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Avec «Kooza», le Cirque du Soleil prend ses quartiers d’été à Laguna Hills

Il arrive à point nommé pour les vacances ! Jusqu’au dimanche 4 août, « Kooza », l’étonnant spectacle du Cirque du Soleil, pose son Grand chapiteau à Laguna Hills, dans le Comté d’Orange (avant Santa Monica, d’octobre à décembre). Acrobaties époustouflantes au sol et dans les airs, costumes et maquillages travaillés jusque dans les moindres détails, surprises, rires et frissons… Tous les ingrédients sont là pour embarquer petits et grands dans un univers foisonnant, aux costumes inspirés aussi bien de l’Inde que de «Mad Max».

« Kooza » -inspiré du mot sanscrit « koza », qui signifie « boîte », ou « coffre »- démarre dans une boîte d’où surgit, tel un diable à ressort, l’un des personnages principaux, le Trickster. C’est le début d’une suite de rebondissements orchestrés par les 54 artistes de la célèbre troupe québécoise. Pendant 100 minutes, acrobates, clowns, musiciens, équilibristes, contorsionnistes, funambules, et personnages loufoques se succèdent sur scène, accompagnés par six musiciens et deux chanteuses, dans des numéros à couper le souffle.

Créé en 2007, « Kooza » est la 20e création originale du Cirque du Soleil. Le spectacle a déjà rassemblé 8 millions de spectateurs à travers 65 villes dans plus d’une vingtaine de pays. À Laguna Hills, les représentations ont lieu en semaine (mercredi, jeudi et vendredi soir) et le week-end, l’après-midi et le soir. Les tickets, en vente à partir de 55$ (25$ pour les enfants), sont disponibles ici, avec des offres spéciales pour les familles.

La liste macroniste de Valérie Hayer en tête des européennes aux États-Unis

Le « pari à haut risque » d’Emmanuel Macron ne vous a pas échappé dans la presse française et américaine ce lundi 10 juin, après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Si le chef de l’État vient de subir une défaite cuisante en France avec la victoire du Rassemblement national aux élections européennes, les résultats du vote des Français de l’étranger devraient lui mettre un peu de baume au cœur puisque la liste menée par Valérie Hayer arrive en tête dans de nombreux pays, notamment aux États-Unis.

La liste macroniste a en effet recueilli 29,75% des voix dans l’ensemble des dix circonscriptions consulaires, avec des scores bien plus élevés dans celles de San Francisco et d’Atlanta (38 % des voix récoltées dans chacune d’elles), ainsi que dans celles de New York et Boston (35% des voix).

Comme en France, la percée des socialistes a marqué le scrutin européen aux États-Unis : la liste emportée par Raphaël Glucksmann arrive en deuxième place avec 17,9% des suffrages. C’est à la Nouvelle-Orléans (26,8%) et à Washington (25,8%) que les socialistes enregistrent leurs scores les plus élevés.

Viennent ensuite les listes des écologistes menée par Marie Toussaint (9,14%), des Républicains de François-Xavier Bellamy (7,2%) et des Insoumis de Manon Aubry (6,5%). À l’extrême droite, la liste de Reconquête emportée par Marion Maréchal réunit 5,9% des voix. Comme pour les précédentes élections, ce sont les électeurs de la circonscription de Miami qui ont le plus voté pour la liste Reconquête avec 19,6% des suffrages enregistrés, et ceux de la circonscription de Houston avec 12% des voix. Elle devance celle de Jordan Bardella pour le RN qui n’arrive qu’en sixième position avec 4,8% des voix (17% à Miami, 9% à Houston).

Le taux de participation frôle les 16% aux Etats-Unis pour ces Européennes avec 23.421 suffrages exprimés, à peine plus qu’en 2019. C’est dans la circonscription de New York que la mobilisation des électeurs a été la plus forte : elle a atteint 17%. Pour connaître les résultats au Canada, l’article de Maudits Français.

Scrutins les 29 juin et 6 juillet en Amérique du Nord

Il s’agit des sixièmes élections législatives anticipées décidées sous la Ve République, les premières convoquées à l’issue d’un scrutin européen. Elles se dérouleront en France les dimanches 30 juin et 7 juillet mais la veille aux États-Unis, le samedi 29 juin pour le premier tour et le samedi 6 juillet pour le second tour.

Le vote électronique (décret ici) sera ouvert pour permettre à de nombreux électeurs des États-Unis, qui n’avaient pas prévu de se trouver sur le lieu de leur bureau de vote à cette période, de choisir leur député. Il sera accessible du 25 au 27 juin pour le premier tour, et du 2 au 4 juillet pour le second tour. « Pour pouvoir voter en ligne, votre adresse e-mail et votre numéro de téléphone mobile doivent être à jour dans votre dossier consulaire » précise la conseillère des Français de l’étranger Pascale Richard sur ses réseaux sociaux. À vérifier donc sur le site service-public.fr.

Que vous soyez aux États-Unis ou en vacances, le vote mode d’emploi pour ces législatives anticipées : notre article ici.

Un ticket Lescure-Weissberg pour l’Amérique du Nord

C’est confirmé, Roland Lescure retourne en campagne. Le ministre délégué Renaissance chargé de l’Industrie et de l’Énergie l’a confirmé à French Morning : il se représente au siège de député des Français d’Amérique du Nord avec, comme en 2022, Christopher Weissberg pour suppléant. Ce dernier l’avait remplacé quand il avait été appelé au gouvernement. Roland Lescure a occupé ce poste de député durant près de 5 ans, de 2017 à 2022. a accordé à French Morning sa première interview depuis l’annonce de sa candidature : article ici.

Les candidatures pour ces législatives anticipées devront être déposées entre les mercredi 12 et dimanche 16 juin 18h, heure française. La campagne électorale pour le premier tour débutera le lundi 17 juin.

Les résultats aux États-Unis

Participation par circonscription consulaire : 

Résultats du scrutin par liste :

  • Valérie Hayer, Renaissance – MoDem – Horizons : 29,75%
  • Raphaël Glucksmann, Parti socialiste – Place publique : 17,9%
  • Marie Toussaint, Europe Ecologie – Les Verts : 9,4%
  • François-Xavier Bellamy, Les Républicains : 7,2%
  • Manon Aubry, La France insoumise : 6,5%
  • Marion Maréchal, Reconquête : 5,9%
  • Jordan Bardella, Rassemblement national : 4,8%
  • Les résultats pour les 31 autres listes ici 

Yann Librati (Francophonia) : Tisser des liens entre les enseignants de français à travers le monde

Dans cet épisode de Révolution Bilingue, Fabrice Jaumont s’entretient avec Yann Librati sur Francophonia, une initiative qu’il a lancée à Nice pour réunir chaque année plus de mille enseignants de français de 70 pays. Francophonia, plus qu’un simple centre de formation, est un pont culturel qui utilise la langue française pour unir les peuples autour de valeurs telles que l’éducation, l’interculturalité, la solidarité et le partage communautaire. 

‌La vision de Francophonia, « Apprendre de tous, savoir ensemble », vise à tisser des liens étroits entre les enseignants de français à travers le monde, enrichissant ainsi l’éducation et la culture partagée. Yann Librati, actif dans la communauté niçoise, aspire par son action à construire un espace économique francophone uni, ancré dans les principes de l’économie sociale et solidaire.

Brèves new-yorkaises : Venez fêter votre embonpoint à la plage!

L’actualité de la semaine à New York a largement été consacrée à un de ces coups de théâtre dont la ville est familière, dès qu’il est question d’argent : l’abandon du péage pour entrer sous la 60e. Pendant ce temps, les moustiques ont commencé leur rush sur nos jolies peaux et un gros serpent a tenté de rentrer dans un appartement de l’Upper West Side. Bonne semaine !

? Coup de théâtre ! Kathy Hochul a repoussé sans date la mise en place du péage à 15$ qui devait taxer tout automobiliste entrant à Manhattan sous la 60e. C’était pourtant une question de jours. La gouverneure de NY a estimé que le coût de la vie avait suffisamment augmenté – on ne peut pas dire le contraire – et qu’un tel péage ralentissait la reprise économique de la ville. Alors, longue vie aux SUV à Manhattan ! 

❌ L’homme qui avait frappé « au hasard » des rues de New York l’acteur Steve Buscemi – et un autre passant moins connu dans les dix minutes qui ont suivi -, a été inculpé. 

? Un python d’un bon mètre cinquante a été capturé dans un jardin de l’Upper West alors qu’il tentait d’entrer dans un appartement situé en basement. La police enquête pour déterminer les raisons de sa présence. 

Ⓜ️ L’argent apporté par le péage urbain pour entrer sous la 60e aurait servi à financer l’accessibilité des stations – presque aucune ne l’est pour les personnes en chaise roulante ou trop âgées pour prendre les escaliers – mais aussi la continuation de la ligne 2 jusqu’à East Harlem sur la 106e, 110e et 125e. Les projets sont gelés dans l’attente de nouveaux financements. Mais la gouverneure a un plan : augmenter les impôts. 

? Ne montrez surtout pas cette carte aux moustiques : elle indique où le département de la Santé et de l’Hygiène mentale prévoit de pulvériser en masse des insecticides – principalement autour des marais et des zones humides du Bronx, de Queens et de Brooklyn. 

? Et encore une incroyable innovation à New York qui lance le programme “Ur In Luck“* pour améliorer l’accès aux toilettes publiques, avec 46 nouvelles toilettes et 36 rénovations prévues sur cinq ans ! Le tout, soutenu par Google Maps désignant les emplacements de ces fameuses toilettes publiques. C’est fou, non ?

* Merci à Alexis Buisson de m’avoir expliqué le jeu de mots « Ur In = Urine ». 

? 250.000 New-Yorkais à faible revenu louent leurs appartements grâce à des bons d’achat qui limitent leur participation à un maximum 30% de leurs revenus, le reste étant payé par le gouvernement.

Ⓜ️ Une légende urbaine lie le prix d’une part de pizza à celui du métro. Pendant des années, il était possible de prévoir l’augmentation de l’un en suivant l’évolution de l’autre. Mais c’est terminé. Aujourd’hui, une part de pizza coûte entre 3$ et 4$ et un ticket de métro moins de 3$. Mais qui sait ce que la MTA nous réserve pour l’été…

✅ New York est susceptible de devenir le premier État du pays à empêcher Meta et TikTok d’utiliser des algorithmes addictifs à destination des enfants et des adolescents.

? Les législateurs de New York ont conclu un accord cette semaine pour obliger les entreprises à réduire de 30% en 12 ans la quantité de plastique qu’elles utilisent pour emballer leurs produits. Mais alors, que vont devenir les tomates étiquetées et emballées individuellement ?

? Après la mort du petit Reimi Miguel Gomez Fernandez, en 2021 dans un incendie de maison dû, selon les enquêteurs, à une batterie défectueuse utilisée dans le scooter électrique de son père, la famille du garçon a tenté de poursuivre le détaillant et fabricant de batteries. Mais la société qui possédait le magasin où son père avait acheté le scooter a été dissoute le mois suivant le dépôt de la plainte. Par ailleurs, le fabricant qui semble avoir fabriqué la batterie était basé en Chine et n’a pas pu être tenu responsable.

? L’enseigne « Le Printemps » ouvrira sa première succursale à New York l’été prochain. Il ne manque plus que l’ouverture d’un Monoprix pour que les Parisiens vivant ici arrêtent de se plaindre. 

? Saviez-vous que vous pouvez acheter de véritables Charentaises made in France dans la boutique du MoMa ?

?‍? La beauté sauvera peut-être le monde, mais pas Verōnika : le surnommé « plus beau » restaurant de New York est sur le point de fermer en raison du déménagement du centre photographique Fotografiska qui l’abrite.

? Si elle est votée, la loi « sur les voyages dans la dignité » rendra obligatoires d’ici 2030 les tables à langer pour adultes âgés ou porteurs de handicap. Réglables en hauteur, ces tables devront être proposées dans les lieux publics d’une capacité supérieure à 2 500 personnes. 

? La police de New York a confisqué l’an dernier 18.430 scooters, vélos et VTT motorisés illégaux et non enregistrés, et déjà 13.000 cette année. 

? La chaîne de restaurants RedLobter doit faire face à une dette d’un milliard de dollars et prévoit de fermer une centaine d’établissements dont celui de Times Square. 

? Le tueur en série présumé Rex Heuermann est accusé de deux autres meurtres. L’incroyable histoire du Long Island Killer racontée par l’auteur de ces brèves ici

? Le nombre de caméras filmant les intersections des carrefours dangereux devrait passer de 150 à 600. La présence de caméras aurait réduit de 73% les infractions. 

? Vous êtes toutes et tous invités à célébrer votre embonpoint le samedi 22 juin sur la plage de Jacob Riis, lors de la premières « Fat Beach Day » de New York. 

? Vous ne saviez pas très bien comment parler de vos armes à feu à vos enfants ? Heureusement, l’école est là pour vous aider à trouver les bons mots. 

? Si, comme nous, vous avez raté la journée du donut, le 7 juin dernier, vous pouvez toujours vous rattraper avec cette liste de restaurants. 

? Et pour finir, les bons plans de French Morning : Yoko Ono – 91 ans – vend sa maison de Soho pour un peu plus de 5 millions de dollars. Et s’il vous reste un peu d’argent, Christie’s met en vente un rare diamant rose provenant de l’Afrique du Sud. Pour 10 millions de dollars, il sera à vous ! 

Le violoniste Virgil Boutellis-Taft au Carnegie Hall le 12 juin

Ce seront des retrouvailles particulières pour Virgil Boutellis-Taft ce mercredi 12 juin à New York. Le violoniste jouera à nouveau au Carnegie Hall avec toute sa dextérité et sa pleine liberté de mouvement. Car pendant trois ans, suite à une mauvaise chute lors d’un cours de Krav Maga, il a alterné les périodes de travail et de repos forcé, entre opérations à l’épaule et séances de rééducation. « J’ai retrouvé toutes mes sensations, assure l’artiste avec enthousiasme, de retour d’un concert à la Philharmonie de Berlin, et je savoure chaque instant de pouvoir jouer de nouveau ».

Ne plus pouvoir pratiquer l’instrument qui l’accompagne depuis son plus jeune âge, et apprendre à le maîtriser à nouveau, fut éprouvant reconnaît le musicien, mais de cette séparation est né un plaisir de jouer encore plus intense. « J’ai l’impression d’avoir ajouté des couleurs à ma palette, le spectre sonore est plus large, confesse-t-il. Toutes les émotions sont à vif : ce que je n’ai pas pu dire musicalement pendant cet arrêt du violon, je peux enfin l’exprimer. »

La salle du Zankel Hall. © Carnegie Hall

Le violoniste retrouvera le pianiste JuYoung Park, son partenaire de concert et ami depuis leur rencontre à New York fin 2015, juste après les attentats du Bataclan, lors d’un concert en hommage aux victimes au Carnegie Hall. En près d’une décennie, les deux artistes ont noué une complicité musicale très forte. « Nous pourrions jouer dans le noir, nous nous comprendrions », assure Virgil Boutellis-Taft. Le duo interprètera la Danse macabre de Saint-Saëns, Nigun de Bloch, Kol Nidrei de Brunch, Sérénade mélancolique de Tchaikovsky, ainsi que deux sonates – l’une des dernières composées par Schumann (sonate pour violon n° 1 en la mineur), et, la seconde, de Janáček.

Plusieurs pièces seront extraites d’« Incantation », le dernier album de Virgil Boutellis-Taft enregistré avec le Royal Philharmonic Orchestra à Londres. Après avoir fait ses débuts au Weill Recital Hall il y a près de dix ans, le violoniste jouera cette fois au Zankel Hall. Le concert commencera à 7:30pm.

Le ferry à New York, mode d’emploi

De l’East River à la Hudson River en passant par différentes baies et criques, les voies navigables sont nombreuses à New York. Alors, autant se jeter à l’eau et essayer le ferry, le moyen de transport le plus méconnu de la ville.

En plus d’être utile car il permet dans certains cas un gain de temps non-négligeable, c’est une option très agréable, surtout pendant l’été. Il n’y a rien de tel que de se mettre sur le pont supérieur, les cheveux au vent, et se laisser enlacer par l’air chaud des beaux jours. C’est aussi une belle manière de redécouvrir la ville sous un angle nouveau : depuis les « autoroutes bleues » qui l’entourent. Quand New York s’illumine à la nuit tombée et que vous filez à vive allure sur l’East River, cela fait son petit effet. Promis !

Le réseau

Le réseau de ferries n’est pas encore très étendu, mais il s’est étoffé depuis son lancement en 2017. Les lignes existantes relient surtout les deux rives de l’East River (Williamsburg, Greenpoint, Long Island City, Midtown Manhattan et Lower Manhattan) mais il y en a d’autres. La « Saint George Route » s’étend ainsi de Midtown West jusqu’au nord de Staten Island. La « Rockaway Route » connecte, elle, Wall Street aux plages des Rockaways dans le sud de Queens. Les bateaux sont relativement confortables et propres et équipés de points de vente de boissons et de snacks. En terme d’animaux de compagnie, seuls les chiens d’assistance sont autorisés à bord.

Si vous souhaitez organiser un « day trip » en ferry, le blog de NYC Ferry donne régulièrement des idées d’activités à faire près des docks ainsi que de commerces à visiter (foires de rue, festivals de films, marchés, magasins…).

Le prix

À 4 dollars, le prix du ticket est plus élevé que de celui du subway (2,90 dollars), à moins d’en acheter dix, ce qui fait descendre le coût unitaire à 2,75. Il est gratuit pour les enfants de moins 1,10 mètre. Chaque arrêt est équipé de bornes d’achat, mais on vous recommande de télécharger l’application « NYC Ferry » car on s’est retrouvé plus d’une fois face à des points de vente défectueux ou très lents. L’app est gratuite et très facile d’utilisation. Une fois acheté, le billet devra être activé avant l’embarquement. Il sera valable 90 jours et pourra être utilisé pour les transferts vers d’autres ferries dans les 120 minutes suivant son entrée en service.

Les vélos sont autorisés à bord, mais gardez à l’esprit que l’espace dédié est restreint. Il se peut que le personnel vous refuse l’embarquement s’il n’y a plus de place.

Les horaires

L’app a aussi l’avantage de vous donner des horaires mis à jour et de montrer la localisation des ferries en temps réel. C’est particulièrement utile quand on sait que les retards sont fréquents et qu’il peut s’écouler une bonne heure avant de revoir le prochain bateau. Hornblower, le gestionnaire du ferry, a trouvé que les retards étaient plus fréquents pendant la période estivale du fait de la hausse de la fréquentation. En plus, il n’y a pas toujours de toilettes publiques près des quais. Autant éviter d’attendre quand c’est possible.

Aller à la plage

Entre Memorial Day et Labor Day (du 25 mai au 2 septembre), les passagers qui veulent se rendre aux plages des Rockaways peuvent réserver leur place à travers le programme « Rockaway Reserve ». Celui-ci vous garantit une place sur le ferry et un accès prioritaire pendant les heures de pointe au départ de Wall Street ou du Brooklyn Army Terminal (Sunset Park) et au retour. Le coût : 10 dollars. Il n’est proposé que sur l’application. 

En juillet et août, NYC Ferry proposera aussi son « Rockaway Rocket », une liaison directe jusqu’aux Rockaways en partance de Greenpoint et de Long Island City. Les billets seront mis en vente prochainement.

Les rooftops les plus inattendus de NYC

On aime bien prendre de la hauteur à New York, dénicher de nouveaux rooftops pour boire un verre, pour dîner, et même après de nombreuses années de vie ici, on reste impressionné par la beauté des vues à couper le souffle. Il y a de nombreux toits-terrasses dans la ville, chacun a sa spécificité et son charme. On vous en a sélectionné quelques-uns.

Vue sur la skyline de Manhattan

À Williamsburg, la vue sur la skyline de Manhattan est imprenable, encore plus en haut d’un rooftop. Il y en a plusieurs dans le quartier, mais celui de l’Hoxton Hotel vaut vraiment le coup avec son délicieux restaurant le Laser Wolf, ouvert il y a tout juste deux ans. Le célèbre chef israélo-américain Michael Solomonov propose ici des petits plats à grignoter à base de salades, houmous, pitas… mais surtout des brochettes délicieuses cuites sur des braises. On aimait déjà beaucoup la cuisine méditeranéenne mais en version BBQ israélien c’est encore mieux. Notre conseil : demandez un accompagnement de ranch tehina avec des frites, elles sont à tomber. Attention ce n’est pas facile de réserver, connectez-vous sur Resy à 10am pile, 21 jours avant, ou tenter le walk-in, vous aurez peut-être une chance de vous asseoir sur l’un de leurs douze tabourets de bar. Laser Wolf, The Hoxton Hotel, 97 Wythe Ave.

Laser wolf. ©The Hoxton Hotel

Hamptons vibe

Situé au cinquième étage du gigantesque magasin RH New York, ce magnifique rooftop en plein cœur de Meatpacking District va vous donner l’illusion d’être parti dans les Hamptons le temps d’un déjeuner ou d’un dîner tellement la végétation est présente et la décoration léchée. Ce mini-parc paysager offre certainement l’une des plus belles vues du centre-ville de Manhattan, au milieu de platanes de Londres et de magnifiques buissons de jasmin. RH NY,  9 9th Ave.

Restauration Hardware Rooftop. © RHNY

Ambiance chic et décontractée

C’est vraiment ça l’ambiance au Harriet’s, sur le toit du 1 Hotel à Brooklyn, dans le quartier de Dumbo, au bord de l’eau. Ce rooftop offre une vue imprenable sur le quartier de Financial district, le Brooklyn Bridge, le Manhattan bridge et l’East River, et devient carrément magique le soir, surtout pendant l’heure dorée du coucher de soleil. Avec sa décoration bohème chic, on a comme une impression de vacances au bord de la mer tout en apercevant au loin la statue de la liberté. Harriet’s, 1 Hotel Brooklyn Bridge, 60 Furman St

Harriet’s Rooftop. © Olivia Garcin

Vue à 360° sur la ville

Il n’est pas nouveau, mais on doit avouer qu’il fait partie de nos préférés. The Roof au Public Hotel nous surprend à chaque fois tellement la vue est folle. On aime le contraste entre l’hôtel moderne et sophistiqué, et le toit très vert et réconfortant. C’est un endroit où l’on pourrait facilement passer la journée, confortablement installé dans l’un des fauteuils blancs si moelleux. The Roof, Public Hotel,  215 Chrystie St

The Roof ©Public Hotel

Le plus récent

L’opening vient tout juste d’avoir lieu. The Flower Shop Rooftop, sur le toit du Walker à Tribeca, vient de lancer sa saison d’été, en mode très relax et bien fleurie. Accoudé au bar ou confortablement attablé, vous allez aimer l’ambiance intime de cette terrasse qui surplombe le quartier de Soho. The Flower Shop Rooftop, Walker Tribeca, 77 Walker St.

The Flower Shop Rooftop. © Olivia Garcin

Deux Français ouvrent un restaurant à tacos en plein désert

Sur la route menant à Las Vegas, à 1h30 de Los Angeles, deux anciens Parisiens, Magali et Romain Azria, inauguraient il y a quelques mois leur premier restaurant GourmeTacos. Installé à Pearblossom, le long de la Highway 138, le couple a quitté le quartier de West Hollywood pour tenter l’aventure dans le désert de Mojave.

« Un peu fatigués par le rythme de Los Angeles, nous avons souhaité il y a deux ans prendre de la distance avec la ville, raconte Magali Azria. Nous avons d’abord trouvé une première maison à 1h30 de LA, qu’occupa longtemps l’acteur de James Bond, Georges Lazenby, mais qui fut touchée par les incendies de 2020. Alors nous avons atterri à Pearblossom, une ville de 2000 habitants avec les plus beaux paysages de western aux montagnes ocres et à la lumière exceptionnelle. »

Esprit bistro en plein désert

Free-lance un temps, l’ancienne designer de mode pour l’industrie du luxe (elle a notamment travaillé pour le couturier Emanuel Ungaro et BCBG Max Azria) s’associe alors à son mari, neveu du fondateur du groupe de mode BCBG Max Azria, un temps restaurateur reconverti dans l’immobilier, pour lancer un concept de restaurant original, et qui revisite les traditionnels tacos.

« L’idée est venue au cours d’un déjeuner chez Langer’s, le spécialiste du sandwich pastrami à LA, poursuit Magali Azria. Une recette super roborative que j’ai eu envie de tester sur une tortilla, bien plus légère que les tranches de pain habituelles. Le résultat a été convaincant. L’idée de décliner la tortilla à toutes les sauces, et même en version Poké, s’est imposée et nous nous sommes lancés. »

Magali et Romain Azria, les fondateurs de Gourmetacos Crédit DR
Magali et Romain Azria, les fondateurs de GourmeTacos. @ Magali Azria

D’abord proposée en extérieur, sur l’emplacement d’un parking longeant la highway, leur restaurant en plein air s’installe finalement entre quatre murs. Pas d’ambiance mexicaine dans le décor, mais quelques tableaux d’artistes locaux accrochés aux murs, et un goût de France et d’esprit bistro avec ces tables nappées carreaux rouge et blanc. « Les premiers clients ont vite débarqué, ajoute l’entrepreneure, des locaux principalement, suivis des premiers touristes et nos formules bon marché ont tout de suite plu. » 

Des recettes « secrets de grand-mère » 

Numéro un des ventes, le cheeseburger taco – où la tortilla de farine de blé remplace le taco -, se cuisine maison, à partir de viandes bio, de poivrons et « quelques secrets de grand-mère » explique Magali Azria. Suit la version taco et pastrami qui coiffe la recette orientale en troisième position, au poulet et à la sauce harissa made in France. Prétendant au podium, la nouvelle adaptation du taco façon « Korean BBQ » vient d’être lancée.

« Nous fêterons cet été le premier anniversaire de GourmeTacos, et je vous confirme que ce changement de vie total est ultra gratifiant, résume Magali Azria. L’amour peut nous faire faire des choses étonnantes ! Et si le voisinage a été un peu surpris de voir deux Français débarquer ici avec leurs tacos au cheeseburger, les gens reviennent manger chez nous avec plaisir. »

Investis à temps plein sur leur projet, les anciens Parisiens convertis à la vie désertique réfléchissent déjà à dupliquer leur concept et à imaginer une franchise.

Tenue de diva ou pyjama : Pourquoi peut-on porter n’importe quoi à New York ?

C’est ce qui nous a le plus frappé en arrivant à New York, en se baladant dans les rues de Downtown : cette totale liberté de l’outfit, ce large éventail de styles urbains qui souligne avant tout l’individualité, l’expression de soi, l’audace, la sophistication parfois. Ici, pas question de suivre une tendance, les gens sont encouragés à adopter leurs propres goûts, à expérimenter différents looks, trouver leur style, sous l’influence de la diversité démographique et culturelle qu’offre cette ville hors normes.

SoHo. © Olivia Garcin

À New York tout est permis

« L’allure de New York n’a pas d’âge, de sexe, de couleur, ou plutôt si et elle les a tous, en vrac », confie Nadège Winter, l’ancienne directrice de communication du iconique concept store parisien Colette, qui aujourd’hui poursuit une activité dans le luxe et le lifestyle. « Je suis passionnément amoureuse du style new-yorkais parce qu’il se contrefiche des conventions. Parce qu’il a donné naissance à la street culture, parce qu’il mixe l’ordinaire et l’extravagance. Parce qu’on se sent totalement libre d’être qui l’on veut, comme on veut ».

Cette liberté de porter des tenues parfois inappropriées dans leur contexte, par leur excentricité ou leur ultra simplicité, peut même devenir contagieuse. Vous vous êtes certainement déjà retrouvé en leggings toute la journée, avec votre mug de café à la main, sans même avoir fait le moindre cours de yoga ou de Pilates. Ou encore sortir votre chien le matin en pyjama et pantoufles alors que vous demandez à vos amis d’enlever leurs chaussures quand ils viennent dîner chez vous. Ce genre de comportement vous montre bien que vous n’êtes plus en France, mais bel et bien à New York.

SoHo. © Olivia Garcin

On adore se retrouver au coin de la rue, nez à nez avec des silhouettes aux allures tout droit sortie d’un club de punk rock, d’un film de Spike Lee, d’un skate-park, ou d’une série photo de Jamel Shabazz. Le rap, le rock et le preppy se croisent sans se juger. C’est ça, la liberté de cette ville. Une inconnue peut vous arrêter dans la rue pour vous dire « I love your outfit » ou encore « Where did you get your amazing coat? » Spontané et sympathique. 

SoHo. © Olivia Garcin
SoHo. © Olivia Garcin

Dernièrement, on a remarqué quelques tendances sur les pavés de SoHo, comme lors de la dernière Fashion Week : du rose partout. Pink sera t-il le new black de la prochaine saison ?

Porter un blazer directement sur un soutien-gorge, opter pour les bijoux de dents, surtout s’il ne reste plus de place sur le corps tatoué, assortir sa tenue avec celle de son chien, porter des lunettes XXL et pourquoi pas un masque de ski, oser des imprimés improbables… toutes les excuses sont bonnes pour faire preuve de créativité et d’un redoutable sens du style.

« La ville a toujours été un endroit où la mode, les tendances et le style remontent des sous-cultures, des mouvements de jeunesse, de l’art, de la musique et de la culture de la rue, inspirant les designers du monde entier, analyse Andrew Bevan, journaliste américain et ancien rédacteur de mode au Vogue US et au Teen Vogue. Les New-Yorkais n’ont pas peur d’expérimenter, d’être audacieux dans leur expression de soi et de tirer le meilleur parti de ce qu’ils ont. Le résultat implique généralement un élément inattendu. Il y a aussi une culture du jour au soir qui exige des tenues qui peuvent s’adapter à diverses circonstances tout au long de la journée, sans effort. »

SoHo. © Olivia Garcin

On se sent donc très libre à New York de porter ce qu’on veut, et si vous n’avez encore rien remarqué de tout ça, on vous conseille de suivre le compte du photographe de street look de Johnny Cirillo, watchingnewyork sur Instagram. Vous verrez, vous ne serez pas déçu !

Magnol va ouvrir une deuxième boulangerie à Houston

C’est une bonne nouvelle pour la communauté française de Houston. Après une première boulangerie ouverte dans le quartier de Spring Branch East en 2019, Magnol French Baking va ouvrir un deuxième établissement plus grand à Houston Heights, un quartier chic situé au Nord de la ville. « Notre premier établissement était surtout focalisé sur la vente en gros et à emporter. Là-bas, on aura plus de place pour accueillir nos clients et proposer des formules déjeuner », explique Otto Sanchez, le cofondateur de Magnol. « On a encore quelques mois de travaux. On espère ouvrir avant la fin de l’année 2024 ».

Un chef pâtissier formé chez Ducasse et Robuchon

Magnol French Baking est le projet entrepreneurial d’un globe-trotteur amoureux de la pâtisserie française. Originaire de San Salvador, Otto Sanchez a travaillé pour les plus grands chefs français aux États-Unis, d’Alain Ducasse au restaurant Mix à Las Vegas, à Joël Robuchon chez The Mansion dans la même ville. Il a également été le chef pâtissier du Bardessono Hotel à Yountville en Californie, et celui de l’hôtel le plus luxueux du monde, le Burj Al Arab, à Dubaï aux Émirats arabes unis, avant un retour aux États-Unis à Houston comme chef pâtissier du restaurant La Table. « J’ai eu beaucoup de chance avec tous ces voyages et expériences qui m’ont tant appris. Il fallait un peu de temps pour récolter assez d’argent pour lancer ma propre affaire. C’est ce que j’ai fait en 2019 avec l’aide de deux associés qui ne sont plus avec moi aujourd’hui », développe Otto Sanchez.

© Magnol French Baking

Magnol French Baking se présente comme « la seule vraie boulangerie traditionnelle française de Houston ». On y trouve des baguettes artisanales (3$), du pain de campagne en boule (8,5$), des croissants au beurre (4,25$) mais aussi des pâtisseries typiquement françaises comme la religieuse au chocolat et le Paris-Brest (7,25$ tous les deux). « Notre beurre vient de France, nos farines sont biologiques… On ne fait pas dans le bas de gamme », assure le boulanger pâtissier, qui revisite également certaines recettes comme le « briskepi », une baguette en épi fourrée au brisket et à la moutarde.

« Les opportunités sont nombreuses à Houston »

Très largement tourné vers la vente en gros auprès des professionnels, Magnol French Baking se félicite de l’ouverture de son nouvel établissement où l’objectif sera avant tout d’accueillir les habitants du quartier sur place. « Nous aurons 230 m2. Ça nous permettra à la fois de proposer le petit déjeuner, de servir de lieu de déjeuner la semaine et aussi de coffee-shop », commente Otto Sanchez, qui a récupéré les locaux d’un ancien restaurant de style Tex-Mex, Andy’s Home Cafe.

L’entrepreneur salvadorien s’est récemment associé à un chef pâtissier français pour ce nouveau projet, Nicolas Berrais, un ami de longue date et ancien collègue chez Ducasse et Robuchon. Le choix de Houston Heights s’est fait naturellement puisque le quartier est à la fois chic, tendance et très orienté vers la restauration. « Globalement, de plus en plus de gens emménagent à Houston en provenance des côtes Est et Ouest des États-Unis, poursuit le chef. Les opportunités y sont nombreuses car la cuisine et la boulangerie françaises sont encore peu développées ».

© Magnol French Baking

À terme, Otto Sanchez rêve d’ouvrir une troisième adresse dans les Woodlands, une ville nouvelle et luxueuse située à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Houston, qui accueille des entreprises à la pointe de la technologie et des énergies. « On espère que ça puisse se faire en 2025, et pourquoi pas en profiter pour y habiter également », achève Otto Sanchez dans un sourire, déterminé à s’enraciner au Texas après des années de voyage.

Everyone.AI ou comment protéger les enfants face à la montée de l’Intelligence Artificielle

« Aujourd’hui, le développement des applications de l’IA va très vite et il n’existe pas de barrières de sécurité, de guide d’utilisation, ni de moyens de contrôle dans l’usage qu’en font les enfants ». Voilà le constat qui, en janvier 2024, pousse Anne-Sophie Seret, multi-entrepreneure dans le domaine éducatif, à co-fonder everyone.AI. À ses côtés, Grégory Renard, expert en Intelligence Artificielle, Céline Malvoisin, orthophoniste, et Mathilde Cerioli, expert en neurodéveloppement (cf. photo de Une), tous de la baie de San Francisco.

Partageant les mêmes valeurs et les mêmes inquiétudes, les quatre co-fondateurs français de cette organisation à but non lucratif ont associé leurs expertises afin d’anticiper et d’éduquer sur les risques et les opportunités de l’IA pour les enfants. Leur idée ? Défendre une intelligence artificielle responsable et éthique. La cheffe de projet de préciser que l’IA désigne la generative AI, c’est-à-dire la création de contenu à partir de données existantes (textes, images, sons….), et le machine learning qui permet aux machines de s’améliorer grâce aux données récoltées (algorithmes, etc.).

Cerveau en développement

 « Nous sommes convaincus que l’IA va s’accompagner de progrès si elle est utilisée à bon escient, explique Anne-Sophie Seret. C’est un peu comme l’arrivée des calculatrices à l’époque, elles ont augmenté les possibilités, mais il a fallu encadrer leur utilisation… ». Parmi les avancées potentielles, elle évoque le fait de pouvoir aller plus loin dans la réflexion, la diminution de certaines inégalités éducatives (« à condition de ne pas faire le travail à la place des enfants »), la possibilité de tester vraiment les connaissances en remplaçant les questionnaires à choix multiples par des conversations approfondies ou encore celle de repérer un enfant qui va mal.

Ces évolutions s’accompagnent également de risques. Le problème soulevé par everyone.AI étant que « les applications ne sont pas conçues par des spécialistes de l’éducation ni par des experts du développement. » Or, comme le souligne l’experte, le cerveau d’un enfant comprend des phases critiques de développement sur les plans cognitif, affectif et émotionnel.

« Vers 5-6 ans, un enfant acquiert par exemple la distinction entre la réalité et l’imagination grâce aux répétitions de son quotidien. S’il passe du temps sur des jeux de réalité virtuelle, il peut confondre et penser que le dragon qu’il voit dans son jeu appartient à sa réalité… Il y a un véritable impact de l’imaginaire importé dans le réel ». Et c’est précisément pour protéger ces phases majeures du développement cérébral qu’everyone.AI souhaite intervenir.

Photo réalisée avec l’outil d’IA Midjourney

La ceinture de sécurité de l’IA

Ce que prône l’équipe ? Une approche multi-disciplinaire et multi-expertise. Cela permettrait aux développeurs ainsi qu’aux ingénieurs d’intégrer les notions essentielles du développement neurologique des enfants dans leurs idées. Everyone.AI comme trait d’union entre les différents mondes. « La protection des enfants fait l’unanimité, mais il faut dialoguer et collaborer ensemble pour avancer », assure Anne-Sophie Seret. Afin de soutenir leur démarche, l’équipe a d’ailleurs recensé 400 études cliniques et rassemblé une vingtaine d’interviews d’experts à la pointe de ces questions dans un rapport de recherche disponible ici.

Du côté régulatoire, l’équipe travaille à instaurer des barrières légales, comme des degrés de dangerosité ou des âges limites pour encadrer l’usage de certains outils. « Les films s’accompagnent bien de mentions indiquant qu’ils ne sont pas recommandés pour telle ou telle tranche d’âge. On voudrait appliquer ce genre de précaution à l’IA. On voudrait apporter la ceinture de sécurité inexistante à l’heure actuelle… » affirme la Française. 

Autre grand volet d’actions : l’éducation auprès des parents, des entreprises et des structures éducatives pour lesquelles everyone.AI fournit des points de repères et des consignes. L’organisation vend ainsi des conférences et des webinaires, de la NASA à l’Université de Californie à Berkeley en passant par les écoles. Soutenue par le consulat général de France à San Francisco, la non-profit déploie aujourd’hui ses actions à l’international et a déjà engagé des discussions avec l’UNICEF comme avec la Commission Européenne. En parallèle de ce travail de terrain, elle cherche à lever des fonds pour renforcer son impact et consolider la suite. Objectif : poursuivre ses missions de sensibilisation, d’éducation et de prévention.

Brooklyn International Film Festival: « Dans la peau » de Pascal Tessaud en compétition

C’est le seul long-métrage français sur les 159 films en compétition au Brooklyn international film festival qui se tient en ce moment, en présentiel et en ligne, et sa présentation constituera une première mondiale. « Dans la peau » ( « Under my Skin ») de Pascal Tessaud, sera projeté ce samedi 8 juin à 7pm au Windmill Studios (300 Kingsland Ave.) à Greenpoint, en présence du réalisateur.

Entièrement tourné à Marseille, le film raconte la relation amoureuse de Kaleem, un passionné de danse Krump des quartiers Nord, et Marie, une mystérieuse architecte d’origine grecque. À travers les fluctuations de leur rencontre inattendue se dessine un portrait choral de la ville multiculturelle, socialement divisée. Les jeunes comédiens et les danseurs qui complètent le casting ont été formés par le réalisateur dans un atelier « Quartiers d’été » de direction d’acteur à l’Académie Moovida de Marseille qui enseigne la technique d’acteur de cinéma et de théâtre toute l’année.

Le réalisateur Pascal Tessaud assistera à la projection de son film « Dans la peau » au Brooklyn International Film Festival. © Pascal Tessaud

Il s’agit du deuxième long-métrage pour Pascal Tessaud après « Brooklyn », en 2014, sélectionné au Festival de Cannes à l’Acid et récompensé du prix du meilleur film étranger et celui de la meilleure comédienne pour Kt Gorique au Hip Hop Film Festival de New York. Il avait également reçu le prix du meilleur film étranger à l’Urban film festival de Miami. Pascal Tessaud a tourné des documentaires tels que « Slam, ce qui nous brûle » sur le mouvement slam en France ou encore « Beatbox, Boombap autour du monde », en partie tourné à New York, avec la légende Rahzel dans le Bronx et programmé au Urban World HBO film festival de NYC.

Pour sa 27e édition, le Brooklyn international film festival a sélectionné 159 film, des longs et courts métrage de fiction, des documentaires, des films expérimentaux et d’animation. Ils sont projetés en ligne et en salle à Brooklyn.