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Les Français de Los Angeles euphoriques après la victoire des Bleus

Même si le match était matinal, les supporteurs de Los Angeles n’ont pas rechigné à mettre leur réveil à 6 heures du matin. Ils étaient 450 personnes (dont la mannequin Camille Rowe et Fabrice Sopoglian, le “parrain” des Anges de la téléréalité) à se rassembler pour la finale à Liaison, à Hollywood, un événement organisé par France Fan Club.

Au coup de sifflet final, les scènes de liesse se sont multipliées, les supporteurs reprenant “I will survive”. 

Revêtant le maillot des Bleus, Patrick Kigongo, un Américain qui a vécu en France, se réjouit que “la malédiction ait été rompue“. Lucile et Laurène, deux Normandes en vacances à Los Angeles, ont vécu les démi et finale loin de chez elles. “On était un peu déçues, mais l’ambiance était incroyable (à Liaison), et même à 8 heures du matin.” Pour elles, cette étoile décrochée revêt une plus grande symbolique : “en 98, nous n’avions que 10 ans, ce n’est pas la même chose.

Liaison

Liaison

Entouré de ses amis, Guillaume, la trentaine, semble revivre après le coup de sifflet. “En étant à Los Angeles, c’est plus agréable car il y a un vrai melting-pot et des communautés de tous les pays. C’est cool de voir leurs réactions, cela offre un regard différent sur notre pays.” 

Les yeux humidifiés par l’émotion, Ambroise ne veut pas parler avant que les Bleus brandissent la Coupe. Cet ingénieur français de 26 ans a suivi la finale en compagnie de sa famille. “Le vivre aux Etats-Unis, c’est encore plus incroyable. Je suis là temporairement, ça fera donc partie des souvenirs vécus aux Etats-Unis“, lâche ce passionné de football, “j’ai pleuré en 2006, aujourd’hui je compte en profiter et boire toute la journée.

Liaison

Liaison

The Grove
crédits: Sandra Cazenave, Anne Demay

"Une victoire pour les immigrants": la presse américaine juge le sacre des Bleus

Au lendemain de la victoire historique des Bleus à la Coupe du monde, la presse américaine célèbre la diversité ethnique de l’Equipe de France.
Vive la France! Et beaucoup d’autres nations également“, titre le Washington Post en rappelant les origines étrangères de plusieurs joueurs de l’équipe comme Antoine Griezmann (allemandes et portugaises), Paul Pogba (guinéennes) ou Kylian Mbappe (camerounaises et algériennes). “Environ deux-tiers de l’effectif est issu de l’immigration”, rappelle le journal américain, avant de renommer les Bleus “les mini-Nations unies du foot”.
“La victoire des Bleus est celle des immigrants à travers le monde”, écrit Peniel Joseph dans un édito publié sur CNN. L’universtaire considère que “l’Equipe de France montre à tous comment l’immigration, à son meilleur, détient la clé d’un avenir libéré et plus humain pour nous tous”. Dans un pied de nez aux politiques anti-immigration des Etats-Unis et de l’Angleterre, il ajoute que “la diversité raciale et ethnique représente une force durable à tous les niveaux de la société, qui établit des ponts culturels et politiques à l’intérieur des pays, des États-nations et des quartiers”. 
“La victoire de la France en Coupe du monde réunit toute une nation”, titre quant à lui le New York Times, décrivant les scènes de liesse vues en France pendant et après le match. “Des femmes en hijab encourageaient l’équipe aux côtés de prêtres, des parents avec leurs enfants dans les bras et des adolescents aux joues peintes en bleu-blanc-rouge sautaient de haut en bas”. Pour le journal américain, “le match aura rapproché les Français de toutes les ethnies et origines”. 

Victoire des Bleus: la joie des Français de Miami

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À Miami, il y avait plusieurs centaines de personnes rassemblées sous les différents chapiteaux du Wynwood Marketplace (une dizaine d’écrans géants), dans le quartier du street-art, énormément de Français mais aussi beaucoup d’Américains venus soutenir les Bleus.
La France championne du monde, c’est incroyable, je n’en reviens pas, merci les Bleus”, s’exclame Mathilde, 25 ans, venue encourager les Bleus avec plusieurs de ses amies. “C’est un grand moment pour moi, c’est ma première Coupe du monde, car je n’avais que 5 ans en 98, et j’ai vibré du début à la fin de la compétition. Bravo les Bleus, je suis vraiment fière d’être française.

Café Crème

À nous la deuxième étoile”, s’enflamme Guillaume qui réside depuis quelques mois à Miami. “La légende des Bleus va se poursuivre et nous allons en décrocher une troisième dans quatre ans Qatar, j’en suis convaincu”.

Buena Vista Deli

Amour de Miami

Gol Italian Restaurant

Urban Soccer Five

Wynwood Marketplace38



crédit: Grégory Durieu, Elisabeth Gazay

Photos: les Français de New York déchaînés après la victoire des Bleus

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C’est un moment qui restera gravé dans nos mémoires d’immigrés pendant longtemps. Malgré la distance et le décalage horaire, les Français de New York ont poussé les Bleus. Voici une sélection des photos prises par nos équipes et nos lecteurs.
Pub 5th & Mad

French Institute Alliance Française (FIAF)

Times Square
Bar Tabac

A post shared by Pete Stanton (@stantonpete) on Jul 15, 2018 at 4:28pm PDT

A post shared by Sandra Muller (@sandra1muller) on Jul 15, 2018 at 9:29am PDT

Photos du District

La veille, l’Empire State Building s’était parée de bleu-blanc-rouge pour fêter la France et la Croatie

credits: Benjamin Meteyer, Maxime Aubin, Sandra Muller, Anne-Claire Klehe

Les Français de Washington fêtent la victoire des Bleus

Que ce soit à l’Ambassade de France avec la directrice générale du FMI Christine Lagarde ou dans les restaurants de la capitale, les supporters des Bleus ont répondu “présent”. Si vous avez d’autres photos de la fête à Washington, envoyez-les à [email protected] en précisant le lieu.
L’Ambassade de France



Penn Social


Dans la rue

La Jambe

Crédit:©France in the US (Ambassade de France), Anastasia Mori, Laetitia Brock

Les Français des Etats-Unis en liesse après la victoire des Bleus

Quel pied ! Malgré la distance et le décalage horaire, les Français des Etats-Unis se sont mobilisés en masse pour soutenir l’équipe nationale. Voici une sélection des photos prises par nos équipes et nos lecteurs aux quatre coins du pays, dans les bars de plusieurs centaines de personnes aux salons plus intimistes.
Photos par: Benjamin Meteyer, Frédéric Neema, les Français de San Antonio, Clément Mercet, Hélène Labriet, Laetitia Brock, Greg Durieu, Elizabeth Gazay, Sandra Cazenave, Loic Legland, Ambassade de France à Washington, Ophélie LE LIVEC LADAM, Anastasia Mori, Emmanuel Schnetzler, Anne-Claire Klehe, Roxane Mitchell, Caroline Le Gall, Camille Raymond, Patrice Rombaut, Sandra Muller. Texte par: Hélène Labriet (SF), Sandra Cazenave (LA), Grégory Durieu (Miami), Laure Foulquier et Alexis Buisson (New York). Envoyez-nous vos photos à [email protected]

New York 

Une fois de plus, nous vous avions donné rendez-vous au pub 5th & Mad, et une fois de plus, vous avez répondu “présent”. Les Bleus ont gagné la coupe du monde devant des Français chauffés à blanc (bleu?) dans cet établissement de Midtown.
Des milliers de supporters des Bleus ont vibré sur la 60ème rue de Manhattan, où le French Institute Alliance Française (FIAF) avait installé un écran géant, en marge des festivités de Bastille Day. Malgré quelques problèmes techniques, le public était au rendez-vous. “On s’est battu jusqu’au bout. Cette victoire, on la mérite“, a lancé Théodore Brazeille.

Bar Tabac

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Photos du District

Times Square

Miami

À Miami, il y avait plusieurs centaines de personnes rassemblées sous les différents chapiteaux du Wynwood Marketplace (une dizaine d’écrans géants), dans le quartier du street-art, énormément de Français mais aussi beaucoup d’Américains venus soutenir les Bleus.  “La France championne du monde, c’est incroyable, je n’en reviens pas, merci les Bleus”, s’exclame Mathilde, 25 ans, venue encourager les Bleus avec plusieurs de ses amies. “C’est un grand moment pour moi, c’est ma première Coupe du monde, car je n’avais que 5 ans en 98, et j’ai vibré du début à la fin de la compétition. Bravo les Bleus, je suis vraiment fière d’être française.

À nous la deuxième étoile”, s’enflamme Guillaume qui réside depuis quelques mois à Miami. “La légende des Bleus va se poursuivre et nous allons en décrocher une troisième dans quatre ans Qatar, j’en suis convaincu”.

Buena Vista Deli

Amour de Miami

Gol Italian Restaurant

Urban Soccer Five

Wynwood Marketplace38

Wynwood Marketplace38

Île de Whidbey, WA

Les seuls Français sur l’île de Whibdey“, au nord de Seattle: c’est ainsi que s’est décrite cette famille de lecteurs. Mais cela ne l’a pas empêché de sortir les couleurs. Merci pour les photos !

San Francisco

Au Civic Center, la municipalité avait installé un grand écran pour retransmettre le match. Au coup d’envoi, dans le petit matin embrumé de San Francisco, on comptait environ 2500 personnes, assez bien réparties entre les deux camps. A la mi-temps, ce chiffre avait doublé et la foule penchait nettement plus pour les Bleus.
Exultation au coup de sifflet final, les supporters des deux camps se sont félicité de cette belle rencontre. Des voitures ont défilé autour de la place de la mairie et dans les rues adjacentes, drapeau tricolore au vent et klaxon en action.

Au Golden Gate Tap Room, le groupe des supporters de l’Equipe de France à San Francisco a fait le plein: jusqu’à la fin du match, la file d’attente s’allongeait pour entrer dans le bar, qui officiellement pouvait accueillir 575 personnes. Après la victoire, c’est plus de 2000 personnes qui ont bloqué Powell street pendant plus d’une heure et demie.


Au Café Bastille, 400-600 personnes se sont rassemblées dans la salle et sur la terrasse. Comme l’endroit n’est pas grand, l’ambiance était électrique.

Photo prises à Spark Social

Los Angeles

Même si le match était matinal, les supporteurs de Los Angeles n’ont pas rechigné à mettre leur réveil à 6 heures du matin. Ils étaient 450 personnes (dont la mannequin Camille Rowe et Fabrice Sopoglian, le “parrain” des Anges de la téléréalité) à se rassembler pour la finale à Liaison, à Hollywood, un événement organisé par France Fan Club.

Au coup de sifflet final, les scènes de liesse se sont multipliées, les supporteurs reprenant “I will survive”. 

Revêtant le maillot des Bleus, Patrick Kigongo, un Américain qui a vécu en France, se réjouit que “la malédiction ait été rompue“. Lucile et Laurène, deux Normandes en vacances à Los Angeles, ont vécu les démi et finale loin de chez elles. “On était un peu déçues, mais l’ambiance était incroyable (à Liaison), et même à 8 heures du matin.” Pour elles, cette étoile décrochée revêt une plus grande symbolique : “en 98, nous n’avions que 10 ans, ce n’est pas la même chose.

Liaison

Liaison

Entouré de ses amis, Guillaume, la trentaine, semble revivre après le coup de sifflet. “En étant à Los Angeles, c’est plus agréable car il y a un vrai melting-pot et des communautés de tous les pays. C’est cool de voir leurs réactions, cela offre un regard différent sur notre pays.” 

Les yeux humidifiés par l’émotion, Ambroise ne veut pas parler avant que les Bleus brandissent la Coupe. Cet ingénieur français de 26 ans a suivi la finale en compagnie de sa famille. “Le vivre aux Etats-Unis, c’est encore plus incroyable. Je suis là temporairement, ça fera donc partie des souvenirs vécus aux Etats-Unis“, lâche ce passionné de football, “j’ai pleuré en 2006, aujourd’hui je compte en profiter et boire toute la journée.

Liaison

Liaison

Houston 

Pitch 25

San Antonio

Photos prises à The Rustic

Washington

A l’ambassade (©France in the US)

Dans la rue

La Jambe

Charleston

Norfolk, Virginie

"Palais Royal" en Floride: ces artisans français réclament un demi-million de dollars

C’est le New York Post qui révèle l’affaire. Atelier Première, société d’artisans-peintres française basée à Harlem, poursuit deux hommes d’affaires américains au motif qu’ils ne leur ont pas réglé plusieurs factures. Celles-ci découlent d’un colossal chantier réalisé sur leur majestueuse propriété de Broward County (Floride).
Selon la plainte soumise début juillet à un tribunal de Manhattan et que French Morning a pu consulter, elle réclame 555.782 dollars (hors intérêts et autres frais).
Selon les documents, Robert Pereira II et son père, tous deux dirigeants d’une grande entreprise de construction, ont cessé de régler leur ardoise à la mi-2017. Cela faisait deux ans qu’Atelier Première, filiale américaine du groupe Mériguet, travaillait sur sa résidence, un bijou modestement surnommé “Le Palais Royal” car inspiré du Palais Royal à Versailles. La propriété située sur “Millionaires’ Mile” comprend notamment un circuit de go-kart et un cinéma iMax, selon le New York Post. Considérée comme l’une des résidences les plus chères des Etats-Unis, elle était estimée à 159 millions de dollars en 2015.
Spécialisée dans la peinture décorative haut-de-gamme, Atelier Première a été embauchée pour effectueur des projets de dorure et de peinture de colonnes avec finition faux marbre. Robert Pereira II et son père ont demandé à la petite entreprise de retravailler le faux marbre à plusieurs reprises, en dépit d’avoir validé les échantillons. Non satisfaits, les propriétaires ont cessé de payer malgré le temps et les dépenses engagés par les artisans.
Atelier Première, qui travaille sur des chantiers prestigieux (dont le Bureau Ovale de la Maison-Blanche), a été suivie pendant ce projet titanesque par une équipe de l’émission “Reportages Découverte”. Contacté, son avocat André Castaybert indique qu’il ne donne pas d’interviews sur les procédures de ses clients. Joseph Leone, le Français qui représentait les Pereira pendant le chantier, n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

Bastille Day: plus de 5.000 personnes fêtent le 14 juillet sur Embarcadero Plaza

L’édition 2018 de Bastille Day a fait le plein, ce samedi 14 juillet: la longue file d’attente devant Brittany Crepes et la charcuterie Goudy’s en témoignait, certains n’hésitant pas à faire la queue pendant plus d’une heure pour une galette complète.
D’autres, comme Vakery, une nouvelle boulangerie vegan, ou Mademoiselle Colette, une pâtisserie de Menlo Park, étaient “sold out” peu après midi, et plus de 2.000 huîtres ont été dégustées.
Pour Georges Vieux, président du Comité Officiel des Associations françaises de la Baie de San Francisco, organisateur de cet événement, le succès de cette année tient à la mobilisation de plus de 50 bénévoles: “Les derniers détails ont été réglés in extremis grâce à eux. La mise en place demande une bonne coordination de toutes les bonnes volontés, et tout le monde a travaillé d’arrache-pied.” L’effet Coupe du Monde a aussi joué. Nombreux étaient les badauds arborant les couleurs de l’Equipe de France.


Les différents stands ont attiré de nombreux curieux, francophones ou francophiles, soucieux d’en apprendre plus sur les organisations françaises de la Bay Area comme SFBA, ou les alliances françaises, les écoles, comme 42 Silicon Valley. Ils ont aussi pu rêver d’horizons lointains grâce aux voyagistes Calparrio ou la compagnie aérienne French Bee, et bien sûr de faire quelques emplettes chez Mini-Chic, Fillgood, Ricochet, Autour de la table ou Atelier Prélude.
Les nostalgiques et amateurs de vieilles voitures ont été comblés par l’exposition de vieilles Citroën. Sur les terrains de pétanque, la compétition s’est prolongée jusqu’aux derniers rayons du soleil, tandis que Rue 66 et Virginie Marine ont assuré l’ambiance musicale.
Fort de ce succès populaire, Georges Vieux rêve déjà de la prochaine édition: “D’ici quelques années, nous aimerions être au niveau de St Patrick’s Day ou de Columbus Day, qui rassemblent toujours les foules à San Francisco.” C’est en bonne voie…
 

New York regorge de stations secrètes. Celle-ci se visite.

Il faut être très patient pour pouvoir visiter en toute légalité cette station de métro abandonnée depuis 1945. Parce que ce “joyau de la couronne”, comme le surnomment affectueusement les passionnés du NY Transit Museum, se mérite…
City Hall Station été inaugurée en octobre 1904 pour mettre sur les rails le 1er métro de NYC.

Les architectes George Lewis Heins et Christopher Grant LaFarge, connus surtout pour la Cathédrale St. John the Divine (la plus large du monde, la vue depuis son toit est démente), ont conçu cette merveille souterraine en collaboration avec Rafael Gustavino, l’auteur de la célèbre Whispering Gallery de Grand Central.
Bref, que des stars du design… Et ça se voit tout de suite !
Désaffectée au profit de Brooklyn Bridge Station plus moderne, Old City Hall Station reprend vie depuis quelques années grâce à des visites organisées par les membres du Transit Museum, une fois par mois.
Off the record, on peut accéder à la station fantôme en restant dans le train 6 au dernier stop Brooklyn Bridge/City Hall station. La ligne fait un U-turn pour repartir dans l’autre sens et vous laisse quelques secondes pour admirer, par les fenêtres de gauche, l’étincelant écrin.

Et sinon ?

Après la visite en sous-sol, avec cette chaleur, on prendrait bien un verre en plein air. Ça tombe bien, l’équipe de Maison Première a pris ses quartiers d’été à Chelsea au High Line Hotel. La terrasse baptisée “Golden Hour” pour l’occasion est un îlot de verdure rafraîchissant, autant que les cocktails de la carte. Bref, encore un joyau, couronné de succès (mérité).

Une journée à Fire Island: que faire ? Comment y aller ?

New York n’est pas Miami, mais on a la chance d’avoir un choix de plages assez large, accessibles en métro, train ou ferry. La facilité nous pousse souvent à Coney Island, Brighton Beach ou aux Rockaways. Mais il existe des coins beaucoup plus calmes et préservés un peu plus loin. Fire Island en fait partie.
Longue de 48 kilomètres, et large de moins d’1 km, l’île au large de Long Island est presque entièrement piétonne. Très prisée de la communauté homosexuelle qui y organise les meilleures fêtes de l’été, Fire Island est aussi la destination idéale pour une journée au calme, loin des bruits de klaxon de New York.

A voir, à faire

La plage:Il existe un nombre important de plages le long des deux côtes de l’île. Elles sont toutes très propres. Sable fin et blanc garanti. S’il fallait n’en citer que deux: Ocean Beach et The Pines.
Les parcs naturels:
Fire Island en compte trois: Robert Moses State Park (accessible en voiture mais vous ne pourrez pas aller plus loin), Fire Island National Seashore et enfin Smith Point County Park. Des endroits préservés, dotés de dunes, de forêts, de landes. La vie animale y est également riche avec la présence d’oiseaux migrateurs. Ne vous étonnez pas non plus de croiser une biche sur la plage à l’heure du pique-nique. Sans être un parc naturel à proprement parler, la Hidden Forest (près de Cherry Grove) est un endroit assez magique. Attention, où que vous soyez sur l’île, la présence de hautes herbes et d’animaux sauvages contribue à la présence de tiques.
Les communautés:

Cherry grove

L’île compte 17 petits villages répartis essentiellement dans la moitié sud. Cherry Grove et The Pines sont certainement les plus connus grâce à la communauté gay qui y a élu résidence il y a des dizaines d’années. Cherry Grove, plus plébiscité par la population lesbienne, est un charmant petit village aux maisons reliées entre elles par des passerelles en bois. On y trouve quelques restaurants, des bars et un glacier pour l’animation estivale. The Pines, tout aussi charmant, est plus fréquenté par les hommes et l’été les fêtes sont réputées! Les autres villages sont essentiellement résidentiels, mais vous trouverez toujours un bar ou un glacier pour vous rassasier.
Le phare:
Le Fire Island Lighthouse actuel remonte à 1858 et est resté en activité jusqu’en 1974. Situé dans le sud de l’île, le phare est accessible à pied depuis le Robert Moses State Park. Les visites sont possibles en été de 10 am à 4 pm.

Comment y aller ?

Fire Island se mérite et, pour y accéder, il faudra prendre un ferry depuis un des trois ports de Long Island qui désservent l’île: Bay Shore (Fire Island ferry Terminal), Sayville ou Patchogue. Mais pas de panique: le déplacement pour la journée vaut le détour.
Depuis Manhattan, le trajet en voiture vous prendra environ deux heures. La liaison en train est un petit peu plus rapide. Vous pouvez prendre le LIRR (Long Island Railroad) en direction de Montauk depuis Penn Station. Attention, depuis les gares de Bayshore et Sayville, il vous faudra prendre un taxi pour rejoindre les terminaux de ferry.
Le ferry : Au départ de Bay Shore et donc du Fire Island ferry Terminal, vous pourrez rejoindre plusieurs destinations dans le sud de l’île comme Kismet, Ocean Beach, Ocean Bay Park, Seaview.  Au départ de Sayville, le Sailor Haven Ferry Terminal dessert des ports plus au centre comme Fire Island Pines, Cherry Grove, Sailors Haven ou Water Island.  Enfin, il existe des liaisons au départ de Patchogue avec le Watch Hill Ferry Terminal vers Talisman Barrett Beach, Davis Park et Watch Hill.
 
 
 

Épave de La Trinité : un juge donne raison à la France

La justice américaine vient de trancher. L’épave du navire retrouvée au large de Cap Canaveral appartient bel et bien à la France. C’est peut-être la fin d’une bataille judiciaire que se livraient depuis deux ans les autorités consulaires françaises et la société américaine Global Marine Exploration.
« C’est une décision injuste », insiste Robert H. Pritchett, le Président de Global Marine Exploration, qui n’a pas souhaité faire davantage de commentaires ou préciser s’il ferait appel. 
En mai 2016, Global Marine Exploration met la main sur un trésor de plus de quatre siècles. Les plongeurs de la société américaine exhument des flots trois canons en bronze et un monument en marbre ornés de la fleur de lys, armoiries de la France. 
Convaincues qu’il s’agissait des restes de La Trinité, vaisseau de guerre de l’amiral Jean Ribault coulé en mer en 1565, les autorités consulaires françaises réclament la propriété de l’épave. Ce que réfute Global Marine Exploration qui se borne à dire que, même s’il s’agit de vestiges de la Marine royale française, ils se seraient retrouvés dans la cale d’un navire marchand espagnol, qui se serait à son tour échoué.
Finalement, au terme d’un long bras de fer juridique, la souveraineté de la France est reconnue sur cet ancien navire de guerre, ce qui lui donne ainsi le droit d’exploiter le site sous-marin où il a été découvert. 
Contactées par French Morning, les autorités consulaires françaises indiquent vouloir attendre le début du mois d’août, correspondant à la fin du délai d’appel, avant de s’exprimer.

Coupe du monde 2018: où voir France-Croatie avec des mineurs à New York ?

En cette finale de Coupe du monde, petits et grands se rassemblent. Si vous êtes en famille ou que vous n’êtes pas encore majeurs, on vous liste les meilleurs endroits pour regarder France-Croatie ce dimanche 15 juillet à partir de 11am.
Rockefeller Center

Crédits : Rockefeller Center

La chaîne de télévision américaine-espagnole Telemundo diffusera la finale au Rockefeller Center sur des écrans géants. De 9am à 10am, c’est atelier football pour les enfants et les adultes qui voudraient tester leur niveau. Une exposition de maillots de football vintage sera présentée de 8am à 10pm. De nombreuses activités autour du football seront à découvrir tout au long de la journée. L’événement est gratuit. 45 Rockefeller Plaza. Site web.
Industry City
Crédits : Colin Miller

A Industry City, grand complexe industriel reconverti en ateliers à Sunset Park, vous pourrez regarder France-Croatie dans deux cours extérieures. En plein air, food trucks et boissons vous garantiront un bon moment. L’événement est gratuit. Courtyard 1-2 et Courtyard 5-6, 274 36th St, Brooklyn. Site web.
 Dumbo Archway
Crédits : www.NYskycamera.com

Au Dumbo Archway, sous le Manhattan Bridge, la finale est retransmise sur écran géant. Les supporters sont invités à ramener leur pique-nique pour passer un bon moment. Des food trucks seront sur place. Vous pourrez également vous essayer au football en réalité virtuelle. L’événement est gratuit. 58-80 Pearl St, Brooklyn. Site web.
Bastille Day FIAF
Crédits : Brittany Buongiorno

Le French Institute Alliance Française (FIAF) organise une grande retransmission en plein air du match France-Croatie en partenariat avec French Morning. Sur la 60e rue et Lexington Ave, un écran géant sera installé. Après le match, vous pourrez vous balader dans la foire organisée pour Bastille Day. Croissants, fromages, animations en tout genre seront à découvrir. L’événement est gratuit. East 60th St et Lexington Avenue. 
Metrotech Plaza
Crédits : Downtown Brooklyn

La cour de la MetroTech Plaza, à Downtown Brooklyn, accueille les supporters pour regarder la finale sur grand écran en plein air. L’événement est gratuit et ouvert à tous. MetroTech Commons, Myrtle Ave entre Lawrence et Bridge Streets à Brooklyn Heights. Site web.