Leurs aquarelles vont vous en mettre plein la vue. Les artistes d’Art 345, un espace de création gigantesque fondé par le Français Norbert Waysberg à East Harlem, organisent leur exposition bi-annuelle du 15 juin jusqu’au 9 juillet (sur rendez-vous uniquement). Le vernissage du jeudi 15 juin (6-10pm) sera ouvert à tous et gratuit.
Sous la houlette de l’aquarelliste sino-australien Paul Ching-Bor, les artistes présenteront leurs travaux en grand format. Deux Français seront de la partie: Norbert Waysberg présentera sa nouvelle série sur le métro new-yorkais ainsi qu’un portrait revisité de la fameuse photo de Donald Trump posant à côté d’un Pape François peu souriant lors de sa récente visite au Vatican; et Louise Lafaille montrera ses grands paysages abstraits aux lumières “turneresques”. La sculptrice Anne de Villeméjane exposera aussi ses travaux lors de cette exposition intitulée “Phases”. À 8:30pm, place à la musique avec un concert du pianiste uruguyen Gustavo Casenave et son trio.
Des aquarelles (et une touche de Trump) à Art 345 à Harlem
La Chorale franco-américaine de New York fête l'été avec Mozart au consulat
Rien de mieux que de commencer l’été en chanson. Après la Fête de la Musique le 21 juin, place au classique. La Chorale franco-américaine de New York organise son traditionnel concert de fin de saison au consulat de France à New York le vendredi 23 juin à 6:30pm.
L’ensemble de chanteurs amateurs, créé et dirigé par la cantatrice Anne-Julia Audray, chantera des compositions de Mozart, le superbe “Adieu Sweet Amarallis” de John Wilbie, Rameau, Offenbach ainsi que des versions à plusieurs voix de chants français connus comme “Au clair de la lune”. Le groupe sera rejoint par la chorale de la Southold Opera House, également fondée par Anne-Julia Audray, et par deux jeunes chanteurs, Katrina Golubchik et Théo Visconti. La Chorale franco-américaine est spécialisée dans un répertoire français et européen peu joué aux Etats-Unis.
Summerfest 2017: Ayo, Wax Tailor et Her à Central Park pour la Fête de la Musique
Qui dit “été” dit “Summerfest”. Co-présenté par les Services culturels de l’Ambassade de France, le BureauExport et France Rocks, le festival de musique fait son retour à New York avec une trentaine d’artistes français et francophones en concert dans plus de vingt salles, de SummerStage à Central Park au Poisson Rouge à Manhattan. Fin des festivités: le 13 juillet.
Dans cette édition, on retrouvera notamment Ala.Ni les 19 et 21 juin, mais aussi Wax Tailor, Her et Ayo en live à Central Park pour la Fête de la Musique le 23 juin. Le jeune prodige de l’électro, Fakear, lui sera au Baby’s All Right à Williamsburg le 21 juin. Toujours dans l’électro, mais cette fois avec une touche de swing, ce sont les Français de Caravan Palace qui feront danser New York les 6 et 7 juillet.
Programme complet:
18 juin : Glockabelle, Stephane Wrembel @ Barbes, Brooklyn
19 juin : Ala.ni @ Rockwood Music Hall Stage 2
21 juin : Fête de la Musique @ Central Park SummerStage : Wax Tailor, Her, Ayo, Ala.ni (gratuit)
21 juin : Fakear @ Baby’s All Right
24 juin : Dimitri From Paris @ Pier 26, Hudson River Park
29 juin : Chocolate Genius (Ray Rizzo, Simon Hanes, Oren Bloedow, Thomas Bartlett, Mark Anthony Thompson) @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center (Free)
1er juillet: Vince Giordano & The Nighthawks with Catherine Russell, Avalon Jazz Band, Stephane Wrembel and Aurora Nealand @Central Park SummerStage Rumsey Playfield – 5:00 pm – 10:00 pm (gratuit)
5 juillet: Tony Allen @ Le Poisson Rouge
6 juillet: Caravan Palace @ Warsaw, Brooklyn
7 juillet: Caravan Palace @ Irving Plaza
13 juillet: Blick Bassy @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center (Gratuit)
5 personnages historiques à connaître quand on habite au Texas
Que vous veniez d’emménager au Texas ou que vous y viviez depuis longtemps, vous savez qu’il s’agit d’un Etat à part. Habiter la «Republic of Texas », c’est presque vivre dans un pays dans le pays avec une forte identité et une histoire à part entière. Voici donc cinq personnages historiques emblématiques du Texas que l’on se doit de connaitre lorsque l’on y vit.
Stephen F. Austin
Stephen Austin (1793 –1836), surnommé le Père du Texas. Cet avocat de formation fut l’architecte de la colonisation de cette région déserte du nord du Mexique par des migrants américains et de son accession en république indépendante.
En seulement quinze ans, à force de persévérance et de diplomatie, Stephen Austin attira, à partir de 1821, plus de 1200 familles américaines pour peupler le Texas alors sous contrôle mexicain. Il fut même emprisonné un an au Mexique pour cela. De retour au Texas en 1835, il servit la révolution en plaidant la cause du Texas auprès des Etats Unis. Stephen Austin est aussi une figure emblématique du Texas pour ses discours mobilisateurs lors des heures sombres de la révolution. La capital de l’Etat porte son nom. Il est enterré au Texas State Cemetery à Austin.
Sam Houston
Sam Houston (1793-1863) est l’autre personnage emblématique de la révolution texane. (Il faut bien comprendre que, aujourd’hui encore, elle est une pierre angulaire de l’identité et de l’esprit indépendant des Texans). Commandant-en-chef de la petite armée texane face à l’imposante armada mexicaine du Général Santa Anna, il fut le héros de la bataille de San Jacinto et de l’indépendance du Texas. Après la révolution, il devint le 1er président de la République du Texas, puis sénateur de l’Etat après son annexion par les USA (1845) et gouverneur en 1859. Il est aussi connu pour avoir eu une vie privée tumultueuse (buveur invétéré, il fut marié trois fois) et pour avoir été très copain avec les Indiens (sa 2e épouse était Cherokee).
Mirabeau B. Lamar
Deuxième président de la république du Texas, Mirabeau B. Lamar (1798-1859) hérita d’un pays ruiné, assiégé par les Indiens et sans reconnaissance internationale. Il mit en places les bases de l’enseignement public et des universités au Texas (qui lui valurent le titre de « Father of Texas Education » et établit la capitale de l’Etat à Austin. Opposé à l’annexion, il souhaitait un Texas indépendant étendant ses frontières jusqu’au Pacifique. Vision qui ruina presque complètement le Lone Star State.
Lyndon Baines Johnson
Communément appelé “LBJ”, Lyndon Baines Johnson (1908 – 1973) fut le 36e président des Etats-Unis entre 1963 et 1969. Vice-président démocrate de JFK à partir 1961, il lui succéda à la présidence après l’assassinat de ce dernier et fut élu pour un nouveau mandat en 1964. Il était connu pour son tempérament soupe au lait et son pouvoir de persuasion. Il n’hésitait pas à employer l’intimidation (il était très grand) pour obtenir gain de cause (méthode appelée « the Johnson treatment »). Sa présidence a été marquée par le vote de nombreuse lois en faveur des droits civiques, du contrôle des armes, de la préservation du la nature et dans le domaine de la sécurité sociale.
Sandra Day O’Connor
Sandra Day O’Connor (1930 – ) fut la première femme nommée à la Cour suprême des Etats-Unis. Républicaine considérée comme conservatrice modérée, elle fut nommée par Ronald Reagan en 1981 et siégea pendant 24 ans. Elle est connue pour avoir fortement contribué à faire progresser le droit des femmes aux Etats-Unis.
Yacine Belhousse, un comédien globe-trotteur au French Comedy Festival
Le French Comedy Festival est de retour à New York pour sa seconde édition, à partir du mercredi 21 juin, avec une programmation francophone qui réunira Kyan khojandi, Sebastian Marx, Sugar Sammy, Guillermo Guiz et Yacine Belhousse, dont le spectacle ouvrira le festival.
Au Thalia Symphony Theater, il présentera son dernier spectacle “RevolutionS” où il raconte ses aventures d’humoriste globe-trotteur en tournée à travers le monde. “J’ai voulu parler de ces changements, du défi que je m’étais lancé de jouer en anglais dans une quinzaine de pays, de sortir de ma zone de confort puisque la langue a été la principale difficulté”, confie-t-il. Il a tout de même été aidé par le monument de l’humour britannique Eddie Izzard qui l’a aidé à traduire ses textes en anglais.
Yacine Belhousse avait commencé des études de biologie avant de se faire très vite attraper par la scène, et c’est en 2006, au légendaire Jamel Comedy Club, qu’il se fait connaître du grand public. “C’est le metteur en scène de l’époque, Kader Aoun, qui m’y a fait entrer. Cette expérience m’a fait comprendre à quel point j’aimais la scène, les tournées et les comiques!“, explique-t-il.
Cette participation lui a ouvert les portes de la télévision. Il a notamment fait des apparitions dans la série de Kyan Khojandi “Bref”. Sur grand écran, on a pu le voir dans “Pop Rédemption” avec Julien Doré ou encore dans “Les Visiteurs du futur” de François Descraques. Malgré ces apparitions cathodiques, Yacine Belhousse s’épanouit surtout dans le stand up. “C’est ce que je fais le plus et ce que je considère comme mon premier métier. J’aime ce côté dépouillé d’artifice, l’authenticité et l’adresse directe au public”.
Aujourd’hui, il fait partie du collectif d’humoristes sur Youtube “Golden Moustache” qui produit et diffuse des sketches portés par des comédiens youtubeurs comme Natoo, Kemar, le duo McFly & Carlito, Justine Le Pottier et Adrien Ménielle. Et peu importe les plateformes, Yacine Belhousse transmet son humour surréaliste inspiré des traquas quotidiens modernes. Il vient de conclure le financement participatif de son projet “l’Histoire raconté par des chaussettes” avec Dedo, un humoriste aussi révélé par le Jamel Comedy Club. Le principe est simple : des personnages historiques incarnés par des chaussettes racontent une période de l’Histoire dans une version imprégnée d’humour noir et loufoque. Ce projet qui avait débuté sur Youtube sera diffusé en DVD à la rentrée.
Yacine Belhousse fera profiter le public du French Comedy Festival de son humour perché et surréaliste. “J’ai déjà voyagé à New York il y a une dizaine d’années, mais j’ai eu à peine le temps de manger un bagel. C’est la première fois que je joue devant les francophones qui vivent ici et je suis curieux de découvrir ce public. J’ai hâte”.
Où faire la Fête de la musique à San Francisco et ses environs?
Le 21 juin prochain, on célébrera les 35 ans de la Fête de la musique. Concerts de rue, DJs, et rassemblements populaires, on va chanter et danser tout autour de la Bay area.
L’Alliance française de San Francisco
Les groupes de musique se succéderont de 6:30pm à 11pm, avec l’électro pop de Tohm Lev, le rock de Meant to Bend ou le encore le reggae de Stu Tails. Possibilité de se restaurer sur place. Alliance française de San Francisco, 1345 Bush Street, San Francisco, CA 94109. Infos ici.
Clift Hotel à San Francisco
L’équipe de l’Apéro prend possession du très sélect Clift Hotel pour fêter la musique avec cinq groupes et DJs, de 6pm à 2am. L’entrée est gratuite, mais il est conseillé de réserver sa place à l’avance. Clift Hotel, 495 Geary St, San Francisco, 94102. Infos et tickets ici
Oakland
Tartes flambées dans la plus pure tradition alsacienne et musique, voici la combinaison gagnante de cette édition de la Fête de la musique organisée par le restaurant La Flamme, l’Alliance française de Berkeley et San Francisco Bay Area. Les groupes Rue Prince, Fasptones et Bonita Sound se succéderont de 5pm à 9pm. Pas de “cover charge” pour la musique, mais les réservations sont conseillées. Forage Kitchen, 478 25th Street, Oakland, CA 94612. Infos et tickets ici.
Palo Alto
La Fête de la musique sera célébrée avec quelques jours d’avance, le dimanche 18 juin, de 3pm à 7:30pm. University Avenue, l’artère principale de Palo Alto, sera fermée à la circulation, pour laisser place à plus de 50 groupes, mêlant blues, musique classique, indienne, grecque ou rock. Palo Alto World Music Day, University Avenue. Infos ici.
San José
Plus de 50 artistes dans une trentaine d’endroits différents fêteront le jour le plus long de l’année dans toute la ville. Les parcs, les musées, les rues résonneront au son des instruments et des chants. Tout le monde est invité à gratter sa guitare, souffler dans son kazoo ou souffler dans son harmonica pour se mêler à la fanfare générale. Make Music San Jose, infos ici.
Sacramento
L’Alliance française de Sacramento organise une grande fête en deux parties: différents groupes assureront l’animation musicale de 4pm à 7pm, avec food trucks et bières artisanales, puis les quatre chanteuses de The Blue Roads se produiront de 7pm à 9pm. CLARA Auditorium, 1425 25th St Sacramento, CA 95816. Infos et tickets pour The Blue Roads ici
Combien ça coûte la clim' à New York ?
On vous voit venir de très loin. En bon Français, vous résistez certainement à l’idée de vous acheter une clim’ alors que les températures dépassent les 30 degrés celsius. Au lieu de jouer aux héros, voici un “combien ça coûte” pour vous aider à garder la tête froide.
En classe business
Vous l’ignorez peut-être, mais en plus de faire des voitures, Mitsubishi construit aussi le nec-plus-ultra de l’air conditionné. Plus qu’un simple climatiseur, le système mural de la marque s’adapte aux caractéristiques de la pièce qu’il doit rafraîchir. Equipé de capteurs infrarouge, l’appareil base aussi son fonctionnement sur les relevés de chaleur humaine qu’il perçoit. En clair, la température ambiante s’adapte aussi à la température de votre corps pour un meilleur confort. Evidemment, le tout est équipé de filtres anti-allergènes, désodorisants et purifiants. Ultra-connecté, le système est contrôlable depuis votre smartphone, même lorsque vous n’êtes pas chez vous. Pour ce système de climatisation paradisiaque comptez au minimum 1.200 dollars (pour au moins une unité intérieure murale reliée à un bloc extérieur) et une installation rapide du système.
En classe éco
Compris entre 200 et 700 dollars, neuf, vous pourrez toujours compter sur l’inévitable Window Air Conditionner. Très répandu à New York, le climatiseur s’insère généralement dans la partie inférieure des fenêtres guillotines américaines. Leur prix dépend principalement de la puissance de l’appareil. Proposé par de nombreuses marques et magasins d’électroménager, comme LG, The Home Depot, Best Buy ou encore Kmart, l’appareil est très pratique et facile à installer, ne nécessitant pas l’intervention d’un professionnel. Attention toutefois à ne pas le laisser tomber sur les passants dans la rue. Cela risque de vous coûter un tantinet plus que le prix d’achat!
En low cost
Pour un budget plus serré, n’excédant pas les 100 dollars, le marché de l’occasion peut être votre salut. Craigslist et Ebay fourmillent d’appareils à des prix plutôt attractifs. Privilégiez notamment les climatiseurs portables ou sur roulettes, plus souvent bon marché. Mention spéciale pour le concept des climatiseurs de bureau ou d’oreiller (photo ci-dessus). Pour environ 50 dollars, ces mini (mais vraiment mini) clim’ portables auraient une autonomie de quatre heures.
En mode débrouille
N’oubliez pas que la ville grouille de lieux publics ou commerciaux climatisés. Pensez notamment aux cafés, Starbucks et autres. Pour un simple frapuccino ou un iced tea, vous pourrez bénéficier du confort et surtout de la fraîcheur des lieux jusqu’à la fermeture. Moins cher encore, les différentes bibliothèques de la ville de New York, gratuite d’accès, sont très majoritairement climatisées.
Enfin, petite spécificité que le monde entier envie à la Grosse Pomme, la climatisation des transports publics vous offrira une excursion digne des fraîcheurs himalayennes. Pour info, la ligne M15 du réseau de bus, une des plus longues, en plus de vous faire visiter tout Manhattan, de Wall Street à Harlem, vous procurera un long moment d’air conditionné pour seulement $2,50.
Les solutions au changement climatique en discussion au consulat à New York
Il existe des solutions au changement climatique. C’est ce que vont rappeler les spécialistes participant au prochain rendez-vous de “Conférences 934”, la série de conférences mensuelles du consulat de France à New York, le mardi 20 juin. Thème de la discussion: “Changement climatique: une planète, un futur”.
Trois experts participeront à la discussion: Daniel Firger, directeur des programmes “Clean Energy and Sustainable Finance” chez Bloomberg Philanthropies; le docteur Steven Cohen, directeur exécutif de l’Earth Institute de Columbia University; et Remi Hemeryck, directeur de l’association SOS Sahel.
Ils s’exprimeront sur les stratégies innovantes déployées pour lutter contre le changement climatique. Leur intervention sera suivie d’un échange avec la salle. La conférence est gratuite. Pour y assister, écrire à: [email protected]
Petit Biscuit va électriser San Francisco et Los Angeles
Plus rien n’arrête le jeune prince français de l’électro, Petit Biscuit, Mehdi Benjelloun de son vrai nom. Après être passé par New York en avril dernier, le compositeur est de retour pour une tournée aux Etats-Unis et sera en concert à San Francisco le jeudi 10 août au Warfield et à Los Angeles le vendredi 11 août au Novo by Microsoft.
Depuis son titre “Sunset Lover”, les titres du jeune Normand font le tour de la planète. Son univers mêle inspirations de la culture marocaine et rock des années 1980, l’ensemble cadencé par des beats et des rythmes pop et électro.
A seulement 17 ans, Petit Biscuit est devenu un artiste incontournable de la scène électro française et internationale. Ses chansons sur YouTube ou Soundcloud dépassent les vingt millions d’écoutes, et le jeune artiste est sollicité par les festivals les plus courus.
Un conseil: dépêchez-vous de prendre vos places. Lors de sa dernière venue à New York, les entrées s’étaient envolées en à peine trois jours.
Startup Tour: assistez à la demi-finale de Miami le 21 juin
Startup Tour, le grand concours de start-ups organisé par FrenchFounders et French Morning débarque à Miami le mercredi 21 juin. Au programme: cinq start-ups sélectionnées seront invitées à pitcher leur concept devant un jury composé d’investisseurs et de PDG. Les participants sont: Pathport, Zettafox, Ushouldcome, Vova Ida Therapeutics, OWLMO.
Le vainqueur de cette étape locale, dont le nom sera annoncé à l’issue de la séance, sera invité à la grande finale qui se tiendra en septembre à New York.
A la clé pour la start-up qui remportera le grand concours: un package d’une valeur de 100.000 $ qui permettra d’accompagner son développement aux Etats-Unis.
Startup Tour est organisé avec le soutien de l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial francophone aux Etats-Unis dont les quatre communautés French Tech Hubs aux US, l’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux Etats-Unis, Business France et les Consulats de France.
À Washington, la France vend un terrain affiché à 5,6 millions de dollars
De mémoire d’agents immobiliers, voilà quatre décennies qu’un tel bien n’avait pas été vu sur le marché à Washington. Une parcelle de terrain mesurant précisément « 0,5784 acres » (soit un peu moins de 2.500 m2) vient de trouver preneur dans le quartier huppé de Kalorama. Prix demandé pour ce lopin de terre : 5,6 millions de dollars.
Le montant exact de la transaction, finalisée en toute discrétion il y a quelques semaines, n’est pas public, tout comme le nom de l’acquéreur. Mais le vendeur, lui, est connu : il s’agit de l’Etat français, selon les informations confirmées par l’ambassade de France à Washington.
Le lot jouxte la Résidence de France au 2221 Kalorama Road NW. Sur les photos fournies par l’agence immobilière Coldwell Banker, on découvre un morceau de pelouse planté de quelques arbres et ceint d’une grille. « Ce terrain n’est pas essentiel pour les activités et le prestige de la Résidence de France », précise Emmanuelle Lachaussée, porte-parole de l’ambassade de France à Washington.
Le quartier, en revanche, est une aubaine pour les futurs propriétaires. « C’est l’un des meilleurs des Etats-Unis », n’hésite pas à dire l’agent immobilier en charge du dossier, Alex Venditti. Les rues calmes de Kalorama, bordées de luxueuses résidences officielles, ne sont situées qu’à un petit quart d’heure en voiture de la Maison-Blanche. Mieux, le voisinage est prestigieux : à 5 minutes à pied vivent désormais Michelle et Barack Obama, qui viennent d’acheter pour plus de 8 millions de dollars la propriété qu’ils louaient depuis leur départ de la Maison-Blanche. Ivanka Trump, la fille de l’actuel président, ou encore Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, ont aussi choisi d’habiter dans ce quartier.
Pourquoi la France vend-elle alors ? « Cette vente fait partie d’une stratégie globale du Ministère des Affaires étrangères de libérer des ressources pour de futurs investissements », indique encore Emmanuelle Lachaussée. La pratique n’est d’ailleurs pas nouvelle. Il y a trois ans, la France avait mis en vente un immeuble de prestige situé au 1143 Fifth Avenue à New York pour 32,5 millions de dollars ainsi que la luxueuse résidence de son ambassadeur à l’ONU au 740 Park Avenue pour 70 millions de dollars.
A côté, le terrain à 5,6 millions de Kalorama est presque une broutille. Mais on frise quand même les 2.240 dollars le m2. Pour un terrain nu. Au passage, le cadastre précise que le bien est situé en zone R-1-B, « avec des maisons individuelles sur des lots de taille modérée ». Pas question donc de rentabiliser l’investissement en construisant un immeuble, la future propriété ne pourra pas faire plus de trois étages, ni mesurer plus de 12 mètres de haut. Et comme le terrain est situé dans le «Sheridan-Kalorama Historic District», une zone historique protégée, la « Commission of Fine Arts » devra aussi approuver les plans. Kalorama se mérite.