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A Washington DC, une Nuit des idées centrée sur la démocratie

La Nuit des idées, qui célèbre chaque année la libre circulation des savoirs dans plus d’une centaine de pays, revient pour une septième édition autour du thème « (re)construire ensemble ». L’Institut français et la Villa Albertine souhaitent « explorer la résilience et la reconstruction des sociétés confrontées à des défis singuliers ». Aux Etats-Unis, le coup d’envoi a été donné ce mardi 3 mai dans la ville de Saint Louis. De nombreux invités francophones participeront tout au long du mois au marathon de débats, discussions et performances artistiques, et essaieront de répondre à la question « où allons-nous ? ».

A Washington DC, l’évènement aura lieu mercredi 11 mai, dans le cadre de la Semaine européenne organisée par la Délégation de l’Union européenne aux Etats-Unis. Le populisme, le retour de la guerre en Europe, la montée des inégalités et le changement climatique – qui menacent nos démocraties – feront partie des sujets abordés. L’ambassadeur Philippe Etienne délivrera les remarques préliminaires à 6:15pm. 

Rama Yade, aujourd’hui directrice du pôle Afrique du think tank américain Atlantic Council, participera à 7:20pm à un panel sur le rôle des organisations internationales dans la reconstruction des institutions démocratiques face à la montée du nationalisme. Elle discutera du besoin d’engagement citoyen plus direct et de gouvernance mondiale.

Gaël Giraud, économiste, et Laurent Dubois, professeur d’histoire spécialisé dans les révolutions caribéennes, parleront à 8:10pm de la (ré)appropriation citoyenne des processus démocratiques. Ils exploreront les thèmes des droits de l’homme, des droits environnementaux, de l’immigration, de la justice et de l’autonomisation des citoyens.

David Guetta ambiancera Miami en marge du Grand Prix de F1

À l’occasion du Grand Prix de Miami, organisé pour la première fois dans la métropole floridienne, tandis que la Formule 1 fera chauffer le bitume, David Guetta, lui, enflammera le dancefloor. Le DJ français le plus connu au monde fera danser les Floridiens le dimanche 8 mai dans le cadre des Miami Race Nights, trois jours de festivités qui se dérouleront à l’hôtel Fontainebleau de Miami Beach.

Ce rendez-vous incontournable des amateurs de musique électronique débutera le vendredi 6 mai avec Claptone, le célèbre DJ allemand, toujours masqué. À ses côtés, le DJ et producteur brésilien Vintage Culture, de son vrai nom Lukas Rafael Ruiz Hespanhol, ainsi que le trio de DJ italiens Meduza, qui s’est fait connaître en 2019 avec son tube planétaire « Piece Of Your Heart ».

Ayant collaboré avec des artistes de renom à l’image de Pharrell Williams, Rihanna, ou encore The Weeknd, le DJ et producteur britannique Calvin Harris est aussi dans les starting-blocks et passera derrière les platines le lendemain.

L’autre grande tête d’affiche de ces Miami Race Nights est donc David Guetta qui mettra l’ambiance lors de la dernière soirée. Ce jour-là vous pourrez également assister aux sets de son compère Morten, un DJ danois avec lequel il a notamment réalisé une version remix de son titre majeur « Titanium », mais aussi ceux de Loud Luxury, un duo de DJ canadiens composé d’Andrew Fedyk et Joe Depace.

Expatriation, projet professionnel et couple : comment rester serein·e ?

[Article partenaire] S’expatrier pour accompagner son ou sa conjoint·e dans son projet professionnel n’est pas rare et constitue une formidable expérience à vivre ensemble. Il est toutefois important de se préparer psychologiquement pour que cette étape se déroule au mieux. Valérie Brasselet, psychologue francophone basée à Miami, vous conseille.

L’importance de choisir à deux

Pourquoi partir ? Vers quels buts ?

S’expatrier ne se fait jamais par hasard. Quand on est en couple, l’expatriation doit se choisir à deux. L’expatriation s’accompagne de désirs, d’objectifs mais aussi de défis. Il s’agit de trouver les bénéfices et points positifs de ce nouveau départ. C’est un travail d’acceptation, de reconstruction et de créativité.

L’expatriation est aussi, c’est là toute la difficulté, une forme de deuil à vivre. Il faut accepter de se séparer de sa vie d’avant et d’en créer une nouvelle. Il faut accepter de perdre ce que vous connaissiez : les repères, les lieux, les modes de vie, parfois les coutumes, les habitudes, les magasins ou encore les modes vestimentaires et alimentaires, pour n’en citer qu’une petite partie. Le plus souvent, une nouvelle langue est également à entendre, à apprendre ou renforcer et à utiliser.

La famille et les amis sont loin

Une fois sur place, l’important sera de prendre conscience que ce n’est plus le même pays et qu’il vous faudra accepter ces différences pour pouvoir vivre avec. Essayez au maximum de ne jamais comparer le nouveau pays à celui dont vous êtes originaire. Les deux ne sont pas comparables. La meilleure chose à faire est d’avancer en embrassant les différences et les changements.

Rappelez-vous que l’expatriation est un magnifique acte de courage, car c’est accepter de se lancer vers l’inconnu. C’est accepter de quitter votre zone de confort pour tenter une nouvelle aventure avec les risques et les enjeux qui y sont liés.

Un point essentiel à considérer est de créer des liens. Pour cela, prenez le temps de contacter les associations françaises locales, recréez des moments de partages, accueillez. Au début, ce sera probablement le plus souvent avec la communauté française : ce n’est pas grave. C’est même utile. Cela a un côté rassurant puisqu’il s’agit de votre identité, celle que vous partagez tous ensemble et c’est la même culture. Vous vous apercevrez que vous n’êtes pas seul·e et que d’autres vivent la même chose que vous. N’ayez pas peur de chercher du réconfort, de demander à ce que l’on vous aide à trouver et construire vos nouveaux repères. Les gens qui vous entourent le feront souvent avec une grande bienveillance. Sachez aller vers les autres. Chaque nouvel·le arrivant·e vit cet état émotionnel de peurs, de doutes, de questionnements, de remise en cause et d’instabilité. C’est absolument normal.

Se sentir déboussolé·e est normal : n’ayez pas honte

Quoi qu’il arrive, n’ayez pas honte de ressentir ces émotions. N’ayez pas honte de les communiquer aux nouvelles personnes rencontrées à l’étranger et n’ayez pas honte d’en parler en France à votre famille et à vos ami·es. Ça n’est pas parce que vous êtes parti·e que vous devez toujours aller bien. Vous passez par des hauts et des bas et c’est légitime, c’est normal. Cela fait partie du processus de changement et d’expatriation. Vous devez vous féliciter d’avoir eu le courage de tenter cette aventure.

Vous vous rendrez peut-être compte qu’il n’est pas toujours évident, même dans un second temps, de construire des liens amicaux solides avec les habitants du pays. Ne vous remettez pas systématiquement en cause. N’interprétez pas négativement ce que vous ne comprenez pas des autres. Ce n’est pas en lien avec vous. C’est bien souvent dû en partie aux différences culturelles. La manière d’accueillir, de cuisiner, les horaires des repas sont bien souvent différents. On a généralement tendance à penser les autres cultures à partir de sa propre culture et de ses repères, or il est important de faire le chemin inverse, c’est à dire : partir de la culture du pays d’accueil, apprendre à comprendre le fonctionnement de ce nouveau pays et progressivement s’y adapter.

Une fois arrivé·e : qui fait quoi ?

Une fois arrivé·e sur ce nouveau territoire, éventuellement avec conjoint·e et enfant(s), il va être important que chacun y trouve sa place : quoi faire maintenant et comment faire ?

Être parent engendre des responsabilités. Ces responsabilités existaient déjà en France. Il va falloir, une fois à l’étranger, retrouver de nouvelles modalités parentales d’organisation dans une nouvelle culture pour construire un quotidien : écoles, médecins…Vous resterez donc sur l’aspect pratique les heureux parents d’avant. En ce qui concerne les émotions de vos enfants et/ou de vos adolescents, les choses seront parfois plus compliquées à vivre…

En ce qui vous concerne, vous, votre place et pour vous sentir bien, la première étape est que vous vous portiez un regard bienveillant. Pourquoi ? Car quand on arrive dans un autre pays, qu’on a quitté ses repères et ce qu’on connaissait, on a bien souvent tendance à se remettre en cause et à perdre confiance en soi. L’équilibre d’avant n’étant plus là, les doutes et les questions s’amorcent.

Le regard bienveillant qu’il est important de vous donner correspond à reconnaître de vous, que vous avez eu la force de partir, de vous séparer et d’arriver sur un nouveau territoire. Il s’agit de reconnaître votre courage mais aussi votre compétence d’avoir osé quitter les repères de la France pour aller vers l’inconnu.

Écrire pour extérioriser

Pour récupérer ou créer la confiance en vous : prenez le temps d’écrire. L’écriture permet d’ancrer vos idées sur le papier. Cela vous permet en outre de les relire par la suite. La relecture permet l’intégration de vos idées, leur appropriation. Ainsi, sur papier :

? Identifiez vos forces et vos actions : qu’est-ce que vous avez su faire dans votre vie d’important pour vous qui vous a permis d’évoluer ?

? Listez les nombreuses choses que vous avez su mettre en place pour préparer l’expatriation et pour arriver à l’étranger.

? Posez-vous la question : que faites-vous tous les jours pour votre famille, pour vos enfants ?

? Faites le point sur vos besoins, ce qui est important pour vous : il est primordial de respecter vos besoins.

? Accordez-vous de la valeur : interrogez-vous sur vos souhaits, vos passions, vos sports, ce qui vous fait du bien. Prenez du temps pour faire ce qui est important à vos yeux.

? Munissez-vous d’un agenda : dès le dimanche soir, notez les activités que vous souhaiteriez mettre en place chaque jour pour la semaine qui vient.

? Apprenez à dire « Non » quand les demandes des autres ne sont pas en adéquation avec vos ressentis.

? Prenez le temps de rechercher un travail si vous en ressentez le besoin, si c’est un objectif d’équilibre, de bien-être ou encore un objectif financier. Attention toutefois : la recherche de travail ne doit pas être un stress.

Il est important de savoir quoi construire ou quoi reconstruire quand on est à l’étranger. Un travail sur soi peut permettre d’approfondir la connaissance de soi mais peut aussi donner des réponses fines sur de nouvelles compétences à développer.

Faites-vous confiance

Enfin, faites-vous confiance ! Tout changement nécessite une considération à votre égard, un regard positif. Un temps d’adaptation est nécessaire, mais il faut avant tout « laisser du temps au temps ». C’est normal !

L’expatriation et les expériences qui en découlent permettent de s’ouvrir au monde avec un regard différent. Vous en tirerez de nombreux bénéfices et de nombreux apprentissages sur vous-même, sur les autres, sur la richesse et la diversité humaine.

Faites-vous accompagner

Si vous ressentez le besoin de parler à quelqu’un sur le chemin, n’hésitez pas à contacter Valérie Brasselet, psychologue et life coach francophone à Miami. Valérie vous propose des consultations sur mesure et s’est spécialisée dans la prise en charge psychologique des difficultés quotidiennes (professionnelles et personnelles) des francophones expatriés. Pour en savoir plus, rendez-vous sur son site internet.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French bee a ouvert une ligne Los Angeles-Paris à petit prix le 30 avril

[Article partenaire] Vous avez bien lu ! Dès le 30 avril, French bee posera ses valises à Los Angeles. Après avoir ouvert une ligne Paris-San Francisco en 2018, puis Paris-New York en 2021, French bee passera désormais par la cité des anges.

Connue pour ses vols smart cost, l’entreprise française, filiale du groupe Dubreuil, proposera quatre fréquences par semaine entre l’aéroport international de Los Angeles (LAX) et l’aéroport international de Paris-Orly 4 (ORY) à prix tout doux : à partir de $321 seulement !

Et ce n’est pas tout : French bee et French Morning se sont associés pour vous proposer un code promotionnel. Profitez de $40 de réduction sur votre billet aller-retour grâce au code BEE40.*


Envolez-vous ✈️

Vols directs entre Los Angeles et Paris

Suite au succès des deux premières lignes reliant les États-Unis à la France, la compagnie aérienne met en place des vols directs entre LAX et ORY, disponibles à la vente dès maintenant.

Deuxième destination aux États-Unis après New York, Los Angeles était « la suite logique » du développement de French bee, selon Sophie Hocquez, directrice marketing et commerciale de French bee.

Petits prix, grand service

Si la compagnie aérienne met un point d’honneur à proposer des vols accessibles, elle ne lésine pas pour autant sur la qualité du service offert. Quatre Airbus A350 récents assureront cette ligne. Ces avions offrent les cabines les plus silencieuses du marché et sont, à l’heure actuelle, les plus économes en carburant sur le marché du long-courrier.


Trois catégories de billets

French bee propose trois catégories de billets pour cette ligne Paris – Los Angeles

  • « Basic », à partir de $X : voyagez à moindre coût avec un bagage à main.
  • « Smart », à partir de $X : inclue bagage à main, valise en soute et repas à bord.
  • « Premium », à partir de $X : comprend un bagage à main, un repas à bord, deux bagages en soute, le choix du siège, le coupe-file, l’embarquement prioritaire et la livraison de bagages prioritaires.

À noter que French bee s’engage, quelle que soit la catégorie de votre billet, à vous offrir des billets « 100% échangeables et modifiables à 100% jusqu’à 1h30 avant le départ du vol » .

Alors, vous rentrez quand ?

Avec cette offre, Paris n’a jamais été aussi proche ! Profitez-en pour retourner sur le vieux continent et réservez vos billets dès maintenant. Profitez de $40 de réduction grâce au code BEE40*.

French bee propose également des vols pour Paris au départ de New York à partir de $197 et de San Francisco à partir de $318.

*Code : BEE40 (uniquement en lettres capitales)
Réduction : -40USD pour un billet aller-retour uniquement
Validité du code promotionnel : du 6 avril 7h au 15 mai 8h.
Canaux :
Site web américain uniquement : www.frenchbee.com (le code promotionnel doit être appliqué sur la page d’achat avant le paiement – après il est TROP TARD)
Centre d’appel américain : 1-833-376-7158 (numéro gratuit) depuis les Etats-Unis.
Heures d’ouverture : du lundi au samedi, de 7h à 22h (heure CST).
Destinations :
LAX à ORY (ou train+avion)
Itinéraire : aller-retour uniquement
Dates de voyage LAX : Départ du 30/04/2022 au 30/06/2022
Tarifs : applicables sur Basic Smart et Premium
Voyageurs : applicable uniquement pour 2 adultes


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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

A Miami, la Nuit des idées fait la part belle à la nature

La Nuit des idées, qui célèbre chaque année la libre circulation des savoirs dans plus d’une centaine de pays, revient pour une septième édition autour du thème « (re)construire ensemble ». L’Institut français et la Villa Albertine souhaitent « explorer la résilience et la reconstruction des sociétés confrontées à des défis singuliers ». Aux Etats-Unis, le coup d’envoi a été donné ce mardi 3 mai dans la ville de Saint Louis. De nombreux invités francophones participeront tout au long du mois au marathon de débats, discussions et performances artistiques, et essaieront de répondre à la question « où allons-nous ? ».

A Miami, la Nuit des idées se déroulera le jeudi 19 mai, de 6pm à 10pm. Le documentaire Tu crois que la terre est chose morte de Florence Lazar, qui donne la parole à des protagonistes martiniquais et traite à la fois de lutte écologique et d’histoire coloniale, sera projeté à 7:50pm. A 9pm, l’ethnobotaniste Jean-Pierre Laurent fera découvrir le pouvoir des plantes médicinales caribéennes, et présentera sa discipline comme un moyen de résistance à l’exploitation de la nature et au déracinement culturel.

Impatriation : patrimoine et fiscalité au retour des États-Unis

Du 9 au 13 mai 2022, French Morning Media Group organise le salon en ligne “Retour en France”.

Au programme : 7 conférences, 11 experts pour vous aider à préparer votre retour en France le plus sereinement possible.

La septième session de ce salon avait lieu vendredi 13 mai et était dédiée à la gestion de patrimoine et à la fiscalité au retour des États-Unis.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

?  Contacter les experts
– Ghislain Nos de Jade Fiducial : [email protected]
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L’édition 2022 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif.

Le café-boulangerie Maman s’installe à Washington

Le café Maman était, jusque-là, uniquement présent à New York, Toronto et Montréal. Mais pendant ces deux années de Covid, Benjamin Sormonte et son épouse Elisa Marshall ont décidé de se lancer à Washington DC avec trois ouvertures de magasins. Un à Bethesda Row en juin, puis deux autres en septembre à Georgetown et Union Market, des quartiers connus du paysage washingtonien. 

Les premiers cafés/boulangeries Maman ont été lancés en 2014 à New York, lorsque Benjamin Sormonte, Elisa Marshall et un troisième associé, le chef étoilé Armand Arnal, ont repris une ancienne boutique de posters à SoHo pour la transformer en restaurant décoré comme une maison de famille provençale. 

Le café fait-maison familial

Des éloges ont suivi, en particulier pour « le nouveau cookie aux pépites de chocolat le plus impressionnant de NYC », selon Grub Street (Oprah Winfrey est également une grande fan). Alors qu’Armand Arnal est maintenant de retour dans le sud de la France, Benjamin Sormonte et Elisa Marshall ont finalement transformé Maman en une « marque lifestyle » avec 15 magasins à Manhattan et Brooklyn, ainsi qu’à Montréal et Toronto.

« Maman, un concept de café fait-maison familial », explique Benjamin Sormonte. « Maman, ça vient du fait qu’on voulait rendre hommage à nos mères, là où on se sentait bien », raconte-t-il, alors que les trois associés vivent dans des « one bedroom » à New York, en quête d’espace pour se sentir à la maison… mais ailleurs. Pour le menu, les fondateurs vont rester fidèles aux plats proposés dans les autres cafés. On y retrouvera « une cuisine simple, comme chez maman », indique-t-il. Le point fort des recettes, « c’est que tout est fait maison », sauf « le pain », précise-t-il. 

Des moyens financiers

Le choix de Washington DC s’est fait un peu par hasard, au gré des pérégrinations des deux entrepreneurs. « On a été agréablement surpris par DC », lance Benjamin Sormonte, soulignant qu’ils ont « eu la chance de pouvoir réfléchir pendant la pandémie, d’aller à droite, à gauche, et d’enfin visiter la capitale ». Il connaît quelques propriétaires d’espace commerciaux disponibles et, finalement, le couple signe trois contrats de location sur Washington et dans le Maryland. Alors que les choix de Bethesda Row et de Georgetown peuvent paraître évidents, Maman a également sélectionné Union Market, plus surprenant de voir ce lieu figurer parmi ces trois nouvelles adresses. « Union Market m’a rappelé Greenpoint à NYC », confie Benjamin Sormonte, attiré par la transformation du quartier et par son côté très familial.  

Après l’ouverture de 15 cafés à New York, deux au Canada et les trois dans la région de Washington, Maman comptera 20 adresses cet automne. « On était autofinancé jusqu’à 2020 et, depuis, nous avons un nouveau partenaire », confie encore Benjamin Sormonte, heureux, estime-t-il, d’avoir le soutien de la société de capital-investissement TriSpan pour cette nouvelle aventure. 

Les cafés de Maman à DC seront similaires aux autres, avec des menus remplis de pâtisseries, de quiches, de salades, de sandwichs et de ces célèbres cookies aux pépites de chocolat. L’atmosphère des magasins sera également dans le même style, avec des meubles antiques et des touches de décoration française, de quoi soigner n’importe quel mal du pays !  

Législatives 2022 : Alain Ouelhadj, candidat de Reconquête!

Dans le cadre de la campagne des législatives françaises, French Morning dresse le portrait de chacun des candidats au poste de député des Français d’Amérique du Nord (États-Unis et Canada). Le premier tour du scrutin commencera dès le vendredi 27 mai pour le vote en ligne, et se tiendra le samedi 4 juin dans les bureaux de vote.

Aujourd’hui, Alain Ouelhadj, le candidat de Reconquête!, le parti créé par Éric Zemmour. Le polémiste anti-immigration est arrivé en troisième position au premier tour de la présidentielle en Amérique du Nord avec plus de 8% des suffrages exprimés, deuxième dans la circonscription consulaire de Miami, avec un quart des voix, l’un de ses scores les plus élevés aux États-Unis.

Candidat de Floride

Installé depuis près d’une quinzaine d’années en Floride, Alain Ouelhadj, qui brigue pour la première fois le mandat de député, a été investi candidat à l’élection législative sous la bannière Reconquête! d’Éric Zemmour pour la circonscription d’Amérique du Nord.

Après la désillusion de la présidentielle, le Français de 66 ans, né à Laval, en Mayenne, d’une mère bretonne et d’un père d’origine berbère, entend bien peser sur le résultat de ce scrutin. « Je veux être le candidat de l’union nationale telle que proposée par Éric Zemmour, un homme que j’ai découvert il y a très longtemps, à l’époque où il était polémiste à la télévision. Ce qui me plaît chez lui, au-delà des idées, c’est qu’il n’est pas un politicien comme les autres : il est issu de la société civile et ne manie pas la langue de bois », raconte fièrement Alain Ouelhadj, qui se targue d’être un zemmourien de la première heure, l’un des adhérents pionniers du parti.

Priorité aux petites entreprises et à l’éducation

Diplômé d’HEC, cet entrepreneur réside à Miami Beach où il dirige actuellement une société spécialisée dans le mobilier de bureau. Ancien président de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), Alain Ouelhadj propose, dans son programme, des mesures spécifiques afin d’aider les TPE-PME françaises qui exportent vers le Canada et les États-Unis ou celles qui souhaitent venir s’y implanter. « Nous voulons notamment instaurer un guichet unique d’accueil qui leur permettrait d’être mieux accompagnées, car actuellement il est difficile d’identifier qui est qui et qui fait quoi, souligne-t-il. Elles pourraient ainsi gagner du temps, et donc de l’argent, mais aussi éviter de commettre des erreurs par méconnaissance, car les difficultés sont nombreuses surtout dans un pays qui n’est pas le nôtre. »

Père de trois enfants, ses idées pour les Français d’Amérique du Nord concernent également le développement de l’enseignement. « À partir du moment où l’on dit qu’il faut que la langue française perdure, il faut alors y mettre les moyens, insiste-il. Le gouvernement français doit ainsi verser des subventions beaucoup plus conséquentes car il faut embaucher au minimum 20% d’enseignants de l’Éducation nationale supplémentaires », détaille Alain Ouelhadj qui veut également revoir l’attribution des bourses scolaires. « Nous souhaitons doubler le plafond du quotient familial à ne pas dépasser afin que davantage de familles puissent en bénéficier. »

Critique du mandat Lescure

Alain Ouelhadj pense également au retour en France. « Pour que nos compatriotes n’aient qu’un seul interlocuteur, nous allons créer un guichet unique qui permettra de regrouper toutes les démarches administratives au même endroit », explique-t-il. Sur le même sujet, le candidat aux élections législatives souhaite par ailleurs supprimer le délai de carence pour bénéficier de la prise en charge de l’assurance maladie. « Je ne trouve pas normal qu’un Français ayant travaillé plusieurs années en France n’ait aucune protection sociale lors de son retour, alors qu’un étranger, même en situation irrégulière, peut bénéficier de l’Aide médicale d’État (AME), s’insurge-t-il, reprenant un thème anti-immigration cher à Éric Zemmour. Il ne faut pas que nos compatriotes se sentent abandonnés. »

Entres autres mesures, le candidat de Reconquête! veut supprimer la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) pour les Français d’Amérique du Nord. « Si vous êtes installé en Italie ou à Malte, vous êtes exonéré, par contre en habitant aux États-Unis, vous devez les payer, ce qui est une vraie discrimination », indique Alain Ouelhadj qui entend être un homme de terrain. « Le rôle d’un député, c’est d’être proche de ses compatriotes, de les écouter et surtout de défendre leurs intérêts, et non pas de rester sur les bancs de l’Assemblée comme ce qui a été fait ces cinq dernières années. »

Son suppléant est Charles Berson Dietsch, lui aussi adhérent du parti Reconquête!. Diplômé de l’ESCP Business School de Paris, ce chef d’entreprise dans le domaine de la cybersécurité est âgé de 48 ans et réside, depuis cinq ans à Montréal.

Un mois de mai cinéma au FIAF

Ambiance salles obscures au FIAF pour ce printemps. Plusieurs projections sont au programme jusqu’au mardi 31 mai, dans le cadre de deux évènements :

CinéSalon, de retour après deux ans de pandémie, du mardi 3 au mardi 31 mai, en présence de l’artiste française Jeanne Cherhal. La chanteuse, qui sera également sur la scène du FIAF le 25 mai, est la chef d’orchestre de la programmation cette année. L’artiste a choisi les films qui seront projetés chaque mardi, en commençant par « The Piano » (« La Leçon de piano »), le film de Jane Campion sortie en 1993, Palme d’or du festival de Cannes. Le film sera projeté ce mardi 3 mai.

Le mardi suivant, le 10 mai, sera projeté « Vagabond » (« Sans toit ni loi »d’Agnès Varda, qui avait fait le plein de Césars en 1986 (notamment Meilleur film, meilleure réalisatrice, meilleure actrice pour Sandrine Bonnaire); « BPM » (« 120 battements par minute ») de Robin Campillo le 17 mai; la comédie « Life is a Long Quiet River » (« La vie est un long fleuve tranquille ») d’Étienne Chatiliez – 37 ans déjà ! – le 24 mai; et enfin le drame psychédélique « Mulholland Drive » de David Lynch le 31 mai. Avec cette sélection, Jeanne Cherhal entend rendre hommage au cinéma qui a marqué sa vie.

Par ailleurs, le lundi 16 mai, le FIAF organisera une projection spéciale du documentaire « The Girl Who Wore Freedom », un hommage au jour-J de l’occupation allemande jusqu’à la libération par les Alliés, et à la longue amitié franco-américaine. Le documentaire dévoile les histoires touchantes de témoins de cette époque turbulente. Dany Patrix, qui sera présente à la projection, Maurice Lecoueur, Henri-Jean Renaud et d’autres parlent d’un lien fort reliant, encore aujourd’hui, des générations de Français libres aux libérateurs américains.

Moi Impat : Pour réussir l’impatriation, «il faut penser sa vie différemment»

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Pour Laurence Poplimont, notre 89ème invitée, il était impossible de rentrer et de ne rien faire. Après 20 ans à Abu Dhabi à la tête d’un salon de coiffure et d’esthétique, le changement de vie qui se profilait dans le Var ne devait pas perturber l’idée qu’elle se faisait de ce retour. Un retour qu’elle a voulu professionnel jusqu’au bout avec une reconversion dans le secteur de l’immobilier. Cette orientation professionnelle s’est imposée pour des raisons à la fois pratiques et financières, sa maigre retraite ne lui en laissant pas le choix. Laurence met un point d’honneur à maîtriser sa vie professionnelle avec l’objectif d’acquérir les compétences nécessaires. Sinon, débarquer dans un village où elle ne connaissait personne, elle en faisait son affaire !

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Pourquoi célèbre-t-on le Cinco de Mayo aux États-Unis ?

Cinco de Mayo signifie « 5 mai » en espagnol. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Fête de l’Indépendance au Mexique. C’est un jour férié, mais il ne donne pas lieu à de grandes festivités dans le pays, excepté dans l’État de Puebla. Alors pourquoi célèbre-t-on cette date anniversaire aux États-Unis ? C’est la Question bête de la semaine.,

Le Cinco de Mayo figure parmi les nombreuses journées de commémoration au Mexique, et plus encore aux États-Unis. Derrière cette date se cache un moment fort de l’histoire mexicaine, car elle célèbre une victoire de son armée contre les Français lors de la bataille de Puebla, le 5 mai 1862. Ce jour-là, la progression des armées françaises se heurte à une résistance farouche dans cette ville fortifiée. Environ 4 500 soldats mexicains, commandés par le général Ignacio Zaragoza, font face à quelque 7 000 soldats français bien mieux équipés et rompus à l’exercice militaire. Pourtant, les Français seront vaincus et devront se retirer. Cette défaite française est un tournant pour le Mexique, même si, malheureusement, cela ne durera pas. Un an plus tard, Napoléon III enverra cette fois-ci 30 000 hommes qui marcheront sur la capitale mexicaine et prendront position dans le pays.

Une longue guérilla contre la France

L’intervention française au Mexique remonte à 1861, car son président, Benito Juárez, avait annoncé son refus de payer les dettes mexicaines envers la France, l’Espagne et l’Angleterre. En représailles, la France avait alors choisi de régler son compte au Mexique. Mais ce n’est pas la seule raison. Pour Napoléon III, il s’agissait aussi de venir contrebalancer la puissance montante des États-Unis et de créer un gigantesque empire catholique en Amérique du Sud.

Le conflit opposant la France au Mexique va ainsi durer jusqu’en 1867, année durant laquelle les Français se retireront du pays. En effet, depuis la fin de la guerre de Sécession, les Américains ont largement intensifié leur soutien militaire à la résistance mexicaine. Devant cette guérilla, Napoléon III préférera abandonner, d’autant plus qu’il ne souhaite pas engager de conflit plus profond avec les États-Unis, et qu’en Europe, la Prusse commence à montrer des velléités de guerre contre l’Empire.

Une fête très populaire aux États-Unis

Fête nationale optionnelle au Mexique, le Cinco de Mayo y est principalement commémoré dans l’État de Puebla. Les Mexicains accordent en effet plus d’importance au 16 septembre 1810, date de l’indépendance du pays. C’est donc aux États-Unis, que le Cinco de Mayo est devenu un événement très populaire qui met en avant la culture mexicano-américaine. Les premières festivités ont commencé en Californie où elles sont observées chaque année depuis 1863.

Selon le magazine Time, la célébration du Cinco de Mayo s’est vraiment ancrée dans les mœurs dans les années 40, au moment de l’essor des mouvements chicanos. Cela s’est encore accéléré dans les années 80, avec la publicité et l’implication de nombreuses entreprises spécialisées dans la bière, le vin et la tequila. Preuve de sa popularité chez les Américains, le Cinco de Mayo génère des ventes de bière d’un niveau équivalent à celles du Super Bowl. On compte aussi, par centaines, les différents évènements organisés aux États-Unis, et plus particulièrement, dans le sud-ouest du pays et à New York City avec sa célèbre parade.

(Photos Schutterstock)

Retour en France : quelle école bilingue pour mon enfant à Paris ?

Du 9 au 13 mai 2022, French Morning Media Group organise le salon en ligne “Retour en France”.

Au programme : 7 conférences, 11 experts pour vous aider à préparer votre retour en France le plus sereinement possible.

La quatrième session de ce salon avait lieu jeudi 12 mai et était dédiée aux écoles bilingues à Paris.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Pour en savoir plus sur les intervenants : 
Site web de Union School : https://unionschool.paris/fr/ 
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L’édition 2022 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif.