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Soutenez les commerçants français de Los Angeles

Face à la crise, une multitude de commerçants de votre communauté se battent pour survivre et tenter d’aider leurs employés. French Morning a lancé une opération pour permettre à tous les commerçants français et francophones des Etats-Unis de faire connaître à nos lecteurs les manières de les soutenir: commande en ligne, dons, achat de bon cadeau, etc.

Si vous êtes commerçant, remplissez ce formulaire. La liste ci-dessous sera mise à jour en permanence.

Aides aux PME: les titulaires de visa exclus par l’administration

Update: L’administration a changé sa position vendredi. Lire ici.

Voté vendredi dernier, le CARES Act prévoit, notamment, une aide massive aux PME. Mais pour les entrepreneurs qui sont aux Etats-Unis sous visa, la nouvelle aura vite tourné à la fausse joie: l’administration a publié ce mardi 31 mars les premiers documents, dont il ressort qu’ils n’auront pas droit à ce “Paycheck Protection Program”.

La loi elle-même n’avait pourtant rien exclu spécifiquement, mais le département du trésor l’a interprétée de manière restrictive. Le formulaire de demande des prêts (qui doit être faite auprès d’une banque) publié ce mardi indique en effet que les entreprises possédées à plus de 20% par un actionnaire non citoyen américain ou non titulaire de la carte verte se verra refuser le prêt.

Les titulaires de visa, ainsi que les filiales d’entreprises françaises par exemple, ne pourront donc pas prétendre à ces prêts particulièrement avantageux, qui peuvent aller jusqu’à 10 millions de dollars et, surtout, peuvent se transformer en subvention si l’entreprise maintient la masse salariale initiale (plus de détails ici).

Ils peuvent en revanche demander une autre catégorie de prêts, dits “Economic Injury Disaster Loans”, mais ceux-ci sont soumis à des conditions de credit score qui ne s’appliquent pas aux PPP et sont plus limités.

Contacté sur les raisons de cette interprétation restrictive le département du trésor américain n’avaient pas répondu à nos questions à l’heure de la publication de cet article.

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Le Comité Tricolore lance un appel aux dons

Le Comité Tricolore mobilise son réseau et lance un appel à la solidarité pour soutenir ceux que la crise touche le plus durement. “L’impact sur la santé des plus fragiles, et les situations critiques sur le plan socio-économique sont sans précédent” constate la présidente de l’association Eve Chauchard.

En partenariat avec le Consulat de France de Washington, le Comité Tricolore sollicite l’aide des Français des États-unis pour porter secours aux plus démunis, aux plus vulnérables. L’alerte concerne particulièrement les situations suivantes :

  • Isolement – sont notamment concernées par cette situation des personnes âgées avec des très petits revenus.
  • Santé – selon l’absence ou la faiblesse de leur couverture médicale les malades sont confrontés à des dépenses médicales très importantes.
  • Perte d’emploi – l’impact de la perte du salaire et la menace de marginalisation touche tous les membres de la famille.
  • En attente de retour en France – pour faire face au besoin de logements temporaires, aux frais afférents et à l’éventuel achat d’un billet d’avion.
Le Comité Tricolore compte sur la communauté française pour se montrer solidaire. Votre don sera déductible selon les termes de la loi américaine. Le Comité Tricolore est une association à but non lucratif 501(c) (3).
Rendez-vous sur la page “Donnez” pour participer à la levée de fonds

Voici comment soutenir les commerçants français à DC

Pendant cette crise sanitaire sans précédent, les commerçants français de Washington se plient en quatre pour faire vivre leurs entreprises.

Dès le début du confinement, le chef de Convivial Cédric Maupillier a commencé à créer des menus fixes. Une commande spéciale “famille” à 49 dollars est proposée chaque jour. Quiches, cassoulet, poulet, salade de poireaux, et îles flottantes, un petit confort français. Les plats sont communiqués sur leur page Facebook ou Instagram. “Je m’adresse à vous pour demander votre aide afin de subvenir aux besoins de ma fantastique équipe pendant cette période difficile“, explique le chef français. Pour cela, le restaurant a démarré une page “GoFundMe” pour les employés, ainsi que des “gift cards” à partir de 25 dollars. Les commandes sont disponibles à la livraison ou à emporter tous les jours de la semaine, de 11:30am à 8pm, et jusqu’à 9pm le vendredi et le samedi soir. 801 O Street NW. 202-525-2870. Infos ici.

A quelques pâtés de maisons de Convivial, Unconventional Diner continue également de servir des plats familiaux. “Nous offrons des ‘Stay-at-home supper'”, explique le chef et copropriétaire David Deshaies. Le meatloaf est un délice! Comptez 40 dollars pour un menu familial de deux à trois personnes. Pour être livré, appelez au 202-847-0122 de midi à 8:30pm, tous les jours de la semaine, et à emporter, de 2pm à 8:30pm. 1207 9th St NW. Infos ici.

Le restaurant français de Woodley Park, Petits Plats, redouble d’effort pour continuer à servir ses clients, uniquement par livraison à domicile. Passez votre commande du mardi au vendredi, de 3:30pm à 7:30pm et le weekend de 11:30am à 5pm. (202) 518-0018. Infos ici.

En manque de France? Les fours de Fresh Baguette continuent à cuire de délicieuses viennoiseries quotidiennement. Les commandes et les livraisons sont disponibles tous les jours de 7am à 7pm dans leurs trois magasins à Bethesda (4919 Bethesda Avenue), Rockville (804 Hungerford Drive) et Georgetown (1737 Wisconsin Avenue). 888-648-0009. Infos ici.

Le bar à vin de Shaw La Jambe a fermé son local mais la propriétaire Anastasia Mori a mis en place une épicerie en ligne. Foie gras, jambon de Paris, fromage à raclette, comté, et une belle liste de vins sont à commander sur son site. “Je fais un petit peu de carry out/delivery mais aux vues des directives récentes de la mairesse, je ne pense pas garder l’activité de carry out/delivery très longtemps, nous avons par contre un formulaire en ligne pour l’achat de gift cards“, a confié la Française. Pour la soutenir, des cartes cadeaux sont également disponibles à la vente sur son site. (202) 627-2988. Infos ici.

L’épicerie-restaurant Et Voilà continue également de livrer et de prendre des commandes. Des gift cards sont également mis en vente! Viandes, baguette, champagne… Tout ce qu’il faut pour remonter le moral. 5120 MacArthur Blv. (202) 237-2300. Infos ici.

Praline Bakery & Bistro fait face à cette période particulière. “Notre pâtisserie est toujours ouverte malgré la baisse de fréquentation. Notre restaurant s’organise avec les plats à emporter”, a indiqué l’équipe. Tous les magasins restent ouverts à Bethesda (4611 Sangamore Rd), au Wharf à DC (965 7th Street SW), à Glen Echo (7300 MacArthur Blvd) et à Fairfax (2987 District Ave) de 2pm à 7pm. Infos ici.

Le restaurant-bistrot Le Diplomate, situé sur 14th street, a fermé ses portes mais a lancé une page “GoFundMe” en partenariat avec St Anselm pour leurs employés.

Si vous souhaitez aller plus loin, les restaurants de la capitale ont répertorié leurs employés pour faire des dons directement sur le compte. Ce “DC Virtual Tip Jar” est un moyen de collecter des pourboires pour les nombreux serveurs et cuisiniers qui se retrouvent sans travail.

Si vous êtes commerçant français aux US (restaurateurs ou tout autre type de business) et avez lancé un appel à l’aide, sous la forme de dons, achat de gift card ou vente à emporter, remplissez ce formulaire (valable pour les commerces dans tous les Etats-Unis). Nous publierons la liste de tous ces commerces sur French Morning et nos pages des réseaux sociaux.

Soutenez les restos français au Texas: commandez!

Pour faire face à la crise du Coronavirus, les restaurants français du Texas s’adaptent. Beaucoup proposent un service de livraison, de plats à emporter ou de vente en ligne.

A Houston, L’Étoile (832 668 5808) est ouvert de 11am à 7pm durant la semaine et de 11am à 8pm le vendredi et le samedi.  Le restaurant offre un menu fixe comprenant plusieurs spécialités comme le cassoulet de porc et de canard ou le filet de bœuf au poivre.

Pour Artisans (713 529 9111), les horaires d’ouvertures sont de 12pm à 8pm tous les jours sauf le dimanche. Outre le menu fixe, le restaurant vous propose une formule de 3 plats avec le choix de votre salade. Une réduction de 30% sera appliquée sur chaque bouteille de vin achetée.

Le très traditionnel Toulouse Café (713 871 0768) est également ouvert de 11am à 8pm toute la semaine et offre une ristourne de 20% pour tout plat emporter. Un service de livraison, via Uber Eats et Door Dash est également disponible. Son menu est composé d’un choix de trois entrées, trois salades et de trois plats dont un bœuf bourguignon et une bouillabaisse. Pour les amateurs d’huîtres, Toulouse vous offre 6 huîtres extra pour chaque douzaine commandée. De même l’établissement applique une réduction de 50% sur les bouteilles de vin sans limite et propose un prix de 10$ pour tous les cocktails commandés, les bières sont au prix de 3 $.

Le Café des Poètes (346 802 4969) reste ouvert du mardi au dimanche de 11am à 7pm, le week-end les horaires sont de 10am à 7pm. Le menu est accessible en ligne et sur les réseaux sociaux où il est toujours mis à jour offrant une surprise aux internautes. Pour les amoureux de thé, le Café des Poètes propose un afternoon Tea (39$ pour quatre personnes) avec des mini éclairs salés (saumon, poulet, mozzarella) et sucrés (chocolat, caramel au beurre salé, café, citron) le tout accompagné de deux sortes de thé au choix.

Bistro Le Cep (713 783 3985) ne fait que des plats à emporter du lundi au vendredi de 11am à 7pm. Bien que leur menu soit raccourci, il comporte 2 entrées, une soupe et 8 plats principaux. A noter que le restaurant diminue de 40% les prix sur les cocktails et les bouteilles de vin.

La Brasserie du Parc (832 879 2802) opère tous les jours de la semaine de 11am à 7pm, pour un menu là aussi écourté mais qui renferme de bons plats du terroir.

La Maison Pucha (713 637 4976remet à jour son menu toutes les semaines en changeant un ou deux plats. Le restaurant est ouvert de 11am à 8pm du lundi au dimanche pour livraison à domicile ou plats à emporter. Elle propose également un menu pour les enfants et 50%  sur les cocktails et les bouteilles de vin. A noter pour ceux qui choisissent un combo chicken mania/true texan parillada, la maison offre une bouteille de vin de votre choix.

Le Bistro de Provence (713 827 8008) offre une formule familiale pour 4 personnes (39$ au total),  qui inclus un hachis Parmentier, un coq au vin ou un porc à la moutarde le tout avec 3 desserts au choix (tarte aux pommes, au chocolat ou crème brulée). Le restaurant ne travaille qu’avec des producteurs locaux. Le menu est posté en ligne et sur les réseaux sociaux qui font part également des suggestions du jour. A noter que l’établissement proposera prochainement un menu de Pâques.

Dans la métropole de Dallas, plusieurs restaurants français restent ouverts pour ceux qui ont une envie particulière de baguette, de croissants de crêpes ou de macarons. C’est le cas de Main Street Bistro and Bakery  qui propose dans ses trois boutiques (Plano (972 309 0404), Rowlett (469 969 0883) et Grapevine (817 424 4333)) du lundi au samedi des petits déjeuners concocté pour 4 personnes (30$) mais aussi une formule pour deux (15$) avec 3 plats principaux au choix. A noter que pour chaque commande un rouleau de papier toilette est offert par la maison qui ne manque pas d’humour.

Bisous Bisous Bakery (214 613 3570) propose une formule « Freezer to Oven » (du congélateur au four), dans lequel sont inclus des petits pains au chocolat à faire soi-même.

Whisk Crêpes Café (469 407 1899) offre un panier pour réaliser vos crêpes, incluant tous les produits nécessaires pour les réaliser (60 $) : un pot de Nutella, 12 œufs, des fraises, de la crème fraîche , du beurre, de la pâte préparée, une bouteille de vin pétillant avec en cadeau deux mini bouteilles de gel hydro-alcoolique! La boutique vend aussi une formule déjeuner (60$).

Lavendou Bistro(972 248 1911)reste également ouvert pour le déjeuner (11.30am à 2pm) et pour le dîner (5.30pm à 8pm), du mardi au samedi avec des prix attractifs sur son menu en vente à emporter ou en mode livraison gratuite dans un rayon de 5 miles.

Le fameux Toulouse Café  (214 520 8999) ouvre de 11am a1 8pm tous les jours et applique la même politique que celui de Houston.

A Austin, le célèbre Justine’s (512 385 2900) continue à être ouvert le vendredi (4pm-9pm) et le samedi (12pm-9pm) pour des plats à emporter comme la ratatouille, toutes les commandes sont servie avec une baguette gratuite faite maison.

Toulouse Café (512 615 1070) opère également sur le modèle de celui de Houston. L’authentique boulangerie Baguette et Chocolat (512 263 8388) est opérationnelle  aux heures régulières mais ferme le lundi et le mardi. Pour aider ses employés la boutique a mis en place un service de livraison à domicile pour une commande minimale de 30$. Un menu enfant est proposé pour les moins de 10ans.

A San Antonio, Frederick’s Bistro (210 888 1500) s’est aussi organisé pour être présent auprès de sa clientèle en proposant le service de vente en ligne, de plats à emporter et de livraison (minimum 30$). Tous les alcools, bières, vins et cocktails sont réduits de 50%. Le restaurant qui est ouvert du lundi au vendredi de 4pm à 9pm (le dimanche de 3pm à 8pm),  change son menu tous les deux jours pour s’assurer de continuer à servir des produits frais et de qualité.

La Frite Belgian Bistro (210 224 7555) est ouvert du mardi au vendredi de 11am à 9pm et le samedi de 4pm à 9pm et propose son menu traditionnel en plats à emporter. L’établissement offre également une formule déjeuner à 15$ par personne et comprend une salade ou une soupe du jour, une mousse au chocolat et le choix entre un croque-monsieur ou une escalope de poulet. De même pour le dîner, le restaurant a une formule pour 30$ comprenant des moules ou une salade, le choix entre trois plats et trois desserts. Pour accompagner le tout, la maison pratique un prix de 20$ sur un vin blanc et un vin rouge.

Bistr09 (210 245 8156) ouvre ses portes sept jours sur 7 de 4pm à 9pm et accepte des ventes en ligne, des plats à emporter et des livraisons. Il propose son menu traditionnel mais aussi une formule familiale pour 4 personnes dont le prix individuel varie de 40 à 55$ selon les plats choisis. Cette formule reste la même mais le restaurant peut aussi proposer quelques suggestions du jour. Une réduction de 30% sur tous les vins est également pratiquée.

Pour sa part, le restaurant RM 12 :20 Bistro (214 238 2919) ne fait que des plats à emporter du mardi au vendredi de 5pm à 9pm et le samedi matin. Son menu est uniquement publié sur les réseaux sociaux et change toutes les semaines.

10 idées pour survivre au confinement

Tensions, crispations, sensations d’étouffement ou de tourner en rond, la quarantaine met les nerfs à rude épreuve. Et pour cause, rester coincé chez soi 24 heures sur 24, que ce soit seul, en couple, en famille ou en colocation, dans un petit ou un grand espace, en télétravail ou non, c’est difficile. Voici quelques idées pour préserver sa santé mentale (et celle des autres) en ces temps de huis clos.

1. On s’organise

Travail à distance, école à la maison, repas, ménage, activités, impossible de tout gérer de front sans un minimum de planification. Une étape parfois redoutée mais qui permet de déterminer les rythmes et un cadre rassurant. Il s’agit de redéfinir ses priorités, de partager les tâches, de faire des listes utiles (courses, impératifs administratifs, rendez-vous à distance immanquables, etc.). L’objectif : accorder les emplois du temps et les règles de vie. La base pour cohabiter sans se détester.

2. On (re)pense son cocon

La quarantaine va durer de longues semaines et se sentir serein dans son environnement devient essentiel. Quelques exemples pour y parvenir : jeter ce qui traîne depuis des mois, trier afin de libérer de la place, accrocher un tableau ou des photos, bouger les meubles, nettoyer, arranger son espace personnel (aussi petit soit-il), commander en ligne de la déco et du linge de maison.

3. On respecte l’intimité de chacun

Lorsque plusieurs personnes vivent sous le même toit, il est primordial de s’aménager des instants de solitude. Et peu importe ce que l’on met dedans tant que la pause soulage, divertit, répare ou ressource. De la même manière, un couple doit pouvoir s’accorder des moments en duo sans être envahis par sa progéniture. Alors on explique bien ses limites et on n’attend pas d’exploser pour mettre en pratique l’instant-solo ou duo…

4. On cultive la communication bienveillante

Le confinement pousse les émotions dans leurs retranchements. Les clés pour apaiser les relations : accepter que chacun ait des états d’âme différents, s’écouter avec attention et exprimer ce que l’on a sur le cœur avec sincérité. Utiliser le « je » quand on parle permet par ailleurs d’éviter quelques prises de bec. « Je suis angoissée par ce bazar » sonnera toujours mieux que « fais ch***, t’es vraiment désordonné(e) ».

5. On sort… enfin presque !

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un jardin ou un balcon pour glisser des tranches d’extérieur dans son quotidien. Pour autant, des solutions en ligne existent : visites de musées et expositions virtuelles, webcams dans les aquariums ou les zoos, exploration des rues alentour (pour ceux qui le peuvent dans le respect des distances de sécurité), concerts (de nombreux artistes organisent des shows), opéra, théâtre…

6. On invite le calme

Perte de revenus, temps d’écran multiplié, e-sollicitations diverses, journées doubles… des situations qui génèrent stress et anxiété. Pour lutter contre ces sentiments, on commence par relativiser : la quasi-totalité de la population mondiale partage des difficultés inédites et similaires. Il faut le temps de s’adapter à de nouveaux codes. Ensuite, on reste indulgent envers soi-même : on fait comme on peut. Enfin, pratiquer la méditation, la respiration, la sophrologie, le yoga ou le rire amène détente et relaxation.

7. On s’active

Une activité physique fait du bien au corps comme à la tête. De nombreux cours sont aujourd’hui disponibles en ligne. À voir ce que l’on peut insérer dans son emploi du temps, en direct ou en décalé.

8. On prend soin de soi

Pas question de se laisser aller. Le combo pyjama-jogging a des effets néfastes sur l’image de soi. S’habiller aide en outre à conserver certains repères. Et pourquoi pas une manucure ou un brushing ? Même si dompter sa chevelure sans son coiffeur adoré semble compliqué. C’est aussi l’occasion de changer de routine beauté et de se chouchouter.

9. On crée

Colorier, cuisiner, peindre, chanter, jouer d’un instrument, écrire, danser, filmer, jardiner… La créativité offre un puissant remède contre le sentiment d’enfermement et de déprime. Pour ceux qui ont le temps, les TEDx, podcasts ou cours en ligne occupent intelligemment.

10. On socialise

Trinquer en ligne n’a pas la même saveur, mais permet de rester connecté avec ses proches et de ne pas s’isoler. Apéros et fêtes à distance fleurissent d’ailleurs sur la toile, comme les rassemblements entre voisins, de porches en porches, de fenêtres en fenêtres. De quoi s’épanouir en mode quarantaine malgré tout !

Passez commande pour soutenir les restaurateurs français de Miami

(Mis à jour le 30 avril avec l’ajout de l’établissement M&V Cafe)

En cette période de confinement, de nombreux établissements français de Miami et sa région ont été obligés d’adapter leur offre et proposent désormais des plats à emporter ainsi qu’un service de livraison.

« J’ai perdu 90% de mon chiffre d’affaires en quelques jours et je dois malgré tout continuer à payer mes factures », raconte Frédéric Joulin qui dirige l’établissement Semilla French Bistro & Wine Bar sur Alton Road à Miami Beach. Après avoir été obligé de licencier les deux tiers de son personnel, le chef français a su faire preuve d’inventivité pour tenter d’enrayer l’effondrement de son chiffre d’affaires : il propose désormais des menus à la livraison ou à emporter tous les jours de 12pm à 10pm. 1330 Alton Rd, Miami Beach – (305) 674-6522 – Infos ici

Malgré une carte réduite, Brigitte Cavallero et son fils Bastien, épaulés par le chef pâtissier Stéphane Merlat, poursuivent tant bien que mal leur activité en misant uniquement sur la vente à emporter. Leur boulangerie-pâtisserie Maison Valentine implantée à Miami Beach est ouverte tous les jours de 9am à 9pm. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432 – Infos ici

Sur Washington Avenue à South Beach, le Villeurbannais Matthieu Bettant et sa femme Miriam, qui sont à la tête de Bettant Bakery, proposent quotidiennement du pain frais ainsi qu’une offre limitée de viennoiseries et pâtisseries. Il est possible de récupérer sa commande directement à la boulangerie ou de se faire livrer tous les jours entre 7am et 3pm. 1043 Washington Ave, Miami Beach – (305) 673-5522 – Infos ici

L’établissement Paul situé sur Lincoln Road à Miami Beach est également ouvert tous les jours de 9am à 6pm et propose une carte à emporter légèrement réduite mais qui mentionne malgré tout la plupart des produits phares. 450 Lincoln Rd, Miami Beach – (305) 531-1200 – Infos ici

Fraîchement installés en Floride, le chef français Fabrice Di Rienzo et sa femme Stéphanie, qui ont ouvert leur restaurant M&V Cafe à North Miami, s’affairent derrière les fourneaux. À la carte, ils proposent notamment une soupe à l’oignon, un gravlax de saumon ou encore des plats-de-côtes braisés au vin rouge. Des plats à emporter du mercredi au dimanche de 5pm à 9pm. 12953 Biscayne Blvd, North Miami – (305) 456-0002 – Infos ici

Les becs sucrés apprécieront également les créations de l’Atelier Monnier qui dispose de quatre points de vente. L’enseigne, qui propose par ailleurs une large gamme de vins français et italiens, assure un service de livraison et de vente à emporter. Pinecrest – 9563 S Dixie Hwy, Miami – (305) 666-8696 / Brickell – 848 Brickell Ave #120, Miami – (305) 456-5015 / South Beach – 1300 Collins Ave, Miami Beach – (786) 359-4033 / Bird Road – 9825 SW 40th St, Miami – (786) 452-7780

« La période est extrêmement compliquée et nous sommes tous sur la sellette alors nous avons plus que jamais besoin de soutien pour maintenir nos commerces à flot », confie avec beaucoup d’émotion Corine Lefebvre qui, avec son mari Joël, gère Buena Vista Deli à Miami. L’établissement, qui a fait son retour dans le quartier de Design District, propose ses classiques à emporter tous les jours de 8am à 7pm : croque-monsieur, boeuf bourguignon, gratin dauphinois, pâté de campagne et rillettes sans oublier un vaste choix de pâtisseries. Livraison gratuite pour toute commande supérieure à 20 dollars. 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576-3945 – Infos ici

À North Miami, Corentin Finot et Claude Postel, les co-fondateurs de Café Crème ont également retroussé leurs manches et proposent un « survival kit » à emporter ou à se faire livrer tous les jours de 11am à 8pm. Au menu : quiche lorraine, risotto aux champignons, porc braisé ou encore pavé de saumon grillé. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961 – Infos ici

« Je suis bien décidé à rester ouvert pour continuer à servir la communauté et pour préserver l’emploi de mes équipes tant que cela est possible », indique le Français David Funès qui est à la tête de la pizzeria Spris sur Sunset Drive à South Miami. Ouverte de 11am à 9pm, l’enseigne offre son menu habituel à la livraison et propose même 15% de réduction sur les commandes à emporter.  5748 Sunset Dr, South Miami – (786) 535-1042 – Infos ici

Sandwichs, salades ou encore viennoiseries, La Sandwicherie continue de nous faire saliver avec ses spécialités. Les quatre points de vente de l’enseigne sont ouverts tous les jours et proposent l’intégralité du menu en vente à emporter uniquement. South Beach – 229 14th St, Miami Beach – (305) 532-8934 / Brickell – 34 SW 8th St, Miami – (305) 374-9852 / Wynwood – 169 NW 23rd St, Miami – (786) 409-2390 / North Beach – 7349 Collins Ave, Miami Beach – (305) 763-8278

À Coral Gables, le chef français Pascal Oudin, qui dirige Pascal’s on Ponce et Brasserie Central, redouble d’effort afin d’assurer un service de livraison et de vente à emporter dans ses deux établissements. Pascal’s on Ponce – 2611 Ponce de Leon Blvd, Coral Gables – (305) 444-2024 / Brasserie Central – 320 San Lorenzo Ave #1205, Coral Gables – (786) 536-9388

Enfin pour ceux qui désirent pimenter leur quotidien, le Français François Athéa, qui gère l’enseigne Mondepice, propose plusieurs dizaines de mélanges d’herbes et d’épices ainsi qu’un vaste choix de thé. Chaque commande est expédiée le jour-même. Il est aussi possible de passer la récupérer directement à la boutique dès le lendemain sur rendez-vous uniquement. 3289 NW 7th Ave, Miami – Infos ici

Si vous êtes commerçant français aux US (restaurateurs ou tout autre type de business) et avez lancé un appel à l’aide, sous la forme de dons, achat de gift card ou vente à emporter, remplissez ce formulaire (valable pour les commerces dans tous les Etats-Unis). Nous publierons la liste de tous ces commerces sur French Morning et nos pages des réseaux sociaux.

Les restaurants de New York font appel aux dons pour leurs employés

Contraints de fermer, les restaurants des New York ont licencié des dizaines de milliers de serveurs, cuisiniers et autres employés. Certains ont tenté la livraison ou le take out mais beaucoup ont dû renoncer devant le manque de clients.

Dans le groupe du chef étoilé Jean-Georges Vongerichten, plus de 1000 employés ont dû être licenciés à New York; chez Daniel Boulud, tous les restaurants ont également dû être fermés temporairement. Dans les deux cas, les restaurateurs ont lancé des appels aux dons pour venir en aide à leur employés tout à coup sans ressource. Les deux groupes ont affiché sur leurs pages Gofundme un but de 200.000$. En une semaine, ils sont arrivés tout près du but (plus de 170.000$ pour Jean Georges et près de 150,000 pour Daniel Boulud à l’heure de la publication de cet article). Le Bernardin, le restaurant d’Eric Ripert a également lancé un appel sur Gofundme pour leurs 180 employés et ont dépassé les 160.000$.

La pratique s’est répandue bien au-delà des grands noms de la restauration, au point que Gofundme et le site Yelp ont cru pouvoir créer des milliers de pages d’appels aux dons automatiquement, sans demander l’avis des restaurateurs. L’initiative s’est attirée les vives critiques de plusieurs commerçants et les deux sociétés ont renoncé et promis de demander dorénavant l’avis préalable du propriétaire du lieu avant de solliciter des donations en son nom…

Mais les besoins restent considérables, notamment pour les plus petits. Pour vous aider à vous y retrouver, et soutenir les commerçants français, French Morning lance le recensement de toutes les initiatives. Si vous êtes commerçant et avez lancé un appel à l’aide, sous la forme de dons, achat de gift card ou vente à emporter, remplissez ce formulaire (valable pour les commerces dans tous les Etats-Unis). Nous publierons la liste de tous ces commerces sur French Morning et nos pages des réseaux sociaux.

 

“Je me suis sentie très loin”: l’expatriation au temps du coronavirus

Quand la crise du Covid-19 a commencé à balayer le monde, Béatrice Leon a eu un sentiment que connaissent beaucoup d’immigrés: “J’ai voulu me rapprocher de ma famille“, confie cette Française qui vit depuis près de trente ans à New York. Quand Donald Trump a décidé de suspendre l’entrée sur le sol américain de la plupart des voyageurs en provenance d’Europe, elle a senti venir les mesures de confinement en vigueur actuellement.

Après quelques nuits blanches et une conversation avec son frère en Australie, elle a décidé de faire ses valises et de rentrer temporairement en France. “Je me suis dit que j’allais me retrouver coincée. Je me suis sentie très loin de ma famille. Comme je ne suis pas mariée, je n’ai pas d’enfants, pas d’obligations professionnelles aux Etats-Unis, je suis rentrée“.

Dans la vie de tout expatrié, il est de ces moments où l’éloignement et la distance reviennent au galop. La crise du nouveau coronavirus en fait partie. Comme la mort d’un proche en France, la naissance d’une nièce ou d’un neveu ou encore le mariage d’un ami de l’autre côté de l’Atlantique, le virus a pour conséquence de renvoyer chaque immigré à sa décision d’avoir quitté son pays et sa famille voire la culpabilité qui peut en découler. “Cela entraine des remises en questions professionnelles. On ré-évalue le sens de notre propre vie“, explique le psychologue français de Los Angeles Marc Pistorio.

“Ne pas pouvoir être là pour ceux qu’on aime”

Le Covid-19 crée des difficultés physiques et psychologiques uniques pour les immigrés. Alors qu’il est facile de faire un aller-retour en France en temps normal, les restrictions sur les vols et les mesures de confinement compliquent les déplacements. Il en ressort un sentiment d’impuissance “terrible”, selon le psychologue. “On est confronté à l’incapacité de soutenir activement ceux qu’on aime. Ça nous renvoie à notre conception de la mort et sur le fait qu’on ne pourra pas être là pour les personnes qui vont mal“.

Coach et hypnothérapeute à Londres, Pia Granjon-Lecerf abonde. “Le Covid-19 ne change rien aux défis habituels de la distance. Par contre, on ne sait pas si on va pouvoir se revoir. Le syndrome de loyauté est mis à mal avec une intensité plus forte car une instance extérieure nous empêche de prendre l’avion. Aujourd’hui, les expatriés ont perdu le contrôle du lien avec les proches“.

La Française, qui a mis en ligne une série de vidéos sur la gestion du stress pendant le Covid-19, observe cette anxiété chez les mères expatriées qu’elle suit. “Elle est générée par le fait de ne pas avoir d’action directe sur la protection de leur enfant“. Selon l’experte, l’anxiété de “ne pas se revoir” peut donner lieu à des crises de panique et des comportements phobiques qui traduisent “une peur de la mort“. “Une phobie est une perte de contrôle totale. C’est quelque chose qui vient prendre le pas sur notre vie“.

Pour faire face aux défis de l’expatriation au temps du Covid-19, les experts recommandent de communiquer le plus possible avec ses proches en France, en gardant à l’esprit que de possibles différences dans le degré de confinement autorisé peuvent susciter des malentendus sur les réalités que chacun vit. “Il faut revenir à un agenda: s’assurer qu’on observe les dates symboliques, comme les anniversaires, se faire un calendrier de qui on va appeler et enclencher une rotation, suggère Marc Pistorio. C’est l’occasion de reprendre contact avec certaines personnes qu’on voyait de manière épisodique“.

La chose la plus importante, ajoute Pia Granjon Lecerf, c’est de prendre soin de soi-même pour être disponible pour les enfants ou les parents“.

“Besoin de se rapprocher”

Cette ère du Covid-19 a ceci de particulier que même ceux qui sont rentrés en France ne voient pas nécessairement plus leur famille que quand ils étaient à l’étranger, en raison des mesures de confinement en vigueur dans le pays. Béatrice Leon, qui est seule dans sa résidence de Guéthary dans les Pyrénées-Atlantique, reconnait le côté ironique de la situation. “C’est mieux que si j’étais de l’autre côté de l’océan. Cela permet tout de même de parler plus régulièrement à la famille, explique-t-elle. Mon frère en France était inquiet de me savoir aussi loin. Je me suis dit que je ne pouvais pas lui faire ça“. Elle profite aussi de son retour pour donner des cours d’anglais à ses neveux et nièces sur la plateforme de visioconférence Zoom.

Sandrine Mehrez-Kukurudz, co-fondatrice d’une agence d’événementiel et auteure, a décidé de se jouer de la distance pour fêter son anniversaire en mars. Restée à New York, elle a convié une vingtaine d’amis de la Grosse Pomme, de Miami et de France sur Zoom pour sabrer le champagne et le jus de fruit. Elle n’avait pas vu certains visages depuis un an. “C’était l’anniversaire le plus émouvant de ma vie, avoue-t-elle. Il y a un besoin de se rapprocher. On a besoin d’amour en ce moment. Cet anniversaire, c’était comme un gros hug“. Le Covid-19 creuse peut-être la distance, mais n’enterre pas l’amitié.


Sur le même sujet: Posez vos questions lors de notre webinar :Bien-être et système immunitaire en confinement avec Sylvain Coulon et Marie Vieillard Mardi 31 mars à 12pm EST. Inscriptions ici.

Soutenez les restaurateurs français de San Francisco en commandant

Face à l’adversité, beaucoup de restaurants et boulangeries de San Francisco ont su faire preuve d’inventivité et proposent désormais leurs menus à emporter. L’occasion de retrouver avec plaisir les saveurs françaises ou de (re)découvrir le talent de ces ambassadeurs de notre cuisine.

L’ardoise

Le bistro français de Duboce Triangle affiche un menu à emporter plus qu’alléchant:  coquilles saint-Jacques, coq au vin, cuisse de canard confit, et tout un assortiment d’accompagnements. Les commandes se passent par téléphone, et sont à récupérer du mardi au samedi, de 4:30pm à 8:30pm au restaurant. 151 Noe St, San Francisco, CA 94114. 415-437-2600. Plus d’infos.

Atelier Crenn

Vous avez toujours rêver de tester un 3 étoiles Michelin? Dominique Crenn, première cheffe à avoir obtenu la précieuse distinction aux Etats-Unis, propose des menus à emporter: entrée + plat + dessert pour 38 dollars, ou un menu qui inclut aussi fromage et pain pour 55 dollars. On peut commander une semaine à l’avance, et les “kits Crenn” sont à retirer directement à Atelier Crenn. 3127 Fillmore Street, San Francisco, CA 94123. 415-440-0460. Plus d’infos. 

Café Bastille

Cet incontournable de la scène culinaire française propose ses classiques à emporter: cassoulet, boeuf bourguignon, saumon rôti et ratatouille, coq au vin, au prix unique de. 20 dollars. Livraison gratuite, ou vente à emporter de 12pm à 5pm, du lundi au vendredi. 22 Belden Place, San Francisco 94104. 415-986-5673. Plus d’infos.

Castagna

Le bistro provençal situé dans la Marina propose pizzas, pâtes, gratin de courgettes et boeuf en daube, le tout accompagné de quelques vins de pays. Les commandes sont à passer par téléphone ou par courriel, et la vente à emporter s’effectue du mardi au dimanche de 4pm à 8pm. 2015 Chestnut St., San Francisco, CA. (415) 440-4290. Plus d’infos.

La Fromagerie

Plateaux de fromages, vin, charcuterie…La Fromagerie reste fidèle à sa tradition de convivialité et propose des “stay at home packages” à faire livrer, tous les jours de la semaine. Si la commande est passée avant 3pm, elle est livrée le jour-même. 101 Montgomery St, San Francisco. 415-349-6092. Plus d’infos.

Le Marais Bakery

Viennoiseries, salades, ou repas familial, le menu du Marais a de quoi faire saliver. Il est disponible de 8am à 5pm, à emporter depuis le café de la Marina, ou à livrer grâce à différentes plateformes. On peut également se montrer généreux en envoyant des viennoiseries au personnel soignant. Avec le code THANKYOU, vous bénéficierez de 10% de remise sur la vente à emporter, tandis que LEMARAIS5 vous permet d’économiser cinq dollars et d’avoir la livraison gratuite. 2066 Chestnut, San Francisco, CA 94123. Plus d’infos. 

One65

Le chef Claude Le Tohic propose une large sélection des menus de ses différents restaurants, avec viandes, sandwiches,  salades, mais aussi ses incontournables chocolats et pâtisseries de son salon de thé. A venir chercher directement au restaurant. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. Plus d’infos.

Pralin Bakehouse

Loïc Jayot continue à fabriquer de délicieuses viennoiseries depuis son appartement de Russian Hill le samedi. Croissants, brioches, scones, cannelés, quiches… Les commandes sont à passer avant jeudi 8pm. Le tout est à récupérer devant la porte de Pralin Bakehouse ou à se faire livrer entre 8am. et 12:30pm. 2432 Polk Street, San Francisco, CA 94109. Plus d’infos.

Zazie

On ne présente plus ce restaurant de Cole Valley. On peut désormais commander soit le menu de brunch de 9am à 1pm, soit celui du dîner de 5pm à 8pm, en téléphonant au restaurant. Afin d’éviter de payer 30% aux services de livraison, Zazie demande à ses clients de venir chercher leurs commandes vingt minutes après les avoir passées, et reverse 30% de ses revenus à ses employés pour préserver leurs emplois. 941 Cole Street, San Francisco, CA 94117. 415-564-5332. Plus d’infos.

Si vous aussi vous avez un commerce français aux Etats-Unis (restaurant ou autre) remplissez ce formulaire pour être inclus dans nos articles.

 

[Webinaire] Bien-être en confinement: comment préserver son immunité et son équilibre émotionnel ?

Un hypnothérapeute et une spécialiste de l’Ayurvéda vous conseillent.

En cette période exceptionnelle de confinement, nous entendons énormément parler des consignes d’hygiène à appliquer pour ne pas contracter le virus ou pour ne pas contaminer ceux qui nous entourent.

Nous entendons moins parler en revanche de la manière dont nous pouvons aider notre corps à se prévenir du virus ou à le combattre et réduire les symptômes si nous venions à le contracter.

Pour ce faire, il nous faut booster notre système immunitaire, clef de voûte d’un équilibre global essentiel: plus votre immunité est forte, moins vous aurez de chances de contracter le virus ou d’en développer les symptômes. Des méthodes efficaces et simples à mettre en place chez soi existent, et nous vous les partagerons lors de ce webinaire

Marie Viellard, spécialiste de la médecine Ayurvédique et fondatrice de Uma Center à New York, abordera l’impact direct de la nourriture et de l’hygiène de vie au quotidien sur notre système immunitaire, puisque 80% de celui-ci réside dans notre système digestif.

Sylvain Coulon, hypnothérapeute, parlera des aspects psychologiques et émotionnels qui participent au bon fonctionnement de notre système nerveux et donc des défenses immunitaires.

La deuxième partie du webinar traitera plus en détail de la situation unique de confinement. Nous explorerons les manières d’utiliser l’opportunité qu’offre le confinement imposé pour entreprendre un projet laissé de côté depuis longtemps, suivre une formation à distance, se trouver de nouvelles passions ou se réinventer professionnellement. Sera abordé aussi l’aspect développement personnel que nous impose ce gain de temps et qui pour nombre d’entre nous est vécu comme une vraie chance de s’épanouir différemment. 

Vous aurez également l’occasion de poser toutes vos questions à nos experts lors de ce webinaire.

Inscription gratuite ici.

Aides aux PME: comment bénéficier du plan d’aide géant voté par le Congrès

Adopté par la Chambre des représentants ce vendredi, et signé par Donald Trump dans la foulée, le gigantesque plan d’aide (2.200 milliards de dollars) prévoit des aides directes aux individus,  mais la plus grosse part de la dotation ira aux entreprises, et notamment aux petites et moyennes. Le point sur ce que vous pouvez espérer du CARES Act si vous dirigez une entreprise, ou êtes travailleur indépendant (et sans lire les 880 pages de la loi…). 

1/ Jusqu’à 10 millions de $ de prêt pour “protéger l’emploi”

La plus grande partie de l’argent “distribué” aux PME par cette loi le sera par le biais de “SBA loans”. Ces prêts de la Small Business Administration sont disponibles en temps ordinaire (ils sont connus sous le nom de loans 7(A)), mais ils sont là considérablement étendus et élargis sous le nom de “Paycheck Protection Program” (PPP). La somme de 350 milliards de dollars est prévue dans la loi pour financer ces prêts. La SBA a promis de publier les règles précises de mise en oeuvre dans un délai de deux semaines, mais en attendant, voici ce que l’on sait:

Quelles entreprises ont droit à ces prêts?

Les critères d’éligibilité fixés par la loi sont particulièrement souples et dans les faits, la très grande majorité des entreprises de moins de 500 salariés pourraient y avoir droit”, note Antoine Guillaud, président fondateur du cabinet d’expertise comptable International Management Solutions. Pour pouvoir demander ces prêts, il faut:

-Avoir moins de 500 salariés (ce plafond s’applique par emplacement physique dans le secteur de l’alimentation et de l’hôtellerie, de manière à inclure notamment les chaînes de restaurants et d’hôtels). Pour certaines industries, le plafond peut aller jusqu’à 1500 employés (voir ici). Les travailleurs indépendants (self-employed, freelancers, sole proprietor) ont également accès à ces prêts.

-Etre en opération depuis le 15 février

-Avoir depuis le 15 février eu des employés ou fait travailler des indépendants (“independent contractors”).

Avoir été impacté par le Covid-19 (la loi exige simplement un “certificat de bonne foi” pour satisfaire cette condition).

Il faut aussi être une société de droit américain, mais celle-ci peut être une filiale d’un groupe étranger (dans ce cas, le plafond de 500 employés est toutefois apprécié pour l’ensemble du groupe).

Comment obtenir ces prêts?

Comme les autres prêts SBA, ces prêts sont accordés par des banques, et garantis par l’administration. “Notamment en ces temps de forte demande et de difficulté d’accès à la SBA, il est donc recommandé de se rapprocher directement de sa banque”, conseille Antoine Guillaud. Les “guidelines” ne seront néanmoins pas publiées par l’administration avant au moins une semaine, voire deux. Les banques ne pourront pas émettre les prêts avant.

Aucune garantie personnelle ou collatéral ne peut être demandée par la banque.

Combien?

Les prêts couvrent en principe 2,5 mois de salaires de l’entreprise (moyenne des 12 mois précédents) et peuvent aller jusqu’à 10 millions de dollars, avec un taux d’intérêt qui ne peut pas dépasser 4%. Ils peuvent être remboursés sur un maximum de 10 ans. La banque doit différer tout paiement (principal, intérêt ou frais) d’au moins six mois mais pas de plus d’un an.

Faudra-t-il rembourser?

C’est la divine surprise du système: la majeure partie de ces prêts pourra se transformer en subvention pure et simple pour les sommes suivantes dépensées dans les 8 semaines suivant la mise en place du prêt:

-Salaires (et charges)

-Intérêt des emprunts immobiliers mis en place avant le 15 février 2020

-Loyer si le bail existait au 15 février 2020

-“Utilities” (eau, gaz, électricité etc..) pour les contrats entrés en vigueur avant le 15 février.

Pour pouvoir bénéficier de la totalité de cette subvention (sous forme d’abandon de créance), il ne faudra pas avoir licencié ni diminué les salaires de plus de 25 %. Si des licenciements ont eu lieu, la subvention pourra tout de même être perçue, mais elle sera diminuée d’autant. Par ailleurs, les employeurs qui auraient déjà procédé à des licenciements mais réembaucheraient ces mêmes personnes auront également le droit à l’abandon de créance.

2/ Les prêts “désastres” et une subvention de 10,000$ pour toutes les PME

Les “Economic Injury Disaster Loans” (EIDL), également gérés par la SBA, existent depuis longtemps pour couvrir les entreprises victimes de désastres, catastrophes naturelles ou autres. Depuis début mars, toutes les entreprises éprouvant des difficultés en raison de la crise du Covid-19 pouvaient y avoir accès. Le CARES Act en élargit encore le champ d’application.

Les entreprises qui ont droit aux EIDL: Il faut avoir moins de 500 salariés; être en activité depuis le 31 janvier 2020 et avoir subi des pertes directement attribuables à la crise du Covid-19.

Comment les demander: contrairement aux prêts du Pay Check Protection Program, ces prêts sont faits directement par la SBA. Il faut en faire le demande directement sur la section dédiée du site. 

Combien: Ces prêts peuvent aller jusqu’à  2 million de dollars; le taux d’intérêt est de 3,75% (2.75% pour les non profits) ;le remboursement (intérêt et capital) est différé de 4 ans

Condition: En-dessous de 200,000$, les prêts peuvent être obtenus sans garantie personnelle. Par ailleurs, la SBA peut les accorder sur la seule base du “credit score” du demandeur.

Subvention (“grant”): La loi prévoit en outre que les demandeurs d’EIDL peuvent obtenir immédiatement (dans un délai de 3 jours) une aide d’urgence de 10,000$ qui ne devra pas être remboursée, même si le prêt était refusé.

Les deux catégories de prêts (PPP et EIDL) sont cumulables

3/ Les autres aides

D’autres aides sont prévues par le Care Act:

Payroll taxes: les entreprises touchées (et les “self employed”) peuvent reporter le paiement des charges de sécurité sociale (soit 6,2% du salaire brut) dues pour 2020 et les payer sur les deux années suivantes. Cette possibilité n’est pas cumulable avec les subventions (abandon de créance) prévues du Paychek Protection Program.

Crédit d’impôt: Les entreprises qui soit ont été fermées du fait d’un ordre de confinement ou ont perdu plus de 50% de revenus comparé au même trimestre de l’an dernier, peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% des salaires dépensés entre les 13 mars et le 31 décembre 2020, dans la limite de 10,000$ par employé.

Pertes reportables: les conditions d’application des pertes reportables (“net operating loses”) sont assouplies -on peut désormais reporter 100 % des pertes des années précédentes, contre 80% auparavant.

Report de la limite du 15 avril: ce n’est pas seulement la date limite de dépôt des déclarations d’impôts qui est reportée au 15 juillet, mais aussi le paiement des impôts, ce qui permet aux entreprises de préserver leurs réserves de cash pour 3 mois. D’autres facilités sont accordées pour améliorer le cash flow (assouplissement des règles de “carry back”, possibilité de recevoir certains “tax refunds” en avance, etc).

Parmi les nombreuses ressources en ligne, les dossiers de la Chambre de commerce américaine sont particulièrement bien faits.