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Une expo oiseaux au bénéfice de l'Alliance française d'Austin

Une collection d’images d’oiseaux prises par la photographe membre de l’Alliance française d’Austin Kelly Brownlee sera exposée le lundi 18 avril au Hyde Park Bar & Grill à Austin.

L’exposition, intitulée « Birds on a Whim », regroupe des photographies prises pendant une période de six ans dans le sud de la France et en Suisse notamment. 

L’évènement comprendra un apéritif offert, les plus assoiffés pourront commander d’autres verres au bar jusqu’à minuit. Une partie des bénéfices sera reversée à l’Alliance française. 

Rokhaya Diallo: "Aux Etats-Unis, je suis française"

La langue et la culture française, à quoi ça sert? C’est en substance la question au centre d’une conférence originale organisée par le Lycée Français le 16 avril, “Le français oui, but why?”.
Sur la scène, outre des francophiles célèbres comme le journaliste Adam Gopnik et des écrivains et intellectuels français (Patrick Weil, Catherine Cusset…), une intervenante qui crée souvent la controverse en France par ses positions militantes, la journaliste Rokhaya Diallo, dans un rôle qui pourra surprendre ses détracteurs dans l’hexagone: celui de défenseur de l’identité française.
“D’une certaine manière, explique-t-elle à French Morning,  il est plus facile de défendre l’identité française quand on est ici, aux Etats-Unis. La diversité est telle dans ce pays, y-compris au sein de la communauté francophone, que cette identité française est forcément inclusive, au contraire de ce qui est malheureusement souvent prôné en France”.
Animatrice pour la version française de la chaîne destinée à la communauté noire BET, Rokhaya Diallo multiplie les aller-retour entre la France et les Etats-Unis. Et être ici, dit-elle, “me libère d’une certaine manière par rapport à la France. Ici, il me suffit de dire que je suis française, née à Paris et les gens me parlent de la France, tout naturellement. En France, si on me demande “d’où êtes-vous”, c’est parce qu’on veut savoir pourquoi je suis noire…”
Et si elle n’entend pas s’installer aux Etats-Unis -“le mode de vie américain n’est pas forcément pour moi et j’aime la France, je me sens bien à Paris”-, elle éprouve aussi le paradoxe vécu avant elle par d’autres Français “de minorité“: devoir passer par l’étranger pour “valider” son identité française. “Cela me fait du bien de venir ici, aussi parce qu’il y a aux Etats-Unis une bien plus grande maturité dans la façon d’aborder les questions raciales, le débat y est beaucoup plus ouvert. Ici, quand j’aborde ces questions j’ai l’impression de disposer d’outils intellectuels que je n’ai pas en France”. 
Mais l’identité française, assure-t-elle, bouge. Son combat est contre “l’élite française qui vit entre soi et défend une conception dépassée de la communauté et de l’identité. Sur le terrain, c’est très différent, les gens en s’interdisent pas de vivre leur communauté. Et ce que moi je peux dire à la télé, ça n’existait pas quand j’étais petite!”
Rokhaya Diallo participera le 16 avril au premier débat de la conférence “le Français, oui but why?”, au Lycée Français de New York:
10am-12 pm: Does the French language make us think of the world differently?” avec Bénédicte de Montlaur, Conseillère Culturelle à l’Ambassade de France, Eileen Angelini, Fulbright scholar et professeur de français au Canisius College, Rokhaya Diallo,  Adam Gopnik (journaliste au New Yorker), et Patrick Weil (historien).

1:30pm-3pm: “Why create in French?” avec Alain Borer, écrivain, Lili Chopra, directrice artistique du Fiaf, Catherine Cusset, romancière, Florent Massé, director de L’Avant-Scene à Princeton, et Jean-Benoit Nadeau, journaliste au Québec.
Un foire des cultures francophones réunissant différentes associations se tient parallèlement à ces conférences toute la journée, également au Lycée Français.
Plus d’infos ici.
 

A New York, une équipe de handball très française

Alors que les élèves de l’école John Ericsson à Brooklyn terminent leur entrainement de baseball du mardi soir, des adultes s’attroupent au milieu d’un couloir. A 8pm, c’est à leur tour d’occuper la petite salle de sport pour un entrainement de handball. Les oreilles attentives remarqueront que de nombreux joueurs ont un accent très français.
Non, “les Experts” ne se sont pas invités à New York. Nous sommes au New York City Team Handball Club, un club fondé en 1973 qui compte cette année une majorité de Français. “Le pourcentage de Français est difficile à évaluer car il y a beaucoup de va-et-vient. Cette année, c’est sûr qu’ils sont majoritaires en équipe 3. Mais ça dépend des années, parfois il y a une majorité d’Allemands, de Suédois ou de Serbes” , explique Shkumbin Mustafa, le fondateur kosovar du club.
Parmi les Français, on trouve Nicolas Vabret, chercheur en virologie et joueur de l’équipe trois : “J’ai connu le club grâce à une collègue de travail, une Française, qui joue dans l’équipe féminine“, dit-il. Fort d’une première expérience dans le handball au lycée et au sein de son école d’ingénieurs, il a décidé de rejoindre l’équipe new-yorkaise. L’équipe 3 joue régulièrement des matches le week-end dans tout le nord-est des États-Unis, le prochain aura lieu le vendredi 13 mai à York en Pennsylvanie.
Benjamin Briffe quant à lui, est le seul représentant bleu-blanc-rouge de l’équipe “Elite” du club. Championne des États-Unis, elle se rendra du 11 au 19 juin en Argentine pour la compétition panaméricaine de handball. Ancien professionnel à Rennes et à Aix-en-Provence, Benjamin Briffe a déménagé à New York et s’est reconverti en kinésithérapeute. “En arrivant à New York, j’ai voulu continuer à faire du handball et j’ai trouvé cette équipe”.

Si les Français sont nombreux, le New York City Team Handball Club attire aussi d’autres nationalités. Quelques Américains figurent au sein du club qui propose également un entrainement le samedi à Hell’s Kitchen. « Le handball est parfait pour les Américains » explique Chris Base, l’un des joueurs, « c’est un sport rapide comme le basket et violent comme le football américain. Je suis sûr que si c’était plus connu il y aurait plus d’inscrits ».

C’est super de jouer avec une équipe aussi internationale. Le seul truc, c’est qu’on n’est juste pas d’accord sur quelle équipe supporter pendant la coupe du monde ou les JO !”, plaisante Nicolas Vabret.

Le décollage lent du handball aux États-Unis s’explique pour plusieurs raisons selon Shkumbin Mustafa. « Tout d’abord, c’est un sport qui n’est quasiment pas proposé par les coachs sportifs dans les lycées et les universités. Ensuite, les médias s’intéressent très peu à cette discipline. Ce n’est jamais diffusé sur les chaines. Nous devons le regarder sur internet ». 
 

5 raisons d’investir dans l’immobilier en Floride

(Article partenaire) Biens bon marché, fiscalité attractive: il y a beaucoup de raisons pour investir dans l’immobilier en Floride. Elipsis International Realty, un groupe immobilier global au service des investisseurs francophones, vous en donne cinq.

1. Des prix attractifs

En 2007, le marché immobilier américain à connu l’une des plus graves crises de son histoire, la crise des subprimes et le «credit crunch» qui ont suivi, ont plongé l’immobilier américain dans une situation unique avec une chute des prix sans précédent.  La Floride fut l’un des états les plus touchés, dans certaines villes «coeur de cibles» comme West Palm Beach, les prix ont diminués en moyenne de 44%.

Depuis 2008, le volume des saisies immobilières a contraint les banques américaines à revendre d’innombrables biens inscrits à leur bilan à des prix cassés. Malgré une reprise de la croissance depuis 2012, investir en Floride permet encore aujourd’hui de bénéficier de prix décotés très attractifs!

2. Rentabilité locative

Compte-tenu des prix très bas, la performance d’un investissement immobilier locatif se révèle aujourd’hui particulièrement intéressante. Investir en Floride peut générer un rendement annuel net de 10 à 12% (avant impôt sur le revenu).

La Floride dispose d’un marché locatif dynamique, la part de foyers locataires de leur logement est aujourd’hui très élevée. Les foyers ayant perdu leur bien immobilier sont en effet obligés de reconstruire leur « credit score », et donc de louer pendant quelques années.

3. Une stratégie de diversification intéressante

En tenant compte de la situation économique et fiscale en France et en Europe, investir dans l’immobilier aux Etats-Unis représente une solution patrimoniale judicieuse permettant une diversification de patrimoine d’un point de vue géographique et de se positionner sur une zone économique dont la reprise est acquise.

Investir dans l’immobilier aux Etats-Unis permet de se positionner sur une autre monnaie. Compte tenu de la situation économique actuelle en Europe, une diversification de devises semble être une bonne stratégie.

4. Plus value potentielle

La reprise de l’économie américaine est une excellente nouvelle pour les investisseurs immobiliers. Acheter aujourd’hui permet de se positionner sur un marché immobilier haussier, à l’inverse de la France. Avec une croissance de 2,4% pour l’ensemble de l’année 2014, un taux de chômage de 4,9% (mars 2016), et une consommation interne toujours élevée, l’environnement macro- économique américain offre des fondamentaux solides, difficiles à retrouver au sein des économies européennes.

Le timing est toujours idéal pour acheter. Si les prix ont amorcé leur remontée, deux analyses nous confortent dans le fait qu’investir aujourd’hui reste une excellente stratégie patrimoniale et financière. Rapportés aux revenus des ménages, les prix de l’immobilier aux Etats-Unis présentent toujours une décote par rapport à la tendance historique. On l’estime à environ -10%. A l’inverse, la France serait en surcôte de 30% environ.

5. Une fiscalité très attractive

Les règles fiscales américaines sur les revenus fonciers et les plus-values immobilières sont plus avantageuses qu’en France. Il est possible d’amortir fiscalement son bien sur 27,5 ans ou de bénéficier d’un abattement forfaitaire. Le taux pratiqué est généralement de 15% pour les sociétés immobilières avec un plafond maximum de $50.000.

Les implications fiscales d’un investissement aux Etats-Unis par un investisseur français sont régies par la Convention fiscale franco-américaine, l’interprétation de cette convention fiscale s’effectue comme suit : afin d’éviter la double imposition aux Etats-Unis et en France, l’article 24 de la Convention octroie un crédit d’impôt égal à l’impôt français (revenus fonciers) ou à l’impôt américain (plus- value).

Elipsis Properties met à disposition de ses clients des expertises multiples mais réunies dans une offre de services articulée autour d’un interlocuteur unique.

La société est spécialisée dans:

– L’achat et la vente de logements (programmes neufs, reventes, forclosure, shortsale); L’immobilier haut de gamme (A partir de 1M$ sous enseigne Elipsis Collection);

– L’investissement immobilier (A partir de 60k$, 8 à 12% de rentabilité);

– L’immobilier d’entreprises (Bureaux, locaux commerciaux, fonds de commerces);

– Les services aux expatriés (Business plan, recherche de fonds de commerces, montage de dossiers);

– La gestion locative (recherche de locataire, suivi administratif comptable et fiscal);

– Le suivi de travaux (consultation et suivi de travaux, uniquement pour les clients acquéreurs ou sous mandat de gestion)

Pour assurer une parfaite qualité de services, le groupe Elipsis s’est entouré d’une équipe de professionnels reconnus (avocats, comptables, banquiers, architectes, entreprises de travaux…), assurant la pérennité de votre investissement.

Pour en savoir plus:

Contacter Elipsis Properties

(561) 910 4235

[email protected]

skype: elipsis-us

site web: www.elipsisproperties.fr

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

A Los Angeles, un accélérateur pour start-ups françaises

Des accélérateurs de start-ups aux Etats-Unis, il en existe des centaines. Des accélérateurs qui ciblent spécifiquement les entreprises françaises, il en existe une poignée. Mais aucun n’était basé à Los Angeles, et c’est sur ce créneau que se positionne le French Accelerator, une structure lancée par le Français Laurent Ruben.
Sa mission : accompagner, avec des services de consulting et d’incubation, des start-ups françaises qui souhaitent se développer sur le marché américain. Les aider à dégotter leur premiers clients, à bâtir leur réseau, à adapter leur produit au marché, lever des fonds… Voire trouver une “exit”. Dans un second temps, le French Accelerator souhaite aussi investir dans des entreprises.
Pour monter cette structure à Los Angeles, Laurent Ruben s’est entouré de cinq associés (dont deux banquiers d’affaires), et a mis sur pied un réseau d’une vingtaine de consultants, juristes, comptables et experts.
La structure, qui dispose aussi d’un bureau à Paris, entend viser les start-ups déjà bien établies, celles “du middle market, qui sont sur le point de lever leur series A ou qui vont vers leur series B”, explique Laurent Ruben. Une étape difficile à passer en France, et au cours de laquelle l’internationalisation est critique. Deux entreprises sont déjà dans le giron du French Accelerator : oOlala, une application de rencontres créée par Guillaume Zarka, et appyReward, un logiciel qui permet à des entreprises de récompenser leurs salariés.
Laurent Ruben aimerait pouvoir faire venir douze entreprises françaises par an, en misant sur son offre et sur l’attractivité de sa ville. “Je crois que Los Angeles est aujourd’hui la meilleure ville pour implanter une boite française aux US”, assure ce bon connaisseur de la Silicon Beach. Avant de monter French Accelerator, ce Français de 41 ans travaillait à Los Angeles comme directeur général de Genymobile, une start-up française qui a levé 7,7 millions de dollars en 2015 et dont la valorisation dépasse les 50 millions de dollars. A Los Angeles, où il vit depuis 2011, il a aussi été l’un des dirigeants de Nero, une société de logiciels, et a aussi travaillé plusieurs années dans la Silicon Valley.
“Los Angeles, c’est une ville importante pour les technologies. Tinder, Snapchat ou SpaceX y ont leur siège. Il y a 11.000 ingénieurs qui sortent chaque année des universités de la ville, et ils sont beaucoup moins chers que la Silicon Valley, où il y a une vraie pénurie”, commente Laurent Ruben, jamais à court de chiffres : “rien qu’à L.A, on compte 500 VC, et on est à une heure d’avion de la Silicon Valley.”
Laurent Ruben pense aussi que Los Angeles peut aussi intéresser les entreprises françaises à cause de son life-style et du coût de la vie plus raisonable qu’à New York ou San Francisco. “A L.A, on peut trouver une maison à louer pour 2.000 dollars par mois, quand tu n’as même pas un studio pour ce prix à San Francisco.” De quoi démarrer son business plus sereinement. Et pas loin de la plage.
 

Dans le Lower East Side, un avant-goût de la Lowline

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C’est sans doute l’attraction qui fait le plus fantasmer les New-Yorkais. La Lowline ne doit voir le jour qu’en 2020, mais un aperçu de ce parc souterrain révolutionnaire est accessible depuis octobre dans le Lower East Side.
Le Lowline Lab, le nom donné à cette vitrine, se trouve dans un ancien bâtiment de l’Essex Street Market, à quelques blocks du site du futur parc. Ce dernier doit ouvrir dans une ancienne station de tramway sous Delancey Street, vestige du temps où ils étaient courant à New York. Cette station, ouverte en 1908, est fermée depuis 1948 quand le tramway qui passait sur le pont de Williamsburg s’est arrêté.
Le “Lab” a pour objectif d’informer les visiteurs sur la technologie utilisée pour faire pousser des plantes sous terre, mais aussi à donner un avant-goût de ce que sera la Lowline, le projet un peu fou d’un ancien ingénieur-satellite de la NASA et d’un ex-employé de Google. Passé les portillons d’accès de subway dans l’entrée, chacun peut en effet déambuler dans un petit jardin, sagement posé au milieu d’une grande salle. Là, 3.000 plantes – des espèces rares mais aussi de la menthe et du thym – sont nourries par une technologie optique complexe qui “capte” la lumière de l’extérieur tout au long de journée et la propage au sein de la pièce.
Vous aurez vite fait le tour car l’aperçu ne fait que 5% de la surface finale de la Lowline, mais cela sera assez pour vous donner envie de voir le projet fini. La Ville de New York et la MTA, gestionnaire des transports publics, doivent encore donner leur feu vert pour que la construction commence en 2017. En attendant, le “Lowline Lab” n’est ouvert que le samedi et le dimanche, mais attire en moyenne 1.000 visiteurs par week-end. Accès gratuit.
 

Antoine Bello et Jonathan Benhamou inaugurent "French Innovators" à NYC

La French-American Foundation (FAF) lance une série de discussions avec des entrepreneurs français à succès, le jeudi 14 avril dans les locaux de Baker & McKenzie.
Pour cette première de “French Innovators”, les invités seront Antoine Bello, écrivain, business angel et fondateur d’Ubiqus, une plateforme de services de traduction et de transcription, et Jonathan Benhamou, président et co-fondateur de PeopleDoc, fournisseur de services RH.
Travaillant aux États-Unis dans des secteurs divers comme la technologie, les télécommunications, la finance, la biotechnologie, la culture ou encore la gastronomie, les entrepreneurs qui participeront à cette nouvelle série viendront partager leur success story et les défis qu’ils ont dû surmonter. Et compareront les possibilités de croissance de jeunes entreprises en France et aux Etats-Unis.
 

Astro et Kanos, maîtres français du CelloGraff, exposent à Wynwood

La galerie Hausamman à Wynwood présente sa nouvelle exposition intitulée « Made in France » du jeudi 7 avril au mardi 31 mai.
Spécialisée dans l’art urbain, la galerie a invité deux artistes français. Tous les deux originaires de la banlieue parisienne. Astro et Kanos travaillent ensemble depuis 2009 pour développer une nouvelle technique appelée « CelloGraff ». Concrètement, il s’agit de peindre sur du papier cellophane. Cela leur permet d’exprimer leur art de manière éphémère sans embêter les voisins.
L’ouverture de l’exposition aura lieu de 7 à 10pm.

Projection du superbe documentaire "La glace et le ciel" à Houston

Rice University projettera le documentaire “La glace et le ciel” le jeudi 7 avril, dans le cadre du festival FotoFest  ayant pour thème l’environnement. Le film sera suivi par une discussion avec des scientifiques, dont Jérôme Chappellaz, glaciologue au CNRS et directeur scientifique pour le film.
Réalisé par Luc Jacquet (“La Marche de l’Empereur”), le documentaire montre la vie du glaciologue Claude Lorius, âgé maintenant de 83 ans, a été complètement chamboulée après avoir participé à un concours lui permettant de partir en expédition en Antarctique.


Ce scientifique commença à effectuer ses recherches en Antarctique en 1957 en mesurant les bulles de dioxyde de carbone dans la glace et devint l’un des premiers scientifiques à dénoncer le réchauffement climatique. La projection est organisée par la Mission pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France aux Etats-Unis. En français avec sous-titres en anglais.
 

Venez souffler la première bougie de Speak Easy à Brooklyn

Chaque Speak Easy est spécial, mais le prochain le sera encore plus. Le 25 avril, Nous fêtons le premier anniversaire de notre très populaire évènement de “speed speaking” franco-américain chez nos amis de Provence en boîte à Brooklyn.
Le principe reste le même: nous formons des tandems d’anglophones et de francophones pour parler sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Les participants changent cinq fois de partenaire. Un verre de vin et des hors d’oeuvres sont servis.
La différence cette fois-ci ? Le propriétaire du restaurant Jean-Jacques Bernat préparera un bon gâteau à la hauteur de l’évènement. Et vous risquez de ne pas repartir les mains vides !
En effet, nous ferons gagner des places pour une dégustation de vins organisée par notre partenaire Fluent City. Nous ferons aussi gagner deux paniers gourmands offerts par Cure Gourmande, et 1 mois d’abonnement à Miam-Miam Box, offert par l’organisme Oui, Oui, Je Speak Franglais (deux lots à gagner à chaque fois, un pour un francophone, un pour un anglophone).

Le musical "Memphis" arrive à San Antonio

French Morning ne s’en cache pas: on adore la comédie musicale “Memphis”. Et on vous encourage vraiment à aller le voir du 8 avril au 8 mai au Woodlawn Theatre. 
Le pitch: “Memphis” raconte l’histoire d’amour impossible entre un jeune DJ blanc (Huey Calhoun) passionné de bonne musique et une chanteuse noire (Felicia Farrell), véritable étoile montante, dans le Memphis ségrégué des années 50. Leur relation va briser les barrières, mais aussi créer de la haine et des incompréhensions. Le musical a remporté quatre TONY Awards en 2010, dont le très convoité “Best musical” .

A New York, deux Français veulent vous faire de belles jambes

Ne dites surtout pas le mot “talonnettes” devant Benjamin Bernet. Le mot est trop ringard. “On fait des talons invisibles. On se positionne comme un produit de beauté pour allonger les jambes.”
Depuis son bureau tout blanc du Lower East Side, ce Français de New York développe, depuis tout juste un an, Say Hello To Longer Legs, un business de talons en mousse à insérer dans les chaussures. Ils permettent aux femmes (ou aux hommes) de gagner quelques centimètres dans leurs boots ou baskets de manière inaperçue.
Une idée curieuse, qui lui est venue de sa femme. “Elle bossait beaucoup en Asie, et ramenait ces talons en mousse de Séoul ou Tokyo. Ses copines en étaient folles. C’est un produit smart, car ça permet d’avoir un lift dans sa silhouette, mais sur des chaussures plates. On en trouvait pas aux Etats-Unis, alors on s’est dit qu’on allait le lancer ici”, raconte Benjamin Bernet, qui vit à New York depuis une dizaine d’années, et a longtemps travaillé dans diverses branches de L’Oréal.
L’affaire des talonnettes se conclut un soir lors d’un diner. Pierre Jeand’heur, un directeur de création qui possède son agence à New York (DoThings), dessine le logo et les emballages. Un troisième ami s’occupe de trouver un fabricant en Chine. Une fois le nom de la marque trouvée, le tour était joué. Succès immédiat. Leurs talons orange fluo sont désormais vendus dans 1.000 points de vente, aux Etats-Unis, mais aussi en Suède et en France.
De cette petite réussite est venue l’idée de lancer, avec Pierre Jeand’heur, des produits un peu plus ambitieux que des talons en mousse, sous la marque Say Hello To Sexy Legs. En l’espèce : du maquillage pour jambes. Des crèmes et fluides qui promettent de les unifier et les affiner en utilisant le contouring, une technique de maquillage à la mode qui joue sur les ombres et les lumières.
Coup de bol : les produits de Benjamin Bernet et leur design énergique ont tapé dans l’oeil des acheteurs de Séphora US, qui en assure la distribution à partir du 1er avril. “Le body make-up, c’est quelque chose d’assez nouveau, et qui prend bien. Quand on a vu les gens de chez Séphora, ils nous ont dit que ça faisait deux ans qu’ils attendaient un bon produit dans ce domaine.”
Ses produits sont fabriqués aux US, et conçus avec un laboratoire coréen que Benjamin Bernet avait repéré. Le business de la beauté, il le connait bien. Après avoir travaillé chez L’Oréal, il a lancé à New York le site Doobop, spécialisé dans la vente de produits de beauté pour peaux foncées, ce qui lui a valu d’être repéré par Oprah Winfrey. Il est en train de signer un accord pour le revendre.
Jambes
Aujourd’hui, il n’a d’yeux que pour les jambes des filles. “Les jambes et les fesses sont des parties du corps dans lesquelles les femmes sur-investissent aux Etats-Unis. D’où le succès de concepts comme Soul Cycle. Alors qu’en France, ou en Italie, c’est surtout le visage, le décolleté qui sont valorisés en premier lieu”, explique Benjamin Bernet.
L’ambition des deux Français est de “continuer à s’approprier le segment de la jambe”, avec de nouveaux produits, et pourquoi pas des espaces physiques dédiés – “du style leg bars”.
Mais l’objectif numéro un, en cette période de lancement, c’est de créer le buzz sur les réseaux sociaux. Benjamin Bernet affûte sa stratégie dans ce domaine, avec des posts Instagram, Snapchat, des colis envoyés à des blogueurs ou des Youtubers, des posts de blogs, des tutos en vidéo…. “Dans le monde de la beauté, les canaux traditionnels de promotion via la presse féminine sont complètement by-passés. Tout passe par les réseaux sociaux. Pour une nouvelle marque comme la nôtre, c’est une chance.” Sur Instagram, cinq jours après son lancement, sa nouvelle marque avait déjà 1.100 followers.