Le réseau d’entrepreneurs et de cadres-dirigeants français FrenchFounders donne rendez-vous aux acteurs du “retail” le lundi 14 janvier à 6pm au 3 World Trade Center (68ème étage). Les inscriptions sont ouvertes.
Organisée en marge du salon Retail Big show, “The Retail Party” débutera à 6pm par un cocktail VIP réservé aux sponsors de FrenchFounders et à ses membres-dirigeants du secteur en présence de Terry J. Lundgren.
L’ancien président exécutif de Macy’s animera ensuite un “fireside chat” à 6:45pm suivi d’une discussion portant sur le thème: “The Rise of Experiential Retail”. Le sujet sera discuté par Bart Higgins, fondateur de Future Perfect, Neil Parikh, co-fondateur et COO de Casper, Berta de Pablos-Barbier, présidente de Mars Wrigley Confectionery U.S. et Jean-Marc Bellaiche, directeur de la stratégie à ContentSquare.
La soirée se prolongera par un apéritif dinatoire autour de verres de vin et de démonstrations d’innovations. FrenchFounders attend une centaine de marques à l’événement ainsi que 300 dirigeants du secteur. Deux artistes français, Thomas Blanchard et Anton Oilhack, seront également de la partie. Ils viendront réaliser une performance exclusive et projetteront leurs créations en immersion.
Une soirée "retail" à New York avec FrenchFounders
Open learning: au Lycée Français de San Francisco, on réinvente l'école
(Article partenaire) Au Lycée Français de San Francisco (LFSF), quand on parle d’”Open Learning”, on fait référence à toutes les activités et initiatives qui permettent d’élargir les apprentissages au-delà du monde traditionnel de l’éducation, offrant ainsi à la salle de classe la possibilité de s’articuler harmonieusement et stratégiquement avec le monde économique et social qui l’entoure.
Basé sur la conviction que savoirs, autonomie et créativité sont les clefs essentielles pour permettre aux élèves de vivre avec discernement dans un monde toujours plus technologique, le programme se construit autour d’initiatives de rapprochement et de collaboration entre l’école, les établissements locaux et le monde de l’entreprise.
Les concours et compétitions, qu’elles soient locales ou internationales, sont ainsi des occasions importantes de mettre en pratique les notions et compétences acquises en classe.
Le concours de robotique First Lego league (FLL) Challenge a par exemple permis à aux étudiants du LFSF de tester leurs connaissances, leurs capacités de leadership et leur aisance à travailler positivement en groupe. Ayant remporté le FLL Best robotic Performance Award, l’Innovation Award et le FLL Champion Award, les élèves ont développé l’expérience nécessaire pour s’impliquer plus encore dans une direction de Design Thinking, où la conception et création de produits ou services va de pair avec l’étude des personnes auxquelles elles s’adressent. Ce qui encourage les élèves à relever des défis scientifiques, humanitaires ou environnementaux.
Dans un autre domaine, le Start’Up Lycée est un événement-phare pour les élèves intéressés par l’entrepreneuriat. A l’issue de semaines de préparation stratégique, et sur une période intense de seulement deux jours pleins, les élèves sont appelés à monter leur start-up par groupe de 3 ou 4! Encadrés et guidés par des professionnels, les équipes conviennent d’un concept et en étudient la faisabilité, créent une application et en développent le contenu, travaillent au financement du projet avant de le présenter (“pitcher”) devant un jury composé d’entrepreneurs de la Silicon Valley.
Cette année, le rayonnement de cet événement promet d’être encore plus important grâce à un double partenariat avec l’école internationale de commerce HULT qui accueillera les élèves les 18 et 19 janvier, et la Nuit des Idées, dont la première édition est co-organisée par la San Francisco Public Library, Public knowledge at SFMOMA et le Consulat Général de France. Le thème “Facing our Time: City of the Future” sera d’ailleurs le fil conducteur du Start’up Lycée 2019. Nos équipes gagnantes seront invitées à pitcher devant le public de la Nuit des Idées, le 2 février à la San Francisco Public Library.
Comme l’explique explique Emmanuel Texier, le proviseur du LFSF: “C’est la première édition sur San Francisco de cet événement mondial et annuel et nous sommes fiers d’alimenter ces débats, preuve que l’esprit critique et le siècle des Lumières sont bien présents à travers notre enseignement. Celui-ci est que jamais nécessaire dans une époque où ces valeurs sont souvent mises à mal.”
L’ouverture internationale du LFSF continue de se manifester au travers du concours MATh.en.JEANS organisé cette année sur le campus d’Ortega, et qui réunira plus de 200 étudiants d’établissements français venus de tous les horizons: des Etats-Unis et de France bien sûr, mais aussi de Singapour! Plus qu’une compétition au sens traditionnel, ce rendez-vous est l’occasion pour élèves et enseignants de pratiquer en milieu scolaire une authentique démarche scientifique en travaillant sur des sujets de recherche mathématique proposés par des chercheurs professionnels qui illustrent des problématiques actuelles.
Tout au long de la scolarité de nos élèves, nos équipes pédagogiques travaillent à créer de réels partenariats avec des entreprises ou des programmes de qualité qui apportent aux élèves la chance d’être confrontés au monde du travail et d’y participer. Il est par exemple possible pour les élèves passionnés de travailler avec des professionnels d’EKSO Bionics, d’utiliser et d’étudier les produits de Parrot Drones, ou de mobiliser leurs cellules grises pour résoudre des problèmes humanitaires importants (Youth summit Stanford).
C’est au travers de ces ouvertures systématiques et stratégiques de la classe sur l’extérieur que le LFSF permet à chaque élève d’acquérir une maîtrise des outils qui l’entourent, de les utiliser pour créer et leur donner une confiance redoublée en leur réussite grâce à une personnalisation des parcours. Le programme d’Open Learning est une préparation exceptionnelle pour les élèves du LFSF. Elle leur permet d’appréhender leur futur avec assurance qu’elle que soit l’université dans laquelle ils choisissent de poursuivre leurs études.
En savoir plus sur le Lycée Français de San Francisco
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Poets House, l'endroit le plus poétique de New York
Poets House fête ses 30 ans cette année, happy birthday!
Mais au fait, c’est quoi, c’est où, pour qui?
Poets House, c’est un trésor national, gratuit et ouvert à tous, qui cache derrière sa vitrine moderne de Battery Park, un espace d’échange et de rencontres internationales autour de la poésie.
Des étagères à perte vue dédiées à l’art de poéter.
La bibliothèque contient près 70.000 volumes venus de tous horizons et consultables sur place. Installez-vous dans des canapés confortables, avec vue imprenable sur l’Hudson River.
L’ambiance est studieuse. On y croise des poètes en herbe, des étudiants de tous âges, des auteurs, des artistes cherchant l’inspiration.
La section française date un peu mais quelle joie de redécouvrir nos anthologies traduites pour célébrer la portée culturelle de la poésie dans le monde.
À vos agendas, le 10 juin prochain, la Poetry Walk, rassemblera les amoureux des mots poétiques : Démo d’amour, des mots de tous les jours… Moi, ça m’fait quelque chose…
Et dans le coin ?
Restez dans le coin et admirez les rénovations de la chapelle St Paul. Si vous êtes chanceux, vous pourrez assister aux répétitions des nombreux concerts donnés dans ce lieu d’exception. Magique! L’été, au moment de la Poetry Walk par exemple, embarquez à bord du Grand Banks, pour un lunch, à quai, qui vous en mettra plein la vue.
Une journée sur l'importance de la lecture pour les plus jeunes à New York
« Si vous savez lire, alors le monde entier s’ouvre à vous », a dit Barack Obama. Comme pour donner raison à l’ancien président des Etats-Unis, le Lycée Français de New York (LFNY) accueille une journée de conférences sur l’importance de la lecture, le samedi 8 décembre.
Les parents et bibliophiles d’horizons divers sont invités à participer à “La lecture oui but why ?”, qui plongera sur le défi de la lecture à l’ère numérique à l’école comme à la maison.
La première table ronde, animée par Isabelle Milkoff, responsable du département de français et de philosophie du LFNY, aura pour thème “Comment faire aimer la lecture”. Elle rassemblera la psychologue Christa Japel et l’auteure Hilary Reyl. La deuxième, avec la sociologue Harchi Kaoutar et la documentaliste du LFNY Zhora Tsouri, portera sur la diversité dans la lecture. Pour finir, la journaliste Vincianne d’Anna et le chercheur Björn-Olav Dozo parleront de la lecture du futur.
Invitées spéciales de cette journée, les jumelles italo-américaines Ingrid et Isabella Rossellini, filles de l’actrice Ingrid Bergman, présenteront leurs ouvrages respectifs. L’écrivaine Ingrid Rossellini retrace l’histoire de la connaissance de soi à travers les époques dans Know Thyself tandis que l’actrice et réalisatrice Isabella Rossellini raconte sa passion naissante pour l’élevage des poulets dans My Chickens and I.
Une foire culturelle francophone attend les visiteurs sur place. Les participants profiteront d’un brunch gratuit et les plus petits s’exerceront à la lecture lors d’un atelier.
"Moi impat'": la difficulté de faire le deuil de son expatriation
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce quinzième épisode, c’est Sabine de la Villemarqué qui raconte son impatriation. Pendant 13 ans, son mari et elle ont vécu dans différentes villes du monde comme Londres, Hong Kong et New York. Elle confie qu’elle a eu “de la chance” de retrouver un emploi à son retour en France.
Mais la Française reconnaît que le retour n’est pas simple, même si celui-ci a été choisi. Elle parle même de “deuil” quand il s’agit de tourner la page de l’expatriation. “Il y a une réadaptation, il faut se réinventer en se demandant “pourquoi je suis là”, “qu’est-ce que je vais faire”, etc. Cela prend du temps, mais je vais bien finir par trouver mon équilibre”.
Listen to “Episode 15 : Sabine de la Villemarqué” on Spreaker.
DNA Script s’installe aux Etats-Unis pour imprimer de l’ADN
Imprimer de l’ADN, c’est possible. Mieux encore, promet DNA Script, on peut l’imprimer facilement, rapidement et à partir de composants naturels. Depuis sa création en 2014, la start-up française développe une imprimante d’ADN à partir d’enzymes – ces protéines naturelles qui accélèrent les réactions chimiques de l’organisme.
Début novembre, l’entreprise a ouvert une filiale à Cambridge dans le Massachusetts pour partir à la conquête du marché américain, « le plus gros et le plus porteur dans le domaine des sciences de la vie », souligne Sylvain Gariel, COO et co-fondateur de DNA Script avec Thomas Ybert et Xavier Godron.
Le principe : « le code génétique est comme un collier de perles et on utilise les enzymes pour venir coller une nouvelle perle à ce collier, illustre l’entrepreneur. Si vous vous promeniez dans un laboratoire biologique il y a quarante ans, vous auriez trouvé des imprimantes qui utilisaient des produits chimiques, inflammables et cancérigènes », raconte l’ancien ingénieur génétique de Total basé à Paris.
L’impression d’ADN est donc passée aux mains de sociétés spécialisées, souvent chères et peu fiables, ajoute-t-il. « Notre idée, c’est de replacer l’imprimante dans le laboratoire mais avec une nouvelle technologie qui va permettre d’aller dix fois plus vite et d’être dix fois plus précis », assure Sylvain Gariel.
Mais à quoi sert d’imprimer de l’ADN ? Outre l’intérêt académique pour des étudiants qui auraient besoin d’observer une séquence de gènes particulière, l’ADN de synthèse est utile pour étudier les maladies génétiques.
A terme, cette pratique pourrait même permettre de développer des globules blancs génétiquement modifiés pour combattre des cellules cancéreuses dans l’organisme, ajoute Sylvain Gariel. « Les patients pourraient guérir d’une leucémie en une injection », s’enthousiasme-t-il, avant de souligner que ce type de traitement, à l’heure actuelle, vaut 400.000 dollars par patient.
L’ADN synthétique pourrait même aider à développer un vaccin pour prévenir les risques de rechutes d’un cancer. « Les patients ne sont jamais complètement guéris. L’idée, c’est de les vacciner de façon personnalisée contre la tumeur qu’ils ont eue, pour que leurs systèmes immunitaires se rappellent qu’il faut absolument lutter contre cette tumeur-là », détaille Sylvain Gariel, qui voit ce type d’application se généraliser d’ici « cinq à dix ans ».
Pour relever ces défis, DNA Script compte passer de 35 employés à 90 d’ici deux ans et vise une levée de fonds de série B de 20 à 30 millions d’euros dans l’année à venir pour booster son développement, venant s’ajouter aux 27 millions de dollars déjà levés.
Dominique Ansel dévoile sa recette du kouign-amann
La recette complète et détaillée du DKA (en anglais):

- Combine the bread our, salt, water, 1 tablespoon (14 grams) of the butter, and the yeast in a stand mixer fitted with a dough hook. Mix on low speed for 2 minutes to combine. Increase the speed to medium-high and beat for 10 minutes. When finished, the dough will be smooth and slightly tacky and will have full gluten development. Test by stretching it—the dough will have some elasticity.
- Lightly grease a medium bowl with nonstick cooking spray. Transfer the dough to the bowl. Cover loosely with plastic wrap and proof at room temperature until doubled in size, about 1 hour.
- Punch down the dough by folding the edges into the center, releasing as much of the gas as possible, and turn it out onto a large sheet of plastic wrap. Using your palms, press it to form a 10-inch (25 cm) square. Wrap it tightly in the plastic wrap and place in the freezer for 15 minutes.
- Flip the dough and return it to the freezer for another 15 minutes so that it chills evenly.
MAKE BUTTER BLOCK
- While the dough is chilling, draw a 7-inch (18 cm) square on a piece of parchment paper with a pencil. Flip the parchment over so that the butter won’t come in contact with the pencil marks. Place the remaining 25 tablespoons (350 grams) butter in the center of the square and spread it evenly with an offset spatula to fill the square. Refrigerate the butter until firm but still pliable, about 20 minutes. (Whenever you are laminating dough, it is important that the consistency and temperature of the dough match those of the butter.)
- Remove the butter from the refrigerator. It should still be soft enough to bend slightly without cracking. If it is too firm, lightly beat it with a rolling pin on a lightly floured work surface until it becomes pliable. Make sure to press the butter back to its original 7-inch (18 cm) square after working it.
- Remove the dough from the freezer; make sure it is very cold throughout. Place the dough on a lightly floured work surface. Arrange the butter block in the center of the dough so it looks like a diamond in the center of the square (rotated 45 degrees, with the corners of the butter facing the center of the dough sides). Pull the corners of the dough up and over to the center of the butter block. Pinch the seams of the dough together to seal the butter inside. You should have a square slightly larger than the butter block.
- With a rolling pin, using steady, even pressure, roll the dough out from the center so that it triples in length. This will take several passes. Use extra flour to dust the work surface to ensure that nothing sticks. When finished, you should have a rectangle about 24 by 10 inches (60 by 25 cm) and 1⁄4 inch (6 mm) thick. (Keeping the dough’s rectangular shape is very important at this point to ensure even layers throughout the process. You will need a large area to roll out the dough.)
- Place the dough so the longer sides run left to right. From the right side fold one-third of the dough onto itself, keeping the edges lined up with each other. From the left side fold the remaining one-third of dough on top of the side that has already been folded. Line up all the edges so that you are left with an even rectangle. The dough is being folded as if it were a piece of paper going into an envelope; this is called a “letter fold.” Do not rest the dough and immediately move on to the next fold. (When making the DKA, speed is very important. Work the dough as quickly as possible, otherwise it will soften and the butter will push out of the seams. This results in a dense and doughy product.)
- Starting with the seam of the dough on the right, roll out the dough, vertically from top to bottom, to a rectangle about 24 by 10 inches (60 by 25 cm) and 1⁄4 inch (6mm) thick. Repeat the letter fold.
- Immediately roll out the dough again to a rectangle about 24 by 10 inches (60 by 25 cm) and 1⁄4 inch (6 mm) thick exactly as in step 2. Repeat the letter fold. Wrap the dough in plastic wrap and refrigerate for 30 to 40 minutes to rest.
MAKE FOURTH FOLD
Sprinkle sugar in a thin, even layer on the work surface (as if you were flouring the work surface, but using sugar instead). Lay out the dough on the sugar. Starting with the seam of the dough on the right, roll out the dough once more, vertically from top to bottom, to a rectangle about 24 by 10 inches (60 by 25 cm) and 1⁄4 inch (6 mm) thick. Sprinkle a thin, even layer of sugar on the top. Repeat the letter fold. (Work quickly when you add the sugar, as it will start to draw out moisture from the dough and make the surface wet.)
ROLL, SHAPE, AND BAKE
- Sprinkle another thin, even layer of sugar on the work surface. Place the dough on the sugar. Starting with the seam on the right, roll out the dough one final time to a rectangle about 24 by 10 inches (60 by 25 cm) and 1⁄4 inch (6 mm) thick. Sprinkle another thin layer of sugar on top.
- Using a chef’s knife, cut the dough into 4-inch (10 cm) squares. Each square should weigh about 3.5 ounces (100 grams). Sprinkle a little bit more sugar on the work surface. Fold in the corners of each square to meet at the center, pushing the center down firmly. Repeat with the new corners that were formed, again pushing down firmly in the center.
- Line a half sheet pan with a silicone baking mat. Spray lightly with nonstick spray and sprinkle with enough granulated sugar to just lightly coat it. Place the ring molds 4 inches (10 cm) apart on the pan.
- Place a square of dough in the center of each ring. The dough will hang over the edges of the mold. Fold the excess dough into the center of the DKA and press down firmly. Proof at room temperature, 15 to 20 minutes.
- While the DKAs are proofing, place a rack in the center of the oven and preheat the oven to 365°F (185°C) for conventional or 340°F (170°C) for convection.
- Bake the DKAs on the center rack for 15 minutes. Rotate the pan 180 degrees and bake for 15 minutes more. The DKAs are finished when they turn golden brown and have about doubled in size.
- Remove from the oven. Using a pair of stainless-steel tongs, unmold the DKAs onto a sheet pan while still hot: Grab the metal rings with the tongs and flip the DKAs over so the flat side is up. Remove the rings. Let the DKAs cool completely, still inverted.
STORAGE INSTRUCTIONS: DKAs should be consumed within 6 hours of baking.
Un premier marché de Noël zéro déchet à San Francisco
Le samedi 1er décembre aura lieu un premier marché de Noël zéro déchet à Fort Mason, à San Francisco. “L’objectif est simple: il s’agit de montrer qu’on peut choisir des cadeaux respectueux de l’environnement, sans plastique, sans consommer à outrance. Chaque année, les fêtes de fin d’année génèrent une masse de déchets colossale, 25% supérieure au reste de l’année, et nous tentons d’y apporter une réponse grâce à ce marché de Noël“, explique Stéphanie Regni, co-organisatrice de l’événement, et fervente supportrice du mouvement zéro déchet.
Fondatrice de l’entreprise Fillgood, qui livre produits de beauté et d’entretien durables à domicile, elle cogitait sur ce projet depuis un an. Elle s’est alliée avec Carolynn Box et Eva Holman, créatrices de Goods Holding Company, une entreprise locale qui produit des contenants en verre pour les produits de tous les jours.
Biberons, produits de beauté, chaussures…
La sélection des exposants pour ce marché un peu spécial a été très stricte: “Nous avons reçu de nombreuses candidatures, et nous n’en avons retenu qu’une vingtaine, selon des critères de produits utilisés, et d’implication dans le respect de l’environnement et le développement durable.”
L’offre sera variée: on retrouvera aussi bien du prêt-à-porter que des produits de beauté, des bijoux ou des objets du quotidien: “La marque Tonlé fabrique des vêtements avec des chutes de tissus dont les grandes enseignes ne veulent plus“, explique Stéphanie Regni. Mason Bottle propose un biberon fait à partir d’une Mason jar, un bocal en verre. Albatross fabrique des rasoirs, Mohinders des chaussures, Anato du shampooing et du baume à lèvres… “La plupart de ces entreprises sont locales, et certaines ont déjà un rayonnement à travers tous les Etats-Unis comme les lunchboxes d’ECOLunchbox.”
La communauté française sera bien représentée, avec Fillgood, Tonlé, Mini-Chic, magasin de vêtements d’occasion pour enfants, Look it Maman et ses accessoires pour bébés, Peekagreen et sa sélection de cadeaux durables, et les céramiques de Carole Neilson.
La sensibilisation à l’importance du zéro déchet passera aussi par des mini-conférences et un atelier d’emballage de cadeaux: pas question de gaspiller du papier, on y apprendra l’art du Furoshiki, une technique japonaise qui utilise des tissus. “Plus de la moitié du papier utilisé aux Etats-Unis l’est pour emballer des cadeaux et finit à la poubelle, ça fait réfléchir…“
Prenez "Le Dernier Métro" avec François Truffaut à Palo Alto
Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, François Truffaut. Tout ce beau monde se retrouve à l’Alliance française Silicon Valley (AFSV) vendredi 14 décembre pour la projection du film “Le Dernier Métro” à Emerson School de Palo Alto.
Sortie en 1980, cette oeuvre de Truffaut a reçu dix César, dont “meilleur acteur” et “meilleure actrice” pour Depardieu et Deneuve. Elle nous emmène dans la vie d’un théâtre parisien qui brave la censure nazie pendant la Seconde guerre mondiale. La projection sera suivie d’une discussion animée par Hélène Laroche Davis, professeure d’études cinématographiques. L’Alliance en profitera pour faire sa traditionnelle fête de Noël à grands renforts de bûches. Vous êtes invités à venir avec la vôtre.
Le Paris de Brassaï s'expose au SFMOMA
Le Museum of Modern Art de San Francisco propose une visite guidée en noir en blanc du Paris des années 1930, vu à travers l’objectif du photographe Brassaï. L’exposition “Brassaï” sera visible jusqu’au 18 février 2019.
Regroupées autour de 18 thèmes, les photos font tantôt découvrir Paris la nuit, le jour, les détails du corps féminin, des cabarets et bals populaires, des portraits et des autoportraits. On suit aussi Brassaï dans ses voyages en France et à l’étranger, en particulier en Espagne.
Né Gyula Halász en 1899, l’émigré de Brasso en Transylvanie arrive à Paris en 1924. Installé à Montparnasse, il se consacre d’abord au journalisme avant de se tourner vers la photographie, d’abord pour illustrer ses articles, puis comme activité principale. La publication de son livre Paris de nuit, en 1933, est un grand succès. Brassaï capture les rues solitaires, les escaliers, les ponts et les monuments, mais aussi le Paris interlope, celui des prostituées et des maisons de passe.
Les années 30 sont synonymes de bouillonnement artistique: Brassaï fréquente et photographie Picasso, Dali, Matisse, Jacques Prévert, Henry Miller, dont on retrouve les portraits dans l’exposition du SFMOMA.
Pendant la Deuxième guerre mondiale, Brassaï arrête la photo, refusant de soumettre ses clichés à la censure allemande. Il revient alors vers l’écriture, puis reprend son appareil au lendemain de l’armistice. Il meurt à l’âge de 84 ans, dans le sud de la France, laissant derrière lui des milliers de clichés, des films, et de nombreux écrits. La rétrospective proposée par le SFMOMA permet d’apprécier les multiples facettes du talent de Brassaï.
Les meilleurs kouign-amanns de New York
Originaire de Douarnenez en Bretagne, le kouign-amann a trouvé en New York son nouvel eldorado. « C’est le produit que nous vendons le plus », confie Dominique Ansel, célèbre chef pâtissier français aux Etats-Unis qui a importé la célèbre pâtisserie à base de beurre et de sucre il y a sept ans.
A l’origine, le kouign-amann était un gâteau anti-gaspillage. A une époque où l’on ne jetait rien, les boulangers utilisaient le reste de leur pâte à pain, ajoutaient du beurre et du sucre comme moyen de conservation et le dégustaient au goûter.
Pâtisserie-phare de l’ouest, elle a mis quelques années avant de quitter sa région. « On a commencé à proposer des kouign-amanns à l’ouverture de la boutique en 2011. C’était méconnu avant. On l’a fait découvrir aux Américains », raconte Dominique Ansel.
Mais qu’est-ce qui fait un bon kouign-amann ? Evidement, l’important est qu’il soit croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur. “La pâte à pain doit avoir beaucoup d’élasticité”. Son défaut ? C’est très lourd. Le challenge est donc de rendre le tout léger et aéré. Contrairement à la France, où l’on propose le gâteau sous forme de tarte, ici le kouign-amann est vendu en portion individuelle.
Si le chef pâtissier français peut se vanter d’avoir mis en lumière la pâtisserie dans le pays de l’Oncle Sam, il n’est plus le seul aujourd’hui à en produire. La rédaction s’est mis en quête des meilleurs kouign-amanns de New York.
Bouchon Bakery
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Bouchon Bakery est la boulangerie de Thomas Keller. Son kouign-amann est à la hauteur de la réputation du chef, qui compte parmi les meilleurs aux Etats-Unis. Son enveloppe caramélisée est bien croquante. Attention, ça colle aux dents. Ses couches feuilletées au bon goût de beurre se superposent délicatement à l’intérieur du petit gâteau rond. C’est un de plus onéreux de New York, comptez 5,75$. The Shops at Columbus Circle, Third Floor, New York.
Cannelle Patisserie
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Du côté de Long Island City et de Jackson Heights (Queens), Jean-Claude Perennou, ancien chef-pâtissier du Waldorf-Astoria, a fondé Cannelle Patisserie. Originaire de Quimper, il sait de quoi il parle quand il s’agit de kouignn-amann. Le sien offre un croustillant caramélisée avec une pointe de sel. Pas plus grandes qu’un pouce, les couches de feuilletées sont roulées en cercle comme un escargot. Comptez 3,50$. 5-11 47th Ave, Long Island City et 7559 31st Ave, East Elmhurst.
Dominique Ansel
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Impossible de parler de kouign-amann aux USA sans évoquer celui de Dominique Ansel. Pour son kouign-amann, le chef français a pensé à tout : un nom facilement prononçable par les américains : DKA (Dominique’s Kouign Amann) et deux versions pour plaire à tous (traditionnelle ou au sucre brun). Le DKA est fait de tendres couches feuilletées fondantes enfermées dans une croûte croquante. A déguster chaud et au petit déjeuner. Le chef Dominique Ansel nous a confié en manger un tous les matins. Comptez 5,50$. Pour découvrir sa recette en vidéo, c’est par ici. Dominique Ansel Kitchen, 137 7th Avenue South, New York.
Pain d’Avignon
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Pain d’Avignon est né à Cape Cod dans le Massachusetts en 1992. Créé par trois amis serbes, l’enseigne compte trois boutiques. Inspirée des boulangeries traditionnelles françaises avec une touche new-yorkaise, la chef Françoise Ip conçoit son kouign-amann avec une pointe de miel, ce qui lui apporte de la douceur. Le sucre sur le dessus croustille sous la dent. Pour l’honnête somme de 3$. Essex Market, 120 Essex Street; Plaza Food Hall, 1 West 58th Street; Dekalb Market Hall, 445 Albee Sq West, Brooklyn.
Ladurée
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Ladurée et ces « Brunettes ». Ces petites brioches aux allures de kouign-amann ne ressemblent pas vraiment à ceux que l’on retrouve chez nos amis bretons. Mais cela reste délicieux. La célèbre enseigne de macarons françaises propose ces brioches fourrées aux saveurs de framboise et noisette. La purée de framboises est fraîche et la noisette crémeuse. Comptez 4,50$ par Brunette. Soho, 398 W Broadway, New York; 864 Madison Ave, New York, NY 10021.
Choc O Pain
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Direction de l’autre côté de l’Hudson River, dans le New Jersey. Ouvertes en 2012 par la Française Clémence Danko, les boulangeries Choc O Pain ont fait florès. À Hoboken et Jersey City, Choc O Pain Bakery propose un « Petit Kouign » aux saveurs multiples: abricot, pomme, framboise et chocolat. De taille mini, sa croûte de sucre en forme de flocons offre un croquant parfait. Chaque “Petit Kouign” est à 3,35$. Hoboken, 157 First Street, Hoboken; 1500 Hudson Street, Tea Building, Hoboken; Jersey City, 530 Jersey Avenue, Jersey City, NJ; 330-332 Palisade Avenue, Jersey City.
Récolte
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Le maitre boulanger de Récolte, Jay Wang, a été sacré champion des Masters de la Boulangerie 2018, un concours mettant en compétition les 18 meilleurs boulangers au monde. La brioche de son kouign-amann à la forme originale est légère et aérée. Le manque de croustillant lui enlève la lourdeur. Comptez 3,75$. 300 Amsterdam Ave, New York.
Epicerie Boulud
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Le kouign-amann d’Epicerie Boulud s’est adapté à la tradition bretonne. On peut avoir confiance dans le chef, François Brunet, originaire de Bretagne et sa sous-chef, Mélanie Legoupil. Il utilise la farine de sarrasin, très répandue dans la région, ce qui donne de l’authenticité à la petite boule croustillante. Tout en gardant une texture légère, son dessus caramélisé se marie parfaitement avec sa brioche tendre au goût vanillé. Ils sont vendus uniquement le week-end pour 3,50$. World Trade Center, 185 Greenwich St, LL 4000; Lincoln Center, 1900 Broadway at 64t St; Plaza Food Hall, 768 5th Avenue.