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Conférence sur le commerce franco-américain sous Trump-Macron

Tapes dans le dos, poignées de mains, embrassades et même quelques pas main dans la main … Le président américain Donald Trump et son homologue français Emmanuel Macron ont affiché leur bonne entente durant leur rencontre à la Maison Blanche en avril. Le jeudi 31 mai, une conférence à Washington explorera les nouvelles opportunités économiques que cette relation peut apporter.
Organisée par The Coalition for American Business Skills, groupe de promotion à l’international de compétences acquises aux Etats-Unis, la conférence rassemblera l’ancien secrétaire-adjoint au commerce des États-Unis Bruce Andrews, l’ex porte-parole d’Emmanuel Macron Laurence Haïm, le correspondant à Washington de France 24 Bricio Segovia et Kevin Cirilli, journaliste politique à Bloomberg TV.

"Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand vient remuer Harlem

Pour découvrir la fine fleur du cinéma français contemporain, rendez-vous au Maysles Cinema jeudi 24 mai à 7:30pm pour la projection de “Custody” (“Jusqu’à la garde”) de Xavier Legrand, présenté par Uptown Flicks.
Lion d’argent de la meilleure mise en scène à la Mostra de Venise 2017, le premier long métrage de Xavier Legrand plonge le spectateurs dans les tourments d’une famille qui se déchire. Et livre un thriller psychologique haletant, sur fond de drame social.
Les parents divorcent et se disputent la garde de l’enfant. Mais entre une mère terrorisée (Léa Drucker) qui oblige son fils à mentir et un père violent (Denis Ménochet) qui se sert de lui pour se rapprocher de son ex-femme, le jeune Julien est pris en tenaille.
Déjà remarqué avec son court métrage “Just before losing everything” (“Avant que de tout perdre”), grand prix national du festival international de Clermont-Ferrand en 2013 et nominé aux Oscars du meilleur court-métrage de fiction en 2014, le jeune réalisateur s’affirme comme la relève du cinéma français, avec un ancrage naturaliste à la Pialat.
Pour finir la soirée en beauté, n’oubliez pas de profiter du cocktail sponsorisé par Intime Wine et Maison Harlem.
 

Aux Etats-Unis, je perds mon français

« Mon père est parfois horrifié de m’entendre parler français et me reproche de massacrer la langue de Molière », plaisante Missiva Khacer, expatriée depuis près d’une douzaine d’années aux États-Unis.

Cette avocate en Floride, spécialisée dans le droit des affaires et de l’immigration, peine à structurer ses phrases en français. « Il n’y a rien de plus agaçant qu’un mot qui reste sur le bout de la langue car j’ai l’impression de ne plus maîtriser complètement ce que je croyais pourtant définitivement acquis », précise-t-elle.

Alors que le bilinguisme connait un regain d’intérêt aux Etats-Unis, il serait facile d’oublier que les langues se perdent aussi. Comme toute personne immergée dans une seconde langue – l’anglais -, Missiva Khacer connait ce que les orthophonistes appellent “l’attrition des langues”, la perte d’une partie ou de la totalité d’une langue non liée à une pathologie. Dans le cas de l’avocate, la situation peut parfois se montrer embarrassante, notamment au sein de sa profession. « Les mots me viennent plus rapidement en anglais, mais comme beaucoup de mes clients sont Français, je me dois de maîtriser un langage parfait, et c’est un vrai challenge pour ne pas mélanger les deux langues dans une même phrase, à la manière de Jean-Claude Van Damme, ce qui ne ferait pas très sérieux ».

L’attrition de la langue maternelle est un phénomène complexe où différents facteurs interviennent. L’âge de l’individu en est un, mais ce n’est pas le principal, estime Loraine K. Obler, une neuroscientifique spécialiste du langage au Graduate Center de CUNY à New York. “Plus que l’âge de l’expatriation, cela dépend du pourcentage des langues auquel un individu est exposé à partir du moment où il émigre“, précise-t-elle. Est-il possible de perdre complètement l’usage de sa langue maternelle dans le cas d’une immersion totale en anglais ? “Je ne le pense pas, poursuit-elle, sauf si la langue maternelle n’a pas été acquise complètement à la base“.

Les individus qui quittent leur pays très jeunes sont dans cette situation. La spécialiste cite par exemple une étude faite sur des enfants coréens adoptés en France quand ils avaient entre 3 et 8 ans. Quinze à vingt ans après leur arrivée en France, l’auteur de l’étude, Christophe Pallier, les a soumis à plusieurs expériences visant à évaluer leur niveau de connaissance du coréen. Verdict: aucun n’a reconnu les phrases coréennes et “leur performance ne se distinguaient pas de celle d’une groupe de locuteurs de langue maternelle française n’ayant jamais été exposés au coréen“, a-t-il écrit en 2003. Une autre expérience, sur l’identification de traductions coréennes de mots français (“main”, “bonjour”…) n’a pas été concluante non plus. “Cela suggère une perte totale de la langue“, résume Loraine Obler.

Rick Brown, 56 ans, n’en est pas encore là, même si s’exprimer en français est devenu plus difficile qu’avant. Né à Verdun de mère française et père américain, ce Français de Los Angeles a grandi à Metz. A 18 ans, il fait le choix de rejoindre son père et de s’installer aux Etats-Unis. “Mon anglais était très pauvre”, se souvient-il. Après avoir étudié la physique et la philosophie, il se prend d’intérêt pour la psychologie, et devient professeur. “J’ai rapidement été immergé dans la culture. Je ne m’exprimais qu’en anglais, et mon français est devenu “rusty” (“rouillé” qu’il traduirait par “je n’ai plus l’occasion de le pratiquer”)“.

Les conversations téléphoniques avec sa mère se compliquent. Rick Brown cherche ses mots. “Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de retrouver les expressions de tous les jours alors que je n’ai pas oublié le vocabulaire. Je suis obligé d’utiliser d’autres mots.” Ainsi, lors d’un récent voyage en France, le mot “taille” (“size”) ne lui est pas revenu;  et il n’a pas su expliquer l’expression “il se fout de ma gueule”. “C’est très frustrant, car les expressions rendent la conversation fluide”, assure celui à qui l’on confère un accent français quand il s’exprime en anglais, et un accent québécois quand il parle en français.

Les noms propres et communs peuvent poser problème, explique Loraine Obler, de CUNY. Les verbes ne sont pas autant touchés par l’attrition, peut-être parce qu’ils ont des sens plus larges. On peut plus facilement trouver des substituts“.

Les générations actuelles, qui ont davantage accès au français que leurs aînés au travers des nouveaux moyens de communications et l’internet, peuvent plus facilement lutter contre les effets de l’attrition. “Cela aide les adolescents et les adultes, même si c’est juste de la spéculation. Pour les enfants, les mettre devant un écran et leur montrer un programme en français ne fonctionnera pas. Il faut parler la langue“, poursuit-elle.

Nicolas Leophonte, originaire de Toulouse, batteur et réalisateur de disques, est arrivé à Austin il y a 20 ans, quand il en avait 25. “J’ai tendance à oublier certains mots ou conjugaisons avec le temps. Cela me demande un petit effort. Même si je parle français avec ma femme tous les jours, je m’en rends compte quand nous rentrons en France une fois par an”, reconnait-il.

Il a aussi un autre souci d’expression: « Dans le domaine de la musique, j’ai tout appris ici en anglais donc je ne connais pas le vocabulaire en français. Pareil pour tout ce qui touche à l’informatique. L’Internet n’existait pas quand je suis arrivé ici”.

Pour essayer de maintenir son français, Rick Brown parle sur Skype avec son demi-frère, sa mère et son beau-père. “Ils me corrigent de temps en temps, avoue-t-il. Il est plus facile pour moi de parler de philosophie, avec des termes techniques, avec mon beau-père que d’avoir une conversation de tous les jours.” Pour autant, il n’en est pas moins Français, et avoue que s’asseoir à la terrasse d’un café pour regarder les gens passer lui manque beaucoup. La langue part, mais les bonnes habitudes restent.

Avec Sandra Cazenave (LA), Hugues de Saint-Quentin (Austin) et Greg Durieux (Miami)

Vendre et acheter aux Etats-Unis : comment choisir son avocat ?

(Article partenaire) En 20 ans, Nathaniel Muller, fondateur du cabinet d’avocats qui porte son nom à New York, a acquis une expérience considérable notamment dans les transactions immobilières.
En focalisant son attention sur l’aspect préventif, Me. Muller se donne comme objectif d’éviter dès le début d’une transaction, lorsque cela est encore gérable, les écueils qui peuvent avoir des conséquences contraires aux intérêts de ses clients à court ou long terme.

Dans son cabinet, il assiste individus et entreprises dans les acquisitions et investissements immobiliers (résidentiel et commercial), ainsi que les demandes de visa tant sur des bases personnelles (liens de famille) que professionnelles (investissements).

Les intérêts des individus et sociétés que le cabinet assiste impliquent une bonne maîtrise du droit des affaires et des sociétés, tant au niveau contractuel que du contentieux, mais aussi une bonne connaissance des besoins juridiques civils et même familiaux des clients, explique l’avocat français. Tous ces divers aspects qui semblent disparates sont en fait le plus souvent liés.  La solution à tout problème doit donc tenir compte de l’ensemble des aspects qui importent à la personne assistée“.

Au niveau des acquisitions immobilières, une optimisation fiscale est nécessaire, en particulier quant aux droits de succession.  Les droits de succession, même lorsque l’acquisition se fait en société, sont très importants pour les personnes qui ne sont pas ressortissants des Etats-Unis. Il existe des moyens de les éviter en toute légalité.

S’agissant des écueils, des complications peuvent survenir lorsque vous vendez et achetez simultanément“, explique Me Muller. Il existe des solutions permettant à un vendeur de rester temporairement par exemple après le “closing”, et des fois même à un acheteur d’occuper les lieux avant le closing. En matière de taxe sur la plus-value, certains investisseurs verront un intérêt à différer le paiement des taxes sur la plus-value dans le cadre d’un “1031 exchange”.

Il existe une variété de scénarios dépendant à la fois de l’objet et de la nature de l’achat (résidence principale ou secondaire ou immeuble d’investissement, condo, coopérative ou maison) et du statut de l’acheteur (acheteur américain ou étranger). 

Nous sommes familiers avec toutes ces situations et vous guiderons sur la façon de structurer l’achat ou la vente de votre propriété afin de maximiser le bouclier juridique et les conséquences fiscales potentielles, que ce soit pendant la propriété ou lors de la revente”, explique Me Nathaniel Muller. 

Différentes questions sont importantes à poser avant de choisir son avocat :

(1) Qui sera mon interlocuteur? L’avocat que je rencontre sera-t-il mon contact, ou plutôt son paralégal ou secrétaire? “Dans notre bureau, vous aurez un interlocuteur unique: votre avocat“, poursuit-il.

(2) Pratiquez-vous autre chose que des transactions immobilières? La réponse contre-intuitive à cette question est qu’un avocat extra-spécialisé peut manquer des aspects spécifiques à votre transaction, parce qu’il n’a pas une vue générale de l’éventail des questions possibles. Par exemple, un bon avocat en transactions contractuelles pratique également le contentieux parce qu’il utilisera son expérience en litiges pour mieux rédiger des accords transactionnels, et ainsi mieux protéger son client.

De même, l’identification des pièges et des problèmes d’un client dans une transaction immobilière peut exiger une connaissance du testament et du droit successoral, du droit des sociétés et des affaires, du droit de la famille et / ou du droit de l’immigration. Cela est vrai dans tous les domaines du droit, mais plus particulièrement dans les transactions immobilières résidentielles et commerciales.

(3) Facturez-vous des frais fixes ou à l’heure? Le cabinet Nathaniel Muller utilise autant que possible des forfaits fixes. “Il n’y a pas de frais cachés pour le client, et nous préférons simplifier les transactions et être efficace.  La rémunération au forfait contribue à atteindre cet objectif“.

Quant aux visas, il est difficile de les obtenir par des liens familiaux, sauf entre époux.  Les délais sont longs pour la plupart des autres cas de figure.  S’agissant des visas professionnels, le montant requis de l’investissement en particulier est proportionnel à l’activité choisie.  Mais, le visa E existe tant que dure l’investissement. 

Des visas L permettent aussi de développer des filiales situées aux Etats-Unis, de sociétés non-américaines.  Des transferts de personnel de la société mère à la filiale sont possibles grâce à ce visa.

Les entreprises qui se développent bien pendant quelques années peuvent ensuite sponsoriser certains personnages clefs pour un statut de résident permanent.   

Les visas O permettent à ceux qui ont des capacités professionnelles connues et reconnues, d’exercer leur spécialité et étendre leur renommée aux Etats-Unis.

Enfin, certains investisseurs préfèreront les visas EB5 qui permettent d’obtenir le statut de résident permanent pour toute une famille (hormis les enfants de plus de 21 ans ou mariés).  Cela requiert un investissement important en fonds propres dans un projet approuvé par le gouvernement fédéral américain. 

Enfin s’agissant du droit des personnes et de la famille, les questions d’ordre successoral et en particulier les dispositions testamentaires, requièrent une réponse unique, spécifique à la situation de chacun.

Pour toutes ces opérations, il est nécessaire de s’entourer d’un avocat qui maîtrise les différents aspects du projet. “La communication avec les clients est essentielle pour la réussite du projet.  Nous avons à cœur de faire en sorte que la transaction se déroule le mieux possible et de traiter tous les détails.  La tranquillité d’esprit pour le client est l’objectif ultime“.

Pour en savoir plus:

1270 Broadway, Suite 806
New York, NY 10001
Tel: 1.646.256.6003
Fax:1.212.244.4232
[email protected]
Le site du cabinet Nathaniel Muller

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi certaines avenues sont-elles désignées par des lettres à Manhattan ?

Si vous vous baladez du côté d’East Village, vous êtes peut être tombé sur des avenues désignées par une seule lettre. Pas besoin de changer de lunettes, vous êtes à Alphabet City. Pourquoi toutes ces consonnes et voyelles, alors que la numérotation des avenues ne s’élève qu’à 12 à Manhattan ? C’est la question bête de la semaine.
A l’aube du XIXème siècle, New York est en pleine expansion démographique. Face au flux continu de nouveaux habitants, la ville doit se structurer.
L’administration de l’Etat de New York orchestre alors un “Commissioners’ Plan” en 1811 pour définir l’organisation spatiale de Manhattan, entre Houston Street et la 155e rue. C’est à ce moment là qu’est choisi le fameux plan hippodamien, ou en damier (encore appelé “grid” à New York), avec ses routes perpendiculaires. Les avenues (axées nord-sud), et les rues (est-ouest) créent un quadrillage strictement géométrique, ne tenant pas compte de la topographie.
Petit hic, Manhattan n’est pas un rectangle parfait : une partie d’East Village forme une légère proéminence. Les avenues les plus à l’est du “borough”, coincées dans ce renflement, ne peuvent s’élever que jusqu’à la 14e rue. Pas très imposantes.
« La commission décide alors de les laisser de côté. Seules les grandes avenues sont numérotées, indique l’historien Gerard Koeppel, auteur de City on a grid : how New York became New YorkPour les distinguer, ces avenues sans grande envergure sont désignées non par des chiffres mais par des lettres ». C’est la naissance d’Alphabet City (le terme se popularise dans les années 80).
La mauvaise réputation du quartier, avec son fort taux de criminalité des années 50 à la fin des années 90, a même inspiré un dicton :
“Avenue A, you’re Alright
Avenue B, you’re Brave
Avenue C, you’re Crazy
Avenue D, you’re Dead”.
Mais avec la gentrification du quartier dès la fin du XXe siècle, cette formule devient obsolète. Comme l’indique C. J. Hughes dans son article « Living in : Alphabet City » pour le New York Times , « Avenue A (…) « A lot of money » serait plus approprié. Même D correspond maintenant à « Developing » ».

Naomi Campbell au symposium de la FACC sur le luxe à New York

Pour clôturer son symposium 2018 sur le luxe, le jeudi 7 juin, la Chambre de commerce franco-américaine s’offre une invitée de marque: la top model britannique Naomi Campbell.
Elle conclura une après-midi de discussions sur le thème des “voix du luxe“, qui mettront en avant des acteurs du secteur (créateurs, consommateurs, start-ups innovantes…). Trois panels sont prévus pendant ce rendez-vous, qui fête cette année sa troisième édition: “comment combiner héritage et modernité, rester pertinent et attirer les millennials ?” (2pm), “les influenceurs ont-ils plus de pouvoir que les marques ?” (4:15pm) et “la voix des nouveaux modèles de business du luxe: qui seront les gagnants ?” (5:15pm).
Plusieurs grands noms du secteur participeront aux discussions: Laurent Claquin (patron de Kering Americas), Alain Bernard (PDG de Van Cleef & Arpels Americas), Maureen Sullivan, (COO de Rent the Runway) et Julie Wainwright (fondatrice et PDG de The RealReal).
 

Sautez en parachute à Manhattan

Dans la série “on a testé pour vous”, ne ratez sous aucun prétexte l’expérience de réalité virtuelle “Jump into the Light” dans le Lower East Side. Un Must Live!
Vous sortirez bluffé par cet espace de liberté indoor qui va bouleverser vos perceptions sensorielles.
À tous les âges, tout le monde y trouve son compte.
On vous fournit l’équipement nécessaire pour une session de haut vol de gym cérébrale. Doté de masques, de capteurs, de harnais, de gants ou de manettes, vous pourrez vous lancer à l’assaut de ces nouvelles technologies et sauter, intrépides, en parachute, escalader de hautes falaises de calcaire ou encore vous lancer dans une course poursuite de bolides, sans bouger de la salle. Toutes les conditions du réel sont réunies pour que les expériences soient plus vraies que nature, en toute sécurité.
Dans un registre plus créatif, vous pourrez exercer vos talents d’artiste en expérimentant la peinture virtuelle, les selfies en 3D ou la musique en 4D ou vous émerveiller devant la beauté du monde. Pensez aussi à faire un crochet par l’installation du Français Fabien Coupez. Epaulé de l’ingénieur son David Grinbaum, il propose une immersion dans le désert de l’Utah baigné dans la musique du DJ électro britannique Floating Points.
Enfin, pour les moins téméraires, l’observation des aventuriers en herbe face à leurs défis est un spectacle en soi, dont on ne se lasse pas.
Bref, “Jump into the light” est la sortie idéale pour prendre un grand bol d’air les jours de pluie!

Et sinon ?

Si la VR ne vous inspire vraiment pas, lâchez votre troupe et échappez-vous pour profiter pleinement du pop-up fantaisiste, le plus instagrammable du moment : The Egg House.

Un petit creux ?

Chopez un bagel chez le cultissime Russ & Daughters ou si vous êtes vraiment très très patient au Russ & Daughters Café voisin. Bon et ne ratez quand même pas chez Perrotin, les dessins et les fresques printanières de l’expo “Heads <-> Heads” de Takashi Murakami. Il y a du Warhol dans ses fleurs!

Aircall lève 29 millions de dollars dans une "ambiance bande de potes"

« Dans le monde du travail aujourd’hui, on peut quasiment tout faire sur un ordi. Il n’y a que la téléphonie qui n’avait jamais été adressée et qui fonctionnait encore avec des lignes anciennes ». Le constat est fait par Olivier Pailhès, PDG et co-fondateur de la startup Aircall, basée à New York et à Paris. Pour ce Français de 40 ans – l’un des plus âgés de l’entreprise dont la moyenne d’âge est de 25 ans, note-t-il – pas de relâche.
A peine revenu à New York après un bref séjour parisien, l’entrepreneur sur piles s’apprête à présenter les objectifs à son conseil d’administration, après avoir annoncé une levée de fonds de 29 millions de dollars menée par Draper Esprit, NextWorld Capital, Balderton Capital et eFounders.
Aircall est née en été 2014 à San Francisco, avant de lancer un premier produit en juin 2015 et de déménager à New York pour se « rapprocher » de Paris, raconte Olivier Pailhès. Le concept ? « Nous voulions créer un système de téléphonie qui permette de communiquer avec toutes les applications que l’on a généralement à disposition dans l’entreprise, comme Slack, Salesforce, Zendesk ou Pipedrive », résume le co-fondateur dans l’openspace chaleureux de l’entreprise, niché dans le quartier de Flatiron à New York.
« En général, la téléphonie est gérée par l’IT dans l’entreprise. Nous, nous proposons un système intégré aux outils SaaS [pour Software as a Service qui désigne des logiciels externalisés, ndlr] et qui ne nécessite que cinq minutes d’installation », poursuit-il. Concrètement, un appel passé via Aircall permet de retracer l’historique d’un contact ou d’une conversation. Olivier Pailhès illustre : « Si vous m’appelez, je vais tout de suite savoir qui vous êtes, qui vous a parlé avant moi au sein de l’entreprise… On connecte l’info. »
A l’heure actuelle, Aircall revendique 3.000 clients, « principalement des PME », dont un tiers aux Etats-Unis représentant 30% de son chiffre d’affaires, précise l’entrepreneur. « Pour des entreprises de moins de trois personnes, ça ne sert à rien de développer un système de téléphonie. Et si l’entreprise compte 2.000 salariés, elle préférera sans doute un système plus lourd. Nos clients comptent en général entre 50 et 500 personnes. Uber, par exemple, utilise nos services ville par ville, pour une cinquantaine de salariés dans chacune », ajoute-t-il.
Avec ce nouveau tour de table, la start-up compte passer de 20 salariés à New York et 60 à Paris (où sont basées les équipes techniques) à 180 au total, dont 60 à New York, précise Olivier Pailhès, qui compte toutefois préserver « l’ambiance de bande de potes » au sein de la start-up. « Nous voulons travailler sur l’intégration aux outils SaaS en développant des partenariats. Nous en avons une vingtaine pour le moment avec des softwares comme Slack ou Salesforce. Nous voudrions en développer 100 d’ici l’année prochaine, lance le patron. Notre but à terme, ça serait d’être intégrés à Gmail ».

On Vous Avait Pas Dit, saison 1, épisode 6 : le ton monte

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Chaque fin de semaine, Eric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin. Pour cet épisode 6, ça crie pas mal. Dans les stades mais pas seulement.

SummerStage 2018 : 5 choses à voir (et surtout écouter)

SummerStage. Le nom évoque l’été. Une fois de plus, le festival de concerts gratuits en plein air va en mettre plein les oreilles du 16 mai au 27 septembre. Une petite sélection des événements à voir, et surtout écouter.

David Bowie est de retour

David Bowie vous manque ? La star britannique, qui s’est éteinte en janvier 2016 à New York, revivra le temps d’une soirée lors d’un concert de l’ensemble LPR le 9 juin à Central Park à partir de 7pm. L’orchestre jouera le dernier album de Bowie, “Blackstar”, en intégralité.

Le Met Opéra se met au vert

Les mélomanes vont être contents. Le Metropolitan Opera offre six concerts gratuits pour (re)découvrir les arias et duos les plus célèbres de son répertoire. Les stars Latonia Moore, Mario Chang et Joshua Hopkins se produiront à Central Park le lundi 11 juin (de 8pm à 10pm) et à Brooklyn Bridge Park le mercredi 13 juin (de 7pm à 9pm).
Figures montantes de l’opéra, Gerard Schneider, Gabriella Reyes de Ramirez et Adrian Timpau prendront la relève pour quatre autres dates : jeudi 21 juin à Cloves Lake Park (de 7pm à 8:30pm), samedi 23 juin à Williamsbridge Oval (3pm-4:30pm), mercredi 27 juin au Jackie Robinson Park (de 7pm à 8:30pm) et vendredi 29 juin au Socrates Sculpture Park (de 7pm à 8:30pm).

Kool & the Gang ambiance Queens

Envie de groover ? Kool and the Gang débarque à Queens le samedi 16 juin, au Flushing Meadows Corona Park (de 5pm à 8pm) précisément. Le groupe de jazz funk originaire de Jersey City, icône des années 70-80, n’a pas fini de faire vibrer les foules et va le prouver une fois de plus. Melinda Katz, présidente du borough du Queens, viendra présenter le concert.

Fête de la musique à Central Park

Cocorico ! Trois musiciens français viennent célébrer la fête de la musique mercredi 20 juin à Central Park (de 6pm à 10pm). Le timbre tendre et mélancolique de Vianney se mêlera à l’électro du DJ Joakim (installé à New York). Le pianiste Chassol (diplômé du Berklee College of Music de Boston) complètera la programmation.

Jason Mraz et Brett Dennen

On finit en douceur avec les good vibes de Jason Mraz et Brett Dennon jeudi 9 août de 7pm à 10pm à Central Park. A écouter les yeux fermés, allongé dans l’herbe. Tickets de $55-$75

Une kermesse pour soutenir un programme bilingue à Houston

Parents et enfants vont devoir s’échauffer. Le PTO de la Mark White Elementary organise sa kermesse de printemps le samedi 19 mai de 11am à 2pm.
Mark White Elementary PTO a été créé pour soutenir la nouvelle école de HISD (The Houston Independent School District). Il s’agit de la première école publique du Texas à offrir un programme d’immersion en français.
Au programme des réjouissances: châteaux gonflables, toboggans, activités de jardinage pour les plus jeunes mais aussi course de relais, course d’obstacles, peinture faciale et un DJ. Des food trucks seront sur place pour remplir les estomacs.

Les dernières oeuvres de Magritte exposées au SFMOMA

La dernière exposition temporaire du SFMOMA aurait pu s’intituler “Ceci n’est pas un Magritte”, pour reprendre les traits d’humour du peintre belge (1898-1967). “The Fifth Season” présente, à partir du samedi 19 mai, les oeuvres réalisées par Magritte entre 1943 et sa mort, et certaines d’entre elles ne ressemblent en rien aux peintures surréalistes qui étaient la marque de fabrique de l’artiste dans les années 1920-1930.
La première salle rassemble plusieurs toiles dites du surréalisme “en plein soleil” (1943-1948) et de la période vache (1948) de Magritte. Profondément ébranlé par la Seconde guerre mondiale, le peintre brise volontairement les codes du surréalisme parisien dont il veut se distancer: selon lui, les objectifs du mouvement tels que la création de confusion et de panique “ont été atteints par ces idiots de Nazis bien mieux que par nous“.
Magritte ne peut pas retourner vers le Surréalisme après la guerre; il doit chercher une nouvelle direction, sans pouvoir oublier le passé“, explique Michel Draguet, directeur général des Musées royaux des beaux-arts de Belgique. Les toiles ne sont pas sans rappeler le fauvisme ou l’impressionnisme. Questionnant le sens de l’art, Magritte peint des oeuvres qu’il veut volontairement laides. Avec “Le stropiat” (1948), on retrouve quelques uns de ses sujets fétiches: le personnage est grossier, difforme, avec de nombreuses pipes dans la bouche et même sortant de son front; derrière lui, on distingue vaguement les nuages moutonneux que Magritte sait si bien peindre.
Les galeries suivantes sont organisés par thèmes. “Human condition” présente des peintures de fenêtres, objets chers à Magritte car elles invitent le spectateur à entrer dans l’oeuvre et à regarder plus loin. Dans la salle intitulée “Atrophy”, on retrouve la célèbre toile “Les Valeurs personnelles”, acquise par le SFMOMA en 1998: les objets de la vie quotidienne, comme le peigne, le verre, une allumette, sont exagérément importants par rapport au lit et à l’armoire; la pièce n’a pas de murs, comme si elle flottait dans l’espace.

Expo Magritte au SFMOMA: "The Fifth Season" expose les dernières oeuvres de l'artiste, entre rupture et questionnement. Certaines d'entre elles ne ressemblent en rien aux peintures surréalistes qui étaient la marque de fabrique de l'artiste dans les années 1920-30. ???‍♀️⠀ .⠀ La visite se termine par des fenêtres interactives qui permettent aux visiteurs de rentrer dans les toiles (voir vidéo ?) . .⠀ A voir du 19 mai au 28 octobre. ⠀ Plus d'infos sur notre article disponible sur French Morning en Linkin.bio⠀ .⠀ .⠀ .⠀ .⠀ .⠀ #magritte #sfmoma #art #linkinbio #oeuvres #surrealism #thefifthseason #exhibition #autoportrait #cecinestpasunepipe #arttech #video #objects #renemagritte #paintings #belgian #thepilgrim #artshow #interesting #discover #instaart #museum #contemporaryart #modernart #artistsoninstagram #artwork #artislife #artistlife #inspiration

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Une galerie est entièrement consacrée aux toiles figurant un homme coiffé d’un chapeau melon. “Le fils de l’homme” est un “auto-portrait, qui laisse penser qu’on connaît la personne représentée sur le tableau. Mais la pomme qui cache le visage fait voler en éclats ces certitudes, et interroge le spectateur sur ce qu’il croit savoir.“, explique Caitlin Haskell, curatrice de l’exposition.
Certaines oeuvres n’ont jamais été montrées aux Etats-Unis. Dans une pièce arrondie, on peut admirer les huit toiles du “domaine enchanté”, qui ont servi de maquettes à la réalisation d’une fresque panoramique de 70 mètres de long et 4 mètres de haut au casino de Knokke-le-Zoute: on y retrouve de nombreux thèmes chers à l’artiste, comme les objets cachés, les sirènes inversées (corps humain et tête de poisson), les pommes, les aigles…
Dans la galerie suivante, 17 peintures à l’huile retracent l’épopée de “L’empire des lumières”, commencée en 1949 et achevée en 1966. Sur chaque peinture, on retrouve le même lampadaire et la dichotomie entre un ciel clair comme en plein jour, et des façades nocturnes sombres.
La visite se termine dans une galerie interactive, qui permet aux visiteurs de rentrer dans les toiles de Magritte, comme autant de fenêtres ouvertes sur l’art, et qui apporte à cette exposition très dense, une touche high tech ludique que Magritte n’aurait sûrement pas reniée.