La Chambre de Commerce franco-américaine de Houston (FACC) a un nouveau président: Franck Avice. Nouvellement arrivé au Texas pour suivre son épouse, il exerce des activités de conseil pour le compte d’entreprises et organisations à but non lucratif. Il remplace Geoffroy Petit, en partance pour l’Europe.
“Il faut promouvoir la ville de Houston et lui apporter notre savoir–faire français, notre vivier de start-ups qui pourraient choisir Houston comme première base d’implantation, explique-t-il. Après la Silicon Valley et la Côte Est, il est possible d’envisager une Troisième Côte aux Etats-Unis ».
Cet ancien avocat devenu inspecteur général des finances a fait une partie de sa carrière au Ministère de l’Économie et des Finances, dans la structure d’audit du gouvernement basée à Bercy.
A partir de 1995, il occupe divers postes en lien avec les entreprises et l’innovation au sein des agences gouvernementales. Il rejoint par la suite la Commission Européenne, en tant qu’expert chargé d’aider la République Tchèque, la Hongrie et la Pologne à accéder à l’Union Européenne, et notamment se mettre en conformité avec le droit communautaire sur les volets du droit de la concurrence et de l’aide aux entreprises. Il rejoint ensuite le cabinet du ministre français du Développement durable et de l’Énergie en 2008 et 2009 en tant que négociateur-en-chef du paquet énergie climat de l’Union sous la présidence française, précurseur des accords de Paris en matière de climat.
Nommé directeur de l’audit et de la stratégie de la RATP en 2009, Franck Avice devient le vice-président exécutif en 2012 du réseau de transports publics puis, en 2014, son directeur général en charge des opérations et du portefeuille-clients. « La ville de Houston et les grandes institutions se préparent à l’après pétrole et l’après gaz. Elles ont pour ambition de développer d’autres activités pour les entreprises dans les domaines de la technologie et du digital. La ville a l’avantage d’avoir une énorme base industrielle avec des portefeuilles de clients à disposition. C’est une des forces principales de Houston. Notre rôle est de les aider dans cette stratégie notamment en développant plus de liens avec la France”, analyse-t-il.
Le secteur médical n’est pas en reste car la Chambre de commerce a déjà initié des relations entre le Texas Medical Center et les grands hôpitaux en France. Elle compte les renforcer dans l’avenir. « Il y a une volonté d’avancer car il y a une concurrence entre toutes les villes, y compris à l’intérieur du Texas », rajoute ce dernier.
Début novembre, Franck Avice emmènera une délégation de Houston en France pour rencontrer les acteurs de la French Tech. Selon lui, cela permettra d’accroître la notoriété de la FACC, d’augmenter le nombre de membres et de projets. « Il faut que nous calions notre gamme de services sur ce que veulent faire les grands acteurs de Houston. La France n’est pas vraiment perçue comme un pays de business. Il faut que l’on change notre image. Nous avons beaucoup à offrir ».
Franck Avice, de la RATP à la présidence de la FACC de Houston
MyNabes, le nouveau réseau d’entraide entre voisins
On connaissait déjà Nextdoor pour tout savoir sur le dernier vol de voiture, le chat perdu de la voisine ou les querelles sur les hauteurs de haies mitoyennes… Avec MyNabes, une application gratuite disponible sur l’Appstore et le Play store depuis le 16 octobre, l’objectif d’Elodie Bottine, sa créatrice, est tout autre: il s’agit d’un réseau social d’entraide, de partage de services et d’objets.
L’idée de MyNabes a germé quand Elodie Bottine a déménagé de France à Menlo Park, en Californie: “Je pensais que je serais accueillie comme dans “Desperate Housewives”, mais la tarte aux pommes de bienvenue apportée par la voisine, je l’attends toujours!, plaisante-t-elle. J’ai vite constaté que je devais me débrouiller seule, et qu’entre les courses, les activités des enfants, on est sans cesse dans sa voiture. S’il me manque un oeuf pour faire un gâteau, je dois ressortir ma voiture, alors qu’il serait tellement plus simple de pouvoir demander à son voisin qu’il nous dépanne.”
MyNabes est organisé en plusieurs catégories, avec en fil rouge, la mutualisation des biens et des services: “La vie coûte très chère ici. Sur MyNabes, on peut partager des objets, échanger des services, comme la garde d’animaux ou le covoiturage, faire appel à ses voisins bricoleurs au lieu de payer un pro, ce qui permet de faire des économies substantielles, tout en gagnant du temps et en développant un lien social de proximité.”
A Paris, Elodie Bottine avait l’habitude de rendre visite à sa voisine âgée de plus de 90 ans, qui n’avait pas de famille proche: elle a repris l’idée avec la catégorie “Courtesy visits” qui permet d’intégrer les seniors dans la vie du quartier. L’application permet également d’organiser facilement des “playdates” entre enfants, ou de proposer à ses voisins d’aller voir une expo ou un concert ensemble.
L’originalité de MyNabes réside également dans son système de rémunération des services rendus: “On peut choisir de payer en fruits, en plats faits maison, en argent, ou bien proposer ses services en retour, offrir de boire un verre, ou simplement dire merci.”
Directrice du développement commercial dans une maison d’édition parisienne, Elodie Bottine a mis deux ans à mettre au point MyNabes. “C’est ma première aventure entrepreneuriale. Mon déménagement aux Etats-Unis m’a forcée à sortir de ma zone de confort, afin de prouver à mes enfants que je pouvais mener un nouveau projet à bien.”
Après deux ans à travailler sur le projet en solo, la créatrice de MyNabes vient d’embaucher son premier CTO, et recrute des “ambassadeurs” partout aux Etats-Unis. “Ils se chargeront d’initier à l’application et de faire tester de nouvelles fonctionnalités. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné dans la région de San Francisco, reste à se faire connaître dans le reste du pays.“
La ville d'Angers fait son marché à Austin
L’affiliation entre les villes d’Angers et d’Austin sera célébrée au cours de l’évènement Austin Angers French Market, le samedi 16 novembre de 9am à 3pm à l’Université St Edward.
Ce marché français réunira une délégation venue d’Angers composés de musiciens, de cinéastes, de chefs cuisiniers et d’artistes en tout genre. Au programme : cuisine française, cours de français, projection de dessins animés, leçons de pétanque et autres activités pour faire découvrir la culture française aux habitants d’Austin, dont certains ont découvert la vallée de la Loire en 2015, à l’occasion de la “Austin Week” à Angers.
Les villes d’Angers et d’Austin sont depuis 2012 ce que l’on appelle aux Etats-Unis des “Sister Cities”. Ces affiliations entre des villes américaines et étrangères ont commencé après la seconde guerre mondiale sous l’impulsion du président Dwight D. Eisenhower avec un programme appelé “People-to-people”. En 2019, plus de 2 000 villes américaines sont liées à plus de 1800 villes étrangères dans 123 pays.
L’économie circulaire en débat au Lycée français de New York
Et si l’économie circulaire était la solution pour sauver la planète? C’est la question au centre du débat du lundi 21 octobre au Lycée français de New York.
Très en vogue, l’économie circulaire préconise un mode de production et de consommation articulé autour de l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles pour éviter le gaspillage des matières premières et des sources d’énergies non renouvelables. Bref, faire plus et mieux avec moins.
Le débat animé par l’ancien journaliste Jean-Christian Agid rassemblera Farah Albani (Conseiller Politique, Bureau du Développement Durable de la Mairie de la Ville de New York), Meriem Hammoutene (directrice du marché US, Loop at TerraCycle), Frédéric Glanois (Chef de service économique et financier de la Représentation permanente française à l’ONU) et Sam Loni (Manageur des Partenariats, UN Sustainable Development Solutions Network).
Les meilleurs Halloween au Texas
Les petits et les grands commencent à élaborer leurs costumes et leurs maquillages pour célébrer Halloween le 31 octobre. Voici un guide non-exhaustif pour vous aider à trouver le lieu de votre nuit la plus cauchemardesque.
Houston
Ne pas manquer la promenade des zombies lors du festival d’Halloween qui propose des activités pour toute la famille (concours de costumes pour enfant et zone de frayeur garantis). D’autres préfèreront aller découvrir le vrai Dracula au Musée national d’histoire funéraire consacré à la mort et aux funérailles avec quelques événements spéciaux en octobre et novembre. Le cimetière Dracula expose en détail la vie et la mort du célèbre vampire. Les visiteurs peuvent mettre une cape et des crocs pour se faire prendre en photo dans un cercueil. Il parait que c’est mortel. ZooBoo invite les enfants à venir déguisés au zoo, les vendredi, samedis et dimanches jusqu’au 27 octobre. Le groupe Houston French Gang participera au Montrose Crawl le 26 et invite les francophones de la ville à faire le tour des bars ensemble.
San Antonio
Quelle est la tendance actuelle dans le monde de l’horreur ? Les morts-vivants ou zombies! Ils sont partout, dans les films, les clips, les émissions de télévision et….à San Antonio lors de leur promenade annuelle, le 27 octobre, dans la ville. Pour les rejoindre, rendez-vous à la Hemisfair Tower, entre 5pm et 6pm, pour se diriger vers l’Alamo. L’évènement est gratuit. Vous pouvez aussi vous laisser tenter par une promenade hantée sur la rivière, le 25 octobre, en embarquant au théâtre Arneson sur des bateaux décorés pour l’occasion (à louer sur place) ou rejoignez la fête au Rivercenter avec un concours du meilleur costume. C’est aussi l’occasion de voir le défilé dantesque qui se déroulera de 8pm à 9pm.
Dallas
Invoquer un esprit avec une potion magique ? C’est possible avec le choix de quatre potions (one night stand, break-up, Dr.Strangelove, sexy prune) confectionnées par Dude Sweet Chocolate. Elles sont toutes à base de chocolat, de liqueurs telles que la téquila et le bourbon, ou d’autres ingrédients à mourir. Halloweekend, fête organisée dans le zoo de Dallas, permettra aux plus petits de faire du “trick-or-treating” sur place et de participer à différentes activités les 26 et 27 octobre.
Salado
Non loin d’Austin, à l’amphithéâtre de Tablerock à Salado, le Sentier de l’effroi propose des jeux, des concours et des histoires sinistres aux enfants. Ce chemin, long de 1,6 kilomètre, est propice aux frissons et aux sensations fortes, fantaisistes et féeriques. Il est ouvert de 6:30pm à 9:30pm chaque soir de l’évènement les 19, 26 et 27 octobre.
Smithville
Faites un voyage terrifiant dans cette forêt qui comprend trois maisons hantées : le manoir de la Terreur, la ville des morts-vivants et le massacre du cirque. Âmes sensibles s’abstenir. Les enfants de moins de 13 ans doivent être accompagnés d’un adulte.
Boerne
Le spectacle hanté du 26 octobre à la «Grotte sans nom », véritable caverne creusée dans la pierre qui sert de salle de spectacle, met en vedette le Rahim Quazi Trio, qui jouera des morceaux classiques et jazzy (Moonlight Sonata, A Nightmare before Christmas, Danse Macabre…). Le premier morceau sera joué dans le noir complet. Les déguisements sont les bienvenus.
Votez pour élire le meilleur bistrot de New York avec le Fooding
Un prix pour récompenser les meilleurs bistrots et concepts novateurs créés dans les 12 à 18 derniers mois ? Il fallait y penser. Inventé par les équipes du Fooding, un guide des tables françaises créé en 2000 par le journaliste Alexandre Cammas, le premier millésime du “Best New Bistro” récompensera simultanément un établissement à Paris, Londres, New York et Mexico City.
Les organisateurs ont besoin de vous pour départager les adresses pré-sélectionnées par les juges en fonction de l’aménagement intérieur, la carte des vins, le service et le contenu de l’assiette. À New York, les gourmands pourront notamment choisir entre le restaurant indien Adda, Crown Shy, où les chefs ont fait le pari d’une néo-cuisine américaine, ou encore Saint Julivert, un bar à vin à la cuisine simple mais efficace. Les votes seront fermés le 25 octobre.
L'Alliance Française de San Francisco célèbre son 130ème anniversaire
L’Alliance Française de San Francisco fête ses 130 ans cette année… tout comme la Tour Eiffel. Pour l’occasion, une soirée est organisée jeudi 17 octobre à l’Autodesk Gallery, près d’Embarcadero Plaza.
L’Alliance Française a initialement été créée en 1883 par un groupe comprenant des personnalités comme Jules Verne et Louis Pasteur pour développer la langue et la culture française à l’étranger. En 1889, année où la construction de la Tour Eiffel à été terminée, l’organisation s’est installée pour la première fois aux États-Unis, à San Francisco.
Jeudi 17 octobre, les convives (ils devront être majeurs) pourront profiter de l’open bar et de la musique du groupe Rue 66 et des chanteurs du programme Adler Fellows du San Francisco Opera. Un buffet et des assiettes de charcuterie et de fromage sont au menu.
Pourquoi les lignes électriques ne sont-elles toujours pas enfouies en Californie ?
Le noir total. Dès mardi 8 octobre, le courant a été coupé dans des centaines de milliers de foyers en Californie du Nord. Des coupures préventives en raison des feux de forêt, réalisées par l’opérateur privé Pacific Gas & Electric (PG&E), qui fournit en électricité 5,4 millions de clients du Golden State.
Comme on pouvait s’y attendre, cette mesure a entraîné une vague de critiques. Le gouverneur de Californie Gavin Newsom insiste notamment pour que ces mesures ne deviennent pas “la nouvelle norme”, reprochant à l’opérateur de ne pas avoir investi dans la modernisation de son réseau.
Pourquoi ne pas avoir enterré les lignes électriques (et notamment celles sujettes aux incendies) ? “C’est la réponse la plus logique et la plus sûre”, selon un éditorial de Slate. En effet, PG&E va le faire dans la ville de Paradise, ravagée par un incendie en 2018.
Certains avancent la crainte du Big One, le fameux tremblement de terre qui détruirait une partie de la Californie. Que nenni. La raison principale est son coût. Comme le notait le PG&E sur son site, l’installation de lignes électriques souterraines coûte au minimum 3 millions de dollars par mile (contre 800.000 dollars par mile pour des lignes aériennes). Et un rapport de l’Edison Electric Institute, intitulé “Out of Sight, Out of Mind, An Updated Study on the Undergrounding of Overhead Power Lines”, va plus loin, évoquant 5 millions de dollars par mile en zone urbaine. Les travaux nécessaires coûtent cher: creuser des tranchées, repaver les routes, prendre en compte les risques environnementaux dans l’installation…
Les compagnies électriques californiennes ne peuvent pas financer de tels investissements. Encore moins PG&E qui a déposé son bilan en janvier, ses équipements étant accusés d’être responsables de l’incendie baptisé “Camp Fire”, rappelle le New York Times. Seule solution : faire participer le contribuable. La California Public Utilities Commission (CPUC) estime que les résidents d’un quartier qui veulent des lignes électriques souterraines mettent la main à la poche eux-mêmes, en grande partie. Mais ce programme ne donne pas la priorité aux lignes situées dans les zones à risque élevé d’incendie, ce que veulent changer des résidents de Malibu et Rancho Palo Verde, rapporte The Desert Sun.
Le refus d’enterrer les lignes répond également à une question de temps : selon la CPUC, citée dans USA Today, il faudrait plus de 1 000 ans pour enterrer toutes les lignes. En effet, la Californie compte 25 526 miles (41 080 km) de lignes électriques à haute tension et 239 557 miles (385 529 km) de lignes de distribution ; et moins de 100 miles (161 km) de ligne peuvent être enterrées chaque année.
“Les préoccupations environnementales seraient également élevées si des milliers de kilomètres de tranchées étaient creusées dans des forêts ou des zones rurales”, expliquait Severin Borenstein, économiste expert en politique énergétique à Desert Sun. Pour lui, l’enfouissement des lignes pourrait avoir des points négatifs : les animaux peuvent mâcher les lignes et la foudre peut court-circuiter les connexions au sol. Une explication que reprend la société PG&E qui estime que “les lignes souterraines ne sont pas à l’abri des intempéries et sont vulnérables aux éclairs, inondations, tremblements de terre et aux dommages causés par les travaux de terrassement”. Sans compter que “les réparations sous terre prennent plus de temps”. La société préfère donc miser sur des coupures de courant préventives.
Elles Project, les entrepreneuses francophones s'entraident à Miami
Initiée à Miami par deux Françaises dans la finance, Laurence Verriez et Mylène Carreres, l’organisation à but non lucratif Elles Project a pour mission de mettre en réseau et fédérer les femmes entrepreneuses de la communauté francophone.
« L’aventure entrepreneuriale peut être semée d’embûches et les périodes de doute sont inévitables », indique Laurence Verriez, installée depuis plus de vingt ans aux États-Unis, qui s’est lancée en 2016 dans le monde de l’entrepreneuriat. « J’ai eu la chance d’être bien entourée par des personnes qui m’ont apporté un soutien moral et de nombreux conseils me permettant ainsi de mener à bien mon projet », raconte la jeune quadra qui souhaite aujourd’hui reproduire ce cercle d’amies à plus grande échelle.
Après plusieurs mois de réflexion et épaulées par plusieurs amies, Laurence Verriez et Mylène Carreres, elle aussi jeune entrepreneuse, ont lancé Elles Project, une organisation à destination d’un public exclusivement féminin. « Entre femmes, nous sommes bienveillantes, souligne la co-fondatrice. Il est primordial de se soutenir mutuellement car une femme seule a du pouvoir mais collectivement nous avons de l’impact ».
L’organisation, qui repose sur le volontariat, veut rassembler les entrepreneuses francophones de Miami autour de rendez-vous divers: des tables-rondes, des rencontres d’affaires, ainsi que des conférences menées par des femmes venant partager un témoignage sur leur parcours professionnel. « Chacune peut alors partager son expérience afin que les autres s’en inspirent et ainsi prospérent ».
Elles Project entend par ailleurs organiser des soirées à thème mensuelles pour permettre à ses membres d’échanger dans une ambiance conviviale. L’organisation souhaite également mener régulièrement des actions humanitaires. « Nous sommes là pour épauler nos membres mais aussi pour venir en aide à ceux qui en ont également besoin », explique Laurence Verriez qui prévoit ainsi de participer à des opérations de nettoyage de plages ou encore de participer à des courses caritatives. « Cela permet également de souder notre groupe et d’apprendre à mieux nous connaître »
Pour rejoindre ce réseau dynamique, qui compte d’ores-et-déjà plus d’une vingtaine de membres, chacune des entrepreneuses francophones peut souscrire à un abonnement mensuel fonctionnant actuellement sur le principe du parrainage. « Nous souhaitons miser sur une organisation qualitative plutôt que quantitative, insiste la co-fondatrice. Il est important de rassembler des femmes qui se connaissent et qui ont envie de développer un projet tout en donnant un peu de leur temps ».
La nouvelle saison de NBA est plus excitante que jamais. Mode d'emploi.
Cela fait quatre mois que les fans de basket attendent ça. La NBA version 2019-2020 reprendra ses droits le 22 octobre. Voici cinq raisons de suivre cette nouvelle saison qui s’annonce plus excitante que jamais.
Une ligue enfin équilibrée
Après cinq ans de règne sur la ligue (cinq finales d’affilée dont quatre victoires), la “dream team” des Golden State Warriors s’est disloquée cet été avec le départ de la star Kevin Durant vers les Brooklyn Nets. Beaucoup de joueurs vedettes l’ont imité en changeant également de club, ce qui rend la ligue plus ouverte que jamais. Parmi les mouvements les plus notables, Kyrie Irving a rejoint Kevin Durant à Brooklyn, l’ailier Anthony Davis a quitté les Pelicans pour les Los Angeles Lakers de LeBron James. Le récent MVP des playoffs avec Toronto Kawhi Leonard s’est engagé avec les Los Angeles Clippers tout comme Paul George, et Russell Westbrook s’est envolé vers Houston Rockets où il sera associé à James Harden. Toutes ces équipes, mise à part Brooklyn où Kevin Durant est blessé pour plusieurs mois, peuvent rêver d’un titre de champion dès cette année. Il ne faudra pas non plus enterrer Golden State qui garde une équipe redoutable notamment grâce à ses shooteurs Stephen Curry et Klay Thompson. D’autres équipes pourraient également créer la surprise comme les Milwaukee Bucks, les Utah Jazz, et les Philadelphia Sixers.
Un coude à coude à Los Angeles
Parmi tous les favoris évoqués, les deux équipes de Los Angeles se livreront une bataille de titans. Outre la star Anthony Davis, les Lakers ont recruté ”malin” en récupérant l’expérimenté ailier et récent champion NBA avec les Toronto Raptors Danny Green, l’ancien pivot des Wizards Dwight Howard et l’ancien meneur de Memphis Avery Bradley. De leur côté, les Clippers ont tout simplement recruté le meilleur joueur de la ligue Kawhi Leonard, et le deuxième meilleur marqueur de la saison dernière Paul George (28 points de moyenne par match).
Le retour de New York sur le devant de la scène
Il faut respectivement remonter à 17 et 21 ans pour retrouver la trace d’une finale NBA jouée par les Nets et les Knicks. Les premiers devraient aller en playoffs cette année et pourquoi pas se hisser jusqu’en finale de conférence. Ils seront des candidats sérieux au titre de champion dans deux ans avec le retour de Kevin Durant sur les parquets après sa blessure. Pour les Knicks, il est l’heure de la reconstruction après avoir terminé à la dernière place de la ligue la saison passée. Mais la nouvelle équipe a montré de belles choses en match de pré-saison, notamment portée par le tout jeune rookie R.J. Barrett, troisième choix de la draft cet été, et par le vétéran Marcus Morris, arrivé en provenance de Boston.
Des “rookies” déjà très attendus
Zion Williamson est déjà comparé aux meilleurs comme LeBron James et Michael Jordan. Ce monstre physique (2,01m pour 129kg) a été recruté au premier choix de la draft universitaire le 20 juin par les New Orleans Pelicans. Déjà affuté, le jeune ailier enchaîne les dunks et les matches de haut niveau en pré-saison. Il sera attendu au tournant pour ses débuts en match officiel le 22 octobre face aux Raptors. L’ancien coéquipier de Zion Williamson à Duke R.J. Barrett est également déjà très bon en matches de pré-saison avec les New York Knicks. Recruté au troisième choix de la draft, le Canadien aura la lourde tâche de redonner des couleurs à une équipe à la dérive l’année dernière. A suivre également, la première saison de Ja Morant (Memphis Grizzlies), Cobby White (Chicago Bulls), et de Michael Porter Jr (Denver Nuggets).
11 Français aux statuts divers
Auteurs d’une belle coupe du monde avec l’Equipe de France en septembre (3ème place), Rudy Gobert (Utah Jazz), Evan Fournier (Orlando Magic) et Nicolas Batum (Charlotte Hornets) devront confirmer cette saison leur statut de cadre avec leurs équipes respectives. Frank Ntilikina essaiera quant à lui de s’imposer enfin chez les New York Knicks après deux premières saisons en demi-teinte. Le pivot Ian Mahinmi espérera gratter plus de temps de jeu avec les Washington Wizards. Enfin, des petits nouveaux tenteront également de faire leur trou : Sekou Doumbouya aux Detroit Pistons, Jaylen Hoard aux Portland Trail Blazers, Vincent Poirier aux Boston Celtics, William Howard aux Utah Jazz, Adam Mokoka aux Chicago Bulls et Elie Okobo dont ce sera la deuxième saison avec les Phoenix Suns.
Gilles Epié prend la tête des fourneaux du Montage Beverly Hills
Au Montage Beverly Hills, l’été fut placé sous le signe de la gastronomie française avec le restaurant pop-up “Summer of Ludo & Gilles”, mené tambour battant par les chefs Ludo Lefebvre et Gilles Epié. “Il s’est terminé dimanche 6 octobre, ça a très bien marché”, affirme Gilles Epié, qui a débarqué à Los Angeles il y a six mois. Au vu du succès, l’établissement a proposé à ce chef nantais de continuer seul, le restaurant devenant Gilles @ Montage Beverly Hills le mercredi 9 octobre.
Dans le même esprit que le pop-up estival, le plus jeune chef étoilé français propose “une cuisine de saison, avec des plats classiques de la gastronomie française”. A la carte, on trouve notamment une soupe à l’oignon, une salade niçoise, un filet mignon au poivre ou une sole meunière. Après avoir “amélioré la qualité du menu”, Gilles Epié annonce que le décor du restaurant de Beverly Hills sera renouvelé dans quelques semaines.
Le concept devrait être dupliqué dans d’autres restaurants du groupe. “Une douzaine d’ouvertures sont annoncées dans les prochaines années, c’est un gros challenge à venir”, se réjouit le chef nantais qui a dirigé la cuisine de L’Orangerie, l’un des plus prestigieux restaurants de Los Angeles il y a quelques années. Après un détour par Juvia à Miami Beach, il va cuisiner pour une clientèle de célébrités dans cet établissement réputé de Beverly Hills.