’établissement dispose d’un bon choix de ballons et de quelques produits dérivés comme des survêtements, casquettes… Prix abordables. 1042 Flushing Ave, (347) 351-2506.

À Queens

Upper 90 Soccer : C’est le troisième établissement de la chaîne Upper 90. Celui-ci se trouve dans le quartier d’Astoria à Queens. Au delà de proposer les mêmes références que ses homologues, Upper 90 Soccer Queens dispose d’un bar pour regarder les matches et de quatre terrains 5vs5 (deux indoor, deux sur le rooftop). Pour organiser un match, cliquez ici. 34-22 Steinway St, (646) 416-9821.

Myrtille C.: «Je suis partie malgré la maladie de ma maman»

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Vivre loin d’un parent malade. Myrtille est étudiante en fin d’études lorsque sa maman, alors âgée de 60 ans, est diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer. À l’époque, cette fille unique vit le début d’une grande histoire d’amour avec Derek, un Américain rencontré en Allemagne. C’était il y a dix ans.

Aujourd’hui Myrtille vit à Houston, au Texas, avec Derek, devenu son mari, et leurs deux petites filles. Elle vit loin de sa maman, qu’elle aime pourtant tendrement. Dans cet épisode, Myrtille revient avec beaucoup de recul et de transparence sur les dix dernières années de sa vie. Comment est-on l’enfant d’un parent malade ? Comment accepter de vivre sa vie, que la vie continue ? Comment parvient-on à partir ? Comment vivre la distance quand on ne peut plus s’appeler, échanger, s’entendre, se voir, se toucher, se sentir ? Touchée par le travel ban lors de la pandémie de Covid, Myrtille n’a pas vu sa maman depuis quelques années. Voici un épisode fort en émotions sur le lien parent-enfant.

Réalisation : Anne-Fleur Andrle
Habillage et mixage : Alice Krief