Après avoir mis la clé sous la porte en 2013, empêtrée dans la crise immobilière et les suites de mauvais choix de gestion, l’Alliance Française de Miami s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son histoire. Sous l’impulsion de Jacques Brion, conseiller consulaire de Miami, l’organisation française reprendra ses activités en septembre sous l’appellation Alliance Française Miami Metro.
“Il aura fallu du temps et beaucoup de persévérance, mais grâce au soutien de nombreuses personnalités, comme Clément Leclerc, le consul général de France à Miami, l’Alliance Française est de nouveau sur les rails”, se félicite Jacques Brion qui mûrissait le projet depuis plus de trois ans.
En 2015, le conseiller consulaire de Miami fonde l’association French American Society of Miami (FASM) avec l’espoir de relancer l’organisation française dans le Sud de la Floride. “Nous sommes restés bien trop longtemps sans Alliance Française, souligne-t-il. Nous avons senti que le moment était venu de solliciter l’accréditation”.
C’est dorénavant chose faite puisque le Conseil d’administration de la Fondation Alliance Française a accepté de donner son label à la FASM. “Cela n’a toutefois pas été sans peine car nous avons rencontré de nombreux obstacles juridiques, précise Jacques Brion. La Fondation Alliance Française voulait notamment s’assurer que les difficultés rencontrées par le passé ne se reproduiraient pas”. Par précaution, le Conseil d’administration a été entièrement renouvelé et un comité consultatif, chargé de donner des avis lors de prises de décisions, a été désigné.
Ainsi, en septembre, l’association à but non-lucratif reprendra sa mission de faire partager le goût et l’intérêt pour la langue française et pour les cultures francophones dans ses nouveaux locaux. “Nous sommes toujours en négociations, explique Jacques Brion. Quoi qu’il en soit, nous souhaitons implanter l’Alliance Française sur une zone centrale, située entre Downtown Miami et le quartier de Wynwood”.
En plus d’offrir une grande variété de cours dans la langue de Molière, de nombreux évènements seront également prévus par l’association à but non-lucratif afin d’encourager les échanges culturels. “Nous prévoyons des rencontres littéraires, des conférences, ou encore des projections de films en français, raconte Jacques Brion. Ce sera véritablement le rendez-vous de tous les francophones et francophiles”.
L’Alliance Française renaît de ses cendres à Miami
8 activités aquatiques à faire pendant l'été à New York
C’est l’été et il fait chaud à New York. Bonne nouvelle: la Grosse Pomme est entourée d’eau. On vous a préparé une liste pour profiter au maximum de la saison et de ses rayons de soleil brûlants.
Explorer la Skyline à coup de pagaie
Sillonner New York une pagaie à la main, c’est possible. En kayak, vous aurez une vue imprenable sur la Skyline. Aux quatre coins de New York, des associations mettent à disposition des kayaks et des gilets pour une promenade de 20 minutes. Côté Queens, rendez-vous au Long Island City Community Boathouse pour une balade sur l’Anable Basin et sur l’East River. Le North Brooklyn Boat Club propose des balades sur Newtown Creek et l’East River. Si vous êtes en visite à Staten Island, vous pourrez pagayer sur le littoral. Si vous préférez l’Hudson River, départ du Manhattan Community Boat Club à Pier 96. Premier arrivé, premier servi.
Voguer sur les baies de New York
Hissez haut ! Embarquez à bord d’un voilier pour quelques heures ou toute la journée, avec ou sans skipper. Vous pouvez voguer sur l’Hudson River depuis Pier 66 à Chelsea ou depuis Inwood avec l’Hudson River Community Sailing. Pour une balade de deux heures avec un skipper en famille (5 personnes), il vous en coûtera 200$. Côté est, la One°15 Brooklyn Marina, situé au Brooklyn Bridge Park, propose des virées et des cours de voile. Pour un cours ou une balade de trois heures avec un skipper, comptez 165$ par personne. Pour les moins aventuriers, S-Cruise loue des petits bateaux à moteur pour 4 personnes pour sillonner l’East River. Les balades durent 90 minutes ou plus et les prix démarrent à 320$.
Trouver sa vague
Vous voulez surfer la vague ? On n’en fait peu la promotion mais, à New York aussi, on met de la wax sur nos planches. French Morning vous donne les meilleurs spots de la Grosse Pomme et ses alentours pour saisir votre planche et chevaucher les vagues. Plusieurs écoles de surf existent, dont la New York Surf School et la Locals Surf School. Des cours sont disponibles pour les petits et les plus grands, principalement sur la plage de Rockaway.
Un tour en jetski
Pour les amateurs de sensations fortes, quoi de mieux qu’un tour de jet ski autour de New York ? Depuis Pier 13 à Hoboken (New Jersey), New York Harbor Jetski propose un tour complet de Manhattan ou seulement sur l’Hudson River en passant par la Statue de la Liberté et Governors Island. Comptez 150$ pour le tour d’une heure sur l’Hudson et 290$ pour le grand tour de deux heures. Rockaway Jetski propose des locations de jetskis sur la plage de Rockaway pendant 30 minutes ou une heure ainsi que des tours.
Surfer en cerf-volant
Pour les amateurs de sensation encore plus fortes, on a mixé le cerf-volant et le surf ensemble et ça a donné le kitesurf. uKite Pro donne des cours de kitesurf sur trois plages : Plumb Beach, Crossbay et Seagate. Comptez 450$ pour un cours privé de trois heures, 350$ pour un cours semi privé. Il est possible de louer du matériel également si vous avez un niveau avancé.
Se prendre pour un dauphin
Et si vous preniez un peu de hauteur ? A Port Jefferson (Long Island), vous pourrez tester le Flyboard. Cette discipline est un mélange entre le wake-board, le kite-surf et le jetski. Le principe est simple : vous êtes sur une planche avec une propulsion d’eau sous vos pieds qui permet de vous stabiliser dans l’air et de faire des figures acrobatiques. Comptez 79$ pour quinze minutes, 149$ pour 30 minutes, 289$ pour une heure pour deux personnes.
Pagayer mais à la cool
Pour les plus tranquilles, on se met debout sur un paddle. I Paddle New York donne rendez-vous aux curieux à Pier 84 (12eme Avenue et 44th St) pour louer une planche et une pagaie. Si vous êtes débutant, comptez 75$ pour la balade d’une heure et demie. Pour les plus habitués, 40$ l’heure.
Faire trempette dans une piscine
Les plaisirs les plus simples sont parfois les meilleurs : faites un tour à la piscine. Vous en trouverez de nombreuses à New York, dont beaucoup en plein air.
Le navire Tara débarque à San Diego à la mi-juillet
Le TARA sillonne les océans depuis 1989, permettant aux différents scientifiques à son bord de réaliser des expériences. Il débarquera à San Diego du jeudi 19 juillet au samedi 21 juillet pour sensibiliser les jeunes aux problèmes environnementaux internationaux. Le jeudi, une réunion publique sera organisée au Scripps Seaside Forum de 5 à 9 pm pour présenter les recherches.
En mission océanique de deux ans, la goélette héberge des scientifiques et chercheurs français concentrés sur un projet de récif corallien. Depuis 2003, où le navire a été racheté par Étienne Bourgois et sa mère (fondatrice de la marque de vêtement Agnès B), le TARA a augmenté le nombre de ses expéditions. L’objectif ? Permettre aux spécialistes de la faune et de la flore océaniques d’étudier l’impact humain sur les océans.
Plongée dans l'histoire de la gastronomie française à San Francisco
Venez à la rencontre de Stéphane Hénaut et Jeni Mitchell samedi 21 juillet au Book Passage à San Francisco. Les auteurs de A Bite-Sized History of France : Gastronomic Tales of Revolution, War, and Enlightenment parleront de ce nouveau livre à partir de midi.
Stéphane Hénaut est un fromager français et Jeni Mitchell est universitaire et professeure américaine. Ils ont allié leur savoir pour écrire un nouveau livre autour de la gastronomie française et son histoire. Ce livre offre un voyage gourmand à travers les régions de France et l’origine de ses spécialités tels que le champagne, le camembert, le croissant ou le cognac.
"Kirikou et la sorcière" projeté à Los Angeles
Il n’y a pas que l’univers Disney pour les enfants. Le “pape de l’animation française” Michel Ocelot a révolutionné l’univers du dessin animé en 1998 avec “Kirikou et la sorcière” (“Kirikou and the Sorceress”). Ce conte africain sera projeté le dimanche 29 juillet à 11 am au Billy Wilder Theater de UCLA.
Ce film nous plonge dans un village d’Afrique. Avant sa naissance, un enfant commence à s’exprimer dans le ventre de sa mère et s’enfante tout seul. S’auto-baptisant “Kirikou”, il apprend dans l’instant qu’une sorcière, la cruelle Karaba, a asséché la source du village et aurait dévoré les hommes, dont son propre père. Le minuscule Kirikou se met alors en route pour l’affronter.
Une conférence sur ces Français qui ont façonné l'Amérique à Washington
L’Alliance Française de Washington nous invite à un saut deux siècles en arrière vendredi 14 septembre à 7pm, avec une conférence de François Furstenberg, auteur de “Quand les Etats-Unis parlaient français: cinq réfugiés qui ont façonné une nation”.
L’historien américain retrace dans son livre les premières années des Etats-Unis à travers le prisme de cinq Français de renom ayant franchi l’Atlantique pour aider à façonner cette nouvelle nation.
La discussion sera suivie de questions/réponses avec l’auteur. Evénement en anglais. 10$ pour les membres de l’Alliance Française, 15$ pour les non-membres. Réservations ici.
Trevor Noah félicite l'Afrique pour "avoir gagné la Coupe du monde"
Jamais à court de blagues comme lors de cet échange hilarant avec un Français du public d’une précédente émission, Trevor Noah a remis le couvert lundi 16 juillet, en félicitant l’Afrique pour sa victoire en Coupe du monde. “Je suis tellement content! L’Afrique a gagné la Coupe du monde! L’Afrique a gagné la Coupe du monde!”.
L’animateur du Daily Show, d’origine sud-africaine, commente ensuite une photo de l’Equipe de France en insistant sur le nombre de joueurs d’origine africaine qui la compose. “Je comprends, il faut dire que c’est l’Equipe de France. Mais regardez ces gars-là. Tu n’obtiens pas ce bronzage en trainant dans le sud de la France mon ami“.
L’animateur enchaîne ensuite en déclarant que “la France est la deuxième équipe d’Afrique. Quand le Sénégal et l’Algérie sont éliminés, on se met à les supporter”.
Alain Bernard dirige Van Cleef & Arpels Americas. Sans bureau.
Alain Bernard n’a pas de bureau. Dans la vaste pièce vitrée qu’il occupe depuis son arrivée à New York en 2015, il travaille directement sur une longue table de réunion. « Honnêtement, aujourd’hui je ne vois pas l’intérêt d’avoir un bureau avec un énorme ordinateur alors que je passe beaucoup de temps en réunion », sourit-il.
Après être passé par Tokyo, le président-directeur général de Van Cleef & Arpels Americas a pris les rênes de la maison de joaillerie sur le continent américain, soit 35 boutiques dont 29 aux Etats-Unis et 200 personnes, dont il affirme connaître « presque tous les prénoms ».
Mais être numéro un d’une enseigne de luxe fondée à Paris il y a plus de cent ans et installée à New York depuis 1942, sur un territoire dont le marché est en plein boom, n’est pas sans défi.
Après quelques premiers mois à New York qu’il décrit comme une « lessiveuse, entre le bruit, l’énergie et le dynamisme », Alain Bernard se sent de plus en plus new-yorkais. Malgré le contraste avec le calme et l’ordre japonais, « c’est une culture qui me convient bien », confie le patron qui vient d’obtenir sa carte verte.
« A New York, j’aime l’accès facile à tout et tout le monde : à des artistes, des collectionneurs, des journalistes, des investisseurs. Ici, c’est “One phone call away”. Le matin, on a envie de voir quelqu’un et on le voit l’après-midi », poursuit ce fan de marathon de 46 ans, qui court régulièrement dans Central Park.
Dans cette ville à cent à l’heure, Alain Bernard aime pourtant prendre le temps. C’est d’ailleurs le mot-clé du luxe, selon lui. « Le plus grand challenge, c’est de continuer à grandir sans se perdre, sans se diluer ».
Car pour lui, hors de question de sacrifier la sacro-sainte « identité » historique de Van Cleef & Arpels sur l’autel de la modernité new-yorkaise. « En ce moment, je pense qu’il y a un retour au temps des créateurs. Il y a une vraie place pour les maisons authentiques, qualitatives. On achète moins et on réfléchit avant d’acheter », constate-t-il. « Il y a un fort appétit pour ce qui a un sens, surtout aux Etats-Unis. On recherche du “meaning”, du “purpose” », ajoute-t-il.
C’est pour cette raison que le groupe se refuse à réaliser des études marketing. « Savoir si aujourd’hui le client américain préfère le rose, le blanc, l’émeraude ou le rubis, pour nous, ça n’a pas de sens. On a une démarche artistique. Quand Picasso peignait, il ne se posait pas la question de savoir quelle génération, quel type d’âges, allait un jour mettre son oeuvre dans son salon. »
Par exemple, il n’a jamais été question de créer des Smartwatch Van Cleef & Arpels. « On regarde les Smartwatch comme un autre type de montres, très complémentaires avec les montres beaucoup plus traditionnelles. Il y aura toujours des collectionneurs, des amateurs d’art qui voudront porter des pièces d’horlogerie et qui, le week-end, porteront aussi la Smartwatch pour aller courir », justifie Alain Bernard.
Montre « Pierre Arpels » au poignet réglée sur les fuseaux horaires de Paris et de New York et boutons de manchettes Alhambra de Van Cleef & Arpels, des trèfles à quatre feuilles en onyx et or blanc issus de la collection iconique qui vient de fêter ses 50 ans… Le patron de Van Cleef & Arpels Americas est fidèle au groupe Richemont, où il est arrivé il y a vingt ans comme consultant pour Cartier, avant de rejoindre Van Cleef & Arpels il y a huit ans.
Ce coup de foudre pour le luxe est pourtant arrivé « par hasard », raconte-t-il. « J’ai fait des études d’ingénieur, j’ai fait des maths, de la physique, de la chimie, de la thermodynamique. J’avais une image assez superficielle du monde du luxe en général, à travers les pages glossy des magazines », reconnaît-il.
« Puis j’ai rencontré des gens qui m’ont fait découvrir les métiers qu’il y a derrière, qui sont des métiers d’experts très variés, qu’on développe à travers des dizaines d’années, des métiers qu’on se transmet de père et fils, de mère en fille, de père en fille, et ça m’a absolument passionné, poursuit-il. Il faut être passionné par ce métier-là. On vit, on respire, on est Van Cleef & Arpels 24h/24. »
Une soirée "marocaine" pour fêter la victoire des Bleus à Los Angeles
Difficile de savourer la victoire des Bleus un dimanche à 10:30am. Ce n’est que partie remise. Les organisateurs de rassemblements pour la Coupe du Monde, le dynamique Foued Douma et Paris at NightLA, organisent une soirée intitulée “Welcome to Marrakesh”, samedi 21 juillet dès 10 pm à Le Jardin.
Pour fêter la deuxième étoile, elle sera dédiée aux Bleus. Outre les DJs, la nuit sera rythmée par un défilé des créations de Mina Benebine, mais aussi des danseurs et des percussionnistes qui vous transporteront dans la culture marocaine.
Les Français de San Francisco en bleu-blanc-rouge pour la victoire des Bleus
Au Civic Center, la municipalité avait installé un grand écran pour retransmettre le match. Au coup d’envoi, dans le petit matin embrumé de San Francisco, on comptait environ 2500 personnes, assez bien réparties entre les deux camps. A la mi-temps, ce chiffre avait doublé et la foule penchait nettement plus pour les Bleus.
Exultation au coup de sifflet final, les supporters des deux camps se sont félicité de cette belle rencontre. Des voitures ont défilé autour de la place de la mairie et dans les rues adjacentes, drapeau tricolore au vent et klaxon en action.






Au Café Bastille, 400-600 personnes se sont rassemblées dans la salle et sur la terrasse. Comme l’endroit n’est pas grand, l’ambiance était électrique.
Photo prises à Spark Social
Photo prise la veille lors du Bastille Day à Embarcadero
Les Français de Los Angeles euphoriques après la victoire des Bleus
Même si le match était matinal, les supporteurs de Los Angeles n’ont pas rechigné à mettre leur réveil à 6 heures du matin. Ils étaient 450 personnes (dont la mannequin Camille Rowe et Fabrice Sopoglian, le “parrain” des Anges de la téléréalité) à se rassembler pour la finale à Liaison, à Hollywood, un événement organisé par France Fan Club.
Au coup de sifflet final, les scènes de liesse se sont multipliées, les supporteurs reprenant “I will survive”.
Revêtant le maillot des Bleus, Patrick Kigongo, un Américain qui a vécu en France, se réjouit que “la malédiction ait été rompue“. Lucile et Laurène, deux Normandes en vacances à Los Angeles, ont vécu les démi et finale loin de chez elles. “On était un peu déçues, mais l’ambiance était incroyable (à Liaison), et même à 8 heures du matin.” Pour elles, cette étoile décrochée revêt une plus grande symbolique : “en 98, nous n’avions que 10 ans, ce n’est pas la même chose.“
Entouré de ses amis, Guillaume, la trentaine, semble revivre après le coup de sifflet. “En étant à Los Angeles, c’est plus agréable car il y a un vrai melting-pot et des communautés de tous les pays. C’est cool de voir leurs réactions, cela offre un regard différent sur notre pays.”
Les yeux humidifiés par l’émotion, Ambroise ne veut pas parler avant que les Bleus brandissent la Coupe. Cet ingénieur français de 26 ans a suivi la finale en compagnie de sa famille. “Le vivre aux Etats-Unis, c’est encore plus incroyable. Je suis là temporairement, ça fera donc partie des souvenirs vécus aux Etats-Unis“, lâche ce passionné de football, “j’ai pleuré en 2006, aujourd’hui je compte en profiter et boire toute la journée.“
The Grove
crédits: Sandra Cazenave, Anne Demay