Vous adorez les “list-icles” de French Morning. Normal: qui n’aime pas rire des petits travers, singularités et désaccords entre Français et Américains?
En 2015, les listes que vous avez préférées abordent des sujets divers : des conseils business pour réussir aux USA, des produits à ramener de France dans ses valises, ou les fautes d’anglais que les Français ont du mal à éviter.
7. Start-up : 13 conseils pour réussir aux Etats-Unis
6. 27 résolutions pour devenir un bon Américain en 2015
5. 19 choses qui énervent les Français au restaurant aux Etats-Unis
4. 15 produits indispensables que vous rapporterez de France cet été
3. 11 fautes d’anglais que les Français font toujours
2. 45 choses que les Américains font mieux que les Français
1. 40 trucs qui vont vous énerver pendant vos vacances en France
Trucs énervants, fautes d'anglais : vos listes préférées de 2015
L'humoriste Jeff Panacloc ramène Jean-Marc à New York, Miami, LA et SF
En France, Jeff Panacloc connait son heure de gloire. Ou plutôt, sa marionnette, Jean-Marc, singe jaune poilu et goujat avec qui il présente son spectacle “Jeff Panacloc perd le contrôle”.
Un show que l’humoriste de 29 ans a joué pendant un an à Paris à la Comédie des Boulevards, et qu’il vient présenter début février aux Etats-Unis. Il passera à Los Angeles le 2 février, à San Francisco le 4 février, à Miami le 8 et à New York le 10.
Dépoussiérant le concept de l’humoriste-ventriloque, Jeff Panacloc a commencé a se produire sur scène avec sa marionnette à 23 ans. Remarqué par Patrick Sébastien en 2011, il se produit depuis régulièrement dans son émission Le plus grand cabaret du monde. Il également apparu chez Michel Drucker, ou encore avec Djamel Debbouze au Marrakech du rire.
Autant le dire : ce n’est pas de l’humour très fin, mais c’est efficace – ses vidéos enregistrent plusieurs millions de vues sur Youtube. Et l’effet ventriloque est impressionnant. Début décembre, Jeff Panacloc a remporté le prix de l’humoriste de l’année 2015 dans l’émission Les Z’awards de la télé.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=84Fu0auLChM]
Comment Daniel Bohbot a rhabillé les "hot mamas" de Californie
Derrière la façade anonyme d’un entrepôt de Beverly Boulevard se cache le royaume coloré de Daniel Bohbot. Ce Français est le créateur de la marque Hale Bob, lancée en 2001 à Los Angeles. Un label devenu le chouchou des Californiennes et des stars d’Hollywood, adeptes d’une mode “hippie chic” et confortable.
Parmi ses afficionadas, le designer compte Eva Longoria, Salma Hayek, Heidi Klum, Sharon Stone ou encore Amal Alamuddin, la femme de George Clooney. Les tenues du créateur sont également apparues à l’écran dans la série Desperate Housewives ou lors du Ellen DeGeneres show.
Daniel Bohbot a imprimé sa marque dans la mode californienne en étant l’un des premiers à créer des tops haut-de-gamme (entre 120 et 300 dollars) luxueux et décontractés. “Il y a 15 ans, le jean premium était la grande tendance”, explique-t-il, assis confortablement dans l’un des fauteuils de son grand bureau lumineux. “J’ai eu envie de décliner le concept en créant de jolis hauts de qualité, faciles à porter. Le succès a été immédiat”, se souvient l’entrepreneur, à la tête d’un petit empire de 40 millions de dollars.
C’est aux côtés de son frère et de sa belle-soeur, Marc et Michèle Bohbot, PDG de la marque de vêtements Bisou Bisou, implantée aux Etats-Unis en 1989, que Daniel Bohbot a fait ses armes dans le monde de la mode. “J’étais chargé de la distribution en France. Pendant longtemps, j’ai multiplié les voyages entre les deux continents. Ce n’est qu’au début des années 2000, lors de vacances en famille, que je suis tombé fou amoureux de la Californie.”
Six mois plus tard, la famille s’installe à Los Angeles, capitale américaine du sportswear et du denim, où de nombreux Français du monde de la mode ont déjà fait fortune. “C’est ici que Guess et BCBG ont démarré” rappelle, rêveur, le patron de Hale Bob.
Cool californien et mode ethnique
Tuniques amples et colorées, tissus imprimés d’arabesques, perles et brillants brodés à la main… Tout en étant influencés par “le cool californien”, les modèles de Daniel Bohbot reflètent aussi les origines méditerranéennes de ce Franco-Marocain, né à Casablanca, “une ville située à la même latitude que Los Angeles“, s’amuse-t-il.
“J’aime tout ce qui est métissé. Je suis aussi très sensible à l’art. Je m’inspire beaucoup de l’Alhambra en Espagne et des mosaïques marocaines”, explique le designer en nous faisant faire le tour de ses studios. Une cinquantaine d’employés y travaillent, auxquels Daniel Bohbot s’adresse dans un joyeux mélange d’anglais, de français et d’espagnol.
“Tout est conçu à Los Angeles mais 90% de la production se fait à Shanghai. Les 10% restants sont de petites commandes ou des produits spéciaux que nous fabriquons ici à L.A. Il faut aussi savoir que 56% de ma distribution est européenne”, ajoute cet ambitieux patron, qui sort chaque mois de 35 à 40 nouveaux modèles.
Un vêtement pour un vaccin
En plus de Hale Bob, Daniel Bohbot a créé une ligne plus jeune baptisée Liberty Garden, dont il a récemment présenté la nouvelle collection printemps-été 2016.
“La marque Hale Bob, qui est vendue chez Bloomingdales, c’est pour la “hot mama”, la jeune maman active et sportive, tandis que Liberty Garden, que l’on retrouve chez Anthropologie, s’adresse plutôt aux étudiantes”, explique-t-il. “Pour créer cette nouvelle ligne, j’ai tenu compte des aspirations de la jeune génération, beaucoup plus concernée par le monde qui l’entoure. J’ai remplacé les matières d’origine animale par du faux-cuir vegan et des fausses fourrures.”
Daniel Bohbot s’est aussi lancé dans un projet humanitaire en partenariat avec Médecins Sans Frontières. “Chaque vêtement Liberty Garden acheté permet de de subventionner l’achat d’un vaccin contre la malaria, un peu sur le modèle de Tom’s“ (une célèbre enseigne de mode éthique). 80 000 vaccins ont ainsi déjà été distribués.
Glacons, yaourts, french kiss: vos questions bêtes préférées de 2015
Vous adorez nos “questions bêtes” qui, semaines après semaines, tentent de répondre aux interrogations qui turlupinent les Français des Etats-Unis. En 2015, les questions bêtes les plus lues sur French Morning évoquaient l’obsession des glaçons ou de la clim’, l’histoire des fenêtres guillotines, du French kiss, ou encore le prix des yaourts au supermarché.
10- Pourquoi les Américains adorent-ils les dents blanches ?
9-Pourquoi les prix sont-ils affichés hors taxe aux Etats-Unis ?
8-Pourquoi les oeufs sont-ils au frais dans les supermarchés américains ?
7- Pourquoi les sirènes des pompiers sont-elles si fortes à New York ?
6- Pourquoi les Américains sont-ils accrocs à l’air conditionné ?
5- Pourquoi les Américains n’écrivent-ils pas en attaché ?
4- Pourquoi ces fenêtres guillotines aux Etats-Unis ?
3- Pourquoi les yaourts sont-ils si chers aux Etats-Unis ?
2- Pourquoi le “french kiss” est-il français pour les Américains ?
1- Pourquoi les Américains adorent-ils les glaçons ?
Deux légendes du jazz en concert au Lycée Français de Los Angeles
Ils se sont rencontrés à l’école de musique de Berklee à Boston aux débuts des années 70. John Scofield, compositeur-guitariste et Joe Lovano, saxophoniste, se retouvent une fois de plus le 26 février, pour deux concerts sur la scène du théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français. A leurs côtés, le batteur Louis Nash et le contrebassiste Ben Street.
John Scofield a joué avec les plus grands : Chet Baker, Charlie Mingus, Miles Davis, Herbie Hancock… Joe Lovano est l’un des saxophonistes de jazz les plus reconnus dans le monde, avec une discographie aussi longue que son saxo ténor.
S’ils mènent chacun une carrière de leur côté depuis plus de quarante ans, ils ont aussi travaillé régulièrement ensemble, et ont même sortis trois albums en commun au début des années 90 sous le prestigieux label Blue Note.
Pour les amoureux du jazz, c’est l’événement à ne pas rater. Les deux concerts ont lieu la même soirée.
En janvier, Emmanuel Ax joue Franck, Berlioz et Boulez au Disney Concert Hall
Saviez-vous que le prodigieux pianiste Emmanuel Ax, né en Pologne et élevé à Winnipeg, Canada, a étudié le français à l’université de Columbia à New-York ?
Visiblement son goût pour la langue et la culture française est encore présent aujourd’hui.
Du 8 au 10 janvier prochain, l’artiste a choisi de jouer les œuvres de trois compositeurs français au Disney Concert Hall de Los Angeles : Hector Berlioz (Le Corsaire), César Franck (variations symphoniques) et Pierre Boulez (Mémorial). Il terminera la soirée avec la symphonie N°2 de Robert Schumann
Ce concert marque le quarantième anniversaire de la collaboration entre Emmanuel Ax et l’orchestre philarmonique de L.A.
"Mustang", qui représente la France pour les Oscars, passe à L.A
Présenté par la France, le film “Mustang” est en lice pour l’Oscar du film en langue étrangère – la sélection définitive sera annoncée mi-janvier. Sa réalisatrice, Deniz Gamze Ergüven, a été formée à l’école de cinéma la Fémis à Paris. Les cinq comédiennes sélectionnées à l’issue de milliers d’auditions sont exceptionnelles.
Dans le nord de la Turquie, cinq sœurs orphelines profitent des plaisirs que la vie leur offre à proximité de la mer, de la nature et des garçons. Mais leur liberté se heurte aux traditions. Petit à petit leur oncle et leur grand-mère les coupent du monde extérieur et organisent des mariages arrangés pour les faire rentrer dans le rang. Leur joie naturelle et leur relation fusionnelle les aide à résister. Malgré cela, cette nouvelle vie aura raison leurs âmes pures et de leurs rêves.
Un film tendu, sensible, où l’on rit parfois. Le message est loin d’être désespéré, même si l’on frémit à la vue de ces jeunes filles sacrifiées au nom d’un système qui semble finalement déplaire à tout le monde.
Dallas relance ses programmes d'after-school en français
Si l’association Education française Greater Houston n’a cessé de croître depuis cinq ans (l’effectif de la « French after school » atteignant désormais 160 élèves), le programme de français langue maternelle de Dallas-Fort Worth peinait, lui, à s’installer.
Avec le départ de la fondatrice de Parlons Français au début de l’été, il fallait trouver un nouveau leadership pour l’organisation.
La communauté francophone de la metroplex s’est donc mobilisée, et les conseillers consulaires Bertrand Pelletier et Damien Regnard ont proposé à une enseignante française rencontrée lors d’une permanence de prendre la direction (bénévole) du projet, qui redémarre officiellement samedi 9 janvier pour les enfants.
Passée par le monde de l’entreprise en France, puis par l’université de Tyler, dans l’Est du Texas, dont elle est sortie diplômée en communication, Mireille Chavanne Boss étudiait justement les options disponibles pour les parents de jeunes francophones.
Mère d’un petit garçon de quatre ans ne parlant français qu’avec elle, elle était intéressée par une alternative à la Dallas International School, « qui est une école extraordinaire mais malheureusement pas à la portée de toutes les bourses », en dépit des aides offertes aux Français les plus défavorisés.
Relancé dans une salle de la Tyler Street United Methodist Church, le programme de français langue maternelle de Dallas souhaite couvrir les besoins des 4-16 ans dès la rentrée 2016-2017, et ce en français langue maternelle comme en français langue étrangère. Le coût de deux heures hebdomadaires est limité à 450$ par semestre de quinze semaines (français langue maternelle).
Un nouveau conseil d’administration composé de francophones et francophiles comme Darryl Baker, ancien membre du conseil d’administration de l’Alliance française de Dallas, a été constitué au mois d’octobre. Parlons Français est devenu Education Française Dallas Metroplex, afin de mieux s’inscrire dans le réseau international constitué par Education Française Greater Houston, Education Française Austin, mais aussi Education Française Bay Area à San Francisco, Education Française New York…
Une série de rencontres avec les autres associations franco-américaines de l’agglomération a permis de s’assurer du soutien de l’accueil francophone de Dallas, l’Alliance française, la Chambre de Commerce franco-américaine… « Et si nous relançons le programme dans le quartier d’Oak Cliff où je réside, Dallas International School s’est déjà déclarée prête à mettre gracieusement à disposition d’Education Française Dallas Metroplex une classe de son campus de Waterview à la rentrée 2016-2017 », annonce de plus Mireille Chavanne Boss.
« La communication autour de la relance a été gênée par les attentats de Paris, qui ont beaucoup touché la communauté francophone et francophile de Dallas-Fort Worth, mais nous continuons de prendre les inscriptions pendant les fêtes », indique Mireille Chavanne Boss, qui semble ravie de s’investir autant dans le projet.
Retraites, coaching, self-help: le business florissant de Christine Lewicki
Christine Lewicki: ce nom vous est-il familier ? Avec son livre “J’arrête de râler”, cette auteure a transformé son challenge (21 jours sans râler) en success story.
“On pensait vendre 10000 livres et finalement, on en a écoulé 250 000 exemplaires”, se réjouit cette coach française, installée à Los Angeles depuis 15 ans. Son ouvrage, paru en 2011, est traduit en cinq langues.
Face à une telle réussite, une question était sur toutes les lèvres. “On me demandait comment un auteur inconnu, qui plus est une femme ordinaire, peut vendre autant de livres”, avoue Christine Lewicki, le sourire collé aux lèvres. Car cette mère de trois enfants compte parmi les dix auteurs de développement personnel les plus influents en France.
Une réflexion sur son succès littéraire
Dans un premier temps, Christine Lewicki explique son succès par son challenge. “J’ai découvert des possibilités en enlevant la pollution des râleries”, précise-t-elle. “Mais je savais que cette réponse était incomplète.” Elle décide alors de réaliser une introspection sur sa réussite, citant volontiers Steve Jobs: “On ne peut pas prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur, c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens.” Son livre “Wake up” est né de ce travail, en avril 2014.
Elle y livre ses quatre piliers pour “arrêter de vivre sa vie à moitié endormi”. Le premier consiste à oser être brillant(e). “Pour moi, c’était oser écrire un livre même si j’avais peur de ne pas être à la hauteur”, lâche-t-elle.
Poser des actes à la hauteur de ses ambitions, est le deuxième principe. “Cela consistait à se lever à 6am tous les jours pour écrire mon livre. De même, j’ai poussé mon éditeur à croire au livre, et à développer la campagne publicitaire. Cela a été concluant.”
Troisième pilier : créer sa réalité avec des mots. “Un 31 décembre, j’ai déclaré que j’écrirai un livre. Le dire en public nous oblige à mettre des actes sur les mots.”
Enfin, le dernier principe consiste à prendre soin de sa source. “Il faut protéger son champ de conscience, sa flamme intérieure. Je suis notamment plus sélective dans les médias que je regarde, et je m’entoure de personnes de confiance.”
Prochaine retraite fin janvier à Ojai
Avant d’en arriver à la publication de “Wake Up”, écoulé à 60 000 exemplaires, Christine Lewicki a fait valider ses piliers à vingt-cinq lecteurs, qui ont participé à un séminaire, en 2013, à Poitiers. “Les gens ont été profondément impactés.” Depuis, elle organise ces retraites quatre fois par an.
La prochaine retraite aura lieu à Ojai, sur les hauteurs de Santa Barbara, du 28 janvier au 1er février 2016. Ce travail de groupe (limité à 15 participants) sera ponctué par des ateliers de danse, yoga, méditation, et des randonnées. “Beaucoup de Français font le déplacement depuis la France, mais peu d’expatriés“, regrette-t-elle.
Entre ses livres et ses retraites, Christine Lewicki coache des entreprises françaises telles que la SNCF, la BNP ou Publicis, mais aussi californiennes, comme les laboratoires pharmaceutiques Grifols.
Cette dynamique coach n’est pas prête d’arrêter de nous réveiller.
Avec l'arrivée de Repetto, SoHo devient encore plus français
Si SoHo est désormais surnommé le “French Quarter” de New York, c’est pour une raison : en à peine cinq ans, une dizaine de marques francaises s’y sont installées, comme Comptoir des Cotonniers, Maje, Sandro, APC, The Kooples, Cotélac…
Sur West Broadway, le magasin pour enfants Bonpoint côtoie le salon de thé Ladurée, lui-même mitoyen de la nouvelle boutique Repetto, qui a ouvert ses portes le 15 décembre.
C’est la première fois que la marque parisienne, créée en 1947, ouvre une boutique aux Etats-Unis, assure Ann Magnin, qui s’occupe des relations publiques de Repetto aux USA. “Repetto était déjà présent aux Etats-Unis via différentes détaillants et grands-magasins, mais jusqu’ici, il n’y avait aucune boutique.”
La boutique vaut le coup d’oeil, avec son parquet et ses étagères de chêne, ses lustres, ses grands miroirs surmontés de barres d’exercice, ses banquettes et ses rideaux en épais velours rouge. “C’est un mélange entre l’appartement classique parisien et l’univers de la danse”, illustre Ann Magnin. En fond sonore, on entend les mélodies de Casse-noisette.
Les inévitables ballerines Repetto, toujours fabriquées en France, sont exposées sur des tables rondes, dans de multiples couleurs et matières. Les prix sont ceux du haut de gamme. La ballerine de base, la “Cendrillon” – 95 déclinaisons possibles ! – est vendue 295 dollars (en revanche, elle est à 195 euros sur la boutique en ligne française).
Sont aussi exposés tous les modèles classiques de Repetto : salomés, derbies, chaussures “Zizi” telles que portées par Serge Gainsbourg…
Au fond, on trouve toute une série de vêtements charmants pour la danse (femme et enfants) : justaucorps, pointes, cache-coeur, chemises et pantalons, ainsi que des parfums et une ligne de sac à main en cuir.
Le clou de la boutique, c’est un atelier pour créer sa chaussure sur mesure, avec différentes couleurs et types de cuir, de lacets ou de finitions. Tout est personnalisable, et sa ballerine de rêve, créée en France, arrive en quatre semaines. Coût de cette folie ? Autour de 550 $.