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Best croissant San Francisco : Juniper grand vainqueur de l’édition 2024

Des cris de joie, de surprise et d’admiration ont fusé à l’annonce du gagnant du Grand Prix du concours Best Croissant San Francisco, qui se tenait ce dimanche 19 mai : Juniper a remporté non seulement le premier prix de l’édition 2024 décerné par un jury de professionnels, mais s’est également vu décerner le prix de la meilleur création originale pour son « Cubano » au jambon, pâté et cornichons, ainsi que le prix du public. « J’ai l’impression de vivre un rêve », a déclaré Amy Chen en essuyant quelques larmes d’émotion. « J’espère que vous viendrez nous rendre visite bientôt chez Juniper. »

La boulangerie, située au croisement de Polk et Pine streets, a ouvert en janvier 2023 à l’initiative de Kevin et Lauren Bohlin, également fondateurs des cafés Saint Frank. Petite nouvelle sur la scène boulangère de San Francisco, les trois prix remportés au concours Best croissant sont autant une surprise qu’une reconnaissance pour Amy Chen, qui fabrique les viennoiseries chez Juniper : « J’ai appris le métier pendant la pandémie au San Francisco Baking Institute. C’est formidable de pouvoir montrer son savoir-faire à travers une viennoiserie française aussi iconique que le croissant. »

Les membres du jury 2024 (de gauche à droite) : Tanya Holland, Michelle Choe Contreras, Pierre Bee,
Rachel Ahn, Deirdre Balao Rieutort-Louis et Giovanni Iannuzzi. © Frédéric Neema/ Octamedia Productions

Organisé par French Morning, Frenchly et L’Apéro, le concours a rassemblé plus de 300 gourmands au Clift Sonesta Hotel, et certains n’ont pas hésité à braver les difficultés de circulation liées à la course Bay to Breakers pour venir déguster les créations de 10 boulangeries nommées par les lecteurs de French Morning. Parmi les finalistes, on a pu goûter, outre celles de Juniper, les viennoiseries de Thorough Bread, Saint Regis, Craftsman and Wolves, Jane the Bakery, Starter Bakery, One65, Bonjour Bakehouse, One house bakery et de Red bird. Et certains gourmands n’avaient pas assez de deux mains pour porter les multiples échantillons de leur dégustation.

Sur l’une des tables du salon mis spécialement à disposition pour accueillir le public, un groupe de quatre amis a exposé son butin : « Mon amie et moi aimons essayer de nouvelles boulangeries et goûter leurs viennoiseries, mais ça prend beaucoup de temps d’aller de l’une à l’autre. Ce concours rassemble les meilleures dans une même salle, c’est encore plus facile, et nous allons pouvoir goûter toutes leurs créations ! », commente Billy Ruschel. « Pour moi, un bon croissant doit être croustillant à l’extérieur, et moelleux et aéré à l’intérieur, avec le parfait équilibre quant au beurre », ajoute Hillary Ngai.

Billy Ruschel et Hillary Ngai dégustent leurs viennoiseries avec des amis. © Frédéric Neema/ Octamedia Productions.

À une autre table, Carol Brennan et son amie Debbie Dyas, échangent leurs impressions : « Celui-ci est trop mou ! En revanche, ce croissant au jambon est délicieux ! » L’an passé, les deux amies n’avaient pas pu se joindre à la fête, tous les billets ayant déjà été vendus. « Cette année, nous nous y sommes prises beaucoup plus tôt pour pouvoir venir, car on ne voulait rater cet événement pour rien au monde. »

Carol Brennan et Debbie Dyas, intransigeantes sur le croustillant des croissants. © Frédéric Neema/ Octamedia Productions.

Pierre-François et Stéphanie Choquet sont des fidèles du concours et se réjouissent de découvrir de nouvelles enseignes : « Les scones et les feuilletés à la saucisse de Bonjour Bakehouse fondent dans la bouche ! Et ils sont bordelais, comme nous! Chez Juniper, on a goûté un croissant salé absolument délicieux. Quant aux croissants de One65, même pas la peine de les présenter, ils sont excellents ! »

Stéphanie et Pierre-François Choquet, des habitués du concours. © Frédéric Neema/ Octamedia Productions.

À l’issue d’une dégustation à l’aveugle, le jury, composé de Deirdre Balao Rieutort-Louis, cheffe pâtissière chez Aphotic, Giovanni Iannuzzi du Four Seasons à Napa, Pierre Bee de l’Apéro, Michelle Choe Contreras d’Atelier Crenn, l’influenceuse Rachel Ahn de @siliconvalleyfoodies et la reine de la soul food Tanya Holland étaient unanimes : Juniper était le grand gagnant de cette édition 2024. One65 est arrivé second du Grand Prix, et Jane the Bakery troisième. One House Bakery a remporté le prix de la plus belle présentation.

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L’enseignement bilingue à Washington DC: webconférence gratuite

— REPLAY — Retrouvez le replay sur le site de l’événement ou ci-dessous

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Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 20 au 23 mai 2024, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Nous vous proposerons notamment une session dédiée à l’éducation bilingue à Washington DC, jeudi 23 mai à 12pm ET.

Inscription gratuite

Avec Xavier Jacquenet et Aminata Diawara de Rochambeau, The French International School.
? https://www.rochambeau.org/
? [email protected]

Les camps d’été en français dans la région de Washington

L’année scolaire est loin d’être terminée mais il faut déjà penser aux vacances d’été des enfants. Les inscriptions aux Summer camps francophones sont ouvertes pour occuper nos petits de la mi-juin à la mi-août, entre jeux, découvertes et apprentissage. French Morning dresse la liste des centres et écoles à Washington DC, dans le Maryland et en Virginie, qui offrent des camps d’été en français.

Looney Camp

Nouveaux cet année, les camps de basketball animés par Yves Lunzaila, dans le Maryland, proposent aux adolescents âgés entre 15 à 19 ans de se perfectionner intensivement du 15 juillet au 4 août. Les jeunes s’entraîneront de 4 à 6 heures par jour, aussi bien sur les parquets de basket pour perfectionner les fondamentaux qu’en salle de fitness pour améliorer le renforcement musculaire. Soucieux d’apporter un accompagnement complet à ces stagiaires, l’entraîneur Yves Lunzaila souhaite sensibiliser également les jeunes à la nutrition. Le stage sportif, limité à 5 participants, se déroulera à Gaithersburg de 9am à 16pm pour un coût total de 2400$ (avec supplément possibilité d’ajouter un entrainement nocturne de 8pm à 10pm). Pour plus d’information, contacter l’entraîneur au (202) 913-8404 ou par email [email protected]

L’Alliance française

Pour cet été, sept semaines, organisées autour de sept thèmes différents, sont ouvertes aux inscriptions à l’Alliance française de Washington (AFDC). Des activités pour les enfants âgés de 5 ans à 11 ans autour du judo, de l’art, de la science, sont proposées du lundi au vendredi, de 8:30am à 3:30pm, du lundi 24 juin au vendredi 16 août (à noter qu’il n’y aura pas d’activité la semaine du 4 juillet). Les groupes sont divisés en deux ou trois selon les niveaux de langue. Compter 670$ la semaine, ou 615$ pour les membres de l’AFDC. Rendez-vous au 2142 Wyoming Avenue NW. Site.

French Academy

French Academy, l’école qui offre des cours de français en petits groupes toute l’année, propose cet été des Summer camps pour les enfants entre 5 ans et 13 ans dans le quartier de Chevy Chase à DC, en Virginie à Alexandria, ou en ligne. Le camp d’Alexandria a lieu sur deux semaines, entre le lundi 29 juillet et le vendredi 9 août, entre 9am et 12pm. Celui de Chevy Chase s’étend du lundi 1er juillet au vendredi 16 août, de 9am à 3:30pm. Les activités tournent autour d’un thème défini pour la semaine. Il faut compter 470$ par semaine et par enfant à Chevy Chase, 335$ pour une demi-journée à Alexandria. Pour les cours en ligne, 9am et 12pm, comptez 275$. Plus d’informations ici.

L’enfant Montessori

C’est l’un des seuls camps qui ouvre pour les tout-petits âgés entre 3 et 5 ans. Le nombre d’enfants pour le camp de L’Enfant Montessori est très limité et l’école privilégie les enfants qui sont inscrits à l’année. Les actvités démarrent le lundi 17 juin et s’achèvera le vendredi 12 juillet, de 8:30 am à 3:30pm. Les 4 semaines du camp d’été coûtent 2240$. Rendez-vous au 5500 Massachusetts Avenue à Bethesda. Plus d’informations et inscriptions ici.

Elsie Whitlow Stokes

L’école publique située dans le quartier de Brookland, dans le nord-est de la capitale, abrite le camp d’été Les vacanciers du monde du lundi 24 juin au vendredi 19 juillet. Le programme accueille les enfants âgés de 3 ans à 12 ans de 9 am à 3:30pm, avec la possibilité d’inscrire les enfants à la garderie à partir de 7:30am, et le soir jusqu’à 5pm pour 75$ par semaine. Il faut compter 60$ pour l’inscription, 100$ par jour ou 375$ la semaine. Rendez-vous au 3700 Oakview Terrace NE à Washington. Pour plus d’informations, envoyez un email à [email protected] ou par téléphone au 240-701-3892 ou 240-705-0589.

CommuniKids

Créée par des parents dans la région de DC en 2005, l’école propose au total neuf semaines de summer camps dès le lundi 17 juin jusqu’au vendredi 16 août selon le lieu d’inscription (Falls Church en Virginie ou Cathedral Commons à DC). Plutôt pour les tout-petits, les bambins doivent avoir entre 2 ans et demi et six ans et demi pour être accueillis. Au programme : une immersion complète en français et beaucoup d’activités en extérieur autour des cultures et de l’art. Le centre propose des programmes pour la journée 9am-3pm ou par demi-journée. Possibilité de garderie à partir de 8am et après 3pm. 530$ la semaine, 345$ pour des demi-journées. Plus d’information ici.

Kids Language Art

Entre le lundi 17 juin et le vendredi 30 août, Kids Language Art propose un camp d’été en français pour les enfants âgés entre 3 et 12 ans. Spécialisés dans l’apprentissage à travers des activités (danse, arts sports, théâtre…), les camps d’été Summer Camp proposent des groupes divisés par âge et niveau. La journée commence à 9am et se termine à 3pm pour les 5-12 ans, et de 9am à 12pm pour les 3-5 ans. Compter 540$ par semaine et par enfant pour une journée entière, 440$ pour les demi-journées. Rendez-vous au 1481 Chain Bridge Rd #103 à McLean en Virginie. Plus d’information ici.

Publié le 6 février 2024. Mis à jour le 21 mai 2024.

Lord Stanley, l’hommage d’un Anglais et d’une Californienne à la cuisine française

Dans le quartier de Russian Hill à San Francisco, le duo Rupert et Carrie Blease, auréolé d’une étoile au guide Michelin à ses débuts en 2015, vient de transformer leur Turntable at Lord Stanley – un concept initié après la pandémie de 2020 qui accueillait des chefs en résidence – en un nouveau bistrot à l’allure très française, rebaptisé Lord Stanley, comme à l’origine.

Rafraîchi donc son décor, le cadre toujours élégant et minimaliste, le restaurant compte une quarantaine de couverts, des tables en bois et chaises en cuir confortables, et se dote d’une mezzanine à l’étage pensée pour les groupes. En fond sonore, une playlist concoctée par Carrie, enchaînant le meilleur de la musique française du groupe Téléphone à Francis Cabrel en passant par France Gall ou les Rita Mitsouko. Du supra frenchy.

Formé chez Nicolas Le Bec

Né en Angleterre, ayant vécu dans le Gers une large partie de son adolescence, Rupert Blease adore la culture française et sa cuisine. C’est en France qu’il a commencé sa carrière, comme plongeur d’abord, à Toulouse, lorsqu’il était étudiant, avant de faire ses classes auprès du chef français doublement étoilé Nicolas Le Bec, à Lyon. À Oxford, au restaurant Le Manoir aux Quat’ Saisons, où le chef français Raymond Blanc, doté de ses deux macarons, fait rayonner la cuisine française, il rencontre sa femme Carrie, originaire d’El Segundo (proche de l’aéroport de LAX), elle aussi cuisinière, formée à San Francisco et passée par le célèbre restaurant Blue Hill dans l’État de New-York.

Le restaurant Lord Stanley à l’angle de Broadway et Polk Street. © Zaira Asis

« J’ai naturellement appris la cuisine française en vivant dans le Sud-Ouest et en cuisinant avec les Français, explique Rupert Blease. J’ai aussi eu de la chance de travailler pour de très bonnes tables lorsque j’étais jeune. Mon expérience chez Nicolas Le Bec a été un vrai tournant dans ma carrière, et m’a permis de comprendre le rythme et l’intensité des cuisines d’un restaurant étoilé au guide Michelin. »

Au Lord Stanley, Rupert, à la création de la carte, et Carrie, à la pâtisserie, retournent donc cette année à leurs fondamentaux, bien accompagnés par leur Chef exécutif Nathan Matkowsky, déjà embarqué dans l’histoire en 2016 comme Chef de cuisine, formé aux recettes françaises, et influencé par les saveurs asiatiques et californiennes. « Nous avons tellement de projets avec notre concept de table tournante Turntable Lord Stanley, que nous voulions que le restaurant principal, Lord Stanley, redevienne une entité cohérente, ajoute Carrie Blease. Notre chef de cuisine, Nathan, partage notre amour de la cuisine française et nous avons pensé qu’il s’agirait d’une combinaison parfaite !  Un bistrot français de luxe comme il se doit, dans un environnement sympathique et accueillant, avec de bons vins, de la musique et une équipe chaleureuse ».

Le steak frites, star du vendredi soir

À la carte du restaurant, quelques gougères à partager aux trompettes noires et parmesan; des escargots servis comme chez mamie, au persil, beurre à l’ail et à la chapelure de pain; une soupe à l’oignon gratinée à l’os de moelle et au gruyère… Humour anglais oblige, Rupert Blease rebaptise le Coq au vin en version « Cod au vin », servi sur os et son fumet au vin rouge. La sole meunière est aussi de la partie, comme la côte de bœuf, premium à la viande de wagyu maturée. Des plats gourmands, à la cuisson précise, et qu’il faut absolument faire accompagner d’une purée « Pomme Pomme » excellente, mélangeant la pomme de terre à la pomme verte.

La sole Petrale « Half Moon Bay » et sa sauce gribiche, l’une des spécialités de Lord Stanley. © Zaira Asis

Depuis sa relance, Lord Stanley propose également un menu dégustation en 8 plats. Un « Menu de Luxe » (à partir de 130 $) particulièrement orienté mer, avec huîtres et végétal au programme, écrevisse de Louisiane, caviar, crabe Dungeness à la chair douce et tendre, bar de ligne, wagyu grillé ou encore vacherin glacé en dessert. « En Californie du Nord, les bons produits ne manquent pas, explique Rupert Blease. Nous faisons appel à autant de producteurs et d’agriculteurs locaux que possible. En ce qui concerne les produits français, nous importons des huiles et des vinaigres, des vins bien sûr, des escargots, quelques champignons et des truffes. »

Immanquables enfin, les vendredi soirs sacrent le fabuleux, le merveilleux, le tant attendu steak frites pour la somme parfaite de 30$ dans une version particulièrement respectueuse de nos traditions : sauce au poivre, pomme frites, salade verte et ballon de Cabernet pour bien faire. « Un supplément à nos “plats du jour”, qui a été très bien accueilli, poursuit le Chef. Nous adorons ce plat emblématique des bistrots et le trouvons parfait pour un vendredi soir. Tout est dans la qualité et l’exécution de la sauce au poivre. ».

Si vous êtes en Californie cet été, le couple sera également en tournée avec Turntable Lord Stanley dans le nord de la Californie au mois d’août et accueillera leur ami Chef Ollie Dabbous, du restaurant londonien Hide. D’autres événements sont également prévus en juin en Virginie en collaboration avec le Boar’s Head Resort (plus de détails via leur site et compte Instagram).

Le boom de Airbnb à Miami : pourquoi investir maintenant

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[Article sponsorisé] Dans le paysage dynamique de l’immobilier, un phénomène particulièrement intéressant mérite de l’attention : le marché florissant des locations Airbnb à Miami. Dans l’agence RICH HOMES OF FLORIDA, une agence immobilière de premier plan fondée en 1997 par Brigitte Benichay, l’expertise a été affinée dans ce domaine novateur d’investissement. Forte de plus de trente ans d’expérience dans l’immobilier et reconnue pour la qualité de ses services, Brigitte a su positionner RICH HOMES OF FLORIDA au cœur de ce marché en constante expansion.

Une agence spécialisée dans l’investissement locatif

L’agence, spécialisée dans ces types d’investissements immobiliers, offre une perspective unique sur les opportunités que possède la ville de Miami ; un hub touristique majeur attirant des millions de visiteurs chaque année. Ce flux touristique incessant, combiné à l’attractivité culturelle et climatique de Miami, crée un environnement propice pour les investissements dans les propriétés destinées aux locations de courte durée via Airbnb.

Miami, une destination touristique prospère

Miami a toujours été célèbre pour ses plages éblouissantes, son climat idyllique et ses diverses attractions culturelles. Cependant, ce n’est que récemment que la ville a vu sa popularité exploser, en grande partie grâce à une reprise dynamique post-COVID. Les visiteurs sont attirés non seulement par des sites emblématiques tels que le quartier Art Deco et Little Havana mais aussi par des événements d’envergure internationale et une scène artistique en pleine effervescence.

Avec un record de 70,8 millions de visiteurs en 2023, l’engouement pour Miami ne montre aucun signe de ralentissement. Cette forte demande pour des expériences de voyage uniques stimule le marché des locations de courte durée, notamment les propriétés Airbnb. Les visiteurs cherchent des alternatives aux hôtels traditionnels pour des séjours plus personnalisés et flexibles, ce qui rend les investissements dans les propriétés Airbnb particulièrement attrayants.

Rendement locatif élevé

Les propriétés Airbnb à Miami offrent un rendement locatif moyen impressionnant. Les données récentes indiquent un taux de rendement brut annuel d’environ 14.28% pour certaines propriétés, avec un taux d’occupation moyen de 58% (Airbtics | Airbnb Analytics). Cela indique que les investisseurs peuvent espérer des revenus locatifs significatifs de leurs propriétés sur Airbnb.

Cadre réglementaire de l’Airbnb à Miami

À Miami, les règles pour les locations Airbnb varient selon les zones. Il est crucial de se conformer aux réglementations locales, qui peuvent inclure l’enregistrement auprès de la ville et l’obtention d’un certificat d’utilisation. Les propriétaires doivent aussi collecter et reverser les taxes de séjour. Certaines zones limitent également les locations de courte durée, avec des restrictions additionnelles comme les réglementations sur le bruit pour maintenir la tranquillité dans les quartiers résidentiels. Pour naviguer efficacement face à ces complexités, il est essentiel de collaborer avec des professionnels de l’immobilier tels que l’agence, RICH HOMES OF FLORIDA.

Proximité avec l’Amérique Latine et les Antilles françaises

La position stratégique de Miami comme la “Porte d’entrée des Amériques” renforce son attrait pour les investisseurs souhaitant capitaliser sur le marché en expansion de l’Amérique latine et des Caraïbes, attirant davantage de visiteurs et augmentant la demande pour des locations de courte durée.

En tant qu’agence spécialisée dans ce type d’investissement, R.I.C.H Homes est parfaitement positionnée pour aider les investisseurs à naviguer ce marché dynamique et en expansion. L’engagement de Brigitte Benichay envers la qualité des services garantissent que ses clients peuvent investir avec confiance et succès.

Pour obtenir plus de renseignements sur un éventuel investissement immobilier à Miami, contactez Rich Homes of Florida par mail.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Brèves new-yorkaises : Les drones au secours de la police

? L’acteur Steve Buscemi, que vous avez peut-être vu dans l’un des films des frères Cohen comme « The Big Lebowski » ou « Fargo », s’est fait frapper au visage par un inconnu qui s’est enfui, mais qui a été finalement arrêté ce week-end. Plusieurs femmes ont été attaquées ces derniers mois par des agresseurs qui semblent choisir leurs victimes « au hasard ». 

? 2 500 chiens extraordinaires ont pris la route ou les airs pour participer, du 11 au 14 mai, au Westminster Kennel Club Dog Show, le plus ancien concours canin aux États-Unis. C’est un Poodle (Miniature) qui a gagné.

? Vos yeux piquent ? Vous éternuez sans cesse ? C’est normal : New York a atteint le pic de sa saison pollinique. 

⭕️ Le portail numérique, qui reliait en direct New York avec Dublin (dans un genre qui rappelle aux plus anciens la série « Star Gate »), a été débranché à cause de « comportements inappropriés d’une minorité d’utilisateurs ».

?  Vous vous souvenez peut-être de Rachel tentant, en vain, de se débarrasser de l’emballage d’une pizza dans la série « Friends » ? Eh bien les parcs de la ville se dotent progressivement de poubelles spéciales, carrées donc, pour faciliter le recyclage.

? Une publicité sur Times Square affichant l’auteure de livres de cuisine Molly Baz, son ventre de femme enceinte bien visible et deux biscuits couvrant ses seins, a été retiré au bout de trois jours parce qu’elle ne respectait pas la Guideline On acceptable Content. Les biscuits présentés appelés Big Titty Cookies sont vendus comme stimulant la production de lait maternel. 

??‍⚖️ Ouverture à New York du procès de l’ancien patron du fonds d’investissement ArchegosCapital Management, Bill Hwang, accusé de fraude ayant entraîné des milliards de dollars de pertes. Il risque jusqu’à 220 ans de prison. 

? Il n’y a pas que les loyers qui ne cessent d’augmenter, les prix à la consommation également avec une inflation à 3,8% sur un an quand la moyenne du pays est à 3,4%. 

? Le maire Eric Adams a proposé une solution à la pénurie de sauveteurs dans la ville : embaucher des migrants parce que « ce sont d’excellents nageurs » a-t-il dit, sans préciser le sens énigmatique de cette phrase. 

? Les New-Yorkais, qui n’ont pas encore fait leur deuil de la mort de Flaco, sont appelés à voter pour nommer les oisillons d’une nichée  de faucons pèlerins sortis de l’œuf récemment dans un nid situé sur le Governor Mario Cuomo Bridge. Les votants avaient le choix entre Taylor Swoop, Coco Puff, Beakoncé et quelques autres. 

? Vous aviez l’intention de vendre votre Ford Mustang sur le Market Place de Facebook ? Méfiance, la police signale une recrudescence d’arnaques, surtout dans le Bronx et Queens. 

? Lancement du premier « Urban Rat Summit » cet automne qui rassemblera toutes les personnes souhaitant apporter des solutions à la ville. 

Ⓜ️ Le péage pour entrer à NY sous la 60e rue devrait rapporter à la MTA 1 milliard de dollars par an, de quoi financer la restauration des 1 070 kilomètres de rails (Paris en compte 227 et Londres 402). 

? NYC introduit 60 nouveaux bus électriques dans sa flotte. 

? Le Strong National Museum of Play abrite le plus grand jeu d’arcade jouable au monde : un Donkey Kong de 6 mètres de haut. 

? Avec la réduction des budgets accordés aux cantines des écoles publiques cet hiver, les élèves ne peuvent plus manger de French toast sticks, de chicken nuggets et de « chicken dumplings. À croire qu’il ne resterait plus que des légumes !

?‍♀️ Des drones voleront bientôt pour répondre aux appels au 911 aux côtés des agents du NYPD dans cinq commissariats, dont trois couvrant Central Park, le Bronx et Brooklyn.

? Sur les 43 000 candidats, plus de 2 400 enfants de New York sont inscrits sur une liste d’attente pour le programme gratuit 3-K de la ville. Eric Adams a promis que chaque enfant souhaitant une place en obtiendrait une.

? « Le Roi Lion », produit à Broadway depuis 26 ans, a rapporté près de 2 milliards de dollars. Et comme le spectacle a touché 3 millions en crédit d’impôt pendant la pandémie, et que ce même crédit d’impôt pourrait être prolongé, nombreuses associations voudraient le remettre en cause. 

? Uber va lancer cet été un système de navettes partagées de manière à réduire les coûts entre certaines destinations comme NYC et ses aéroports. 

? Les fans d’un roman policier culte des années 80, The Secret : A Treasure Hunt, pensent que l’auteur, Byron Preiss, a caché un trésor quelque part près de la Statue de la Liberté. Si vous voulez vous lancer, sachez que la solution est dans le livre et que vous risquez une amende en vous lançant dans des fouilles autour de la grande statue verte. 

?  Pour la quatrième année consécutive, quelques moutons ont été lâchés sur les terres de Governors Island. Leur mission : brouter les plantes envahissantes de manière à préserver l’écosystème de l’île. 

? Grâce à la loterie de l’immobilier, cette trentenaire vit dans un one bedroom près du Flat Iron pour seulement 1 000$ par mois. Le loyer médian y est de 5 400$. 

? Selon les experts du climat, New York devrait se préparer à de nouvelles fumées orange venues du Canada. 


Le weekly cartoon

Alain Mabanckou : « L’Amérique nourrit ma passion du Congo et de la France »

Alain Mabanckou a passé son enfance au Congo Brazzaville et s’est envolé pour la France à l’âge de 22 ans. Depuis 2002, il vit aux États-Unis et partage son temps entre Paris et Los Angeles, entre ses activités d’enseignant à UCLA et l’écriture. Fort de son chemin de vie entre les trois continents, il s’est forgé, au fil des années, une identité multiculturelle. Cette identité plurielle et en mouvement, nous sommes nombreux à en faire l’expérience après avoir quitté notre terre natale. Plus complètement chez soi en France, jamais vraiment chez soi dans notre pays d’adoption, nous naviguons au sein des complexités de ce « micmac identitaire » au quotidien.

Alain Mabanckou, lui, choisit de voir l’identité comme une notion mobile. Nous l’avons rencontré à l’occasion de son passage à Dallas dans le cadre du mois de la francophonie organisé par l’Alliance Française en partenariat avec The Wild Detectives, DIS et SMU.

« Un migrateur qui avale la rumeur du monde »

Quand on lui demande comment il se présente à une personne qu’il rencontre pour la première fois et s’il se définit par son lieu de naissance, son lieu de résidence, ou son statut de « migrateur », Alain Mabanckou rit. Il le reconnaît, plus les années passent, plus il est difficile de répondre à cette question. « Au fil du temps, dit-il, on s’enracine dans des lieux différents et on perd progressivement le sens de la définition par le lieu d’origine ».

« Votre géographie personnelle est une formidable mosaïque composite » déclarait Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture et de la Communication en mars 2011, en remettant à l’écrivain les insignes de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. Alain Mabanckou est tantôt décrit comme un Franco-congolais, un Congolo-français, ou tout simplement un Congolais ou un Français. Des casquettes multiples qu’il accepte volontiers car elles décrivent tous les éléments qui composent son identité. « J’avale cette rumeur du monde, je prends toutes les influences du monde pour me forger une identité. Les gens ont intégré le fait que celui qui vit longtemps dans la migration est un migrateur, il ne peut plus venir réclamer une certaine sédentarité. Où que vous soyez, on vous verra toujours comme un étranger, un citoyen français provisoire. »

À chacun son Amérique

Quand il arrive aux États-Unis en 2002, Alain Mabanckou a, comme beaucoup d’entre-nous, l’habitude de regarder le pays sur le plan sportif, culturel et politique. Selon lui, le décalage entre notre perception des États-Unis et la réalité est lié au fait qu’on a « toujours tendance à vouloir imposer une Amérique collective, et c’est ça qui crée souvent la déception. À force de rêver de l’Amérique des autres, je risquerais de ne pas vivre la mienne. Si à l’inverse on reconnaît que chacun de nous a sa propre Amérique, alors l’Amérique devient une nation subjective qu’on définit selon l’expérience qu’on a vécue sur son territoire. » 

Alain Mabanckou à Los Angeles. © Alain Mabanckou (Instagram)

Après avoir passé plus de 20 ans dans le pays et publié Rumeurs d’Amérique (éditions Plon), il reconnaît « n’avoir jamais ressenti le désir d’Amérique comme je ressens l’urgence du Congo Brazzaville ou la présence de la France. Je sens que l’Amérique est plutôt là pour nourrir ma passion du Congo et de la France. C’est peut-être en France que je me suis senti le plus africain. Et aux États-Unis que je me sens le plus européen. »

L’identité, une notion mobile

Lorsqu’on lui demande conseil pour vivre au mieux les complexités d’une identité multiculturelle, il répond « qu’il ne faut pas voir cette multiplicité identitaire comme une surcharge. Ça doit être perçu comme la chance d’avoir beaucoup de choses dans son grenier. C’est comme si vous aviez une multitude de clés dans la vie. Même si, dans l’instant, vous ne savez pas à quoi sert cette clé, vous savez qu’elle finira par ouvrira des portes plus tard. Le malheur, c’est d’être enfermé dans une seule identité. Qui vous dit que l’identité dans laquelle vous êtes enfermé est celle qui saura le mieux vous définir ? Je suis pour l’éclatement de cette identité et la conception selon laquelle l’identité est une notion mobile, ça change, ça épouse la couleur de notre époque. »   

Le futur, Alain Mabanckou l’envisage entre différents continents pour ne pas avoir à affronter la lassitude. « J’adore l’idée d’avoir plusieurs chez soi, c’est le petit luxe que je souhaite dans mon existence. »  

Envoi de livres depuis la France : Le tarif préférentiel de la Poste, mode d’emploi

C’est comme un secret bien gardé, méconnu des Français vivant à l’étranger : La Poste propose des tarifs préférentiels pour l’envoi à moindre coût de livres et de brochures depuis la France, une offre qui vise à promouvoir la culture française dans le monde. Deux conditions pour que les tarifs avantageux s’appliquent : les documents envoyés doivent être à caractère éducatif, scientifique ou culturel (des livres, brochures, recueils… ou encore des cours par correspondance, devoirs d’élèves et leurs corrigés, annales, thèses, partitions de musique, cartes géographiques, manuscrits d’ouvrages ou de journaux – ce peut être la photocopie de tous ces documents) et être rédigés exclusivement en français ou en langue régionale.

L’offre est disponible vers le monde entier. L’Europe, le Royaume-Uni et la Suisse étant en zone 1 et le reste du monde, donc les États-Unis, en zone 2 (grille tarifaire disponible sur le site de La Poste.) Pour l’envoi d’un livre de poche de 250g vers les États-Unis par exemple, il faut compter 1,03 € de frais de port.  

Autre avantage de l’offre de La Poste : la possibilité de se faire envoyer des magazines, à condition de les faire transiter par la France. Une aubaine pour les magazines qui ne disposent pas du service d’envoi à l’étranger, ou qui pratiquent des frais de port exorbitants.

Comment ça marche ?

L’envoi de livres et brochures via ce service requiert un peu de travail de la part de l’expéditeur.

Au guichet

Avant toute chose, on note que cette offre est mal connue des employés de La Poste. Aussi il est important de sauvegarder la page du site  qui lui y est consacrée et d’être prêt à la présenter à votre interlocuteur.

Le paquet

On évite de fermer son colis avant de se rendre au bureau de poste, il est de plus en plus fréquent que l’employé de La Poste vérifie le contenu de l’envoi avant d’appliquer le tarif livres et brochures pour éviter les abus.

Formulaire à remplir

Enfin, il faut remplir la documentation douanière qui impose de renseigner le poids, la quantité et la valeur de chaque document envoyé. La validation du formulaire en ligne engendre la création d’un QR code qu’il faudra présenter en bureau de Poste. Pour vous permettre un gain de temps lors du remplissage du formulaire, ouvrez par exemple le site de la Fnac sur lequel vous trouverez le poids et le prix de chaque livre. Enfin, on appose la mention obligatoire « LIVRES ET BROCHURES » sur le colis refermé que l’on confie à La Poste.

Livraison de livres via la Poste. © Hadrian

Côté délais, il s’agit des mêmes que ceux d’un envoi de lettre classique, sans suivi de commande, donc on s’arme d’un peu de patience.

Des options alternatives

Si l’idée de réaliser toutes ces étapes, lors de votre passage en France, vous décourage, ou si vous ne souhaitez pas demander à un proche de le faire pour vous si vous êtes chez vous aux États-Unis, rassurez-vous, il existe d’autres options pour se faire envoyer des livres au départ de la France :

Lireka

French Morning a déjà eu l’occasion de vous en parler, il s’agit d’un catalogue de plus d’un million de livres, la livraison gratuite vers l’étranger à partir de 20$ d’achats, mais en moyenne 4€ à 5€ de différence sur le prix unitaire du livre par rapport à la Fnac ou un libraire français. Le site propose un suivi de commande et une livraison en cinq à neuf jours ouvrés à expédition de la commande.

Fnac 

Un catalogue qu’on ne présente plus et qui a l’avantage d’inclure bien plus que des livres (presse, partitions de musique, papeterie, etc.), et des délais de livraison de trois à cinq jours ouvrés. Les frais de livraison à la Fnac sont élevés, bien que dégressifs. Comptez 20,03€ pour cinq livres de poche, 29,23€ pour 10 livres et 47,63€ pour 20 livres. Malgré nos demandes répétées, la Fnac n’a pas tenu à se prononcer sur les modalités de calcul des frais de livraison.

Amazon US

La bonne nouvelle, c’est qu’Amazon a enrichi son offre de livres en langue française et qu’on trouve désormais à peu près tout dans leur catelogue, y compris des nouveautés. La mauvaise, c’est que les prix pratiqués sont de deux à trois fois supérieurs à ceux de la France, et que les livres rentrent rarement dans l’offre Prime, ce qui signifie frais de port de 3$ à 4$ et délais de livraison de deux à trois semaines.

Quel est le plus avantageux ?

On a testé pour vous l’envoi de 5 livres de poche via les quatre options :

Lireka : 69,87€ de livres / pas de frais de livraison = total 69,87€  

Fnac : 45,50€ de livres + 20,03€ de livraison = total 65,53€

Amazon US : 139.53$ de livres / 3.99$ de frais de port à multiplier par le nombre de fournisseurs si un fournisseur ne dispose pas de tous les livres de votre sélection = total 143.52$ minimum

La Poste (achat en librairie et envoi via l’offre, 1,48kg les 5 livres de poche) : 45,50€ de livres + 7,73€ de frais de port = total 53,23€

Bonne lecture !

Prix FAEA : Derniers pitchs le 4 juin pour les entrepreneurs finalistes

Si vous avez l’esprit entrepreneurial ou êtes simplement curieux d’innovation, c’est un rendez-vous annuel à ne pas manquer : la finale du French American Entrepreneurship Award (FAEA), le mardi 4 juin à New York. De 6pm à 9pm, au Consulat général de France, les fondateurs et/ou dirigeants des trois jeunes entreprises finalistes présenteront leur ultime pitch devant un jury composé cette année, pour cette 15e édition, de Caroline Faucher-Winter (La FrenchTech NYC), Polina Bogdanovitch (FACC New York), Frédéric Rossi (Business France) et Geraldine Le Meur (French Founders).

Le FAEA, organisé par le Club600, vise à aider des entrepreneurs français dans leur développement aux États-Unis en leur offrant une plus grande visibilité, un meilleur réseau, et une aide financière. Les startups finalistes sélectionnées se disputeront les marches du podium (1ère, 2e et 3e places) et, nouveauté cette année, l’une d’entre-elles sera choisie par l’audience pour recevoir le Prix du Public. Des prix remis des mains des lauréats 2024 du programme Start-Up Social Entrepreneurship du Lycée Français de New York.

L’an dernier (notre article), l’entreprise Hypercell Technologies, qui a mis au point un test révolutionnaire permettant d’identifier très rapidement les microbes dans la chaîne alimentaire, avait remporté le premier Prix. Braave, qui fabrique des soutien-gorges sur-mesure d’après un simple scan mammaire par iPhone, et WALTER, en start-up qui embauche des jeunes en situation d’exclusion sociale, avaient remporté respectivement les deuxième et troisième Prix.

Vertigo of Color : Collioure et la naissance du fauvisme à Houston

Replongez-vous dans le Collioure du siècle dernier. Les photos encore intactes de ce charmant village des Pyrénées-Orientales, tout près de la frontière espagnole, sont toutes en noir et blanc, mais les peintures qui y sont nées, elles, sont bien en couleur. Et c’est tout le thème de l’exposition présentée au Museum of Fine Arts de Houston (MFAH) jusqu’au lundi 27 mai (Memorial Day). Intitulée « Vertigo of Color », elle replonge aux racines du fauvisme, lorsque deux des peintres les plus emblématiques de l’époque, Henri Matisse et André Derain, ont commencé à briser les codes pour proposer un dessin avant-gardiste.

Ils ont tellement fait scandale qu’ils ont vite été surnommés les fauves. L’expression était péjorative mais elle est restée. Elle a donné naissance au fauvisme. Le Met se concentre sur neuf semaines de l’été 1905, où les deux peintres français ont partagé leur quotidien et ont réinventé leur pratique.

L’exposition est organisée en partenariat avec le Metropolitan Museum of Art (Met) où elle a été montrée jusqu’en janvier dernier. Elle réunit des œuvres provenant des quatre coins de la planète, y compris du Centre Pompidou et du Musée National d’Art Moderne de Paris.

Enrico Macias et Alexandre Arcady, invités d’honneur du Festival du film juif séfarade de New York

Pour sa 26e édition, le New York Sephardic Jewish Film Festival (Festival du film juif séfarade de New York) recevra Enrico Macias lors de la soirée d’ouverture le dimanche 2 juin. Un retour sur la scène américaine pour le chanteur-compositeur de 85 ans, après quatre années d’absence aux États-Unis. L’interprète de « J’ai quitté mon pays » évoquera en chansons sa ville natale, Constantine, et ses souvenirs d’enfance en Algérie (billets ici).

Enrico Macias participera le lendemain, lundi 3 juin à 6pm, à une séance de questions-réponses à la suite de la projection du documentaire « Pour ton mariage » (« Wedding Blues ») d’Oury Milshtein, son ex-gendre qui évoque, avec beaucoup d’humour et de tendresse, ce beau-père encombrant qui a transformé son mariage, il y a 30 ans, en un show démesuré !

Enrico Macias avait reçu le Pomegranate Award for Lifetime Achievement il y a dix ans, un prix du Festival pour l’ensemble de son œuvre et qui sera remis cette année à Alexandre Arcady. Le réalisateur français présentera à cette occasion son dernier film, « Le Petit Blond de la Casbah » («The Blond Boy from the Casbah »), en avant-première nord-américaine, le lundi 3 juin à 8:30pm (billets ici). L’histoire d’un réalisateur de cinéma qui revient avec son fils dans sa ville natale, Alger, pour présenter son nouveau film. Un voyage dans l’Algérie des années 60, entre bonheur, rires et larmes d’une enfance algéroise, et la passion du cinéma.

Deux autres films du réalisateur français seront projetés durant le festival : « Mariage mixte » (2004), avec Gérard Darmon, Olivia Bonamy et Jean Benguigui, le mercredi 5 juin à 6pm; puis à 8:30pm, « Le Grand Pardon », avec Roger Havin, Richard Berry et toujours Gérard Darmon. À la suite de chacune des projections, Alexandre Arcady participera à une séance de questions-réponses.

Parmi les autres personnalités qui recevront une récompense : l’acteur et réalisateur John Turturro (Pomegranate Award for Stage and Screen). Un pass spécial VIP permettra de rencontrer en personne les récipiendaires du festival (billets VIP ici).

CNRS : La plus grande caméra numérique du monde assemblée à Stanford

C’est une prouesse à la fois technique et scientifique qui vient d’être dévoilée au SLAC National Accelerator Laboratory de Stanford : la caméra LSST (Legacy Survey of Space and Time) est la plus grande caméra numérique jamais construite, et elle sera installée d’ici à la fin du mois à l’observatoire Vera Rubin au Chili.

Pendant dix ans, cette caméra va prendre chaque jour environ 800 clichés du ciel de l’hémisphère sud, afin d’étudier et cartographier en 3D l’Univers observable dit « statique » et surveiller les phénomènes célestes dits « transitoires ». Chacun de ces clichés sera d’une surface équivalente à 40 fois celle de la Lune. « Cette caméra pèse près de 2,8 tonnes et est dotée de 3,2 milliards de pixels, qui permettront de prendre des images du ciel d’une qualité jusqu’ici jamais atteinte. Elle permettra ainsi d’observer des objets astronomiques à très faible luminosité, donc très lointains », explique Aaron Roodman, professeur au SLAC National Accelerator Laboratory et deputy director de l’observatoire Rubin. Autant de superlatifs qui valent à la LSST d’être désormais inscrite au livre Guinness des Records.

Un projet de 20 ans

Ce projet d’envergure aura mis plus de vingt ans à voir le jour, et aura mobilisé de nombreux scientifiques, au premier rang desquels on trouve plusieurs laboratoires français du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), comme l’explique Johan Brégeon, chargé de recherches au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble, et responsable scientifique du projet Rubin LSST en France. « Une dizaine de laboratoires du CNRS ont mis leurs forces en commun pour développer l’électronique des capteurs et la mécanique de changement des filtres, précise le scientifique. Le SLAC et le CNRS ont des liens très forts depuis des décennies, et nous sommes reconnus pour notre expertise et nos méthodes de travail. »

Les capteurs CCD (charge-couple device) captent chaque grain de lumière et le transforment en électricité. La distribution de la charge électrique en fonction du nombre de photons représente ce qu’on voit dans le ciel. Plusieurs filtres seront en effet nécessaires afin de voir des étoiles à différentes longueurs d’ondes. « Quant aux filtres, ils mesurent chacun 60 centimètres de diamètre, et pèsent près de 30 kilos. Ils doivent être positionnés avec une précision de 300 microns, et en moins de 90 secondes . Sur les 10 ans de ce projet, les filtres seront changés environ 100 000 fois. »

Le plus grand catalogue de données sur l’univers

La construction de la LSST est l’aboutissement de plus de vingt ans de travaux : « Les premiers grands relevés du ciel ont commencé au début des années 2000. Nous avons depuis travaillé à définir l’instrument idéal qui nous permet de voir de très petits objets dans un grand morceau de ciel, puis à démontrer que le projet serait réalisable dans une vingtaine d’années grâce aux avancées technologiques. Il ne restait plus qu’à trouver les fonds nécessaires pour financer ce projet, que la France a rejoint dès 2002. », explique Johan Brégeon.

Cette cartographie du ciel sera le plus grand catalogue de données sur l’univers jamais réalisé. En plus des images de plus de 17 milliards d’étoiles et 20 milliards de galaxies observables, les données serviront à étudier l’énergie sombre, identifiée comme le moteur de l’expansion accélérée de l’univers, et la matière noire, qui à elles deux constituent plus de 95% du cosmos. Les premières images sont attendues au printemps 2025.