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Eric Garcetti s'affiche avec sa "soeur" Anne Hidalgo à Los Angeles

Entre Anne Hidalgo et Eric Garcetti, c’est une histoire qui roule. Appelant l’élue française “ma soeur”, le maire de Los Angeles n’a eu de cesse de rappeler leurs atomes crochus lors d’une conférence de presse commune le mardi 11 septembre dans la Cité des Anges.
L’an dernier, ils avaient déjà signé un accord unique de « jumelage olympique » portant sur la protection de l’environnement, la solidarité et l’inclusion, l’innovation et les start-ups. Pour aller plus loin, ils ont annoncé un partenariat : des élèves venant des “community colleges” de Los Angeles, issus de milieux défavorisés, seront envoyés l’été prochain à Paris en qualité d’ambassadeurs. “On s’en occupera comme de nos enfants”, assure Anne Hidalgo.
Rappelant l’échéance de “six ans pour changer le monde”, soit avant les Jeux olympiques de Paris 2024, les élus ont notamment vanté leur vision commune dans la lutte contre le dérèglement climatique, rappelant leur implication dans la C40, l’association des maires des plus grandes villes du monde consacrée à l’environnement et à la qualité de l’air. Anne Hidalgo en est la présidente et Eric Garcetti le vice-président. Ils ont participé, mercredi, au Clean Mobility Summit, un rassemblement dédié aux transports alternatifs propres.

Une photo souvenir avec les fans des Dodgers.

Ils rejoindront également le Global Climate Action Summit à San Francisco du 12 au 14 septembre, “une rencontre très importante” pour la maire de Paris. “On sait qu’il y a une urgence à faire diminuer les émissions de carbone, comme le prouvent les feux qui ont ravagé la Californie”, assure Eric Garcetti. “Dans ce sens, nous voulons mettre en place 100% de bus électriques à Los Angeles.” De son côté, Anne Hidalgo a loué les “élus visionnaires américains” qui cherchent des solutions, malgré la politique anti-environnementale de Donald Trump. “Nous les maires, nous sommes concrets. C’est à nous d’agir sur les transports”, appuie-t-elle.
Avant de partir en entrevue privée, Anne Hidalgo a souhaité bonne chance à son ami dans la future campagne présidentielle : “je pense qu’il aura un beau futur à Los Angeles, et peut-être au niveau national”.

Gilles Épié, le plus jeune chef étoilé français régale Miami

Entre les États-Unis et la France, son coeur balance. Après avoir fait saliver tout Los Angeles et ouvert son propre restaurant à Paris, le Nantais Gilles Épié, couronné d’une étoile au célèbre guide Michelin à l’âge de 22 ans, est de retour de l’autre côté de l’Atlantique. Il prend les rênes de l’institution Juvia à Miami Beach et entend bien faire briller son titre sous le soleil de Floride.
« J’écris un nouveau chapitre de mon rêve américain », s’enthousiasme Gilles Épié qui, pendant plusieurs années, a dirigé la cuisine de L’Orangerie, l’un des plus prestigieux restaurants de Los Angeles. « L’établissement, qui était alors boudé par les stars d’Hollywood, est rapidement devenu incontournable », se félicite celui qui a notamment côtoyé Sharon Stone, Sophia Loren ou encore Elizabeth Taylor. « J’ai même eu le privilège d’organiser le repas des 80 ans de Frank Sinatra et celui de Kirk Douglas ».
Ce succès, le disciple d’Alain Ducasse, qui a par ailleurs fait ses premières armes aux côtés de Roger Jaloux, le chef de Paul Bocuse à Lyon, ne le doit pas au hasard. « J’ai vécu un apprentissage relevant de la torture enchaînant plus d’une dizaine d’années de travail acharné sans jamais compter mes heures, insiste-t-il. Quand je vois ces jeunes qui remportent une émission de télé-réalité et qui frappent à la porte des banques pour ouvrir leur restaurant, je me dis qu’ils vont au casse-pipe car pour devenir un grand chef, il faut s’appuyer sur bien plus qu’une recette et prendre le temps de bâtir de solides fondations ».
Celui qui a officié pendant plus d’une dizaine d’années au Citrus Étoile, son propre restaurant implanté à deux pas des Champs-Élysées, impressionne par ses recettes créatives, un brin audacieuses. « Je cuisine sans beurre, ni crème, je préfère utiliser des réductions et beaucoup de vapeur », souligne Gilles Épié qui se targue de cuire des cèpes à la vapeur ou encore d’allier du foie de veau et des moules. « C’est une cuisine rock’n’roll qui peut surprendre mais qui séduit généralement tous ceux qui y goûtent ».
À l’aise dans ses baskets et fier de ses tatouages, Gilles Épié, surnommé le Frenchy américain, relève aujourd’hui un nouveau challenge. Le chef français, qui est à la tête d’une quarantaine de cuisiniers, a entièrement renouvelé le menu de Juvia tout en restant dans la carte fusion franco-péruvienne qui a fait le succès de l’établissement. « Je ne cherche surtout pas à faire compliqué, car en cuisine, le plus difficile est de faire simple ».

Church & State, l'irréductible bistrot français de LA, célèbre ses 10 ans

Fait rare : dans l’ancienne National Biscuit Company d’Arts District, un bâtiment datant de 1925, les locataires sont restés inchangés depuis 10 ans.
Yassmin Sarmadi et Tony Esnault, à la tête et aux fourneaux de Church & State, vont apporter un vent de nouveauté dans leur restaurant pour son anniversaire, le 22 septembre. “Attendez-vous à ce que ce soit bruyant et lumineux”, promet Yassmin Sarmadi qui annonce un changement de décor, ainsi que de nombreuses surprises tout au long du mois de septembre.
Rien ne prédestinait le bistrot français à une telle longévité. Il y a encore quelques années, le quartier d’Arts District était un désert urbain, peuplé de quelques usines et de dealers. Aujourd’hui, c’est devenu une destination gastronomique et festive pour les Angelinos, et l’un des lieux où les loyers sont les plus extravagants de la ville. Le chef français Tony Esnault y trouve même une ambiance de “petit village de France”.
Une visionnaire
C’est la nostalgie et la vision de l’Iranienne Yassmin Sarmadi qui ont été déterminantes pour que le restaurant ouvre ses portes en 2008. “J’ai grandi à Los Angeles, ma mère m’amenait aux théâtres et magasins de Downtown. C’était un challenge de trouver un restaurant après 5pm”, se souvient-elle. “C’était tellement tragique que le centre soit abandonné alors qu’il a une histoire et une architecture incroyables.”
Alors qu’elle travaille dans la recherche de financements pour les restaurants, elle réalise qu’elle rêve d’être à la place de ses clients. Elle commence à chercher un local dans Arts District, “excitée par ce territoire vierge, ce désert commercial”. Elle a un coup de coeur pour la zone de déchargement de l’ancienne biscuiterie. “C’était sombre, sale … parfait”, assure la femme d’affaires, ne se lassant pas d’admirer le sol en brique d’époque, comme le dock de déchargement où s’entreposent nombre d’antiquités.

Le restaurant affiche les tableaux d’artistes français, mais aussi des oeuvres de street artistes américains.

Côté menu, elle décide de faire ce qu’elle préfère : la cuisine française, découverte lors de voyages avec ses parents.“Il n’y avait que des propositions élitistes ou de la mauvaise qualité à l’époque à Los Angeles. Or, c’est l’une des nourritures les plus connues au monde, je voulais aider à familiariser les Angelinos avec la cuisine française de bistrot.”
Church & State propose alors des classiques de la gastronomie tricolore, concoctés de manière moderne. “Il n’y a rien de “trendy”, ce ne sont que des recettes de plusieurs centaines d’années, je suis une puriste.”
La carte a pris une autre dimension quand Yassmin Sarmadi a rencontré celui qui est devenu son mari, Tony Esnault, il y a six ans. Passionné, le chef cuisine des recettes traditionnelles telles que le cassoulet, le coq au vin, la choucroute ou le boeuf bourguignon, en privilégiant des ingrédients d’origine française, des produits saisonniers et biologiques, ainsi que des viandes choisies “consciemment” telles que le boeuf nourri au pâturage.
Mais il apporte une touche non-traditionnelle à ces classiques, ajoutant notamment du CBD (ndlr: cannabidiol, constituant du cannabis) sur certains plats. “On a aussi de la charcuterie française que nous faisons sur place”, explique Tony Esnault, révélant ses stocks de saucissons, poitrines de porc séché et rillettes. “Les clients ne peuvent pas trouver la même chose ailleurs”, plaide le chef, qui a travaillé pour Patina en 2009 et 2010, après avoir fait ses armes avec Alain Ducasse à Monaco.
Le concept fait tellement de bruit qu’il s’impose comme une destination culinaire à Los Angeles, avec ses fidèles. “Un restaurant avec une longévité est un restaurant de quartier”, insiste Yassmin Sarmadi.
La terrasse, avec ses tables en chêne et ses spots lumineux, a des airs de guinguette.

Des sollicitations extérieures
Il y a deux ans, ils ont fait un petit : le restaurant Spring à Downtown (Fermé depuis). “Ce n’était pas dans nos projets, les propriétaires de l’immeuble (où se trouve Spring), des clients réguliers, nous ont sollicité.” Après avoir dit “non” à maintes reprises, le couple décide de les aider à développer un concept de restauration. Les propriétaires sont conquis, et leur proposent leur soutien financier. Il n’en fallait pas plus pour les pousser à créer Spring, d’autant que “Tony pensait à se lancer dans un nouveau projet”. Pas question de copié-collé pour ce second restaurant, autant en décoration qu’aux fourneaux. “On y fait une cuisine méditerranéenne, plus légère, où l’huile d’olive prend le dessus sur le beurre”, argue Tony Esnault.
Les sollicitations continuent de pleuvoir. D’ailleurs, le couple a encore cédé et va ouvrir son troisième restaurant à Orange County, sur la South Coast Plaza. Toujours français mais plus gastronomique cette fois, Knife Pleat verra le jour début 2019. Yassmin Sarmadi l’avoue :“Nous sommes ravis de faire quelque chose en dehors de L.A., Downtown est désormais saturé.”

Miami Fashion Film Festival: la mode fait son cinéma à Miami Beach

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Les mannequins et créateurs quittent les podiums pour les grands écrans. Le Miami Fashion Film Festival, festival consacré aux films sur l’industrie de la mode, aura lieu du jeudi 20 au samedi 22 septembre à Miami Beach Cinematheque.
Dès le 14 septembre, la projection de “McQueen”, documentaire passionnant sur la vie du créateur britannique Alexander McQueen, ouvrira les hostilités. Il sera montré en partenariat avec le festival tous les jours jusqu’au 27 septembre.
Autres longs-métrages: “The Gospel According to André” sur l’ancien rédacteur-en-chef noir de Vogue et de plusieurs magazines de mode (le vendredi 21 septembre, 7pm), et “A perfect 14”, une plongée dans le quotidien des mannequins grandes tailles (samedi 22 septembre, 6:30pm).
Le programme comprend également plusieurs courts-métrages diffusés le 22 septembre, dont “Fashion & intellectual Property”, qui explore la manière dont les marques de luxe protègent leurs produits.
 

Décès de René Bajeux, référence de la cuisine française à la Nouvelle-Orléans

Le chef René Bajeux est mort lundi 10 septembre à Jackson des suites d’une crise cardiaque, selon un de ses amis proches, le chef Chuck Subra. Il avait 61 ans.
Après Hawaï et Chicago, où il a été le co-propriétaire du Bistro Zinc, le Lorrain était arrivé en 1997 à la Nouvelle-Orléans. En l’espace de vingt ans, cet amoureux de la gastronomie avait gravi les échelons du succès. Il s’était imposé auprès de la clientèle américaine en dirigeant les fourneaux du Grill Room du Windsor Court Hotel, considéré comme l’un des établissements les plus prestigieux du moment. En 2001, il avait ouvert son premier établissement, le René Bistrot, dont la cuisine aux accents lorrains a très vite séduit la critique. Et deux ans plus tard, il avait participé à l’ouverture du restaurant de fruits de mer La Côte Brasserie. Endommagé par l’ouragan Katrina en 2005, René Bistrot avait été contraint de fermer ses portes. Il faudra attendre 2012 pour que la brasserie puisse à nouveau accueillir ses clients.
En 2013, René Bajeux avait quitté ses cuisines pour intégrer celles du Marriott International, puis celles du Dickie Brennan’s Steakhouse, toujours à la Nouvelle-Orléans. Figure appréciée localement, il avait participé au concours du meilleur croissant de French Morning en tant que juge. Maître cuisiner de France, il était également devenu le chef d’un nouvel établissement dans le Mississippi, le Reunion Golf & Country Club.

Un hommage à Proust en musique à Pasadena

Lire Marcel Proust, tout le monde l’a fait. Mais vivre son oeuvre en musique, c’est plus rare. C’est ce que proposeront le pianiste français Jérémie Favreau et le violoniste Ken Aiso lors d’un concert le samedi 22 septembre au Boston Court à Pasadena. Un véritable hommage quand on sait que Marcel Proust considérait l’alliance du piano et du violon comme la plus émouvante.
Ensemble, ils vont explorer la Sonate de Vinteuil, une œuvre musicale fictive pour piano et violon évoquée tout au long d’À la recherche du temps perdu, qui a renouvelé le genre du “roman musical”. Les sonates de Saint-Saëns et César Franck, ainsi que la ballade de Gabriel Fauré, transporteront également les spectateurs dans la période de la Belle Epoque.

Au bistrot Pierre Lapin, on rend les oreilles de cochon sexy

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Harold Moore le sait bien: ce sont les clients qui font le menu et non le chef. Dans son nouveau bistrot français Pierre Lapin (inspiré du personnage de “Peter Rabbit”) dans le West Village, cette règle a donné quelques surprises. “J’ai retiré le croque-madame du menu car personne n’en commandait, indique le chef américain. Par contre, les oeufs en gelée et les oreilles de cochon marchent bien. Ça nous encourage à aller encore plus loin.
Dans une ville où les nouveaux restaurants cherchent sans cesse à repousser les limites de la cuisine, Pierre Lapin fait figure d’exception. Ici, on ne “cherche pas à réinventer la roue“, souligne l’associée et fiancée d’Harold Moore, Julia Grossman, mais à réhabiliter les grands classiques comme on en trouve dans les bistrots français. Aux côtés des oeufs en gelée, on trouve ainsi des escargots, des cuisses de grenouille, une blanquette de veau et des coquilles Saint-Jacques. “La cuisine à New York est allée tellement loin ces dernières années que les clients veulent retrouver les classiques qui ont défié le temps”, estime la patronne.
Dans des restaurants haut-de-gamme, quand personne ne sait ce que vous faites, on peut raconter n’importe quoi au client sur les plats. Mais quand on travaille sur des classiques, c’est plus exigeant. Les clients ont des attentes“, ajoute Harold Moore.
Ce n’est pas la première fois que le jeune chef originaire du New Jersey se frotte à la cuisine française. Après s’être formé à “la cuisine italienne white trash” avec “spaghettis- boulettes de viande-sauce tomate” et un passage par l’école culinaire, il entre en 1994 chez Daniel, le restaurant de Daniel Boulud. Là, il côtoie des stars en devenir comme le chef pâtissier François Payard et l’Américian Mike Anthony. “Daniel venait d’ouvrir. La cuisine débordait de talents. Les opportunités d’apprendre étaient sans limites“, se souvient-il.
Il apporte la “discipline” et la “précision” apprises à l’école Boulud dans les autres restaurants où il part travailler: un an chez Jean-Georges, plusieurs expériences de commis en France chez Taillevent et l’Arpège notamment, puis comme chef exécutif du fameux restaurant français Montrachet à New York… Après cette dernière expérience, où le jeune homme de 27 ans se fait remarquer par la critique, il décide d’abandonner la cuisine française. “Le marché se réduisait dans les hautes sphères de la cuisine. Gordon Ramsay et Alain Ducasse étaient venus à New York et avaient souffert. Ils se battaient tous pour la même clientèle“.
Pari gagnant: il décroche une étoile au Michelin au côté du chef Wayne Nish chez March en servant de la nourriture américaine sophistiquée. En 2008, il ouvre son premier restaurant, Commerce, et en 2016, il inaugure Harold’s Meat + Three, une adresse connue des amateurs de plats du sud des Etats-Unis.
Avec Pierre Lapin, le francophile fait son retour dans l’univers de la cuisine française. “Les bistrots décontractés manquent à New York. Ils sont tous influencés par le modèle de Balthazar (le restaurant de Keith McNally, vu comme la référence des bistrots français à New York). Or cela n’a rien à voir avec les bistrots traditionnels. On ne voulait pas d’un lieu avec du carrelage au mur et des banquettes de cuir“, justifie-t-il. Pour accentuer le côté traditionnel, le couple a recouvert les murs d’un papier peint fleuri qui évoque “la maison de grand-mère” et rempli le restaurants d’objets trouvés sur les marchés aux puces en France.
Sur des miroirs derrière le bar, sont griffonnés les plats du jour: “oreilles de cochon”, “cuisses de grenouille”, “rognons de veau à la moutarde” ou encore “poitrine de canard à la cerise”. “Il y a des clients qui pensent que ça va être bizarre, admet Julia Grossman, mais quand ils se rendent compte que la qualité est au rendez-vous, ils sont rassurés“.

Un colloque sur le plurilinguisme organisé à l'Assemblée Nationale en octobre

Parler une langue, c’est bien. En parler deux ou plusieurs, c’est mieux. Le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure organise un colloque sur l’importance de la francophonie et de l’éducation bilingue, le samedi 6 octobre dans les locaux de l’Assemblée nationale. La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France Valérie Pécresse et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’exprimeront.
Experts et élus participeront à deux tables-rondes pendant cette matinée. La première portera sur le bilinguisme comme vecteur de “soft power” et d’émancipation personnelle au XXIème siècle. Y participeront notamment l’auteur de La Révolution Bilingue Fabrice Jaumont et Christine Hélot, professeure et experte du bilinguisme.
La seconde table-ronde aura pour thème l’enseignement français à l’étranger. Gregg Roberts, coordinateur des programmes de langues étrangères pour le Département d’éducation de l’Etat de l’Utah sera présent aux côtés de Pierre-François Mourier, directeur du Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP) et d’autres intervenants.
L’inscription est gratuite mais obligatoire. La conférence est réalisée en collaboration avec le cabinet du ministre de l’éducation nationale.

Une conférence sur les démocraties face à la désinformation à Washington

À l’heure des “fake news” et des “deep fake”, voici une conférence qui devrait aider à voir plus clair sur les mécanismes de lutte. La Maison française de l’Ambassade de France organise le mercredi 26 septembre une discussion sur les démocraties face au défi de la désinformation. 
Trois intervenants participeront à cet événement gratuit animé par Indira Lakshmanan (Pulitzer Center for Crisis Reporting): John F. Lansing (Broadcasting Board of Governors),  Dipayan Ghosh (Shorenstein Center au Harvard Kennedy School) et Jean-Baptiste J. Vilmer (Institute for Strategic Studies). Ensemble, ils évoqueront les outils à disposition des nations pour combattre ce phénomène, ainsi que la façon de renforcer la coopération transatlantique dans ce domaine et prémunir les démocraties contre les ingérences d’acteurs extérieurs.

Les messes catholiques en français reprennent à Miami

C’est devenu une tradition. Entre octobre et juin, la communauté francophone de Miami se réunit le premier samedi de chaque mois en la paroisse St. Thomas The Apostle Catholic Church de South Miami afin d’assister à une messe en français. Célébrée par le Père Alejandro Rodriguez Artola, la messe de rentrée sera dite le samedi 6 octobre à 7pm.
« Cela nous permet de pratiquer notre religion plus souvent et surtout plus facilement car il n’est pas toujours évident de comprendre une messe ainsi que l’interprétation de la parole dans une langue différente de la sienne », souligne Stéphane Romet qui gère le groupe Communauté Catholique Francophone de Miami.
Instaurées depuis trois ans, ces messes, qui sont suivies d’un apéritif convivial, fédèrent aujourd’hui plusieurs dizaines de Français ainsi que des francophones de toutes les nationalités. « L’engouement autour de ces célébrations s’est aussi traduit par la création d’une chorale ainsi que la mise en place de cours d’éveil à la foi pour les enfants », précise Stéphane Romet.
La Communauté Catholique Francophone de Miami organise par ailleurs d’autres événements durant toute l’année : un goûter pendant les Fêtes de Noël, une retraite spirituelle d’entrée en Carême, sans oublier la traditionnelle chasse aux oeufs pour Pâques.

Antoine Griezmann veut terminer sa carrière aux Etats-Unis

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Passionné par la NBA et la culture américaine en général, Antoine Griezmann a indiqué au magazine l’Equipe vouloir “terminer en MLS” (ndlr: Major League Soccer, équivalent américain de la Ligue 1 française).
Le Français de 27 ans, qui évolue à l’Atlético Madrid en Espagne, se verrait bien rejoindre David Beckham à Miami. L’ancien milieu de terrain anglais est le nouveau propriétaire du club de l’Inter Miami, qui intégrera le championnat américain en 2020. “D’abord il faudra voir s’il me veut dans son club. Si c’est le cas, alors, j’irai”, a expliqué Antoine Griezmann au journal sportif.
Le champion du monde français n’exclut pas non plus de poser ses valises sur la côte ouest. “On verra si ce sera Los Angeles ou Miami. Ce sont deux bonnes villes. Pourquoi les Etats-Unis? J’aime leur mentalité, leur culture du show”.

Jean-Yves Thibaudet joue Bernstein au Hollywood Bowl

Se démarquant une fois de plus par ses choix audacieux, le pianiste français Jean-Yves Thibaudet partagera avec le public du Hollywood Bowl “The Age of Anxiety” de Bernstein, le mardi 11 septembre. “Ce n’est pas aussi connu que “West Side Story” (de Bernstein aussi), mais ce morceau est plus profond, plus important dans le répertoire du piano”, avait-il dit à French Morning. Pour cette représentation, il sera accompagné par le LA Philarmonic, mené par la cheffe d’orchestre Karina Canellakis.
Séduit par cette symphonie inspirée d’un poème de WH Auden, Jean-Yves Thibaudet raconte par le piano “une conversation entre quatre personnes qui boivent, et boivent, et parlent de la philosophie de la vie, du père”. Cette symphonie est présentée à l’occasion du centenaire de Bernstein. Le pianiste non-conformiste interprétera un morceau de la compositrice américaine Julia Perry.