Avec l’arrivée de l’hiver, le moral prend souvent un coup. Pour éviter les vagues négatives, Sophie Trem, créatrice en 2013 du blog The Other Art of Living, et son équipe débarquent à New York avec The Good Mood Class. Elle sera le samedi 17 novembre au French Institute Alliance Française (en partenariat avec le réseau She for S.H.E) et le dimanche 18 novembre au Hoxton, pour une session en anglais déjà complète.
The Other Art of Living, c’est 58.000 abonnés sur Instagram, huit milles visites par mois, des sujets bien-être, beauté, food, lifestyle. Le tout dans la bonne humeur… “Mon blog est dédié à toutes les choses qui embellissent la vie”, résume-t-elle.
Face au succès du blog, la Française a voulu aller plus loin. En 2016, elle a lancé The Good Mood Class, des événements pour rassembler ses lectrices autour de la thématique du bien-être et de la pensée positive. « A la base, je voulais rassembler mes lectrices pour fêter l’anniversaire des trois ans de mon blog », raconte Sophie Trem. Surprise: elles font le déplacement des quatre coins de la France. « Je n’y croyais pas. Je me suis dit que je devais leur faire passer un moment inoubliable, qu’elles se disent « j’ai bien fait de le prendre ce billet d’avion ou de train ».
La méthode The Good Mood Class repose sur cinq points : la posture, la respiration, la connexion au moment présent, la pensée positive et “let it be !”. En plus d’exercices de relaxation pour les participantes et (participants), des intervenants d’horizons divers (beauté, musique, danse, bien-être) viennent raconter leurs parcours et leurs expériences de vie. Lyon, Strasbourg, Nantes, Lille… le concept séduit. Huit éditions ont eu lieu en France.« J’étais une grande stressée, angoissée, hypocondriaque. Je suis devenue hyper calée en thérapie parce que je les ai toutes faites ! », plaisante-t-elle.
Quand Sophie Trem crée son blog en 2014, elle est en pleine transition professionnelle. C’est d’ailleurs lors d’une formation Pôle Emploi qu’elle monte son site. En quête d’un équilibre professionnel/personnel, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, à part « vivre autrement ». Elle devient responsable de la création chez le moteur de recherche Qwant. Ambassadrice de la bonne humeur et du positivisme, son équipe la surnomme « The Chief Good Mood Officer ». En 2017, elle quitte son poste pour se consacrer entièrement à cette aventure.
C’est la première fois que The Good Mood Class s’exporte en dehors de France. « Le nom New York me revenait souvent aux oreilles », dit-elle. Participeront à ces éditions new-yorkaises: Sylvie Ganter, co-fondatrice d’Atelier Cologne, Violette, la maquilleuse et directrice beauté chez Estée Lauder, les créateurs du blog de voyage Mamie Boude et Cathy Closier, fondatrice des cafés Season. « C’est une vraie histoire humaine où rien n’était prévu. C’est pour cela que je n’attends rien de spécial, conclut-elle, juste que ça soit génial ».
Sophie Trem, la gourou française de la bonne humeur arrive à New York
Où fêter le Beaujolais nouveau 2018 à Miami ?
Qu’on l’aime ou pas, difficile de résister à l’idée de goûter chaque année le Beaujolais nouveau. Le millésime 2018 de ce vin primeur sera célébré en grande pompe le jeudi 15 novembre à Miami et autour.
Goût de fraise, de banane ou de bonbon anglais, chaque année les avis divergent concernant ses arômes. Faites-vous votre propre opinion en allant déguster le petit nouveau à Buena Vista Deli dans le quartier de Design District. L’établissement accueille une soirée à la bonne franquette organisée par l’association Miami Accueil dès 6:30pm. Au menu : assiettes de charcuterie et de fromages, baguettes de pain croustillantes, le tout arrosé de bonnes bouteilles de Beaujolais nouveau. À consommer avec modération. Buena Vista Deli – 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576-3945
Ça va swinguer du côté du restaurant Amour de Miami à Brickell où la cuvée 2018 du Beaujolais nouveau sera célébrée en musique à partir de 6pm. L’établissement français fera par ailleurs découvrir à ses clients un menu tout particulier, concocté spécialement pour l’occasion. Amour de Miami – 921 Brickell Ave, Miami – (305) 377-8811
Les mélomanes apprécieront aussi la soirée organisée de 5pm à 9pm au restaurant Chez Marie French Bistro à Boca Raton. Pour fêter l’arrivée du Beaujolais nouveau, le chanteur Thierry Khalfa reprendra les grands classiques de la chanson française. Chez Marie French Bistro – 5030 Champion Blvd, Suite D3, Boca Raton – (561) 997-0027
La fête battra son plein également à partir de 6pm au Bouchon du Grove à Coconut Grove. Magicien et accordéoniste animeront la dégustation de Beaujolais nouveau dans cet établissement typique des fameux restaurants lyonnais qui affiche fièrement ses origines. Le Bouchon du Grove – 3430 Main Hwy, Miami – (305) 448-6060
Café Crème à North Miami ne dérogera pas à la règle du troisième jeudi de novembre. Le millésime 2018 du Beaujolais nouveau s’invitera ainsi sur les tables du restaurant à partir de 6pm pour le plus grand plaisir des amateurs de vin. Café Crème – 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961
La Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC) célébrera elle aussi le Beaujolais nouveau le vendredi 16 novembre dès 6pm lors de la soirée de clôture des French Weeks, le festival de business-culture de Miami, au National Hotel de Miami Beach. National Hotel – 1677 Collins Ave, Miami Beach – (305) 532-2311
L’Alliance Française Orlando ne manquera pas non plus cet évènement festif et annonce une soirée « red wine tasting » le samedi 17 novembre à 7pm avec une dégustation de vins rouges de Bordeaux, sans oublier le très attendu Beaujolais nouveau. L’occasion par ailleurs de découvrir l’exposition de l’artiste peintre française Laure-Anne Le Caignec. Alliance Française Orlando – 1516 E Colonial Drive, Suite 120, Orlando – (407) 895-1300
La Division Française de la Società Dante Alighieri prévoit, quant à elle, une dégustation de Beaujolais nouveau le vendredi 30 novembre à partir de 6pm à l’école de gastronomie Aragon 101 de Coral Gables. Il sera également question de Champagne, l’historien français Jean-Paul Guis dévoilera quelques anecdotes autour de ce vin effervescent français. Aragon 101 – 101 Aragon Avenue, Coral Gables – (305) 443-7335
7 manières de vivre plus "écolo" à New York
Face à la montée des températures et la disparition de la biodiversité, il est temps que chacun agisse localement pour la planète. French Morning a répertorié plusieurs initiatives concrètes que chacun peut prendre à New York.
Cultivez vos propres légumes dans un jardin partagé
C’est un fait, la majorité des aliments consommés à New York sont acheminés depuis d’autres Etats, notamment la Californie. Les heures de transport ont un impact sur l’environnement et atténuent le goût du produit une fois dans votre assiette. Pourquoi ne pas choisir de cultiver vos propres fruits et légumes? De nombreux jardins partagés sont mis à disposition par la ville. Mettez les mains dans la terre en rejoignant l’un d’entre eux.
Faites vos courses dans une “food coop”
Vous n’avez pas le temps de faire pousser vos fruits et légumes? Faites vos courses dans l’une des coopératives alimentaires de la ville. Toutes privilégient des produits locaux et cultivés selon les normes de l’agriculture biologique. Et en plus, c’est moins cher. Voici une liste de quatre d’entre elles publiée par French Morning. Vous pouvez aussi choisir l’option “marché fermier” pour trouver des produits locaux ou rejoindre le mouvement CSA (“Community Supported Agriculture), qui permet de soutenir les fermiers locaux en commandant toutes les semaines ou mois des paniers de légumes et de fruits. Voici une liste des CSA à New York et autour.
Choisissez plus souvent des restaurants végétariens
Dans une ville qui ne compte pas moins de 25.000 restaurants, il est facile de trouver des bonnes adresses végétariennes et pas chères. La rédaction vous recommande notamment les délicieuses salades au poulet “plant-based” de Terri (12,75$) dans le quartier de Flatiron, les hamburgers au lait de soja de Superiority Burger (7$) à East Village, ou les spécialités indiennes d’Ahimsa à Greenwich Village et East Village.
MealPal est également un bon plan pour vous aider à diminuer votre consommation de viande. Ce service propose une formule au mois vous donnant accès à des déjeuners à prix fixes (moins de 7$) dans les restaurants de votre quartier. Cochez l’option végétarienne sur leur site pour un plat sans viande chaque midi.
Mettez vous au compostage
New York veut aider ses habitants à se mettre au compostage. Alors, allons-y! Plusieurs sites de dépôt de compost sont disponibles dans toute la ville à des heures précises. L’avantage du compostage ? Réduire le gaspillage alimentaire. La nourriture représente 21% des déchets produits par la Grosse Pomme, selon l’association GrowNYC. Le compost est ensuite utilisé dans des projets de jardinage et d’agriculture urbaine pour fertiliser la terre.
Faites du shopping dans des magasins “zéro déchet”
Adoptez un mode de vie éco-responsable en faisant votre shopping dans un des magasins “zéro déchet” de la ville. Certains proposent des produits sans emballage comme la boutique de décoration et d’accessoires pour la maison Package-free à Williamsburg. D’autres comme Zero Waste Daniel, également situé à Williamsburg, ont fait le choix de vêtements réalisés à partir de textiles récupérés à la décharge. En ligne, visiter le site de la Française de New York Clara Sharma Iconable, qui propose une sélection de vêtements fabriqués de manière éthique et éco-responsable.
Les friperies sont aussi une bonne manière de réduire ses dépenses et son impact écologique en donnant une seconde vie à des vêtements déjà portés. Parmi les bonnes adresses: Beacon’s Closet (quatre adresses à Manhattan et Brooklyn), Goodwill ou Housing Works (nombreux magasins à Manhattan et Brooklyn).
Rejoignez une association dédiée à la préservation de l’environnement
De nombreuses associations dédiées à la préservation de l’environnement recherchent des bénévoles à New York, et les activités proposées sont variées: plantation d’arbres, opérations de nettoyage, aide au développement du vélo, etc. French Morning vous propose une liste de 5 associations à rejoindre ici.
Achetez un vélo ou un abonnement à CitiBike
Se déplacer à New York peut être très simple… ou un véritable cauchemar. Plutôt que de mettre votre argent dans les taxis ou autres Uber, prenez votre courage à deux mains et achetez un vélo, une trottinette ou un abonnement au système de vélos partagés CitiBike (169 dollars l’année). Certes, c’est mieux pendant les beaux jours. Mais les belles journées sèches et ensoleillées de l’hiver new-yorkais s’y prêtent aussi.
A Hollywood, l'AFI Fest fait la part belle aux films français
Même si la direction du festival a changé, le septième art français a conservé son importance dans la programmation de l’AFI Fest, un festival organisé par l’American Film Institute à Los Angeles du jeudi 8 au jeudi 15 novembre. L’accès aux projections, gratuites (tickets disponibles ici), permet au public de voir des films internationaux diffusés dans les plus grands festivals comme la Mostra de Venise et la Berlinale.
Parmi les films sélectionnés figurent des productions françaises, telles que “Doubles vies” (“Non Fiction”), la comédie romantique d’Olivier Assayas qui suit les relations entrelacées entre deux couples (projeté le 9 novembre à 6 pm et 15 novembre à 12:30 pm) ; “Maya” de Mia Hansen-Løve qui traite de la reconstruction personnelle d’un journaliste libéré après quatre mois de captivité en Syrie (le 9 novembre à 3:30 pm et le 10 novembre à 9:45 pm) ; “Un couteau dans le coeur” (“Knife + Heart”) le film de Yann Gonzalez mêlant l’univers du cinéma pornographique à une enquête (le 9 novembre à 11:59 pm et le 10 novembre à 12:15 pm) ; ou encore “Les rendez-vous d’Anna” (“Meetings of Anna”) de Chantal Akerman dans lequel une réalisatrice parcourt l’Europe pour présenter son film et fait une succession de rencontres et de retrouvailles (projeté le 15 novembre à 5:15 pm).
Très populaire, le festival fera également honneur aux figures féminines. Il débutera au TCL Chinese Theater, le jeudi 8 novembre à 7:30 pm, avec la projection d’“Une femme d’exception” (“On the basis of sex”) réalisé par Mimi Leder. Le film s’inspire du parcours de Ruth Bader Ginsburg, une avocate idéaliste qui devient juge à la Cour suprême des États-Unis. L’AFI Fest se clôturera le jeudi 15 novembre à 7:30 pm avec la projection de “Mary Queen of Scots” de Josie Rourke, un drame historique basé sur la biographie de Mary Stuart par John Guy.
Les Français de Canalchat veulent dépoussiérer la vidéo-conférence
« Quand vous n’existez pas aux Etats-Unis, vous n’existez pas dans le monde du digital », lâche Jean-Marc Solal, co-fondateur et directeur général de Canalchat. Installée aux Etats-Unis depuis un an et demi, l’entreprise française spécialiste des conférences interactives revendique déjà dix événements organisés.
« On est arrivés ici avec humilité. On est une entreprise du digital qui s’installe dans le pays le plus en avance dans ce domaine », reconnaît le patron sans langue de bois, de passage à New York fin septembre à l’occasion du World Economic Forum dont Canalchat assurait la diffusion.
Fondée au début des années 2000, Canalchat recense au total 95 clients dont la Société Générale, Orange, Total ou encore HSBC et organise entre « 500 et 600 événements par an depuis une dizaine d’années », estime le chef d’entreprise à la tête de 15 salariés.
La promesse de la PME : « Si vous avez une conférence à organiser avec vos clients ou vos collaborateurs en interne, on s’occupe de tout, de la captation, du streaming, des questions en direct, des sondages etc. », explique Jean-Marc Solal.
Par exemple, explique-t-il, une entreprise peut organiser une conférence en direct avec ses managers régionaux basés dans le monde entier. « Les participants posent leurs questions en direct ou en amont et nous proposons un système de traduction instantanée », précise l’entrepreneur.
Pour les clients de Canalchat aux Etats-Unis, dont le consulat de France à New York et l’une des plus grandes banques du pays (qui ne souhaite pas être citée), le tarif de prestation est en moyenne « 30 % moins cher qu’avec des acteurs traditionnels de la diffusion », assure Elie Cohen, en charge des activités d’Amérique du Nord de Canalchat et basé à New York.
« Nous utilisons une technologie légère, confirme Jean-Marc Solal. Si l’on compare, c’est un peu comme la purée de Joël Robuchon. Il n’utilise que des pommes de terre, de la crème et du beurre. C’est la façon d’écraser la purée qui fait la différence. Pour nous, c’est pareil », sourit-il.
Et la sécurité des informations ? « Ce n’est pas un sujet », tranche Elie Cohen, qui assure que Canalchat est « auditée en internet et en externe ». Et Jean-Marc Solal d’ajouter : « Quand vous travaillez avec des laboratoires pharmaceutiques, des entreprises pétrolières ou dans le nucléaire, vous n’avez pas droit à l’erreur. »
La petite entreprise espère désormais grandir et poursuivre sa conquête des Etats-Unis. « On a un carnet de commandes qui nous donne déjà de la visibilité pour 2019 », se félicite Elie Cohen.
Un mémorial pour la Première Guerre mondiale à Washington D.C.
Au milieu des mémoriaux sur la guerre du Vietnam, de la Corée et de la Seconde Guerre mondiale, on passe souvent à côté d’un petit monument en cercle, construit sur le National Mall pour remercier les hommes et femmes de la ville de Washington DC pour leurs services lors de la Première Guerre mondiale.
Si ce mémorial commémore les morts locaux, aucun monument fédéral n’existe au coeur de la capitale américaine pour honorer les victimes de la Grande Guerre. Cela ne devrait pas durer. Un futur édifice composé d’un mur sculptural de 20 mètres de long, représentant des soldats au combat, et d’une passerelle publique entourée d’eau, doit être inauguré le 11 novembre 2021.
À la baguette: la WW1 Centennial Commission, une commission nommée par le président des Etats-Unis, le Congrès et le président de la Chambre des représentants. Elle est chargée notamment de lever des fonds pour ce futur monument “qui honorera 4.7 millions d’hommes et de femmes qui ont servi pendant la guerre et les 116.516 de soldats américains qui y sont morts“, comme l’indique le message d’accueil du site.
Pour la Française et membre de la commission Monique Brouillet Seefried, “notre rôle est de commémorer le sacrifice des Etats-Unis et de servir de conseillers sur les activités de commémoration“, comme les programmes éducatifs dans les écoles.
De sa conception à son exécution, le parcours d’un projet de mémorial peut être péniblement lent dans la capitale fédérale. Après avoir obtenu l’autorisation du Congrès – un processus difficile en soi -, le comité des monuments commémoratifs doit obtenir l’approbation de son emplacement, ainsi que les fonds nécessaires pour couvrir le coût de la construction. Le comité a réuni 40 millions de dollars, dont environ 12 millions provenant de dons privés, pour mener à bien le projet.
En juillet 2016, le Service des parcs nationaux a approuvé l’emplacement du mémorial à Pershing Park, un site de 1,75 hectare situé sur Pennsylvania Avenue entre les 14e et 15e rues. En novembre 2017, une cérémonie d’inauguration du mémorial a été organisée.
Si Washington D.C. n’a jamais commémoré cette guerre au niveau national, c’est peut-être à cause du contexte de l’après-guerre, estime Monique Brouillet Seefried. “Après 1918, les Etats-Unis se sont renfermés sur eux-mêmes avec le retrait de la Société des Nations (SDN)“, rappelle-t-elle. Même si le principal promoteur de la SDN fut le président des États-Unis Woodrow Wilson, le Sénat américain refusa d’y adhérer. “Et puis la crise de 29 a aussi joué un rôle important“, explique-t-elle, ajoutant que “les deux millions de soldats, eux, étaient encore trop choqués pour pouvoir en parler à l’époque“.
Portes ouvertes à Rochambeau French International School en novembre
(Article partenaire) Rochambeau French International School ouvrira ses portes au public le 9 (campus de la maternelle) et le 12 novembre (campus CP-CM1). Les inscriptions ont lieu sur le site de l’école.
Cette matinée permettra aux parents de découvrir les avantages d’une éducation multilingue et multiculturelle, de poser leurs questions aux différents intervenants présents, de faire une visite guidée des campus et de rencontrer l’équipe des inscriptions qui les accompagnera dans leurs démarches.
A Rochambeau French International School, les élèves de la maternelle à la terminale sont immergés dans un programme d’études français allié à un solide programme en anglais.
Vous n’êtes pas disponible en novembre ? Retrouvez la liste complète des portes ouvertes de l’école.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le groupe Peugeot-Citroën se lance dans l'auto-partage à Washington
Depuis le 25 octobre, les Washingtonians ont remarqué qu’un nouveau système de voitures partagées s’était installé dans les rues de la capitale. Free2Move, l’application du groupe automobile français (Peugeot-Citroën-DS-Opel-Vauxhall), lancée à Seattle en 2017, est maintenant disponible à Washington D.C. Quelque 600 Chevrolet (groupe General Motors) sont à partager.
PSA n’a pas encore de voitures homologuées pour l’Amérique du Nord, et utilise donc son compétiteur-ami -General Motors- pour entamer son retour sur le continent américain. “Washington était la ville toute trouvée pour notre lancement, du fait de sa population, de la densité du trafic et des nombreuses options pour se déplacer”, indique Michel Stumpe, directeur de l’entité “Auto-partage” en Amérique du Nord. “Dès que notre service aura trouvé sa place dans l’univers de la capitale, notre expérience nous permettra de proposer notre offre dans d’autres villes”.
L’application aide à localiser la voiture la plus proche, la réserver, la déverrouiller ou la verrouiller et payer la location. L’offre couvre une distance maximale de 500 miles par location. “Les frais de stationnement sont inclus, toutes les voitures ont un ‘permit’ donc vous pouvez vous garer sur n’importe quel parking tant qu’il est légal“, confie Larry Dominique, directeur de PSA Amérique du Nord. Il en est de même pour le carburant et l’assurance pour les conducteurs de 21 ans et plus.
L’avantage de la capitale, “c’est le peu de compétition dans le domaine de l’auto-partage“, souligne le directeur. Seul Maven et car2go ont parié sur la ville pour l’instant.
PSA s’était retiré des Etats-Unis au début des années 90, avec la fin de la commercialisation des Peugeot 405 et 505 break. La marque y vendait très peu de voitures. Elle avait connu son heure de gloire dans les années 70 et 80 avec la vente de quelques milliers de 505 aux taxis new-yorkais. Citroën, qui écoulait naguère quelques DS et SM, a pour sa part quitté l’Amérique du nord depuis longtemps.
Le lancement de Free2Move Carsharing à Washington est la première étape du retour progressif du Groupe PSA sur le marché nord-américain. Les habitants de Washington D.C. vont tester le système avant Paris, qui devrait voir débarquer l’auto-partage version PSA dans les semaines à venir.
Au Salon du bilinguisme, la fierté de parler plusieurs langues
Pour sa cinquième édition, le Salon du bilinguisme a fait carton plein. Plus de 600 participants sont venus à Fordham University Law School, samedi 3 novembre, pour assister à ce grand rendez-vous du multilinguisme organisé par French Morning. Il a été inauguré par le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure, qui a loué l’action des “soldats du bilinguisme” en faveur des langues, et la consule générale de France Anne-Claire Legendre.
Ce succès rappelle que l’éducation bilingue a le vent en poupe à New York, une ville où des programmes bilingues ont fleuri ces dernières années dans les écoles publiques, parfois sous l’impulsion de parents. Le Département de l’Education new-yorkais a annoncé en mai la création de trente-deux filières bilingues, où le temps d’enseignement se divise entre l’anglais et une autre langue.
Cette année, le Salon du bilinguisme a rassemblé une cinquantaine d’exposants – écoles publiques et privées, éditeurs, services – mais aussi différents experts venus encourager la pratique des langues et conseiller des parents parfois peu au courant des bienfaits du bilinguisme.
Traditionnellement, la maitrise de plusieurs langues est associé aux avantages professionnels. Mais un corps grandissant d’études scientifiques pointe aussi vers les bienfaits académiques et cognitifs du multilinguisme (meilleure résistance à Alzheimer, plus grande capacité à “filtrer” les informations…) chez les jeunes et les moins jeunes.
“Le bilinguisme est dans l’air du temps“, assure Kathleen Stein-Smith, auteure du The US Foreign Language Deficit, qui animait une conférence sur le bilinguisme à la maison, sponsorisée par le Lycée français de New York.
Elle rappelle que 60 millions de personnes aux Etats-Unis parlent une langue autre que l’anglais chez eux et que beaucoup d’autres ont une langue étrangère en héritage. “L’identité des Etats-Unis n’est pas aussi anglophone qu’on le pense. Les Premières Nations amérindiennes ne parlaient pas anglais. Tout le sud-ouest faisait partie du Mexique et a donc parlé espagnol pendant longtemps. De même, quand on va en Nouvelle-Angleterre, on entend l’accent québécois et l’allemand est une langue d’héritage dans de grandes parties du pays…“, énumère-t-elle.
“On est en train de franchir une frontière. Le bilinguisme est en train de devenir la norme plutôt que l’exception“, ajoute Ana Ansaldo, spécialiste de science de la communication à l’Université de Montréal.
La chercheuse s’exprimait dans le cadre d’une conférence très attendue sur les bienfaits du bilinguisme sur le cerveau bilingue. Pendant son intervention, elle a rappelé par exemple que la pratique de plusieurs langues augmentait la quantité de matière grise dans le cerveau, lieu du stockage des informations qui tend à se réduire avec l’âge. “Cela peut allonger la qualité de vie chez un individu”, observe-t-elle.
Voir la conférence dans son intégralité (animée par Fabrice Jaumont, attaché éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France):
Dans la salle, des parents qui avaient à coeur de partager leurs joies et leurs peines: une mère argentine qui explique avoir dû “aller contre le système” scolaire pour que le bilinguisme de ses enfants ne soit pas stigmatisé par les enseignants; des parents qui parlent cinq langues à eux deux et se demandent comment faire pour que leur fils en parle autant; une Américaine qui explique que sa maitrise de l’espagnol l’a aidée à combattre sa dyslexie…
« Ma fille de 5 ans a très vite appris l’anglais, la difficulté va être de maintenir le français à la maison car elle commence à me parler plus anglais que français », s’exclame un père de famille rencontré sur place. « On parle trois langues à la maison (anglais, français, pendjabi) et c’est une chance pour notre enfant d’avoir cette facilité à switcher, c’est un réel avantage, raconte un autre. On a envie de maintenir cette éducation multiculturelle ».
“Comme il faut résoudre des questions de changement climatique, d’environnement et de durabilité en travaillant ensemble, le multilinguisme est une compétence mondiale essentielle. Mais le plus important, c’est que les parents se rendent compte de l’importance des langues pour leurs enfants, explique Kathleen Stein-Smith. Si les parents, les communautés, les enseignants, et tous ceux qui croient à l’importance des langues travaillent ensemble, les Américains deviendront bilingues”.
Photos (crédit: Garance Saint-Martin)
Avec Laure Foulquier et Maxime Aubin
David Michel, le Franco-Américain qui veut "nettoyer" le Connecticut
La Chambre des représentants du Connecticut aura très certainement un membre franco-américain au soir du 6 novembre. L’entrepreneur et activiste local David Michel devrait être élu, sauf surprise, au poste de “state representative” (député d’Etat) du 146eme District, qui couvre une partie de la ville de Stamford. “Partout où j’interviens pour résoudre un problème, j’ai un impact. Il faut maintenant que je puisse avoir un impact au niveau de l’Etat“, souligne ce quadra hyperactif qui frôle les mille idées à la seconde.
“Plus Bernie qu’Hillary“, David Michel fait partie des nombreux candidats progressistes qui ont décidé de sortir du bois à l’occasion des élections de mi-mandat. Ce consultant dans la lunette, fils de la conseillère consulaire de New York Annie Michel, fait campagne sur un message simple: “clean things up“, à commencer par l’environnement et l’atmosphère de “népotisme” qui continue de régner, selon lui, à Stamford, “ville la plus corrompue des Etats-Unis dans les années 80“.
Pour en arriver là, il a frappé à plus de 3.000 portes, 14.000 pour son équipe – “du jamais vu dans l’histoire de la ville” – et battu le représentant sortant lors des primaires démocrates de l’été dernier avec plus de 68% des voix. “Les électeurs avaient tendance à voter en protestation par rapport à quelqu’un ou à choisir le moins pire des candidats. Ce n’est pas le cas cette année. Ils veulent quelqu’un d’authentique. Si on votait tout le temps comme ça, le monde irait mieux”.
Nettoyer, c’est quelque chose que le Franco-Américain fait très bien, et depuis longtemps. Connu pour son activisme environnemental à l’échelle locale, il a mené plusieurs opérations de nettoyage de zones naturelles sensibles comme la plage et le marécage de Stamford.
Né en France, il passe son adolescence entre les rives du Long Island Sound, où il s’est installé à l’âge de 14 ans à la la suite de l’expatriation de son père, et “la campagne” en dehors de Saint-Etienne. Il est sensibilisé très tôt à l’importance de préserver la planète. Etudiant à McGill, il rejoint “une vingtaine de clubs environnementaux et politiques” – “je voulais tout faire, du coup, je n’ai rien fait !“. Plus tard, à l’université SUNY Purchase aux Etats-Unis, il organise des opérations de nettoyage sur le campus car “il y avait des poubelles partout“. Le même engagement l’amène à se rendre à Taiji, une petite ville japonaise devenue tristement célèbre pour le massacre de dauphins, et mener des actions pour la protection des écosystèmes marins. “J’ai toujours aimé l’eau. Dès l’instant où j’ai eu la tête sous l’eau, j’ai voulu y rester, dit-il. J’ai appris la plongée avant d’apprendre à conduire une bagnole“.
À Stamford, où il est installé depuis dix ans, il a la réputation d’être un empêcheur de tourner en rond. “Je suis sans relâche. Si je n’ai pas de réponse, je vais être un emmerdeur“, résume-t-il. Parmi ses faits d’armes, il a attiré l’attention de la ville sur la pollution de sa plage. “Il y a quelques années, ils avaient entassé la neige du centre-ville sur le parking de la plage. Elle était polluée. Il y avait des sacs plastiques, des pailles qui s’envolaient sur la plage“. Il a également poussé la ville à mettre son système de canalisation aux normes pour empêcher le déversement d’eaux polluées dans le Long Island Sound.
Il s’implique aussi dans l’aide aux sans-abris et le combat contre le développement immobilier anarchique le long du littoral. En effet, le boom démographique de Stamford est venu selon lui avec son lot de problèmes environnementaux et de délogements des plus fragiles, en premier lieu les “retraités et les working families” de sa circonscription, dit-il en mêlant français et anglais comme il le fait souvent quand il parle en français. “La décision de me lancer en politique est venue du fait que je ne recevais pas de réponses des élus, en particulier au niveau de l’Etat. Comment des élus qui ne communiquent pas avec le peuple peuvent travailler pour lui et connaitre ses besoins?”
En 2018, le challenger-outsider obtient non sans surprise le soutien officiel du parti démocrate local, poussé par le mouvement Reform Stamford, un groupe de démocrates anti-establishment qui avait enregistré de bons scores aux élections municipales de 2017. Au terme d’une intense campagne de terrain, il s’impose en août lors des primaires démocrates face au représentant sortant Terry Adams, qui occupait le siège depuis 2015. “Mon adversaire a essayé de jouer sur le fait que j’étais Français, que je ne connaissais pas Stamford… Les électeurs n’en ont rien à faire. Ils veulent quelqu’un qui se battra pour eux”.
Depuis sa victoire aux primaires, il multiplie les rendez-vous en vue de son entrée prochaine à la Chambre du Connecticut à Hartford. Sa victoire ne fait aucun doute: la circonscription est découpée de telle manière à favoriser les démocrates. Le Franco-Américain veut profiter de son mandat de deux ans pour impulser des politiques résolument de gauche: instituer une banque publique d’Etat (sur le modèle de celle du Dakota du Nord), séparer le Département de l’Energie et celui de la protection de l’environnement (ils sont actuellement rattachés), soutenir la hausse du salaire minimum à 15 dollars de l’heure et mettre en place le pre-K pour tous…
A-t-il peur que le climat de polarisation actuel ne l’empêche de travailler avec les républicains, qui devraient rester minoritaires à l’Assemblée du Connecticut après le 6 novembre ? Il veut croire que cela “sera facile au niveau local car tout le monde peut arriver à des solutions de bon sens“. S’il y a bien une chose qu’il prendra avec lui lors de ses déplacements au moins trois fois par semaines à Hartford pour les sessions parlementaires, c’est son caractère français bien trempé. “On aime bien se plaindre, pointer du doigt et le faire devant tout le monde. Mais on le fait sur des choses importantes pour tout le monde“.