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8 "day trips" autour de New York à faire en transports en commun

Il fait beau, le week-end approche. Pourquoi ne pas prendre le train et partir à la découverte des richesses de la région new-yorkaise ? Des plages aux montagnes en passant par des lieux remplis d’histoire, il y a aussi beaucoup à visiter en dehors de la ville.
Les Catskills
La région des Catskills, à 2 heures et demi au nord de New York, est un refuge incontournable quand on souhaite s’échapper de la cohue new-yorkaise. Ses nombreuses petites villes (Phoenicia, Woodstock, Tannersville, Windham…) offrent des possibilités de randonnées, pêche, rencontre avec la communauté « bohème » qui y habite… de quoi renouer avec l’Amérique simple, tranquille, qui a aussi servi de décor au film « Dirty Dancing ». Pour visiter la jolie ville de Phoenicia en transport en commun le temps d’un week-end, il faudra prendre le Trailway Bus depuis Port Authority, l’aller-retour coûtera $70. Ce village au pied des montagnes est le point de départ de plusieurs randonnées. Woodstock est accessible aussi depuis Port Authority avec la même compagnie de bus.
Sleepy Hollow
Changement de décor à Sleepy Hollow. La petite ville située à une heure au nord de New York City, est devenue célèbre grâce à Washington Irving et à son livre La légende de Sleepy Hollow, dans lequel apparaît le fameux cavalier sans tête. L’auteur lui-même est enterré dans le cimetière de Sleepy Hollow. Nul besoin d’attendre Halloween pour le visiter. Des visites guidées sont organisées toute l’année, dont une en soirée à la lanterne. Elle vaut le détour. Pour s’y rendre, il faudra emprunter le Metro North Hudson Line depuis Grand Central et s’arrêter 35 minutes plus tard à la gare de Philipse Manor.
The Glass House, New Canaan 
La “Glass House” est, comme son nom l’indique, une maison de verre. Située dans le Connecticut, elle a été conçue par l’architecte Philipp Johnson en 1949. Comme ses murs sont transparents, son “papier peint” évolue au gré des saisons. Elle appartient à un site classé qui comprend d’autres structures (une maison de brique en cours de rénovation, un pavillon au bord d’un lac, un studio…) dans un paysage naturel qui fait oublier qu’on se trouve à deux heures de New York. Prendre le Metro North jusqu’à la station New Canaan. Infos ici
Fire Island
Cette île de Long Island (à l’est de New York) est l’endroit idéal pour un “day trip”. Longue de 48 kilomètres, cette bande de terre regorge de plages de sable blanc, de parcs naturels, de pistes cyclables (les voitures sont interdites sur la plupart de l’île) et de nombreux petits villages parmi lesquels la communauté gay a élu domicile. Il est nécessaire de bien planifier son trajet pour accéder à Fire Island. En train, il faut prendre la Long island railroad (LIRR) en direction de Montauk depuis Penn Station et emprunter un taxi pour rejoindre l’un des trois ferries.
Beacon et Cold Spring
Ces deux petites villes pleine de charme et situées au bord de l’Hudson River, à une heure et demi de NYC, regorgent de petites boutiques indépendantes et d’endroits sympa pour manger. Positionnées à 10 minutes l’une de l’autre, elles peuvent se visiter dans la même journée. Le musée Dia:Beacon vaut aussi le détour. Construit dans une ancienne usine, il présente de nombreuses œuvres d’art contemporain des années 1960-1970. Il suffit de prendre le Metro North Train pendant 1h15 depuis Grand Central pour se rendre à Beacon (le trajet, qui longe l’Hudson River, permet d’apprécier les magnifiques paysages de la vallée). Cold Spring se trouve 10 minutes plus loin avec ce même train.
Bear Mountain State Park
Dans ce parc régional qui borde l’Hudson River, l’Appalachian Trail vous tend les bras. Vous pourrez parcourir une partie de ce sentier mondialement connu. Ouvrez les yeux, les panoramas sont les meilleurs de la vallée. Il est possible de s’y rendre en bus depuis Port Authority (short line terminal) avec la compagnie Coach USA en 1h30 environ. On peut aussi y accéder en bateau avec le Circle Line Full Day Cruise.
New Haven
New Haven, une ville du Connecticut qui fait face à Long Island, n’est pas seulement connue pour sa prestigieuse université Yale, qu’il est possible de visiter grâce à des étudiants notamment. C’est aussi la ville parfaite pour les amateurs d’art et de nourriture. Elle est considérée comme la « capitale culturelle du Connecticut ». De nombreuses compagnies de bus proposent des trajets New York – New Haven chaque jour, il faudra compter minimum 2 heures de voyage.
Breakneck Ridge
Ce chemin de randonnée situé à côté de Cold Spring porte bien son nom, l’emprunter est un vrai challenge mais la vue qu’il offre sur l’Hudson en vaut largement la peine. Il est réputé particulièrement éprouvant puisqu’il nécessite d’avoir de bonnes jambes et ne convient pas aux jeunes enfants. Toutefois, inutile d’être un grimpeur expérimenté. Y aller est simple, il faut emprunter le Metro North Hudson Line depuis Grand Central et s’arrêter à la Breakneck Ridge Station.

Broadway: comment obtenir des places à prix réduits ?

Voir une pièce de théâtre ou une comédie musicale à Broadway est une expérience inoubliable certes… Mais elle a un coût: $124, soit le prix moyen du ticket pour la saison actuelle. Pourtant, il existe de nombreux moyens d’obtenir ses places pour deux fois moins cher, à condition d’être flexible.
Faire la queue devant TKTS
Passer par TKTS est sûrement la solution la plus simple pour acheter des tickets à prix réduits, jusqu’à 50%. Il suffit de faire la queue devant les cabines TKTS situées sous les escaliers rouges de Times Square, sur Broadway et la 47ème rue, le jour du spectacle. Les représentations du jour et leurs prix sont inscrits sur le panneau lumineux près des cabines et sur le site. L’inconvénient principal est qu’il n’est pas possible de choisir sa place dans la salle. Des frais de $5-6 sont également appliqués sur chaque ticket et il n’est pas possible d’en acheter plus de six par personne à la fois. Pour limiter le temps d’attente, il existe deux autres points d’achats TKTS qui vendent les mêmes spectacles mais qui sont aussi moins fréquentés : South Street Seaport et Lincoln Center.
Acheter ses places en ligne
Une autre façon d’avoir des places à des prix intéressants et sans faire la queue est de les acheter en ligne. TodayTix est incontournable. Cette application propose d’importantes réductions sur une sélection de spectacles, jusqu’à un mois à l’avance. De nombreux sites internet offrant des réductions similaires existent : Broadwaybox, Playbill, Theatermania, Livingsocial, Goldstar. Des frais allant de $10 à $15 peuvent néanmoins s’appliquer.
Les rush tickets
Pour les plus motivés, se rendre aux billetteries des théâtres dès leur ouverture (entre 10 et 11am) peut payer. Il est possible d’y obtenir des places pour le jour même à des prix avantageux puisque les vendeurs cherchent à remplir les salles au maximum. Si elles sont complètes, ils peuvent aussi vendre des places debout. Certaines compagnies vendent des rush tickets via TodayTix. Il peut aussi valoir la peine de demander des rush tickets quelques minutes avant le début du spectacle.
Jouer à la loterie
La loterie est un grand classique pour obtenir des places à prix cassés. Il en existe pour les spectacles les plus renommés de Broadway. La plupart des shows ont leur propre plateforme en ligne (répertoriées ici) ou passent par TodayTix.
S’inscrire sur la Broadway Roulette
La Broadway Roulette est une nouvelle manière de voir des pièces de théâtre ou des comédies musicales pour beaucoup moins cher. Son fonctionnement est étonnant puisque pour une somme allant de $49 à $59, les spectateurs pourront choisir une date mais pas le spectacle qu’ils iront voir, la roulette choisira pour eux. Ils pourront tout de même faire leur choix parmi une quarantaine de représentations. Le suspens durera jusqu’au matin où Broadway Roulette leur indiquera quel spectacle a été choisi pour eux.
Aller voir un spectacle le mercredi après-midi
Les représentations du mercredi après-midi (à 1, 2 ou 3pm) ne sont pas très populaires. Les prix des billets sont alors moins cher (de -10% à -50% que les prix habituels) et ils sont accessibles à tous.
Prendre un pass annuel
Le Theatre Development Fund, qui gère notamment TKTS, propose des abonnements annuels à $30 qui permettent d’obtenir des tickets réduits quelques jours ou semaines avant le show. Les principales troupes de théâtres offrent aussi ce type d’abonnements. 
Attendre la Broadway Week
La Broadway Week a lieu deux fois par an et est très avantageuse. Elle permet d’acheter deux tickets pour le prix d’un. Tous les spectacles n’y participent pas mais de grands shows comme “Chicago”, “King Kong” ou “Frozen” étaient de la partie lors de la dernière Broadway Week en janvier 2019. La prochaine édition aura lieu du mardi 3 septembre au lundi 16.
Être jeune
Ce n’est pas donné à tout le monde mais être jeune peut aider à avoir des réductions sur les pièces de théâtre et les comédies musicales. Les compagnies les plus importantes disposent de programmes pour rendre le théâtre accessible à tous. En souscrivant gratuitement au Hiptix Program, les personnes entre 18 et 35 ans peuvent voir des spectacles de la Roundabout Theatre Company pour seulement $25. Entre 21 et 35 ans, il existe le Lincoln Center Theater’s LincTix program, qui propose des places à $32 pour tout ses spectacles. Le Manhattan Theatre Club’s 30 Under 30 program est lui accessible aux moins de 30 ans et propose l’achat de billets à $30.

À Harlem, un "bed and breakfast" français au milieu des Airbnb

Un pied dans My Room NYC, ouvert en 2012 à Harlem, et on se sent déjà chez soi. Accueillir l’autre, être à l’écoute et aux petits soins, on pourrait croire que sa créatrice, Marie Gentine, a fait ça toute sa vie. Pourtant, rien ne la prédestinait à devenir hôte de “Bed and Breakfast”, encore moins à New York.
Diplômée d’un BTS en architecture d’intérieur et des Beaux Arts, Marie Gentine, d’origine strasbourgeoise, avait un avenir tout tracé dans l’architecture d’intérieur. Pourtant, en 2009, elle décide de partir vivre à New York. Le déclic ? Elle ne l’a pas eu. “Ce n’était pas du tout un rêve de venir aux Etats-Unis », explique Marie Gentine, qui a décidé de suivre son mari Pierre, avec qui elle est en couple depuis plus de vingt ans, après qu’il ait obtenu un poste d’enseignant-chercheur à l’université de Columbia à New York. « Après sa thèse, il a postulé dans plusieurs grandes universités américaines. Pour moi, c’était New York ou rien, parce que je trouvais que c’était une ville avec une énergie incroyable”.  
En arrivant à New York, Marie Gentine est optimiste quant à la poursuite de sa carrière d’architecte d’intérieure, mais la crise économique a finalement raison de ses ambitions. « Les domaines de l’architecture ou du design n’embauchaient plus et licenciaient à tour de bras ». Quelques mois plus tard, elle tombe enceinte et décide finalement de remettre sa recherche d’emploi à plus tard. 
Après la naissance de son fils Thomas, elle fait un stage dans un cabinet de design d’intérieur belge à New York pour obtenir davantage d’expérience professionnelle sur le marché américain et trouver un emploi. Au bout de huit mois de stage non rémunéré, Marie Gentine démissionne : « j’en avais marre de mettre autant d’énergie sans avoir de retour. Ce n’était pas forcément un problème au niveau financier, mais j’avais envie d’avoir mon projet. Je suis né dans une famille d’entrepreneurs, j’aime observer et créer ». En parallèle, elle travaille à développer sa marque de chaussettes et de collants “made in France” pour enfants, aux Etats-Unis.
En septembre 2012, un imprévu vient chambouler son projet. Elle obtient avec son mari le contrat de vente d’une maison à Harlem, qu’ils convoitent depuis plusieurs mois. C’est le début de sa reconversion professionnelle et la concrétisation d’un projet qui dort en elle depuis longtemps : ouvrir un Bed and Breakfast adapté aux familles.
« L’idée m’est venue à force de suivre mon mari en déplacement avec notre fils Thomas. C’est vraiment pénible d’être à l’hôtel avec des enfants, il n’y a pas de jouets, pas de frigo pour stocker du lait. Je me suis dis, qu’un jour, j’aimerais bien créer une sorte d’hôtel tout confort pour les familles qui voyagent » se rappelle Marie Gentine. Après l’achat du bien immobilier, la jeune femme met immédiatement à contribution ses compétences d’architecte d’intérieur pour donner vie à son B&B et accueillir ses premiers clients en novembre 2012.
Référencé dans le guide du Routard, son nid prend rapidement de l’ampleur, ce qui lui permet de vivre complètement de sa nouvelle activité. « Il y a très peu de bed and breakfast à New York, je ne souffre pas de la concurrence, se réjouit-elle. Je n’ai suivie aucune formation pour devenir hôte de bed and breakfast. Par contre, j’ai passé un temps fou à essayer de comprendre la législation des locations à court terme».
Mais l’ancienne architecte d’intérieur, qui a mis un terme à sa licence en 2010, ne compte pas s’arrêter là dans son parcours de reconversion, elle veut désormais étendre son activité pour répondre à de nouveaux besoins. «Plutôt que d’accueillir des touristes, je veux héberger soit des personnes qui arrivent pour une courte durée et qui n’ont pas forcement le temps de se mettre à la vie new-yorkaise, soit des personnes expatriées en train de s’installer”. Elle veut notamment leur proposer un kit pour “aller à l’essentiel: une assistance et des informations de base pour des personnes qui restent pour une période courte, et une aide plus poussée pour ceux qui restent plus longtemps.” 
Son nouveau projet, qui devrait voir le jour en septembre dans un bâtiment à deux blocs de son bed and breakfast, proposera trois logements, un studio et deux chambres, en location au mois. « L’idée est d’avoir une sorte de cousin à New York, qui soit là pour rassurer, s’amuse Marie Gentine. L’entraide manque dans notre monde, il faut profiter de l’expériences des uns et des autres ». 

Pourquoi le quartier Hell's Kitchen s'appelle-t-il ainsi ?

C’est à la fois le nom d’une émission télévisée américaine qu’anime l’exigeant chef cuisinier Gordon Ramsay mais surtout celui d’un quartier de l’ouest de Manhattan… Pourquoi donc Hell’s Kitchen, littéralement « la cuisine du diable », désigne-t-il cet endroit de la ville ?
C’est décevant, mais aucune explication ne fait l’unanimité. Comme l’explique Mariam Touka, documentaliste à la New York Historical Society, « nous ne savons pas si le quartier Hell’s Kitchen était appelé de cette façon car c’était le nom d’un des gangs qui y sévissait ou si on a d’abord employé ce nom pour refléter la dangerosité de cet endroit ». Hell’s Kitchen n’avait pas très bonne réputation au XIXème siècle. Herbert Asbury en sait quelque chose. Ce journaliste américain a écrit plusieurs livres sur les gangs new-yorkais, dont ceux de Hell’s Kitchen qu’il jugeait comme « un rassemblement des pires voyous de la ville ». La violence et les meurtres faisaient partie du quotidien des habitants du quartier car les gangs contrôlaient entièrement la zone.
D’autres explications existent, mais ce sont surtout des légendes urbaines. En 1881, un journaliste du New York Times aurait visité le quartier avec la police pour couvrir des affaires criminelles. Il aurait parlé de « Hell’s Kitchen » pour désigner l’un des immeubles. Une autre histoire raconte que deux policiers y auraient observé une petite émeute, le plus jeune aurait déclaré que l’endroit était un enfer. Son partenaire lui aurait répondu que c’était la « cuisine de l’enfer ». Il pourrait aussi s’agir de la déformation du nom allemand Heils Kitchen, un restaurant situé dans le quartier.
Dans un souci de rendre le lieu plus attrayant, la ville et les agents immobiliers ont voulu renommer le quartier « Clinton » dans les années 1960. Cependant, ce nom n’a jamais pris.

Que faire à New York en août 2019 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda d’août.

Summer Streets

Durant trois samedis, les 3, 10 et 17 août, les rues sont fermées à la circulation automobile. Place à des activités gratuites, afin d’encourager les New-Yorkais à s’approprier l’espace public en utilisant des moyens de transports durables, comme le vélo.
Le parcours du Summer Streets, qui fait plus de 10km, devient le paradis des piétons, des cyclistes, des enfants et des plus grands (du Brooklyn Bridge à Central Park). Parmi les nombreuses activités : cours de fitness, ateliers d’art, de jardinage ou encore une tyrolienne !

Costal Cleanup

Le 9 août, aidez un groupe de bénévoles motivés à rendre les berges plus propres ! Inscrivez-vous et participez à une opération de nettoyage de 2h au bord de l’East River côté Brooklyn.

Exposition Death Is Elsewhere

Jusqu’au 2 septembre, l’artiste islandais Ragnar Kjartansson présente Death Is Elsewhere au Met. L’oeuvre évoque tous les clichés romantiques en utilisant l’ironie et l’absurdité grâce à une chanson interprétée en boucle. Vous serez encerclés de sept écrans qui vous permettront d’observer le spectacle.

MoMA PS1 Warm Up

Situé à Queens, Le MoMA PS1 est l’un des premiers musées consacrés uniquement à l’art contemporain aux États-Unis. Sa particularité ? Il accueille chaque année de nombreux concerts de musique électronique avec plus de 75 artistes à l’affiche. L’événement se déroule tous les week-ends jusqu’au samedi 31 août. Profitez de l’ambiance Warm Up.

Si vous voulez explorer les alentours, New York Off Road propose une visite insolite de Queens, le quartier le plus cosmopolite de New York !

NYC Restaurant Week

La NYC Restaurant Week, ce sont 380 restaurants proposant des menus à prix fixes : $26 pour le déjeuner et $42 pour le dîner. Une belle occasion de découvrir une adresse réputée et de profiter de certains plats disponibles uniquement pendant l’événement. Réservation grandement conseillée.

Music on the Oval

Organisé à Stuyvesant Town, à Manhattan, le festival Music on the Oval propose des concerts gratuits en plein air. C’est tous les jeudis jusqu’au 19 septembre : de nombreux artistes émergents de New York sont à l’affiche.

Coney Island Friday Night Fireworks

Un feu d’artifice gratuit est tiré chaque vendredi durant l’été à Coney Island ! Rendez-vous dans le parc d’attractions pour avoir la meilleure vue.

L’US Open de Tennis

Quatrième tournoi du Grand Chelem, l’US Open de tennis est le dernier rendez-vous de la saison regroupant les meilleurs joueurs du circuit mondial. Réservez vos billets à l’avance et vivez l’ambiance de la balle jaune à l’américaine !

Jazz Age Lawn Party

Voyagez dans le temps pour un weekend à Governors Island. Jazz Age Lawn Party vous plonge dans l’ambiance des années 1920, à l’époque de la Prohibition : orchestre de jazz, concours de charleston, tournoi de croquet, cocktails et pique-nique gourmet. Tout est là pour reconstituer l’ambiance du siècle dernier. Sortez chapeaux et noeuds pap’ !

4 sorties à faire dans l'East Bay

La brume enveloppe San Francisco et vous rêvez de vous en échapper ? Cap à l’est avec la traversée du pont du Bay Bridge. Soleil, évasion et culture au rendez-vous.
Le lac Anza
Sur les hauteurs de Berkeley, dans le Tilden Regional Park, entre collines et forêts, se niche une pépite rafraîchissante. Un lac de baignade idéal pour une pause au vert. Plage de sable, rochers et eucalyptus géants comme écrin. En plus du maillot, la paire de baskets est indispensable pour faire le tour du lac. Tortues, canards et oiseaux s’y épanouissent paisiblement. Les chaudes journées d’été attirent les foules, mais en semaine ou fin de journée, on peut profiter du lieu en toute tranquillité. Après la baignade, il est possible de faire durer le plaisir avec une randonnée dans les bois, un tour dans un petit train à vapeur ou à la Little Farm, ferme animalière qui jouxte le musée de la faune et flore locales. Bucolique et pittoresque. Toutes les infos ici.
Le campus de UC Berkeley
C’est l’une des universités d’élite les plus prestigieuses du monde et l’une des plus vieilles des États-Unis. Fondée en 1868, elle est devenue le berceau de la contestation étudiante dans les années 60. Située en plein centre-ville, on y entre par de grandes portes en bronze. L’architecture des bâtiments (dispersés sur près de 500 hectares) s’inspire notamment du style néo-classique et gothique. Le Campanile, tour de plus de 90 mètres, en est le plus emblématique. On peut y monter jusqu’à une plateforme qui offre une vue spectaculaire sur toute la Baie. Cette balade au cœur d’une oasis boisée très ancienne propulse dans l’histoire. Prix Nobel, mouvements étudiants, bibliothèques ou mascotte… immersion enrichissante garantie. Visites guidées gratuites, chasses au trésor, cartes, randonnées, toutes les infos ici.

Grues du port d’Oakland © Charlotte Attry

Jack London Square à Oakland
Haut lieu du divertissement, ce quartier longe le littoral. Au programme : sorties sur l’estuaire en canoë et kayak, et, entre mai et octobre, tours gratuits du port. Fermé au public, c’est l’occasion d’en savoir plus sur son fonctionnement et d’admirer de près les immenses grues qui chargeaient autrefois les marchandises sur les navires. George Lucas, réalisateur de Star Wars, s’en serait inspiré pour ses créatures TB-TT. Autres attractions : l’USS Potomac, ancien yacht présidentiel de Franklin D. Roosevelt ou le plus vieux bar de la ville (Heinold’s First and Last Chance Saloon) où l’écrivain Jack London aurait puisé plusieurs de ses histoires. Nombre de restaurants récents et bars tendance animent la grande place. Évènements et infos ici.
L’Albany Bulb
Excursion décalée avec la découverte de cette ancienne décharge de matériaux de construction. Gravats, graviers, parpaings, ferrailles et autres blocs de béton ont formé ce bout de terre en forme d’ampoule. La nature y a repris ses droits après l’arrêt des déchargements (1984), et les débris qui se mêlent à l’environnement façonnent un paysage inédit. Après y avoir accueilli une communauté anarchiste auto-déclarée, cette péninsule s’est transformée en terre d’expression artistique. Concerts, pièces de théâtres improvisées, labyrinthes de pierres, fresques murales, mosaïques, sculptures ou statues. Autant de traces et vestiges surprenants face au Golden Gate Bridge ! Toutes les infos ici.

Gagnez 2 billets pour aller voir Booba le 24 octobre à San Francisco

Le rappeur français Booba est de passage à San Francisco cet automne ! Pour fêter ça, French Morning organise un tirage au sort et vous fait gagner 5 lots de 2 places.
Pour participer, il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 30 août 2019 : nous contacterons alors les gagnants afin de leur donner accès à leurs billets.
Bonne chance à tous !
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Dating : les soirées de The Inner Circle font vibrer New York

(Article partenaire) Pendant longtemps, vous avez associé les soirées pour célibataires à des séances de “speed dating” gênantes passées à parler à des gens avec lesquels vous n’avez rien en commun. On a une bonne nouvelle pour vous : tout cela a bien changé, et un modèle de soirées pour célibataires d’un nouveau genre fait sensation à New York, Paris et Londres. Elles sont organisées par l’app The Inner Circle.
Les gens en ont marre des applications de dating, ce qui pourrait être un problème pour nous car c’est ce que nous sommes à la base, explique The Inner Circle. Alors plutôt que d’essayer de les convaincre d’essayer la nôtre, nous avons voulu comprendre d’où venait ce ras-le-bol. Le support n’est pas le problème, car tout le monde continue d’utiliser des applications pour smartphone comme Instagram par exemple. Le problème, ce sont les applications qui ne tiennent pas leurs promesses… C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser des soirées qui permettent aux célibataires de profiter des avantages du dating en ligne, dans la vraie vie.”

Une soirée The Inner Circle

Suite à cette prise de conscience, les créateurs de l’application se sont donc concentrés sur l’organisation d’événements “in real life”, ce qui était par ailleurs déjà fait depuis le lancement de l’application en 2012 et qui a toujours été un des atouts majeurs de The Inner Circle. Le résultat ? Des soirées organisées dans des bars branchés, avec des divertissements intéressants qui vous aident à rencontrer d’autres célibataires.
Le dernier succès en date : la soirée Échappée Belle organisée au Gypsy à Paris. Une nuit de cocktails et de jazz sur une terrasse romantique en plein coeur de la capitale, avec des divertissements sur mesure et du champagne offert.
Les soirées de The Inner Circle ont lieu tous les mois dans les grandes villes du monde, sur des rooftops branchés ou dans les bars où vous avez toujours voulu aller. Pour participer à la prochaine soirée, c’est simple :
1/ Créez-vous un compte sur The Inner Circle
2/ Parcourez leur calendrier d’événements, et réservez votre place pour le prochain tant que les billets sont encore disponibles
3/ Le jour J, entrez dans la danse ! 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

François Viargues chouchoute les cheveux des Américaines pressées

François Viargues aurait pu passer sa vie dans le monde corporate. Mais après vingt ans au sein du groupe de cosmétique/pharmaceutique Pierre Fabre aux Etats-Unis (dont cinq à la tête de la marque de produits pour cheveux René Furterer), il a décidé de lancer sa propre affaire: Slash, une marque de soins des cheveux destinée aux femmes pressées.
Quand on m’a proposé une autre filiale au sein du groupe, je me suis demandé ce que j’allais faire. Ma copine était américaine et m’a dit: si tu veux partir à l’étranger, vas-y, mais ça sera sans moi. Et je me suis dit que si je restais à Pierre Fabre, j’allais y faire le reste de ma carrière. N’était-ce pas le moment de sortir de ma zone de confort ?“, explique le Français de New York. Il quitte le groupe en 2017 pour s’atteler à la réalisation de son “rêve” entrepreneurial.
Le concept: Slash propose une série de sprays de petite taille pour permettre aux clientes de s’occuper de leurs cheveux en quelques minutes entre deux réunions ou sorties. “Il y avait un besoin pour les femmes d’aujourd’hui, qui veulent rester jolies et séduisantes mais qui n’ont plus 45 minutes par jour pour s’occuper de leurs cheveux. Elles ont 2-3 minutes entre une séance chez SoulCycle et un meeting”, raconte l’entrepreneur. Sa cible: des femmes “actives” de “18 à 60 ans” qui font “beaucoup de choses dans leur journée, pratiquent du sport, voyagent, sortent avec leurs copines“.
Pour le moment, Slash propose cinq sprays, dont du shampoing sec et différents produits pour donner de la texture et de la brillance aux cheveux. Ils sont vendus en taille adaptée aux voyages en avion et peuvent s’appliquer sur tous les types de cheveux, quelle que soit l’ethnicité de l’utilisatrice. “Sur le marché, il y a des produits en taille retail, mais ils sont trop gros pour être transportés, et il y a des ‘travel size’, mais ils se vident très rapidement car ils sont très petits. On a voulu faire quelque chose d’intermédiaire, qui rentre dans un sac à main“.
François Viargues n’est pas le seul dans l’aventure. Il compte deux associés: Kerry Dacas Johnson (une ex-collègue de Pierre Fabre) et le coiffeur Adrien Flammier pour lequel l’entrepreneur a eu un “coup de foudre professionnel” quand ils se sont rencontré à la Fashion Week new-yorkaise. “On s’est dit qu’on allait partir d’une page blanche en se demandant ce que voulaient les Américaines“. Deux années d’enquête et de R&D (recherche et développement), réalisée avec un laboratoire basé aux Etats-Unis, ont été nécessaires pour mettre au point les produits et définir le concept du “on-the-go”.
Une certitude: “on ne met pas en avant notre côté français, explique-t-il. Ça fait rêver quand on parle des grandes marques, mais on s’est dit que les clientes n’avaient rien à faire du fait que nous soyons des Frenchies avec 20 ans d’expérience dans la beauté“.
Pour le moment, Slash est financé par les trois associés et leur entourage. Les produits sont uniquement vendus en ligne mais ils visent une distribution en réseau retail. “Je n’avais plus rien à prouver professionnellement, raconte François Viargues à propos de sa vie d’antan. Les hommes, en particulier, ont envie de prouver qu’ils peuvent gravir les échelons, gagner de l’argent. Je l’ai fait. Maintenant, je veux autre chose”.

USA-Irlande: les championnes du monde de foot jouent à Pasadena

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Tout juste sacrées championnes du monde en France, les joueuses de l’équipe américaine de foot participeront à un match amical contre l’Irlande le 3 août au Rose Bowl à Pasadena.
La confrontation a lieu dans le cadre de la tournée post-mondial de l’équipe, la “2019 USWNT Victory Tour”. Le match marque le coup d’envoi de ce tour pour l’attaquante Megan Rapinoe et ses co-équipières. Ces dernières ont remporté leur quatrième coupe du monde en juillet à Lyon en s’imposant 2-0 face aux Pays-Bas.
Elles joueront des matches amicaux contre le Portugal les 29 août et 3 septembre à Philadelphie et Saint-Paul (Minnesota) respectivement.

Coco Queen, "les ambassadrices du poulet" à Los Angeles

Coco Queen, c’est plus qu’une histoire de volaille. C’est celle de deux femmes, Nathalie Dahan et Angelique Bohbot. “On est deux vieilles copines qui s’étaient perdues de vue et qui se sont retrouvées à Los Angeles”, résume volontiers Angelique Bohbot, la plus excentrique du duo. Leurs voies s’étaient séparées, chacune évoluant dans son domaine : le design d’intérieur pour Nathalie Dahan ; la mode pour sa comparse d’Avignon.
Mais c’est autour de la nourriture, “au coeur de notre culture juive”, qu’elles se retrouvent aujourd’hui. Elles ont ouvert le 4 juin Coco Queen, une rôtisserie à la française, à West Hollywood. “On veut devenir les ambassadrices du poulet”, raconte Angelique Bohbot. Avec ces poulets rôtis (kasher) – accompagnés de frites et de sauces maison-, elles concoctent des boulettes, un burger croustillant, des beignets de poulet dorés ou des salades, qui se dégustent à emporter ou sur place. Et le lieu veut transporter les clients dans le sud de la France, avec ses cageots et son épicerie fine remplie de tapenade, d’huiles d’olive et de paquets de lavande. “Les Américains connaissent Paris, mais pas le sud de la France. C’est un lieu atypique avec ses odeurs, ses couleurs, ses marchés, son côté sauvage et convivial”, selon Angelique Bohbot.
Directrice artistique pour des marques de vêtements (Kaporal, Le Temps des Cerises et Ed Hardy) pendant plus de 20 ans, cette dernière s’est distinguée par son univers particulier, autour du cirque, du burlesque et du cabaret. “J’ai créé des collections, scénarisé des défilés, travaillé avec le photographe David Lachapelle…”, égrène cette mère célibataire. “Mon moteur a toujours été de faire rêver les gens, de les sortir de leur train-train quotidien.” Mais depuis quelques années, le coeur n’y était plus. “Je trouve la mode uniforme, tout le monde est dans le même moule. Les valeurs ont disparu, on voit du Vuitton en plastique”, regrette celle qui se revendique de la génération Coco Chanel et Yves Saint-Laurent. Elle émet alors le voeu de changer de métier, mais sans trop savoir que faire.
Pour Nathalie Dahan, qui vit avec Angelique Bohbot pendant plus d’un an après son divorce, le même ras le bol professionnel s’exprime. Ces battantes, qui élèvent seules leurs enfants, sont alors encouragées par leur entourage à se lancer dans la restauration. “Les gens nous connaissaient pour les dîners et fêtes qu’on organisait chez nous”, précise Angelique Bohbot, qui a baigné dans le milieu de la brasserie, sa mère possédant un bar dans le sud de la France. Elle pense alors à un lieu où son père l’emmenait petite, en Espagne. Un lieu qui ne faisait que du poulet et des frites, mais où les foules se pressaient. “Le poulet est un plat convivial et familial que tout le monde aime, une réminiscence des repas du dimanche”. Pour bien faire, elles ont emprunté les secrets de cuisson de leurs grands-mères.
Dès l’extérieur, Coco Queen surprend avec sa façade en pied-de-poule – un motif qui se poursuit au sol-, agrémentée d’une peinture murale originale de poulets à marinière et béret au fond du restaurant, de tables tricolores insolites ou de mobilier en bronze. Le résultat d’un an de recherche frénétique d’Angelique Bohbot, qui ont pris forme sous la houlette de la créatrice d’intérieur Yuna Megre. Les deux associés veulent développer Coco Queen en franchise. Le duo pense d’ores-et-déjà ouvrir des rôtisseries à Downtown ou Santa Monica. Et elles ont été approchées par des investisseurs de Dubaï et Singapour, friands de concepts français.
Avant d’en arriver là, elles s’attèlent à faire vivre ce premier restaurant, à organiser des événements, comme une “love bird night” pour un happy hour romantique ou des spectacles burlesques sont déjà dans les placards. Les deux amies ont aussi monté une fondation intitulée Love by Coco Queen, pour venir en aide aux femmes qui se retrouvent seules et sans confiance, après un divorce.

French Boss, épisode 10: avec "On Mange Quoi", Clarisse Fournier nourrit Montréal

Pour ce dixième épisode de French Boss, Eric Gendry donne la parole à Clarisse Fournier. À Montréal, avec son mari Anthony Ouzeau et Yann Berhault, son meilleur ami, elle a lancé la startup On Mange Quoi. Au menu ? Des plats locaux préparés ou à cuisiner, disponibles en libre-service dans des machines.
C’est la saga, racontée par la seule fille du groupe, de trois jeunes étudiants français partis vivre au Canada, sans autre projet précis que de découvrir le pays. Aujourd’hui, ils nourrissent les Canadiens avec leur nouveau concept de restauration.
Dernièrement, la Chambre de Commerce et d’Industrie française au Canada (CCIFC) leur a même attribué un prix de reconnaissance de la réussite française au Canada volet “startup-PME”.
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