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Les meilleurs cinémas en plein air à Los Angeles 

L’été est de retour et avec la saison des cinés en plein air. Et quoi de mieux dans la capitale du 7e art que de se faire une toile sous les étoiles ? Tour d’horizon des meilleurs endroits où venir voir un film à la nuit tombée. 

Downtown LA, Art District ou sur la côte à El Segundo, à vous de choisir le lieu qui vous sied le mieux ! La programmation a de quoi satisfaire tous les goûts, de la romcom aux films d’animation, en passant par de bons vieux classiques. Pour une vraie movie night, hotdogs, bonbons et popcorn peuvent être achetés sur place ainsi que des boissons alcoolisées (bière, vin et cocktails en cannettes). Petit plus : les sièges s’approchent du confort d’une salle et le son arrive directement dans vos oreilles grâce à des casques personnalisés. Ticket à partir de 19,50$.

Quoi de plus LA que de s’installer sur un rooftop en admirant les célèbres collines de la ville ? Niché en plein cœur de West Hollywood, le bar-restaurant EPLP a fait d’une partie de son toit-terrasse une salle de cinéma temporaire au top du top : écran Da Lite ultramoderne 16/19, des écouteurs sans fil, et des sièges en forme de sacs de fève, parfaits pour s’y affaler. La programmation propose des classiques, qu’on a toujours plaisir à revoir : « Forest Gump », « Grease », « Thelma et Louise », « Le 5e Element », « Blade Runner », etc. Pour les billets, deux options : l’entrée seule à 35$ ou avec dîner (entrée-plat-dessert) pour 65$. 

C’est certainement le lieu le plus original de la liste : le Hollywood Forever Cemetery. Venez avec votre couverture et votre pique-nique vous installer sur la Fairbanks Lawn, avant de profiter du film projeté sur le mur de la cathédrale Mausoleum, qui abrite notamment la crypte de Rudolph Valentino. Pour ceux qui ne seraient pas très à l’aise avec l’idée du cimétière, le drive-in au Greek Theater. Dans les deux cas, un DJ set est proposé avant chaque film. Entrée de 22$ à 30$. 

Cette salle mythique en plein air de Los Angeles, qui fête ses 100 ans cette année, n’accueille pas que des concerts. Elle organise aussi des soirées ciné hors du commun. Ici, vous pouvez apprécier vos films préférés avec l’orchestre philarmonique de LA jouant la bande originale en live. Au programme pour cette saison 2022 : « Harry Potter et les reliques de la mort », « West Side Story », « Retour vers le futur »… et le désormais traditionnel rendez-vous avec le compositeur légendaire John Williams, dirigeant l’orchestre du Hollywood Bowl et philarmonique de LA sur certains de ces plus grands moments de cinéma (du vendredi 2 au dimanche 4 septembre). Tickets à partir de 14$.

« Des films, des victuailles et de la musique live. » Voilà, en résumé, ce que propose la plus importante programmation de films en plein air de LA, de retour après 2 ans d’absence. Des projections sont organisées un peu partout dans la ville pour accomoder le plus grand nombre : The Autry Museum à Griffith Park, le Pan Pacific Park à Fairfax District, le LA State Historic Park à Downtown, le Will Rogers State Historic Park à Pacific Palisades, et le Veterans Memorial Park à Culver City. Rendez-vous dès 5:30pm pour vous installer, profiter ensuite du concert live dès 6:45pm avant que le film ne commence à 8:30pm. Pour ceux qui n’auraient pas le temps ou l’envie de préparer un pique-nique, pas d’inquiétude : comme son nom l’indique, Street Food Cinema offre une multitude de choix pour se sustenter, grâce à des foodtrucks installés sur le site le temps de la soirée. Le prix varie selon le lieu et le soir. 

En plein cœur d’Hollywood, le cinéma historique du quartier transforme jusqu’à fin octobre son toit-terrasse en oasis pour les cinéphiles. L’occasion de revoir les classiques « Dirty Dacing », « Batman » ou « Le Parrain », avant de s’ambiancer pour Halloween avec des films d’horreur. Sur place, des chaises longues, un bar, de quoi grignoter, et aussi s’amuser avant le début de la séance avec un Jenga ou un Puissance 4 géant. Ticket à 28$ avec popcorn et casques sans fil. Pour les amoureux, des love seats sont disponibles pour 58$.

C’est le spot où aller pour le film du dimanche soir. En plus d’avoir lieu sur la pelouse en bord de mer de l’hôtel, à Marina Del Rey, les projections sont gratuites ! Venez avec de quoi bien vous installer (les chaises de caping sont interdites) à partir de 7pm, offrez-vous une boisson chaude et des snacks disponibles à la vente sur place, et attendez ensuite la tombée de la nuit pour regarder « Dune », « Wall-E », « The Truman Show »… Attention, les soirées ciné en plein air ne sont organisées que jusqu’à fin juillet. Et même si c’est gratuit, n’oubliez pas de réserver vos billets à l’avance ! 

Pour une expérience unique de cinéma en plein air, rendez-vous à une demie heure au nord de LA, au Castaic Lake, l’un des plus grands réservoirs de Californie. Sur place, louez un bateau éléctrique et admirer « Les Dents de la mer », « Pirate des Caraïbes », ou encore « L’Odyssée de Pi », depuis l’eau ! Et tout a été pensé pour vous assurer la meilleure des soirée, avec la livraison en canoé de votre dîner ! Si vous n’avez pas le pied marin, aucun souci : des places sont également disponibles sur la plage, sur laquelle vous pourrez poser votre chaise. A partir de 275$ la location de bateau (jusqu’à 5 personnes), 20$ pour une place sur la terre ferme. 

5 activités gratuites à faire cet été à New York

C’est vrai. La vie est chère à New York, mais il y a aussi beaucoup de choses gratuites. Voici une sélection d’activités estivales qui vous coûteront la tête à toto.

Du kayak avec une belle vue

En 2022, on se jette à l’eau. Ça tombe bien, il y en beaucoup à New York. Plusieurs associations locales mettent à disposition des kayaks pour voguer sur l’East River et l’Hudson : la Brooklyn Bridge Boathouse (sur réservation), North Brooklyn Community Boathouse à Greenpoint, Downtown Boathouse à Chelsea (ci-dessus) et Governors Island… Les donations sont encouragées.

Perdez des kilos, pas des dollars

Zumba, dance, étirements ou yoga… Il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Dans le cadre de son programme Shape Up NYC, la ville de New York propose des cours de fitness gratuits et ouverts à tous. Nul besoin d’être membre d’un centre de loisirs opéré par le département des Parcs. Il suffit de s’inscrire, de venir avec une pièce d’identité et un cadenas. Plus d’infos ici

Un film sous les étoiles

Vous avez passé trop de temps à regarder des films depuis votre sofa ? C’est le moment de sortir. Chaque été, plusieurs projections ont lieu dans les parcs de la ville et sur les aires de jeux. « Hairspray », « Spiderman: No Way Home », « Space Jam »… Les petits et grands enfants adoreront la cuvée 2022. Pour les francophiles, signalons le retour de Films on the Green, le festival de cinéma dédié aux films français. Il dure jusqu’en septembre. Les prochains films: « Touchez pas au Grisbi » le vendredi 1er juillet à Tompkins Square Park, « Balzac et la petite tailleuse chinoise » le vendredi 8 juillet à Seward Park, « La Fièvre monte à El Pao » le mercredi 13 juillet à J. Hood Wright Park, « Entre les murs » le vendredi 15 juillet de nouveau à Seward Park, et bien d’autres… Tout le programme est ici

Concerts à Hudson Yards

C’est l’une des nouveautés de cet été : le lancement de concerts gratuits tous les mercredis à Hudson Yards, dans l’ouest de Manhattan. Consacrés à des artistes émergents, ils auront lieu à 6pm jusqu’au mercredi 3 août. Ces concerts viennent compléter la programmation de Backyard at Hudson Yards, une initiative qui propose au public des projections de films, des retransmissions d’événements sportifs sur grand écran, des activités de fitness en extérieur et des loisirs pour les enfants. Plus d’infos ici

Découvrez un musée dans le Bronx

Il y a beaucoup de musées gratuits à New York. Profitez-en pour découvrir une institution culturelle et artistique que vous ne connaissez peut-être pas : le Bronx Museum of the Arts (BMA), consacré aux artistes et à l’art très riche provenant borough du nord. Jusqu’en septembre 2022, admirez les photographies de rue de Jamel Shabazz, véritables odes à la beauté des outer boroughs et leurs habitants. Plus d’infos ici

NBA : 4 Français draftés sous les yeux de Mbappé

C’était une soirée tricolore le jeudi 23 juin au Barclays Center de Brooklyn. La draft NBA a consacré quatre joueurs français sous les yeux de Kylian Mbappé, présent sur place pour conclure un partenariat avec la célèbre ligue américaine.

L’espoir Ousmane Dieng 

Ousmane Dieng a été le premier Français appelé lors de la soirée, d’abord recruté par les Knicks de New York en 11ème position, avant d’être envoyé au Thunder d’Oklahoma City. À 19 ans, cet ailier longiligne de 2,08m est le quatrième joueur français le plus haut drafté à égalité avec Mickaël Pietrus (2003) et Tariq Abdul-Wahad (1997), derrière Killian Hayes (7ème en 2020), Franck Ntilikina (8ème en 2017) et Joakim Noah (9ème en 2007). Formé à l’INSEP (L’Institut national du sport) en France, il avait rejoint cette saison les Breakers de Nouvelle-Zélande, une équipe qui évolue dans la ligue australienne (NBL). Il y a joué 23 matches à 8,9 points et 3,2 rebonds de moyenne. « C’est un géant avec une agilité de meneur de jeu », résume le site américain ESPN, sous le charme du jeune Dieng comme beaucoup d’autres observateurs. Il rejoint à Oklahoma deux autres tricolores, le meneur Théo Maledon et l’ailier Jaylen Hoard, dans une équipe qui mise sur ses jeunes joueurs à fort potentiel.

Draft NBA 2022 au Barclays Center de Brooklyn. © Teddy Treussard

Moussa Diabaté a été le deuxième français sélectionné dans la soirée. Les Clippers de Los Angeles l’ont appelé en 43ème position pour renforcer leur raquette. Cet ailier fort de 2,11m a fait ses classes à Paris avant de rejoindre les États-Unis à 14 ans. Il évoluait la saison dernière à l’université du Michigan, où il a totalisé 9 points et 6 rebonds en 32 matches.

Choisi par les Detroit Pistons en 46ème position, Ismaël Kamagaté a finalement été transféré aux Denver Nuggets. Ce pivot physique de 20 ans, qui évoluait au Paris Basketball depuis trois ans, a été élu meilleur défenseur du championnat de France l’année dernière.

Hugo Besson, coéquipier d’Ousmane Dieng cette saison aux Breakers, a eu très chaud. il a été choisi en 58ème et toute dernière position de la draft par les Pacers d’Indiana, avant d’être envoyé aux Bucks de Milwaukee. « Petit » gabarit d’1,94m pour 89 kgs, le meneur angevin a fait ses débuts avec l’Élan chalonnais dans le championnat de France, avant de rejoindre Saint-Quentin puis l’Australie. Il est considéré comme un excellent tireur mais doit progresser en défense.

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Mbappé signe un partenariat avec la NBA

Le joueur du PSG a volé la vedette aux basketteurs de la soirée quand il est apparu sur le tapis rouge du Barclays Center avant le début de l’événement. Tout sourire, il a d’abord répondu aux questions des journalistes américains, évoquant son amour pour la NBA et les Lakers de Los Angeles. « Ils ont changé beaucoup de choses cette année dont leur entraîneur, j’espère qu’ils pourront gagner la bague de champion la saison prochaine », a-t-il lâché au micro d’ESPN.

Mais la vraie raison de sa présence était autre : le joueur du PSG a annoncé la signature d’un partenariat avec la NBA via sa société de production Zebra Valley. « Le partenariat stratégique entre Zebra Valley et la NBA représente une étape importante pour rassembler les fans de football et de basket autour de contenus premiums en racontant des histoires qui comptent », a expliqué le joueur de 23 ans. Basée à Los Angeles, Zebra Valley développe des contenus vidéo et de divertissement dans des domaines allant du sport à la musique, l’art, la technologie et le gaming. Kylian Mbappé a également profité de la draft pour inviter 15 enfants de sa fondation, qui ont tous fait le voyage depuis la France pour profiter de l’événement.

https://www.instagram.com/p/CfMMyCfrfcn/

Paolo Banchero, numéro un

Trois joueurs américains se battaient pour obtenir la première place de la draft le 23 juin. C’est Paolo Banchero qui a décroché le gros lot, en étant recruté par le Magic d’Orlando. Cet ailier fort de 19 ans n’a eu besoin que d’une saison de freshman à Duke (Caroline du Nord) pour s’ouvrir les portes de la NBA. Il a été élu meilleur rookie de sa conférence (ACC) cette année, en compilant des statiques impressionnantes : 17,2 points, 7,8 rebonds et 3,2 passes décisives en 39 matches. Le deuxième choix de la nuit est revenu à Oklahoma City qui a sélectionné l’intérieur Chet Holmgren. Ce joueur versatile au physique très atypique (2,13m pour seulement 88 kgs) sait tout faire : remonter la balle, tirer à longue distance et perforer les raquettes. Il rappelle d’ailleurs un autre joueur français qui devait être l’attraction de la draft 2023, Victor Wenbanyama. Un autre ailier fort a été drafté en troisième position, Jabari Smith Jr., qui a pris la direction des Rockets de Houston. À 19 ans, lui aussi n’a eu besoin que d’une saison à Auburn (Alabama) avant d’atterrir en NBA. Il a compilé 16,9 points, 7,4 rebonds et 1,1 contres en 32 matches à l’université.

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Fêtez Bastille Day avec le Bal Français et le Consulat à New York

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?Laisseeez-moi danseeeer ?

Le Bal Français s’associe cette année au Consulat de France à New York pour célébrer Bastille Day. Les organisateurs vous donnent rendez-vous le vendredi 15 juillet à partir de 9pm sur la grande piste de danse du Kings Hall à Brooklyn (complexe Avant Gardner).

Préparez-vous à chanter, danser jusqu’au bout de la nuit sur tous nos bons vieux tubes français, d’Aya Nakamura à France Gall en passant par Booba, Michel Sardou, Stromae, Céline Dion, Mylène Farmer, Daft Punk ou encore Jean-Jacques Goldman.

https://www.instagram.com/p/Ce10tsAObMf/

Des cadeaux seront également distribués pendant la soirée, dont des t-shirts à l’effigie du Bal Français et d’autres surprises 100% frenchy. La compagnie aérienne française French Bee fera également gagner deux tickets d’avion A/R Paris-New York pendant la soirée.

Attention, nombre de places limité. Tarif early bird à 20$, puis 32$.

Avant cette soirée dansante, le Consulat général de France à New York organisera un autre événement le 14 juillet à Central Park. Théâtre, musique jazz et électronique sont notamment au programme. Le détail ici.

La Maternelle étend son maillage dans l’Upper West Side

Rose Hanson et Johanne Emir, les deux fondatrices de La Maternelle qui nous accueillent dans leur nouvelle crèche de l’Upper West Side, semblent particulièrement à l’aise dans leur élément. Il faut dire qu’elles n’en sont pas à leur coup d’essai. « Nous inaugurons notre quatrième école, mais celle-ci est, de loin, la plus grande, avec 5.500 ft² (510 m²) », nous explique Johanne Emir. Cette Française, arrivée de Suisse, avait scolarisé son enfant de 3 ans dans une pre-school en français appelée Les Petits Sourires, en 2016. Elle y rencontre la fondatrice Rose Hanson, ancienne assistante de direction de Bright Horizons, et, de fil en aiguille, les deux amies décident de lancer ensemble une preschool dans le Westchester, Oui Oui Preschool, qui ouvre ses portes en 2019. S’en suit l’ouverture de La Maternelle Upper West Side début 2020, juste avant la pandémie. L’école se situe tout à l’ouest de la 64e Street, en face du Riverside Park et du bord de l’Hudson.

Crèche shoe-free

Aujourd’hui, le dynamique duo a pris possession de locaux sur la 97e Street, entre Amsterdam et Columbus Avenues et à moins de deux blocs de Central Park. « L’école Chabad juive qui était sur place a quitté le rez-de-chaussée et nous avons sauté sur cette opportunité. Nous avons fait deux à trois mois de travaux pour faire installer des ‘sprinklers’ (système anti-incendie, ndlr) et nous sommes maintenant prêtes. » Cette crèche a vocation à accueillir les enfants de 3 mois à 2 ans et demi. Dès l’entrée, la consigne est claire : le day care est shoe-free, on doit retirer ses chaussures pour pénétrer dans les lieux.

Après avoir passé une agréable salle d’attente et de jeux, nous entrons dans une salle réservée aux bébés, de 3 à 7-8 mois. Elle peut accueillir huit berceaux, pour deux maîtresses dédiées. « Dans notre autre campus, nous mettions les bébés de 3 mois jusqu’à 1 an. Ici nous avons voulu les séparer car ils ne font pas les mêmes choses et n’ont pas les mêmes besoins ». Chez les tout-petits, le mot d’ordre est avant tout de suivre le rythme de l’enfant. La pièce adjacente est dédiée aux bébés de 7 à 12 mois, avec une capacité de huit enfants pour deux maîtresses également. « Nous amenons petit à petit les enfants à suivre un certain emploi du temps de jeux, repas et sieste. »

En face, une troisième salle spacieuse peut accueillir dix enfants de 12 à 18 mois, avec deux maîtresses, et enfin les plus grands (de 18 mois à 2 ans et demi) ont leur espace avec une diversité de jeux de découverte et d’éveil. « Nous avons eu des problèmes d’approvisionnement, les jeux et matériels arrivent au compte-gouttes mais on y arrive », explique Rose Hanson en souriant.

En français exclusivement

À La Maternelle, on parle exclusivement en français aux enfants. L’établissement dépend du Department of Health américain mais les deux amies, qui ont cinq enfants à elles deux, ont créé leur propre curriculum. Si les couples franco-français ne sont pas leur première cible, elles attirent plutôt des familles internationales et des couples mixtes, qui veulent exposer leur enfant au français dès le plus jeune âge. D’autant que ce nouveau campus de La Maternelle est situé à seulement cinq blocs de PS84, une des rares écoles publiques de Manhattan avec un programme bilingue en français. Les deux fondatrices recrutent des maîtresses francophones qui partagent leur passion. « Nous sommes deux mamans qui se sont lancées dans une aventure entrepreneuriale, nous avons envie de mettre notre philosophie et notre cœur dans notre programme et nos valeurs. C’est une vraie famille, nous sommes toutes attachées à cet endroit, aux enfants et à leurs parents. »

À partir d’un an, la pre-school propose un programme plus académique, avec des thématiques hebdomadaires (la semaine de notre visite, le thème était « Under the sea ») et un apprentissage guidé. Plusieurs livres en français comme l’incontournable Babar sont déjà exposés en évidence, et une bibliothèque de livres en français devrait bientôt voir le jour. Enfin, grâce à la présence de leur propre cour de récréation, les enfants pourront jouer une heure par jour en extérieur.

La Maternelle a lancé ses inscriptions pour son ouverture en septembre prochain. Elle est ouverte de 7am à 6pm, toute l’année hormis une semaine à Noël et une semaine en été, pour un tarif de 2.995 dollars par mois.

Le perchoir échappe à Roland Lescure

Actualisé après le vote à l’Assemblée nationale, ce mardi 28 juin.

C’est un poste très convoité, la quatrième plus haute fonction politique du pays, que Roland Lescure aurait aimé occuper. La présidence de l’Assemblée nationale ne sera toutefois pas pour le député des Français d’Amérique du Nord cette année. L’ex-ministre de l’Outre-Mer – elle a démissionnée de son poste le week-end dernier -, Yaël Braun-Pivet, vient d’être élue au perchoir, confirmant le choix des députés de la majorité présidentielle Ensemble!, regroupant LREM, Modem et Horizons, la semaine dernière. Lors d’un vote à bulletin secret, sorte de primaire, elle l’avait emporté par 105 voix contre 85 pour Roland Lescure. Le député d’Amérique du Nord l’avait alors félicitée sur les réseaux sociaux.

Six candidats postulaient pour être le candidat de la majorité à ce poste important de la vie politique française. C’est en effet le président de l’Assemblée nationale qui organise le travail parlementaire et dirige les débats en séance; il a le pouvoir de nomination notamment de trois membres du Conseil constitutionnel, institution qu’il peut d’ailleurs saisir sur un texte de loi ou un traité; il est consulté avant la dissolution de l’Assemblée nationale et préside la Congrès.

Mercredi dernier, il aura fallu deux tours de scrutin pour départager les deux anciens présidents de commission – commission des Lois pour la députée des Yvelines, des Affaires économiques pour l’élu des Français de l’étranger. Yaël Braun-Pivet prend donc la tête des 577 députés, lors de la séance d’ouverture de la XVIe législature ce mardi 28 juin. L’ex-ministre de 51 ans est la première femme à diriger l’Assemblée nationale de l’histoire du Palais Bourbon. Elle succède à Richard Ferrand qui, lors de son élection face à deux femmes en 2018, avait demandé de lui « pardonner de ne pas être une dame ».

Mondial 2026 : tout savoir sur les 11 villes hôtes américaines

Elle est de retour ! Organisée pour la première fois aux États-Unis en 1994, la Coupe du monde de football va revenir en Amérique du Nord en 2026. Seize villes, pour la première fois réparties dans trois pays, ont été sélectionnées par la FIFA pour accueillir les matches : trois au Mexique, deux au Canada et onze aux États-Unis. De New York à Los Angeles en passant par Kansas City, voici tout ce qu’il faut savoir sur les villes américaines du prochain mondial (la liste des matches par ville sera divulguée plus tard cette année).

New York/ New Jersey

On ne présente plus New York et son amour grandissant pour le ballon rond. Des bars aux terrains de sport, le football est partout dans la Big Apple. La ville accueille deux équipes de MLS, le NYC FC qui évolue au Yankee Stadium dans le Bronx, et les New York Red Bulls, pensionnaires de la très belle Red Bull Arena située à Harrison dans le New Jersey. C’est ici également que joue le Gotham City FC, l’équipe féminine locale (NWSL).

Mais les matches de la future Coupe du monde n’auront lieu dans aucun de ces deux stades, jugés trop petits ou non adaptés au football. C’est le MetLife Stadium et ses 87 000 places qui a été choisi par les organisateurs. Construit en 2010 et accessible en seulement 30 minutes en transport depuis Manhattan, le stade d’East Rutherford (NJ) accueille en temps normal les deux équipes de football américain locales, les Giants (NFL) et les Jets (MLB). Sept matches s’étaient joués ici ou plutôt juste à côté au Giants Stadium (détruit depuis) lors de la Coupe du monde 1994, dont la demi-finale opposant l’Italie et la Bulgarie. Comme la plupart des stades de cette liste, le MetLife Stadium dispose d’une pelouse synthétique, non réglementaire pour les matches de la Coupe du monde. Une vraie surface en herbe devra être installée d’ici là.

Miami

Miami est l’une des villes les plus latines des États-Unis. Ce n’est pas un hasard si David Beckham a décidé d’y monter son équipe de foot en 2018, l’Inter Miami (MLS), qui joue ses matches à Fort Lauderdale à une quarantaine de minutes au nord de Miami. L’ancienne gloire du football anglais a ramené dans ses valises Gonzalo Higuain, le buteur argentin passé par le Real Madrid. Là aussi, le stade de l’Inter Miami est trop petit pour accueillir les matches de la Coupe du monde, c’est donc un autre stade de NFL, le Hard Rock Stadium, qui sera utilisé le jour J. Cette enceinte de 67500 places, située à Miami Gardens à 15-20 minutes du centre, a connu un lifting impressionnant à 500 millions de dollars en 2016. Les rénovations incluent l’ajout d’un toit rétractable et le réaménagement des espaces VIP. C’est la première fois que Miami accueillera des matches de la Coupe du monde, dans une ville qui ouvre décidément de plus en plus ses portes au football. L’Inter Miami va bientôt lancer la construction de son propre stade de 25 000 places au coeur de la ville, dont l’ouverture est prévue en 2025.

Boston

Comme New York, Boston a une histoire avec le football et la Coupe du monde. Le Foxboro Stadium, détruit depuis, avait accueilli six matches en 1994 dont le quart de finale entre l’Espagne et l’Italie. La plus grande des compétitions reviendra donc dans le Massachusetts en 2026, mais du côté du Gillette Stadium, le célèbre stade des New England Patriots (NFL). Cette belle enceinte de 65 800 places n’est pas la plus facile d’accès, située à 45 minutes au sud de Boston. Elle accueille également une équipe très performante de MLS, le New England Revolution, qui a remporté l’année dernière le titre de la saison régulière avec un record de points à la clé. Son entraîneur n’est autre que l’ancien sélectionneur de Team USA, Bruce Arena, qui avait amené l’équipe américaine jusqu’en quart de finale à la Coupe du monde 2002, un résultat historique.

Philadelphie 

Ce sera également une première pour « Philly », la ville réputée pour son cheesesteak et l’équipe des Eagles (NFL). Les matches de la Coupe du monde auront lieu au Lincoln Financial Field, un stade omnisports de 69 000 places située au sud de la ville, qui a la particularité d’avoir été inauguré par un match de foot en 2003 opposant Manchester United et Barcelone. Philadelphie dispose d’une équipe de foot en MLS depuis 2010, l’Union, qui joue régulièrement les premiers rôles dans la ligue américaine, et a gagné le trophée de la saison régulière en 2020. Son capitaine, Alejandro Bedoya, a joué pendant trois saisons à Nantes dans le championnat de France (2013-2016).

Atlanta

Atlanta a réussi un véritable tour de force en 2017 : réunir une ville et remplir tout un stade presque du jour au lendemain autour d’un nouveau club de foot, l’Atlanta United FC (MLS). L’équipe évolue régulièrement à guichets fermés dans le nouveau Mercedes-Benz Stadium, un stade de 74 000 places avec toit rétractable. Après seulement cinq ans dans la ligue, l’Atlanta United FC est déjà une success story avec trois trophées dont le titre national en 2018. Les Géorgiens attendent donc avec impatience leur première Coupe du monde à la maison, dans une ville et une région plus que jamais tournée vers le football.

Dallas

Terre d’immigration mexicaine au même titre que San Antonio et Houston, Dallas est réputée pour la qualité de sa formation footballistique, sans doute la meilleure du pays. De nombreux joueurs formés ici ont percé au plus haut niveau comme Ricardo Pepi (Augsbourg), Weston McKennie (Juventus), Tanner Tesmann (Venise) et la star locale Jesus Ferreira (FC Dallas). Le FC Dallas, qui a rejoint la MLS à la création de la ligue en 1996, joue ses matches au Toyota Stadium de Frisco, où se trouve également le Soccer Hall of Fame Museum, le musée national dédiée à l’histoire du soccer. Dallas avait accueilli six matches lors de la Coupe du monde 1994, dont le quart de finale entre les Pays-Bas et le Brésil. Les rencontres de 2026 auront lieu au prestigieux AT&T Stadium, une enceinte impressionnante de 80 000 places utilisée par les Dallas Cowboys (NFL).

Houston

La FIFA (organisatrice du mondial) aime décidément les stades couverts. Pas forcément favorite, la ville de Houston a finalement été sélectionnée pour la qualité de ses infrastructures. Le NRG Stadium, 72 000 places, dispose d’un toit rétractable qui permet de se protéger de la météo chaude et humide du sud du Texas. Il accueille l’équipe de NFL locale, les Houston Texans. Contrairement aux villes citées précédemment, Houston ne vibre pas vraiment pour le football. Le Dynamo, son équipe de MLS depuis 2006,  n’attire ni les foules ni les bons résultats. Les matches prévus sur place en 2026 devraient l’aider à gagner en engouement et visibilité.

Kansas City

Deux petits « Frenchy » jouent pour l’équipe de MLS de Kansas City (Sporting KC), qui évolue à chaque match dans un stade plein au Children’s Mercy Park. Rémi Walter (ex-Nice) et Nicolas Isimat-Mirin (ex-Monaco) sont tombés sous le charme de la culture foot locale, qui remonte aux années 1970 avec les exploits des Kansas City Spurs, première équipe de la région et vainqueure du championnat en 1969 (NASL). Le centre d’entraînement du Sporting Kansas City est également un bijou de modernité ouvert en 2018, avec 12 terrains répartis sur 20 hectares. Preuve de l’intérêt pour le foot dans la région, un club féminin a vu le jour en 2020, le Kansas City Current, qui joue au meilleur niveau national (NWSL). Les matches de la Coupe du monde 2026 auront lieu au Arrowhead Stadium, terrain des Chiefs (NFL), qui peut accueillir 76 000 personnes.

Los Angeles

Comme New York, Los Angeles a toujours été une capitale du foot et ne cesse d’attirer de plus en plus de fans aujourd’hui. Si le mythique Rose Bowl de Pasadena avait accueilli la finale de la Coupe du monde en 1994, les organisateurs ont décidé de miser sur la modernité pour 2026, puisque c’est le flambant neuf SoFi Stadium d’Inglewood qui a été retenu. Le stade de Rams (NFL), derniers vainqueurs du Superbowl, dispose lui aussi d’un toit rétractable et de 70 000 sièges. Du côté des équipes de foot locales, le LA Galaxy est le club le plus populaire grâce notamment à l’arrivée de David Beckham en 2007. Le Suédois Zlatan Ibrahimovic a également joué ici de 2018 à 2019. Le rival local est le Los Angeles FC, équipe montée en 2018 par plusieurs investisseurs dont l’acteur Will Ferrell et l’ancien basketteur Magic Johnson. Une nouvelle équipe féminine, l’Angel City FC (NWSL), vient également d’être créée cette année par l’actrice Natalie Portman. Le club, détenu uniquement par des femmes, se revendique féministe et social.

San Francisco / Bay Area

Voyager à San Francisco revient à remonter aux origines du football aux États-Unis. C’est ici, dans la Bay Area, qu’a vu le jour la première ligue officielle américaine en 1902, la San Francisco Soccer Football League (SFSFL). Bizarrement, aucune équipe de San Francisco n’a survécu aux années, contrairement à d’autres clubs de la Bay Area comme les San José Earthquakes. À l’image de New York ou Los Angeles, les Earthquakes ont rejoint le premier championnat professionnel américain (NASL) à partir de 1974. L’équipe évolue aujourd’hui en MLS. À seulement 30 minutes de San José se trouve la prestigieuse Stanford University, qui avait accueilli des matches de la Coupe du monde en 1994. Pour cette nouvelle édition en 2026, les rencontres auront lieu à Santa Clara dans la banlieue de San Jose. À noter que la Fédération française de football a ouvert une académie à 45 minutes de là à Santa Cruz, convaincue par le potentiel de la région.

Seattle

On garde le meilleur pour la fin avec Seattle, qui accueille sans doute les meilleurs supporters du pays. Il faut dire que l’équipe locale, les Seattle Sounders, sont une véritable success story en MLS. Il s’agit tout simplement de la meilleure équipe depuis la création de la ligue en 1996 avec trois championnats nationaux, quatre coupes, et un succès tout récent en 2022 en Ligue des champions CONCACAF (zone qui comprend l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes). Près de 50 000 personnes se déplacent à chaque match pour voir les Sounders au Lumen Field, l’une des meilleurs affluences du pays. Le club partage son stade avec l’équipe féminine d’OL Reign, racheté par l’Olympique Lyonnais en 2019. C’est ici que joue la star américaine Megan Rapinoe, icône de la lutte pour l’égalité salariale entre les équipes nationales masculines et féminines. Preuve que le football s’est développé récemment dans la région, Seattle n’avait pas accueilli de matches à la Coupe du monde de 1994. Ce sera chose faite cette fois-ci au Lumen Field.

Marie-Laure Troadec : la vie de confinée à Shanghai et la politique zéro Covid

Cette semaine, le podcast French Expat prend la direction de la Chine et part à la rencontre de Marie-Laure Troadec. Fin mars 2022, la ville de Shanghai a été progressivement mise sous cloche. Résidence par résidence, quartier par quartier. Des habitants barricadés, testés parfois jusqu’à plusieurs fois par jour voire au milieu de la nuit, censés être confinés quelques jours et qui sont restés chez eux plus de deux mois. Qui dit confinement strict implique un approvisionnement en denrées alimentaires et produits de première nécessité difficile car seules quelques enseignes peuvent encore livrer la nourriture aux 25 millions d’habitants de la ville.

Marie-Laure Troadec, jeune Française d’origine chinoise et habitante de Shanghai, revient sur ce confinement hors du commun et sur la politique « zéro Covid» qui fait loi en Chine actuellement. Elle raconte la peur, celle de tester positif au Coronavirus, et d’être envoyée dans des centres pour « récupérer », coupée de tous, dans des conditions très difficiles. Elle nous raconte pourquoi, malgré son amour pour la Chine, elle a décidé de partir vivre dans d’autres pays d’Asie.

 

 

Production :

À New York, les expats sont de retour… la hausse des loyers aussi

[Article partenaire] Ce n’est plus un secret : pendant la pandémie, en 2020 et 2021, un nombre record de New-Yorkais ont quitté la ville. Plus de 300.000 d’après les chiffres du recensement officiel. Mais alors pourquoi est-il si difficile de trouver un logement en location dans la ville ? D’après ce rapport de DouglasElliman, le loyer médian à Manhattan est revenu en avril tout près de son record (3.900$/mois), en hausse de plus de 30% en un an.

Les expats reviennent

Le paradoxe n’est qu’apparent : la réalité est que l’exode a pris fin depuis déjà de nombreux mois. Spécialiste de l’immobilier pour les expatriés, et fondateur de DE TILLY REAL ESTATE, Renaud de Tilly le confie : « on n’a jamais eu autant de demandes ». Après plus d’une année de disette, notamment au début de la crise de la Covid (« pratiquement plus personne n’arrivait, à part quelques diplomates… »), « nous sommes en train de récupérer le flux de plus de deux années d’un seul coup. Nous sommes assaillis de demandes de location d’expatriés qui arrivent ou préparent leur arrivée pour cet été ».

Et les expats ne sont pas les seuls à avoir retrouvé le chemin de la Big Apple. La perpétuation du remote work n’est pas une voix à sens unique. Si certains en ont profité pour quitter la ville et s’installer à la campagne, d’autres, souvent plus jeunes et sans enfant, font le trajet inverse. D’après le New York Times, le site d’information immobilière Zillow, basé à Seattle, a par exemple autorisé ses employés à travailler depuis chez eux, sans limite. Or depuis, le nombre d’employés de Zillow habitant à New York a augmenté de 15% . Explication : la grande ville attire toujours, notamment les plus jeunes, qui préfèrent s’installer dans une ville riche en culture et activités, même si rien ne les y oblige pour leur travail.

Guerre des enchères…

Quelle qu’en soit la raison, ce retour d’affection pour New York pèse sur le marché de la location. L’inventaire disponible est retombé à un niveau historiquement bas : « il y  a environ 11.000 appartements à louer dans New York, c’était 30.000 il y a deux ans » souligne Renaud de Tilly. Il n’est plus rare pour un logement donné d’avoir dix ou quinze candidats sérieux « là où il y en avait cinq ». Dans certains cas, on assiste même à des surenchères avec des candidats locataires faisant des offres très nettement au-dessus du prix demandé. Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour les expats et les nouveaux arrivants. « Lorsque les propriétaires ont l’embarras du choix comme ça, ils vont plutôt privilégier les dossiers qui leur semblent simples, c’est pour cela que notre rôle d’expert en expats est essentiel : grâce à nous, les dossiers des expatriés remontent au dessus de la pile ! » constate l’agent immobilier.

Accompagnement essentiel

À ce jeu, être bien accompagné devient essentiel. « Le premier pas, explique Renaud de Tilly, est de bien comprendre le rôle d’un agent immobilier ici aux États-Unis. Contrairement à la France, ici les annonces immobilières sont en libre accès pour tous, notamment sur des sites internet publics. Tout le monde peut trouver un appartement à louer. Le travail d’un agent immobilier à New York, c’est de représenter les intérêts du locataire ». Dans le cas d’une famille expatriée, nouvellement arrivée, il s’agit notamment de préparer un dossier d’une manière particulière, de négocier chaque ligne du contrat, de sécuriser la caution mais surtout d’obtenir l’appartement ou la maison parmi une compétition féroce de parfois plusieurs dizaines de dossiers. Spécialistes de l’accompagnement des francophones notamment et plus largement des expatriés, DE TILLY REAL ESTATE a acquis l’expérience qui fait la différence : « il y a une manière de présenter et de défendre un dossier de candidature d’expat, de montrer que c’est un bon dossier même s’il n’y a pas ce qui est généralement demandé par tous les propriétaires : credit history, social security number, comptes en banques, fiches de paie, tax returns US… ».

Dans un tel marché, « c’est avant tout un jeu de rapidité » et avoir un broker expérimenté, qui connaît à la fois les quartiers, les immeubles et la législation de la location fait réellement la différence. C’est pour cela que DE TILLY REAL ESTATE est aujourd’hui l’agence des Francophones a New York.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Live avec KPMG : les choses à prévoir lors d’une installation aux États-Unis

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S’installer dans un nouveau pays exige de prêter attention à certains détails, tant personnels que professionnels, notamment :

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Mardi 21 juin 2022, lors d’un direct d’une heure, George Gans et Christina Cure de KPMG US vous ont donné des conseils et ont répondu à vos questions.

Visionnez le replay du webinaire sur notre chaine YouTube

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Éclair & Café remporte le prix Best Baguette LA 2022

Mercredi soir avait lieu à Los Angeles le concours Best Baguette 2022. Élu par un jury composé des chefs pâtissiers Clément Le Déoré et Aaron Benmoussa, et des chefs David Fricaud et David Bertoia, Éclair & Café et son charismatique boulanger, Akim Boughazi, remportent le Grand Prix de la meilleure baguette 2022.

« Une vraie surprise ! déclarait le vainqueur au micro de French Morning. Je me suis inscrit au dernier moment à cette compétition, et face à des finalistes sérieux – Josette Leblond (Normandie Bakery) et Sweet Lily Bakery, j’ai remporté ce prix et fait découvrir au public toutes mes spécialités. Mon métier est de faire plaisir aux gens, et je crois que cela porte ses fruits. »

Le jury de Best Baguette 2022 à LA : les chefs Aaron Benmoussa, David Bertoia, Clément Le Déoré et David Fricaud. © Ryan Strongin

Originaire de La Courneuve, en banlieue parisienne, cadet d’une fratrie de 13 enfants, Akim Boughazi a commencé sa carrière de boulanger grâce à une reconversion. « Après avoir monté une société de transport et écumé tous les petits boulots, de déménageur à menuisier jusqu’à poseur d’affiches publicitaires, j’ai décidé de me former à l’artisanat en boulangerie auprès du Syndicat des Boulangers du Grand Paris. » Un déclic qui lui ouvre les portes de Lenôtre et de l’enseigne Paul, et lui offre l’expérience de sa vie chez Jérôme Deschamps, le patron de la boulangerie « P’tit Père » au Pré-Saint-Gervais, qui lui transmet sa passion pour le bon pain.

En 2012, Akim Boughazi ouvre au Blanc-Mesnil sa première affaire, Le Mil’feuille. Sa baguette de tradition, croustillante et moelleuse à l’intérieur connaît un succès immédiat. Il la déclinera à toutes les saveurs, à la semoule, à l’ail ou aux olives et ajoute quelques spécialités pâtissières, ainsi du mille-feuille pistache caramel. « C’est cette recette de mille-feuille qui a capté l’attention des équipes de M6 et de l’émission La Meilleure Boulangerie de France à laquelle j’ai participé. Malgré une défaite contre le futur vainqueur de la saison, l’expérience m’a ouvert des portes et de la notoriété. Que du positif ! »

La boulangerie-pâtisserie Éclair & Café remporte le Grand Prix du jury Best Baguette LA 2022. © Ryan Strongin

Globe-trotter invétéré, amoureux de l’Asie et du Moyen-Orient, Akim Boughazi et sa femme Nora décident de quitter la région parisienne au début de l’année 2020. « Partout dans le monde, les boulangers-pâtissiers sont accueillis les bras ouverts. Alors, on a tenté le coup aux États-Unis. Je me suis associé à mon beau-frère Joseph, originaire de Los Angeles, et trouvé ce local à Torrance, dans le sud de la ville. Mes enfants ont repris Le Mil’feuille et nous avons ouvert, peu avant la pandémie, Eclair & Café. »

Pensée aux origines comme « une version du coffee-shop à la française », Éclair & Café fait découvrir aux Californiens la baguette de tradition, à la parisienne, la préférée d’Aki. « Une bonne baguette à la parisienne, il n’y a rien de mieux ! Les Américains sont sensibles à la démarche artisanale que je propose. Et leur enthousiasme renforce, chaque jour, ma motivation. En achetant une baguette, ils achètent aussi un peu de rêve ! »

Si l’offre s’est ensuite élargie aux gâteaux, à la pâtisserie avec une déclinaison d’éclairs à tous les goûts, dont la pistache, le best-seller de la maison, à la viennoiserie et au snacking avec une sélection de quiches, Akim n’en a pas fini avec la baguette. « Notre métier évolue en permanence. Prochainement, je lancerai ma version de la baguette au charbon. Et à moyen terme, j’espère bien pouvoir ouvrir d’autres adresses dans la région. »

Les gagnants du prix Pains Spéciaux, Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, fondateurs de Sweet Lily Bakery, au concours de Best Baguette LA 2022, organisé par French Morning le jeudi 16 juin. © Ryan Strongin

Avec sa victoire de la Best Baguette 2022, Eclair & Café remporte également le titre prestigieux de fournisseur officiel du Consulat de France à Los Angeles. « Je suis d’origine algérienne mais surtout français et fier de pouvoir servir ainsi ma patrie. La France m’a tout appris et pouvoir représenter la gastronomie française, ici en Californie, est une chance extraordinaire. »

Deux autres prix ont également été décernés lors de la soirée Best Baguette LA 2022. Le prix du public a été décerné à Josette Leblond, la fondatrice de Normandie Bakery. Le prix des pains spéciaux a été remis à Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, les propriétaires de Sweet Lily Bakery.

Josette Leblond, la fondatrice de Normandie Bakery, a reçu le prix du public Best Baguette LA 2022. © Ryan Strongin

L’édition 2022 de la Best Baguette de Los Angeles était sponsorisée par :

Mino, ambiance bistro français au cœur de West Village

Mardi après-midi, peu après 4pm. Gérald Barthélémy s’affaire dans les cuisines de son nouveau restaurant de West Village, Mino brasserie, commande une béarnaise à l’un de ses apprentis. Puis il s’assied quelques minutes sur une banquette avec son expresso bien serré. Sans aucun doute, le décor, l’ambiance et la carte sont une ode à la France dans cet établissement qui a ouvert ses portes sur la 12e Street, au coin de Greenwich Avenue. « Quand la pandémie a éclaté, je n’ai pas pu rentrer en France pendant longtemps et, ce qui me manquait le plus, c’était la brasserie parisienne ou lyonnaise, où on retrouve les plats typiques français qui nous font du bien. »

Une troisième adresse pour les associés du Saint-Tropez

Mino est la troisième aventure du duo Gérald Barthélémy et Yohann Pécheux. Ils ont ouvert ensemble le restaurant-bar à vins Saint-Tropez dans West Village fin 2017, puis une deuxième adresse à Soho début 2019, accompagnés de deux associés français. L’éclatement de la pandémie a bien sûr été une source de stress et d’inconnu pour les deux entrepreneurs. « Nous avons fermé jusqu’à fin juin, mais nous avons été beaucoup soutenus par l’État de New York et au niveau fédéral, le PPP nous a aidés à garder nos employés et à survivre », raconte Gérald Barthélémy.

La plus grosse complication a finalement été de construire les terrasses à partir de l’été 2020, tant la mairie a changé de critères sur la taille de ces emplacements. Mais cette période de remise en question a aussi permis aux entrepreneurs de revenir sur leur compte de résultat, et de dresser des constats. « Nous avons décidé de ne plus ouvrir au déjeuner car ce n’était plus rentable. Nous avons optimisé notre activité et le trafic est rapidement revenu dans les restaurants et à emporter, ce qui nous a permis de réfléchir à la suite. »

Les gamins de West Village

Le duo envisage de lancer un nouvel établissement mais n’a pas envie d’ouvrir un troisième Saint-Tropez. D’où l’idée d’un bistro français plus axé sur les classiques de la cuisine hexagonale. L’idée mûrit et, quand l’État de New York donne son feu vert à une capacité de 100 % des restaurants au printemps 2021, ils décident de se lancer. « Nous avons trouvé un espace dans West Village, à 200 mètres du premier St-Tropez, dans un quartier que l’on connaît bien et que l’on adore. C’était un vieux diner situé sur un corner, cet endroit avait une vraie âme », s’enthousiasme Gérald Barthélémy.

Mino fait référence au mot « minot », un gamin, un enfant dans le langage courant provençal, et un clin d’œil à l’actualité récente des deux entrepreneurs qui sont devenus papas à deux mois d’écart pendant la pandémie. « Nous sommes quatre associés et avons tous des enfants, on a mis leurs photos à l’entrée ». L’intérieur tient quant à lui de la brasserie typique française, avec un bar en zinc, de grands miroirs, mais aussi des photos de chefs français que le duo admire. Paul Bocuse, Thierry Marx, Joël Robuchon… les grands noms de la gastronomie française sont tous là.

Pour Gérald Barthélémy, ce restaurant est aussi l’opportunité de reconnecter avec son passé de chef. « J’ai repris la cuisine de mon apprentissage, lorsque j’étais à l’hôtel Vernet-Elysée. C’est un plaisir de retrouver cette cuisine traditionnelle ». À la carte, l’œuf mayonnaise, l’incontournable entrecôte-frites et sa sauce béarnaise maison, le tartare de bœuf au couteau, le saumon à l’oseille ou encore le dos de cabillaud et sa ratatouille. Sans oublier des desserts gourmands comme la tarte au citron meringuée, le Paris Brest ou encore les profiteroles au chocolat. Une vraie réminiscence de la cuisine maison pour les Français qui n’auront pas la chance de quitter New York cet été.