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Naomi Campbell au symposium de la FACC sur le luxe à New York

Pour clôturer son symposium 2018 sur le luxe, le jeudi 7 juin, la Chambre de commerce franco-américaine s’offre une invitée de marque: la top model britannique Naomi Campbell.
Elle conclura une après-midi de discussions sur le thème des “voix du luxe“, qui mettront en avant des acteurs du secteur (créateurs, consommateurs, start-ups innovantes…). Trois panels sont prévus pendant ce rendez-vous, qui fête cette année sa troisième édition: “comment combiner héritage et modernité, rester pertinent et attirer les millennials ?” (2pm), “les influenceurs ont-ils plus de pouvoir que les marques ?” (4:15pm) et “la voix des nouveaux modèles de business du luxe: qui seront les gagnants ?” (5:15pm).
Plusieurs grands noms du secteur participeront aux discussions: Laurent Claquin (patron de Kering Americas), Alain Bernard (PDG de Van Cleef & Arpels Americas), Maureen Sullivan, (COO de Rent the Runway) et Julie Wainwright (fondatrice et PDG de The RealReal).
 

Sautez en parachute à Manhattan

Dans la série “on a testé pour vous”, ne ratez sous aucun prétexte l’expérience de réalité virtuelle “Jump into the Light” dans le Lower East Side. Un Must Live!
Vous sortirez bluffé par cet espace de liberté indoor qui va bouleverser vos perceptions sensorielles.
À tous les âges, tout le monde y trouve son compte.
On vous fournit l’équipement nécessaire pour une session de haut vol de gym cérébrale. Doté de masques, de capteurs, de harnais, de gants ou de manettes, vous pourrez vous lancer à l’assaut de ces nouvelles technologies et sauter, intrépides, en parachute, escalader de hautes falaises de calcaire ou encore vous lancer dans une course poursuite de bolides, sans bouger de la salle. Toutes les conditions du réel sont réunies pour que les expériences soient plus vraies que nature, en toute sécurité.
Dans un registre plus créatif, vous pourrez exercer vos talents d’artiste en expérimentant la peinture virtuelle, les selfies en 3D ou la musique en 4D ou vous émerveiller devant la beauté du monde. Pensez aussi à faire un crochet par l’installation du Français Fabien Coupez. Epaulé de l’ingénieur son David Grinbaum, il propose une immersion dans le désert de l’Utah baigné dans la musique du DJ électro britannique Floating Points.
Enfin, pour les moins téméraires, l’observation des aventuriers en herbe face à leurs défis est un spectacle en soi, dont on ne se lasse pas.
Bref, “Jump into the light” est la sortie idéale pour prendre un grand bol d’air les jours de pluie!

Et sinon ?

Si la VR ne vous inspire vraiment pas, lâchez votre troupe et échappez-vous pour profiter pleinement du pop-up fantaisiste, le plus instagrammable du moment : The Egg House.

Un petit creux ?

Chopez un bagel chez le cultissime Russ & Daughters ou si vous êtes vraiment très très patient au Russ & Daughters Café voisin. Bon et ne ratez quand même pas chez Perrotin, les dessins et les fresques printanières de l’expo “Heads <-> Heads” de Takashi Murakami. Il y a du Warhol dans ses fleurs!

Aircall lève 29 millions de dollars dans une "ambiance bande de potes"

« Dans le monde du travail aujourd’hui, on peut quasiment tout faire sur un ordi. Il n’y a que la téléphonie qui n’avait jamais été adressée et qui fonctionnait encore avec des lignes anciennes ». Le constat est fait par Olivier Pailhès, PDG et co-fondateur de la startup Aircall, basée à New York et à Paris. Pour ce Français de 40 ans – l’un des plus âgés de l’entreprise dont la moyenne d’âge est de 25 ans, note-t-il – pas de relâche.
A peine revenu à New York après un bref séjour parisien, l’entrepreneur sur piles s’apprête à présenter les objectifs à son conseil d’administration, après avoir annoncé une levée de fonds de 29 millions de dollars menée par Draper Esprit, NextWorld Capital, Balderton Capital et eFounders.
Aircall est née en été 2014 à San Francisco, avant de lancer un premier produit en juin 2015 et de déménager à New York pour se « rapprocher » de Paris, raconte Olivier Pailhès. Le concept ? « Nous voulions créer un système de téléphonie qui permette de communiquer avec toutes les applications que l’on a généralement à disposition dans l’entreprise, comme Slack, Salesforce, Zendesk ou Pipedrive », résume le co-fondateur dans l’openspace chaleureux de l’entreprise, niché dans le quartier de Flatiron à New York.
« En général, la téléphonie est gérée par l’IT dans l’entreprise. Nous, nous proposons un système intégré aux outils SaaS [pour Software as a Service qui désigne des logiciels externalisés, ndlr] et qui ne nécessite que cinq minutes d’installation », poursuit-il. Concrètement, un appel passé via Aircall permet de retracer l’historique d’un contact ou d’une conversation. Olivier Pailhès illustre : « Si vous m’appelez, je vais tout de suite savoir qui vous êtes, qui vous a parlé avant moi au sein de l’entreprise… On connecte l’info. »
A l’heure actuelle, Aircall revendique 3.000 clients, « principalement des PME », dont un tiers aux Etats-Unis représentant 30% de son chiffre d’affaires, précise l’entrepreneur. « Pour des entreprises de moins de trois personnes, ça ne sert à rien de développer un système de téléphonie. Et si l’entreprise compte 2.000 salariés, elle préférera sans doute un système plus lourd. Nos clients comptent en général entre 50 et 500 personnes. Uber, par exemple, utilise nos services ville par ville, pour une cinquantaine de salariés dans chacune », ajoute-t-il.
Avec ce nouveau tour de table, la start-up compte passer de 20 salariés à New York et 60 à Paris (où sont basées les équipes techniques) à 180 au total, dont 60 à New York, précise Olivier Pailhès, qui compte toutefois préserver « l’ambiance de bande de potes » au sein de la start-up. « Nous voulons travailler sur l’intégration aux outils SaaS en développant des partenariats. Nous en avons une vingtaine pour le moment avec des softwares comme Slack ou Salesforce. Nous voudrions en développer 100 d’ici l’année prochaine, lance le patron. Notre but à terme, ça serait d’être intégrés à Gmail ».

On Vous Avait Pas Dit, saison 1, épisode 6 : le ton monte

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Chaque fin de semaine, Eric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin. Pour cet épisode 6, ça crie pas mal. Dans les stades mais pas seulement.

SummerStage 2018 : 5 choses à voir (et surtout écouter)

SummerStage. Le nom évoque l’été. Une fois de plus, le festival de concerts gratuits en plein air va en mettre plein les oreilles du 16 mai au 27 septembre. Une petite sélection des événements à voir, et surtout écouter.

David Bowie est de retour

David Bowie vous manque ? La star britannique, qui s’est éteinte en janvier 2016 à New York, revivra le temps d’une soirée lors d’un concert de l’ensemble LPR le 9 juin à Central Park à partir de 7pm. L’orchestre jouera le dernier album de Bowie, “Blackstar”, en intégralité.

Le Met Opéra se met au vert

Les mélomanes vont être contents. Le Metropolitan Opera offre six concerts gratuits pour (re)découvrir les arias et duos les plus célèbres de son répertoire. Les stars Latonia Moore, Mario Chang et Joshua Hopkins se produiront à Central Park le lundi 11 juin (de 8pm à 10pm) et à Brooklyn Bridge Park le mercredi 13 juin (de 7pm à 9pm).
Figures montantes de l’opéra, Gerard Schneider, Gabriella Reyes de Ramirez et Adrian Timpau prendront la relève pour quatre autres dates : jeudi 21 juin à Cloves Lake Park (de 7pm à 8:30pm), samedi 23 juin à Williamsbridge Oval (3pm-4:30pm), mercredi 27 juin au Jackie Robinson Park (de 7pm à 8:30pm) et vendredi 29 juin au Socrates Sculpture Park (de 7pm à 8:30pm).

Kool & the Gang ambiance Queens

Envie de groover ? Kool and the Gang débarque à Queens le samedi 16 juin, au Flushing Meadows Corona Park (de 5pm à 8pm) précisément. Le groupe de jazz funk originaire de Jersey City, icône des années 70-80, n’a pas fini de faire vibrer les foules et va le prouver une fois de plus. Melinda Katz, présidente du borough du Queens, viendra présenter le concert.

Fête de la musique à Central Park

Cocorico ! Trois musiciens français viennent célébrer la fête de la musique mercredi 20 juin à Central Park (de 6pm à 10pm). Le timbre tendre et mélancolique de Vianney se mêlera à l’électro du DJ Joakim (installé à New York). Le pianiste Chassol (diplômé du Berklee College of Music de Boston) complètera la programmation.

Jason Mraz et Brett Dennen

On finit en douceur avec les good vibes de Jason Mraz et Brett Dennon jeudi 9 août de 7pm à 10pm à Central Park. A écouter les yeux fermés, allongé dans l’herbe. Tickets de $55-$75

Une kermesse pour soutenir un programme bilingue à Houston

Parents et enfants vont devoir s’échauffer. Le PTO de la Mark White Elementary organise sa kermesse de printemps le samedi 19 mai de 11am à 2pm.
Mark White Elementary PTO a été créé pour soutenir la nouvelle école de HISD (The Houston Independent School District). Il s’agit de la première école publique du Texas à offrir un programme d’immersion en français.
Au programme des réjouissances: châteaux gonflables, toboggans, activités de jardinage pour les plus jeunes mais aussi course de relais, course d’obstacles, peinture faciale et un DJ. Des food trucks seront sur place pour remplir les estomacs.

Les dernières oeuvres de Magritte exposées au SFMOMA

La dernière exposition temporaire du SFMOMA aurait pu s’intituler “Ceci n’est pas un Magritte”, pour reprendre les traits d’humour du peintre belge (1898-1967). “The Fifth Season” présente, à partir du samedi 19 mai, les oeuvres réalisées par Magritte entre 1943 et sa mort, et certaines d’entre elles ne ressemblent en rien aux peintures surréalistes qui étaient la marque de fabrique de l’artiste dans les années 1920-1930.
La première salle rassemble plusieurs toiles dites du surréalisme “en plein soleil” (1943-1948) et de la période vache (1948) de Magritte. Profondément ébranlé par la Seconde guerre mondiale, le peintre brise volontairement les codes du surréalisme parisien dont il veut se distancer: selon lui, les objectifs du mouvement tels que la création de confusion et de panique “ont été atteints par ces idiots de Nazis bien mieux que par nous“.
Magritte ne peut pas retourner vers le Surréalisme après la guerre; il doit chercher une nouvelle direction, sans pouvoir oublier le passé“, explique Michel Draguet, directeur général des Musées royaux des beaux-arts de Belgique. Les toiles ne sont pas sans rappeler le fauvisme ou l’impressionnisme. Questionnant le sens de l’art, Magritte peint des oeuvres qu’il veut volontairement laides. Avec “Le stropiat” (1948), on retrouve quelques uns de ses sujets fétiches: le personnage est grossier, difforme, avec de nombreuses pipes dans la bouche et même sortant de son front; derrière lui, on distingue vaguement les nuages moutonneux que Magritte sait si bien peindre.
Les galeries suivantes sont organisés par thèmes. “Human condition” présente des peintures de fenêtres, objets chers à Magritte car elles invitent le spectateur à entrer dans l’oeuvre et à regarder plus loin. Dans la salle intitulée “Atrophy”, on retrouve la célèbre toile “Les Valeurs personnelles”, acquise par le SFMOMA en 1998: les objets de la vie quotidienne, comme le peigne, le verre, une allumette, sont exagérément importants par rapport au lit et à l’armoire; la pièce n’a pas de murs, comme si elle flottait dans l’espace.

Expo Magritte au SFMOMA: "The Fifth Season" expose les dernières oeuvres de l'artiste, entre rupture et questionnement. Certaines d'entre elles ne ressemblent en rien aux peintures surréalistes qui étaient la marque de fabrique de l'artiste dans les années 1920-30. ???‍♀️⠀ .⠀ La visite se termine par des fenêtres interactives qui permettent aux visiteurs de rentrer dans les toiles (voir vidéo ?) . .⠀ A voir du 19 mai au 28 octobre. ⠀ Plus d'infos sur notre article disponible sur French Morning en Linkin.bio⠀ .⠀ .⠀ .⠀ .⠀ .⠀ #magritte #sfmoma #art #linkinbio #oeuvres #surrealism #thefifthseason #exhibition #autoportrait #cecinestpasunepipe #arttech #video #objects #renemagritte #paintings #belgian #thepilgrim #artshow #interesting #discover #instaart #museum #contemporaryart #modernart #artistsoninstagram #artwork #artislife #artistlife #inspiration

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Une galerie est entièrement consacrée aux toiles figurant un homme coiffé d’un chapeau melon. “Le fils de l’homme” est un “auto-portrait, qui laisse penser qu’on connaît la personne représentée sur le tableau. Mais la pomme qui cache le visage fait voler en éclats ces certitudes, et interroge le spectateur sur ce qu’il croit savoir.“, explique Caitlin Haskell, curatrice de l’exposition.
Certaines oeuvres n’ont jamais été montrées aux Etats-Unis. Dans une pièce arrondie, on peut admirer les huit toiles du “domaine enchanté”, qui ont servi de maquettes à la réalisation d’une fresque panoramique de 70 mètres de long et 4 mètres de haut au casino de Knokke-le-Zoute: on y retrouve de nombreux thèmes chers à l’artiste, comme les objets cachés, les sirènes inversées (corps humain et tête de poisson), les pommes, les aigles…
Dans la galerie suivante, 17 peintures à l’huile retracent l’épopée de “L’empire des lumières”, commencée en 1949 et achevée en 1966. Sur chaque peinture, on retrouve le même lampadaire et la dichotomie entre un ciel clair comme en plein jour, et des façades nocturnes sombres.
La visite se termine dans une galerie interactive, qui permet aux visiteurs de rentrer dans les toiles de Magritte, comme autant de fenêtres ouvertes sur l’art, et qui apporte à cette exposition très dense, une touche high tech ludique que Magritte n’aurait sûrement pas reniée.

Esther Perel, la Belge qui parle de sexe aux Américains

Esther Perel est sans doute la Belge la plus connue des Etats-Unis. La psychothérapeute, surnommée “la gourou de sexe”, est devenue la référence dans les médias américains pour toute question sur les relations et la sexualité grâce à son style sans détour.
Cette New-Yorkaise de 60 ans ne véhicule pas uniquement son expertise sur les plateaux télévisés ou dans les magazines. Malgré la célébrité, elle continue de recevoir deux jours par semaine ses patients dans son cabinet sur la 5th Avenue, au coeur de Manhattan, et intervient auprès d’entreprises. Quand elle n’est pas en consultation, cette polyglotte qui parle neuf langues rédige des livres, donne des conférences à travers le monde, répondant “à une demande de la nouvelle génération intéressée par les modèles pluriels”. Ou diffuse son expertise au travers de podcasts “qui permettent d’entrer dans son cabinet”, ou lors de conférences TED, cumulant 20 millions de vues sur YouTube.
Elle sera en déplacement prochainement sur la côte Ouest, pour une présentation sur le futur de l’amour le samedi 26 mai à Santa Cruz et participer à la conférence “Women teach Men” entre les 20 et 22 juillet à Ojai.
Redonner sa complexité à l’infidélité
Etudiant le couple depuis 35 ans, au travers du prisme du changement sociétal et culturel, cette empiriste s’est longtemps intéressée aux couples de migrants, inter-raciaux et à ceux qui ont vécu un changement de régime politique. Un intérêt hérité de son passé: ses parents, immigrés polonais, étaient des rescapés des camps de concentration nazis.
Naturellement, elle bifurque sur le couple au sens large. Son article sur « l’intelligence érotique », devenu un livre en 2006, attire l’attention des médias. La machine est lancée. “Il traite du paradoxe des couples, tiraillés entre le besoin d’engagement et celui de liberté”, explique la diplômée de l’université de Jérusalem au discours bien rôdé. “La monogamie a changé, on est passé d’une personne pour la vie à une personne à la fois.”
Lors de sa tournée promotionnelle, la sexologue se rend compte que ses lecteurs n’ont qu’un chapitre en tête: “L’ombre du tiers”. “L’infidélité offre une facette du drame humain – la trahison, l’abandon, la possessivité – qui est fondamentale au grand amour romantique, assure Esther Perel. C’est un sujet tabou, muré dans les silences et le secret ; trop souvent traité de manière simpliste avec une victime et un coupable. Il faut lui redonner sa complexité.”
L’infidélité, elle en a d’ailleurs fait le sujet de son deuxième livre, The State of affairs (Je t’aime, je te trompe en français), écoulé à près de 50.000 exemplaires aux Etats-Unis. “J’ai passé 10 jours à mettre le bon timbre dans la version française“, avoue-t-elle.
C’est l’affaire Monica Lewinski, qui a ébranlé l’Amérique à la fin des années 1990, qui l’a poussée à approfondir cet aspect. “Aux Etats-Unis, on trouve acceptable de divorcer plusieurs fois, mais s’il y a une transgression dans le mariage, on est considéré comme un déviant”, assure celle qui s’inscrit dans la lignée de Ruth Westheimer, une sexologue américaine bien connue.
Son postulat sort des sentiers battus. “Je m’intéresse aux couples qui sont dans des relations stables et satisfaisantes, mais avec des infidélités”, décrit Esther Perel. “Plus de 2.000 couples se sont proposés pour des séances (non-confidentielles), apportant un nouveau regard sur l’infidélité.” C’est notamment le cas d’un homme marié, qui trompe sa femme atteinte d’Alzheimer qui ne le reconnaît plus. “Beaucoup ne veulent pas tromper leur partenaire, mais celui qu’ils sont devenus. Ils sont à la recherche d’un nouveau ‘moi’.”
Sans détour, elle dédramatise des situations, détourne la faute sur les attentes toujours plus grandes qui reposent sur le couple. “Les jeunes sont nomades de 14 à 28 ans. Sans compter que les applications (de type Tinder) ont créé des doutes. Il faut alors que notre relation soit plus extraordinaire que toutes les autres. Alors, ils ne peuvent imaginer l’infidélité, qui se compare à une perte d’identité.”
Mais ne croyez pas à de la complaisance de la part de la Belge : “Je ne suis ni dans le jugement, ni dans l’approbation.” Une justification qui est davantage répétée à l’attention des lecteurs américains, pour qui son accent flamand peut être associé à des considérations libertines quand elle parle de fidélité.
Pour autant, elle ne fait pas l’unanimité chez ses confrères :”certains pensent que je légitimise l’infidélité“. Elle donne ainsi l’exemple d’une patiente, obsédée par la maîtresse de son mari. Pour matérialiser ce sentiment, Esther Perel lui avait proposé de créer un autel dédié à la maitresse chez eux. “Des psychothérapeutes m’ont accusé de l’avoir re-traumatisée”.
“Aux Etats-Unis, l’infidélité, c’est mal. En France, elle fait mal.”
Imprégnée par sa double-culture, la sexologue aime comparer les impacts de la tromperie chez ses concitoyens. “Pour les Américains, l’infidélité, c’est mal. En France, elle fait mal. Il y a un élément moralisateur plus présent dans la culture anglo-saxonne que dans la culture latine où elle n’est pas uniquement vécue comme une trahison, mais comme l’expression d’un dilemme existentiel, entre l’amour et le désir”, différencie-t-elle. Elle remarque également des approches différentes dans la thérapie : “aux Etats-Unis, la transparence est la clef de la rédemption ; alors qu’en Europe, nous avons plus de respect pour le non-dit.
Intarissable sur ce sujet, cette pétulante blonde s’attaque à présent à un nouveau thème “lancé par le mouvement MeToo” qui “a renforcé les tensions, et libéré la parole” : le futur de la masculinité. “Les femmes ont passé 50 ans à réfléchir leur identité. Le XXIe siècle sera celui du changement de l’homme”, assure la reine des punchlines. Elle a déjà organisé six conférences sur les modèles de socialisation de l’homme. Nul doute que la sexologue préférée des médias va continuer à décoincer l’Amérique.

San Francisco fête la Bretagne (pour la première fois)

« La musique bretonne, c’est une musique du monde », lance Thomas Moisson, l’accordéoniste du Breizh Amerika Collective, installé à San Francisco. La “Fog City” accueillera, pour la première fois sur la côte ouest américaine, la Fête de la Bretagne organisée par l’association de Bretons aux Etats-Unis Breizh Amerika.
Du 20 au 25 mai 2018, la culture bretonne sera célébrée en musique avec des concerts et un fest-noz ; à l’écran avec la projection de deux films à l’Alliance Française et à travers l’histoire avec une conférence de l’historienne Claudine Chalmers et du guide francophone Gilles Lorand. Les estomacs ne seront pas en manque: une soirée crêpes est évidemment au programme.
Après New York, Chicago ou encore la Nouvelle-Orleans, cette édition californienne réunira des musiciens de différents horizons. L’objectif ? « Faire connaître la culture bretonne aux Américains et la faire découvrir ou redécouvrir aux Français de la Baie », souligne Thomas Moisson, pour lequel il est important de « sortir des a priori et de montrer que la musique traditionnelle bretonne vit et évolue avec son temps ». Au-delà de la découverte, il précise que l’événement se veut « ouvert » et à pour but de « marier différents répertoires musicaux pour créer des ponts entre les cultures ».
Le programme complet:
Dimanche 20 mai 2018 : Soirée Jazz Club
Blush Wine Bar, 476 Castro St, San Francisco.

6pm – Entrée gratuite.
Mardi 22 mai : Projections de films
L’Alliance Française, 1345 Bush St, San Francisco
Belle-Île-en-mer, île bretonne et acadienne (VOFR) de Phil Comeau
Copain comme Cajun de Yann Rivallain
7pm – Entrée gratuite

Mercredi 23 mai :  Crêpe party & concert 
Brittany Crêpes, 913 University Avenue, Berkeley.
7pm – 5 $ l’entrée + restauration sur place
Évènement Facebook.

Jeudi 24 mai 2018 : Conférence, Concert & Cocktail
L’Alliance Française SF, 1345 Bush St, San Francisco
Conference sur l’histoire de la Bretagne à 6:45pm
Concert à 8pm et Cocktail à 9:15pm – Entrée 10 $
Évènement FacebookEventbrite

Vendredi 25 mai 2018 : Fest Noz
The Plough and The Stars, 116 Clement St, San Francisco.
8pm – Entrée 10 $
Évènement Facebook.

La maternelle de la FASNY, l'école du bilinguisme

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(Article partenaire) Il reste des places à la maternelle de la FASNY. Etablissement bilingue d’excellence, la French American School of New York invite les parents intéressés à se renseigner auprès de l’école et à venir la visiter. Les inscriptions se font tout au long de l’année.
Située à Larchmont, au nord de New York, la maternelle accepte les enfants qui auront 3 ans avant la fin de l’année. Pourquoi aussi tôt ? Car le bilinguisme prend racine avant l’âge de 6 ans, selon l’école. Et pourquoi se priver ? Les bienfaits du bilinguisme sont nombreux: avantages cognitifs, meilleures performances scolaires, ouverture d’esprit…
La pre-school de la FASNY se distingue par son approche ciblée, “qui tient compte des besoins linguistiques des élèves“, précise Isabelle Adamo, sa directrice. Ainsi, l’école propose-t-elle aux non-anglophones deux heures de renforcement par semaine en anglais en plus des heures prévues dans la journée, et une demi-journée supplémentaire d’anglais par semaine.
Les non-francophones bénéficient d’un soutien renforcé auprès d’un professeur de langue sur le temps de classe, de cours supplémentaires après l’école et d’une demi-journée supplémentaire de français par semaine. “On propose plus de français pour les non francophones et plus d’anglais pour les non-anglophones“, résume Isabelle Adamo. Le français occupe une place prépondérante en maternelle. Il est réduit progressivement pour arriver à 50-50 avec l’anglais en classe de CE1.
Autres avantages de la maternelle de la FASNY: une éducation au développement durable dès la petite section, “une approche qui favorise l’expérimentation, la découverte et la démarche d’investigation“, et le recours à “la Discipline Positive : approche ferme et bienveillante à la fois qui développe le sentiment d’appartenance et les compétences sociales telles que la coopération, la responsabilité et le respect, et qui favorise la confiance en soi“, poursuit la directrice.
À la FASNY, les enfants peuvent poursuivre leur scolarité jusqu’au bac. Son programme est reconnu conforme à celui de l’Education nationale par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).
Pour plus d’informations et prendre rendez-vous, visitez le site de la FASNY
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
 

Une première école française voit le jour à San Antonio

Baptisée simplement The French School of San Antonio (FSSA), l’établissement s’apprête à ouvrir trois classes de trois niveaux différents : Maternelle petite section (Pre K2-Pre K3) maternelle moyenne section (Pre k3-Pre K4) et maternelle grande section-CP pour un maximum de 15 enfants par classe.
« La première année, l’école s’adresse aux enfants de 2 à 6 ans. Nous ouvrirons un niveau supérieur chaque année à mesure que les enfants grandissent, avec pour objectif d’arriver au CM2 en 2022 », explique Estelle de Oliveira, directrice et co-fondatrice de l’établissement.
Originaire de la région parisienne, professeure des écoles certifiée avec 15 ans d’expérience dans le public, principalement niveau CE1 CE2, elle s’est installée avec son mari à San Antonio il y a trois ans. Mère de deux enfants en bas âge, elle a dû les mettre dans une école américaine. « Contrairement à Austin, Houston ou Dallas, il n’y avait pas d’école française à San Antonio. L’idée s’est donc imposée d‘elle-même mais vient aussi de mon désir de poursuivre ma passion pour l’éducation. »
Spécialisée sur les aspects pédagogiques du projet, Estelle de Oliveira s’est associée dès le début avec Katia Edrenkina, elle-aussi en mal d’école française dans la ville pour son fils. Avec quinze ans d’expérience dans les affaires, elle est en charge des aspects administratifs et de la communication.
Une des idées centrales du projet éducatif est le bilinguisme progressif. L’anglais devient de plus en plus présent au fur et à mesure que l’on monte dans les classes. Les journées sont partagées entre le français et l’anglais selon un ratio de 80/20 en petite section, 60/40 en moyenne section et 50/40 et 10% en espagnol à partir du CP. « Avec quelque 600 résidents français à San Antonio selon le consulat, la communauté est bien moindre que dans les autres grandes villes du Texas. L’école s’adresse donc aussi aux enfants américains, même si le français reste prioritaire. Tous les professeurs français sont natifs. On garde aussi un emploi du temps proche du modèle français avec de nombreux temps de récréation qui sont aussi, pour nous, un temps d’apprentissage. L’enfant apprend en manipulant, en expérimentant et en interagissant avec les autres élèves », raconte Estelle de Oliveira.
Déjà en contact avec la Mission Laïque Française, dont elle a le soutien, l’école propose « à 90% les programmes français de l’éducation nationale. L’objectif est d’obtenir l’accréditation de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) d’ici deux à trois ans. Il faut attendre que l’école tourne au moins un an pour pouvoir être inspectée» 
L’école est localisée dans le centre de San Antonio, dans le quartier de Castle Hills, « à 2 minutes de la Loop 410 et à moins de 15 minutes de l’ensemble des zip codes. Il y a un très grand parking sur le campus, pour permettre aux familles de ne pas perdre de temps pour déposer leurs enfants le matin.» Les salles de classes bénéficient d’un accès direct à une grande aire de jeux clôturée et ombragée, équipée de structures adaptées aux différents âges. FSSA offre également un programme d’activités extra-scolaires (mandarin, espagnol, yoga, gymnastique et arts du cirque, danse classique…). Ouverture prévue le 27 août.
Note: Deux réunions d’information et visites de l’école sont prévues les dimanches 20 mai et 3 juin entre 3pm et 5pm au 2220 NW Military Hwy, San Antonio, TX 78213. Détails et inscriptions ici. L’école recrute également des professeurs. Contact : [email protected]

Ce que nous réserve WantedDesign pour 2018

Pour la 8e année à Manhattan et pour la 4e année à Brooklyn, le salon WantedDesign fait son show, dans le cadre de NYCxDesign, le festival annuel organisé par la ville de New York.
Du 17 au 21 au complexe créatif Industry City et du 19 au 22 mai à Terminal Stores, le salon du design, imaginé par les Françaises Odile Hainaut et Claire Pijoulat, accueillera le public et les professionnels autour des tendances incontournables.
“Cette année encore, nous travaillons ensemble avec le programme Oui Design pour promouvoir les échanges entre Français et Américains”, explique Odile Hainaut. C’est dans le cadre de ce programme que Camille Walala, artiste et plasticienne installée à Londres depuis près de 20 ans, présentera une fresque murale sur l’un des bâtiments d’Industry City.
Toujours à Industry City, dont Odile Hainaut et Claire Pijoulat sont tombées amoureuses, une exposition centrée sur l’usage de la couleur dans le design rassemblera le travail des Françaises Julie Richoz, Ionna Vautrin et Pernelle Poyet.
Enfin, le designer François Azambourg re-visitera le célèbre vase Douglas en collaborant avec le verrier français Meisenthal et Leo Tecovsky du studio Brooklyn Glass.
Industry City vivra aussi au rythme de nombreux ateliers et animations pour petits et grands. Les enfants apprécieront certainement les lits cabanes du Belge Mathy By Bols. “Il y a des projets interactifs, des workshops, un tas d’initiatives. De quoi passer des heures à se balader et à se perdre!”, sourit Odile Hainaut.
“Pour nous, ces échanges sont vraiment au coeur de notre projet. Notre vision est bien sûr de faire venir des artistes de France mais aussi et surtout d’initier des collaborations avec les Etats-Unis et exposer le résultat de ces collaborations”.
Sur l’espace de Terminal Stores à Chelsea, tous ceux qui s’intéressent à la scène américaine du design devraient être bluffés. “Quand on a commencé l’aventure WantedDesign, les Américains n’étaient pas vraiment connus, explique Odile Hainaut. Aujourd’hui, il y a toute une génération de studios de designers indépendants très intéressants qui change le paysage”.
Si un tiers de l’espace sera consacré au design made in USA, le reste accueillera des exposants internationaux venus du Mexique, de Turquie, de Chine ou encore de Finlande. Au programme: des découvertes mais aussi des figures connues du secteur comme Alessi ou Ligne Roset. “On est là pour offrir à ces designers une plateforme, un lieu où parler, où expliquer leur travail et pas seulement pour exposer des produits”.