Une soirée musicale avec deux jeunes promesses de la harpe et du violon: voilà ce que propose l’Entraide française, association de soutien aux Français en difficulté, ce mercredi 20 avril à 7pm lors de son concert “Jeunes talents” au Lycée français de New York.
Les deux talents en question ? La violoniste Chloé Kiffer et la harpiste Marion Ravot joueront des morceaux signés Gabriel Fauré, Saint-Saens et Rachmanninoff notamment. Les deux musiciennes ont déjà remporté de nombreux prix. Toutes les deux issues du conservatoire national de Paris, elles ont joué en solo ou avec des orchestres professionnels aux Etats-Unis et en Europe. Marion Ravot a joué notamment avec le New York Philharmonic, l’Orchestre National de l’Opera de Paris, L’Ensemble Intercontemporain et l’Orchestre Pasdeloup. Tandis que Chloé Kiffer, qui fait son doctorat à New York, a fait ses débuts au Carnegie Hall en octobre 2015. Leur performance sera suivie d’un cocktail.
Violon et harpe au concert "Jeunes talents" de l'Entraide française à New York
Sébastien Boileau, l'artiste qui peint grand à Houston
Certains visent la lune, d’autres Mars. C’est le cas de Sébastien Boileau.
L’artiste de rue français de Houston vient de révéler une grande peinture murale nommée DowntownMars (ou Space City), sur un building de deux étages. Il a fallu quatre mois pour exécuter le projet commandé en carte blanche de Texas Direct Auto et qui incorpore le chien (en astronaute) vu dans leurs publicités. Un clin d’oeil aussi à leur charité et à l’industrie spatiale de la ville.”C’est un trompe l’œil moderne qui représente l’espace. Mais quand on regarde de loin, on voit aussi le drapeau du Texas qui s’enroule autour de l’immeuble-support” glisse l’artiste.
Né en 1973 à Versailles, Sébastien Boileau alias «MrD » découvre le tag en 1987. Il dégotte ses premières peintures, développe sa technique la nuit clandestinement avec des «potes», décroche sa première commande : une fresque de 4m sur 50m de long pour une MJC.
«C’était super kitsch. On essayait de rattraper les cousins américains et depuis, je n’ai plus arrêté. En autodidacte, à l’instinct, j’ai fait mon propre chemin. Après plus d’une centaine de rideaux de fer à Paris (des commandes) ou autres, je suis arrivé ici dans les années 90. J’ai travaillé avec d’autres artistes pendant dix ans. On apprend tout le temps, ça évite la grosse tête. J’ai acquis d’autres compétences. Mais mon premier amour, ça reste la bombe », dit-il.
L’Amérique, il l’a découvre comme étudiant en Californie. Il rencontre une Américaine et part travailler à Dallas. Arrivé à Houston, il créé des « murals » pour une université et des écoles, et d’autres projets design. “MrD” s’est vu décerner, pour lui et son équipe à Eyeful Art, plusieurs récompenses par la ville de Houston, notamment pour la plus grande peinture murale de la ville (10, 000 sqft), “Préservons la création”, réalisée en 2014 sur 27 jours avec le soutien de la communauté française. “J’ai toujours été attiré par le challenge technique mais aussi humain et physique que représentent les grandes surfaces ou grands projets. Et aussi bien sûr leur côté impressionnant.”
Il tapisse les murs d’un zoo, d’une université Downtown… Il a travaillé avec le Texas Children Hospital, en collaboration avec la Texas French Alliance for the Arts, sur des ateliers avec des enfants malades dont les dessins seront reproduits dans les prochaines semaines à grande échelle par Sébastien Boileau et son équipe et mis dans le hall d’entrée de l’hôpital. Mais cela ne suffit pas pour l’article, qui continue de voir grand. «Tout street artist applique le « street creed », ces règles non écrites. Ce respect vient avec le territoire et l’histoire du graffeur, il faut constamment faire ses preuves, même si la validation et le public sont là. »
Cinq films français et belges à voir au SF International Film Festival
Le San Francisco International Film Festival fait la part belle aux réalisations françaises et belges en proposant pas moins d’une vingtaine d’œuvres francophones dans sa programmation.
Ce festival international de cinéma a été créé en 1957, ce qui fait de lui l’un des plus anciens aux États-Unis. Cette année, l’évènement aura lieu du jeudi 21 avril au jeudi 5 mai.
« Suite armoricaine » de Pascale Breton vous fera suivre l’année universitaire de deux personnages à Rennes : Françoise, enseignante en histoire de l’art, et Ion, étudiant en géographie. Trop occupés à fuir leurs fantômes, ils ignorent qu’ils ont un passé en commun. Projections le samedi 30 avril à 2:50pm et le dimanche 1er mai à 6:15pm.
Direction la Tunisie avec « À peine j’ouvre les yeux » de Leyla Bouzid. Quelques mois avant la révolution de 2010, Farah, 18 ans, passe son bac. Sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle veut continuer à chanter au sein d’un groupe de rock engagé, à s’enivrer, à découvrir l’amour et sa ville de nuit contre la volonté de sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits. Le film est proposé le mardi 26 avril à 9pm et le lundi 2 mai à 6pm.
Le samedi 23 avril à 6:15pm et le jeudi 28 avril à 9pm, François Damiens range sa casquette d’humoriste pour enfiler son chapeau texan. Dans « Les Cowboys », il incarne Alain, un père à la recherche de sa fille, disparue mystérieusement lors d’un rassemblement country.
Le dernier film de Michel Gondry « Microbe et Gasoil » sera également proposé aux festivaliers le dimanche 24 avril à 6pm et le mardi 26 à 5:30pm. La bande-annonce est à découvrir ci-dessous.
Vincent Lindon sera à l’affiche des “Chevaliers blancs”, un film de Joachim Lafosse qui propose une adaptation de l’affaire “l’arche de Zoé”, qui avait fait la une des journaux en 2007 alors que l’association tentait de faire evacuer des enfants du Tchad de manière illégale. Projections le lundi 25 à 6pm, le mercredi 27 à 9:30pm et le vendredi 29 avril à 4pm.
La programmation complète est à découvrir ici
Emel Mathlouthi, une voix libre à Dallas
Emel Mathlouthi, voix du printemps arabe, fait escale à Dallas pour un concert au Dallas Museum of Art le 30 avril. Les tickets sont en vente. Le concert est organisé en lien avec une exposition sur l’art islamique qui se déroule jusqu’au 31 juillet.
La Tunisienne s’est fait connaître avec sa chanson « Kelmit Horra », qui signifie « ma parole est libre ». Sa voix envoûtante a séduit les révolutionnaires qui reprenaient sa chanson dans les rues de Tunis. Le morceau devint rapidement l’hymne de la révolution tunisienne.
Emel Mathlouthi compose et écrit elle même ses morceaux, tintés de son engagement politique. Son style est unique, il mélange la musique orientale au rock et l’électro. En 2015, elle a été invitée à chanter lors de la cérémonie du prix nobel pour la paix.
H-1B: nombre record de demandes en 2016
La loterie pour obtenir le visa H-1B sera particulièrement chaude cette année. Les Etats-Unis ont reçu quelque 236.000 demandes (“pétitions”) pour 85.000 visas disponibles, selon le USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services). Un record. L’an dernier, 233.000 demandes avaient été enregistrées.
Critiqué par plusieurs candidats à la présidentielle, de Donald Trump à Bernie Sanders, le visa H-1B est surtout utilisé dans le domaine de la tech pour faire venir des travailleurs étrangers qualifiés. Les Etats-Unis acceptent les dossiers depuis le 1er avril pour l’année fiscale qui commence le 1er octobre. Cette année, 65.000 visas seront attribués dans le cadre de la catégorie générale, et 20.000 autres pour les titulaires de diplômes “avancés”.
Selon le Wall Street Journal, c’est la quatrième année consécutive que la limite de H-1B fixée par le Congrès est atteinte en moins d’une semaine.
Crêpes S’il vous plaît : démarrage en trombe d'un Breton à San Francisco
Moins d’une semaine après son ouverture, Thibault Le Cloirec n’en revient pas du succès de son stand Crêpes S’il vous plaît, dans le quartier de Castro, à San Francisco.
L’annonce a fait le buzz sur les réseaux sociaux et internet francophones. « Le deuxième jour, j’ai dû fermer plus tôt que prévu, car j’étais dévalisé ! » dit-il, tout sourire, en nous faisant visiter.
Au rez-de-chaussée du tout nouveau food court le Myriad, sur Market Street, sa crêperie est l’un des premiers stands opérationnels. Elle côtoie un futur vendeur de cookies, un stand de jus de fruits, un café, un bar…
Dans une ambiance savamment post-industrielle, ce Breton de 27 ans prépare et sert depuis début avril des crêpes et des galettes de sarrasin « organiques et gluten-free ». Les puristes apprécieront : importée par Gourmet & More, la farine de sarrasin vient de Bretagne.
Parmi les premiers clients, des Français, des Américains, des touristes… Et si certains associent ses crêpes à Paris, le Lorientais n’en prend guère ombrage : « je m’adapte ! ».
Au menu : crêpes complètes, jambon fumé, chèvre-miel, nutella-bananes, au caramel beurre salé… On peut aussi composer sa crêpe soi-même, ou opter pour des sandwiches à la française. Voire acheter un porte-clé qui porte le logo de la crêperie – ils ont du succès, s’amuse Thibault Le Cloirec.
L’aventure, raconte-t-il, commence il y a un an et demi. Dans la perspective de leur déménagement aux Etats-Unis où sa femme part rejoindre le QG de Google, Thibault Le Cloirec, alors commercial chez Ouest-France, fait une formation de 15 jours pour apprendre à gérer une crêperie.
Arrivé sur la côte Ouest, ne parlant « pas un mot d’anglais », il passe sur les bancs du City college puis se met « à taffer, parce que la vie est tellement chère ».
Il raconte avoir appris sur le tas et auprès d’amis tout ce qui lui sera utile en restauration. Le sens du contact dans la peau, il est « allé voir tout le monde ». Les rencontres ne sont pas toutes positives, mais ce commercial ne s’arrête pas aux “nons”. On se demande même ce qui l’arrête tout court.
« J’ai tout fait moi-même, de A à Z », dit-il. Le comptoir (« des palettes trouvées dans la rue »), la vitre du stand (découpée et installée par ses soins) et jusqu’à la déco : des panières, repeintes, des cadres en bois de récup, la lampe qui descend descend du plafond…
« C’était dur », mais moins cauchemardesque, à l’en croire, que de se conformer aux normes administratives et réglementaires californiennes. Eh oui, « c’est pas : tu fais tes crêpes et c’est fini ! », lâche-t-il. Pour son site internet, son logo, ses menus, il reconnaît être « bien entouré » par ses amis, et soutenu sa femme.
« Je vais essayer de faire un break une fois par semaine. Mais pas pour ne pas bosser », enchaîne-t-il. Son idée serait de faire connaître les commerces du Myriad dans le quartier en démarchant tout le monde.
Mais ça, ce sera après la dégustation qu’il a prévue avec plusieurs influenceurs d’Instagram. « Ici, ce sont de vrais bosseurs, et c’est un monde de requins. Mais je suis jeune, j’ai la niaque », affirme Thibault Le Cloirec, qui admet travailler de six heures du matin à minuit, boire trop de café. Et manger un peu trop de crêpes.
Guide 2016 des camps d'été francophones à New York et autour
Quand vous voyez les arbres fleurir, vous savez que c’est le moment de penser à ce que vous allez faire de bout d’chou cet été. Nous avons recensé les summer camps francophones organisés cette année à New York, dans le New Jersey et même au-delà. Les inscriptions sont ouvertes.
Language and Laughter Studio (Brooklyn)
N’attendez pas pour inscrire bout d’chou. Les camps d’été du Language and Laughter Studio se déroulent en petit comité et les inscriptions sont ouvertes depuis janvier. Deux types de camps sont au menu: le “Summer mini camp” pour les 8 mois-2 ans et 2-4 ans du 5 au 29 juillet et le “French summer camp pour les Grands” (4-10 ans) du 5 juillet au 5 août. Le second s’adresse aux enfants issus de programmes bilingues, aux locuteurs natifs de français ou simplement aux enfants qui veulent apprendre le français sans avoir les bases. Infos
Le French Institute Alliance Française (Manhattan et Montclair)
Le FIAF, centre culturel et linguistique reconnu, propose un large éventail de camps dans ses sites de Manhattan et Montclair dans le New Jersey. Les camps, qui ciblent les 1-17 ans, ont lieu du 20 juin au 26 août et s’adressent aux enfants de tous niveaux. Infos
Bonjour New York (Manhattan et Brooklyn)
Bonjour New York dispose de plusieurs camps pour les 3-11 ans: un dans les locaux de PS 84 dans l’Upper West Side, un autre à PS 58 à Carroll Gardens (Brooklyn). Les enfants sont regroupés selon leur niveau de français, et participent à des activités créatives et sportives dans la langue de Molière. Le camp propose des sessions d’une à neuf semaines du 5 juillet au 2 septembre, avec la possibilité de prendre des sessions non-consécutives. Infos
EINY (Manhattan)
L’École internationale de New York (EINY) accueille tous les enfants, même ceux qui n’ont pas de bases en anglais ou en français pour son camp d’été qui se déroule sur plusieurs sessions du 27 juin au 15 juillet. Ce summer camp est pour les 3-10 ans. Infos
The International School of Brooklyn (Brooklyn)
L’école internationale parle français et espagnol durant l’été. Du 5 juillet au 12 août, son camp d’immersion accueille les enfants de pre-K à 4th Grade qui veulent s’améliorer dans l’une des deux langues. Encadrés par des animateurs, les enfants se familiarisent avec la langue à travers différents thèmes (fêtes estivales, animaux, cuisine…) renouvelés chaque semaine. Groupes de 12 à 15 participants. Le déjeuner ne sera pas servi cette année. Infos
Bleu blanc rouge (Manhattan)
Ce camp pour les 3-9 ans met l’accent sur l’art. Les campeurs prépareront notamment un spectacle de chant, de théâtre et un défilé de mode, mais participeront aussi à des activités sportives, scientifiques et culinaires. Ils chanteront au Children’s Museum of Art le 14 juillet. Le camp se déroule de 9am à 3:30pm, mais un après-camp est proposé de 3:30 à 5:30pm. Du 20 juin au 9 août. Pour plus d’informations, contacter 212 780 0932 ou [email protected]
La Petite Ecole (Manhattan)
La Petite Ecole accueille les enfants de 2 ans et demi à 5 ans au sein de ses campus de l’Upper West Side et TriBeCa. Avec des jeux de découverte et d’apprentissage, le menu du camp se compose de sorties dans les parcs locaux, d’activités artistiques et musicales et de visites de musées. Du 20 juin au 15 juillet. Infos
Arc-en-ciel (Manhattan)
La pre-school bilingue de l’Upper East Side organise un camp d’été du 20 juin au 29 juillet. Au programme: art, sorties, musique, jeux, lectures et chansons. Classes disponibles par journées, demi-journées ou semaine. Infos ici
Hands on world (Brooklyn)
Ce centre propose des programmes d’été dans plusieurs langues dont le français pour les enfants de 2 à 8 ans. Chaque année, un théme est choisi pour favoriser l’apprentissage du français, avec de multiples activités artistiques et sportives en intérieur ou en plein air. Le camp se déroulera de mi-juin à mi-août, du lundi au vendredi. Infos
PSG Academy (Manhattan, Brooklyn, New Jersey)
Pour les fans de ballon rond, ce summer camp bilingue propose des stages de foot de quatre jours ou plus à Manhattan, dans le Westchester, à Brooklyn, dans le New Jersey et sur Randall’s Island. Plusieurs sessions sont prévues au cours de l’été (sessions à consulter sur le site). Les joueurs en culotte courte participent à des entrainements basés sur les méthodes de coaching utilisées au Paris-Saint Germain. Des possibilités de drop off et de pick up sont disponibles. Infos
Language Workshop for Children (Manhattan, Long Island, New Jersey)
Le centre spécialisé dans l’enseignement des langues pour les plus petits organise plusieurs camps tout au long de l’été pour les 3-8 ans, pariant sur un programme d’activités ludiques et des petits groupes pour plus d’intéractivité. Point fort du programme: sa présence dans plusieurs villes: outre Manhattan, il est disponible à Manhasset (Long Island), Montclair et Ridgewood (New Jersey). Les camps se déroulent sur une voire plusieurs semaines de juin à août, du lundi au vendredi. Un programme pour les 0.5-3 ans existe aussi. Infos
Alliance française de Westchester
Du 27 juin au 29 juillet, l’Alliance française de Westchester organise plusieurs sessions d’une semaine autour du thème “Mon tour de France”. Cuisine, musique, théâtre, yoga, sorties et performance (le vendredi) sont au programme. Infos
The French American School of New York (Westchester)
L’école bilinguet et biculturelle FASNY accueille les enfants de 3 à 11 ans, pour une immersion linguistique et culturelle avec des professeurs et éducateurs francophones. Du 24 juin au 29 juillet, ils pourront participer à une grande variété d’activités sur le campus de Larchmont, et participer une fois par semaine à une excursion en pleine nature ou en ville (les années passées, les participants ont visité Chelsea Piers et le Bronx Zoo notamment). Il n’est pas obligatoire de savoir parler français pour participer aux camps. Site ici
La French American Academy (New Jersey)
L’école franco-américaine du New Jersey propose des summers camps sur ses campus de New Milford (27 juin-2 septembre) et de Jersey City (27 juin-19 août). Les deux camps offrent des activités différentes (football, photo, vidéo pour New Milford, activités en plein air pour Jersey City). Se renseigner auprès de l’école.
Parlez-vous français? (New Jersey)
Vous avez jusqu’au 15 mai pour inscrire votre enfant aux summer camps de PVF dans le New Jersey. L’école requiert deux semaines d’inscription au minimum sur les quatre proposées. Les camps sont organisés sur ses deux campus (Morristown et Montclair). Infos
Camp Tékakwitha (Maine)
Le camp d’été francophone Tékakwitha est situé dans le Maine au bord d’un immense lac. Proposant deux programmes, l’un pour les enfants de 8 à 13 ans et l’autre pour les 14 à 17 ans, ce summer camp crée il y a 78 ans offre de multiples activités en pleine nature ainsi qu’un programme spécial centré sur le trekking en montagne pour les adolescents. Le camp propose plusieurs formules (13-14 jours ou 27 jours) du 24 juin au 17 août. Infos
Camp Brébeuf (Ontario, Canada)
Le camp Brébeuf, dans l’Ontario, propose plusieurs camps thématiques (fables, cinéma, sciences…) pour jeunes campeurs en juillet/août. Géré par le Catholic Youth Organization of Hamilton, ce camp existe depuis 1941 et se situe aussi en pleine nature canadienne. Son terrain comprend une rivière, des champs, des chemins pour faire de la randonnée et des forêts. Infos
Des lapins géants à New York, Houston et Los Angeles
Après avoir envahi Toronto, Londres, Sydney et même Paris, sept lapins géants vont débarquer aux États-Unis à partir du dimanche 17 avril.
On sait que Pâques est déjà passé : nous parlons ici d’immenses sculptures réalisées par l’artiste australienne Amanda Parer. L’œuvre, intitulée “Intrude”, est composée de sept lapins gonflables mesurant approximativement douze mètres de haut.
L’installation sera présente à Brookfield Place à New York du dimanche 17 au samedi 30 avril.
Les lapins géants se déplaceront ensuite à Houston du lundi 9 au samedi 14 mai. Ensuite, direction Los Angeles du dimanche 5 au samedi 11 juin.
Coup de départ de la French tech à Los Angeles
New York a son club French Tech, San Francisco aussi : c’est désormais le tour de Los Angeles.
Il faut dire que Los Angeles rassemble une vraie petite communauté de technies français, sous les palmiers de la Silicon Beach.
Samuel Loy, le directeur de la French American Chamber of Commerce de Los Angeles et l’un porteur de cet initiative, estime à environ 300 le nombre de start-ups de Los Angeles qui ont été fondées par un Français – ou qui ont au moins un co-fondateur français.
Des entreprises qui oeuvrent principalement dans les domaines des réseaux sociaux, des médias et l’industrie du film, l’adtech, la santé et les logiciels pour entreprises.
Nouvel acteur de cet écosystème, le French Accelerator s’est lancé officiellement ce mois-ci, et entend aussi être l’un des piliers de la French Tech de L.A.
Avec ce label French Tech, la FACC, le French Accelerator et le Consulat entendent faciliter les rapprochement et les coopérations dans ce petit milieu, afin d’aider les entreprises françaises à s’implanter, trouver des investisseurs…Ils organiseront divers évènements.
Le lancement officiel de la French Tech L.A aura lieu lors d’une cérémonie mercredi 20 avril, et l’ambassadeur de France viendra porter un toast pour l’occasion.
Le 26 avril, soirée française au Newport Beach Film Festival
Le tapis rouge sera déroulé à Orange County du jeudi 21 au jeudi 28 avril, à l’occasion de la 17ème édition du Newport Beach Film Festival.
“Nous sommes le plus grand festival de films étrangers de la Californie“, estime Gregg Schwenk, le directeur et co-fondateur du Newport Beach Film Festival. Les organisateurs présenteront des nouveaux films ou des classiques, avec la projection de 350 oeuvres venues du monde entier. Environ 55 000 spectateurs sont attendus.
La création française sera mise sur le devant de la scène lors de la “French Spotlight”, le mardi 26 avril. La première partie de l’événement sera consacrée à la projection en avant-première californienne de “Au plus près du soleil” (“Too close to our son”) réalisé par Yves Angelo.
Co-écrit par François Dupeyron, Gilles Legrand et Yves Angelo, ce drame raconte l’histoire d’un couple de magistrats: Sophie, juge d’instruction et Olivier, avocat. Alors que Sophie auditionne Juliette, soupçonnée d’abus de faiblesse sur son amant, elle se rend compte que cette femme n’est autre que la mère biologique de l’enfant qu’elle a adopté.
“C’est un film fort, avec une très belle mise en scène, et qui porte à la réflexion“, admet Gregg Schwenk. Accessible à 300 spectateurs, la projection aura lieu au Starlight Triangle Cinemas, à Costa Mesa.
A la sortie des salles obscures, à 10 pm, la nuit se poursuivra chez Design Within Reach, où près de 1 000 personnes sont attendues. “La France, l’Italie, l’Allemagne et la Suède seront mis à l’honneur lors de cette soirée.”
Les participants pourront déguster les plats réalisés par les meilleurs restaurateurs d’Orange County, découvrir les bars à huîtres, vodka ou celui des bières Stella Artois, en profitant des performances d’Orange County serial arts et d’acrobates, avant de se déchaîner sur les sons des DJs…
Une soirée digne de la Croisette, mais à la sauce californienne.
Les lecteurs de French Morning bénéficient d’une réduction pour y participer (voir “infos pratiques”).
Un Français veut relancer la mobylette à Los Angeles
Christophe Naulet est le monsieur “moped” (mobylette en anglais) de L.A. Pour trouver son garage, il suffit de lever le nez : une Motobécane surplombe le toit de son échoppe cachée derrière le mur d’une petite rue près d’Echo Park.
Sa petite entreprise de mobylettes vintage francaises s’appelle Tomahawk moped. “C’est le nom de mon ange gardien, d’après une voyante que j’ai consultée il y a quelques années”, raconte Christophe Naulet.
On passe les grilles et nous voici transportés 30 ans en arrière, à une époque où les samedis soir, fêtes rimaient souvent avec mobylettes. Sagement alignées les unes à côté des autres, des Motobécane et des Peugeot attendent d’être customisées par le patron. « J’ai grandi avec ces deux marques et dans mon cœur c’étaient les numéro un », confie le Français de 42 ans.
Cela fait sept ans que Christophe Naulet, Parisien installé à Los Angeles de longue date, répare et trafique les mobs. Le virus qui dormait en lui depuis la fin de son adolescence s’est réveillé le jour où son voisin lui a montré son deux roues vintage. Depuis cette date, cet ancien coach de fitness s’efforce de relancer la moped attitude dans les rues de Los Angeles.
Si les mobylettes sont rares aujourd’hui dans les rues américaines, ce n’a pas toujours été le cas. L’histoire d’amour entre la moped et les USA commence à la fin des années 70. A l’époque, le pays souffre d’une pénurie d’essence. Avec leur moteur deux temps, les pétrolettes européennes font recette auprès des lycéens et étudiants américains. En l’espace de cinq ans, Plus de 200 000 vélomoteurs sont importés d’Autriche (les Puch), d’Espagne (les Derbi), de Slovénie (les Tomos) d’Italie (Piaggio, Minarelli, Vespa) et de France.
Tombées dans l’oubli, elles reviennent à la mode au début des années 2000, et se revendent d’occasion entre 500 et 1200 dollars pièce. Christophe Naulet embraye en 2009, et passe du bricolage dans sa cave le week-end aux réparations à temps plein dans sa boutique à partir de 2012. Désormais il gagne sa vie en transformant des mobylettes rouillées en sympathiques bolides pétaradants, au grand plaisir de ses clients. “Pas de quoi non plus assurer mes vieux jours”, rajoute celui qui organise aussi des virées en motocyclette dans les rues de L.A.
Depuis novembre dernier, les « mobers » se retrouvent ainsi un dimanche par mois à Griffith Park avec leurs engins boostés, qu’ils arrivent pour certains à faire monter à plus de 100 kmh.
Si la plupart de ces “mobers” roulent en Peugeot et en Motobécane, ils le doivent à Christophe Naulet. “Au départ le mober moyen restait à l’écart de ces mobylettes-là parce qu’elles ont un variateur, une transmission à courroie et un moteur qui bouge, et les Américains ne comprennent pas trop ce système”, explique-t-il. “Mais au fil des années, avec mes tutoriels postés sur Youtube, les gens ont commencé à se familiariser avec le fonctionnement de ces deux marques.”
Christophe Naulet organise aussi des courses sur un circuit situé dans le désert à une heure trente de L.A. La prochaine a lieu en septembre.
Meilleure baguette de Miami: les finalistes sont…
Vous avez voté par centaines: neuf boulangeries ont été sélectionnées par les lecteurs de French Morning pour participer à notre première Baguette Battle à Miami. Cette grande finale, qui aura lieu le 14 avril au National Hotel, est ouverte au public. Prenez vos tickets dès maintenant (nombre limité)!
Sur place, le public pourra voter pour élire la meilleure baguette et le meilleur “speciality bread” au terme d’une grande dégustation des produits de nos neuf finalistes. Dans le même temps, un jury éclairé aura la lourde tache de décerner le très convoité “Prix du jury” lors d’un “blind tasting” des différents pains.
Le jury est composé de:
- Gregory Gourreau, chef exécutif de Juvia Miami Beach
- Sylvain Leroy, “corporate chef” de Paris Gourmet et membre de L’Academie Culinaire de France
- Christian Rassinoux Christian, chef exécutif du Diplomat Resort & Spa
- Matthew McDonald Matthew, chef exécutif du National Hotel Miami Beach
- Charly Nestor, animateur TV et producteur, ancien présentateur du Hit Machine
Et voici enfin le moment que vous attendez tous, les finalistes, donnés ici en ordre alphabétique:
- Chocolate Fashion
Bébé du chef et meilleur ouvrier de France (MOF) Georges Berger, qui s’est hissé dans le top 10 des meilleurs chefs patissiers 2014 du magazine Dessert Professionals, Chocolate Fashion se targue d’être une boulangerie artisanale 100% Coral Gables. On y fait des patisseries et du bon pain, certes, mais aussi… du foie gras. Chocolate Fashion dispose de deux magasins à Coral Gables et d’un à South Miami. Site
- Croissan’Time Bakery
Cette boulangerie ouverte en 1986 est la création de Bernard Casse, qui s’est formé à la boulangerie dans le sud-ouest de la France dans les années 60. Arrivé aux Etats-Unis en 1978, il a travaillé dans plusieurs établissements, dont le prestigieux La Grenouille à New York, avant de lancer son affaire. Son équipe à Croissan’Time comprend aussi Matthieu Cartron, qui a officié en France, Saint-Martin et New York, venu lui prêter main forte il y a quelques années, et le boulanger Garry Petigny. Les pains de Croissan’Time sont tous confectionnés sur place. Site
- Délices de France
Dans cette boulangerie de Patrick Baboun, on trouve tout ce qu’on trouverait dans une boulangerie en France. Selon le Miami New Times, qui l’a visitée, “le moment où vous y entrez – ce qui est peut-être difficile comme il y a souvent une file d’attente à l’extérieur – vous êtes subjugués par l’odeur fraiche des patisseries.” Tout un programme. Page facebook
- L’Epicerie Wynwood
Arthur Arnaize a 27 ans et du bon pain à revendre. Prédestiné à une carrière dans le graphisme, sa rencontre avec un chef étoilé, Thierry Schwartz, va changer sa vie. A l’Epicerie Wynwood, au croisements de trois quartiers en plein boom (Wynwood , Design District et Midtown), il régale ses clients avec ses baguettes traditionnelles, ses pains rustiques artisanaux, ses patisseries créatives et ses “spéciaux du jour” fraichement cuisinés. Vins, fromages charcuterie et produits d’épicerie fine importé complètent le menu de cette boulangerie-bistrot qui mélange design moderne et tradition française. Site
- La Parisienne
La Parisienne, c’est l’histoire d’un Parisien, Embarek Alibey, épris de pain et de crochons dès son plus jeune âge. Après son service militaire en Allemagne, il décide de se lancer. Il se forme à l’Ecole De Boulangerie et de Patisserie de Paris et travaille avec le MOF (Meilleur ouvrier de France) Jean-Yves Guignard et le maitre-boulanger normand Michel Moisan dans leur boulangerie bio parisienne. L’aventure dure trois ans. Après avoir enchainé les boulangeries, Embarak Alibey part s’installer à Miami et ouvre la Parisienne il y a six ans. Site
- La Provence
Quand Daniel Thau, originaire d’Aix-en-Provence, est venu passer des vacances à South Beach en 1995, il ne se doutait pas que cela allait changer sa vie. Il tombe amoureux de la vie en Floride et veut s’y installer. Seule ombre au tableau: il ne trouve pas de bon pain. Il décide donc d’y ouvrir une boulangerie. Il retourne en France pour se former au métier et revient en 1997 ouvrir La Provence, pas peu fier de mettre ses techniques françaises au service de sa clientèle. Depuis, il a ouvert une dizaines d’établissements et vend son pain aux restaurants et hôtels de Miami. Site
- Pause Café
Le boulanger David Loprete n’a pas perdu son temps. Il a 15 ans lorsqu’il apprend le métier dans la boulangerie de son oncle. Son expertise lui permet d’ouvrir des enseignes à Genève puis à Miami, où il se targue de faire des produits de manière artisanale, sans produits chimiques. Selon lui, Pause Café est devenu le point de rendez-vous de nombreux amoureux de la boulangerie et de la patisserie françaises. Page facebook
- Tulipe Café
A Sancerre, on fait du bon vin, mais aussi de bons boulangers. C’est de là que vient Sébastien Sangely, le fondateur de Tulipe Café. Formé dès l’âge de 14 ans par différents maitres-boulangers, le Français ouvre sa propre boulangerie dans sa ville natale, après avoir travaillé pendant cinq ans dans un établissement du coin. Lui et son épouse Emy arrivent en Floride en 2014. Ils ouvrent Tulipe Café dans la foulée. Page facebook
- True Loaf
Tomas Strulovic n’est pas français, mais cela ne l’empêche pas de faire du bon pain. Originaire du Vénézuela, cet ex-banquier a décidé de se lancer dans la boulangerie sur un coup de tête. Il prend un cours de Cooking 101 aprés avoir perdu son boulot dans la banque. Formé tour à tour au French Culinary Institute et au San Francisco Institute of Baking, il se retrouve à travailler dans les cuisines de plusieurs restaurants new-yorkais prestigieux comme Cello, La Caravelle et La Grenouille. Il s’installe à Miami Beach avec sa famille et, constatant l’absence de pain de qualité, ouvre True Loaf en novembre 2013 où il vend des produits faits à partir de levain naturel. Instagram