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Appels dans le vide et billets à 11 000 euros: récits de retours en France

C’est un retour en France dont Adèle Gapin se souviendra longtemps. Chercheuse invitée à Georgia Tech, elle fait partie des milliers de Français de l’étranger qui ont décidé de rentrer précipitamment au pays en pleine crise du Covid-19.

Une décision plus facile à prendre qu’à exécuter. Avant de pouvoir embarquer à bord de son vol retour le 19 mars en partance d’Atlanta, elle a fait face à un parcours du combattant. Elle a passé “entre huit et dix heures au téléphone sur trois jours” avec Air France pour faire annuler un billet. Au moment d’acheter son ticket pour la France, elle a vu s’afficher des vols à “11 000 euros“.

J’ai fait jouer mes VPN. Je me suis baladée sur différents sites en actualisant les pages“, raconte-elle. Elle finira par obtenir un trajet Atlanta-Pau via Paris pour 700 euros. “Voir des vidéos de l’Etat assurant qu’on s’occuperait des Français à l’étranger et entendre mes proches me dire qu’il fallait juste appeler l’ambassade, c’était dur car ce n’était pas vrai“, explique-t-elle aujourd’hui.

L’expérience d’Adèle Gapin rappelle les inévitables difficultés et le chaos qui accompagnent une opération aussi importante que le retour d’urgence de 150 000 Français sur fond de crise sanitaire.

Ambassade ou consulats difficilement joignables, informations contradictoires, standards de compagnies aériennes pris d’assaut: obtenir le précieux sésame de retour n’était pas une partie de plaisir. “J’étais partie du principe que je pouvais rentrer dans mon pays, mais ce n’est pas vrai car beaucoup de vols ont été supprimés. La France ne m’aurait pas refusée à la frontière, mais encore fallait-il y arriver !“, souffle Clémentine Schoeffel, une étudiante de Sciences po Lille en échange à l’université Georgia State University (GSU).

Pour elle, le principal défi a été l’accès à l’information. Elle était inscrite sur le fil Ariane, un service de conseils aux voyageurs mis en place par le Ministère des Affaires étrangères, mais “je n’ai pas eu d’infos contrairement à ce que je pensais“. Elle en trouvera par l’intermédiaire d’un groupe Facebook de Français d’Atlanta, où un membre du consulat était actif. Finalement, sa mère prendra l’initiative de lui acheter un billet retour.

J’avais peur de prendre un billet qui serait annulé par la suite“, raconte pour sa part Maïlys Le Doujet, stagiaire à New York. Elle aussi a pratiqué le rafraichissement de page à répétition pour trouver son vol. “Les prix fluctuaient selon les heures. Ils sont passés de 1 200 à 400 euros“, se souvient-elle. “Je me considère chanceuse par rapport aux voyageurs qui sont bloqués dans des conditions terribles“, dit-elle.

Selon le Quai d’Orsay, quelque 60 000 personnes ont pu rentrer en France grâce à la mobilisation exceptionnelle de l’Etat et d’Air France. “Les situations sont souvent très compliquées et requièrent une forte mobilisation, y compris au plan politique. Nous nous entretenons ainsi avec nos homologues des pays concernés et continuerons à le faire à chaque fois que cela sera nécessaire. Nous veillons aussi à ce que les tarifs des billets d’avions soient régulés en demandant, dans le contexte exceptionnel que nous vivons, aux compagnies aériennes de faire un effort, ce qu’elles sont nombreuses à accepter“, ont indiqué le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et le Secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari dans un communiqué le 23 mars.

Aux Etats-Unis, Air France réduit progressivement la voilure. Le 22 mars, elle a suspendu ses liaisons avec Chicago, San Francisco, Washington, Miami et Atlanta pour conserver uniquement des vols depuis New York et Los Angeles, à raison de trois par semaine.

Rentrée en France, Adèle Gapin aurait aimé que les services de l’Etat communiquent davantage – “entre lundi et jeudi, jour de mon départ, j’ai reçu un seul et unique mail d’Ariane (le site dédié du ministère) m’indiquant qu’il fallait que je rentre”. 

Elle est moins critique envers Air France. “Malgré les temps d’attente au téléphone où je n’ai jamais réussi à les avoir, je trouve qu’ils ont plutôt bien géré la situation. Une fois que j’avais réservé mon billet, j’ai reçu plusieurs mails m’indiquant que mon vol était maintenu. C’était assez rassurant!, dit-elle. Au-delà du fait d’avoir été complètement seule à gérer la situation, je dirais que le départ en précipitation a été assez dur à gérer. Je n’ai pas pu dire au revoir à mes amis et collègues.”

 

Plan de relance américain: ce à quoi vous aurez droit

La loi votée par le Sénat américain et qui devrait être adoptée vendredi par la Chambre des représentants est le plus important plan de relance économique jamais adopté aux Etats-Unis, avec une addition de plus de 2.000 milliards de dollars. Les mesures sont nombreuses; pour vous aider à comprendre et à savoir ce à quoi vous aurez droit, French Morning a lu la loi (qui n‘est encore qu’un projet) pour vous. Si vous voulez voir par vous même, le texte ne fait que 880 pages… Nous détaillons ici les mesures d’aide pour les individus. Nous reviendrons dans un prochain article sur les aides aux entreprises, notamment les petites.

1/ Aides directes pour tous

C’est une des mesures les plus spectaculaires, qui vise à essayer de limiter la récession résultant de l’arrêt subit de l’activité économique. Chaque foyer à droit à 1200 $ par adulte et 500 $ par enfant de moins de 16 ans au maximum. Au-delà de 75.000 $ de revenu annuel par personne, le montant diminue. A partir de 99.000 $ par personne (et 198.000 $ pour un couple sans enfant), le foyer ne touche rien.

Les revenus pris en compte sont ceux de l’année fiscale 2019 si vous avez déjà fait votre déclaration. Dans le cas contraire, ce sera l’année 2018. Pour ceux qui n’ont pas de “tax return” de 2018 ou 2019, un “social security statement” pourra suffire.

Les étrangers y ont-ils droit? Oui, s’ils sont résidents au sens fiscal du terme (c’est-à-dire les titulaires de carte verte mais aussi la quasi totalité des titulaires de visas temporaires de travail).

Pour les autres la loi exclue spécifiquement “les étrangers non résidents”. La définition est entendue au sens de résident fiscal (et non au sens de l’immigration).  

Comment et quand l’argent sera-t-il envoyé? La somme sera payée en une seule fois. C’est l’IRS qui se charge des paiements. Vous n’avez aucune déclaration à faire. Si vous avez payé déclaré des impôts en 2018, et reçu un “refund”, l’administration fiscale utilisera ces coordonnées bancaires pour envoyer l’argent. Cela pourrait être plus compliqué -et plus long- pour ceux qui n’ont pas déclaré d’impôts en 2018 (par exemple les expatriés arrivés en 2019) et tous ceux dont l’IRS n’a pas les coordonnées bancaires.

L’IRS encourage les contribuables à faire leurs déclarations d’impôts pour 2019 le plus tôt possible, même si la limite de dépôt a été repoussée du 15 avril au 15 juillet, et dès maintenant pour ceux qui n’auraient pas déposé leur déclaration 2018. “Le fait de ne pas avoir déposé de déclaration pourra affecter l’envoi des chèques” explique le site de l’agence.  Faire sa déclaration dès maintenant est d’autant plus important que si vous avez droit à un “tax refund”, ceux-ci seront envoyés dans les délais habituels, en général quelques semaines après le dépôt de la déclaration.

En dehors de ces cas particuliers, le Secrétaire au trésor Steven Mnuchin a assuré que la plupart des paiements seront reçus “d’ici trois semaines”.

2/ Les aides aux chômeurs.

La loi augmente considérablement les aides existantes (unemployment benefits) déjà disponibles. La durée passe de 26 semaines dans la plupart des Etats à 39 semaines (9 mois). En outre, les indemnités sont augmentée de $600 par semaine au-delà de ce qu’offrent les Etats, ce qui conduit à plus que doubler les sommes reçues par les chômeurs. Ainsi à New York, on pourra toucher jusqu’à 1035 $ par semaine environ (435$ d’allocation de l’Etat, pré-existante, le maximum pour un salarié gagnant précédemment 1.100$ par semaine, plus les 600$ supplémentaires).

Ce “bonus” sera disponible jusqu’au 31 juillet et est offert y-compris aux personnes qui n’ont d’ordinaire pas droit aux allocations chômage, notamment les free lancers (selfemployed) et autres “gig workers” (chauffers Uber par exemple) ainsi que les travailleurs à temps partiel. Il couvre aussi les personnes qui ont été mises en congé sans solde (‘“furloughed”) provisoirement par leur employeur.

Les indépendants (“independent contractors”) peuvent en outre demander les aides aux entreprises (voir ci-dessous).

Les allocations chômages sont payées chaque semaine. Le plus difficile sera dans un premier temps de s’inscrire: les services des Etats sont débordés et les sites internet cèdent souvent sous la pression du trafic. Armez-vous de patience.

Les étrangers y ont-ils droit? Oui pour les titulaires de carte verte. Pour les titulaires de visa, la situation est plus compliquée. La loi reprend la condition habituelle d’être “capable de travailler”, ce qui exclut a priori les personnes ayant perdu leur visa en même temps que leur travail. Mais la loi prévoit une exception lorsque “le Covid-19 empêche de pouvoir chercher du travail” (quarantaine ou restriction de mouvement), ce qui s’applique notamment à tout habitant des Etats ayant passé des ordres de confinement (New York, Californie, etc…). Cela devrait permettre notamment aux employés qui n’ont pas été licenciés mais seulement mis en congés sans solde de pouvoir bénéficier des allocations chômage pendant ce temps, même s’ils sont sous visas.

Lire aussi ici: Avez-vous droit au chômage et aux aides aux Etats-Unis?

COVID-19: la communauté francophone met son talent au service des autres

Ecoles et entreprises fermées, licenciements, confinement…Face aux nouvelles anxiogènes des dernières semaines, la générosité de nos compatriotes se multiplie, et nombreux sont les francophones qui offrent leur talent et leur temps pour apporter distraction, sourire et espoir aux autres. Activités pour les enfants, sport, accompagnement pour les adultes, le choix est plus que varié.

Les recettes d’un chef français en vidéo

Forcé à fermer sa crêperie Breizh Pan Crepes à Charleston en Caroline du Sud en raison de l’épidémie de coronavirus, le chef Patrice Rombaut propose des recettes sur sa chaîne YouTube “Gourmand in USA”. Au menu pour le moment, baguettes croustillantes sans pétrissage et galettes de sarrasin…Miam!

Un livre de recettes qui tombe à point nommé

Estelle Tracy, auteure bien connue du “Guide de survie alimentaire aux États-Unis” et créatrice du groupe Facebook “Bons plans gourmands aux États-Unis” qui rassemble plus de 7000 membres, a décidé de mettre à disposition son 3ème livre, “Recettes de survie aux États-Unis”! Un ouvrage qui semble tomber à point en ce moment…Le prix est à définir en fonction de son budget pour permettre à chacun d’en bénéficier en période de quarantaine. Pour les moins fortunés, il est mis gratuitement à disposition.

Cours de chants et histoires en musique

Gaëlle Boudier, professeure de musique et chanteuse professionnelle installée à Santa Clara en Californie, propose depuis la semaine dernière deux cours gratuits: pour les adultes et les ados, découverte de la voix et initiation à la musicothérapie le mercredi à 5pm (heure de Californie), et une histoire racontée en musique pour les enfants chaque vendredi à 5pm (heure de Californie). Les cours se déroulent sur Zoom et sont limités aux 100 premiers inscrits. Inscriptions sur Facebook et sur Instagram.

A la découverte de la musique classique et de l’Opéra 

Chaque semaine, les enfants à partir de 6 ans, découvriront un opéra, qu’ils pourront écouter et s’exercer à chanter. Cette initiative de l’association San Francisco Bay Accueil a pour but d’exposer les plus jeunes à la musique classique. A la clef: l’espoir de créer un choeur qui se retrouvera à la fin du confinement pour interpréter un opéra tous ensemble. Ce programme est ouvert à tous, membres ou non membres. Inscriptions par courriel.

Des cours de musique en ligne

Jeanne Hourez, élève au San Francisco Conservatory of Music, propose des cours de piano et de solfège gratuits par Skype. La pianiste peut prodiguer des conseils en direct pour aider les musiciens à progresser et leur conseiller de nouveaux morceaux, et se tient également à la disposition des élèves plus avancés qui veulent lui envoyer des vidéos de leur prestations pour discuter ensuite des techniques à améliorer. Contact par Facebook Messenger.

Des histoires à écouter

EFBA (Education française Bay Area) a lancé “Chaque jour une histoire” depuis le début du confinement dans la région de San Francisco. Astérix, les trois petits cochons, l’histoire du monstre qui avait peur des enfants,…Les histoires sont postées chaque jour sur le compte Facebook de l’association.

Révisions gratuites pour le brevet et le bac

Depuis le 18 mars et jusqu’au 7 avril, Ofalycée offre des cours de révision pour les élèves de 3ème, 1ère et Terminale en maths et 3ème et Première en français. Les cours sont dispensés sur Zoom et les exercices sont corrigés en direct par les enseignants de cet établissement entièrement virtuel. Plus d’infos et inscriptions ici.

Une écoute pour rassurer

Fondé en 2015 à San Francisco, le Réseau Main dans la Main offre un soutien gratuit par téléphone à toute personne ayant besoin d’un soutien dans les moments difficiles. En plus de San Francisco, cette association a désormais des antennes à Seattle, Los Angeles et Seattle. RMDM vient aussi de lancer des tables rondes pour rémédier au sentiment d’isolement qui peut découler de la situation actuelle. Les tables rondes virtuelles suivantes sont libres d’accès et accessibles sur Zoom: Pour que confinement ne rime pas avec isolement, du lundi au dimanche de 2pm à 3pm PST, Couples et adultes isolés – vivre mieux le confinement, le mercredi de 7pm à 8pm PST, et Gérer le quotidien de la famille sans perdre la tête, le jeudi de 9pm à 10pm PST. 

Un accompagnement pour les mamans

Mamas Talk est une nouvelle structure créée par Laëtitia Boutonnet et Espérance Fitoussi, respectivement sage-femme et infirmière, et qui propose d’accompagner les futures et nouvelles mamans en répondant à leurs questions et en organisant des ateliers et discussions autour de la parentalité, de la maternité et de la période post-partum. Confinement oblige, l’équipe de Mamas Talk a dû repousser ces rencontres, mais propose une première consultations gratuite d’une heure. Renseignements ici.

A New York, une autre sage femme, Laure Sinnhuber-Giles propose également d’accompagner en français les futurs parents. Les séances de groupe sont gratuites. Plus d’information ici.

Rester en forme

Alexia Cornu, coach sportive à San Francisco, propose de répondre à vos questions sur le sport et la nutrition en live sur son compte Instagram. Ces vidéos sont ensuite disponibles en replay pendant 24 heures. Le samedi matin, Alexia Cornu propose un cours gratuit de cardio et de renforcement musculaire gratuitement de 10:30 à 11:30am, en se connectant sur Zoom. Inscriptions en envoyant un message privé à Alexia Cornu via Instagram.

Si vous aussi vous souhaitez offrir (gratuitement) vos services en ligne, remplissez le formulaire ici.

La “cocktail culture” du Texas passe des bars à internet

Face à la pandémie de coronavirus et à l’isolement de la population, quelques bars de Houston ont décidé de partager les recettes de leurs meilleurs cocktails à l’heure du traditionnel « happy hour ». Chaque soir, un des célèbres barmans de la ville se met en ligne pour partager un moment de convivialité, muni de son shaker et de sa cuillère à cocktail.

« Quand tout a commencé, nous avons cherché un moyen de regrouper notre communauté. L’idée de réunir les amis, les collègues ou des membres d’une même famille autour d’un verre pour oublier la distance sociale était une évidence. Nous avons donc créé cette initiative de boire un cocktail tout en réalisant sa fabrication ensemble et en ligne», explique Andrew Miles du fameux bar Lei Low Bar. Lui même a conçu le « 911 » à base de vodka et de pamplemousse avec un zeste de liqueur d’abricot.

A Fort Worth, le bar Grace a concocté un nouveau breuvage appelé « Flesh and Blood » (de chair et de sang), composé d’Apérol, de Proséco et d’orange amère, en l’honneur de la nouvelle exposition au Kimball Art Museum sur les chefs-d’œuvre italiens provenant du musée Capodimonte de Naples. Tim Love, propriétaire de Atico, bar à tapas dont le salon luxuriant offre une vue imprenable sur Fort Worth a lancé « le Madrid » à base de Sherry, de Brandy et d’orange amère. « C’est un remède contre l’isolement social. Certains trouvent de nouveaux amis avec lesquels ils débattent de la situation actuelle, d’autres se contentent de se distraire. Mais pour nous, cette démarche soutien l’entreprise locale. Nous postons en ligne ou nous envoyons à nos clients des mails chaque semaine où nous renouvelons nos cocktails », renchérit ce dernier.

Depuis, le phénomène a pris de l’ampleur notamment avec un nouvel apéritif baptisé la « quarantaine » qui fait concurrence au « Emergen-C », autre nectar dont la composition Gin, vermouth blanc, citron vert est discutée entre internautes. Jeremiah Butler de chez B&B Butchers, propose « le Negroni », apéritif préparer avec du gin, du vermouth, du Campari et un zeste d’orange. « Chaque ingrédient peut être remplacé, la substitution du gin par du bourbon vous donnera un « classique boulevardier ». De même, du whisky à la place du gin et du vermouth sec au lieu de doux accompagné de Campari vous donnera « un vieux copain », ajoute ce dernier. Pour ceux qui manquent de spiritueux dans leur armoire, ils peuvent suivre les conseils de Westin Galleymore, directeur des spiritueux chez Underbelly Hospitality pour fabriquer leur propre cocktail. Sa recette plébiscitée par les internautes est un mélange de vin rouge, de sucre, d’épices (cannelle, clous de girofle), d’anis et de cardamone. Cette mixture cuite est agrémentée d’un caramel et se déguste tiède.

D’autres barmans offrent des services de rue. C’est le cas récemment de Rosie Cannonball qui proposait des kits de cocktails pour 25 dollars: Mojito, Pina Colada ou Martini, au choix. «Le paquet contient  les explications, une photo et les ingrédients sauf votre alcool de base. Le sachet Martini, comprend une bouteille de 375ml de vermouth extra dry, des écorces de citron, un sac de glaçons sous vide et des olives. Cette vente de forfaits boissons ajouté au lots de Margarita et d’autres recettes maison permettent de soutenir notre établissement », explique Alex Negranza directeur du bar. Cette opération menée avec succès doit être répétée très prochainement avec l’arrivée d’un quatrième kit cocktail.

 

Les galères des stagiaires français aux USA face au coronavirus

“Je suis dégoûté de la situation, mais sans stage je ne peux financièrement pas rester. J’espère revenir à New York dès que la situation du coronavirus sera maîtrisée” explique Damien Saguez, jusqu’alors stagiaire E-merchandiser chez The Kooples, à New York. Comme lui, bon nombre de Français en stage aux Etats-Unis sont confrontés à une telle situation. Ils perdent leur stage, mais en même temps, un retour en France devient de plus en plus compliqué.

Du Consulat français au vol retour pour Paris

En Floride, du côté de Miami, Melissa Kim a plié bagages pour la France le samedi 14 mars. Alors que son poste de responsable marketing, pour une société de kite-surf, est encore maintenu, elle décide de rentrer avant qu’il n’y ait plus de vols. En stage depuis novembre 2019, elle devait rester un an. “Après avoir constaté l’aggravation de la situation en France, j’ai appelé le Consulat général de France afin de savoir quelles étaient les conditions de rapatriement. Ils m’ont répondu qu’ils n’étaient pas au courant et que c’était à nous (stagiaires) de trouver un moyen de rentrer” explique-t-elle.

Rania Chafi, également installée à Miami depuis mai 2019 pour un stage chez un tour opérateur américain, raconte être allée “au Consulat au lendemain de l’annonce du Président Emmanuel Macron. Lorsque je suis arrivée, des vigiles filtraient les passages et ne laissaient pas entrer facilement les Français. Une fois que j’ai pu parler à quelqu’un, on m’a clairement fait comprendre que le rapatriement ne concernait que les personnes en état d’urgence. On m’a expliqué que je pourrais rentrer le lendemain ou le vendredi suivant avec un vol commercial, mais qu’il valait mieux que je me renseigne directement auprès des compagnies aériennes.” Initialement engagée jusqu’en juillet prochain, elle s’est faite licencier pour des raisons économiques. “J’étais vraiment sous le choc. J’ai tout de suite contacté mon organisme sponsors, le CIEE. On m’a dit que je pouvais rester à condition que je trouve un autre stage sous 30 jours, mais au vu de la situation actuelle, je savais qu’il était plus raisonnable de rentrer en France”. Après avoir contacté Air France, la jeune française a pu réserver un vol pour le samedi 21 mars. “En tant que stagiaire, la situation a été compliquée à gérer. Je n’avais pas les revenus suffisants pour rester, ou même me faire soigner. Des discours différents se propagent sur les groupes Facebook, et le Consulat ne m’a pas rassurée” continue-t-elle.

A New York, Eva Djelassi et Pauline Marquer étaient en stage chez Atout France, respectivement en tant que “special event assistant” et “public relations assistant”. Etudiantes à l’EDHEC, à Lille, elles comptaient rester jusqu’à cet été. “Cela faisait quelques semaines que notre boulot nous conseillait de rentrer suite aux annonces de fermeture des frontières en France et des restrictions de rapatriement. Au début on ne voulait pas, mais on a appris que les vols retours allaient être suspendus à partir du dimanche 22 mars et que le gouverneur de New York souhaitait mettre en place le confinement”. Pauline Marquer poursuit : “On a dû prendre notre décision la veille pour le lendemain. On avait anticipé les démarches concernant notre travail, l’appartement et les billets d’avion. Il n’y avait plus qu’à faire nos valises”. Les deux Françaises sont allées directement à JFK pour prendre leur billet et ont pu embarquer, après 8 heures d’attente.  

Du télétravail au licenciement, c’est ce par quoi est passé Damien Saguez, en stage chez The Kooples, à New York, depuis le 20 février. Il devait rester jusqu’au 12 août. “Cela faisait quelques jours qu’on nous avait mis partiellement en télétravail. Dès dimanche 15 mars, il est devenu permanent. Le lendemain, je me préparais à travailler de chez moi quand à 10h, ma responsable m’appelle pour m’expliquer qu’ils ne pourraient pas maintenir ma rémunération. Elle m’a expliqué que je pouvais continuer de travailler pour eux, mais sans être payé, ou bien rentrer chez moi et qu’ils prendraient en compte le billet d’avion. J’en ai parlé à ma famille et on a pris la décision que je rentre dans la semaine”

Retour à Paris, mise au confinement

Sur le chemin du retour, la plupart de ces stagiaires ont été surpris du manque de contrôle et prévention sanitaires aux aéroports de Miami, New York et Paris. “A Miami, tout s’est passé comme d’habitude, aucun contrôle particulier n’a été fait. Dans l’avion l’équipage portait des gants et des masques, mais nous étions tellement de passagers que des mesures supplémentaires auraient dû être prises” estime Rania Chafi. “A New York, il n’y avait aucun message de prévention pour le coronavirus, et aucun contrôle sanitaire avant d’embarquer. La même chose en arrivant à Paris. En revanche à Strasbourg, où je me rendais, il y a de la prévention dans les gares, des gels hydroalcooliques à disposition et les taxis sont nettoyés (poignet, siège, ceinture) pour chaque passager” remarque Eva Djelassi. Pour Rania Chafi, la course aux trains a été une étape compliquée et stressante. “J’habite près de Lyon, et il n’y avait pas de vol direct de Miami. J’ai donc recherché un train au départ de Paris. Sur le site de la SNCF, rien n’était expliqué, les trains apparaissaient un coup complets un coup disponibles. Heureusement une amie m’a donné la référence de son train, Paris-Lyon, et j’ai pu rejoindre le domicile de mon frère, chez qui je vivais en colocation auparavant. Je ne veux pas retourner chez mes parents pour éviter de les contaminer, si jamais je suis porteuse du virus” explique-t-elle. A New York, le confinement n’est conseillé que depuis ce dimanche 22 mars au soir, alors qu’en France il est effectif et obligatoire depuis plus d’une semaine. “Ce qui m’a choqué c’est la différence “d’ambiance” entre New York où nous n’étions pas confinés et Lille où personne ne sort de chez lui. C’est tellement calme que de chez moi j’entends les annonces de la gare SNCF, située à quelques rues” remarque Pauline Marquer. 

Un avenir scolaire préservé

Les écoles françaises conseillent à leurs étudiants, partis à l’étranger, de retourner auprès de leur famille. “L’EDHEC nous avait envoyé un mail pour nous rassurer sur le fait que peu importe notre décision de rentrer ou non, cela n’affecterait pas notre année et notre stage serait validé” mentionne Eva Djelassi. En attendant, les deux étudiantes, Pauline Marquer et Eva Djelassi, continuent leur stage à distance, ce qui leur permet de ne pas passer totalement à côté de l’expérience. “Au lendemain de mon retour, c’était vraiment très difficile, raconte Pauline Marquer. J’avais une boule dans la gorge et les larmes n’étaient pas loin. Petit à petit on digère le retour, on relativise et on profite de notre famille”. Pour Melissa Kim, il s’agissait d’une année de césure dans ses études. “J’ai la chance de pouvoir continuer mon travail à distance. Je vais continuer comme ça jusqu’a cet été, et ensuite je verrai pour continuer mes études” conclu-t-elle. Rania Chafi, elle, avait enchaîné deux stages à Miami car elle ne souhaitait par rentrer en France immédiatement. “Maintenant que je suis rentrée, dit-elle, je vais attendre que la situation se calme pour chercher du travail. Le domaine du voyage m’intéressait mais il est trop touché par la crise du coronavirus. J’espère pouvoir toucher dans un premier temps le chômage”.

Confinement : 7 sites de fitness pour faire du sport chez soi

Plus d’un tiers des habitants des Etats-Unis sont soumis à des mesures de confinement en raison de l’épidémie du COVID-19. Mauvaise nouvelle pour les sportifs, qui ne peuvent plus avoir leur dose de sport quotidien. Heureusement, le “Home workout” devient de plus en plus populaire chez les accros. French Morning a fait le tour des meilleurs sites de fitness en ligne.

Aaptiv, pour les sportifs qui ne veulent plus d’écrans

Après plusieurs jours de confinement avec la télévision allumée et les yeux rivés sur les réseaux sociaux, faire du sport devant un écran n’est pas apprécié par tous. Surnommée “le Spotify du fitness”, l’application Aaptiv propose des séances de sport en podcasts, animées par des coachs sportifs. Courses à pied, musculation, cardio, yoga… Le site sportif possède une librairie audio avec plus de 2.500 classes en fonction de vos goûts et de votre niveau. Aactiv propose actuellement un essai gratuit d’un mois, compter ensuite 15 dollars par mois.

Dailyburn, pour ceux qui veulent retrouver l’ambiance d’une salle de sport 

Si votre salle de sport a fermé et que, même si vous n’y passiez pas vos journées, vous ressentez le besoin de faire quelques exercices, alors Dailyburn peut vous satisfaire. Pilates, stretching, bootcamp… L’application possède un éventail complet de classes et de programmes, que l’on trouve dans une salle de sport classique. Lors de son inscription, il est possible de choisir le niveau de cours qui nous convient le mieux et de participer aux conversations et aux forums en ligne de l’application. Parfait pour ceux qui souhaitent se mettre au sport doucement. Dailyburn offre un essai gratuit de 60 jours, l’abonnement est ensuite fixé à 14.95$/mois. 

Fhitting Room, pour les sportifs qui veulent transpirer

Basées à New York, les salles de sport Fhitting Room sont connues pour leurs classes de sport de haute intensité, “High Intensity Interval Training” (HIIT). En ligne, les classes Fhitting Room On Demand proposent de nombreux programmes, ainsi que des cours privés grâce à Fhitting Room Live. Les 30 premiers jours sont offerts, puis l’abonnement est à 9.99$/mois. 

Alo Moves, pour les accros au yoga 

Avec plus de 2.500 classes et vidéos, Alo Moves est une des références en matière de cours de yoga en ligne. Certains cours sont également destinés à la méditation, alors que d’autres sont centrés sur d’autres pratiques comme le Vinyasa, Kundalini, ou encore du yoga prénatal. Ceux qui le souhaitent peuvent également assister à certaines classes gratuites, en ligne sur la chaîne Youtube de l’application. Alo Moves propose 14 jours gratuits et un abonnement à 20$/mois. 

Don Saladino, pour ceux qui veulent suivre les célébrités 

Vous souhaitez suivre un(e) gourou des réseaux sociaux ? Connu pour être l’entraîneur de nombreuses stars américaines comme Blake Lively, Don Saladino a récemment lancé un programme gratuit de 4 semaines qui peut se réaliser chez soi et sans matériel. Il est également possible de le retrouver tous les jours sur Instagram.

305 Fitness, pour les danseurs 

Très connu à New York parmi les passionnés de danse et de cardio, 305 Fitness offre désormais des cours en ligne sur leur chaîne Youtube. Rendez-vous tous les jours à 12pm et 6pm (EST). 

Ballet Beautiful, pour se mettre à la danse classique 

Pourquoi ne pas profiter de cette période de confinement pour se lancer dans un nouveau challenge ? Créé et géré par Mary Helen Bowers, ancienne danseuse et coach de plusieurs célébrités, le studio de danse en ligne Ballet Beautiful possède plus de 300 vidéos et met en ligne de nouvelles séances chaque mois. Un essai gratuit de 14 jours est offert grâce au code “2WTRIAL”, compter ensuite 39.99$/mois.

Roland Lescure: “Plus on prendra ce virus au sérieux, plus on pourra en contenir les effets”

Invité d’une émission spéciale de French Morning en Facebook Live, Roland Lescure le député des Français des Etats-Unis et du Canada était très attendu. Vous avez été près de 5000 à suivre l’interview, et des dizaines à poser des questions en direct.

Entre conseils aux Français coincés aux Etats-Unis et au Canada (auxquels il conseille de rentrer le plus rapidement possible), et questions sur les règles d’immigration, le député a multiplié les conseils. Nombre de questions concernaient des Français se demandant si leurs visas pourraient être prolongés au vu des circonstances exceptionnelles, notamment les personnes en ESTA, au-delà des 90 jours légaux. “Des contacts sont en cours avec les autorités américaines sur ce sujet, a-t-il répondu. La France a annoncé la prolongation de 3 mois pour les visas de court séjour (…) mais pour l’instant ce n’est pas prévu aux Etats-Unis ni au Canada, même si on attend des annonces pour le Canada”.

Président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale a aussi abordé la crise économique. “La question n’est pas de savoir s’il y aura une récession -il y en aura une-, mais de savoir comment agir pour rebondir le plus vite possible”.

Retrouvez l’interview ici:

Les numéros d’urgence des consulats français aux Etats-Unis

Face à l’afflux des demandes et répondre aux questions que se posent les Français aux Etats-Unis (retour en France, visas, démarches diverses…), les services de l’ambassade de France aux Etats-Unis ont mis en place des numéros de téléphone et emails. Voici la liste.

Consulat général d’ATLANTA : 
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (404) 729-7203; (404) 729-6897
Numéro d’URGENCE uniquement: (404) 217-9446

Consulat général de BOSTON:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (617) 832-4410; (617) 832-4411
Numéro d’URGENCE uniquement: (617) 832-4412

Consulat général de CHICAGO:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (312) 327-5225; (312) 327-5219

Consulat général de HOUSTON: 
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (346) 401 8909; (346) 401 9722
Numéro d’URGENCE uniquement: (713) 542 2928

Consulat général de LOS ANGELES:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: 424-421-5431

Consulat général de MIAMI:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (305) 403-4150

Consulat général de LA NOUVELLE-ORLÉANS:
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (504) 569-2870
Numéro d’URGENCE uniquement: (504) 905-5562

Consulat général de NEW YORK : 
[email protected]
Cellule de réponse téléphonique: (332) 217-2032
Numéro d’URGENCE uniquement: (646) 957-5043

Consulat général de SAN FRANCISCO:

[email protected]

Cellule de réponse téléphonique: (650) 285-3223
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Consulat général de WASHINGTON, D.C.
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Numéro d’URGENCE uniquement: (202) 213-4369

[Quiz Info ou Intox] Démêlez le vrai du faux sur le Coronavirus

On en entend parler tous les jours, à longueur de journée : si le Covid-19 fait bel et bien partie de notre quotidien, il est parfois difficile de démêler le vrai du faux au sein de la masse d’informations que l’on reçoit.

Grâce à ce quiz court et ludique, découvrez en quelques minutes quelles sont les fausses croyances à enterrer, et les vrais bons gestes à adopter :

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Covid-19: posez vos questions au député Roland Lescure

Retrouvez nous mardi 24 mars à 12:30pm EST (9:30 PST) sur la page Facebook de French Morning et YouTube Live pour une émission spéciale avec Roland Lescure, député de la circonscription des Français des États-Unis et du Canada et président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale.

Précautions sanitaires, rapatriement, questions liées à l’immigration et aux visas, crise économique : nous aborderons tous les sujets qui nous préoccupent tous en ce moment.

Le format de cette émission spéciale est un “town hall”, animé par Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson de French Morning, avec vos questions.

Pour poser vos questions, envoyez-nous une vidéo à l’e-mail suivant : [email protected]

Vous pourrez également poser vos questions en direct en commentaire sous ce post ou sur Facebook.

Musées, monuments: Visites virtuelles pour s’évader aux États-Unis sans bouger de son canapé

Pour ceux qui manquent d’occupation en cette période de confinement, voici une liste de lieux historiques et culturels américains qui proposent des visites virtuelles permettant de s’évader sans sortir de chez soi.

Les férus d’art peuvent notamment déambuler virtuellement dans les allées de plusieurs musées du monde grâce à Google Arts & Culture, dont le Museum of Modern Art (MoMA) de New York qui permet de contempler les œuvres de Vincent Van Gogh et d’autres artistes contemporains. 

En quelques clics, les visiteurs 2.0 peuvent également pénétrer le Bureau ovale de la Maison Blanche à Washington D.C. ou encore emprunter les escaliers circulaires du Guggenheim Museum de New York.

Les adeptes de peintures surréalistes apprécieront la visite interactive du Salvador Dali Museum de St. Petersburg en Floride qui recèle plus de 2.000 oeuvres du célèbre peintre espagnol.

Grâce à la réalité augmentée, le Crystal Bridges Museum of American Art de Bentonville en Arkansas change notre rapport aux oeuvres : nous ne nous situons plus devant la toile, nous sommes à l’intérieur. Cette expérience interactive permet ainsi de passer d’un rapport frontal à une immersion totale.

À Miami, la Villa Vizcaya, édifiée il y a plus de 100 ans par James Deering, ouvre  virtuellement ses portes aux visiteurs souhaitant admirer la beauté de cette bâtisse aux influences espagnoles ainsi que ses jardins à la française. 

Les amateurs de squelettes de dinosaures et autres fossiles se presseront sur le site du Smithsonian National Museum of Natural History de Washington D.C. qui propose une visite interactive de la plupart de ses collections.

Ceux qui rêvent d’arpenter de vastes espaces sauvages peuvent notamment se promener virtuellement sur les sentiers du Yellowstone National Park, le plus ancien parc national, et profiter d’une virée à 360 degrés au coeur du Yosemite National Park en Californie. Il est aussi possible de descendre dans une crevasse du Kenai Fjords National Park en Alaska, de parcourir un tunnel de lave au Hawai’i Volcanoes National Park à Hawaï, ou encore d’explorer les récifs coralliens du Dry Tortugas National Park situé au large de Key West en Floride.

Les passionnés d’automobile apprécieront les visites guidées virtuelles du Petersen Automotive Museum de Los Angeles qui abrite plus de 250 véhicules emblématiques de l’histoire du cinéma hollywoodien, dont la Ferrari de Magnum ou encore la DeLorean popularisée dans la trilogie « Retour vers le futur ». Ceux qui préfèrent les trains peuvent, de leur côté, embarquer à bord des locomotives et wagons du Railroad Museum of Pennsylvania de Ronks en Pennsylvanie qui retrace l’aventure ferroviaire américaine.

Plusieurs parcs animaliers des États-Unis, comme le zoo de San Diego et l’aquarium de Monterey en Californie, sont également accessibles à distance grâce à de nombreuses webcams qui permettent de se détendre en regardant les méduses nager ou les pingouins se dandiner.

C’est bien connu, la musique adoucit les moeurs. Le Metropolitan Opera de New York diffuse quotidiennement et gratuitement certaines de ses plus belles productions. Chaque vidéo reste disponible en ligne pendant 23 heures. Les mélomanes peuvent également apprécier l’initiative des musiciens de la Seattle Symphony qui se sont portés volontaires pour partager en ligne leurs représentations de musique classique.

Enfin, nul besoin d’être un astronaute pour partir à la conquête de l’espace. Grâce à l’application mobile Space Center Houston de la NASA, vous pouvez notamment explorer la surface de la Lune ou encore admirer le lancement de la fusée Saturn V.

Coronavirus : les Français de l’étranger de retour en France pourront bénéficier de la Sécurité sociale

A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Face à l’épidémie liée au coronavirus, l’Assemblée nationale française a adopté samedi 21 mars un amendement suspendant le délai de carence de 3 mois pour les Français de l’étranger revenu ou revenant sur le sol national entre le 1er mars et le 1er juin 2020. Ainsi, ils pourront bénéficier dès leur arrivée en France de la Sécurité sociale.

Un soulagement pour les expatriés, rentrés précipitamment suite à l’expansion du COVID-19. Nombreux souhaitaient en effet être auprès de leurs proches.