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One65, le projet culinaire fou de Claude le Tohic à San Francisco

Ancien chef de Joël Robuchon à Las Vegas et gagnant du prix Best Chef 2010 de la James Beard Foundation, Claude le Tohic est connu comme le loup blanc chez les “foodies”. En 2005, il arrive aux Etats-Unis aux côtés de son mentor Robuchon pour offrir une révolution gustative aux clients du MGM Grand. Après avoir passé 12 ans dans le Nevada, Claude le Tohic se lance un nouveau défi en Californie.
Alors qu’il s’apprête à participer à la première édition de la Fête de la Gastronomie à San Francisco ce jeudi 20 septembre, le chef étoilé ne pense qu’à une chose : l’ouverture de son complexe culinaire le One65 prévue pour la fin de l’année. Situé en plein coeur d’Union Square, ce dernier occupe les six étages du 165 O’Farrell Street. Bien plus qu’une simple adresse où satisfaire son palais, c’est aussi et avant tout un rendez-vous en terre française.
Au rez-de-chaussée, place à la pâtisserie avec ses produits traditionnels fabriqués dans “la cuisine de préparation” au deuxième étage. Au 3e, on retrouve le Bistro-Brasserie et la partie “comfort food” du bâtiment. Au 4e, un lounge bar moderne qui mène au restaurant du chef, le O’, quelques marches plus haut.

Avec ce concept ambitieux, Claude le Tohic a voulu créer une atmosphère cosy et friendly pour ceux qui veulent vivre une journée en France, à plus de 9.000 km de l’hexagone. “Ce qui me plaît particulièrement avec One65, c’est que vous pouvez y passer autant de temps que vous le voulez. Dès 7h du matin, vous pouvez mettre les pieds dans le building, manger un croissant et en ressortir le soir après avoir vécu différentes expériences culinaires dans notre complexe.”
Pour susciter l’intérêt de sa clientèle, le Breton a pensé à tout. Il y aura des menus très différents, mais aussi un nouveau décor à chaque étage. Pour ce qui est du O’, le chef mise sur des couleurs sombres, pigmentées par un jeu de lumière qui rappellent l’eau, le feu et la terre, les éléments naturels qu’il a choisi de promouvoir tout au long de sa carte.


Si le One65 a tout l’air du projet d’une vie, il s’agit davantage d’un coup de coeur immobilier. Il y a deux ans alors qu’il envisageait d’investir dans la pierre, Claude le Tohic a eu un déclic en découvrant le 165 O’Farrell Street.  L’idée de One65 m’est venue en voyant le bâtiment”, disait-il, “j’ai eu une sorte de flash, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. Je comptais les étages et je réfléchissais silencieusement au concept que je pourrais créer. De là, l’aventure était lancée.” 
La ville de San Francisco, européenne et amoureuse de gastronomie, s’est donc imposée à lui. Pour l’épauler dans sa conquête gustative de Fog City, le chef français va s’entourer d’une équipe de plus de 150 cuisiniers, parmi lesquels figureront cinq Français.

Socceroof: des Français lancent le foot à 5 sur les toits de Brooklyn

Du football sur les toits de Brooklyn avec une vue imprenable sur Manhattan. C’est le concept de Socceroof, le premier centre de foot à 5 de la ville lancé par deux Français passionnés de football.
Jean-David Tartour n’en est pas à son coup d’essai. Il est le fondateur du Five en France. Il s’est associé sur ce projet à Jérôme Meary, un ancien footballeur reconverti en agent aux Etats-Unis. “Je me suis toujours dit: il y a un truc à faire avec le Five aux Etats-Unis. Pourquoi ce pays? Parce que j’y ai joué au foot et que j’ai commencé à comprendre que le foot était en train d’exploser aux USA”, explique Jérôme Meary.
Installé dans le quartier de Sunset Park au bord de l’Upper Bay, Socceroof dispose de dix terrains mais aussi d’un bar et d’un rooftop avec vue. Un véritable lieu de vie pour les passionnés de football comme l’explique son manager Jonathan Lupinelli. “Nous voulons créer une vraie communauté de footballeurs parce que nous pensons qu’à New York il n’y a pas de lieux pour eux, pour se retrouver, partager sa passion”.
Socceroof peut s’appuyer sur le soutien financier d’entrepreneurs français de renom comme le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, et d’anciens footballeurs comme Bixente Lizarazu. Le centre espère faire des petits dans les mois à venir. “On regarde dans le New Jersey, à Long Island, Staten Island, et on est en train de travailler à plus long terme sur un gros projet sur Manhattan”, confie Jérôme Meary.

Un concours sur le bilinguisme pour les collégiens et lycéens de San Francisco

A vos plumes ! Comme l’an dernier, French Morning et Frenchly organisent un concours d’écriture sur le bilinguisme dans le cadre du grand Salon du bilinguisme le 17 novembre au Meridien San Francisco.
Le concours est ouvert à tous les collégiens et lycéens bilingues (7th-11th Grade) de la Baie de San Francisco, quelle que soit leur école (bilingue, monolingue, programme bilingue, charter school, école privée…).
Thèmes du concours:
– Collégiens (7th-8th Grade): “Comment le fait d’être bilingue a-t-il affecté votre vie ?”
– Lycéens (9th-11th Grade): “Comment le fait d’être bilingue a-t-il affecté votre vie ? Comment le bilinguisme va-t-il affecter le reste de votre vie ?”
Le français n’a pas besoin d’être l’une des langues parlées par l’élève pour participer. Le concours est ouvert à tous les bilingues. Les essais doivent être en anglais.
Les gagnants seront récompensés lors du salon. Ils recevront les prix suivants:
Les textes doivent être soumis ici avant le 15 octobre.

High School
1er prix: $200 pour l’élève et $125 pour l’école
2ème prix: $100 pour l’élève et $50 pour l’école
3ème: $50 pour l’élève
Middle School
1er prix: $100 pour l’élève et $50 pour l’école
2ème prix: $50 pour l’élève et $25 pour l’école
3ème prix: $25 pour l’élève

La carte d'identité new-yorkaise IDNYC disponible dès 10 ans

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Il n’y a pas que les adultes qui peuvent profiter de l’IDNYC. Les jeunes new-yorkais âgés de 10 à 13 ans pourront désormais se procurer la fameuse carte d’identité new-yorkaise.
Cette carte présente bien des avantages. Pour rappel, elle avait été lancée pour permettre aux personnes sans passeport américain d’accéder à certains services publics. Elle se destine à présent à tous les New-Yorkais.
Désormais, les enfants de la Grosse Pomme pourront partir à la découverte des différents recoins de la ville à des tarifs préférentiels : ils se verront attribuer un abonnement d’une durée d’un an dans quarante musées et recevront des réductions sur l’inscription au YMCA, les billets de cinéma, les entrées dans les parcs d’attractions… L’IDNYC donne également accès aux services des bibliothèques centrales de New York, Brooklyn et Queens.
Pour se procurer l’IDNYC, les jeunes candidats doivent prendre rendez-vous dans un centre d’IDNYC et être accompagnés d’un responsable légal. Ils devront fournir des documents d’identité pour prouver qu’ils sont domiciliés à New York. L’IDNYC est gratuite pour toutes les personnes qui présentent une demande avant le 31 décembre 2018 et reste valable 5 ans à compter de la date où le formulaire d’application a été validé.

Justice clôturera sa tournée américaine à Austin City Limits

C’est ce qui s’appelle terminer en beauté. Le duo électro frenchy Justice refermera sa tournée US par une participation au festival Austin City Limits Festival. Les fans du groupe danseront sur les tubes “D.A.N.C.E” ou “Stress” le samedi 6 octobre et le samedi 13 octobre.
A Zilker Park, Justice partagera son nouvel album “Woman Worldwide”, un best-of de leurs titres des dix dernières années en version actualisée. Le tandem partage l’affiche du festival avec Arctic Monkeys, Childish Gambino, Travis Scott et d’autres artistes de premier plan.
Depuis dix ans, les deux Français Gaspard Augé et Xavier de Rosnay continuent d’envouter leur public avec leurs shows de “science-fiction façon Rencontres du troisième type ou Blade Runner”. Les petits protégés du label Ed Banger Records font partie des groupes de musique électronique les plus connus au monde. Leurs albums “Cross” (2008) et “Audio, Video, Disco” (2012) ont été récompensés du titre “Album de musique électronique de l’année” aux Victoires de la musique.

Montez à bord du voilier Tara pendant la Semaine du climat à New York

A bord moussaillons ! Dans le cadre de la Semaine du climat, la goélette Tara s’amarrera à la North Cove Marina du 19 au 24 septembre. Les curieux sont invités à monter à bord et découvrir les enjeux de l’expédition de ce grand voilier qui étudie la santé des océans. Les participants et établissements scolaires peuvent s’inscrire ici.
Après son départ de Lorient en France en mai 2016, l’expédition Tara Pacific 2016-2018 a parcouru près de 80.000km et 30 pays. Les équipes mobilisées sur le projet ont mené la plus grande étude sur le récif corallien de l’Océan Pacifique. Depuis la première expédition en 2003, plus de 100.000 espèces marines ont été découvertes durant les expéditions scientifiques de Tara.
Son escale à New York permettra, aux petits et aux plus grands, de visiter le voilier et de comprendre les enjeux climatiques actuels. Les visites durent 30 minutes et ont lieu tous les jours à partir de 11am.

Zaz en concert à New York en 2019

N’attendez pas la dernière minute. Les tickets pour le concert new-yorkais de Zaz le 22 avril 2019 à Town Hall seront en vente dès le vendredi 21 septembre (10am EDT). Avant cette date, le BureauExport de New York permet aux lecteurs de French Morning de prendre leurs billets en pré-vente en rentrant le code “rocks”.
La chanteuse adorée des Français a explosé grâce à son titre “Je veux” en 2010 qui lui a valu une Victoire de la musique pour “chanson originale” l’année suivante. Elle fera à New York la promotion de son cinquième album, “Effet miroir”, dont la sortie est prévue en novembre.
Elle a déjà révélé l’une des chansons du futur opus, “Que vendrà”, interprétée en français et espagnol. Auteure de quatre autres albums en studio, elle fait partie des artistes françaises les plus appréciées à l’étranger. Dans son dernier album en date, “Paris”, elle a collaboré avec Quincy Jones et Charles Aznavour notamment.

Jérémie Royer, un illustrateur sur les traces d'Audubon

On va entendre parler d’Audubon au Texas en septembre. Le dessinateur français Jérémie Royer sera en tournée à San Antonio, Austin et Dallas du 20 au 27 septembre pour une série de conférences pour promouvoir son livre Sur les ailes du monde, Audubon, dédié au célèbre naturaliste et peintre franco-américain du XIXème siècle, Jean-Jacques (ou “John James”) Audubon.
Sorti en France en 2016 et l’an dernier aux États-Unis, l’album a reçu deux nominations aux prestigieux Eisner Comic Industry Awards 2018 au Comic-Con de San Diego en juillet (Meilleure Adaptation d’une Histoire Vraie et Meilleure Édition Américaine d’une Œuvre Internationale.) « Pour une BD française c’est plutôt bien. Même si on n’a pas eu le Prix, la nomination est déjà une vraie reconnaissance, confie l’illustrateur niçois. Donc même si l’album a un an ici, il est toujours dans l’actualité ».
Fruit de plus de trois ans de travail, cet album a aussi été récompensé par le Prix de la BD géographique décerné au Festival International de Géographie en 2016. L’ouvrage, réalisé avec Fabien Grolleau, raconte les aventures de l’ornithologue français à la découverte des espèces d’oiseaux du Nouveau monde. De ces pérégrinations, Audubon a sorti un livre qui a fait date, The birds of America« Sorti dans les années 1840, il répertorie en 435 planches dessinées de 2.000 espèces d’oiseaux d’Amérique. Tiré qu’à quelques exemplaires, il se négocie autour de 8 millions de dollars aujourd’hui », raconte l’illustrateur. Mais n’espérez pas retrouver toutes les oiseaux d’Audubon dans la BD. « On n’a pas pu tous les mettre mais on a essayé de mettre un oiseau par page, soit environ 170. »
Plus d’un siècle et demi après la sortie de The Birds of America, John James Audubon reste un personnage connu du grand public aux États-Unis (il a donné son nom a une fondation pour la protection des oiseaux) et a donc un certain potentiel commercial. « Étant donnée la notoriété du personnage, il a tout de suite été question de sortir l’album ici. Il a juste fallu le temps de la traduction. »
Le tandem Royer/Grolleau ne compte pas publier un deuxième tome sur Audubon. En revanche, ils viennent de sortir dans la même veine HMS Beagle, aux origines de Darwin, un album qui traite du voyage initiatique qu’entreprit le célèbre naturaliste et paléontologue anglais dans sa jeunesse.

Rencontre avec le consul Alexis Andres à Austin

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Rendez-vous est donné ce jeudi 27 septembre. Le consul de France à Houston Alexis Andres sera en déplacement à Austin et participera à une rencontre avec la communauté française au Native Hostel and Bar & Kitchen de 6 à 8pm. L’invitation précise que plusieurs tables seront réservées près du bar.
Nommé l’an dernier, Alexis Andres a pris ses fonctions lors de l’ouragan Harvey, qui a entraîné de nombreux dégâts à Houston. Il profitera de sa rencontre à Austin, organisée par la French American Business Council of Austin (FABCA), pour répondre aux questions des Français sur place et parlera de l’action consulaire au Texas. Quelques entrées seront proposées par le restaurant.

Photos: le Dîner en blanc met le couvert sur Governors Island

Des coiffes gigantesques, des présentoirs lumineux, des plumes et des paillettes, des accoutrements préparés avec soin depuis des mois… le tout en blanc.
Le Dîner en blanc a remis le couvert pour la 8ème année à New York lundi 17 septembre. A la mi-journée, les 6.500 heureux élus ont découvert que les hostilités auraient lieu sur Governors Island, la petite île au sud de Manhattan qui offre une vue spectaculaire sur la skyline.
« Pour le Dîner en blanc, on essaye de choisir un site spectaculaire. Governors Island offre une expérience différente aux participants », explique Sandy Safi, co-fondatrice de Dîner en blanc international. « Cette année, l’organisation était un peu compliquée. Il devait y avoir de la pluie et on était obligé de prendre le ferry pour venir ici. Ce sont deux éléments qui n’allaient pas très bien ensemble… », confie-t-elle.
Finalement, la météo n’a pas joué les trouble-fête. Les New-Yorkais ont déplié tables et chaises et arboré leurs plus beaux costumes immaculés au milieu des habitations historiques de l’île, où vivaient au XVIIIème siècle les gouverneurs britanniques de New York. Les serviettes blanches ont, une année de plus, tourné dans les airs pour un repas sans taches.
Photos : Eric Vitale













8 parcs pour se la couler douce à Los Angeles

Pique-niquer, faire une sieste, faire le point sur la vie… On a tous besoin d’un parc pour être heureux. En voici huit pour trouver la quiétude à Los Angeles.
8. L’un des moins connus, Vista Hermosa Park


A quelques blocs de Downtown, ce parc suscite toujours la même réaction : “Hermosa comment ?” Et pourtant, il offre de larges espaces verts arborés (parfaits pour organiser un anniversaire ou un pique-nique de groupe), un spot pour enchanter vos followers sur Instagram (le fameux banc) mais aussi d’une vue imprenable sur Downtown. Sans compter que le parking est gratuit. Que demander de plus ? Vista Hermosa Natural Park, 100 N Toluca St, Los Angeles.
6. Le plus parfait, Lacy Park

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Peu connu, ce parc au sud de Pasadena est considéré comme “le plus propre de la ville”. Les riverains l’empruntent pour faire leur footing hebdomadaire, les parents y amènent leurs chérubins pour jouer sur l’aire de jeu et les amateurs de lecture profitent de la nature rappelant (un peu) celle de Portland. Comptez 4 $ pour le parking le week-end (gratuit en semaine). Lacy Park, 1485 Virgina Rd, San Marino.
6. L’un des plus photogéniques, Echo Park Lake


Au coeur du quartier éponyme, cet espace vert est pris d’assaut les week-ends par les familles qui y installent leur barbecue. Et on les comprend: le cadre est sublime avec le lac central (ancien réservoir d’eau potable) recouvert de fleurs de lotus et hébergeant nombre de canards, et l’horizon du centre-ville. Outre lire et manger un bout chez Square One Dining, qui y a pris ses quartiers, vous pouvez vous frayer un chemin à travers le lac dans un pédalo en forme de cygne ou promener votre chien autour du lac. Echo Park lake, 751 Echo Park Ave, Los Angeles.
5. Le plus romantique, Arlington Garden


Ce parc répond bien à l’adage : tout ce qui est petit est mignon. Ce jardin botanique, anciennement rattaché au manoir “Millionaires Row”, est idéal pour admirer les fleurs sauvages, s’adonner à la marche méditative dans son “labyrinthe” ou juste se reposer sur l’un des nombreux bancs. Arlington Garden, 295 Arlington Dr, Pasadena
4. Le plus chic, Greystone Mansion and Gardens

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Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette demeure à l’architecture gothique, à l’intérieur de laquelle s’est déroulé un meurtre mystérieux. Mais son jardin, un “mini-Versailles”, est également un vrai bijou. Il faudra vérifier à l’avance qu’il n’est pas réservé pour un mariage ou un baptême avant d’aller flâner près de l’étang de Koi ou pique-niquer. Greystone Mansion and Gardens, 905 Loma Vista Dr, Beverly Hills.
3. Le plus dépaysant, El Dorado Park and Nature Center

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Dans le sud de L.A, près de Long Beach, un parc va vous transporter hors de la ville. El Dorado Park est un sanctuaire pour animaux (tortues, canards…) et végétaux. Bref, l’endroit parfait pour une promenade dans la nature, le parc disposant de sentiers de randonnée de 1 et 2 miles serpentant autour de points d’eau. Il faudra débourser 7 dollars pour s’y garer le week-end. El Dorado Park and Nature Center, 7550 E. Spring St. Long Beach
2. Le plus “casual”, Lake Balboa Park


Avec son lac artificiel dont le pourtour est aménagé, ce parc de la vallée de San Fernando se prête aux balades en vélo ou en bateau, à la pêche comme aux pique-nique (de nombreuses aires à disposition). Les habitués vous recommanderont d’y faire un tour au printemps pour savourer la floraison des cerisiers. Cerise sur le gâteau : le parking est gratuit. Lake Balboa Park, 6300 Balboa Blvd, Van Nuys.
1. Le plus mémorable, Korean Bell Of Friendship

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Direction le quartier de San Pedro pour découvrir un parc perché sur le Pacifique : Angel’s Gate. Il est célèbre pour le Korean Bell of Friendship, une donation de la Corée du sud datant de 1976. Outre savourer la vue, les Angelinos profitent de l’endroit pour faire voler un cerf-volant ou simplement se prélasser dans l’herbe. Korean Bell of Friendship, 3601 S Gaffey St, Angel’s Gate Park Los Angeles.

L’Appartement Store pousse les murs et devient HOEM à Miami

Installé depuis plus de deux ans à Wynwood, en plein coeur du quartier du street art de Miami, l’Appartement Store fait ses cartons et déménage à Design District pour un espace plus grand. Fondé en 2016 par la Française Emmanuelle Bernard, le concept-store adopte par la même occasion une nouvelle identité et devient HOEM. 
« Tout comme un adolescent qui prend son envol en devenant un adulte, l’appartement a bien grandi et s’apparente désormais à une maison, sourit Emmanuelle Bernard. Ainsi, avec ce nouveau nom, qui est court et ludique, nous nous amusons avec les lettres du mot “maison” en anglais en les plaçant différemment pour indiquer qu’une habitation peut être elle aussi différente et unique ».
Le nom change, l’emplacement également, mais le concept reste le même. Au sein de HOEM, Emmanuelle Bernard met à l’honneur du mobilier de designers européens – et notamment français – ainsi que différents accessoires permettant de donner vie à son intérieur. « Ce sont des pièces fortes qui, pour certaines, font partie des collections de musées et qui permettent de modifier considérablement l’ambiance d’un espace de vie sans pour autant changer tout le mobilier », souligne la Française qui a su recréer, sur plus de 460 mètres carrés, l’univers d’une véritable maison. « C’est ce qui nous différencie des magasins de meubles traditionnels où l’atmosphère est parfois stérile. Ici, les clients ont l’impression d’être déjà chez eux car toutes les pièces sont mises en scène afin qu’ils puissent facilement se projeter ».
Avant de se lancer dans cette aventure américaine, Emmanuelle Bernard, architecte d’intérieur de formation et férue de septième art, a notamment travaillé en tant que décoratrice sur différents plateaux de tournage, dont ceux du réalisateur français Pierre Jolivet. « La décoration d’intérieur fonctionne de la même manière que les décors au cinéma, précise-t-elle. Tous deux permettent de retranscrire l’histoire d’une personne tout en reflétant sa personnalité ».
Aujourd’hui, Emmanuel Bernard ne s’attache plus à l’histoire d’un acteur de cinéma mais à celle de ses clients. Elle souhaite par ailleurs jouer un rôle de passerelle entre la France et les États-Unis pour la vingtaine de designers qu’elle héberge dans son concept-store. « Une nouvelle vague de créateurs déferle actuellement en Europe mais ces designers sont malheureusement encore très peu connus sur le territoire américain, raconte-t-elle. Il est donc important pour moi de montrer qu’il y a aussi une personnalité derrière chaque pièce que je propose en expliquant la volonté du créateur ainsi que son histoire ».