Accueil Blog Page 422

French Boss spécial coronavirus. Rebondir, épisode n° 1

Demain sera un autre jour… Pour le monde entier et peut-être plus encore pour ces entrepreneurs-voyageurs français, dont la société, créée à l’étranger, est le plus souvent encore en phase de croissance.

Dans ce nouveau podcast – circonstanciel -, nous donnons la parole pour la deuxième fois à quelques-uns des French Boss rencontrés au cours des dix-huit derniers mois, avant la pandémie de Covid 19. Ils évoquent la manière dont ils espèrent rebondir au terme d’une crise qui a laissé les moins costauds d’entre eux pratiquement exsangues.

C’est une véritable leçon d’optimisme et de combativité que vont successivement nous administrer dans ce podcast Thomas Chabrières, fondateur et président de Insider’s expérience, une société spécialisée dans le tourisme… Julie Campistron start-uppeuse, ambassadrice d’un mieux vivre physique et psychique et Abel Ureta-Vidal, scientifique devenu geek, et dont le métier est de cumuler ces deux passions… 3 profils, 3 villes… 3 pays… dans ce 1er numéro consacré à l’après-coronavirus

Listen to “Spécial coronavirus. Rebondir, épisode 1” on Spreaker.

[Webinaire] Aide aux entreprises, chômage et visas

0

L’épidémie de Covid-19 a enclenché une crise économique mettant beaucoup d’entreprises dans la difficulté. Notre prochain webinaire, qui aura lieu mardi 7 avril à 1pm Eastern Time (10am Pacific Time), s’adresse à vous si vous êtes un·e dirigeant·e d’entreprise aux États-Unis ou encore un·e employé·e ayant été mis en chômage (ou furlough) en raison de cette crise.

French Morning a invité deux experts à prendre la parole lors de ce webinaire.

Andrew Massat, associé du cabinet d’expertise comptable Massat Consulting Group, et Isabelle Marcus, C.E.O et fondatrice de Columbus Consulting Group, aborderont notamment les sujets suivants :

Aides aux entreprises

– Qui pourra bénéficier du Paycheck Protection Program ?

– Quid du Economic Injury Disaster Loan (EIDL) ?

– CARES Act : quelles sont les autres aides dont vous pourriez bénéficier ? Quelles sont les aides cumulables et non cumulables ?

Chômage : fiscalité & immigration 

– Vous êtes une entreprise : quel est l’impact sur votre fiscalité si vous devez mettre des employés au chômage ?

– Qu’est-ce que le Shared Work Program ?

– Vous êtes un·e employé·e : avez-vous le droit au chômage ?

– Quel est l’impact sur votre visa en cours si votre employeur vous met au chômage ?

– Quel est l’impact du COVID sur votre visa (non immigrant et immigrant) actuel?

– Quel sera l’impact sur votre future demande de visa/de prolongation ?

Nos experts répondront à toutes ces questions et vous donneront la parole pour un moment d’échange et de questions/réponses.

Vous pouvez également envoyer vos questions à l’avance à l’adresse mail suivante : [email protected]

Le webinaire sera animé par Emmanuel Saint-Martin, CEO de French Morning Media Group.

Inscription gratuite ici.

Pourquoi les compagnies sont obligées de rembourser les vols annulés -et pourquoi elles ne le font pas

Si vous avez un billet d’avion et que votre vol a été annulé en raison de la crise du coronavirus, la loi, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis, vous garantit en principe le remboursement. Dans la pratique, c’est autre chose…

Des deux côtés de l’Atlantique, les compagnies aériennes font de la résistance et offrent des “vouchers” (avoirs) équivalents à la valeur du billet initial, plutôt qu’un remboursement. Soit clairement, soit en rendant les procédures de remboursement extrêmement compliquées, elles rendent le remboursement difficile voire impossible à obtenir. Dans le meilleur des cas certaines, comme Air France, offrent un avoir qui pourra devenir remboursable s’il n’est pas utilisé à son expiration, en décembre 2020. Pourtant, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, la réglementation est claire: un vol annulé, quelle que soit la raison de cette annulation, doit être remboursé. Les compagnies peuvent offrir le choix entre un avoir et le remboursement, mais c’est au client que revient la décision finale.

Les compagnies aériennes ne contestent pas qu’en refusant le remboursement, elles enfreignent la loi. “Mais c’est une question de survie pour les compagnies” a expliqué lors d’une conférence de presse Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA (Association internationale du transport aérien). Selon un calcul des transporteurs, le montant des billets annulés “remboursables” s’élèverait à 38 milliards de dollars dans le monde. C’est beaucoup plus que ce que leur trésorerie déjà exsangue peut supporter. L’IATA prévoit que la crise va occasionner plus de 252 milliards de pertes pour les compagnies à l’échelle mondiale.

Au-delà de l’incapacité de compagnies exsangues à payer aujourd’hui, l’enjeu est aussi celui de l’après-crise.  “Même lorsque le trafic reprendra, ça ne se fera pas du jour au lendemain; les compagnies devront voler avec des avions plus ou moins pleins, donc à perte. Pour tenir lors de cette reprise, il faudra avoir les reins solides, donc du cash” explique un cadre d’une compagnie française.

25 milliards de dollars d’aide

Face à cette résistance des compagnies aériennes, les réactions sont différentes des deux côtés de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, contre toute attente, c’est plutôt la défense des consommateurs qui prévaut. Vendredi 3 avril, le Département du transport (DOT) a publié un rappel à l’ordre qui s’adresse aussi bien aux compagnies américaines qu’étrangères si elles opèrent aux Etats-Unis. Rappelant que “les compagnies ont depuis longtemps procédé aux remboursements y-compris lors des annulations massives, comme par exemple après le 11 septembre 2001”, l’administration demande aux compagnies de rembourser les billets et de ne pas se contenter d’offrir un avoir. Quelques jours plus tôt, neuf sénateurs avaient écrit aux compagnies américaines pour leur rappeler leur obligation, tirant notamment argument du fait que le Congrès “vient de voter une aide exceptionnelle de plus de 25 milliards de dollars au secteur”, et que cet argent public devrait d’abord servir à rembourser les passagers. Les compagnies américaines ont toutes juré de respecter la loi, mais pour inciter les clients à choisir l’avoir plutôt que le remboursement, Delta a annoncé vendredi que les vouchers seraient valables pendant deux ans, jusqu’à mai 2022.

En revanche, en Europe, les autorités semblent se montrer plus favorables aux compagnies aériennes. Si la Commission a rappelé fin mars la loi et l’obligation de rembourser, les Etats ont commencé à accorder des exceptions. La semaine dernière, la France a ainsi suspendu l’obligation de remboursement pour les “voyages à forfait” (c’est à dire incluant vol et nuitées d’hôtel ou tout autres prestation), ainsi que les prestations (hôtels, locations de voiture, etc). Désormais, le voyageur ne peut prétendre qu’à un avoir, valable 18 mois. Si vous n’avez pas “consommé” cet avoir dans les 18 mois, vous aurez alors droit au remboursement, à condition bien sûr que le prestataire soit toujours en activité.

Les vols secs restent exclus de cet assouplissement français, car ils relèvent d’un règlement européen, mais de plus en plus d’Etats font pression sur Bruxelles pour changer cela. Au début de la crise, la Commission européenne avait déjà classé le coronavirus en “force majeure”, supprimant ainsi les indemnités que les compagnies doivent en principe payer aux passagers des vols annulés, en sus du remboursement du coût du billet. (Ces indemnités légales n’existent pas aux Etats-Unis). Pour l’heure, la commissaire européenne aux transport, Adina Valean, se montre inflexible sur l’obligation de remboursement. En faisant le pas de plus que compagnies et Etats membres demandent, la Commission européenne accorderait de fait une aide à un secteur en difficulté, mais le ferait aux dépens des passagers.

Cette obligation de remboursement, des deux côtés de l’Atlantique, ne s’applique qu’aux vols annulés par les compagnies. Si c’est le passager qui décide d’annuler, les règles habituelles s’appliquent: selon le type de billet acheté, les changements ou annulations sont ou non possibles. Cependant, face à la crise, un grand nombre de transporteurs aériens ont décidé de changer ces règles et offrent aux passagers la possibilité de changer leurs vols, sans frais même lorsque le billet initial ne l’était pas.

De nombreux Français voudraient donner leur sang aux Etats-Unis, mais…

Camille Beydon, une Française qui vit dans la charmante commune de Peekskill (au nord de New York), voulait donner son sang en mars dans un centre de don à Nanuet. Mais après avoir rempli le formulaire, on lui a dit que la collecte ne pourrait avoir lieu.

Motif: elle fait partie de la population interdite de donner son sang sur le sol américain car elle a passé au moins cinq ans en France entre 1980 et 2001. Ces personnes sont jugées à risque d’avoir été exposées à la maladie de Creutzfeldt-Jakob et son variant, la forme humaine de la maladie de la “vache folle”. “J’étais déçue”, confie la Française, une fille de professionnels de santé habituée à donner son sang en France. “Le don du sang, c’est comme le vote. Il faut que ce soit une habitude, l’intégrer dans la vie de tous les jours. Cela doit être le plus facile possible“.

La problématique du don de sang et de plasma a resurgi dans l’actualité avec la crise du Covid-19. Les Etats-Unis connaissaient déjà une pénurie avant l’arrivée du virus, mais ce dernier l’a accentuée en rendant les conditions de collecte plus compliquées.

Dans une décision saluée par le monde médical, la FDA (Food and Drug Administration), agence publique chargée du contrôle des médicaments, a recommandé, jeudi 2 avril, la levée des restrictions sur les populations à risque de transmettre le Sida, la malaria ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob, mais a maintenu l’interdiction placée sur la France, le Royaume-Uni et l’Irlande, les pays qui concentrent le plus grand nombre de cas et le risque le plus important de transmission.

La maladie de Creutzfeldt-Jakob a une période d’incubation longue. Et il n’y a pas de test pour effectuer des contrôles sur les donneurs pour détecter la présence de la maladie, précise l’AABB (American Association of Blood Banks). La décision de la FDA se base sur des preuves scientifiques et des cas documentés de transmission de la maladie par transfusion“.

 

Regardez vos séries françaises depuis les US avec NordVPN

(Article partenaire) Si vous vivez à l’étranger, vous en avez déjà entendu parler un paquet de fois : le VPN (Virtual Private Network, ou réseau virtuel privé en français) est le Saint-Graal des expatriés. French Morning a testé et approuvé NordVPN, l’un des leaders du marché, qui propose des offres très intéressantes pour les expatriés : en ce moment, pour toute souscription à l’offre 3 ans (à £2,68 par mois seulement !), obtenez un abonnement supplémentaire en cadeau.

Un VPN, à quoi ça sert ?

Un VPN vous permet de contourner les géo-restrictions et d’accéder à du contenu web n’étant normalement pas disponible dans votre zone géographique. Mais c’est également un outil de cyber-sécurité indispensable. Pour les expatriés, les usages d’un VPN sont multiples :

Visualisez du contenu français depuis l’étranger

Avec un VPN, visualisez votre contenu français préféré depuis l’étranger en toute facilité ! Accédez à tous les programmes Netflix France, regardez la télévision française en ligne, ne soyez plus bloqués sur Youtube par le fameux message “ce contenu n’est pas disponible dans votre pays”…

Ce ne sont pas les programmes français qui vous manquent ? Contrôlez votre géolocalisation et accédez en un clin d’œil à tous les contenus internationaux de votre choix. Accédez par exemple au large catalogue Netflix US, ou encore à leurs sites japonais et coréens pour les mangas.

Surfez en toute sécurité sur les réseaux wifi publics lors de vos voyages et déplacements

L’application mobile NordVPN

En tant qu’expatrié·e, il y a des chances pour que vous voyagiez assez souvent. Avec votre VPN, connectez-vous sur tous les réseaux publics en toute sécurité où que vous alliez (hôtels, aéroports, gares, restaurants, bibliothèques…) : toutes vos informations, notamment bancaires, sont en sécurité.

Faites des économies sur les plateformes de e-commerce

Utilisez votre VPN pour changer votre localisation en quelques clics, et profitez de tarifs avantageux sur de grandes plateformes de e-commerce : achetez vos billets d’avions, louez des voitures ou réservez des hôtels pour moins cher.

Le changement de géolocalisation s’effectue en quelques clics sur l’application NordVPN : choisissez simplement un serveur parmi les milliers de choix proposés sur leur carte du monde.

Avec NordVPN, faites le choix de la rapidité et de la sécurité

NordVPN est l’une des marques les plus connues du marché, avec déjà 8 ans d’existence et 12 millions d’utilisateurs qui lui font confiance. Un succès mérité dû à la qualité de son service et à son très bon rapport qualité-prix : l’abonnement est actuellement à $3.49 par mois seulement !

La prise en main est extrêmement simple et le service ultra rapide grâce à ses 5.642 serveurs dans 58 pays (recommandé par Speedtest). Connectez jusqu’à 6 appareils en simultané avec un seul compte et profitez d’une assistance client disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 grâce à un chat en ligne, disponible en français. Sur Chrome et Firefox, téléchargez une extension légère et très simple d’utilisation dès le premier clic.

En ce moment, profitez de l’Offre de Pâques NordVPN!
Pour toute souscription à l’offre 3 ans, obtenez un abonnement supplémentaire en cadeau. Suivant votre chance recevez 1 mois ou 1 an en plus de l’abonnement 3 ans que vous venez d’acquérir.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Covid-19: Décès du rabbin français de New York Mikhael Cohen

Mis à jour avec la réaction de la famille Cohen

Il était une figure incontournable et appréciée de la communauté française de New York. Le rabbin Mikhael Cohen est décédé vendredi 3 avril. Il avait 58 ans.

Andrew Gross, directeur de la commission New Jersey-Israël créée par le Département d’Etat du New Jersey, a indiqué dans un tweet que son “ami” était décédé des suites du Covid-19. Son épouse Esther l’a confirmé dans un e-mail à French Morning, samedi. “Pour ceux qui l’ont connu, il était le paradigme de la joie et de la positivité“, a-t-elle écrit.

Le rabbin était le président et fondateur, avec sa femme, du Centre Culturel Juif Français et Francophone de New York (CCF). Situé à Midtown, ce centre sert de point de rassemblement pour les juifs francophones de la ville. Chaque année, il accueille entre 4 000 et 5 000 touristes et locaux autour de nombreux événements (cours, repas, célébrations) pour la communauté.

Amoureux des Etats-Unis, Mikhael Cohen était devenu américain en 1995. Né à Paris, il vivait à Crown Heights, quartier de Brooklyn où est établie une importante population h’abad loubavitch autour de la synagogue historique du 770 Eastern Parkway.

Esther Cohen a indiqué que “notre association restera au service de la communauté après que cette pandémie sera terminée, comme mon mari l’aurait souhaité“.

La consule de France à New York Anne-Claire Legendre a fait part de son “immense tristesse” sur Twitter et a salué un “pilier” de la communauté française qui a présidé “avec générosité et charisme le CCF New York“.

Une page de levée de fonds a été lancée sur la plateforme GoFundMe pour soutenir la famille du rabbin, qui laisse derrière lui huit enfants.

Au Brooklyn Navy Yard, des Français dans “l’effort de guerre” contre le Covid-19

Je suis un Français qui fabrique des masques aux Etats-Unis“. Quand Alhou Sarre prononce ces quelques mots, il semble lui-même avoir du mal à y croire. Ce graphiste venu de Bobigny (Seine-Saint-Denis) fait partie des quelque 200 petites mains à l’oeuvre dans la Duggal Greenhouse, une grande salle de réception du Brooklyn Navy Yard transformée en manufacture de masques avec visières pour le personnel médical.

Comme les autres volontaires payés recrutés en quelques jours pour participer à cette initiative pilotée par plusieurs entreprises du Navy Yard (Duggal Visual Solutions, Bednark Studio…), il passe sa journée assis à une table à au moins deux mètres de distance de ses camarades. Ce mercredi 1er avril, il coupe des élastiques sur l’une des huit lignes de productions installées dans ce grand espace aux allures de hangar, qui accueillait hier concerts, mariages et émissions de télévision. “Je le vois comme de la manutention, avec le souci de sauver des vies en plus. C’est plus gratifiant. Ça motive“, confie-t-il, le visage masqué et les mains gantées.

Ce Français marié à une Américaine est arrivé à New York début mars, avant les premières mesures de confinement. Il était bien loin de se douter qu’il participerait quelques jours plus tard à ce que certains décrivent comme un “effort de guerre” contre le Covid-19. Lancée il y a deux semaines, la manufacture produit aujourd’hui plus de 20 000 masques par jour – un volume en augmentation constante. D’autres entreprises du Brooklyn Navy Yard, un ancien chantier naval devenu un hub industriel ces dernières années, participent à leur manière au combat contre le virus. La Kings County Distillery, située dans l’entrée du Yard, s’est ainsi mise à faire des gels hydro-alcooliques. Lieu de construction et de réparation de navires militaires américains pendant la Seconde guerre mondiale, le Brooklyn Navy Yard est donc une fois de plus mobilisé, mais contre un ennemi invisible cette fois-ci.

La manufacture de masques a été mise en place en quatre petits jours seulement, avec l’accord des autorités. Parmi ceux qui supervisent cette impressionnante opération, le Franco-Américain Jeremie Gueracague, un solide gaillard diplômé de l’École Supérieure de Commerce Et de Management (ESCEM) et beau-frère d’Alhou Sarre. En temps normal, il est directeur de la fabrication chez Bednark Studio, une société de marketing expérientiel. “Nous sommes très occupés. C’est beaucoup de planification. Il faut organiser la venue des volontaires et s’assurer que les matériaux dont nous avons besoins arrivent“, explique-t-il. Tout ici est réglé comme du papier à musique: chaque volontaire doit passer un contrôle de température en arrivant, se désinfecter les mains et mettre un masque et des gants. “Chez les volontaires, vous avez des personnes issues de l’immobilier, des propriétaires de restaurants, des baristas… Nous leur donnons un emploi, les payons au-delà du salaire minimum et nous aidons les individus en première ligne. Nous participons à l’effort de guerre”. 

Ces jours-ci, le Franco-Américain originaire de La Rochelle, où ses parents vivent toujours, tourne à “l’adrénaline“. “À Bednark, on propose souvent des idées folles et on trouve une manière de les réaliser. C’est ce qu’on a fait ici, dit-il. On peut faire une différence, donc on le fait“.

 

Aide aux PME et visas: l’administration américaine change d’avis

Distribuer 349 milliards de dollars d’aide n’est pas une petite affaire. Et comme prévu le très ambitieux Paycheck Protection Program destiné aux PME et adopté par le Congrès la semaine dernière, rencontre quelques obstacles.

Pour les entrepreneurs français, la principale inquiétude portait sur leur éligibilité à ces prêts (transformables en subventions). Mardi, la SBA (Small Business Administration) avait inquiété nombre d’entrepreneurs et patrons de filiales de sociétés étrangères en publiant une règle interdisant à toute entreprise dont un des propriétaires à hauteur de 20% ou plus ne serait ni citoyen ni résident permanent (titulaire de carte verte).

Cette exception, sous forme de footnote, avait surpris les spécialistes, d’autant que le CARES Act adopté par le Congrès ne mentionnait aucune exception de ce genre et assouplit au contraire les règles habituelles de la SBA pour ouvrir ces aides d’urgence au maximum d’entreprises. “Le texte et l’esprit du CARES Act ainsi que la position historique de la SBA devraient de mon point de vue permettre aux entreprises américaines détenues par des étrangers de bénéficier de ces emprunts” expliquait Valérie Demont, associée du cabinet Sheppard Mullin.

Dès mercredi, lobbyistes et avocats spécialisés faisaient part de leur surprise auprès de la SBA et, off the record, s’entendaient dire que la règle pourrait changer avant la mise en place officielle. De son côté, un porte parole de la SBA faisait savoir à French Morning que “les règles se sont pas toutes finalisées, les choses peuvent changer”.

C’est bien ce qui s’est passé. Tard jeudi soir, la SBA a publié un projet de règlement (Interim Final Rule), dont l’objet est d’interpréter la loi en vue de son application. Et là, bonne nouvelle pour les expatriés: la condition de citoyenneté ou de résidence permanente (carte verte) a disparu. L’incertitude a néanmoins perduré quelques heures, l’ancien formulaire restant en ligne, jusqu’à ce que, vers 9h vendredi matin, apparaisse un nouvelle version, expurgée de la footnote contestée. “L’ambiguïté est maintenant levée”, constate Valérie Demont.

Résultat, les entrepreneurs étrangers titulaires de visas, ainsi que les filiales d’entreprises étrangères (pourvu qu’elles répondent aux critères de PME) pourront demander ces prêts. Les “seules restrictions qui s’appliquent sont les règles habituelles pour les prêts SBA” confirme Matthew Coleman, porte-parole de la SBA à New York. Selon ces règles, il faut donc, sans surprise, être une entreprise de droit américain, avec une activité aux Etats-Unis. Les visas suivants peuvent notamment avoir droit à ces prêts: B-1; F-1/OPT; H-1B; O-1A; E-2 Treaty Investor; L-1; ou d’autres visas avec une autorisation de travail valide.

Comment demander les aides?

Ce sont les banques agréées et non la SBA elle-même qui consentent ces prêts. Elles devaient commencer à accepter les demandes ce vendredi mais devant le flou qui règne encore sur les règles mises en place par l’administration, certaines, comme la Chase ont annoncé qu’elles ne seraient pas prêtes avant lundi.

Une fois lancée, la procédure doit ensuite aller très vite. Les conditions sont peu nombreuses:

-Avoir moins de 500 salariés (ce plafond s’applique par emplacement physique dans le secteur de l’alimentation et de l’hôtellerie, de manière à inclure notamment les chaînes de restaurants et d’hôtels). Pour certaines industries, le plafond peut aller jusqu’à 1500 employés (voir ici). Les travailleurs indépendants (self-employed, freelancers, sole proprietor) ont également accès à ces prêts.

-Etre en opération depuis le 15 février

-Avoir depuis le 15 février eu des employés ou fait travailler des indépendants (“independent contractors”).

Avoir été impacté par le Covid-19 (la loi exige simplement un “certificat de bonne foi” pour satisfaire cette condition).

La loi interdit également aux banques de demander une garantie personnelle ou un “collatéral” quelconque.

Combien?

Les prêts couvrent en principe 2,5 mois de salaires de l’entreprise (moyenne des 12 mois précédents; seuls les salaires sont pris en compte, pas les sommes versées à des “independent contractors”) et peuvent aller jusqu’à 10 millions de dollars. Ils sont en principe remboursables sur deux ans avec un taux d’intérêt d’un pourcent. La banque doit différer tout paiement (principal, intérêt ou frais) de six mois, mais les intérêts continuent de s’accumuler pendant cette période.

L’abandon de créance

Dans la très grande majorité des cas, ces prêts se transformeront en fait un subvention, au moins partiellement. C’est le cas des sommes suivantes dépensées dans les 8 semaines suivant la mise en place du prêt:

-Salaires (et charges) (les independent contractors -1099- en sont exclus). Les salariés qui ne seraient pas basés aux Etats-Unis sont également exclus.

-Intérêt des emprunts immobiliers mis en place avant le 15 février 2020

-Loyer si le bail existait au 15 février 2020

-“Utilities” (eau, gaz, électricité etc..) pour les contrats entrés en vigueur avant le 15 février.

Pour pouvoir bénéficier de la totalité de cette subvention (sous forme d’abandon de créance), il ne faudra pas avoir licencié ni diminué les salaires de plus de 25 %. Si des licenciements ont eu lieu, la subvention pourra tout de même être perçue, mais elle sera diminuée d’autant. Par ailleurs, les employeurs qui auraient déjà procédé à des licenciements mais réembaucheraient ces mêmes personnes auront également le droit à l’abandon de créance.

Lire aussi:

Les autres aides disponibles pour les PME

Aider les commerçants français aux US

Dominique Brustlein-Bobst, “aider les autres c’est recevoir davantage”

0

“Toute ma vie j’ai toujours cherché à me mettre à la place de l’autre, celui qui n’avait pas eu la même chance au début” confie Dominique Brustlein-Bobst à Philippe Ungar pour ce nouvel épisode de Sounds Like Portraits. Administratrice de sociétés, consultante et philanthrope, Dominque Brustlein-Bobst et sa famille sont frappées de plein fouet par l’affaire Madoff, en décembre 2008. Sa situation financière familiale est mise en péril, mais pour autant, elle n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle a depuis démultiplié son énergie, sa créativité et son intérêt pour les autres. “Cela a été pour moi l’occasion de tendre la main, de m’adresser à mes amis et de chercher en moi comment rebondir” explique-t-elle. Son engagement philanthropique a donné du sens à sa vie.

Cet entretien est l’occasion pour Dominique Brustlein-Bobst de revenir sur le développement de sa créativité et de son empathie pour les autres. Les épreuves de la vie sont à l’origine de ce qu’elle est aujourd’hui, mais “l’influence des êtres que l’on croise est déterminante. Ce que l’on reçoit en retour est incomparablement plus important que ce que l’on est capable de donner”. Citant l’écrivain Matthieu Ricard, elle explique que “le stress empathique que l’on ressent quand on est sensible à la souffrance du monde et des autres, peut être si étouffant que le seul moyen de le transformer en quelque chose de positif et vertueux est la démarche vers l’autre”.

A écouter ici.

5 recettes simples et originales à faire avec ses enfants

En ces temps de confinement, occuper ses enfants toute la journée est une tâche compliquée. Si vous avez fini de regarder les cinq séries sur le sport à absolument regarder, French Morning vous propose cinq recettes simples et originales à faire en famille.

Cookie façon gaufres (pour 10 cookies) :

Temps de préparation : 20 minutes – Temps de cuisson : 15 minutes

Ingrédients :

  • 50g de chocolat noir
  • 90g de farine de petit épeautre
  • 40g de farine
  • 1 pincée de cannelle
  • 60g de purée d’amande
  • 60g de sucre
  • 60g de purée d’amande
  • 40ml d’huile d’olive
  • 60ml de lait d’amande ou de noisette
  1. Dans un grand saladier, mélanger les farines, le sucre, la cannelle et une pincée de sel. Incorporer la purée d’amande, l’huile d’olive et le lait et mélanger vigoureusement afin d’obtenir une pâte homogène et sans grumeau. Ajouter les pépites de chocolat.
  2. Préchauffer votre gaufrier, graisser avec du beurre fondu ou de l’huile. Former des boules avec votre pâte en prenant soin de rentrer les pépites de chocolat au milieu de la boule. Mettez à cuire vos gaufres-cookies

Pate à tartiner à la vanille (4 pots de 120g) :

Temps de préparation : 30 minutes – Temps de cuisson : 20 minutes

Ingrédients :

  • 4 gousses de vanille
  • 70g de crème liquide (35% de matière grasse)
  • 20g de sucre
  • 70g de lait concentré
  • 200g de chocolat blanc
  • 30g de beurre
  • 10g de vanille liquide
  1. Mettez la crème dans une casserole et la porter à ébullition. Ouvrez les gousses de vanille et faites infuser les graines dans la crème pendant dix minutes. Passer la préparation au chinois pour enlever les graines puis verser le sucre et le lait concentré. Remettre à chauffer.
  2. Faites fondre le chocolat blanc au bain marie ou au micro-ondes et mélanger avec le beurre.
  3. Mélanger les deux mélanges dans la casserole sur le feu et laisser émulsionner. Ajouter ensuite la vanille liquide et mixer le tout. Dès que la pâte à tartiner atteint 35°C, la verser dans un ou plusieurs pots.

La bière au beurre à la Harry Potter (pour quatre personnes) :

Temps de préparation : 5 minutes – Temps de cuisson : 10 minutes

Ingrédients :

  • 60g de beurre
  • 50cl de soda à la vanille
  • 60g de sucre semoule
  • 1 cuillère à soupe de mélasse
  1. Faire fondre le beurre dans une casserole puis ajouter le sucre. Mélanger constamment pour éviter la cristallisation du mélange. Ajouter la mélasse puis laisser refroidir.
  2. Verser le soda dans un grand verre et rajouter deux louches du mélange dans le verre. Pour les plus gourmands, rajouter de la chantilly sur le sommet du verre.

Gâteau au carambar (pour 5 personnes)

Temps de préparation : 15 minutes – Temps de cuisson : 5 minutes

Ingrédients :

  • 20 carambars caramel
  • 100g de chamallow
  • 90g de beurre
  • 40g de riz soufflé
  1. Déballer tous les carambars et les mettre dans un saladier en Pyrex ou en porcelaine. Ajouter le beurre et les chamallows puis chauffer 5 minutes au micro-ondes à la puissance maximale.
  2. Une fois que tout est fondu, mélanger et incorporez le riz soufflé. Étaler la pâte dans un moule et laisser refroidir entre 8 et 12 heures pour avoir la bonne consistance.

Pizza sucrée aux fruits (pour 4 personnes)

Temps de préparation : 15 minutes – Temps de cuisson : 5 minutes

Ingrédients (fruits à changer selon les goûts) :

  • 1 pâte à pizza
  • 125g de framboises
  • 2 cuillères à soupe de sucre cristallisé
  • 2 pêches
  • 2 citrons
  • Compote
  1. Allumer le four à 150°C (th5). Mettre la pâte déroulée sur du papier sulfurisé et étaler sur toute la pâte une couche de compote. Saupoudrer la moitié de sucre.
  2. Faire précuire la pâte 5 minutes pour la faire dorer.
  3. Couper les fruits en fines lamelles et les disposer sur la pâte en les faisant se chevaucher. Saupoudrer de sucre la deuxième partie de la pizza.

 

 

Source : Madame Le Figaro

Aidez les commerçants français aux Etats-Unis

Face à la crise, une multitude de commerçants de votre communauté se battent pour survivre et tenter d’aider leurs employés. French Morning a lancé une opération pour permettre à tous les commerçants français et francophones des Etats-Unis de faire connaître à nos lecteurs les manières de les soutenir: commande en ligne, dons, achat de bon cadeau, etc.

Si vous êtes commerçant, remplissez ce formulaire. La liste ci-dessous sera mise à jour en permanence.

Soutenez les commerçants français de Los Angeles

Face à la crise, une multitude de commerçants de votre communauté se battent pour survivre et tenter d’aider leurs employés. French Morning a lancé une opération pour permettre à tous les commerçants français et francophones des Etats-Unis de faire connaître à nos lecteurs les manières de les soutenir: commande en ligne, dons, achat de bon cadeau, etc.

Si vous êtes commerçant, remplissez ce formulaire. La liste ci-dessous sera mise à jour en permanence.