Mise en place durant pour venir en aide aux Français affectés par l’ouragan Irma l’an dernier, l’opération “Solidarité hébergement” a été réactivée pour le passage de Florence. Le principe: offrir un hébergement temporaire pour les déplacés et les sinistrés.
Cette initiative lancée par l’élue consulaire d’Atlanta Elisabeth Marchal est soutenue par le consulat d’Atlanta, dont dépendent les Carolines et la Virginie, des Etats qui seront affectés par les vents et les inondations causées par l’ouragan.
Les Français qui sont en mesure de proposer une solution d’hébergement provisoire et ceux qui en ont besoin sont priés de contacter les personnes suivantes:
– Elisabeth MARCHAL,
-Pour la Caroline du Sud : Nicolas BRINDEL
-Pour la Caroline du Nord : Marie-Claire RIBEILL
Florence: l'opération "Solidarité hébergement" entre Français relancée
Guide Michelin 2019 pour Washington: enfin un "trois étoiles"
Il aura fallu attendre trois ans mais la région de Washington a finalement son premier restaurant trois étoiles: le Inn at Little Washington.
Les inspecteurs du Guide Michelin ont offert un joli cadeau d’anniversaire au chef Patrick O’Connell qui célèbre cette année les quatre décennies qu’il a passées à transformer la petite ville champêtre de Washington (Virginie) en véritable destination culinaire.
Situé à plus d’une heure et demie de Washington, D.C., le “Inn” est d’ailleurs toujours le seul restaurant de la sélection en dehors de la capitale même, les inspecteurs préférant visiblement ne pas trop utiliser leurs pneus Michelin pour visiter les banlieues de Virginie et du Maryland.
Comme pour les palmarès précédents, il n’y a aucune femme ou chef français primé cette année.
Trois étoiles:
Inn at Little Washington
Deux étoiles:
Minibar
Pineapple & Pearls
Une étoile:
Bresca
Rose’s Luxury
The Dabney
Blue Duck Tavern
Kinship
Plume
Tail Up Goat
Masseria
Fiola
Sushi Taro
Métier
Komi
Siren
Ces restaurants s’ajoutent aux trente-neuf établissements figurant sur la liste des Bib Gourmand, annoncée le 6 septembre. Ces distinctions récompensent des adresses plus abordables et décontractées que les étoiles.
Si la liste des restaurants étoilés ne présente que deux nouveaux venus, Bresca et Siren, les Bib Gourmand font un bond considérable. Dix neuf nouveaux restaurants se rajoutent à la liste et deux, 2 Amy’s et Boqueria, en sortent. Ces restaurants présentent une plus grande diversité que les établissements étoilés, avec de la cuisine de Georgie (Maydan et Supra), Ethiopie (Chercher, Das Ethiopie), Israel (Sababa), Afghanistan (Lapis), Laos (Thip Khao), Philippines (Bad Saint) ou le Mexique (Oyamel). On y trouve même un chef français: David Deshaies de Unconventional Diner. L’ensemble de la liste des restaurants étoilés de Washington, D.C. est disponible ici. Le guide sera en vente à partir du 17 septembre.
Estelle Tracy, la dompteuse des supermarchés américains
Il y a des livres culinaires qui s’empilent d’année en année, parce qu’on ne pense jamais à les utiliser. Cet ouvrage-là, lui, ne prendra pas la poussière. Estelle Tracy a lancé le 12 septembre la nouvelle édition de son Guide de survie alimentaire aux États-Unis, véritable sésame pour comprendre le supermarché américain.
Cette édition se veut plus complète que la première version. « Mon but, en faisant ce guide, était de donner des clés aux lecteurs. Je souhaitais qu’ils comprennent leur écosystème en se rendant au supermarché. J’ai cependant remarqué qu’ils auraient préféré trouver dans mon ouvrage des prises de position plus nettes. Dans ce nouveau guide, je donne des indications plus précises en disant que telle farine en France correspond davantage à telle farine aux États-Unis», explique-t-elle.
Son guide propose notamment un tableau comparatif des coupes de viande en France et aux États-Unis. Certains produits cités dans l’édition de 2015, qui n’existent plus aujourd’hui, ont été remplacés. « L’industrie agroalimentaire est très dynamique et les produits changent. Quelques parties devaient être mises à jour », confie Estelle Tracy. Deux pages de notes sont également disponibles dans la version papier du guide.
Arrivée en 2002 en Pennsylvanie, cette ingénieure décrit sa première fois dans une supérette comme une expérience chaotique. Au fil des années, celle qui a créé le blog « le Hamburger et le croissant » en 2004, apprivoise les rayons des magasins américains. Elle teste leurs produits. Estelle Tracy partage ses bons plans avec les lecteurs de son blog.
Face à l’engouement que ses articles et ses recettes rencontrent, elle décide, en 2015, de se consacrer pleinement à l’écriture. Elle sort alors son premier Guide de survie alimentaire aux États-Unis. Elle explique, entre autres, à quoi correspond la whipped cream, qui n’est pas la heavy cream et qui est aussi différente de la sour cream et du butter-milk.
Aujourd’hui, Estelle Tracy a cessé d’alimenter son blog : « J’avais fait le tour de la question. Il est plus facile de fédérer une communauté et dialoguer avec les lecteurs sur les réseaux sociaux. Je continue donc d’interagir avec eux sur mon groupe Facebook ». Cette amoureuse de chocolat continue toutefois de blogger sur le sujet, mais en anglais.
L'OM San Francisco devient fan club officiel
Plus d’un an et demi après la création de la page “OM Silicon Valley” (depuis devenu “OM San Francisco“) sur les réseaux sociaux, le fan-club a enfin franchi le seuil des 30 adhérents au programme international OM Nation, lui permettant ainsi d’être officiellement reconnu par l’Olympique de Marseille.
Pour son fondateur Arnaud Auger Sengupta, c’est l’accomplissement d’un travail de longue haleine basé sur la passion et le networking. Cette reconnaissance devrait lui ouvrir à lui et ses amis supporters bien des portes et notamment celles du Vélodrome. “Une fois atteint les 30 membres”, disait-il il y a quelques jours avant l’officialisation,“on pourra avoir accès à des places gratuites pour voir l’équipe jouer à Marseille et, pourquoi pas dans le futur, sur le sol américain.”
Plus enthousiaste que jamais, le jeune trentenaire a tenté le tout pour le tout pour obtenir ce fameux titre. Pour cela, il a pu compter sur le soutien de Jacques-Henri Eyraud, le président de l’Olympique de Marseille, avec lequel il est en contact depuis le lancement d’OM Silicon Valley. “Il était très curieux d’en savoir plus à notre sujet. Il nous a même invités à Marseille ! ” Depuis ce jour, la communauté d’OM Silicon Valley n’a fait que grandir, comptabilisant ainsi 156 abonnés sur Facebook et 1.324 followers sur Twitter.
En se lançant dans cette aventure, Arnaud Auger Sengupta n’avait qu’une idée en tête : revivre l’expérience qu’il avait connue en 2009-2010. “ En arrivant aux États-Unis, je me suis tout d’abord installé à New York. J’y ai rencontré les supporters d’OM New York avec qui j’ai vécu le match le plus incroyable de ma vie contre le PSG. C’est la dernière année où nous avons remporté le championnat. On était environ 300 Marseillais dans un bar. J’ai adoré faire partie de cette communauté, même le temps d’un match.”
Une fois installé à San Francisco, il n’était plus seulement question de participer, mais de réunir. Aujourd’hui, son club regroupe des Français en mal de leur pays, des “French lovers” locaux, mais avant tout des amoureux du ballon rond. Prochain temps fort: le 28 octobre pour le clásico OM-PSG au Golden Gate Tap Room.
Un déjeuner-dédicaces avec John Kerry à Dallas
Il a été candidat à la présidentielle, sénateur et Secrétaire d’Etat. John Kerry participera à un déjeuner-séance de dédicaces pour promouvoir son nouveau livre Every Day is Extra à l’invitation du World Affairs Council le vendredi 28 septembre à Belo Mansion. La chambre de commerce franco-américaine de Dallas en est partenaire.
Au-delà du parcours du démocrate, Every Day Is Extra est “une histoire sur la manière dont l’Amérique a surmonté les changements et les défis, et sur les citoyens ordinaires qui nous ont permis de traverser des moments difficiles”, selon un message de John Kerry sur twitter. Au fil des pages, l’ancien secrétaire d’État américain lève le voile sur les coulisses de la diplomatie américaine et sur les mécanismes du pouvoir à Washington. Il aborde également des sujets comme la proposition de paix secrète d’Assad à Netanyahou et la gestion du dossier syrien par Barack Obama.
3 maisons qui pourraient être les vôtres dans le Westchester
(Article partenaire) Pour devenir propriétaire à New York, vous avez le choix: payer un petit studio et y laisser un bras ou élargir vos horizons et regarder du côté du Westchester. Cette banlieue au nord de New York est particulièrement prisée des Français, séduits par l’école franco-américaine FASNY et la qualité de vie de ce comté facilement accessible de Manhattan en train et généreux en verdure.
Avec plus de 25 ans d’expérience au sein des bureaux de Houlihan Lawrence, France Tucker s’est imposée comme l’agente de choix des Français à la recherche d’un bien immobilier dans les communes du Westchester. Voici trois adresses sur le marché.
727 Bleeker Avenue, Mamaroneck
Ce “four-bedroom” de style colonial, situé à quelques minutes du Long Island Sound, a été construit à la fin du XIXème siècle. Il possède une piscine ainsi qu’un garage avec un appartement et une salle de bain. Pour plus d’informations, c’est ici
250 Barnard Road, Larchmont
Localisé dans un cul-de-sac à proximité de la station de train de Larchmont, cette belle maison jouit de grands espaces de vie, dont une cinquième chambre accessible par un escalier extérieur. Parfait pour accueillir des invités ou un.e au pair. Infos ici
5 Sunset Road, Rye
Grandes pièces, patio, cascade, plafonds en arche: ce bijou de la ville de Rye est en vente pour 1,3 million de dollars. Il est également localisé dans un cul-de-sac, ce qui garantit à ses occupants paix et sérénité.
Pour plus d’information sur ces listings, contacter France Tucker:
Fixe: 914.833.0420 Ext. 320
Portable: 914.318.4973
fmtucker@houlihanlawrence.com
Site
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Un salon de l'emploi pour les Français de San Francisco
La “career fair” de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco approche à grands pas. Le salon, premier du genre, aura lieu le 17 septembre. L’occasion pour les entreprises participantes de se faire connaître et de faire le plein de CV, et pour les recrues potentielles d’écouter les conseils de recruteurs et de patrons pour se faire embaucher.
Ce salon de l’emploi s’inscrit dans la continuité d’un travail de mise en relation entre entreprises et candidats auquel la FACCSF participe: “Nombreux sont nos membres qui nous ont fait part de leurs difficultés de recrutement. Il y a deux ans, nous avons lancé une plateforme où ils peuvent poster leurs offres, et nous avons aussi créé une base de candidats car nous recevons beaucoup de CV, explique Laurence Fabre, directrice générale de la FACCSF. Organiser un salon de l’emploi nous permet d’humaniser ces outils, en favorisant les rencontres en personne.”
Le salon se déroulera en trois temps: les rencontres entreprises-candidats auront lieu de 5pm à 6:30pm. Elles seront suivies d’un panel de recruteurs jusqu’à 7:30pm, et d’un cocktail pour conclure la soirée. “Le panel a pour but de donner des conseils aux candidats qui ne sont pas forcément habitués aux méthodes de recrutement américaines: comment être repéré quand on n’est pas diplômé de Stanford ou de Berkeley? Doit-on mettre en avant ses compétences ou son éducation? Faut-il relancer un recruteur après un entretien?”
Les entreprises présentes au salon représentent différents secteurs d’activité: la viticulture avec WineJobs et CiTF, les transports avec Turo, l’éducation avec EFBA, et bien sûr la tech avec Alten Calsoft Labs, DaCast, Planisware, et DocuSign qui héberge l’événement. “Pour un premier salon, nous tenons à favoriser les échanges entre candidats et employeurs“, souligne Laurence Fabre. “Un ou deux exposants se rajouteront peut-être à la liste, et nous attendons une centaine de candidats”. La chambre prévoit d’organiser un ou deux salons par an.
Valérie Chaussonnet, du Smithsonian aux cours de français gourmands à Austin
La maison de Valérie Chaussonnet à Austin est à l’image de sa propriétaire : colorée, variée, artistique et surtout provençale. Elle est le théâtre de ses multiples activités. A commencer par les cours de français qu’elle donne, organisés autour de dîners.
Originaire d’Aix en Provence, elle a baptisé son école la Petite Provence « car c’est une grosse partie de moi et que les Américains ont toujours été très amateurs de tout ce qui a trait à cette région. L’idée m’est venue je pense car il y a une partie de moi qui aimerait avoir un restaurant. C’est ma manière de cuisiner pour les autres. »
Quatre ou cinq soirs par semaine pendant six semaines, elle reçoit une demi-douzaine de convives autour d’un repas « simple, équilibré, et provençal », prétexte pour des leçons de français pour des adultes désireux d’apprendre la langue de Molière mais surtout de vivre une soirée au cœur de la Provence. « Je crois que les gens viennent surtout pour l’expérience. Le français est une langue de culture. Ils ont un désir d’exotisme un peu fantasmé. Comme les Français rêvent de traverser les grands espaces américains au volant d’une Cadillac. »
Les cours, qui ont eu les honneurs de l’Austin Chronicle, sont avant tout un moment de partage et d’échange. « Les participants deviennent amis. Le dîner favorise les échanges et la nourriture est source de conversation mais ce sont des vraies leçons. J’ai un tableau et j’enseigne les règles de grammaire pour tous les niveaux. »
Valérie Chaussonnet organise quatre sessions de six semaines de cours par an. Le reste du temps est consacré aux voyages mais surtout à son art. Cette sculptrice sur acier a été au programme de neuf expositions cette année. Trois de ses œuvres ont été sélectionnées pour l’exposition The Femme Abstract à Austin. Elle sera également au programme du EAST Studio tour en novembre.
Anthropologue de formation elle a « une nature d’exploratrice, spécialiste des gens et de leur cœur. Je cultive aussi un goût certain pour la liberté. » Un penchant qui semble l’avoir guidé dans ses choix. Arrivée aux États Unis en 1984 pour faire son doctorat à l’université de Berkeley en Californie, elle est spécialiste des peuples de Sibérie et de l’Arctique. Elle devient dans la foulée chercheuse-conservatrice au Musée d’histoire naturelle de la Smithsonian à Washington pendant onze ans mais décide en 1997 de venir s’installer à Austin pour élever ses deux jeunes enfants. Elle n’avait jamais mis les pieds dans cette ville mais l’avait repérée depuis les airs. « Lors d’un vol vers Houston, en regardant par le hublot, j’ai vu cette verdure et ces lacs et je me suis dit que c’était là où je voulais vivre. En fait, Austin et le Hill Country ressemblent beaucoup à la Provence. Il y a aussi le son des cigales. »
C’est donc là qu’elle commence à donner des cours de français aux enfants, principalement les amis de ses fils au début. Elle organise aussi des camps d’été en français puis des cours pendant l’année après l’école par groupe d’âges et de niveaux. Il n’a pas fallu longtemps pour que cela se propage aux parents et à leurs amis. « Ça s’est fait de manière organique. Les cours se faisaient déjà sous le nom de la Petite Provence à l’époque car l’attrait de la Provence ne s’épuise jamais aux États-Unis. »
Une discussion sur la voix et l'image dans le marketing à Palo Alto
Le marketing de papa, c’est fini. Le réseau d’entrepreneurs et de cadres-dirigeants français FrenchFounders organise une conférence sur le rôle des technologies de la voix et de l’image dans le marketing jeudi 20 septembre à Palo Alto (lieu communiqué aux participants).
Hugo Buret, responsable du développement et de la stratégie à l’agrégateur Flipboard, Damien Pigasse, chargé de la programmatique au sein de la plateforme publicitaire audio AdsWizz et son PDG Alexis van de Wyer participeront à cet événement. Ils feront un point sur le secteur de l’Adtech au moment où fleurissent les outils de streaming audio et les “smart speakers” comme Google Home et Amazon Echo.
Le rendez-vous est réservé aux membres de FrenchFounders, mais les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page de l’événement.
4 choses à voir lors du Crossing the Line Festival 2018
Du théâtre participatif, une installation multimédia ou encore une pièce sur trois historiennes méconnues: le festival pluridisciplinaire Crossing the Line reprend ses droits du 18 septembre au 13 octobre.
Organisé par le FIAF (French Institute Alliance Française) dans plusieurs lieux new-yorkais, l’évènement proposera pas moins de quatorze spectacles et expositions inédits. En voici quatre.
“Faite Main” de Claudia Huidobro
L’ex-mannequin et muse de Jean-Paul Gaultier dévoile son nouveau projet. Originaire du Chili, Claudia Huidobro vit actuellement à Paris et est réputée mondialement pour ses talents de photographe. Son exposition, “Faite Main”, s’ouvrira le samedi 22 septembre en première mondiale. Son travail met en scène un ensemble de clichés associés à des magazines, au maquillage et aux ustensiles du quotidien. Du samedi 22 septembre- samedi 13 octobre au FIAF Gallery.
Unwritten Letters de David Geselson
David Geselson et sa troupe, la Compagnie Lieux-Dits, proposent une expérience théâtrale hors norme. Cet acteur, réalisateur et écrivain établi à Paris a trouvé le moyen de rassembler trois univers distincts (l’écriture, la comédie et la production) au sein d’un seul et même projet. Inspirée des thématiques de l’amour, du souvenir, de la perte et du regret, la pièce Unwritten Letters s’appuie sur le concept du théâtre participatif. Le principe? Établir un lien entre la scène et le public en l’invitant à prendre part au spectacle.
Lors de la journée qui précédera la représentation, David Geselson et ses comédiens travailleront avec plusieurs visiteurs, choisis au hasard. Les personnes sélectionnées auront pour mission de faire part au réalisateur d’une lettre qu’elles auraient souhaité écrire à un être cher. Ces quelques lignes devront respecter les thèmes imposés. L’équipe théâtrale s’inspirera ensuite de ces récits pour monter un spectacle de toutes pièces. Une présentation déroutante. Le samedi 22 septembre au FIAF Skyroom.
“Les Historiennes” de Jeanne Balibar
L’actrice française, César de la meilleure actrice en 2018 pour son rôle dans “Barbara”, monte sur les planches pour la première fois à New York. Jeanne Balibar s’est inspirée de trois historiennes pour monter son projet : Anne-Emmanuelle Demartini, Charlotte de Castelnau et Emmanuelle Loyer. Elle mêlera les histoires de ses trois femmes à son propre scénario, pour proposer au public un monologue à la fois autobiographique et fictif. L’actrice mettra en lumière les temps forts qui ont ponctué les carrières de celles qui lui ont inspiré ce récit, tout en abordant les thèmes de leurs travaux comme l’autonomie, le féminisme et l’identité nationale. Le samedi 13 octobre au FIAF Florence Gould Hall.
“Sur Le Fil”, “La Nuit” et “La Traversée” – Nacera Belaza
Elle a passé toute son enfance en France et reçu, en 2015, le titre de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres du Ministère français de la culture: la danseuse et chorégraphe algérienne Nacera Belaza proposera trois spectacles lors de Crossing the Line.
Premier volet de ce triptyque, “Sur le Fil” met en scène trois danseurs et retrace les différentes étapes de l’existence, de l’adolescence à la mort. Le spectacle “La nuit”, un solo dansé par Nacera Belaza en personne, se veut un voyage entre la dimension infinie de l’univers et l’intériorisation. Dans un registre tout à fait différent, “La Traversée” évoque les mouvements et les gestes qui se transmettent en héritage. Sur Le Fil, le jeudi 4 octobre et le vendredi 5 octobre à 8pm –Sur Le Fil, La Nuit, et La Traversée, le samedi 6 octobre à 8pm. Infos et tickets ici
La Holberton School s’installe dans le Connecticut
En fondant la Holberton School à San Francisco en 2016, Sylvain Kalache et Julien Barbier avaient un objectif clair : former des dizaines de milliers d’étudiants et devenir la plus grande école d’ingénieurs informatiques des États-Unis.
Après avoir levé 8,2 millions de dollars pour agrandir leur campus en avril dernier, les deux co-fondateurs français s’approchent du but en partant à la conquête de l’est, et plus précisément de New Haven dans le Connecticut.
« Aujourd’hui, on a des étudiants dans toutes les meilleures entreprises de la Silicon Valley, de start-ups de deux personnes jusqu’à Tesla, Apple, Facebook, Google ou la Nasa », assure Sylvain Kalache. « Nos étudiants trouvent du travail, le feedback des managers est super positif. On s’est dit qu’on était prêts à s’étendre. »
Pourquoi avoir boudé New York ou Boston et misé sur le Connecticut ? « C’est un Etat qui est historiquement connu pour l’innovation », commente cet ancien ingénieur de LinkedIn. Pour profiter de l’attractivité de la région, les co-fondateurs de la Holberton School se sont associés à David Salinas, serial-entrepreneur à l’origine de District New Haven, un nouveau campus numérique.
« Il y a énormément d’entreprises à succès, qui ne sont pas forcément dans la “tech” comme dans la Silicon Valley mais qui font la transition vers le digital. Pour ça, elles ont bien entendu besoin de talents. Il y a donc une très forte demande », observe Sylvain Kalache.
Autre argument de taille pour les étudiants de la Holberton School, qui ne commencent à payer la formation qu’après avoir trouvé leur premier emploi (à raison de 17% de leur salaire pendant trois ans) : le coût de la vie est bien plus abordable dans le Connecticut, relève le jeune entrepreneur.
« On a énormément d’étudiants qui passent le processus de sélection mais qui ne peuvent malheureusement pas venir à cause du coût trop excessif de la ville de San Francisco », déplore Sylvain Kalache, avant d’ajouter que « le coût de la vie à New Haven représente un tiers de celui de San Francisco ».
Le nouveau campus, déjà ouvert aux candidatures, accueillera une première salve de 30 étudiants en janvier 2019 et recevra trois promotions par an, en janvier, en juin et en septembre, précise Sylvain Kalache. « On cible le même modèle de croissance qu’à San Francisco », précise-t-il, avant de souligner que le campus californien peut aujourd’hui accueillir jusqu’à 500 élèves par an.
Les créateurs de la Holberton School ne comptent pas s’arrêter là. « On veut avoir jusqu’à 1.000 étudiants par an d’ici quelques années, ce qui nous permettrait de doubler le nombre d’ingénieurs informatiques qui sont formés dans l’Etat du Connecticut ».
Raymond Domenech se verrait bien entraîneur des Etats-Unis
En pleine reconstruction après sa non-qualification pour la Coupe du Monde 2018, l’équipe des Etats-Unis se cherche un entraineur. Et Raymond Domenech pense être l’homme de la situation.
Aucune négociation formelle n’a été engagée avec les autorités du soccer aux Etats-Unis, mais le Français est en campagne pour faire savoir qu’il est disponible pour le job – ou tout autre poste d’entraineur en MLS (Major League Soccer, la première division américaine) d’ailleurs. “Il est disponible. A mes interlocuteurs de dire s’ils sont intéressés“, indique son agent Dominique Lemoine. “C’est un homme d’action. Le contact avec les joueurs, les stades, sentir l’herbe sous les pieds, tout cela lui manque“.
Le nouveau manager de l’équipe nationale américaine, Earnie Stewart, a indiqué le 6 septembre qu’un sélectionneur serait choisi avant la fin de l’année, peut-être même avant les matches amicaux contre l’Angleterre et l’Italie en novembre. Il a dit lors d’une conférence de presse avoir eu des discussions informelles avec “6-7 coaches”, directement ou via leurs agents.
Actuel président du syndicat des entraineurs français et sélectionneur de l’équipe de Bretagne, Raymond Domenech est associé dans l’esprit de nombreux Français au fiasco de la coupe du monde 2010 quand il avait fait face à une levée de boucliers de la part de plusieurs joueurs. La France avait été sortie dès le premier tour.
Dominique Lemoine préfère mettre en avant la place de vice-champions du monde décrochée par le sélectionneur en 2006 (entachée par le tristement célèbre coup de tête de Zinedine Zidane). “L’expérience de 2010 a été un atout dans le sens où il sait maintenant ce qu’il ne faut pas faire. Comme un entrepreneur ici, il a appris de ses échecs. Il a retenu comment constituer une équipe qui joue plutôt que d’avoir une collection de divas”, explique l’agent, qui souligne le fait que Didier Deschamps lui a demandé conseil pour former l’équipe championne du monde. “Il n’y aurait pas eu 2018 sans 2010“.
Plusieurs noms circulent déjà pour emmener la sélection américaine, dont ceux de l’ex-technicien hollandais Louis van Gaal et de l’entraineur de Columbus Crew Gregg Berhalter. Le manque d’expérience de Raymond Domenech en MLS n’est pas un handicap, selon Dominique Lemoine. “Tous les joueurs de l’équipe américaine ou presque ne jouent pas en MLS, mais en Europe, explique-t-il. Il vient souvent aux Etats-Unis. Il connait bien les problèmes et les atouts du foot ici. Gros avantage: il parle anglais et espagnol. Il n’y a pas beaucoup d’entraineurs potentiels disponibles pour venir sur le marché américain qui ont le prestige et la compétence de Raymond Domenech”.
Reste à voir si ces arguments suffiront pour qu’Earnie Stewart et les autres responsables de la fédération de soccer le reçoivent pour un entretien d’embauche. Le conseil d’administration sera chargé de prendre la décision finale. La fédération n’a pas fait de commentaire.