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Le WIN Forum revient en ligne

Comme tant d’autres évènements, le WIN Forum a bien failli être victime du coronavirus. Doublement même: cheville ouvrière de cette conférence consacrée à la diversité et à l’inclusion dans l’entreprise, Catherine Barba est tombée malade de la Covid19. “J’ai failli tout annuler, raconte l’entrepreneuse, et puis quand j’ai récupéré, j’avais comme une urgence à faire, à explorer. J’ai décidé de repartir!”.

Initialement prévue pour septembre à Paris cette année, le WIN Forum aura donc finalement lieu en juin -du 1er au 5 juin- en ligne. “On a revu le format, raconte Catherine Barba, en organisant chaque jour de la semaine deux ou trois conférences en milieu de journée heure de NY, avec un thème commun: “c’est maintenant qu’on change”.

Au programme, 12 conférences et 30 intervenants qui viendront réfléchir à demain et au rôle de la diversité et de l’innovation. Parmi les têtes d’affiche, Miriam Merad, professeurs d’immunologie à Mt Sinaï qui discutera des manières d’amener plus de femmes en sciences; Ann Miur-Ko, une des investisseuses stars de la Silicon Valley; Mathilde Collin, la fondatrice de Front, start-up qui vient de lever 59 millions de dollars; Mercedes Abramo, patronne de Cartier aux Etats-Unis, qui viendra avec d’autres discuter des vertus créatrices du chaos…

L’inscription est gratuite, mais les organisateurs proposent aux inscrits de donner $20 pour participer à une tombola pour « gagner » trente minutes de mentoring one-on-one avec 50 entrepreneuses, investisseuses, rôles modèles de tous secteurs et du monde entier. “On a sollicité 50 femmes avec cette idée et elles ont toutes immédiatement accepté!” se réjouit Catherine Barba. Les sommes récoltées seront reversées à la Bowery Mission.

L’atelier des fleurs géantes d’Hervé Tullet revient à New York

Le 30 mai, l’auteur de livres pour enfants Hervé Tullet animera un “atelier fleurs” géant sur Facebook. L’évènement, organisé par l’Ambassade française et La Petite École NYC, a pour vocation de créer tous ensemble (mais chez soi) une grande œuvre collective. Le premier atelier interactif en avril avait rassemblé plus de 2 500 personnes et réuni des familles venues d’Iran, de France ou encore d’Australie.

Le workshop aura lieu le samedi 30 mai 2020 à 11h30 à New-York (17h30 en France). Il sera disponible immédiatement après sur l’application Bayam, destinée aux enfants jusqu’à 12 ans. Après cette évasion créative et amusante Hervé Tullet encouragera les participants à accrocher leurs créations aux  fenêtres, ajoutant ainsi de la joie et de la couleur au monde.

Pour participer, il suffit de se munir d’un papier, de feutres ou de peinture:

L’atelier Fleurs Géant s’inspire de la conviction de Tullet que la création artistique doit être une activité accessible, amusante et vivante. Ce moment de création viendra compléter les autres initiatives du moment autour de l’univers d’Hervé Tullet : sa série web Boredomdomdom conçue spécialement pour cette période actuelle de confinement et disponible sur Bayam, ainsi que l’Exposition Idéale à la maison qui inspire les ateliers de La Petite Ecole New York.

La startup Strapi lève 10 millions de dollars

En bouclant une nouvelle levée de fonds le 20 mai 2020, la jeune pousse française est forte d’un financement total de 14 millions de dollars. Elle projette désormais de s’installer sur San Francisco. Un bel exploit pour ce projet étudiant démarré en 2015 par Pierre Burgy, Aurélien Georget et Jim Laurie, respectivement CEO, CPO et CTO de Strapi. .

La société produit un CMS, un logiciel de gestion de contenu permettant de contrôler tout ce qui va être affiché sur un site internet. A la différence des CMS traditionnels, Strapi présente une architecture simplifiée, dite ‘sans tête’, qui va s’appliquer facilement à tout type de plateformes, qu’il s’agisse d’applications mobiles ou d’objets connectés. Le logiciel est aussi open source. Le code du programme est public et peut donc être repris, modifié et personnalisé par n’importe quel développeur. Cette accessibilité et cette souplesse d’utilisation ont séduit une communauté de dizaines de milliers d’utilisateurs dans le monde, parmi lesquels des organisations comme la NASA et des entreprises comme Walmart et IBM. 

Les trois fondateurs de Strapi se sont rencontrés sur les bancs de l’HETIC, la grande école parisienne des métiers du numérique. « On travaillait en tant que développeurs indépendants en parallèle de nos études », se souvient Pierre Burgy. Les trois camarades de promo réalisent pour des clients internationaux de nombreux sites internets en utilisant des CMS traditionnels. Ils s’aperçoivent très vite des limites de ces derniers. « On a décidé de créer notre propre outil… puis on s’est aperçu que l’on n’était pas les seuls à avoir besoin d’un tel outil ». 

Viennent ensuite leurs premières expériences de levées de fonds. « Le monde de l’investissement est un tout petit monde : pour y rentrer, il faut un bon réseau composé d’investisseurs mais aussi et surtout d’autres entrepreneurs », constate Pierre Burgy. « Il faut aussi avoir une vision très claire de son marché afin de déterminer comment on va se différencier des concurrents. Enfin, il faut être capable de prouver qu’on a su créer et faire connaître son produit, notamment en montrant des chiffres de croissance et en s’associant avec des entreprises ».  

« Strapi a toujours eu une ambition internationale », explique Pierre Burgy. Si le logiciel est populaire aussi bien en France qu’en Chine et au Brésil, c’est aux Etats-Unis qu’on trouve un quart de ses utilisateurs. Afin de se développer davantage sur ce marché, la société a récemment embauché à San Francisco son vice-président marketing. L’une de ses missions sera de promouvoir les fonctionnalités payantes qui seront bientôt ajoutées au logiciel. « Avec le confinement mis en place [en raison de la crise du covid-19], on a quand même senti que certaines entreprises devenaient plus frileuses », avoue le CEO. « Mais on devrait signer nos premiers contrats dans les prochaines semaines ». 

Grands parcs de l’Ouest : ce qui est ouvert ou pas

Après plus deux mois loin des visiteurs à cause de la Covid-19, la plupart des grands parcs de l’Ouest rouvrent progressivement leurs portes. Voici le point sur leur situation Etat par Etat.

Arizona

En pleine sortie du confinement depuis le 16 mai, l’Arizona voit ses parcs provisoirement rouvrir, même si leur situation reste gérée au cas par cas. La partie sud du Grand Canyon (South Rim) a rouvert depuis le 29 mai, avec un accès quotidien entre 4am et 2pm. A partir du 5 juin, la South Rim sera ouverte 24h/24 avec accès au camping sur réservation. Actuellement fermée, la partie nord (North Rim) va également rouvrir le 5 juin “en journée”, mais le camping sera fermé jusqu’au 1er juillet pour travaux. Plus d’informations ici.

Grand Canyon West a également rouvert le 1er juin. Cette partie du Grand Canyon est gérée par une réserve indienne. Il vous en coutera 39$ par personne, ticket accessible uniquement sur réservation. C’est là qu’on trouve le Grand Canyon Skywalk, un pont transparent situé au dessus de vide. Frayeur garantie pour 20$ de plus. Plus d’informations ici.

A cheval entre l’Utah et l’Arizona, la Monument Valley et ses paysages de western est également toujours fermée, sans precision quand à une date de réouverture. Les infos ici.

Colorado

Bonne nouvelle du côté du Colorado puisque le Rocky Mountain National Park a réouvert depuis le 27 mai. Lors de cette première phase de reprise, “seuls les principales routes et sentiers seront ouverts”, précise le site internet du parc. Deux campings, Moraine Park et Glacier Basin pourront également rouvrir le 4 juin. Le centre d’accueil reste fermé jusqu’à nouvel ordre. Plus d’informations ici.

Le Great Sand Dunes National Park et son magnifique désert de sable vont également rouvrir au public le 3 juin. A cette date, les visiteurs auront accès à tous les sentiers de randonné du parc et aux aires de pique-nique. Le centre d’accueil restera fermé et la délivrance des permis pour le camping sauvage repoussée. Plus d’informations ici.

Californie

Patience si vous espérez grimper aux sommets d’El Capitan ou du Half Dome cet été. Le Yosemite National Park est pour l’instant toujours fermé, mais espère rouvrir “courant juin”, selon leur site internet. Le parc a attiré plus de quatre millions de visiteurs l’année dernière.

A cheval entre le Nevada et la Californie, la Death Valley est également inaccessible. Le parc national annonce une réouverture quand la Californie entrera dans la “phase 3”. Seules la “Highway 190” et la route “Daylight Pass” restent ouvertes à la circulation pour les déplacements essentiels. Plus d’informations ici.

Sequoia & Kings Canyon National Parks rouvrent quant à eux le 4 juin. A cette date, les routes, randonnées, toilettes publiques et aires de pic-nic auront rouvert. Seuls les aires de camping restent fermées. Plus d’informations ici.

Nevada

Déconfiné, le Nevada voit progressivement ses parcs rouvrir même si ce n’est pas le cas de tous. Le Lake Mead est l’un des premiers à avoir de nouveau accueilli des visiteurs même si les campings et le centre d’informations pour les visiteurs restent pour le moment fermés. L’accès au site est réservé aux porteurs d’un “pass” car il n’est pas possible d’acheter de tickets aux entrées. Plus d’informations ici.

La Valley of Fire a aussi réouvert ses portes en journée. Tous les sites de camping et l’accueil visiteurs sont toujours fermés au public. Plus d’informations ici.

Aux portes de Las Vegas, Red Rock Canyon est de nouveau ouvert tous les jours de 8am à 4:30pm, depuis le 1er juin. Le centre d’accueil, les campings et la plupart des aires de picnic resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. Plus d’informations ici.

Utah

La situation est bien différente en Utah puisque la plupart des sites touristiques accueillent maintenant des visiteurs. Bryce Canyon a réouvert ses accès depuis le 20 mai. Les autorités annoncent une accélération progressive jusqu’au 1er juillet. A cette date, la plupart des sites comme les campings, les sentiers de randonnée seront à nouveau accessibles. Plus d’informations ici.

Pour Zion, certaines zones sont ouvertes depuis le 13 mai pour la journée mais les
autorités précisent que le “Scenic Drive” peut être fermé en cas de forte affluence. Les
sentiers sont en partie ouverts aux randonneurs. Plus d’informations ici.

Wyoming

Célèbre pour sa géothermie, le parc de Yellowstone a rouvert en partie depuis le 18 mai. Le site internet indique que le parc est en “phase 1”, avec un accès réduit au site par les entrées Sud et Est. A noter que seuls les routes et sentiers pédestres balisés sont accessibles pour l’instant. Le parc espère rouvrir tout son domaine avec réouverture des campings et délivrance des permis de camping sauvage (phase 2) courant juin. Plus d’informations ici.

Maxime Aubin avec Laurent Garrigues

Où cueillir des fruits autour de San Francisco?

Premier producteur agricole des Etats-Unis, la Californie regorge de fruits qui ne demandent qu’à être cueillis. Les mois de mai et de juin sont la saison idéale pour faire le plein de fraises, de cerises, de pêches, et autres fruits savoureux. Malgré l’épidémie de Covid, certaines cueillettes sont ouvertes, avec des aménagements spéciaux pour respecter les règles de distanciation. Pensez à bien prendre un masque ou de quoi couvrir votre visage, et à confirmer que les vergers sont bien ouverts: la cueillette peut parfois fermer brusquement, quand tous les fruits ont été cueillis, ou en attendant que d’autres mûrissent.

A Brentwood, dans la East Bay:

C’est la destination par excellence pour la cueillette. A moins d’une heure à l’est de San Francisco, cette ville est entourée de vergers. Si vous êtes amateurs de cerises, nous vous recommandons Newberry Cherry Farm: on peut y trouver des fruits de la variété White Rainier, Sweethearts, Lapin, Utah giants et Coral, que l’on peut soit cueillir, soit acheter déjà ramassés. Pas besoin de faire de réservation, mais pensez à prendre de l’argent liquide pour régler votre cueillette. Pour l’anecdote, les vergers appartiennent à Jeremy Newberry, un ancien jour de l’équipe de foot américain les 49ers. G & S Orchard est une autre option bien rôdée:  les réservations sont obligatoires, et permettent à des groupes jusqu’à dix personnes de cueillir en même temps, à six pieds de distance bien évidemment.

Pour les amateurs de mûres, ollaliberries et abricots, Bacchini’s Fruit Tree est bien connu des cueilleurs, car le verger a ouvert depuis 1945. Il faut impérativement réserver, pour une durée maximale d’une heure et demie. Les 5 dollars de réservation seront déduits du fruit de vos fruits.

Si les fraises sont votre péché mignon, rendez-vous chez Chan’s Fruit Stand. On y trouve de nombreuses familles, car les fraises sont plus faciles à cueillir pour les petits.  Le nombre de cueilleurs est limité à quarante. Le mieux est donc d’arriver tôt, d’autant que les champs ferment à midi le samedi, et qu’ils sont fermés le dimanche.

Dans le sud de la Baie: 

Les options sont plus limitées, car le déconfinement de ces comtés est moins avancé pour le moment.

Pour les cerises, les vergers de Upick Orchards sont les mieux achalandés. Deux de leurs cinq “ranches” sont actuellement ouverts à la cueillette, un à Gilroy, l’autre à Morgan Hill, à environ 1h15 au sud de San Francisco.

Pour les amateurs de fraises et des mûres, direction Gilroy, et la cueillette de chez Gilroy Upick. La saison promet d’être très courte, car le verger n’est pas très étendu. Il est donc préférable de vérifier sur leur site ou par téléphone si des fruits sont encore disponibles avant de prendre la route.

 

La Bande FM: qu’avez-vous fait pour aider pendant la Covid ?

Ils font des équipements de protection pour les soignants et les forces de l’ordre. Ils aident les sans-abris et autres populations vulnérables ou exposées au virus. Cette semaine dans “La Bande FM”, on parle “solidarité”.

Lors de la prochaine émission, jeudi 28 mai (12:30pm ET/ 9:30am PT), nous mettrons en avant pendant une heure les parcours de Français.e.s qui se sont engagé.e.s auprès des plus fragiles ou des plus à risque de contracter le virus.

-Eglantine Clocher, conseillère consulaire à Houston et infirmière, qui a co-lancé une page Facebook pour la confection de masques et d’autres équipements pour les soignants, les sans-abris, les seniors et les forces de l’ordre

-Benjamin Chemla, l’un des artisans de Garment District for Gowns, une initiative visant à fabriquer des blouses pour les soignants new-yorkais

-Isabelle Lambotte, présidente de l’association Share My Meals, qui distribue des repas aux populations fragiles à Princeton (New Jersey)

-Sandrine Dos Santos, propriétaire du restaurant Ratatouille à New York et membre du réseau LIC Masks

-Elise Granjot, designer à South Beach qui s’est lancée dans la fabrication de masques avec son entreprise Zelivia

On a aussi envie d’entendre comment vous, chers membres de la famille French Morning, vous vous êtes mobilisés pendant cette période. Avez-vous vous aussi fabriqué des équipements de protection dans votre salon ? Avez-vous rejoint une association pour aider les personnes à risque ? Ou levé des fonds pour soutenir une cause ? Justement, quelle cause vous parait-il important de soutenir maintenant ?

Pour participer et témoigner en direct, inscrivez-vous sur Zoom ici. Vous pouvez aussi poser vos questions par e-mail avant l’émission: [email protected].

Vous pourrez également suivre l’émission sur Facebook Live:

[Webinaire] Le Consul Général de Miami répond à vos questions

Laurent Gallissot, Consul général de France à Miami sera l’invité de French Morning mardi 2 juin à 5pm.

Aux côtés de Sandra Pouliquen, consule adjointe et Pascale Garcia, chargée des affaires sociales, il répondra à vos questions sur la crise du COVID-19: déconfinement, voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés…

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email à: [email protected].
Vous pourrez également poser vos questions en direct sur Zoom. Inscriptions ici.

 

Rebecca Rolfe : les rêves d’une danseuse niçoise à Los Angeles

La jeune danseuse niçoise a débarqué à Los Angeles des rêves plein la tête. Et depuis, la diplômée en Langues Étrangères Appliquées a changé radicalement de vie dans la Cité des Anges.

« J’ai commencé à danser dans ma chambre, à Nice. Je publiais des vidéos sur les réseaux sociaux. Un jour, deux chorégraphes m’ont repérée et j’ai assisté à un de leurs stages à Paris. Dana, une des deux chorégraphes m’a conseillé de déménager à Los Angeles », explique la jeune Française. Dans le sud de la France, « il n’y a pas d’opportunités, aucune audition ni aucune structure établie pour les danseurs. A Paris, les danseurs traditionnels (classique, moderne jazz, etc.) sont très recherchés parce qu’il y a des grosses académies comme l’Opéra. Mais il est très dur de vivre grâce aux danses urbaines. » Direction donc l’Amérique et sa côte ouest.

Rebecca Sida-Boushib va trouver son nom de scène, Rebecca Rolfe, le nom anglais de l’héroïne native américaine Pocahontas. « J’ai choisi ce nom pour symboliser mon immigration », dit la danseuse. Elle débute son aventure américaine par quelques apparitions dans des clips musicaux. Mais son rêve est ailleurs : elle veut s’imposer comme chorégraphe. Elle décide donc de poster ses danses sur les réseaux sociaux et de participer à de nombreux castings afin de construire son réseau. Elle parvient à taper dans l’œil du producteur Track Dilla. Ce dernier va lui donner la responsabilité de la chorégraphie d’un clip d’une des artistes de son label. Le retour de la chanteuse Kirsten Collins a été très positif, « elle a absolument voulu apprendre ma chorégraphie et l’imposer dans le clip. Cela a été mon premier projet en tant que chorégraphe. »

Depuis, la franco-marocaine enchaîne les projets, elle danse dans des clips, des shows télé, des films ou dans de publicités. Dernièrement, elle a participé à la campagne publicitaire de la marque de haute couture The Royals Paris en tant que movement coach. Elle est aussi apparu dans un clip de Travis Scott ou dans celui de Roddy Rich, “The Box”, qui comptabilise près de 150 millions de vues. Le rêve de la jeune femme est de travailler dans la mode. Elle aimerait « convaincre un designer de [lui] laisser carte blanche pour chorégraphier un défilé de mode. »

Des moments de bonheur et de solitude

Si son projet de danseuse grandit de jour en jour, la crise du coronavirus a mis un frein à toute l’industrie artistique (cinéma, danse, musique…). La situation des intermittents évolue en fonction de leur notoriété. Rebecca Rolfe devient ambassadrice pour certaines marques de sport, qui la rémunèrent pour mettre leurs articles en avant sur les réseaux sociaux. Elle est notamment l’ambassadrice de EleVen by Venus, la marque de la tenniswoman Venus Williams. « Elle m’envoie des vêtements, je fais des photos et je les publie. Je lui fais de la publicité et elle me paye pour ça. J’ai la chance de pouvoir compter sur ça pour faire rentrer de l’argent en ce moment, mais ce confinement a été une claque pour moi. »

Son prochain tournage est prévu pour fin octobre. En attendant, comme bien d’autres, elle est rappelée à son fragile statut d’immigrante, souligné par la crise de COVID-19. La délivrance de son visa est suspendue du fait des mesures de l’administration Trump. Mais si la situation lui interdit d’aller en France, sauf à courir le risque de ne pas pouvoir revenir aux Etats-Unis, elle se résigne: « cela fait partie des règles à respecter si l’on veut tenter sa chance aux États-Unis. »

[Webinaire] Le Consul général de SF répond à vos questions

Emmanuel Lebrun-Damiens, Consul général de France à San Francisco est l’invité de French Morning ce jeudi 28 mai à 5pm.

Il répondra à vos questions sur la crise du COVID-19: déconfinement, voyages en France, démarches administratives, aides mises en place par le gouvernement français pour les expatriés…

Pour poser vos questions à l’avance, envoyez un email à: [email protected].
Vous pourrez également poser vos questions en direct sur Zoom. Inscriptions ici: https://us02web.zoom.us/…/register/WN_Ko4d3YcgTX-OjOOZtdxgrQ

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Retour en France : la quarantaine volontaire entre en vigueur

Annoncée la semaine dernière par le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, la « quarantaine volontaire » – demandée à toute personne arrivant en France d’un pays extérieur à l’espace Schengen – entre en vigueur ce lundi 25 mai.

Après avoir envisagé une quarantaine obligatoire, et fait voter une loi dans ce sens, le gouvernement a dû renoncer sur injonction du Conseil Constitutionnel. Il en est donc réduit à faire appel au « civisme et au sens des responsabilités des voyageurs ». A partir d’aujourd’hui, toute personne débarquant de l’avion en provenance de l’extérieur de l’espace européen se verra ainsi « remettre une information sur les conditions dans lesquelles la quarantaine volontaire peut être effectuée au domicile de leur choix ou, le cas échéant, dans une structure d’hébergement adaptée », précise un communiqué du Ministère de l’Intérieur.

Par ailleurs, l’entrée sur le territoire français en provenance de l’extérieur de l’Europe est toujours interdite aux non ressortissants, ou résidents permanents, à quelques exceptions près, notamment :

– les ressortissants de l’espace européen arrivant de l’extérieur de l’Europe et passant par la France pour rejoindre leur pays ;

– les conjoints et enfants de citoyens français ou résidents permanents français.

Outre les voyageurs venant de l’extérieur de l’espace européen, ceux venant d’Espagne et du Royaume-Uni se verront également conseiller une quarantaine volontaire à titre de réciprocité, ces deux Etats ayant soumis tout voyageur venant de l’étranger – y compris de France – à une quarantaine obligatoire.

Pour pouvoir embarquer dans un avion à destination de la France, les passagers, même ressortissants français, devront fournir une nouvelle « attestation de déplacement vers la France métropolitaine depuis les pays tiers », qui consiste simplement à cocher la case « ressortissant de nationalité française ». Ce formulaire est disponible ici. Il faudra en outre se munir d’une attestation sur l’honneur que le voyageur ne présente pas de syndrome de la COVID-19.

Ces mesures sont en vigueur jusqu’au lundi 15 juin et pourront être prolongées, reconduites ou assouplies en fonction de l’état de la pandémie à cette date.

LIRE AUSSI : RETOUR EN FRANCE: 19 QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ ET LEURS REPONSES.

Covid-19: J’ai passé un test d’immunité à New York

Comme on ne fait plus la queue pour les brunches, autant le faire pour les tests d’immunité.

En ce matin de mai, il y a une petite foule devant les portes du Manhattanville Renaissance Health Center, un centre médical près de Morningside Heights. Ce site fait partie des cinq désignés par la ville de New York pour effectuer des tests sérologiques conçus pour déceler les anticorps générés par la Covid-19. Début mai, le maire Bill de Blasio a annoncé le lancement d’une grande campagne de dépistage dans les cinq “boroughs” en partenariat avec le laboratoire médical BioReference. Chaque site peut tester jusqu’à 1 000 personnes par jour. L’objectif de la Ville: tester 70 000 personnes en mai, puis 70 000 autres début juin. Contrairement à d’autres sur le marché, ces tests sont gratuits, même pour les non-assurés.

Ce matin-là, une bonne soixantaine de personnes attendent donc sagement leur tour, séparées de deux mètres, sous le soleil du début d’après-midi. Dans la file, des jeunes, des vieux, des couples, des personnes seules, des Noirs, des Blancs, des amis venus à deux ou trois à qui l’on demande de se séparer, “social distancing” oblige… Une petite tranche de New York. Dehors, quelques gardes de sécurité veillent au grain. “Avez-vous bu de l’eau ce matin ? Avez-vous mangé“, demande une infirmière, tout en contrôlant les réservations. Les “walk in” ne sont pas possibles pour les tests de la ville: il faut avoir réservé sa place.

Par ailleurs, il est conseillé d’attendre au moins deux semaines après la fin des symptômes pour passer ces tests d’anticorps. J’étais dans ce cas. J’ai eu presque tous les symptômes de la maladie, y compris le perte de goût et d’odorat, à la fin du mois mars. Comme beaucoup de New-Yorkais, je n’avais pas passé de test de dépistage de la Covid à l’époque. Au début de la pandémie, les autorités ne conseillaient qu’aux malades présentant des symptômes sévères de se faire tester, ce qui n’était pas mon cas heureusement.

Après une quarantaine de minutes, on pénètre enfin dans le bâtiment du centre médical, sous les yeux de plusieurs agents chargés de faire rentrer les patients au compte-goutte et de veiller à l’application des règles de distanciation physique et de port du masque. Des gants sont distribués dans l’entrée. Avant de se rendre à l’étage, dans l’une des dix petites salles où ont lieu les prises de sang, chacun est invité à remplir un questionnaire pour aider la ville à établir des statistiques sur l’exposition à la Covid-19. Là est tout l’intérêt de la chose. Les tests d’immunité, décrits comme la clef pour rouvrir les commerces et relancer l’économie, ne donnent en réalité que très peu d’informations sur les anticorps présents dans l’organisme. En revanche, ils permettent aux autorités d’évaluer la part de la population ayant été touchée par le virus. Selon des données préliminaires, un cinquième des New-Yorkais ont pu être infectés.

Le questionnaire comporte des questions sur les symptômes, la date où ils se sont manifestés, l’activité professionnelle… Il n’est pas obligatoire de le remplir. Direction ensuite l’une de salles pour la prise du sang. Dans chacune des dix pièces, “entre 20 et 30 personnes” se succèdent par jour, estime une infirmière. Celle-ci nous rassure : “Les tests que nous faisons sont très fiables. Je le sais car j’en ai passé beaucoup après être tombée malade !“. En quelques minutes, c’est plié. Le personnel nous remercie. Les résultats arrivent dans les 48 heures. Sans surprise, ils sont positifs. Le test ne vous dit “que” si vous avez des anticorps ou non, mais pas leur quantité ou le niveau de protection que vous possédez. Un résultat positif ne signifie donc pas qu’un.e guéri.e ne peut pas contracter le virus de nouveau et qu’il n’est plus vecteur de la maladie.

Bonjour Books DC invite Frédéric Hermel à parler de son livre “Zidane”

Pour la deuxième fois depuis le début du confinement, la librairie française de la région de Washington DC, Bonjour Books DC, invite un auteur à parler d’un livre récemment paru. Pour cette nouvelle édition qui se passera sur le compte Instagram de la libraire, Nastasia Peteuil, de French Morning, va s’entretenir avec le journaliste Frédéric Hermel, auteur de “Zidane” publié en décembre dernier chez Flammarion.

Depuis le transfert du Marseillais de la Juventus au Real Madrid à l’été 2001, Frédéric Hermel, correspondant à Madrid pour L’ÉquipeFrance Football et RMC côtoie le plus grand joueur de l’histoire du football français. Dans son livre, il reconstitue la vie de “Zizou” à travers des témoignages inédits de ses proches. L’auteur promet également de raconter des anecdotes sur ses rencontres -et l’amitié qui en est née- avec le champion du monde.