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Les rendez-vous de l’emploi international, 2ème édition : rencontrez votre futur employeur anglais, canadien ou américain !

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Vous cherchez un emploi francophone aux États-Unis, au Canada ou au Royaume-Uni ?

Lors d’une session en ligne d’une heure organisée le 25 mai 2022, des entreprises qui recrutent vont ont présenté leurs offres et ont répondu à vos questions en direct.

Visionnez le replay sur YouTube

Prêt, feu, à vos CVs !

Un aperçu des entreprises présentes


Première Moisson

Canada

Première Moisson est une chaîne de boulangeries canadienne prônant une approche authentique, artisanale, et de qualité. L’entreprise recherche en ce moment les profils suivants :

  • Conseiller-vendeur (service à la clientèle)
  • Chef d’équipe (service à la clientèle)
  • Assistant-gérant
  • Boulanger
  • Pâtissier
  • Cuisinier
  • Livreur
  • Plongeur/aide-général

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MatchWare Limited

Royaume-Uni

Matchware est un éditeur de logiciels SAAS de Project Management (MindView) et Meeting Management (MeetingBooster). Leurs outils sont utilisés par plusieurs millions de personnes à travers le Monde : Suez, FFF, SNCF, Astrazeneca, LLoyds, Facebook, Blue Origin,….

MatchWare Limited recherche aujourd’hui pour son bureau de Londres :
French-Speaking Business Developement Manager Enterprise
– French-Speaking Business Development Manager Education
– French-Speaking Account Manager

 

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+44 20 8940 9700


Bilingual Nurseries

Royaume-Uni

Bilingual Nurseries et Les Petites Étoiles rassemblent 5 écoles maternelles sur Londres depuis 2008. L’entreprise recrute en ce moment des éducateur/trices de jeunes enfants et auxiliaires de puériculture dans leurs 5 écoles : Angel, Crouch Hill, Paddington, Tufnell Park et West Hampsted 

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Jade Fiducial

États-Unis

Société de gestion comptable et de planification fiscale pour les entreprises et les particuliers s’installant ou déjà installés aux Etats-Unis. 
Situé dans 14 villes des Etats-Unis, en France et en Belgique, les équipes de Jade Fiducial sont francophones et spécialisées dans les conventions fiscales internationales. 

Jade Fiducial a actuellement 7 postes à pourvoir sur le sol américain.

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Lycée International de Londres Winston Churchill

Royaume-Uni

Le Lycée International de Londres Winston Churchill accueille des élèves de 3 à 18 ans. Les élèves bénéficient d’un programme unique d’immersion bilingue dès l’âge de trois ans ainsi que le choix de deux cursus en secondaire. Avec 100% de réussite au baccalauréat et à l’IB, nos diplômés rejoignent les plus prestigieuses universités du monde.

Le Lycée recherche les profils suivant :

– Weblibrarian (Web-bibliothécaire)

– Learning Support Specialist (Spécialiste en troubles spécifiques de l’apprentissage)

– Professeur de maths

– Professeur de SPC

– Humanities teacher

– Professeur des écoles à temps plein   

– Professeur des écoles à temps partiel

– Teaching Assistant (Assistant(e) maternelle) option alternance

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Altios

États-Unis

ALTIOS est le leader du conseil en implantation et développement international des PME & ETI. ALTIOS propose  des solutions complètes facilitant la croissance des entreprises à travers le monde : stratégie, développement commercial, services RH, création et gestion de filiales, croissance externe, implantation industrielle.

ALTIOS recherche un technicien comptable et un comptable

 

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Vous êtes recruteur et souhaitez participer au prochain rendez-vous de l’emploi international pour trouver vos futurs talents francophones ?

Contactez-nous via ce lien.

[Vidéo] Découvrez comment générer des profits mensuels avec Amazon

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Savez-vous que vous pouvez très simplement générer un revenu complémentaire grâce à Inspired By USA et Amazon ?

Lors de ce webinaire, Inspired By USA vous a présenté son modèle et vous a expliqué comment ils vous permettent de créer des profits via une solution clé en main, 100% automatisée.

Yoann Das Neves vous a notamment expliqué les différentes étapes à suivre pour ouvrir votre store, qui sera votre produit d’investissement, l’idée étant d’acheter et vendre des produits de manière optimisée pour générer vos profits.

Parmi les sujets traités :

– Qu’est-ce que le dropshipping ?

– Comment seront générés vos profits ?

– Quel investissement de départ pour commencer l’aventure ?

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

? Pour aller plus loin, réservez un entretien gratuit de 30 minutes avec Yoann : https://calendly.com/yoann-inspiredbyusa

[Concours Fête des Mères] French bee offre un billet d’avion aux mamans d’expats !

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Vous êtes expat’, la fête des mères approche, votre maman vous manque ?

French bee, LA compagnie qui réunit la France et les USA, fait gagner à 2 personnes un billet d’avion aller-retour entre la France et les États-Unis, pour que votre maman vienne vous rendre visite cette année !

Pour tenter de remporter un billet, remplissez ce formulaire pour participer au grand tirage au sort qui aura lieu le jour de la fête des mères, le 29 mai !

[Je participe]

La fratrie Guglielmi : vivre sur 4 fuseaux horaires différents

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Ce mois-ci, French Expat donne la parole aux enfants d’expatriés. Qui sont-ils ? Quel rapport entretiennent-ils (ou non) avec la France ? Comment l’expatriation impacte-t-elle leur quotidien ? Comment se projettent-ils dans le futur ?

Après les témoignages de Maé (au Québec), d’Erin et Mila (en Arkansas), nous vous proposons aujourd’hui de partir à la rencontre d’une fratrie franco-américaine, répartie sur deux continents et quatre fuseaux horaires, la fratrie Guglielmi. Pour l’occasion, ce n’est pas un mais deux épisodes que nous vous proposons.

Ils s’appellent Mathilde, Amelia, Sybille et Cyprian. Ils vivent à Montréal au Canada, à Paris en France, à San Diego en Californie et à Kansas City au Kansas. Tous sont nés en France, sauf Sybille qui est née à Taipei (Taiwan). Ils sont âgés de 15 à 25 ans, sont soudés malgré la distance, et ont suivi leurs parents le 1er novembre 2008 alors qu’ils avaient décidé de venir vivre aux Etats-Unis avec leurs quatre enfants.

Dans le cadre de ces deux épisodes, les aînées, Mathilde et Amélia, reviennent sur l’histoire de leur expatriation et nous racontent comment elles se sont construites loin de la France. Choc culturel, adaptation, ressentiment vis-à-vis des parents, elles nous disent tout. Elles sont ensuite rejointes par leurs cadets et tous nous racontent la relation qu’ils entretiennent avec la France, comment ils envisagent le futur et s’ils se sentent plutôt français, américains ou un mélange des deux. Et finalement, comment rester soudés lorsque l’on est frère et sœurs et que nos réalités sont foncièrement différentes, que l’on évolue dans des cultures différentes et que, ne serait-ce que d’un point de vue logistique, on vit sur des fuseaux horaires différents ? Mathilde, Amelia, Sybille et Cyprian proposent quelques éléments de réponse dans ces épisodes, et nous racontent l’impact de l’expatriation sur eux en tant qu’individus et sur leur fratrie.

Ce témoignage a été scindé en deux épisodes disponibles dans le podcast French Expat.

Production :
Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)

Les 5 meilleurs spectacles à voir en ce moment à New York

Après deux ans de pandémie, New York est définitivement sorti de sa léthargie, comme en témoigne le florilège de comédies musicales et pièces de théâtre actuellement en représentation. French Morning a sélectionné celles qui ont le vent en poupe.

MJ The Musical

À Broadway, « MJ », la comédie musicale qui retrace la carrière de Michael Jackson, fait un véritable carton en ce moment au Neil Simon Theatre. Le spectacle commence pendant les répétitions de sa tournée mondiale de 1992, « Dangerous », l’occasion de revenir sur les débuts de l’artiste et sur ses plus grands succès. Pour endosser ce difficile costume de l’une des plus grandes stars de la pop de l’Histoire, l’acteur Myles Frost, qui fait ses premiers pas à Broadway, est tout simplement époustouflant de virtuosité, rythme et énergie, et arrive parfaitement à reproduire les gestes mythiques du chanteur. Approuvé par le Jackson Estate, le spectacle ne fait pas mention des scandales qui ont entouré le chanteur. Infos et tickets ici.

A Strange Loop

La comédie musicale « A Strange Loop » est la grande gagnante des nominations des Tony Awards, annoncée le 8 mai dernier, avec 11 nominations dont celle de meilleure comédie musicale. Cette adaptation du roman éponyme de Michael R. Jackson (un autre…) qui a reçu le Prix Pulitzer du meilleur drame en 2020, a été lancée sur scène en décembre 2021, avec près de deux ans de retard. « A Strange Loop » relate la vie d’un écrivain noir gay qui travaille comme ouvreur de la comédie musicale « The Lion King » alors même qu’il écrit une pièce sur un écrivain noir qui écrit tout en étant ouvreur… Une mise en abîme qui suit le cheminement intérieur du héros et de ses démons, et que le New York Times a qualifié de « voyage éblouissant dans un manège intérieur », et loue « les dialogues désopilants, la psychologie complexe et l’éclectisme ». Excusez du peu. Infos et tickets ici.

Moulin Rouge


Dans un tout autre style, nettement plus festif et burlesque, nous vous recommandons chaudement la comédie musicale « Moulin Rouge » à Broadway, qui a repris à l’automne dernier après un an d’interruption. Le décor parisien luminescent, les danseuses aux costumes chatoyants, les paroles provocantes… Tous les codes sont réunis pour vous emmener dans une folle soirée opulente Parisienne, sur fond de crescendo dramatique pour la star du cabaret, Satine. Une seule consigne, qui la conduira à sa perte : « The show must go on ». Les chansons classiques du film avec Erwan McGregor et Nicole Kidman, comme « Voulez-vous coucher avec moi ? » sont alternées avec des tubes plus récents comme « Diamonds » de Rihanna, et cela fonctionne à merveille. Infos et tickets ici.

The Lehman Trilogy

Côté pièces de théâtre, sur un thème plus sérieux, The Lehman Trilogy explore l’ascension et la chute de la célèbre banque Lehman Brothers, qui avait mis la planète financière à genoux en septembre 2008. La pièce a été mise en scène par Sam Mendes, le réalisateur à qui l’on doit les films « American Beauty»  et le James Bond « Skyfall ». Elle retrace les 164 ans d’histoire de cette saga familiale, le succès de ce puissant mastodonte financier et les illusions qui l’ont conduit à sa perte. Malgré le décor épuré, l’interprétation fascinante de cette histoire d’hommes et de pouvoir vous fera voyager, mais comptez trois heures de spectacle (deux entractes compris). Infos et tickets ici.

Magic After Hours

Si vous avez eu votre dose des grands shows de Broadway et avez envie de changer d’univers, vous pouvez aussi descendre quelques blocs de plus, sur la 34ème Rue, où vous attend un spectacle de magie intimiste : « Magic After Hours » de Noah Levine. Vous prenez un ascenseur jusqu’au 6ème étage, avancez dans un long couloir et pénétrez chez Louis Tannen’s, le plus vieux magasin de magie de New York. Dans un décor sombre hormis un halo de lumière, Noah Levine raconte des anecdotes historiques, et offre un spectacle de magie unique à vingt spectateurs assis autour de la même table ronde. Une expérience unique et immersive comme les New Yorkais les affectionnent tant. Le spectacle a lieu deux fois par semaine, le mercredi et le jeudi en soirée, et vous pouvez prendre vos tickets ici.

Le concours de la meilleure baguette de retour à LA

Des boulangeries ont fermé, de nouvelles ont ouvert… après deux ans de pandémie, il est temps de faire un point baguette. French Morning organise une nouvelle édition de son concours de la meilleure baguette, toujours avec votre participation : c’est vous, lecteurs de French Morning, qui allez choisir les finalistes.

Le principe n’a pas changé. Le concours se déroulera en deux temps :

  • Vous désignez vos baguettes préférées, jusqu’à trois choix possibles par votant. Il suffit de remplir le questionnaire. Il n’y a aucune restriction : les chaînes, les épiceries et les petites boulangeries de quartier sont admises, à condition qu’elles fassent elles-mêmes leur pain. 
  • De cette consultation émergera la liste des boulangeries qui participeront à la grande finale, ouverte au public, le mercredi 15 juin à la Candela La Brea, à Los Angeles. Un jury de professionnels désignera la meilleure baguette 2022. Le public pourra se promener de stand en stand pour se faire sa propre opinion et votera pour attribuer un « Prix du public ». Les billets, pour participer à la finale, sont à réserver dès maintenant ici. Gratuit pour les moins de 5 ans.

Nous comptons sur vous !

[Je vote pour ma baguette préférée]

L’édition 2022 de la Best Baguette de Los Angeles est sponsorisée par :

Célia Belin : Des bancs de la fac à la Brookings Institution

« Ma grand-mère a dû arrêter ses études à 12 ans, c’était important pour elle que l’on travaille bien à l’école », confie Célia Belin, la nouvelle directrice intérimaire du Centre des États-Unis et de l’Europe de la Brookings Institution. Ce think tank est bien connu à Washington, étant l’un des plus anciens et réputés de la capitale.

La Dijonnaise de 41 ans souligne qu’elle a eu très tôt une passion pour les langues, soulignant avec fierté qu’elle est « un pur produit de l’école publique et républicaine française ». Après un baccalauréat en section européenne de Charles de Gaulle à Dijon, elle intègre l’INSA, une classe préparatoire à Lyon qu’elle abandonnera en cours d”année. 

Experte de la droite évangélique américaine

Elle revient à Dijon pour suivre des cours en licence LEA (Langues étrangères appliquées). « J’avais un professeur qui était ambitieux pour ses étudiants et il m’a poussée à faire une maîtrise », se rappelle-t-elle. Refusée pour suivre un master professionnel, elle se lance dans un master recherche. « J’ai passé un an à Madrid, puis il me fallait un stage dans un pays anglophone, explique Célia Belin. Comme beaucoup de Français, j’avais un certain anti-américanisme ». Elle le reconnaît, les États-Unis ne l’attiraient « pas du tout ». Finalement, elle part en stage au consulat de Chicago, en pleine crise diplomatique franco-américaine avec la guerre en Irak. « Je devais ouvrir les lettres que l’on recevait, beaucoup d’insultes, et les scanner pour l’ambassade », raconte-t-elle.

À son retour, ses professeurs lui conseillent de postuler dans une université parisienne. La chercheuse obtient une bourse pour un doctorat en science politique, mention relations internationales, à l’université Panthéon-Assas. « J’ai commencé à comprendre ce qu’était une bonne orientation et être sur Paris, ça compte », souligne la Française. Le sujet de sa thèse se portera sur l’évangélisme et le soutien à Israël.« Je suis partie à New York et, là, j’ai eu la chance d’être accueillie en tant que chercheuse invitée au Council on Foreign Relations, puis au Middle East Insitute (SIPA) à Columbia University », explique-t-elle. Célia Belin estime que ces quatre années de travail ont été déterminantes pour sa carrière. 

En 2011, elle publie sa thèse chez Fayard sous le titre ​​« Jésus est juif en Amérique, Droite évangélique américaine et lobbies chrétiens pro-Israël », alors qu’elle accouche de son premier enfant. « Ce n’est jamais le bon moment pour avoir des enfants donc je me suis lancée alors que je cherchais mon premier emploi », confie-t-elle. 

À Washington depuis 5 ans

En 2012, elle décroche un poste au Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) au Quai d’Orsay. « Cela a été crucial dans mon parcours professionnel, on voit comment la politique étrangère se construit », explique-t-elle. Après plusieurs années d’études, elle voit « comment on peut ancrer les stratégies dans le réel »

C’est en 2017, avec un nouveau visa J-1, qu’elle démarre en tant que chercheuse invitée à la Brookings Institution. Quand elle débarque à Washington, elle se sent comme « une petite Française dans un centre de pouvoir » avec la Maison Blanche à quelques encablures de son bureau sur ​​Massachusetts Avenue. 

Récemment, Célia Belin a été très vocale sur le travel ban qui l’a touchait directement, bloquée avec son visa J-1. L’an dernier, elle écrit un article dans le Washington Post qui a été « une caisse de résonance pour beaucoup de monde » et la « Brookings a été un bon soutien ». Elle a aimé cette expérience militante et espère pouvoir continuer à « se battre pour le droit à la mobilité ». 

Quand elle regarde son parcours, de Dijon à Washington DC, elle estime ne pas voir eu les meilleurs diplômes mais « des expériences professionnelles qui comptent ». Pour sa nouvelle fonction, elle succède à Tom Wright, qui a rejoint la Maison Blanche pour travailler au Conseil national de sécurité. Selon Celia Belin, son « esprit d’équipe » a gagné la confiance des directeurs de Brookings, qui ont décidé de lui confier les clés du Centre des États-Unis et de l’Europe pour quelques mois. 

FABA : les gagnants de l’édition 2022 sont…

La 7ème édition des French American Business Awards (FABA) s’est tenue jeudi 19 mai à l’hôtel Intercontinental Mark Hopkins de San Francisco. Organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), cette remise de prix a récompensé des entreprises et des personnes dont le parcours et la performance ont été exemplaires en 2020 ou 2021. En effet, la pandémie avait mis en suspens cet événement très prisé de la communauté française pendant deux ans.

Avec l’humoriste Clara Bijl en maîtresse de cérémonie, la remise de prix s’est déroulée dans une ambiance conviviale et gourmande. De nombreux entreprises des métiers de bouche, membres de la FACCSF, étaient en effet présents pour régaler les convives.

Voici la liste complète des lauréats 2022 :

Dans la catégorie Tech Under $50M in revenue or funding, c’est l’entreprise informatique de PasS (Platform as a service) Platform.sh qui remporte la première place.

Loft Orbital, spécialisé dans les services en orbite, a remporté le FABA dans la catégorie Tech Over $50M in revenue or funding

Fondé par Stephan Asseo, le vignoble L’Aventure, situé à Paso Robles, l’emporte dans la catégorie Wine Industry. C’est Chloé Asseo, fille de Stephan, qui a reçu le prix.

​Dans la catégorie Smart cities and Mobility, c’est l’entreprise Revo (ex Wrightspeed) qui a remporté le prix. Elle est spécialisée dans la fabrication de groupes motopropulseurs.

Snowflake, entreprise spécialisée dans le stockage de données dans le cloud, s’est vue remettre le prix spécial d’entreprise de l’année.

Dans la catégorie Life Sciences, l’entreprise Twist bioscience spécialisée dans la fabrication d’ADN synthétique, a remporté un FABA.

Dans la catégorie Sustainability, deux prix ont exceptionnellement été remis : l’un à Sunpower, le leader du panneau solaire, et  l’autre à Farmwise, spécialisé dans les robots agricoles.

Maison Nico, l’épicerie fine créée par le chef Nicolas Delaroque, a remporté le FABA de la catégorie Food Industry.

Une nouvelle catégorie récompensait cette année la promotion de la culture française, et c’est le Théâtre du Lycée Français, créé et dirigé par Frédéric Patto, qui a remporté le prix Promotion of French Culture. 

Enfin, Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco, a remis le prix Personality of the year à Julie Owono, directrice exécutive du Content Policy and Society Lab à Stanford et directrice exécutive d’Internet Sans Frontières.

Bravo à tous les nommés et aux lauréats 2022 !

Législatives 2022 : Yann Réminiac, candidat du Parti Breton

Dans le cadre de la campagne des législatives françaises, Maudits Français dresse le portrait de chacun des douze candidats au poste de député des Français d’Amérique du Nord (Canada et États-Unis). Le premier tour du scrutin commencera dès le vendredi 27 mai pour le vote en ligne et se tiendra le samedi 4 juin dans les bureaux de vote.

Yann Réminiac est le premier candidat représentant le Parti Breton dans la première circonscription des Français établis hors de France. Expatrié au Québec depuis mars 2021, il a choisi de souligner son engagement pour sa région de cœur, la Bretagne, en se portant candidat aux élections législatives. Sa suppléante se nomme Magalie Julienne.

Après avoir vécu durant vingt ans dans la région de Rennes, ce Français de 46 ans, originaire d’ Île-de-France, a décidé de s’envoler pour l’Amérique du Nord. Il a d’abord travaillé dans un supermarché, puis dans le secteur de l’hôtellerie. Aujourd’hui, Yann Réminiac est de retour sur les bancs de l’école et suit une formation de secrétariat dans la ville de Sherbrooke.

Breton de l’étranger

Il s’agit de sa deuxième tentative d’entrée dans le monde politique. Yann Réminiac s’était déjà présenté en 2017 en vue de devenir député dans une circonscription bretonne, sans succès. Il compte désormais se faire connaître auprès des Français d’Amérique du Nord sous les couleurs du Parti Breton, le parti nationaliste fondé en 2003 et présidé par Mathieu Guihard. Le Parti Breton est représenté dans 34 circonscriptions pour ces élections législatives, dont deux situées en dehors de l’Hexagone – l’Amérique du Nord et l’Europe Centrale.  

L’une des priorités du parti est d’accentuer la décentralisation afin que la région bretonne puisse acquérir davantage d’autonomie au niveau décisionnel : « Il n’y a pas qu’à Paris que les choses se passent, certaines régions sont sous-représentées », assure le candidat.

Yann Réminiac souhaite assurer une meilleure représentation des minorités, les rendre visibles et leur donner le désir de participer à la vie politique française et européenne. « On veut remettre l’humain dans l’action, créer quelque chose ensemble, rassembler les gens déçus de la politique pour pouvoir recréer de la politique participative. » Le Parti Breton se donne également pour mission de faire reconnaître une co-officialité des langues comme le breton, le corse ou encore le basque et d’œuvrer pour leur protection.

Des ponts entre la Bretagne et l’Amérique du Nord

Yann Réminiac est désireux de voir collaborer la Bretagne et le territoire nord-américain qu’il décrit comme « une terre de mixité ». Il rappelle que de nombreux Bretons ont traversé l’Atlantique au cours des siècles derniers en quête d’opportunités professionnelles, donnant naissance à de nouvelles générations de Québécois. Le féru d’histoire conseille aux plus curieux la lecture de l’ouvrage L’émigration bretonne de l’auteur Marcel Le Moal. 

« Si je devais être député, le but serait de bâtir le Québec et le Canada de demain, que l’on crée des ponts entre la Bretagne et le continent américain dans un esprit de fraternité », appuie le candidat, avant d’évoquer la compagnie Ubisoft. Désormais bien implanté en Amérique du Nord, le géant du jeu vidéo a été fondé par cinq frères dans le département breton du Morbihan. 

Améliorer le quotidien des expatriés

S’il est élu député, Yann Réminiac assure qu’il cherchera à faciliter les démarches de visas, l’accès aux soins médicaux et aux différents services publics ainsi que la compréhension des systèmes d’impôts américains. Directement concerné par ces problématiques administratives laborieuses, il compte mettre « toute l’énergie nécessaire » dans l’amélioration du quotidien des expatriés.

Le candidat souhaite également améliorer l’image renvoyée par ses compatriotes à l’étranger : « Les Français ont une réputation de râleurs », souligne-t-il avec une pointe d’humour. Il envisage d’encourager la création d’associations et d’événements culturels français voire spécifiquement bretons. L’objectif, assure-t-il, est de favoriser les rencontres et les échanges entre expatriés mais aussi de créer un pont avec les populations locales. Un tel besoin subsiste, selon lui, particulièrement dans les petites et moyennes villes telles que Sherbrooke où il réside actuellement, car « ce n’est pas facile lorsqu’on est loin des grands centres urbains. » 

Un défi de taille 

Pour Yann Réminiac, voir le Parti Breton représenté à l’étranger et, qui plus est, par lui-même, constitue d’ores et déjà un accomplissement : « Quel que soit le résultat, on a déjà réussi. » Si le candidat compte s’installer sur le long terme au Québec, sa fidélité à la Bretagne reste intacte. Même s’il s’agit pour lui d’un défi gigantesque, il entreprend cette aventure électorale avec aplomb : « On me connaît comme quelqu’un d’assez fou pour y aller, alors j’y vais ! »

Le candidat adresse un message aux électeurs : « Il est temps de changer le monde à notre échelle, petit à petit. Nous faisons face à des problématiques d’insécurité internationale et de changements climatiques. On doit prendre des décisions pour l’avenir et nous remettre en question. Un vote pour un petit parti peut faire la différence. » 

Retrouvez ici tous nos articles sur la législative 2022 en Amérique du Nord.

Pourquoi les Américains aiment-ils tellement les pick-up ?

Selon un sondage publié par Harris en 2020, 57 % des Américain.es considèrent que leur pick-up fait partie de leur famille et 60% considèrent qu’ils ne peuvent pas « vivre sans ». Pourquoi une telle passion pour ce véhicule ? C’est notre question bête de la semaine.

Rouge, bleu, noir, luxueux ou rouillé. Sur les routes américaines, le pick-up est partout. Presque chaque marque américaine en possède une version. À l’heure où voitures électriques, économie d’essence et respect de la planète sont dans toutes les conversations, les Américains ne pensent pas une seconde à abandonner ce 4×4 pourtant grand consommateur d’essence. Loin de là : en 2017, 2,8 millions de pick-up étaient vendus dans tout le pays, 3 millions en 2020.

Adaptés aux routes et entreprises américaines

Le truck est avant tout le symbole de la route et des roadtrips depuis sa création en 1896. Les Américains n’ayant pas de train, il leur fallait des véhicules solides pour voyager sur les larges routes qui traversent le pays. Un passé qui se reflète encore aujourd’hui. « J’ai toujours conduit des pick-up. J’aime ces voitures pour ce qu’elles peuvent faire : au lieu d’avoir plusieurs véhicules, j’en ai un seul et je peux autant aller au cinéma que me rendre dans un endroit rural », estime Tim Esterdahl, directeur de la publication de Pickup Truck Talk. Versatiles et pratiques, les pick-ups permettraient de conduire dans des conditions difficiles et pendant des heures.

Plus de la moitié des voitures sont vendues chaque année dans le Midwest et l’Ouest des États-Unis. Pour les pick-up, les habitants du Wyoming, du Montana, de l’Idaho et du Dakota du Sud sont les plus grands conducteurs de pick-up. « Ce sont des endroits ruraux où l’on conduit beaucoup, avec des conditions météorologiques, parfois difficiles. C’est juste plus pratique de posséder une voiture solide », affirme Tim Esterdahl, lui-même originaire du Nebraska. Le gouvernement américain a aussi donné un coup de pouce grâce aux fortes déductions d’impôts sur les véhicules de plus de 6.000 pounds (2,7 tonnes). « Comme la plupart des entreprises américaines sont de taille petite ou moyenne, c’est très intéressant pour eux d’acheter un pick-up », ajoute le journaliste.

Forte demande pour la version luxe

Le prix de l’essence, des assurances et des réparations n’effraient pas les Américains. « Le marché a pris de l’ampleur pendant l’épidémie de Covid. Les Américains se sont ennuyés et se sont mis a acheter des pick-up pour partir en camping ou explorer des endroits ruraux des États-Unis », précise le spécialiste. Depuis 2019, les ventes ont encore augmenté, en faisant désormais de la place au pick-up luxueux.

Devenus des objets de luxe, aux couleurs rutilantes et aux dizaines de gadgets, les pick-up de luxe ont inondé le marché automobile et tordu le cou de ceux qui pensaient que ces véhicules n’étaient utilisés que pour le travail. Marque numéro une depuis 45 ans avec sa célèbre F-Series, Ford a sorti l’an dernier le F-450 Platinum Super Duty, avec un prix de base à plus de 80.000$.

Vers des véhicules électriques ?

Pratiques, relativement peu cher et symbole d’une Amérique qui tient au cœur des Américains, le pick-up continue d’être la voiture préférée des Américains. Reste à voir si l’augmentation récente des prix de l’essence freinera les roues de ces géants des routes. Plusieurs marques ont déjà pris les devants : en avril dernier, Ford a lancé la production de son pick-up électrique F-150 Lightning. Pris d’assaut, le véhicule cumule déjà plus de 200.000 réservations.

French Boss, Thierry Rodier (Cadogan Commodities) : Un chiffre d’affaires multiplié par 8 en 3 ans

Tout est écrit dans le CV de Thierry Rodier. Chacune de ses envies et de ses passions dessine chacune des étapes de sa vie professionnelle. De la seule lecture de ses études transpire tout ce qu’il est devenu par la suite. Une école de commerce française pour se préparer à vendre. Supelec ensuite pour répondre aux questions que se pose déjà le futur ingénieur. Il traverse ensuite la Manche, avant de pousser jusqu’aux États-Unis, pour assurer le coup. Deux MBA, un à Londres et l’autre à l’université de Colombia, pour le jour où, devenu spécialiste de la fusion-acquisition, il finira par créer sa propre structure. Mission accomplie, son parcours reprend point par point tout ce qu’il a appris durant ces études. Chez EDF principalement, où il va passer près de quinze ans et glissera du statut de responsable des acquisitions à celui de vendeur d’électricité.

En 2014, Thierry Rodier devient entrepreneur en créant Cadogan Commodities, une société de courtage en matières premières énergétiques, spécialisée dans les produits verts, la biomasse, le GNL et le charbon. L’aboutissement d’une quête d’écologie qui l’anime depuis toujours. Mais la création de Cadogan, arrivée tardivement dans la carrière de celui qui s’était toujours rêvé entrepreneur, a surtout reposé sur les observations qu’il avait faites quand il était salarié. Aujourd’hui, Thierry Rodier est animé par l’envie de transmettre et d’aider ceux qui créent, à leur tour, leur entreprise.

Voir la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_43

Business : les clés d’une implantation réussie aux États-Unis

[Article partenaire] Le rêve américain anime de nombreux Français, du particulier qui veut changer de vie en ouvrant un commerce, à l’entreprise qui veut développer son business sur la Côte Ouest et créer une filiale. Tous les jours, Frédéric V. Blanchard, expert-comptable, IRS Enrolled agent (US) et associé ORCOM US à New York et ses équipes conseillent et accompagnent des porteurs de projets à l’international sur les chemins du succès. Il répond à quelques questions sur l’implantation et le développement d’une entreprise aux États-Unis.

Quels sont les points importants pour créer une filiale aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Une connaissance et compréhension solide du marché nord-américain et la préparation à l’installation aux États-Unis sont les clés d’une implantation réussie. La création d’une filiale comprend plusieurs points importants, notamment la préparation en amont du projet d’implantation grâce à un produit adapté à la fois au marché américain mais aussi aux attentes des consommateurs et de leurs habitudes.

Il est fondamental de préparer un business plan afin d’anticiper les besoins de trésorerie nécessaire pour un développement réussi aux États-Unis.

Ensuite vient l’immatriculation de la société aux États-Unis, qui permet donc de donner une visibilité à cette filiale française sur le marché américain. La présence d’un dirigeant français sur place est essentielle pour constituer un réseau qui démontrera la crédibilité et l’engagement de l’entreprise dans sa démarche d’implantation aux États-Unis.

Lorsqu’une entreprise souhaite s’implanter dans un pays, un ensemble de lois en vigueur doit être respecté, comme le RGPD ou encore le CCPA. Les entreprises françaises, accoutumées désormais aux régulations concernant la protection des données, n’auront pas de difficultés à respecter ces règlementations. 

Quelle entité juridique choisir ?

Frédéric V. Blanchard : Il y a une multitude d’entités juridiques possible aux États-Unis. Les deux principales structures juridiques sont : LLC (Limited Liability Company) ou C-Corporation (Inc), toutes deux possibles pour des investisseurs étrangers.

Pour des raisons fiscales principalement, je recommanderais davantage la C-Corporation qui fonctionne similairement à une SAS en France, une société à responsabilité limitée, avec des responsabilités fiscales de la société et non des actionnaires.

La LLC par défaut est transparente fiscalement, c’est-à-dire que la société elle-même ne paie pas son impôt directement mais ce sont les actionnaires qui le paient pour le compte de la société.

Il en résulte un problème lorsque vient un investisseur étranger. Ce dernier se retrouve à faire des déclarations fiscales aux États-Unis pour reporter l’activité américaine de sa LLC, en plus de sa déclaration française.

Il est ainsi primordial de séparer l’activité française de l’activité américaine, d’où la C-Corporation que j’ai tendance à privilégier.

Où immatriculer sa société aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Il existe plusieurs possibilités dans le choix de l’État d’implantation.

La première option est naturellement de s’installer dans l’État où l’on va avoir son activité (ses premiers employés, ses clients, bureaux…). Cependant, pour gagner en flexibilité, je recommande un État en particulier, le Delaware.

Cet État n’oblige pas une société à établir son siège social sur le territoire de l’État, seul un agent doit y être domicilié et recevra tous les documents administratifs durant la vie de l’entreprise. C’est également un État qui offre un cadre juridique très flexible avec des jurisprudences permettant une vraie prévisibilité judiciaire dans le cas d’un litige par exemple. 

Dans quel État paiera-t-on le moins d’impôts ?

Frédéric V. Blanchard : Il y a cinquante États aux États-Unis, donc il y a cinquante États ayant une imposition potentiellement différente.

Il ne faut pas forcément rechercher l’État où l’on paiera le moins d’impôts mais plutôt dans quel État trouvera-t-on la main d’œuvre que l’on recherche, en fonction du produit que l’on propose, où trouvera-t-on des consommateurs intéressés par le produit…

Il y a effectivement des États dont l’imposition est plus élevée que d’autres, comme la Californie, ou l’État de New York et d’autres comme le Texas ou encore la Floride où l’imposition est plus faible.

L’objectif est de trouver le bon État qui permettra d’adapter à la fois la localisation géographique de la société avec son potentiel de réussite dans cet État. 

Quel visa pour implanter sa société aux États-Unis ?*

Frédéric V. Blanchard : Il est parfois nécessaire de faire venir ses équipes françaises aux États-Unis pour guider l’équipe américaine et apporter l’ADN français au sein de la filiale américaine et dans ce cadre, les visas d’immigration sont nécessaires pour permettre aux équipes françaises de travailler légalement sur le sol américain.

Il existe une multitude de visas (stagiaires, détachés…).

Le visa Investisseur est celui qui nous intéresse le plus dans le cadre de l’implantation d’une société française aux États-Unis. Ce visa d’investisseur nécessite un réel projet d’installation aux États-Unis. Il permet à un individu de venir aux États-Unis, avec son époux(se) et ses enfants non mariés de moins de vingt-et-un ans, dans le but de diriger et développer aux États-Unis une entreprise qu’il ou elle y crée ou acquiert.

Cette étape s’inscrit donc dans les étapes obligatoires de la création d’une société aux États-Unis car les services de l’immigration vont s’intéresser et étudier le business plan présenté lors du dépôt du dossier.

Ce business plan doit comporter une évolution chiffrée du développement de l’entreprise, mais aussi une présentation complète du projet, de la vision de l’entreprise et des entrepreneurs étrangers sur le marché américain. 

*pour toute information relative aux visas, ORCOM US recommande le recours à un avocat d’immigration, et met à disposition de ses clients un réseau d’avocats partenaires

Quels sont les requis fondamentaux à prendre en compte pour l’obtention du visa Investisseur ?

Frédéric V. Blanchard : Les visas Investisseur sont obligatoirement rattachés à une société américaine. Il faut donc posséder une structure juridique pour recevoir le visa Investisseur.

Un investissement est obligatoire. Cependant la somme n’est pas fixe car elle dépend des types de projets. Il est certain qu’un investissement entre 100,000$ et 150,000$ serait un investissement minimum et prouverait donc l’intérêt concret de l’investisseur français dans son implantation en Amérique. D’autres investissements sont possibles, comme un apport d’inventaires ou encore de stock.

Le visa Investisseur est octroyé par l’immigration américaine dans le but de bénéficier à l’économie américaine et aux travailleurs américains. Il est donc important de mettre en avant la volonté d’embaucher des locaux. 

Le recrutement de collaborateurs locaux facilite et accélère une implantation. Cela évite les erreurs, annihile les barrières de la langue, et surtout permet une compréhension complète des habitudes américaines. L’exemple le plus frappant : celui des vendeurs payés à la commission et qui offrent un panel de services aux clients différents voire inconnus dans d’autres pays.

Un contrat de location aux États-Unis doit être signé pour l’obtention du visa Investisseur. Ce qui peut être problématique car les investisseurs étrangers se retrouvent avec un loyer à payer sans avoir commencé le projet. Cependant, étant obligatoire, il est possible donc de signer un bail dans un espace de co-working par exemple. Néanmoins, le visa Investisseur n’offre pas un permis de résidence aux États-Unis, mais permet donc d’y travailler. 

Combien de temps est valable ce visa Investisseur ?

Frédéric V. Blanchard : Les durées sont variables car l’Administration américaine a beaucoup évolué et traite les différents visas plutôt au cas par cas, se réservant le droit de donner la durée qu’elle désire en fonction du projet. Je connais des clients qui ont reçu leur visa Investisseur avec une durée d’un an dans un premier temps car l’Administration américaine voulait voir si le projet allait aboutir, avant de donner un visa de plus longue durée.

Quels autres visas seraient utiles pour l’implantation d’une société aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Une société multinationale peut faire une demande de visa de Transfert L1 dans le but de transférer un de ses employés dans la filiale américaine.

Quelles autres taxes doit-on anticiper quand on se développe aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : On retrouve tout d’abord l’imposition sur les sociétés aux États-Unis qui a trois niveaux d’imposition : un taux d’imposition fédéral de 21 %, un impôt étatique entre 0 et 9 % et un impôt local de l’ordre de 0 à 9 %.

Il existe ensuite d’autres taxes comme celle qui s’apparente à la TVA en France. Elle s’appelle la « sales Tax » et s’applique principalement sur des ventes de produits tangibles. Les services ne sont généralement pas assujettis à la Sales Tax.

Enfin, d’autres taxes sont également à prendre en compte.  Les charges patronales s’élèvent entre 10 et 12 % du Brut versé à un employé. Du coté social, les charges salariales quant à elles oscillent à 7,65 %. Il est certain que les charges sont moindres que ce que l’on retrouve en France. Cependant il reste de nombreux coûts à prendre en compte comme la couverture médicale que l’on donne à ses employés, ou encore la contribution retraite (qui n’est pas obligatoire mais fortement conseillée pour recruter du personnel de qualité).

Quels sont les secteurs d’activité tendance ou ayant plus de chances de réussir aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Je dirais que toutes les industries ont leur chance aux États-Unis. C’est un marché qui a énormément de potentiel. Voici néanmoins quelques secteurs « tendance » : les Arts de la table, l’Ingénierie / aéronautique, le secteur esthétique/pharmaceutique, les technologies propres, les TIC et le luxe (Artisans).

Quelques conseils pour une implantation réussie ?

Frédéric V. Blanchard : La patience et l’anticipation seront les fondations du succès de votre entreprise.

La préparation en amont de votre implantation aux États-Unis vous fera gagner un temps précieux car il faut compter un à trois ans avant de s’assurer de la viabilité du projet sur le sol américain.

S’entourer d’une bonne équipe est primordial pour garantir un service client de qualité.

Il faut proposer un produit à la hauteur des consommateurs américains réputés pour avoir un niveau d’exigence élevé.

Rechercher la satisfaction client doit être le seul et unique objectif, à consolider avec une relation de confiance de long terme plutôt que de courir après un profit dès la première transaction.

Les Américains ont un rapport décomplexé vis-à-vis de l’argent. Il n’y aucune gêne comme nous pouvons le percevoir en France. Non seulement Europe et Amérique ont des cultures différentes, mais aux États-Unis même, d’un État à l’autre, les « codes » sont divers, voire quelquefois, tellement opposés qu’ils en deviennent contraires. On ne s’implante pas à New York comme aux Texas. 

Quels sont les atouts d’ORCOM US pour vous accompagner aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : ORCOM US est spécialisé dans l’aide à la création d’entreprises et au développement de filiales françaises aux États-Unis ainsi que la gestion de la fiscalité des particuliers. 

La mission du cabinet : jouer le rôle d’interface entre les maisons mères et leurs filiales à l’étranger. 

Nous sommes experts-comptables et certified public accountant (CPA). L’équipe de spécialistes d’ORCOM US, composée d’experts internationaux en fiscalité américaine, offre des services de conseil, de planification et d’établissement de déclarations fiscales aux particuliers, aux sociétés de personnes, aux entreprises, aux fiducies et aux successions – toute personne ou entité soumise au système fiscal américain – où qu’ils soient installés. 

Pour en savoir plus sur les services proposés par ORCOM US, rendez-vous directement sur le site internet du cabinet.

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