Envie d’acheter sous le soleil de Floride ? Qu’il s’agisse de préparer votre retraite, de vous offrir un pied-à-terre ou simplement de faire un investissement locatif, les bonnes raisons de s’intéresser au marché immobilier de Miami sont nombreuses.
Pour vous aider à prendre les bonnes décisions et à éviter les pièges fiscaux ou juridiques, French Morning organise le jeudi 17 mai à New York un petit-déjeuner avec deux experts à qui vous pourrez poser toutes vos questions:
-Brigitte Respaut Clement, fondatrice de OfCourseMiami, spécialiste de la location saisonnière et de la rentabilité immobilière à Miami.
-Alexandre Ballerini (cabinet Diaz Reus), Esq. avocat opérant dans les secteurs d’immobilier, sociétés, et planification fiscales.
Les places sont limitées. Inscrivez-vous dès maintenant ici:
Les organisateurs des populaires Nuit en rosé feront couler le rosé à flots le vendredi 18 et le samedi 19 mai.
Embarquez à bord d’un yacht et profitez d’une croisière sur le fleuve Hudson tout en dégustant quelques-uns des 100 rosés à la carte (rien que ça !) et en admirant la vue sur la skyline. Trois croisières de deux heures sont au programme: une vendredi soir et deux le samedi.
Avant d’embarquer, pensez à vous habiller en rose (“pink chic” selon les organisateurs) et à vérifier que vous avez bien plus de 21 ans.
Chaque fin de semaine, Eric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin. Cette semaine, pour le 4ème épisode de cette première saison, on parle de foot, de black blocs, de Vélib. Ah, et de foot aussi…
Loin des galeries d’art contemporain de Chelsea et du Lower East Side, Clearing est tranquillement installée au milieu des vastes hangars à camions de Bushwick. Cette galerie créée en 2011, qui s’étale sur 700 m2, est l’une des seules du coin. Ici, les studios d’artistes côtoient les entreprises de traitement de déchets et les passants ne sont pas aussi nombreux qu’à Manhattan. “Au début, on avait envie de défricher”, commente le maître des lieux, Olivier Babin, un Français de 43 ans arrivé aux Etats-Unis en 2009.
Sept ans après sa création, la galerie a fait du chemin. Après l’ouverture d’une antenne à Bruxelles en 2012, elle s’est taillée une place de choix dans Manhattan en décembre 2017, dans le quartier huppé de l’Upper East Side. “À deux pas du Met, se réjouit Olivier Babin. J’ai accepté une proposition que l’on m’a faite. C’était excitant.”
C’est toutefois à Bushwick, où il vit, que l’on retrouve le galeriste, installé dans un bureau aux plafonds hauts. Depuis le 1er mai, l’espace brooklynite met à l’honneur l’artiste belge Harold Ancart, dont le travail, qui comprend peintures, sculptures, installations, ou encore des tirages photo géants réalisés à partir de négatifs abîmés, est exposé à travers le monde. “Harold Ancart était en 2011 le premier artiste à montrer avec la galerie”, commente Olivier Babin.
La galerie Clearing à Brooklyn.
Chevaux sauvages
L’ascension d’Olivier Babin tient en partie, selon lui, à la renommée grandissante de certains des 16 artistes qu’il représente, dont quatre Français et deux Belges. Parmi eux, la Française de 31 ans Marguerite Humeau, lauréate du Zurich Art Prize en 2017. Elle fait partie des jeunes pépites de l’art contemporain.
Ses artistes, Olivier Babin les compare à des “chevaux sauvages”.“Ce qui me plaît chez un artiste c’est que ce soit une personne exceptionnelle, quelqu’un qui brûle, et dont l’art implique d’être bousculé, dérangé”, dit-il.
Une œuvre des artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel.
À son arrivée à New York il y a neuf ans, ce Dijonnais n’avait pas pour ambition de mettre en avant le travail des autres, mais de créer ses propres œuvres. Alors artiste plasticien, il était venu aux Etats-Unis pour une résidence de six mois. “Je me suis senti dynamisé par le potentiel de la ville et la grande quantité de gens formidables que l’on y trouve”.
Olivier Babin fait alors des expositions et des rencontres. Deux ans plus tard, il raccroche ses ambitions artistiques. “J’ai eu un moment de lucidité, dit-il. Parfois, il est bon de persévérer, et parfois, non.” Celui qui n’avait aucune expérience de galeriste commence à exposer les œuvres de ses amis dans son studio, qu’il vide et dans lequel il dort sur un canapé. Il s’entoure de proches et se lance “à fond” dans le projet. “Je n’ai jamais eu de plan. J’ai simplement fait les choses avec sérieux, sans me comparer aux autres.”
Désormais, il explique avoir le désir de “se rassembler”, peu étourdi par les nouvelles perspectives qui s’offrent à lui. “Le projet est de ne pas trop en avoir et de ne plus s’agrandir pour l’instant”.
Mis à jour avec la réaction du Quai d’Orsay
Le bilan humain des attentats de novembre 2015 à Paris aurait pu être beaucoup moins lourd si les personnes visées par les terroristes avaient été armées. C’est l’avis de Donald Trump et il l’a partagé, vendredi 4 mai, devant des milliers de membres de la NRA (National Rifle Association), réunis à Dallas pour la conférence annuelle de l’organisation pro-armes.
“Si un employé, un client armé ou une personne dans cette salle avait été présente avec une arme pointée dans la direction opposée, les terroristes auraient pris la fuite ou été abattus. Et l’histoire aurait été bien différente. N’est-ce pas ?“, a-t-il dit sous les applaudissements de la salle.
Le président américain a prononcé le discours lors de la NRA-ILA Leadership Conference, un événement qui rassemble plusieurs leaders du mouvement pro-armes aux Etats-Unis, dont une ribambelle d’élus. Ironie de l’histoire: plusieurs médias ont relevé que les armes à feu n’étaient pas autorisées dans l’arène où le président s’exprimait sur ordre des services secrets.
Cela n’a pas empêché le républicain, qui s’était montré ouvert après la fusillade de Parkland en février à des restrictions sur l’acquisition d’armes, de plaider pour l’armement de la population en utilisant l’exemple parisien. “Paris, France, a les lois sur les armes les plus dures au monde. Personne n’a d’armes à feu à Paris, personne, a affirmé Donald Trump. Et on se souvient tous des plus de 130 personnes, et d’innombrables autres qui ont été horriblement, horriblement blessées” dans les attentats au Bataclan et plusieurs restaurants de la capitale.
Et de regretter que les “250 personnes qui ont été horriblement blessées” ne soient “jamais mentionnées” – les attentats ont blessé en réalité 413 personnes, dont 99 grièvement.
“Ils sont morts dans un restaurant et des endroits voisins. Ils ont été brutalement tués par un petit groupe de terroristes armés. Ils ont pris leur temps pour les abattre un à un“, a poursuivi le locataire de la Maison-Blanche, imitant un pistolet avec ses doigts et faisant mine de balayer les victimes avec ses mains. “Boum ! Viens par ici! Boum !“, a-t-il répété en faisant le geste.
Le Quai d’Orsay a réagi le samedi 5 mai par voie de communiqué: “La France exprime sa ferme désapprobation des propos du président Trump au sujet des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et demande le respect de la mémoire des victimes“, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll.
“La France est fière d’être un pays sûr où l’acquisition et la détention d’armes à feu sont strictement réglementées“, ajoute le Quai. “Les statistiques de victimes par arme à feu ne nous conduisent pas à remettre en cause ce choix“. Les déclarations sur Paris sont à 2:07:48
Vous connaissez Benoît Cohen pour ses films (“Nos Enfants chéris”, “Tu seras un homme”…). Et si vous lisez French Morning, vous savez que le réalisateur français installé à Brooklyn s’est récemment glissé dans la peau d’un “cab driver” pour préparer un nouveau scénario. Au lieu du film qui devait en découler, est sorti un livre, Yellow Cab, qui vient d’être traduit en anglais.
Pour fêter cette sortie, et le faire parler de son expérience au volant d’un mythique taxi jaune, le site de découverte de New York Untapped Cities organise une soirée de lancement avec l’auteur le mardi 8 mai au Centre for Social Innovation. Il sera interviewé par Michelle Young, fondatrice d’Untapped Cities.
(Article partenaire) Depuis maintenant plus d’un an, grâce à l’ouverture du WaterBiking Studio, Miami dispose enfin de son premier centre entièrement dédié au fitness aquatique.
Si les bienfaits de l’aquafitness et particulièrement de l’aquabiking sont bien connus des Européens, beaucoup d’Américains commencent seulement à les découvrir, et pas uniquement dans le cadre d’une rééducation post-opératoire.
En effet, pédaler dans l’eau est sans impact pour les articulations et accessible à tous. Cette activité qui fait l’unanimité dans le monde médical, permet non seulement d’améliorer l’endurance cardiorespiratoire, la circulation sanguine et lymphatique, la flexibilité et l’amplitude de mouvement, mais également de gagner en tonicité musculaire. Pratiquée régulièrement, elle réduit significativement la cellulite et affine visiblement la silhouette. Les études ont démontré qu’une activité pratiquée dans l’eau permettait de bruler deux fois plus de calories que sur terre. Enfin, les adeptes ont noté une amélioration de la qualité de leur sommeil ainsi que de leur bien-être général.
Situé à Coral Gables et ouvert 7j/7j, WaterBiking Studio, grâce à ses nombreux équipements (aquabikes, trampolines, tapis de course aquatiques, aquasteps, gants de boxe, élastiques…) propose un large éventail de cours :
– waterbiking
– circuit training
– jump and jog
– restore and renew (cours adapté aux personnes ayant subi une intervention chirurgicale, en rééducation ou souffrant de maladies chroniques)
WaterBiking Studio dispose d’une piscine intérieure chauffée et vous accueille chaleureusement.
Et parce que c’est bientôt la Fête des Mères, WaterBiking Studio vous propose de gâter votre maman avec un cadeau original et vous offre 15% de remise sur une large sélection de packages et memberships avec le code FRENCHMORNING15.
Offre valable jusqu’au 16 juin 2018.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
“Le Beau Séjour, c’est le nom du lotissement de Camphin-en-Pévèle, près de Lille, où je jouais quand j’étais petite; et offrir un beau séjour aux enfants, quoi de mieux?” Coralie Leclerc Sobhani en rêvait depuis son arrivée aux Etats-Unis en 2008: elle ouvrira sa propre école francophone, Au Beau Séjour, en septembre prochain. Celle-ci accueillera les enfants de 2 à 5 ans à West Oakland.
Coralie Leclerc Sobhani travaille depuis plus de 15 ans dans l’enseignement: aide éducatrice en France, elle a ensuite travaillé successivement comme professeure de français dans une école américaine dans Orange County, assistante dans un établissement français de San Diego, et directrice d’Au Petit Monde à East Palo Alto depuis 2014. Cette expérience a permis à Coralie Leclerc Sobhani d’identifier les atouts des curriculums français et américain, afin de proposer le meilleur des deux approches: “Le programme français est plutôt académique et structuré: on apprend beaucoup, y compris les bonnes manières et à bien manger. Le programme américain s’intéresse plus à l’individu qu’au groupe: on respecte le rythme d’apprentissage de chacun, on met en avant la créativité et l’apprentissage des émotions“, résume Coralie Leclerc Sobhani. “La pédagogie d’Au Beau Séjour consiste à trouver le bon équilibre entre les deux.”
Au programme, les enfants pourront à la fois apprendre tout en s’amusant: chaque mois sera articulé autour d’un thème, et des activités artistiques, culinaires et sportives participeront à l’apprentissage. Potager, poulailler et…petit-déjeuner!
Pour le moment, cela n’est que théorie: Coralie Leclerc Sobhani a en effet racheté une école qui est en activité jusqu’en juin. Elle aura ensuite tout l’été pour faire toutes les démarches nécessaires à une ouverture en septembre. “Il n’y a pas de gros travaux, mais je veux rendre l’école beaucoup plus accueillante et conviviale: nous allons créer différents espaces dans la cour de récréation, comme un mur d’escalade, un petit poulailler. Il faut aussi aménager un bout de terrain en potager.” Pour les parents aussi, Coralie Leclerc Sobhani veut que son école soit la plus accueillante possible: “Pour créer une communauté soudée autour de l’école, j’envisage d’organiser des événements pour les familles une fois par mois.”
Au Beau Séjour accueillera jusqu’à 40 enfants, de 8am à 6pm, de septembre à juin. Coralie Leclerc Sobhani envisage déjà de proposer un camp d’été de juillet à mi août 2019, avec des activités uniquement en français, ouvertes à tous les enfants, y compris les non francophones.
En attendant d’officiellement ouvrir ses portes, Au Beau Séjour se fait connaître par le biais de portes ouvertes: “Plusieurs familles se sont déjà manifestées: elles sont intéressées à la fois par la culture française et l’apprentissage d’une langue étrangère. Comme nous proposerons petit-déjeuner, déjeuner et goûter sur place, certains parents y voient aussi l’opportunité d’introduire de meilleurs habitudes alimentaires, avec des fruits ou des légumes à chaque repas.”
Les prochaines portes ouvertes auront lieu le samedi 12 mai, de 2 à 4pm.
L’émancipation artistique de la ville de Houston s’est faite à partir de la deuxième moitié du XXe siècle par l’intermédiaire d’un couple de Français, Jean et Dominique de Ménil, héritiers de la compagnie pétrolière Schlumberger. C’est l’histoire que raconte William Middleton dans son premier livre paru il y a un mois et intitulé Double Vision, (Knopf, 27 mars 2018).
Convaincus du pouvoir spirituel et émancipateur de l’art, les Ménil ont eu une influence culturelle énorme aux États-Unis et transformé Houston en la ville artistique que l’on connait aujourd’hui. Arrivés au Texas en 1941, siège américain de la compagnie, ils sont devenus des avides collectionneurs à partir des années 50, pour, au final, accumuler plus de 17 000 œuvres (peintures, sculptures, dessins, photographies…) On leur doit notamment la Menil Collection, la Rothko Chapel, la Byzantine Fresco Chapel, la Cy Twombly Gallery, et ils furent également mécènes du Contemporary Arts Museum.
« C’est une très belle histoire d’amour entre la France et les États-Unis, raconte William Middleton. C’est la rencontre de deux mondes entre l’éducation et la sophistication françaises et les possibilités offertes par les États-Unis dans la deuxième moitié du XXe siècle. »
Cette biographie retrace la vie de ce “power couple”, leur relation amoureuse née à Versailles en 1930 ainsi que leur lien avec Houston : comment ils se sont mis à collectionner des œuvres d’art, leur vie mondaine, leurs relations avec les nombreux artistes (Marlene Dietrich, René Magritte, Andy Warhol, Jasper Johns étaient des réguliers dans leur maison dessinée par l’architecte Philip Johnson) mais aussi leur militantisme politique en faveur des droits civiques . « S’ils s’étaient installés à New York, leur histoire aurait été sûrement bien différente. C’est parce qu’il n’y avait rien ou pas grand-chose à l’époque à Houston, qu’ils ont eu l’envie d’y bâtir quelque chose ; tout en gardant les standards internationaux auxquels ils étaient habitués. L’idée était aussi de rendre ce que la ville leur apportait comme fortune. Selon eux, elle leur donnait la responsabilité de contribuer à faire du monde un endroit meilleur, plus enrichissant. »
William Middleton, journaliste et rédacteur en chef, ayant habité à Paris pendant dix ans et passionné de culture française a choisi ce thème pour son premier livre, « cette histoire a résonné en moi.» Extraordinairement bien documenté, le livre est rempli d’anecdotes révélatrices de leur engagement et de leur mode de vie. L’auteur, qui est allé s’installer à Houston pendant dix ans, a eu accès aux archives familiales : 3500 pages d’interviews, 200 livres, 1000 lettres entre les époux et plus de 10 000 photos. Un travail qui lui a demandé plus de dix ans à temps plein. « C’est rare d’avoir une vie aussi documentée. C’était donc l’opportunité d’écrire quelque chose de très précis. J’ai voulumontrer d’où ils venaient, leur religion, et comment cela a influé sur leurs choix aux Etats Unis. L’aspect historique, des années 30 à Paris en passant par l’exil de France en 1940 fait également partie intégrante du récit. C’est aussi un très bel objet avec 32 pages de photos et illustrations qui donnent accès à l’univers du couple.»
Jean-Noël Frydman, expatrié aux États-Unis depuis plus de 35 ans, vient de porter plainte contre l’État français. L’entrepreneur l’accuse de s’être emparé illégalement du nom de domaine france.com qu’il exploitait depuis 1994.
« J’ai perdu en une fraction de seconde mon emploi, mon outil de travail et près d’un quart de siècle d’investissements », confie avec émotion Jean-Noël Frydman qui a développé son entreprise autour du nom de domaine france.com. L’entrepreneur français de 56 ans en a fait l’acquisition aux prémices d’Internet afin de créer une agence de voyage en ligne pour les Américains souhaitant visiter la France.
Son activité a été florissante, jusqu’à ce qu’en 2015 le Ministère des Affaires étrangères français engage une procédure judiciaire afin de s’approprier son nom de domaine. « Cela a été un véritable coup de massue, je ne m’y attendais pas puisque personne n’avait jusqu’alors contesté l’existence de france.com, indique Jean-Noël Frydman. Pourtant, durant plusieurs années, j’ai eu l’occasion de collaborer avec différentes institutions françaises, j’ai même remporté des prix et j’ai surtout rencontré de nombreuses personnalités politiques liées au tourisme comme Luc Chatel qui soutenaient alors mon projet ».
Très vite, le couperet est tombé pour Jean-Noël Frydman. La Cour d’appel de Paris a décrété en 2017 que france.com constituait une violation au droit français des marques et a ordonné ainsi son transfert à l’État français. Le dossier a été porté devant la Cour de cassation, mais la société qui gérait france.com a transféré le nom de domaine en mars dernier. « C’est scandaleux, ils n’ont pas respecté les jugements français et ont contourné le droit pour me prendre le nom de domaine, s’insurge Jean-Noël Frydman. Ils voulaient se l’accaparer sans avoir à verser de compensation financière ».
Désormais, le site de l’entrepreneur français redirige vers france.fr, une plateforme appartenant à Atout France, l’agence de l’État français chargée du développement touristique. « C’est du cybersquattage, mon entreprise s’est volatilisée et le préjudice qui en découle s’élève à plusieurs millions de dollars, souligne Jean-Noël Frydman. Ils profitent ainsi de ma marque et de sa notoriété ».
Marié et père de deux ans, le Français accuse le coup mais ne compte pas se laisser faire. Il a ainsi porté plainte le mois dernier auprès de la justice américaine contre l’État français, le Ministère des Affaires étrangères et son ministre Jean-Yves Le Drian, Atout France, ainsi que Verisign, la société qui gère l’attribution des domaines « .com ». « C’est David contre Goliath, ou plutôt Gauliath, ironise l’entrepreneur. En tout cas, je suis prêt à aller jusqu’au bout de la procédure afin de récupérer mon nom de domaine ».
Contacté par French Morning, le service de presse du Ministère des Affaires étrangères français a indiqué ne pas commenter les procédures en cours. Jean-Noël Frydman exploitait france.com depuis 1994
(Article Partenaire) Dangereuses les ondes de téléphone portable (et de wifi en général)? De en plus d’études le disent, et pointent notamment des risques pour la fertilité masculine (comme cette étude de la Cleveland Clinic). Et quand on sait le temps que vous passez avec votre téléphone en poche, ou votre ordinateur portable sur vos genoux, à deux doigts de vos parties intimes, il y a de quoi s’inquiéter…
La solution, c’est une startup française, récemment arrivée aux Etats-Unis, qui la propose.Spartan Underwear conçoit et distribue des boxers qui ont la particularité de protéger votre entrejambe des ondes des téléphones portables ou encore des ordinateurs.
Le principe est celui de la “cage de Faraday”, adaptée à votre entrejambe. Les sous-vêtements Spartan Underwear bloquent ainsi plus de99% des ondes grâce à une technologie révolutionnaire baptisée“WaveStopper”. Cette dernière utilise du fil d’argent “mixé” au coton pour créer un bouclier anti-ondes efficace, agréable à porter et surtout idéal pour protéger votre santé.
Le défi le plus important pour cette jeune société a été de réussir à intégrer ces fameux fils d’argent au coton, sans pour autant perdre l’élasticité des sous-vêtements et tout en proposant à la gent masculine des boxers esthétiques et confortables. Et cerise sur le gâteau : cette fameuse technologie a également le pouvoir de protéger vos parties intimes… des bactéries !
Forte d’une levée de 1 million d’euros et de ventes prometteuses en France dès la première année, Spartan Underwear vient d’ouvrir un bureau à San Francisco pour s’attaquer au marché américain. Elle va aussi étendre sa gamme de caleçons et développer de nouveaux produits, comme le body pour bébé “Pandaroo”, présenté en janvier dernier au CES de Las Vegas.
Pour en savoir plus sur Spartan Underwear et découvrir les différents modèles de la marque, rendez-vous sur le site officiel de la marque.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
« Plus qu’ailleurs, New York m’a fait prendre conscience du pouvoir de la diversité », constate Catherine Barba, française qui s’est installée à New York en 2015 après une carrière dans le digital en France. Pour la troisième année consécutive, cette serial-entrepreneuse réunira plus de 500 participants à l’occasion du Women in Innovation Forum ou W.in Forum NY le lundi 21 mai pour encourager « l’égalité et la diversité » dans les entreprises.
En plus du soutien aux femmes, que promeut traditionnellement le forum, Catherine Barba souhaite placer l’édition de cette année, baptisée « Diversity Powers Innovation! », sous le signe de l’intégration des « minorités ». Un mot que la fondatrice confie détester. « Au-delà des femmes, il y a bien d’autres voix nouvelles à mettre en lumière, ces énergies et talents que l’on désigne par le mot de minorités, parce qu’ils ne sont pas assez représentés, ni dans les medias, ni dans les conseils d’administration, ni dans les postes de direction, ni à la tête de startups, ni dans les fonds d’investissement », déplore-t-elle.
Le forum s’articulera autour d’une dizaine de tables rondes animées par 65 intervenants, dont notamment Carlos Ghosn, Pdg de Renault-Nissan-Mitsubishi, Anne-Claire Legendre, consule générale de France à New York, Beth Comstock, ancienne responsable innovation de GE ou encore Y-Lan Boureau, chercheuse spécialiste en Intelligence artificielle au sein de Facebook.
Les fonds collectés lors de l’événement reviendront à East Harlem Tutorial Program, « une école de Harlem qui fait pousser innovateurs et entrepreneurs de cette légendaire Gen-Z qui va changer le monde », s’enthousiasme Catherine Barba, avant de sourire : « J’avais envie de dire surtout les filles… Mais mon regard est probablement biaisé ».