Accueil Blog Page 838

À Los Angeles, la gueule de bois post-Oscars des Français

Le tapis rouge était installé, le champagne débouché, les célébrités s’étaient déplacées. Mais l’ambiance n’était pas euphorique lundi 27 février lors de la réception post-Oscars du Consulat de France à Los Angeles.
Il faut dire que tout le monde y a cru. Dans la course à l’Oscar de la meilleure actrice, Isabelle Huppert a tout donné, enchaînant les interviews et les plateaux télévisés à un rythme effréné. Le lendemain de la sentence, l’actrice reste élégante, se pliant au jeu des photos brièvement, mais pas des interviews. Elle refuse de revenir sur son échec, à deux doigts de la victoire.


Fatiguées, nombre d’équipes des films sont rentrées bredouilles de la cérémonie, mais ont pu relâcher la pression lors du mythique “bal du gouverneur”. “Ce n’est pas une fête latine, mais une fête américaine qui finit à 2 heures“, s’amuse à dire Sélim Azzazi, le réalisateur d'”Ennemis intérieurs” (“Enemies Within”), qui concourrait dans la catégorie court-métrage de fiction.
Gardant le sourire au lendemain des festivités, l’équipe franco-suisse de “Ma vie de courgette” (My Life As A Zucchini”, nommé dans la catégorie film d’animation) refuse de céder à l’apitoiement. “Les Oscars sont un moment très spécial, on porte le film depuis un an. C’est déjà un honneur d’être nominé“, assure Claude Barras, son réalisateur, qui a essayé de garder la tête froide. “On se doutait de l’issue car on était à 1 contre 80 sur les sites de paris. Mais les gens de DreamWorks et même quelques-uns de Disney -des votants des Oscars- nous ont apporté leur soutien. On y a quand même cru un petit peu.


Mais cela n’aura pas suffi et “Zootopia” a remporté la statuette. “Il faut travailler chez Disney pour gagner“, regrette Claude Barras. “L’animation est une sous-catégorie et les votants ne regardent que les Disney sélectionnés“.
Une reconnaissance internationale

Ravie de cette “soirée bon esprit” malgré un “final étrange et déstabilisant“, la costumière du film “Jackie” Madeline Fontaine se réjouit de “cette reconnaissance internationale qui fait la différence“, même si après avoir obtenu un Cesar, elle s’était retrouvée sans travail pendant 6 mois. “Il y a une légitimation du travail de costumier aux Etats-Unis, alors que ce n’est pas forcément le cas chez nous“, décrit Madeline Fontaine, qui a apprécié le fair-play entre les nominés de sa catégorie.
Outre la magie du moment, cette nomination ouvre de nouvelles perspectives. L’équipe de “Ma vie de Courgette” a notamment sympathisé avec celle de “The Red Turtle” (“La tortue rouge”). “On va visiter leur studio au Japon“, relate Claude Barras.
Sélim Azzazi, le réalisateur de “Ennemis intérieur”, abonde. “La nomination ouvre des portes pendant un laps de temps. Vous n’êtres plus M. Tartempion, vous êtes M. Tartempion nommé aux Oscars. La semaine dernière, j’ai enchaîné les rendez-vous et les prises de contact.”
La diffusion d’un message à l’international est l’un des débouchés des Oscars. “On a amené l’île de Lampedusa et l’arrivée des migrants à Hollywood“, se réjouit le réalisateur du documentaire franco-italien “Fire &Sea”, Gianfranco Rossi. “C’est la première fois que les documentaires ont autant d’importance.” Constat similaire pour “Ennemis intérieurs” : “c’est incroyable qu’un film très verbal qui parle de l’histoire franco-algérienne soit mis en avant. C’est totalement surréaliste de vivre ça.”

Julie Delpy faisait partie de la fête. /S.C.
La costumière Madeline Fontaine. /S.C.

D’autres n’y étaient pas pour défendre leur bébé cinématographique. C’est le cas de l’humoriste Jérôme Commandeur, qui fut maître de cérémonie lors des César et a accosté les stars sur le tapis rouge des Oscars. “On était dans un tourbillon, admet-il. J’ai rencontré le réalisateur Denis Villeneuve dont je suis un grand fan, mais aussi Nicole Kidman, Viggo Mortensen… C’est génial cette foire d’empoigne sur tapis rouge.

Dana Point Festival of Whales: deux week-ends pour voir les baleines

S’il y a un moment où il faut avoir les yeux rivés sur le Pacifique, c’est bien de l’hiver au printemps. Chaque année, des milliers de majestueuses baleines grises migrent du Nord vers Baja California.
Et cette migration marine rime avec fête. Le 46e Dana Point Festival of Whales aura lieu les deux premiers week-ends de mars, les samedis 4 et 11, ainsi que les dimanches 5 et 12 mars. Chaque année, le festival attire plus de 100 000 visiteurs.
Sur le ponton ou sur un des nombreux navires qui organisent des excursions (à organiser 5 jours avant), les visiteurs verront les cétacés propulser leur jet et fendre les flots.
Outre l’observation des baleines, des animations sont proposées durant les deux week-ends : des expositions d’art et d’artisanat, des sculptures sur sable, la très attendue parade au PCH le samedi 4 mars à 10 am, la diffusion du film “Finding Dory” au Dana Point Community Center le samedi 11 mars à 6:30 pm, ou un concert-barbecue à Baby Beach le dimanche 12 mars de 12 à 5 pm.

L’avenir de la pâtisserie en discussion à l’Institut Lenôtre de Houston

L’Institut Lenôtre, l’école de pâtisserie et de cuisine créée il y a près de 20 ans à Houston, par le fils de Gaston Lenôtre, fondateur de la maison du même nom, s’apprête à fêter la centième “graduation” d’une promotion d’étudiants. À cette occasion, l’école organise un symposium ouvert à tous sur l’art et le marché de la pâtisserie aux Etats-Unis.
L’évènement, qui se déroulera le 6 mars de 7:30am à 10pm dans les murs de l’institut, proposera à plus de 150 participants, quatre panels de discussion ainsi que des sessions de rencontres et de networking.  « L’objectif est de créer une opportunité d’échange sur la condition de la pâtisserie aux Etats-Unis : les nouvelles tendances, les opportunités mais également les challenges et les innovations », explique Charlotte Esnou, responsable du développement et de la communication à l’Institut Lenôtre.
Le symposium réunira des professionnels et personnalités du métier venant du Texas mais aussi du reste du pays.  « Beaucoup de nos panelistes invités sont des partenaires français qui sont implantés sur le marché américain. » Parmi eux, Roland Mesnier, chef pâtissier français de la Maison-Blanche pendant 26 ans et Charles Carroll, auteur et ancien président de la World Association of Chefs Societies (WACS) donneront chacun une conférence d’une heure et demi suivie d’une séance de questions réponses.
Le symposium se veut aussi le lancement d’un processus de réflexion sur comment l’artisanat de la pâtisserie peut résister aux grands groupes industriels. « Il n’y a pas de réunion de la sorte aux Etats-Unis. Or c’est important qu’il y ait une démarche de réflexion face aux nouvelles problématiques auxquelles est confronté le marché de la pâtisserie, comme la disparition des savoir-faire et l’uniformisation des desserts liée à la mondialisation. Le symposium sera une opportunité unique pour cela. » L’Institut Lenôtre entend bien jouer les premiers rôles dans cette démarche. « J’ai envie que l’institut devienne un pôle de réflexion sur les enjeux du monde de la cuisine. »
Egalement présents en invités spéciaux, les 7 Entremetteurs, groupe des sept maîtres artisans pâtissiers chocolatiers venant de Bordeaux, présenteront leurs spécialités. Mais la journée sera aussi et surtout le théâtre d’un concours de pâtisserie entre une vingtaine de concurrents, professionnels et étudiants actuels ou anciens, de l’institut et d’ailleurs, qui s’affronteront au travers de sculptures en chocolat. A la clé, un chèque d’au moins 6 400 dollars.
 

Un "business and wine" sur le "Travel retail" avec FrenchFounders à Miami

Comment valoriser sa marque et bien vendre au coeur des lieux de transport ? FrenchFounders, le réseau des patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis, organise le 2 mars une soirée networking à Miami, autour de Jean-Jacques Bona, fondateur et dirigeant d’Essence Corp.
Essence Corp est un distributeur de marques de parfums et de cosmétiques reconnu sur les marchés “Travel Retail” (commerces dans les zones de transit) aux Etats-Unis. Au cours de cette soirée “business and wine”, Jean-Jacques Bona partagera les grandes tendances et les spécificités de ce marché très particulier.

Les places sont réservées aux membres de FrenchFounders. Les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page de l’événement.

Les chocolats Michel Cluizel s'aventurent à Williamsburg

On a mis du temps à l’ouvrir mais on est content du résultat“. Président de Manufacture Cluizel (ex-Michel Cluizel) aux Etats-Unis, Jacques Dahan n’est pas peu fier de la nouvelle boutique de la chocolaterie familiale française à Williamsburg.

Première boutique en dehors de Manhattan, et deuxième à New York après celle de Madison Avenue, le nouvel espace a ouvert ses portes sur Bedford Avenue, près du carrefour avec Grand Street. “Ça s’est fait tout à fait par hasard, lors d’une visite de prospection dans le secteur. J’ai vu cette rue vibrante, jeune. C’est un quartier qui monte. Je me suis dit: ne soyons pas à la traîne”, explique le patron, qui travaille dans le chocolat depuis une trentaine d’années.

Pour cette nouvelle boutique, la marque créée en 1948 à Danville (Normandie) a choisi de faire différemment en pariant sur le goût des New-Yorkais pour les expériences. Elle comporte un espace-restaurant décoré de photos de Paris et doté d’une trentaine de places assises. Jacques Dahan veut notamment l’utiliser pour développer des événements destinés aux “Français et à tout ceux qui aiment l’ambiance parisienne“.

Au fond de la boutique, une petite salle avec une longue table métallique servira à organiser des ateliers de dégustations ou de confections de pâtisseries pour les particuliers et les entreprises. “L’idée, développe Jacques Dahan, c’est de voir comment intéresser une clientèle jeune tout en gardant notre identité de marque française. C’est important pour Manufacture Cluizel de se demander comment rajeunir notre image. Notre clientèle habituelle est âgée de 40-60 ans. Elle est très aisée. Williamsburg est très jeune et branché“.

La chocolaterie entend être plus qu’une chocolaterie. En plus des produits chocolatés qui font la renommée de la marque en France, la boutique propose des macarons et d’autres pâtisseries. Bientôt, “des tartines, des crêpes, des salades niçoises et parisiennes” seront en vente. “La chocolaterie pure, ce n’est pas un concept 100% américain, surtout dans le haut de gamme. Sinon, il faut descendre dans le bas de gamme en proposant des bonbons ou des bretzels enrobés de chocolat comme on nous le demande parfois“.

Même si “une grosse partie” de l’activité de Manufacture Cluizel passe par des revendeurs, les boutiques servent à créer une “vitrine“. “On ne va pas en ouvrir des dizaines, prévient Jacques Dahan. Il faut déjà qu’on digère les deux dont nous disposons“. Outre ses points de vente sur Madison Avenue et à Williamsburg, la société opère également un “Chocolatrium” à West Berlin, dans le New Jersey.

À Miami, du contrôle de gestion à la pâtisserie

De la comptabilité à la pâtisserie il n’y a qu’un pas, ou presque, que Valérie Guibal n’a pas hésité à franchir. Cette Parisienne d’une cinquantaine d’années a osé tout quitter en France afin de venir s’installer aux États-Unis pour vivre son rêve américain en Floride en ouvrant sa pâtisserie Parisienne by the Sea.
« J’aimais mon travail, mes collègues et ma qualité de vie », confie Valérie Guibal. Et pourtant, il y a quatre ans, la Française a quitté son poste de contrôleuse de gestion qu’elle occupait depuis plus d’une vingtaine d’années dans l’une des plus grandes compagnies d’assurances en région parisienne. « L’entreprise, qui était alors confrontée à un contexte économique défavorable, a proposé un plan de départ volontaire, indique-t-elle. Dans un premier temps, je ne me sentais pas concernée, puis j’ai fini par saisir l’opportunité ».
Ce déclic, Valérie Guibal l’a eu lors d’un séjour en Floride en 2012 alors qu’elle prospectait afin d’investir ses économies dans l’immobilier à Miami. « Je souhaitais acheter un appartement pour venir passer ma retraite sous le soleil de Floride, explique-t-elle, je me suis alors demandé pourquoi attendre si longtemps pour en profiter. Je voulais déménager avant d’être trop vieille, mais n’étant pas rentière, il fallait que je trouve du travail ici ».
Les idées ont alors fusé pour Valérie Guibal qui s’imaginait faire des crêpes, ouvrir un restaurant ou encore acheter un food-truck. « J’adore cuisiner, me mettre à table et bien manger, ajoute-t-elle. La cuisine française m’est aussi apparue comme une évidence car la french touch s’exporte plutôt bien ».
Un changement de vie
Après avoir rendu son tablier, tout s’est enchainé très rapidement pour la Française qui, souhaitant relever ce nouveau challenge en mettant toutes les chances de son côté, a préparé un CAP pâtissier en alternance pendant six mois à l’École de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris. « La pâtisserie, ça ne s’improvise pas, car même si je sais cuisiner, il y a une grande différence entre faire la popote à la maison et ouvrir son propre commerce, souligne-t-elle. Cette formation a été très utile pour maîtriser les techniques de bases mais également pour apprendre la rigueur du métier, car quand il faut réaliser une vingtaine de tartelettes ou d’éclairs, mieux vaut être organisé ».
Une fois son diplôme en poche, Valérie Guibal a fait ses valises et s’est envolée pour le Sud de la Floride mais a du faire preuve de beaucoup de patience et d’optimisme une fois arrivée sur place. « Tout ne se passe pas toujours comme prévu, insiste la pâtissière française. J’ai été confrontée à plusieurs mois de retard dans les travaux de mon établissement, ce qui a plombé mes finances et mon moral par la même occasion ». À force de persévérance, la Française réussit tout de même à réaliser son rêve en ouvrant son enseigne en fin d’année 2015.
Aucun regret
Aujourd’hui, pour son plus grand plaisir, Valérie Guibal a troqué son ordinateur pour des mixeurs, des fours ventilés et des laminoirs. « Je suis épanouie dans mon travail car je n’ai plus les fesses posées sur une chaise tout au long de la journée, je rencontre de nombreuses personnes, et puis c’est très facile de faire avancer les choses, je n’ai plus besoin de dizaines de signatures comme dans les grands groupes où il y a de l’inertie ».
À la question « si c’était à refaire, le referiez-vous ? », Valérie Guibal s’empresse de répondre « non ! » avec un grand sourire. « Maintenant que je connais les galères d’un investissement à l’étranger, je ne pense pas avoir la gnaque de le refaire une seconde fois ».
Malgré tout, la pâtissière française avoue n’avoir aucun regret. « Je reconnais avoir quitté un certain confort de vie, car je n’ai plus de comité d’entreprise, de treizième mois ou de 35 heures, mais ce n’est que du bonheur et j’assume pleinement mon choix, et puis si parfois j’ai quelques doutes, j’appelle mes anciennes collègues qui me disent toutes que j’ai une chance incroyable de l’avoir fait ».

Deux semaines de rodéo à Austin en mars

Amateurs de rodéo, enfilez votre plus belle paire de Santiag et courrez au festival de rodéo d’Austin organisé du samedi 11 mars au samedi 25 mars. Deux semaines de compétition et d’événements divers et variés.
Au programme, des rodéos sur chevaux, bœufs ou moutons, au lasso, en équipe ou individuel. Beaucoup d’animations seront proposées en marge de ces shows : fête foraine, course de cochons, foire agricole, concours de barbecue, chasse au mouton à mains nues et, bien sûr, l’élection de Miss Rodeo Austin.
Côté musique, de nombreux artistes folk, soul et country enflammeront la scène du festival. Parmi les plus célèbres, notons la présence de Patti LaBelle, interprète du fameux “Lady Marmelade” dans les années 1970, ou encore le chanteur country Kenny Rogers, récompensé à plusieurs reprises aux Grammy Awards.

Après "Les Lascars", les frères Nicolas visent Mars

Les noms de Laurent et David Nicolas ne vous disent peut-être rien. En revanche, vous avez sans doute entendu parler des “Lascars”. La série d’animation française diffusée sur Canal +, créée par ces deux frères, a été adaptée en film.
Aujourd’hui, les frères Nicolas, auteurs de nombreux clips comme “Starlight” des Supermen Lovers, planchent sur un nouveau projet. “Black Holes” est l’histoire de Dave Nicholson, un astronaute réputé vivant à Hollywood, qui doit participer à une mission pour se rendre sur Mars.
Mais le projet se complique quand la Nasa détruit par erreur un pays du tiers-monde, et se retrouve endettée. Pour joindre les deux bouts, l’agence américaine accepte un nouveau partenaire pour la mission martienne : un melon -la réincarnation d’un couturier-, le résultat d’une modification génétique.
On a ressorti “Black Holes” de la naphtaline“, argue David Nicolas. Son ancêtre “Pierre le Cosmonaute” est sorti en 2001. Les histoires sont similaires, même si Pierre est devenu Dave, qu’il a quitté Argenteuil pour Los Angeles (comme David), et un appartement de banlieue pour une maison de type Mid-Century. Tout comme “la lumière très californienne“, l’omniprésence des palmiers dans le nouveau court-métrage illustre l’influence de Los Angeles sur l’équipe de production française, expatriée depuis un peu plus de 5 ans.
On mélange la science, la philosophie, et même la proctologie“, analyse David Nicolas, qui s’amuse à raconter qu’il a consulté “un professionnel de la Nasa et un mec qui vend des melons à Cavaillon” pour perfectionner le script.
Sélectionné à Sundance à partir d’un essai de 3 minutes

Collaborant régulièrement sur des clips, des publicités et d’autres projets à Los Angeles, David Nicolas (et Laurent en télé-travail, depuis la France) se lancent dans le développement de “Black Holes” en novembre avec Kevin Van Der Meiren (le fondateur de Noodles Production, qui co-réalise le film) et leur ami Sylvain Pellodi, en faisant quelques tests visuels. Séduit par la dimension mystique, l’esprit de subversion douce et leur pâte graphique, le festival Sundance leur demande de le présenter en court-métrage en janvier, soit deux mois plus tard.
Pour y arriver, les Français cravachent jour et nuit dans leur studio-maison afin de présenter in extremis le film de 12 minutes. “On a bénéficié de nouvelles technologies issues des jeux vidéo qui permettent de faire de la 3D à la maison. Nous en sommes aux prémices, mais on est en train de les développer“, commentent-ils.
Leur court-métrage fait partie de la sélection officielle de Sundance, mais sans gagner de Prix. Projeté en février à Montréal comme “the Best of Sundance”, “Black Holes” a tout de même attiré l’attention d’une trentaine de festivals, dont celui de Tribeca.
Une série TV en production

“Black Holes” a aussi pu bénéficier du carnet d’adresses de la bande d’amis : la musique est signée Lola Delon (la femme de David Nicolas), Flying Lotus et SebastiAn, les doublages sont notamment réalisés par Conrad Vernon (le réalisateur de “Madagascar”) et William Fichtner (“Entourage”). Pour amener la touche américaine, l’équipe compte sur Steve Little, la voix du melon, qui va co-écrire la série.
Enhardis par ce projet captivant, les Français ne comptent pas abandonner Dave en si bon chemin, et planchent sur une série TV. Prévue pour les adultes de 16 à 75 ans, cette série originale sera proposée finie aux chaînes et plateformes américaines comme Netflix et Amazon. Pour garder leur indépendance artistique, une campagne Kickstarter a été lancée mardi 21 février. Objectif : trouver les fonds pour mettre en orbite une saison de 15 épisodes d’ici un an.

Le Miami Film Festival 2017 fait la part belle au cinéma français

Le Festival International du Film de Miami fait son grand retour du vendredi 3 au dimanche 12 mars. Chaque année, l’événement met en lumière des films indépendants provenant des Etats-Unis et d’ailleurs. Documentaires, long- et court-métrages vont investir la plupart des cinémas de la ville tandis que de nombreux évènements en marge seront organisés par le festival.
Avec neuf long-métrages présentés, dont quatre en compétition, le cinéma français sera très bien représenté cette année.
Invités dans les festivals du monde entier, les frères Dardenne présenteront leur dernier long-métrage franco-belge, “La fille inconnue” (“The unknown Girl”). Comme à leur habitude, les deux réalisateurs signent un film brut, social et épuré. Ils y racontent l’histoire de Jenny (Adèle Haenel) une jeune médecin déterminée à découvrir qui est la femme qui avait sonné à son cabinet un soir, qu’elle avait ignorée et dont elle apprend la mort le lendemain matin.
Autre long-métrage en compétition, “Juste la fin du monde” (“It’s only the end of the world”) de Xavier Dolan a déjà fait sensation au dernier Festival de Cannes. Avec un casting quatre étoiles, le film du réalisateur canadien dépeint un huis-clos haletant et angoissant lorsque Louis (Gaspard Ulliel) rend visite à sa mère (Nathalie Baye), sa sœur (Léa Seydoux), son frère (Vincent Cassel), et l’épouse de ce dernier (Marion Cotillard). Il revient après des années d’absence pour leur annoncer sa mort prochaine. Mais le simple fait de son retour ravive souvenirs et tensions. Un simple déjeuner en famille sur le fil, qui peut exploser à chaque instant.
En compétition pour le prix du meilleur scénario, “La Danseuse” (“The Dancer”) de Stéphanie di Gusto sera projeté pendant le festival. Pour son premier long-métrage, la jeune réalisatrice narre la vie de la danseuse américaine Loïe Fuller, pionnière de la danse moderne. Un pari plus que réussi. Encensé par la critique, le film est passionnant tant par les performances de ses acteurs que par l’esthétique adoptée par la cinéaste, photographe de formation.
Cette édition du festival présentera aussi la crème des films français de l’année passée. C’est le cas de la comédie “Victoria” (“In bed with Victoria”) de Justine Triet, qui a valu à son interprète principale, Virginie Efira une nomination au César de la Meilleure Actrice. “Moka” de Frédéric Mermoud, un thriller tout en suspens entre Emmanuelle Devos et Nathalie Baye sera aussi présenté. Enfin les festivaliers pourront aussi découvrir “L’histoire de l’amour” (“The history of love”) de Radu Mihaileanu avec Gemma Arterton, “Réparer les vivants” (“Heal the living”) de Katell Guillévéré adapté du roman éponyme de Maylis de Kerangal, “Frantz” de François Ozon et le long-métrage franco-sénégalais “Wulu” de Daouda Coulibaly.
Côté court-métrages, Cédric Dion sera en compétition avec “D’après une histoire vraie” (“Based on a true story”), tout comme Hamid Saïdji et Jonathan Mason avec “L’échappée” (“Wait for me Italia”) et le court-métrage d’animation “Une tête disparaît” (“The Head Vanishes”) de Franck Dion.
 

Meeting de "La France insoumise" de Mélenchon à San Francisco

“La France Insoumise”, mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon pour promouvoir sa candidature à la présidentielle, organisera une réunion publique le jeudi 2 mars à San Francisco. L’occasion de présenter le programme de l’homme politique, mais aussi de préparer les élections législatives pour les Français établis hors de France. La réunion aura lieu dans le quartier de Mission District de 6pm à 7:30pm.
Eléonore Gachet, candidate à l’élection législative de la circonscription d’Amérique du Nord, sera présente au meeting. Elle sera accompagnée d’Elise Ballet, océanographe et coordinatrice du “Livret Mer”, le document qui recense les propositions du candidat sur la mer.

Conférence "Women in Business" à New York avec FrenchFounders

Quelle place pour les femmes en entreprise? Quels sont les atouts d’un recrutement féminin?
Autant de sujets qui seront abordés le 8 mars, Journée internationale de la femme, au cours d’une conférence organisée par FrenchFounders et le Consulat général de France à New York, sur le thème “Women in Business”.
Quatre intervenants issus du monde de la tech et de l’investissement participeront à la discussion animée par Sabrina Quagliozzi, journaliste à New York pour BFM Business: Delphine Descamps, managing director chez Creadev USA, Marie-Eve Piche, Vice President Financial Planning & Analysis chez AppNexus, Carine Magescas, partner chez AngelPad et Paul Strachman, Venture Partner pour ISAI.
Les inscriptions pour les non-membres se font sur le site de FrenchFounders, réseau de patrons et de cadres-dirigeants français aux Etats-Unis.

"Stupeur et Tremblements" sur les planches à LA pour la Journée internationale de la femme

(Article partenaire) Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, l’Alliance Française de Los Angeles et le Consulat de Belgique présentent la pièce de théâtre “Fear and Trembling” (“Stupeur et Tremblements”) le mercredi 8 mars.
Séduite par l’humour, le regard sur les femmes et la vision du monde du travail au Japon, Layla Metssitane a adapté une partie du roman d’Amélie Nothomb, récompensé par le grand prix de l’Académie Française. Créée il y a plusieurs saisons, cette adaptation a fait le tour du monde, invitée par les Alliances françaises de 17 pays.
Seule sur scène, l’artiste multi-facette apparaît vêtue d’une burqa. Elle dévoile l’épisode d’humiliation du livre: comment une jeune femme occidentale passa de comptable à dame pipi dans la société japonaise Yumimoto. Au gré de sa lecture, Layla Metssitane se transforme lentement en geisha. Ainsi, l’artiste marocaine rapproche l’asservissement des femmes dans deux sociétés, deux cultures bien différentes.
Après la pièce, le public sera invité à une réception, mettant en valeur des produits franco-belge (champagne, chocolat et bières belges).

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.