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11 choses à savoir pour briller en société lors du Super Bowl LIII

Patriots de la Nouvelle-Angleterre face aux Rams de Los Angeles, voilà l’affiche du 53e Super Bowl de l’histoire dont le coup d’envoi sera donné dimanche 3 février à 3:30 p.m. PT (soit 6:30 p.m. ET). Pour vous fondre dans la masse à l’heure du match le plus regardé de l’année aux Etats-Unis, voici quelques informations qui vous permettront d’impressionner l’assemblée alors que vous n’avez pas regardé un match de la saison.
Tout pour l’attaque
Ce Super Bowl aura du mal à être plus spectaculaire que celui de l’an dernier, lors de la victoire des Eagles de Philadelphie sur les Patriots (41-33). Mais une chose est sûre, il devrait y avoir du spectacle. Lancée à la conquête d’une audience mondiale, la NFL a fait basculer la ligue vers l’attaque cette saison, grâce à des changements de règles qui favorisent l’équipe avec le ballon en main, imitant ainsi la NBA et la NHL. La ligue de football nord-américain n’a jamais été aussi offensive (record de touchdowns marqués cette saison), les audiences remontent (de +4% à + 8% selon les chaînes) et ce Super Bowl LIII devrait s’inscrire dans cette logique.
Les joueurs à scruter
Il faudra compter sur un duel des quarterbacks entre Tom Brady (41 ans), tête d’affiche de ce Super Bowl – son troisième consécutif et son neuvième en 18 saisons – et le jeune Jared Goff (24 ans, troisième saison professionnelle). Le bras-de-fer entre les deux entraîneurs, l’emblématique Bill Belichick (Patriots) et Sean McVay (Rams). A 33 ans seulement, ce dernier est le plus jeune coach à atteindre le Super Bowl dans l’histoire.
Qui est favori ?
Les Patriots, sans aucun doute. Présents au Super Bowl pour la troisième saison d’affilée, les coéquipiers de Tom Brady ont réussi à battre les Chiefs de Kansas City, grands favoris, chez eux lors de la finale de la conférence AFC (37-31). Si Bill Belichick, l’entraîneur des Patriots, parvient à mettre un plan pour museler l’attaque protéiforme de ces jeunes Rams, inexpérimentés mais capables de tout, Tom Brady devrait glisser une sixième bague de champion à ses doigts à Atlanta.
Pourquoi ce match s’appelle-t-il Super Bowl ?
C’est à Lamar Hunt, ancien dirigeant de la NFL, que l’on doit ce terme. C’est lui qui l’a proposé, en 1966, au commissioner (chef de la ligue) d’alors, Pete Rozelle. Lamar Hunt affirme que l’idée lui est venue d’un jouet populaire de l’époque, une balle nommée Super Ball. Le terme officiel de la finale entre les champions des deux conférences (NFL et AFL) n’a pourtant pas toujours été celui-là. Les deux premières éditions, en 1967 et 1968, ont été appelées “the AFL-NFL World Championship Game” et la troisième, en 1969, le “World Championship Game”. Un peu long et bien moins accrocheur…
Pourquoi s’écrit-il en chiffres romains ?
Vous l’aurez noté, ce Super Bowl s’écrit “Super Bowl LIII” et non “Super Bowl 53” ou encore “Super Bowl 2019”. Pourquoi ? C’est notre question bête de la semaine.
Des Rams baladeurs
“Charme” du sport américain, les Rams n’ont pas toujours évolué à Los Angeles dans leur histoire. Ils sont même l’unique franchise à avoir obtenu trois titres NFL en représentant trois villes différentes: leur ville d’origine, Cleveland (1945), puis Los Angeles (1951) et Saint-Louis (1999). Les Rams sont revenus à L.A. depuis 2016, après un interlude de 20 ans dans le Missouri entre 1995 et 2015.
Des prix accessibles
Les fans qui veulent assister au Super Bowl devront une nouvelle fois se délester de plusieurs milliers de dollars pour s’asseoir dans le Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta. Mais, fait rare, les bières et les hot-dogs seront à la portée de toutes les bourses. Comme pour tous les matches des Falcons (l’équipe locale), le “Fan First Menu Pricing” permet aux spectateurs de consommer à un prix défiant toute concurrence, comparé aux autres stades et enceintes de sport américain : hot-dog à 2$, bière à 5$ et nachos au fromage à 3$…
Imiter un tiers des Américains
L’an passé, 103 millions d’Américains ont regardé cette grand-messe du football devant leur télé. Une audience décevante, puisqu’ils étaient en février 2017 plus de 111 millions à avoir vu les Patriots renverser les Falcons d’Atlanta lors de la première prolongation de l’histoire (34-28). Alors que les audiences sont reparties à la hausse durant la saison régulière, CBS, diffuseur de la rencontre aux Etats-Unis, espère franchir à nouveau la barre des 110 millions de téléspectateurs.
Maroon 5 et Travis Scott à la mi-temps
Après le concert de Justin Timberlake l’an dernier à Minneapolis, c’est le groupe de pop-rock Maroon 5 qui est la tête d’affiche du spectacle de la mi-temps cette année. Il sera accompagné par le rappeur de Houston, Travis Scott, et Big Boi, membre du groupe Outkast. De nombreux artistes, comme Rihanna, Jay-Z et Cardi B, ont décliné l’invitation pour protester contre le traitement réservé par la NFL à Colin Kaepernick, le quarterback qui s’agenouillait durant l’hymne national pour protester contre les violences policières envers les minorités.
Publicités les plus chères de l’Histoire
Comme chaque année, ceux et celles qui ne s’intéressent pas au football pourront toujours guetter les nombreuses publicités diffusées durant la rencontre, aussi attendues que le match lui-même. Colgate, Pepsi, Avocados From Mexico et Doritos ont déjà annoncé leur spot de 30 secondes, qui est facturé cette année par CBS entre 5,1 et 5,3 millions de dollars, un record.
Toujours plus de paris
Si vous n’aimez ni le football ni les publicités, il vous reste encore un moyen de vous passionner pour le Super Bowl : les paris. L’an dernier, les paris légaux n’étaient acceptés que dans le Nevada. Ce qui n’avait pas empêché les Américains de placer près de 5 milliards de dollars, illégalement, sur ce match. Bonne nouvelle, cette année, pas besoin d’aller jusqu’à Las Vegas pour le faire de façon légale puisque sept autres Etats ont légalisé les paris: le Delaware, le New Jersey, le Mississippi, la Virginie-Occidentale, le Nouveau-Mexique, la Pennsylvanie et Rhode Island.

Juliet Six, la "French connection" de l'immobilier à Washington

(Article partenaire) La recherche d’un bien immobilier aux Etats-Unis peut vite ressembler à un chemin de croix, en particulier pour les ressortissants étrangers. Les challenges sont nombreux : trouver la pépite, se constituer un dossier en béton, gérer les aspects financiers et administratifs… Pour vous aider à vous y retrouver, vous pouvez compter sur Juliet Six, agent immobilier international chez Long & Foster / Christie’s International.
Cette professionnelle, bien implantée à Washington, se spécialise dans la vente et l’acahat de biens immobiliers à Washington, DC ou dans les communautés avoisinantes du Maryland et de Virginie. Dans la région comme ailleurs aux Etats-Unis, le marché de l’immobilier est un vrai labyrinthe. Travailler avec un professionnel qui concilie des objectifs immobiliers locaux avec une perspective globale est une nécessité.
Juliet Six remplit ces critères. Elle était la représentante du président de l’Association Nationale des Agents Immobiliers en Belgique et a participé au « Global Think Tank » organisé par l’Association française des Agents Immobiliers. Elle est un membre actif de FIABCI-USA, la Fédération Internationale de l’Immobilier, où elle est active depuis de nombreuses années et a été présidente du conseil local.
En tant que professionnelle de l’immobilier chevronnée, elle travaille avec des acheteurs, vendeurs et investisseurs internationaux. En plus de ses compétences immobilières, elle possède une expérience remarquable dans le secteur bancaire et financier mondial. Les connaissances de Juliet Six en matière de finance et sa compréhension des pratiques existantes dans de nombreux pays sont très utiles pour les clients qui naviguent dans les eaux complexes de ce marché immobilier en constante évolution.
“The French Connection”
Au lycée, Juliet Six est tombée amoureuse de la langue française. Elle a ensuite obtenu son baccalauréat en français avec une spécialisation en art historique de l’Université de Hollins en Virginie. Elle a ensuite déménagé à Paris où elle a obtenu sa maîtrise en littérature et civilisation française à la célèbre université de la Sorbonne. Elle a vécu en France pendant quinze ans et a réussi dans le secteur bancaire international. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des investisseurs avisés du monde entier. Sa compréhension des marchés financiers mondiaux continue de faciliter sa capacité à aider ses clients.
Lorsqu’elle est revenue aux États-Unis, elle s’est installée dans la région de Washington où elle s’est rapidement imposée dans le secteur de l’immobilier. Vingt-cinq ans plus tard, elle est connue pour le niveau élevé de ses services et sa perspective globale unique. Elle est certifiée et diplômée du Realtor Institute, ce qui lui a permis d’acquérir de précieuses connaissances spécialisées au profit de ses clients.
En plus de parler le français couramment, elle possède des connaissances en allemand, italien et espagnol. Sa connaissance des langues européennes est un atout rare pour sa clientèle diversifiée. Son sens des affaires, son approche ciblée et son expérience en finance lui permettent d’aider les clients dans leurs besoins immobiliers. Pour ceux qui souhaitent quitter les États-Unis, Juliet Six possède elle-même des propriétés en Europe. Elle comprend les besoins des acheteurs et des vendeurs locaux et internationaux, ainsi que la manière dont les affaires sont menées à l’étranger. Son style direct et honnête inspire la confiance de ses clients et de ses collègues.
En bref, faire confiance à Juliet Six pour votre projet immobilier, c’est choisir une spécialiste :
– Agréée en Immobilier, possédant la « Transnational Referral Certification »
– Consultante Internationale en Relocalisation couvrant les régions de Washington DC, MD & VA
– Certifiée « Green Leader »
– Diplômée de l’Institut des Agents Immobiliers
– Bénéficiant d’un important portefeuille de marques : Division des Propriétés Extraordinaires Internationales de Long & Foster Christie’s International, Propriétés Mondiales de Qualité chez Long & Foster Christie’s International
– Membre FIABCI – votre Portail vers le Monde
– Bilingue français/anglais
Juliet Six fournit le service le plus complet pour les acheteurs et les vendeurs locaux et internationaux. Pour une consultation sans engagement et pour en savoir plus sur ce que Juliet Six peut faire pour vous, contactez-la aujourd’hui 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À Tampa, Catherine Ansel met le luxe à portée de seconde main

Catherine Ansel dépoussière le concept de dépôt-vente. La Française, installée depuis plus de 27 ans aux États-Unis, a fondé Couture USA à Tampa, un dépôt-vente uniquement avec des marques de grands designers. Une entreprise qui a vu le jour il y a 15 ans et qui a depuis pris de l’envergure.
Avec une dizaine de salariés, un site Internet drainant plusieurs centaines de milliers de visiteurs par an ainsi qu’un chiffre d’affaires en hausse de 15% l’an dernier par rapport à 2017, le business de Catherine Ansel est florissant. « Le marché de l’occasion est en plein essor, souligne l’entrepreneuse de 49 ans, diplômée d’une école de commerce en France. Entre crise économique et prise de conscience écologique, les modes de consommation ont véritablement évolué ».
En 2003, l’idée avait germé dans l’esprit de Catherine Ansel après avoir poussé la porte d’un dépôt-vente lors de vacances en Californie. “Je suis immédiatement tombée sous le charme du concept car j’ai toujours eu cette mentalité d’acheter moins mais mieux”, explique la Française qui baigne dans le monde de la mode depuis son plus jeune âge.
Loin de l’image poussiéreuse que l’on peut se faire du dépôt-vente, la boutique de Catherine Ansel regorge de vêtements et accessoires de luxe de seconde main en parfait état et surtout à des prix défiant toute concurrence. Un paradis pour les amateurs de vintage et les fashionistas au budget serré. « Tandis que certains réalisent un rêve qui a longtemps été inaccessible, d’autres dénichent la perle rare tant convoitée », raconte Catherine Ansel qui, au quotidien, veille au grain pour éviter les arnaques de la contrefaçon des marques de luxe. « Nous avons une équipe d’experts qualifiés qui authentifie chaque produit, insiste-t-elle. Tout est minutieusement scruté, des coutures jusqu’au logo de la marque en passant par l’alignement du cuir ».
Le concept permet également de se constituer une garde robe de luxe éco-responsable. « Nous ne produisons rien, il n’y a donc pas de surconsommation et on évite ainsi de tuer de nouveaux animaux pour leur cuir par exemple, indique la Française. Le recyclage est primordial face au gaspillage colossal du monde dans lequel nous vivons ».
Forte de son succès, la Française souhaite aujourd’hui partir à la conquête de tout le territoire américain. « Nous allons mettre en place un système de franchise, explique-t-elle. Je n’ai pas encore de destination précise en tête, cela dépendra des personnes intéressées par le concept. Mais une chose est sûre : je vais prendre le temps d’analyser chaque dossier, je suis très picky comme on dit aux États-Unis, car Couture USA est le projet de toute une vie ».

Où célébrer la Chandeleur 2020 à Washington ?

Crêpes au sucre, au chocolat, à la confiture… Le dimanche 2 février, les Français célèbrent la Chandeleur. La recette de la traditionnelle crêpe au sucre n’est plus un secret et s’est exportée à Washington.
Pour les nostalgiques de Paris, Petite Loulou s’inspire du style art-déco des cafés de la capitale française à Union Market. La crêperie s’est offert les services du chef étoilé Stefano Frigerio. Chez Petite Loulou, les crêpes sont un art. Les saveurs sont classiques, mais le restaurant se concentre sur la qualité des produits. Compter 5 dollars pour une crêpe au sucre, jusqu’à 8 dollars pour une crêpe à la crème de marron. 1309 5th St NE. 
Envie de nouvelles saveurs ? Rendez-vous au très branché Coffy Cafe. En plus des crêpes classiques, vous pouvez risquer vos papilles à la “Tiger Lily” (mangue, noix, citron, crème fouettée et filet de caramel), ou encore à la très populaire “Man from Uncle” (pâte à tartiner et beurre de cacahuète). Compter entre 5 et 9 dollars pour les crêpes classiques. 3310 14th St NW. 
Pour ceux qui souhaitent une adresse bon marché, le Point Chaud Café et crêpes peut régaler toute la famille. Le petit café s’est spécialisé dans les crêpes, le menu est simple mais efficace et les prix sont abordables. Compter moins de 5 dollars pour une crêpe classique. 1012 14th St NW. 
Située à deux pas d’Union Station, Crêpe Lena est également une crêperie classique. Le menu présente une large sélection de crêpes sucrées et salées et de nombreuses saveurs sont proposées. Les prix sont imbattables : entre 4 dollars pour une crêpe au sucre et 7,50 dollars pour une crêpe Dulce de Leche. 40 Massachusets Avenue NE. 
Crepes A- Go-Go est à quelques stations de métro du centre-ville, mais le trajet vaut le détour. L’histoire de cette crêperie débute il y a plusieurs années dans les rues de Paris, avant de se poursuivre à Washington. Depuis 1991, Crepes A Go-Go régale les Américains de crêpes traditionnelles. Tout est fait maison et plus de 60 saveurs différentes sont proposées. Compter 5,50 dollars pour une crêpe au beurre et 10 dollars pour des composées. The Kentlands, 514 Main Street Gaithersburg.  
Evénements
L’Alliance Française organise également un goûter destiné aux enfants. Au programme : jeux et dégustation de crêpes. L’événement est gratuit. Rendez-vous le vendredi 31 janvier entre 5pm et 6pm. 2142 Wyoming Avenue Northwest. 

Sophie Caporossi, la marraine des artistes français à Washington

Expatriée à Washington depuis 2012, Sophie Caporossi trouvait qu’il n’y avait pas assez d’artistes français représentés à Washington. “J’étais très déçue et je ne trouvais pas de choses à acheter, ou du moins à admirer. Il y avait de nombreux artistes locaux originaires de Virginie, du Maryland ou parfois du Delaware”, dit-elle.
Cette passionnée d’art contemporain a donc pris son bâton de pèlerin et créé Batignolles in DC. L’objectif: faire connaître le travail d’artistes français dans la capitale américaine. Sa prochaine exposition a lieu dans le quartier historique et culturel de Georgetown, du mercredi 30 janvier au dimanche 3 mars. Le peintre Gaëtan de Seguin, qui travaille sur le thème de la foule, et le sculpteur autodidacte Helder Batista, qui s’est fait connaître grâce à sa série “Flag gun”, des armes à feu enveloppées de drapeaux et résinées, seront à l’honneur.
Après avoir vécu près de vingt ans dans le quartier des Batignolles à Paris, Sophie Caporossi décide de suivre son époux à Washington. Consultante dans le marketing des médias, elle réalise rapidement qu’elle pourra difficilement poursuivre sa carrière aux Etats-Unis. “Je sentais que j’étais ‘so french’, ce qui n’est pas toujours un avantage. Puis, je me rendais compte qu’intégrer une société américaine voulait dire deux ou trois semaines de vacances par an. Or, j’ai besoin de rentrer pour revoir ma famille. Je me suis alors dit que l’entrepreneuriat était une bonne solution”, se souvient-elle.
Amatrice d’art depuis plusieurs années à Paris, la Française décide alors de pousser les portes des galeries de la capitale pour leur proposer des artistes français. Elle rencontre une galeriste de Singapour intéressée d’exposer des œuvres européennes. La jeune femme reprend contact avec Hervé Maury, un peintre français qui travaille sur le thème des animaux. Une première exposition est organisée en 2014. Depuis, Batignolles in DC organise des événements dans plusieurs villes américaines.
Sophie Caporossi n’a pas ouvert de galerie, elle se considère comme agent d’artistes. Elle choisit elle-même ceux qu’elle souhaite exposer. “Je cherche des artistes qui ne se ressemblent pas“, poursuit-elle. Le public est international. “J’ai des Américains, mais également des Européens grâce à mon réseau privé. La communauté française de Washington est très dynamique. Le public francophone est présent”, se réjouit la jeune maman.

À Brooklyn, un chef-pompier remporte le concours du cassoulet

Loin de son Occitanie natale, le cassoulet était à l’honneur samedi 26 janvier au Biba of Williamsburg à Brooklyn.
Cette année, le jury de professionnels du 11e Cassoulet Cookoff, compétition de cassoulet organisée par le restaurateur américain Jimmy Carbone, a jeté son dévolu sur la préparation pour le moins originale d’Eric Howard et de Dallas Carlson, qui détrône celle de l’avocate Alana Szemer, gagnante des deux éditions précédentes.
Dans une ambiance chaleureuse, les onze chefs (professionnels et amateurs) en compétition ont proposé à quelque 200 visiteurs leurs versions du cassoulet, d’une recette américaine à la sauce barbecue à un cassoulet asiatique en passant par une variante au chou.
« On a voulu interpréter le plat à notre façon », raconte Eric Howard, pompier de New York et passionné de cuisine. « On a haché de la saucisse à la sauge, de la poitrine de canard et du confit avant de les mélanger aux haricots », commente le vainqueur jovial, en duo avec Dallas Carlson, chef professionnel au New York Marriott Marquis. La tandem a aussi ajouté de la poitrine de porc, des champignons shiitake, des pleurotes et garni le tout d’une chapelure au foie gras avec, en guide d’accompagnement, des crostini à la moutarde à l’ail et au champagne Pommery.
Pour Eric Howard, qui compte revenir l’an prochain pour défendre son titre, le cassoulet est « un plat convivial qui réunit les gens ». Et de conclure : « C’est vraiment le plat parfait pour une journée d’hiver froide à New York ».
Le Prix du Public, donné par le candidat au poste de “Public advocate” Rafael Espinal, a été remis au chef Noah Sheetz, co-fondateur de l’organisation Chefs Consortium qui fait la promotion de l’agriculture locale.
Cette année, l’événement a pris de l’ampleur, explique Jimmy Carbone. « Ça nous a permis d’inclure des nouveautés, comme par exemple davantage de producteurs de cidre, de bière artisanale et de liqueurs », détaille l’organisateur.
A l’origine de cette compétition hors du commun : un buzz des équipes de Canal+ sur Times Square le soir de l’élection de Barack Obama en 2008. Ils ont rendu le plat célèbre aux Etats-Unis en brandissant une banderole mentionnant le mot « cassoulet ». Un geste, remarqué par Jimmy Carbone, qui a généré de nombreuses recherches sur le cassoulet sur Google.
Jimmy Carbone constate que le cassoulet attire une nouvelle génération d’amateurs : « Il y a onze ans, le public était plus âgé. C’était le même qui fréquentait les restaurants français très connus dans les années 1970 à New York. Aujourd’hui, on voit beaucoup de gens plus jeunes qui s’intéressent à différents types de cuisine. »

Épisode 4: L'Utah, l'étonnant pionnier de l'éducation bilingue

Dans l’épisode 4 de notre podcast “Révolution Bilingue”, Fabrice Jaumont s’intéresse à l’exemple passionnant de l’Utah.
Il y a une dizaine d’années, les dirigeants de cet Etat ont lancé une politique de développement des programmes bilingues en immersion. A travers l’Utah, 225 écoles enseignent désormais la moitié du temps scolaire dans une langue autre que l’anglais. Espagnol et chinois sont en tête, mais il y a également trente-et-une écoles en français.
Anne Lair est la coordinatrice du programme d’immersion au lycée/université (programme Bridge) pour l’Etat de l’Utah. Elle raconte comment et pourquoi l’Utah a décidé de se donner les moyens de former des citoyens du monde.
Listen to “L’Utah, l’étonnant pionnier de l’éducation bilingue” on Spreaker.

Au "Grand débat national" de San Francisco, des critiques et des propositions

Plus de 70 personnes se serrent dans l’étroite bibliothèque du Lycée Français de San Francisco, prêtes à participer au Grand débat national.
Cette discussion est la première (et la seule à ce jour) à avoir été montée aux Etats-Unis dans le cadre de la grande discussion voulue par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des Gilets jaunes. Organisé vendredi 25 janvier par Sophie Suberville, vice-présidente du conseil consulaire de San Francisco et membre de La République en marche, le débat est animé par la psychologue Gwladys Louis-Marie et par la journaliste Janis Couvreux.
Fiscalité, dépenses publiques, transition écologique: le temps manque pour aborder tous les thèmes. Sur la fiscalité, les participants au débat réclament plus de transparence sur la justification et la redistribution des impôts: “Sur un même formulaire, on trouve pêle-mêle les cotisations sociales et la taxe audiovisuelle”, déplore Romain Pirracchio, professeur de médecine à UCSF. “On pourrait réorganiser la feuille d’impôt par secteur, comme l’éducation, la santé, la défense par exemple.” Pierre Adida, retraité, pointe du doigt le nombre de sénateurs et de députés en France, “aberrant” quand on le compare à celui, beaucoup plus modeste, des Etats-Unis.

Crédit: Frédéric Neema

Appelés à réfléchir sur les domaines où faire des économies, une réponse fuse du fond de la salle: “Il faut tout digitaliser et supprimer les fonctionnaires!“. Des rires répondent à cette provocation, mais la discussion continue sur la nécessité d’une meilleure efficacité de l’administration, comparée à “un mille-feuille“.
Tous s’accordent aussi sur une perte de confiance en l’Etat quand il s’agit de faire les bons choix en termes de dépenses. S’inspirant de son expérience de citoyen américain, un participant souligne que le système américain repose bien plus sur des initiatives citoyennes que la France: “On vote sur différentes propositions liées à la ville, le comté et l’Etat de Californie; les propositions sont très concrètes, bien expliquées dans des fascicules que chacun peut lire, et émanent souvent de citoyens.
Crédit: Frédéric Neema

Sur la question de la transition écologique, la question de la transparence se pose encore: “On met sur la table des objectifs pour la planète que personne ne peut contester, mais qui se traduisent par une taxe sur le diesel qui a été mal expliquée, explique Romain Pirracchio. Il faut que l’impôt soit intégralement utilisé pour financer la transition écologique, pour le bénéfice de tous.
Un jeune étudiant se lève pour dénoncer les pollueurs: “On demande aux gens de trier leurs déchets, mais on ne dit rien des entreprises qui ont délocalisé et dont on importe les produits sur des porte-containers très polluants. C’est un changement sociétal qu’il nous faut!” Des applaudissements saluent son discours. “On flique le petit contribuable, mais on ferme les yeux sur les gros pollueurs, et ceux qui font de l’évasion fiscale“, poursuit-il.
Le député des Français de l’Etranger (1er circonscription), Roland Lescure (à g.). Crédit: Frédéric Neema

Roland Lescure, député des Français de l’étranger et qui a fait le déplacement à San Francisco, est invité à conclure le débat. “Les Français expatriés apportent de nouvelles idées, et j’ai d’ailleurs pris plein de notes durant cette discussion. Je retiens surtout le besoin évident de transparence, tant sur la fiscalité que sur la transition écologique, ainsi qu’une meilleure pédagogie.
Selon le député, d’autres débats devraient être organisés prochainement à New York, Atlanta ou Montréal. “Chacun peut organiser un débat, et les consulats sont là pour aider à l’organiser“, rappelle-t-il. Le grand débat national se clôturera le 15 mars, et chacun peut soumettre ses idées directement sur le site dédié.

Français aux Etats-Unis, je soutiens les Gilets jaunes

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Cela fait depuis 2016 que Jérôme Bertrand est installé à Austin. Mais ça ne l’empêche pas de suivre de près le mouvement des Gilets jaunes, qui se poursuit depuis deux mois en France. Cet ingénieur fait partie des Français des Etats-Unis qui soutiennent les manifestants. Et qu’importe si un océan les sépare.
Emmanuel Macron essaie de mettre en place des réformes qui vont faire converger le modèle social français vers le modèle social américain et je ne le veux pas. C’est le cas de la réforme de la retraite, qui reprend le modèle américain. Soutenir les Gilets jaunes, c’est pour moi une façon de contraindre le gouvernement à revoir sa copie”, dit-il, “fier” de voir que le mouvement français a inspiré des Américains à se mobiliser aussi. “C’est frustrant de ne pas être en France, car j’aurais aimé aller sur les ronds-points. Mais en même temps, quand je vois la violence policière, c’est plus confortable de voir les manifestations de loin.
Etre pro-Gilets jaunes et vivre aux Etats-Unis peut paraitre incompatible pour certains. Pourtant, le mouvement a rencontré un (petit) écho ici, où il a été loué à la fois par des figures de droite (dont Donald Trump sur twitter) et des militants socialistes. Jérôme Bertrand est loin d’être le seul Français a être tenté par l’appel du rond-point. Pour Alain Braux, chef pâtissier et nutritionniste bien connu à Austin, Emmanuel Macron doit carrément démissionner car il “vend la France à des banquiers internationaux et nous risquons la faillite“.
Je vis aux Etats-Unis depuis quarante ans, mais je suis conscient que si j’étais en France, je serais dans le même pétrin. Je serais un travailleur comme les autres et je serais victime des impôts et des taxes. Je me suis toujours considéré comme un ouvrier, je ressens donc plus le mouvement qu’une personne travaillant dans le secteur des hautes technologies”, considère-t-il. À défaut de manifester dans les rues, il aide les Gilets jaunes en re-postant des messages sur les réseaux sociaux et en faisant des donations financières. Il a ainsi participé à la cagnotte controversée pour l’ex boxeur professionnel Christophe Dettinger, qui a frappé un CRS.
Pauline Schneider, enseignante à San Francisco, a commencé à soutenir le mouvement dès l’appel au rassemblement lancé fin novembre à Saint-Nazaire (et qui a été vu plus d’un millions de fois en deux jours sur Facebook). “Personne militante” auto-proclamée, “je trouve cela intéressant que les gens cherchent à se ré-approprier une parole. Je suis habituée aux manifestations, mais dans le cas du mouvement des Gilets jaunes, beaucoup de manifestants sont des gens que l’on ne voit pas souvent dans les cortèges“, raconte-t-elle. Autour d’elle, à Berkeley, plusieurs Français soutiennent le mouvement et “la plupart des Américains que je connais sont également ouverts à la discussion et s’intéressent au mouvement“.

Tous les jours en fin de soirée, Mayëline Brissac, infirmière installée à Humble près de Houston depuis cinq ans, regarde le journal télévisé pour se tenir au courant, une façon de ne pas lâcher “ces gens-là”, ceux que l’on a oubliés. «  Les retraités n’ont pas à subir ce sort, c’est une véritable injustice sociale. Le taux de chômage est obscène, il faut retrouver une fluidité du marché ». 

En 2017, Emmanuel Macron a obtenu plus de 92% des voix aux Etats-Unis. Expatriée à Houston depuis bientôt sept ans, Anne-Marie Marabin fait partie de ceux qui ont voté pour lui. Près de deux ans plus tard, elle soutient les Gilets jaunes et juge que le président a fait des erreurs. «il n’a pas compris le fonctionnement de l’État ». Elle aimerait cependant que ses compatriotes « apprennent » à se réinventer, mais quand elle évoque le sujet devant ses amis en France, on lui renvoie son statut d’expatrié à la figure: « tu ne peux pas comprendre », lui disent-ils. Alors, mal à l’aise, elle évite d’en parler avec ses proches.
Sébastien Cappelier, enseignant à Washington D.C., a été “séduit par le fait que c’était un mouvement citoyen qui n’avait pas été repris par les syndicats“. “Le mouvement initial des Gilets jaunes, celui que je soutiens, a commencé par être celui des gens qui rament. Je trouvais le combat juste, nous avons trop de taxes en France. Je partageais leurs revendications, car je trouve que c’est légitime de vouloir avoir de meilleures fins de mois, souligne cet expatrié depuis 2009. “Ce sont des questions assez éloignées de nos quotidiens, ici aux Etats-Unis, car nous ne sommes pas directement concernés par le mouvement. Il y a une certaine distance qui permet de ne pas avoir des débats toxiques”.
Même si je ne vis plus en France, je reste Français, conclue Jérôme Bertrand. J’ai l’intention de rentrer un jour, j’ai une famille et je suis un citoyen. J’ai également le devoir de voter, mais la démocratie ne s’arrête pas au vote.
Par Marie Demeulenaere (Washington), Lorraine Talbot (Houston), Alexis Buisson (New York)

Environnement: le docu "Demain" vient redonner espoir aux New-Yorkais

César 2016 du meilleur documentaire, “Demain” de Cyril Dion et Mélanie Laurent arrive à la Maison Française de l’université Columbia le jeudi 7 février. Juste à temps pour donner un bon bol d’optimisme à l’heure où l’on a l’impression que la planète court à sa perte.
Engagé sans être culpabilisant, “Demain” traite de l’avenir de l’humanité face à la destruction de l’écosystème. Le documentaire raconte comment un groupe de six trentenaires, dont Mélanie Laurent et Cyril Dion, tente de résoudre la crise écologique pesant sur le monde. La fine équipe part pour un tour du monde des initiatives locales pour protéger l’environnement. Agriculture, énergie, habitat, éducation, économie, démocratie…: elle fait découvrir au spectateur des projets innovants et comment des citoyens ordinaires se retroussent les manches pour sauver les générations futures. Un documentaire qui fait du bien.

Les héros américains du Thalys deviendront Français à Sacramento

Leur courage leur avait valu de recevoir de nombreuses distinctions, dont la légion d’honneur des mains du président François Hollande. Il a même inspiré Clint Eastwood à en faire un film, “The 15:17 to Paris”.
Spencer Stone, Alek Skarlatos et Anthony Sadler, les trois héros américains du Thalys, deviendront français lors d’une cérémonie de naturalisation le jeudi 31 janvier à l’Alliance française de Sacramento. Le consul de France à San Francisco Emmanuel Lebrun-Damiens et Guy Michelier, consul honoraire de France à Sacramento, participeront à la cérémonie.
En août 2015, les trois amis originaires de Sacramento et de sa région et deux autres personnes ont neutralisé un terroriste à bord d’un train Thalys qui allait d’Amsterdam à Paris, évitant ainsi un carnage. Le terroriste était muni de plusieurs armes à feu, d’un marteau et d’un cutter. Les trois Américains, dont deux militaires, étaient en vacances en Europe à ce moment-là. Ils se sont rués sur le terroriste quand celui-ci est arrivé dans leur wagon, profitant d’un dysfonctionnement de son arme à feu pour l’immobiliser. Quatre personnes ont été blessées pendant l’attaque, y compris le terroriste.

Que faire en février 2020 à New York ?

L’équipe de New York Off Road sélectionne tous les mois les activités à ne pas manquer dans la Grosse Pomme : festivals, spectacles, expositions, parades et événements… Prenez de quoi noter et faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de février.

Le 1er février : Fêter la Chandeleur à New York

Quoi faire en février 2019 à New York ? La sélection New York Off Road
Rien de mieux qu’une bonne crêpe pour se rappeler la douceur de la France ! La Chandeleur, cette coutume devenue internationale, se retrouve sur les cartes de plusieurs crêperies et restaurants de la ville. Des recettes les plus traditionnelles aux plus américaines, il y en aura pour tous les goûts ! Voici nos adresses favorites : Bar Suzette, Délice et Sarrasin, Ladurée, The Crooked Tree

Le 2 février – Le Super Bowl

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Le football est LE sport américain par excellence. Personne ici ne manquerait la finale du championnat organisée par la NFL (National Football League). Connue sous le nom du Super Bowl, elle aura lieu ce 2 février et promet un spectacle sportif et musical. Pour les plus chanceux, rendez-vous à Miami au Hard Rock Stadium. Pour ceux qui préfèrent déguster une bonne bière ou un cocktail devant cet événement, nous vous conseillons de prendre place dans un bar de quartier, ambiance américaine assurée !

Jusqu’au 9 février : NYC Broadway Week

Quoi faire en février 2019 à New York ? La sélection New York Off Road
Unsplash/ image libre de droits

Jusqu’au 9 février, bénéficiez d’une réduction considérable sur le prix des places pour vos comédies musicales préférées grâce à la NYC Broadway Week.

Jusqu’au 9 février : NYC Restaurant Week

Quoi faire en février 2019 à New York ? La sélection New York Off Road
Crédit : Evan Sung

Tout comme la Broadway Week, plusieurs restaurants de la ville proposent leurs cartes à des prix moins élevés pour la NYC Restaurant Week. Idéal pour un événement à fêter ou par simple plaisir. Des plus chics aux plus cosmopolites, vous retrouverez un large choix d’adresses dans tous les quartiers de la ville. À vous de faire votre choix !

14 février : Valentine’s day

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Nombreuses sont les comédies romantiques qui sont tournées dans la ville de New York, on pense à « Quand Harry rencontre Sally » ou « Coup de foudre à Manhattan ». La ville cache bien son côté romantique, mais une fois trouvé, on tombe vite amoureux… Vous pouvez patiner au Rockefeller Center, puis aller boire un verre sur les plus beaux rooftops de la ville. Pourquoi ne pas vous offrir une visite sur-mesure New York Off Road l’après-midi et finir votre journée par un dîner romantique.

9 février : La Parade du Nouvel An Chinois à Manhattan

Quoi faire en février 2019 à New York ? La sélection New York Off Road
Ce dimanche 9 février, la Chine sera à l’honneur à Manhattan où les plus beaux costumes défileront à partir de 1pm au croisement de Mott Avenue et Hester Street. Pour le début de l’année du cochon, dragons et musiques traditionnelles s’empareront des rues de New York pour laisser place à une immersion culturelle impressionnante. A faire ! Lunar New Year Parade in LowerMan, à partir de 1pm. Départ sur Mott et Hester Street.

Du 3 au 12 février : La New York Fashion Week

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La New York Fashion Week se déroule deux fois par an et laisse place aux plus grands créateurs de mode. A partir du 3 février, faites votre propre défilé et sortez dans les soirées les plus branchées de la ville. Si vous souhaitez vous fondre dans le beau monde new-yorkais, voici le programme de la semaine haute-couture… L’équipe de New York Off Road vous souhaite un beau mois de février !