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Le festival de cinéma en ligne My French Film Festival commence le 19 janvier

Pour sa 8ème édition, MyFrenchFilmFestival revient du 19 janvier au 19 février, pour faire découvrir aux internautes cinéphiles du monde entier une sélection éclectique de films français. Il s’agit du premier festival de cinéma francophone entièrement dématérialisé : tous les films sont proposés en ligne.
Organisé par Unifrance (l’organisme en charge de faire rayonner le cinéma français à l’international), ce festival propose de mettre en compétition dix longs métrages et dix courts métrages français récents. Tous les films sont sous-titrés en dix langues (français,
anglais, allemand, coréen, espagnol, italien, japonais, polonais, portugais et russe). Les internautes seront ensuite appelés à noter les films et à laisser des commentaires.
En compétition cette année : “Noces” de Stephan Streker (2016), “La loi de la jungle” d’Antonin Peretjatko (2016), “Rock’n Roll” de et avec Guillaume Canet (2016) ou “Crash Test Aglaé” d’Eric Gravel (2017), entre autres.
Le président du Jury de cette édition 2018 est le cinéaste Paolo Sorentino. On lui doit notamment “Les Conséquences de l’Amour”, “L’Ami de la famille”, “Il Divo”, “This Must Be The Place”, “La Grande Bellezza” et “Youth”, tous présentés en compétition à Cannes. Sa dernière réalisation est la série “The Young Pope” avec Jude Law, pour HBO.
Les courts-métrages sont gratuits dans le monde entier, tandis que les longs-métrages sont payants (1,99€ par film ou 7,99€ le pack), sauf en Afrique, Amérique latine, Inde, Corée du Sud, Pologne, Roumanie et Russie, où le festival est gratuit.
En complément de la plateforme MyFrenchFilmFestival.com, 40 plateformes relaient le festival, dont iTunes (sur plus de 90 territoires), Google Play, Amazon ou encore MUBI.
Quelques projections seront également organisées aux quatre coins du globe. Les informations sur les lieux et les horaires seront régulièrement mises à jour sur le site.
Les Prix du Public, du Jury des Cinéastes et de la Presse Internationale seront annoncés à l’issue du festival.
L’an dernier, les films proposés lors du festival ont été vus 7 millions de fois. Un record.

Une conférence sur la retraite des expatriés à Washington

Si vous lisez French Morning attentivement, vous savez tout sur la retraite des expatriés français aux Etats-Unis. Pour en savoir encore plus, rendez-vous à la Maison française le lundi 22 janvier pour une conférence sur le sujet, co-organisée par l’Union des Français de l’Etranger-Washington (UFE) et le consulat de France.
Trois experts interviendront pendant cette soirée sur les retraites internationales: Philippe Plantadi, expert-conseil chez Novelvy Retraite, Alexandre Quantin, partenaire du cabinet de gestion privée USA France Financials et Olivier Sureau, expert-comptable.
Inscription gratuite et obligatoire en cliquant ici.

Pour ces sans-papiers français, Donald Trump ne fait "ni chaud, ni froid"

En novembre 2016, Max (prénom changé pour l’article) avait prévenu ses proches en France: “Donald Trump peut être élu“. Le jeune homme avait une bonne raison de suivre l’issue de l’élection américaine: employé dans la restauration à New York, il était sans-papiers depuis plus d’un an quand Donald Trump a battu Hillary Clinton. “Si Clinton avait été élue, il y aurait moins ce climat de violence et d’accusation que l’on connaît aujourd’hui. Après, des expulsions, il y en a eu sous Obama aussi et il y en aura après Trump“, relativise-t-il.
Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump le 20 janvier 2017, l’immigration occupe le devant de l’actualité. En un an, le républicain a, pêle-mêle, interdit d’entrer sur le territoire les réfugiés et ressortissants de sept pays à majorité musulmane, remis en cause le programme DACA de protection de personnes arrivées très jeunes illégalement aux Etats-Unis ou encore décidé la fin des statuts spéciaux qui permettaient à des Haïtiens et des Salvadoriens venus après des catastrophes naturelles dans leurs pays de rester sur le territoire. Thomas Homan, directeur d’ICE, l’agence chargée de faire respecter les lois d’immigration, l’a assuré en décembre: “le président a été clair dans ses décrets: toutes les populations sont concernées. Si vous êtes dans ce pays illégalement, nous sommes à votre recherche et nous allons vous appréhender“.
Malgré la réthorique présidentielle, les chiffres de l’année fiscale 2017, qui inclut quatre mois de présidence Obama, montrent que les expulsions sont moins nombreuses que pendant l’année fiscale 2016 (environ 226.000 contre 240.000). Ces chiffres comprennent les interpellations à la frontière et les expulsions de personnes arrêtées à l’intérieur du territoire. En revanche, le nombre de personnes expulsées alors qu’elles étaient déjà dans le pays a, lui, fortement augmenté entre le 20 janvier et le 30 septembre 2017 par rapport à l’année d’avant (62.000 contre 44.000), selon le site de fact checking PolitiFact.
Les chiffres d’expulsions de Français pour 2017 ne sont pas connus, mais selon des statistiques partielles obtenues en juillet, ils pourraient eux aussi augmenter: 51 ont été dénombrés du 1er octobre 2016 au 24 juin 2017, contre 59 du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016.
Charlotte fait partie des Français qui sont venus au beau milieu de la première année de mandat de Donald Trump. Elle travaille aujourd’hui illégalement dans la restauration à San Francisco. « Mes papiers font vraiment faux, ça se voit ! », avoue-t-elle, mais elle dit « ne pas avoir peur du tout des contrôles. » 
Le positionnement de Donald Trump ne lui fait « ni chaud ni froid. L’Etat américain ferme les yeux parce nous payons nos taxes comme tout le monde. Et s’ils se mettent à contrôler les travailleurs illégaux, beaucoup de restaurants vont fermer… » 
Elle ne se sent « absolument pas visée » quand le président américain tire à boulets rouges sur les travailleurs clandestins. « Je connais tellement de personnes qui font ça et Donald Trump est bien loin de nos réalités propres », poursuit la jeune femme. Elle craint une seule chose : « que quelqu’un me dénonce directement à la police », même si théoriquement, les agents de police ne communiquent pas avec les services de l’immigration car en tant que ville sanctuaire, la Fog City protège ses habitants sans-papiers.
Depuis l’élection de Donald Trump, Léo, qui vit illégalement à San Francisco depuis 2015, envisage de se marier avec sa copine américaine afin de pouvoir rentrer en France rendre visite à sa famille qu’il n’a pas vu depuis quatre ans. « Même si San Francisco est une ville sanctuaire, j’ai peur que les services de l’immigration deviennent plus regardants et que je finisse par me faire épingler. Donald Trump est tellement extrême sur ce sujet! »Mais au quotidien, le jeune homme vit plutôt bien sa situation sans y « penser en permanence. » 
S’il observe la libération de la parole raciste autour de lui, même dans cette New York solidement démocrate, Max s’estime “malheureusement plus protégé” que les clandestins non-blancs. “Il y a un racisme latent qui fait que les autorités iraient davantage demander leurs papiers à un noir, un hispanique ou un beur, comme en France d’ailleurs“. Lui non plus ne pense pas aux risques de son statut tous les jours. “On essaie tous de régulariser notre situation. Après, la vie continue. L’immigration n’est pas un sujet de tous les jours. Il faut bien continuer de vivre. On en a pour quatre ans au moins et voilà“.
Klervi Drouglazet (San Francisco), Alexis Buisson (New York)

Bomb Cyclone: "outrés", des passagers bloqués vont poursuivre XL Airways

(Mis à jour mardi avec le commentaire de XL Airways)
D’heure en heure, on reçoit de nouvelles adhésions“, lance Me Lorraine Papart. L’avocate parisienne représente les passagers de vols XL Airways entre Paris et New York annulés ou déroutés à cause du “Bomb Cyclone” de début janvier.
Outrés” par le manque d’information et de prise en charge de la compagnie pendant et après la tempête qui a semé le chaos à l’aéroport JFK, ils ont décidé de lancer une action collective pour obtenir réparation.
L’avocate indique que “400-500 personnes” jusqu’à présent l’ont contactée pour faire partie de la procédure, qui doit être enclenchée courant janvier, le temps de recueillir le nom des plaignants et les pièces justificatives. “Au total, 1.800 personnes sont concernées“.

Nous n’avons à ce jour aucune demande directe de Madame Papart, il est donc difficile de commenter cette information. Il est important à présent que les passagers nous contactent directement et au plus vite pour que nous puissions prendre en compte leur dossier“, souligne pour sa part Stéphanie Cordier, porte-parole de XL Airways.

Six New York-Paris et Paris-New York (SE041, SE051, SE060, SE061, SE070 et SE071) ont été bloqués en raison du “Bomb Cyclone”, et un vol a été dévié sur Washington, où la compagnie n’a pas de personnel. Résultat: des passagers livrés à eux-mêmes ou bloqués pendant plusieurs jours des deux côtés de l’Atlantique, sans solution d’hébergement et frustrés face aux informations contradictoires. Tendus, certains ont même failli en venir aux mains à la porte d’embarquement à JFK après une nouvelle annulation de leur vol et une nuit à l’aéroport.
Le collectif de passagers reproche à la compagnie low-cost de les avoir “abandonnés” et fustige des “manquements scandaleux à l’ensemble de ses obligations d’information, de prise en charge et d’indemnisation“.
Les naufragés de XL Airways estiment que les solutions d’hébergement et d’indemnisation proposées par la compagnie n’ont pas été à la hauteur et ne respectent pas les obligations prévues par le droit européen. “Il y a des passagers qui sont restés à l’aéroport pendant plusieurs nuits faute de moyens ou de solutions d’hébergement, dormant à même le sol. Ils allaient aux toilettes pour boire de l’eau et mangeaient des chips, raconte Lorraine Papart. Les gens sont énervés, on peut les comprendre. Il y a eu une volonté de les tromper pour limiter les frais d’indemnisation“.
 

San Antonio Restaurant Week met le couvert jusqu'au 27 janvier

Vous aimez la bonne bouffe mais votre budget resto est limité ? La Restaurant Week de San Antonio tombe à pic.
Pendant deux semaines, une centaine de restaurants de la ville proposent des formules déjeuner et dîner à prix fixe pour faire découvrir leurs spécialités. Deux formules de repas sont proposées cette année. La première à 15$ le déjeuner et 35$ le diner, et une deuxième à 10$ le déjeuner et 25$ le dîner. La liste complète des restaurants participants est accessible sur le site de l’évènement.
Pour chaque menu commandé, les restaurants reverseront $1 (déjeuner) ou $2 (diner) à l’association Culinaria, qui oeuvre pour l’éducation culinaire à San Antonio. Une raison de plus d’y participer.

Les pastels du XVIIIe siècle mis en pièces par le Getty Center

Quels secrets cache la composition des pastels ? Au XVIIIe siècle, les pastellistes ont voulu rivaliser avec les peintres à l’huile pour les commandes de portraits. Ils ont alors commencé à travailler sur de grandes surfaces, attachant plusieurs feuilles de papier. Avec “Pastels in Pieces”, installée du mardi 16 janvier au dimanche 29 juillet, le Getty Center invite les visiteurs à découvrir leurs méthodes de fabrication.
Le musée de Los Angeles possède la plus grande oeuvre de ce genre : un portrait du magistrat Gabriel Bernard de Rieux, par le portraitiste de la Cour de Louis XV, Maurice-Quentin de la Tour. Sa caractéristique : il mesure plus de six pieds de haut et est reconstitué à partir de douze feuilles de papier, attestant des prouesses de l’artiste dans le trompe-l’oeil.
Au gré des dix oeuvres mises en lumière, le visiteur pourra s’amuser à explorer la technique, à l’aide des étiquettes explicatives réalisées par les conservatrices Michelle Sullivan et Emily Beeny. Accrochées à côté des toiles, elles leur permettront de débusquer les joints entre les papiers, souvent cachés sous un pigment, pour identifier les différentes feuilles constituantes, ainsi que trouver les astuces utilisées pour manipuler l’image à l’aide de feuilles de stratification.

L'exposition photo "Paris intime" à l'Alliance française de Houston

L’Alliance française de Houston met Paris à l’honneur le jeudi 25 janvier à l’occasion de l’exposition “Paris intime” de la photographe américaine Susan Backes.
“En tant que photographe de rue, l’artiste se dit “particulièrement intéressée par les activités quotidienne d’une grande ville. Et Paris offre naturellement une perspective intime sur celles-ci, avec ses décors cinéphiles et ce parfum romantique qui y règne“.
Le vernissage, prévu de 6pm à 8pm, sera accompagné d’un apéritif avec vin et fromage en l’honneur de l’artiste. L’événement est gratuit et ouvert à tous.

Broadway Week: deux tickets pour le prix d'un pour les "musicals"

Si vous n’avez jamais fait un tour à Broadway, le moment est venu. Broadway Week dure du 16 janvier au 4 février.
Si vous êtes à New York depuis longtemps, vous connaissez le principe: plusieurs shows de Broadway cassent les prix en proposant deux tickets pour le prix d’un. Désolé, “Hamilton” n’y participe pas. En revanche, quelques “musicals” incontournables se prêtent à l’opération, comme le spectaculaire “Le Fantôme de l’Opéra”, le tout nouveau “The Parisian Woman” avec Uma Thurman, “Chicago” ou encore “Aladin”. Le “Lion King” est déjà complet. Si vous voulez tenter de payer encore moins cher, vous avez également la possibilité de participer à un tirage au sort pour gagner des tickets gratuits.
 

Shapr : rencontrer les bonnes personnes pour réussir vos projets

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(Article partenaire) Trouver votre dream job, vous reconvertir dans un nouveau domaine, monter votre boîte… Quel que soit votre projet ou les objectifs que vous vous êtes fixés pour 2018, vous y arriverez toujours plus facilement et rapidement en rencontrant les bonnes personnes. OK, ce n’est pas si simple mais maintenant il existe une app de networking pour ça : Shapr.
On vous a déjà présenté cette app dans un article précédent. Depuis, la base de membres a presque atteint le million de membres en faisant un vrai pont entre la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, pays qui compte 60% des inscrits. Cette appli change la donne. Plus besoin d’être diplômé d’une grande école pour avoir un réseau et trouver son âme soeur pro, vous allez pouvoir swiper et matcher avec des profils sélectionnés en fonction des centres d’intérêts que vous aurez définis (par exemple, #StartUps #NonProfit etc…). L’app réunit des personnes qui sont aussi dans cette démarche d’échange, ce qui facilite la prise de contact.

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La preuve avec Alain Kapatashungu, PDG de Frontdoor, une société qui crée des logiciels pour l’industrie immobilière pour automatiser les tâches les plus banales et faire économiser aux utilisateurs d’innombrables heures. Il a découvert Shapr à travers sa co-fondatrice et l’utilise depuis le printemps 2016. “Quand je suis arrivé à Paris, je ne connaissais personne et Shapr m’a vraiment permis de me créer un réseau, dit-il. J’ai rencontré des experts digitaux, des data scientists avec qui on a partagé des idées sur l’intelligence artificielle et ses évolutions”.
Avec le développement de sa start-up basée entre Paris et San Francisco, l’entrepreneur a changé son utilisation de l’app. “Je l’utilise pour découvrir des talents pour Frontdoor et pour rencontrer des gens qui ne sont pas du monde de la tech. À la différence des événements de networking, Shapr regorge de profils différents, ce qui rend la plateforme à la fois très utile et humainement enrichissante“.
Give it a try ! Shapr c’est ici sur iOS et Android et c’est gratuit !

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le dilemme des boulangers aux US: dois-je mettre une fève dans la galette ?

L’Epiphanie est passée, mais la galette continue d’être vendue dans de nombreuses boulangeries aux Etats-Unis. Si la clientèle française s’attend à trouver une fève dans le traditionnel gâteau, cela ne va pas de soi pour ceux qui les fabriquent.
Dans un pays l’où on a facilement recours à la justice et où l’étouffement figure parmi les principales causes de décès chez les enfants, le risque d’accident impliquant une fève en a effrayé plus d’un. L’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, la FDA, interdit en effet de mettre un objet non-comestible dans un aliment, à cause du risque d’étouffement. C’est la raison pour laquelle les Kinder Surprise n’ont pas droit de cité aux Etats-Unis. En 2015, le site culinaire Grub Street a déclaré, non sans humour, que “des Américains friands de procès sont en train de ruiner les fèves dans les galettes“.
Jean-Jacques Bernat, propriétaire de Provence en boîte, restaurant français de Brooklyn, se range dans le camp des frileux. Et pour cause: “en 2002, une de nos clientes s’est cassé une dent sur la fève. Elle a porté plainte et il a fallu payer l’avocat, contacter l’assureur et payer les frais de dentiste“. Un accident qui a coûté plusieurs milliers de dollars au restaurateur. Depuis, Jean-Jacques Bernat propose la fève à part.
À Austin, Julie Myrtille a fait le même choix: ” Au début, on a pensé mettre un haricot sec pour que ce soit comestible, et puis finalement on s’est dit qu’on allait s’adapter et faire comme les Américains préféraient”.
Chez Maison Kayser, qui vend des milliers de galettes tout au long du mois de janvier dans ses seize boulangeries new-yorkaises, la fève se trouve dans un sac à part: “ Puisque tous nos clients ne sont pas au courant de cette tradition, nous préférons ne pas l’incorporer, mais nous expliquons comment l’insérer discrètement par-dessous pour ceux qui veulent ”, confie Mia Fazio, la directrice financière.
En vérité, la FDA n’a jamais émis d’avis tranché ni de “régulations spécifiques” sur la galette des rois, révélait il y a deux ans un article du Wall Street Journal. Chez Mille-Feuille à New York, la fève est dissimulée dans la galette, y compris dans les parts individuelles, qui se vendent dès qu’elles arrivent en magasin. “On attache un avertissement au sac pour prévenir les clients, explique Nathalie Dessyn, la propriétaire. On forme aussi le personnel tous les ans sur ce qu’est l’Epiphanie: l’histoire, la tradition de la fève et des couronnes. Nos clients américains adorent le gâteau mais aussi ce qu’il y a autour avec l’histoire de l’enfant le plus jeune qui va sous la table pour tirer les rois!
Installé à Brooklyn, Pistache, fondée par Noémie Videau-Zagar et Christine Herelle-Lewis, a également choisi de vendre une galette avec fève incorporée accompagnée d’une note explicative. “Les clients commencent à connaître cette tradition et ils trouvent ça drôle ”, explique Noémie Videau-Zagar. “On nous a demandé une seule fois de mettre la fève à part et c’était une Française!
Si la fève divise les pâtissiers français, tous s’accordent sur la recette de la galette. Tradition oblige, ceux que nous avons contactés n’ont pas adapté leurs recettes aux différentes allergies ou aux intolérances aux produits laitiers. “ J’ai vu de recettes sans gluten mais franchement ça ne me dit rien ”, reconnaît Christine Herelle-Lewis. Pistache, comme la plupart des autres pâtisseries contactées, propose en revanche une brioche des rois, héritée de Provence et proche du King’s cake aux fruits confits que l’on trouve en Louisiane, et qui fait le bonheur des allergiques aux noix.
“ Finalement, le plus perturbant pour nos clients, c’est de transporter leur galette dans un sac en papier! rigole Nathalie Dessyn, de Millefeuille. On explique que c’est pour la réchauffer mais on nous demande souvent une boîte ”.

Où boire du vin chaud à New York ?

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Quel est le meilleur remède contre les nuits froides d’hiver ? Un bon chocolat chaud, certes, mais aussi le vin chaud. Contrairement à l’Europe, le “mulled wine” ne court pas les rues à New York. Voici cinq endroits repérés par Phineas Rueckert de Frenchly, le site anglophone de French Morning.

Pierre Loti – Gramercy (12 dollars)

Image: Facebook/Pierre Loti Wine Bar
Situé près de Gramercy Park (mais aussi à Chelsea et Midtown), ce bar à vins qui propose aussi des plats méditerranéens sert son vin chaud dans des tasses en porcelaine. Le prix, 12 dollars, est un peu élevé, mais le vin vaut le détour, surtout quand il faut se réchauffer les entrailles. 53 Irving Pl. (212) 777-5684. Site.

Buvette – Greenwich Village (8 dollars)

Image: Flickr/Buvette
À quelques pas du mythique Stonewall Inn, lieu historique pour la communauté LGBT aux Etats-Unis, se trouve Buvette. Dans cet espace chaleureux qui montre fièrement ses bouteilles, on apprécie les odeurs qui s’échappent des plats de tartinettes et de coq au vin portés par les serveurs. Le vin vient dans une tasse plus petite que chez Pierre Loti, mais coûte aussi moins cher. Il est également plus épicé. 42 Grove St. (212) 255-3590. Site

Café Gitane – SoHo ($10)

Image: Artsetters
De l’extérieur, Café Gitane ne paie pas de mine, mais l’intérieur est coloré et accueillant, avec ses plafonds hauts, sa déco rétro, son sol carrelé et son bar circulaire. Ici, vous pourrez apprécier votre vin chaud avec des plats marocains et méditerranéens. Le breuvage est sans doute un peu cher pour sa taille, mais il est de loin le plus fruité et riche de cette liste. 242 Mott St, New York. (212) 334-9552. Site

Spuyten Devil – Williamsburg (7 dollars)

Flickr/Buzz Andersen
C’est sans doute le meilleur rapport qualité-prix de notre sélection. Ce bar de Williamsburg à la façade rouge et l’intérieur sombre et étroit sert l’un des meilleurs vins chauds de la sélection, et à bon prix en plus. Commandez une assiette de fromages bien garnie pour l’accompagner. 359 Metropolitan Ave, Brooklyn. (718) 963-4140. Site

Café Select – SoHo ($10)

onthegrid.city
Pour vos jours de froid et de neige, quand rien ne va plus et que le monde est au bord du gouffre, rendez-vous dans ce repaire suisse de SoHo (qui sert accessoirement une très bonne fondue dans son speakeasy). Pendant l’hiver, l’endroit est décoré de guirlandes lumineuses. Le vin chaud n’est pas très épicé, mais l’ambiance chaleureuse et festive compense largement ce petit défaut. Santé ! 212 Lafayette St. (212) 925-9322Site

"L'insulte", un film sur la réconciliation sur le chemin des Oscars

Beyrouth, de nos jours. Une simple querelle de voisinage entre Tony (chrétien libanais) et Yasser (réfugié palestinien) dégénère et finit par embraser tout le pays. Dépassé par les événements, les deux hommes doivent se réconcilier avec leur passé pour tenter de se comprendre.
Dans toutes les grandes histoires, le personnage principal doit, à un moment, faire face à son histoire”, explique le réalisateur libanais Ziad Doueiri. “L’insulte” est son quatrième long-métrage, après “West Beyrouth” en 1998, “Lila dit ça” en 2004 et “L’Attentat” en 2012. “J’ai été très inspiré par le film d’animation Rango, dans lequel le lézard joué par Johnny Depp doit faire face à son passé pour se reconstruire, en revenant sur l’autoroute où il a été abandonné après un accident. La réconciliation est un thème central de mon film”.
Une réconciliation difficile au Liban, théâtre d’une longue guerre civile entre chrétiens et palestiniens qui s’est terminée en 1990. Si “L’insulte” parle forcément aux Libanais, Ziad Doueiri insiste pourtant sur le caractère fictif de son oeuvre. “Mon film n’a aucun lien avec les tensions au Moyen-Orient. Un cinéaste ne se limite pas à une période. Il est à la recherche d’une seule chose : raconter une histoire”.
L’insulte” est conduit comme un grand film de procès américain, dont le genre plait à Ziad Doueiri. “La justice est une quête essentielle pour moi“, confie-t-il, marqué par les injustices dont lui et sa famille ont été victimes pendant la guerre civile libanaise. “Cette quête de justice est incarnée par le personnage de Tony, qui a vécu des horreurs dans sa vie et souhaite être entendu”.
Sorti aux Etats-Unis le 12 janvier, le film semble plus globalement être un miroir des tensions internationales. “L’histoire du film n’est pas étrangère à notre société, car notre passé a sans doute laissé des traces profondes », explique Ziad Doueiri.
Et si “L’insulte” remportait un Oscar le 4 mars ? Le film fait partie des neuf longs-métrages présélectionnés dans la catégorie “Meilleur film en langue étrangère”. Cinq films seront retenus définitivement le 23 janvier. “On y est pas encore mais avoir été sélectionné par le gouvernement libanais pour représenter le pays est une belle cerise sur le gâteau. On revient de loin”. Ziad Doueiri pointe notamment du doigt “les mouvements de la gauche libanaise anti-Israël qui ont tout fait pour empêcher sa sortie et empêcher sa nomination aux Oscars”. 
La liste complète des sorties aux Etats-Unis par date: 
12/01 – New York and Los Angeles
26/01 – San Francisco 
2/02 – Phoenix, Minneapolis, Philly, Portland (OR), Denver, Dallas, Austin
9/02 – Miami, Palm Beach, Santa Fe, Columbus, Seattle, Cincinnati, Amherst (MA), Indianapolis, Pittsburgh, Albany, Charlotte, Albuquerque, Salt Lake City, Baltimore, Ithaca, Iowa city, Louisville, Eugene
18/2 – Sag Harbor
23/2 – Tucson, Sarasota, Oxnard, Ft. Worth