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Prynt, la start-up qui veut marier Polaroïd et réalité augmentée

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Rien ne vaut un selfie pour expliquer la start-up Prynt. «C’est pour le boulot», se défendent en riant ses deux fondateurs, David Zhang et Clément Perrot, 25 ans, alors qu’une mini photo s’imprime depuis le Pryntcase, la coque dans laquelle ils ont glissé un smartphone.
Prynt commercialise en ce mois de décembre les 15.000 premières unités de ce boîtier qui transforme les smartphones en polaroïdes. La start-up développe aussi une application qui fait revivre ces mini photos papier : scannées par un smartphone, elles s’animent et rejouent une petite vidéo prise au moment de la photo.
«On a eu beaucoup de chance. Ca a été comme un jeu de dominos : chaque rencontre en a permis une autre», résume Clément Perrot, modeste. Lors de leur master entrepreunarial à Berkeley, pour leur dernière année de Polytechnique, les deux jeunes franciliens découvrent qu’ils «forment un bon binôme» avec un intérêt commun : «la photographie, surtout l’instantané».
Intrigués par le regain de popularité de ces appareils rétros auprès de la génération Z (15-25 ans), ils décident en janvier 2014, de «réinventer le Polaroïd, en passant par le smartphone et en intégrant de la réalité augmentée» via l’application.
 
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Première rencontre importante du jeu de dominos : celle de l’équipe du Hardware club (lors du concours Hello Tomorrow challenge). Enthousiasmé par le projet, ce groupe qui aide les start-up hardware prend Prynt sous son aile et lui ouvre les portes de l’accélérateur Haxlr8r, à Shenzhen, en Chine, pour trois mois. David Zhang et Clément Perrot y rencontreront l’un de leurs premiers investisseurs, Avidan Ross (Root Ventures), séduit par l’idée.
Entre la France (pour David Zhang) et la Californie (pour Clément Perrot), Prynt lance début 2015, une campagne Kickstarter et récolte 1,6 million de dollars auprès de 9 000 supporteurs en 35 jours. Un record qui les propulse premiers Français sur la plateforme de financement participatif.
Coup de chance ? Pas vraiment. «Une campagne Kickstarter, cela se prépare», insiste Clément. Notamment «en sollicitant des conseils auprès d’un maximum de gens et en s’entourant des bonnes personnes», un credo mis en pratique à chaque étape de la vie de la start-up.
Par exemple dans la phase d’industrialisation. Après une levée de fonds qui a apporté 2,3 millions de dollars d’investisseurs américains, la production des “Pryntcases” commence en juin 2015. Mais le choix et les relations avec le fabricant sont très importants.
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«Il faut traiter le fabricant presque mieux qu’un investisseur», affirme David, pour profiter au maximum de son expertise technique pour la production, ou encore pour la phase cruciale de certification.
L’équipe de Prynt (un vingtaine de personnes, aujourd’hui réunies à San Francicsco) bûche en cette fin d’année pour qu’arrivent, en temps et en heure, depuis la Corée jusqu’aux aux Etats-Unis, en Europe et partout dans le monde, les 15.000 Pryntcases.
Et demain ? Les gros distributeurs américains, ou le marché asiatique, espèrent les deux acolytes. Entousiasmés par le chemin parcouru, ils semblent surtout heureux de continuer à apprendre à un rythme effréné.

Que faire avec les enfants pendant les fêtes à Miami ?

Vous avez deux semaines devant vous avant que l’école ne reprenne le relais. Si vous ne voyagez pas ou si vous faites l’impasse sur le winter camp, on vous a préparé un programme d’activités.
5- Un tour au zoo
Comme souvent, le zoo de Miami déploie un beau programme d’animations pendant les vacances scolaires. Deux événements sont à noter : Holiday gift for the animal et The Zoo lights. Holiday gifts permet aux visiteurs de découvrir les animaux se régaler avec des repas mis en scène. Les éléphants iront décrocher des noix de coco disposées dans leurs arbres, les tortues géantes de Galapagos grignoteront des couronnes de fruits… Vérifiez le calendrier du zoo pour connaître les jours d’animations. Quant aux illuminations nocturnes, elles transforment le zoo à la nuit tombée. Les promeneurs déambuleront sous des milliers d’ampoules dans les arbres et croiseront des sculptures lumineuses.

zoo holiday gift. Photo DR
zoo holiday gift. Photo DR

Animations jusqu’au 30 décembre. Le zoo sera fermé les 24 et 25 décembre. The Zoo lights nécessite un ticket spécial pour entrer de 7 à 10pm. 7$ pour obtenir une paire de lunettes 3D ; 12$ pour avoir en plus des cookies, du chocolat chaud et un tour de carrousel ou 16$ pour obtenir en plus du reste une photo avec Santa (jusqu’au 23 décembre).
The Miami Zoo, 12400 SW 152 st, Miami.
4- Observer les manatees
Les eaux du Pacifique et de l’Atlantique se refroidissant peu a peu avec l’hiver, les lamantins, ou manatees, se dirigent vers les eaux plus chaudes des rivières et se rassemblent en grand nombre. Il existe de nombreux sites d’observation en Floride. Vous pouvez également les approcher en canoë ou parfois même nager avec eux, encadrés par des spécialistes. Deux sites naturels connus valent le détour Lee County Manatee Park à Fort Myers (2h30 de Miami) et Blue Spring State Park à Orange City (4h de Miami). En 1971, Jacques-Yves Cousteau était d’ailleurs venu y filmer les manatees pour son film « Les Dernières sirènes ».
Lee County manatees. Photo DR
Lee County manatees. Photo DR

3- A bord du Polar Express
Embarquez à bord du légendaire Polar Express en gare du Gold Coast Railway Museum, près du zoo. Vous êtes invités à monter à bord des wagons années 1950, en pyjama (oui, même les parents) pour déguster du chocolat chaud. La balade dure environ 60 minutes et se termine au pôle Nord où le Père Noël attendra les enfants.
Jusqu’au 27 décembre. Gold Coast Railway Museum 12450 SW 152nd St. A partir de 35$ par personne, tarifs plus intéressants si vous réservez des tables de 4 ou 6 voyageurs. Les enfants de moins de 3 ans voyagent gratuitement sur les genoux de leurs parents.
2- Chanter avec le Grinch
Grand classique des Noëls américains, Dr Seuss’ How the Grinch stole Christmas est incontournable en livre, film, spectacle d’école ou ici comédie musicale ! Max le chien raconte comment le méchant Grinch, dont le cœur est deux tailles trop petit, décide de voler le Noël des joyeux habitants de Whoville.
Le Grinch. Photo DR
Le Grinch. Photo DR

Jusqu’au 27 décembre, Au-Rene Theater at The Broward Center for the Performing Arts de Fort Lauderdale, de 35$ à 85$ la place.
1- Voir Casse-noisette
Un autre classique du genre mais version ballet : Moscow Ballet’s Great Russian Nutcracker, au Fillmore de Miami Beach. Les danseurs interpréteront pendant 2 heures Casse-noisette. Deux représentations auront lieu le dimanche 27 décembre, à 1pm et 5pm. Entrées à partir de 44$.
the nutcracker. Photo DR
the nutcracker. Photo DR

Le 27 décembre au Fillmore Miami Beach at Jackie Gleason Theater, 1700 Washington avenue.

Que faire pour les fêtes en famille a Houston ?

Que faire pendant la saison festive à Houston ? Voici quelques idées pour les vacances, pour tous les goûts.
1- Voir The Nutcracker par le Houston Ballet 
Ce ballet aux airs si connus (la marche d’ouverture, la valse des fleurs, la danse du chocolat, la danse du café si envoûtante, la danse du thé si exotique, ou encore le pas de deux de la fée dragée) reste un moment de pur bonheur et de poésie. Les enfants sont généralement hypnotisés, et leurs parents revisitent ce conte de Noël avec nostalgie. La vision de l’interminable sapin de Noël richement décoré, émergeant de la scène au début est époustouflante. Une bonne introduction au ballet et à la musique classique, à partir de 4 ans.
Jusqu’au 27 décembre, au Wortham Theater, Downtown Houston. Plus d’infos ici.
2- Visiter le Christmas Village à Bayou Bend
La maison coloniale sise dans un parc de 14 acres, nichée dans une boucle du bayou, est accessible seulement par un pont suspendu illuminé pour l’occasion (les enfants sont fans) et se transforme en un véritable Winter Wonderland.
Performances théâtrales, Christmas Express Train, histoires, chants, holiday crafts…. Pour une visite unique dans un lieu historique exceptionnel. On s’attend à voir Scarlett O’Hara apparaître à tout instant dans cet étincelant décor d’époque.
Jusqu’au 30 décembre, 6-9:30 pm (sauf les 24 et 25 décembre). Plus d’infos ici. 
3- Faire un tour au Museum d’histoire naturelle
Outre la serre aux papillons et les expos permanentes sur l’Egypte antique et la section dinosaures, le musée présente en ce moment une exposition Fabergé. L’occasion de découvrir le talent de Fabergé, outre les fameux oeufs commandés par Nicolas II et Alexandre III pour leurs mères ou la Tsarine, entre 1885 et 1917.
Egalement dans le musée : l’exposition Virgen de Guadalupe, et l’histoire de ce tableau qui insuffle l’espoir et inspire la foi à des millions de Sud-Américains depuis 1531.
Enfin, l’exposition Spies, Traitors, Saboteurs: Fear And Freedom In America se penche sur le mythe de l’espion. Plus d’infos ici.
4- Monter à bord du Holiday Train à Hermann Park Railroad
Embarquez pour une balade de 20 minutes en chemin de fer miniature à travers le Railroad de Hermann Park, décoré comme un village de Noël. Prenez ensuite une “cup of cheer” sous forme de chocolat chaud ou de hot apple cider au Pinewood Café juste à côté. Au couchant, l’effet des lumières qui scintillent dans la nuit tombante est spectaculaire.
Jusqu’au 3 janvier. 10am-6pm (10am-3pm le 24 décembre, fermé le 25). Plus d’infos ici.
5- Aller au festival des lumières des Moody Gardens, à Galveston
Avec un million de petites lumières multicolores pour une centaine d’attractions mises en musique, les Moody Gardens sauront charmer l’enfant qui est en chaque adulte, avec aussi une patinoire, Rainforest Pyramid et une nouvelle attraction : Arctic Ice Slide. En outre, 31 artistes ont sculpté en glace les personnages et l’univers de Sponge Bob.
Jusqu’au 10 Janvier;  6-10pm, pour le festival et 10am-10pm pour le reste des jardins et attractions. Plus d’infos ici.
 6- Tester le Magical Winter Lights, au Sam Houston Race Park
Découvrez le parc autour de 7 thèmes, illuminé de lanternes chinoises plus grandes que nature et qui représentent les monuments ou symboles les plus emblématiques  du monde entier. Magique, comme son nom l’indique.
Jusqu’au 20 janvier. Lundi-Jeudi 5-10pm Vendredi-Samedi : 1-11pm Dimanche : 11am-10pm. 7575 North Sam Houston Parkway West Houston. Plus d’infos ici.
 7- Tenter les Zoo Lights au Zoo de Houston, Hermann Park
Deux millions de lumières pour une visite de nuit du zoo : un grand classique. Pénétrez dans un globe de neige géant, admirez le train miniature de collection, et écoutez les chanteurs de “carols” près de Reflection Pool ou en dégustant une tasse de chocolat chaud.
Jusqu’au 9 janvier. Visite de jour : 9-5pm, Zoo lights: 6-10/11pm. Plus d’infos ici. 
8- Aller au bal de La Reine des Neige, au Children’s Museum
Un bal sera donné en l’honneur de Snow Queen. Samedi 26 décembre, 1-4pm, au Children’s Museum of Houston.
 9- Regarder les illuminations des maisons 
Faire un tour de nuit en voiture du côté de River Oaks, Sugar Land, Candle Light Park,  et Prestonwood Forest pour comprendre ce que “spectaculaire décor de Noël à l’américaine” veut dire. Plus d’infos ici. 
10- Faire du patin
Pour les fondus de patinage, voici une petite liste des patinoires ouvertes :
Galleria Ice Rink, 5015 Westheimer Rd.
The Ice at Discovery Green, 1500 McKinney St
Memorial City Mall, 303 Memorial City Way
Aerodrome, 8280 Willow PLace Dr N.
Sugar Land Ice and Sports Center, 16225 Lexington Blvd
The Ice Rink at Woodlands Town Center, 9606B Six Pines Dr
11-Déguster un vrai chocolat chaud en famille
Hugo’s, 1600 Westheimer Rd, servi avec des churros maison. Les fèves de cacao sont broyées sur place.
Cacao & Cardamom, (5000 Westheimer Rd), Annie Ruani, chocolatier et propriétaire du lieu, confectionne un chocolat comme en Europe. Chocolat en barre et vrac fait maison à la vente au détail.
Common Bond, 1706 Westheimer Rd.Du chocolat Valrhona de Madagascar dans votre tasse, avec une tranche de kouglof. Qui dit mieux?
Kiran’s, 4100 Westheimer Rd. Le chocolat chaud aux épices indiennes (Masala) est une curiosité sympathique.
Down House, 1801 Yale St. Du chocolat Valrhona aussi ici. Dans les heights. Très couru.
12-Assister à un match de basket mythique
Le 25 décembre, les Rockets de Houston jouent contre les Spurs de San Antonio. Une occasion exceptionnelle de voir Duncan et Parker, entre autres, de près (ou presque). Au Toyota Center. 7pm. Plus d’infos ici.
13- Retourner à San Antonio (à 2h30 en voiture)
On trouve des holiday lights sur le River Walk, et le long du King William Historic District. A assortir d’une balade en calèche illuminée, et d’une visite du Winter Wonderland au DoSeum. Plus d’infos ici.

Les 10 questions énervantes auxquelles vous devrez répondre à Noël

D’année en année, les questions de vos (plus ou moins) proches lors de vos séjours en France sont désespérément redondantes. Vous avez tout essayé : raconter, expliquer, défendre, nuancer… En vain. Voici quelques propositions pour couper court, et passer au petit-four suivant.
1- Tu as la green card, c’est ça ?

A : Non, mais peut-être un jour ! (Flou, mais vrai)
B : C’est justement ce que j’ai demandé pour Noël !
C: Récitez très vite un monologue complet sur toutes les façons d’obtenir la Green Card. Utilisez plein de chiffres et de termes anglais (comme “Diversity Immigrant Visa Program” au lieu de “loterie”).
2-Tu dois être bilingue, maintenant !
(Rappel : vous n’avez pas le droit de répondre “non”)

A : Of course, ha ! ha! (avec un gros accent français)
B: Bien sûr. D’ailleurs, ça me fait un bien fou de parler français ces jours-ci !
C: Bien sûr. L’immersion, c’est tellement plus efficace que les cours du lycée ! (Le self-bashing marche toujours aussi bien en France)
3- Et tu as un bon accent ?

A : Of course, ha ! ha! (avec un gros accent français)
B: Tu sais, ce qui compte, c’est surtout l’intonation.
C : Franchement, je suis en train de re-travailler mon accent français (que j’avais totalement perdu) car ils adorent ! Pour le business comme pour la drague, c’est un vrai plus !
4- Aïe ! Un anglicisme vous a échappé. “Tu parles plus français, maintenant?”

A : Désolé(e), c’est le décalage horaire.
B: C’est un peu le pendant du bilinguisme, tu vois.
C: La langue française est tellement belle. Tu peux répéter ce que tu viens de dire ?
5- Alors… ils sont comment, les Américains ?

A: Très différents… (opinez longuement, le regard dans le vide. Concluez par : “bref !”)
B: Bof, pas très différents…. (Buvez votre verre cul-sec. Concluez par : “’bref !”)
C: Qu’est-ce que tu veux dire ? (Embarrassement garanti. Concluez par : “’bref !”)
6- Et tu penses rester ou revenir ?

A: Je ne sais pas. (Résume l’essence-même de la vie à l’étranger)
B: “Oh, tu sais, mon visa expire dans quatre mois” (La non-réponse qui sauve.)
C: “J’ai visité Yellowstone, à Pâques, et figure-toi que …”. (Autant parler directement de ce qui vous intéresse.)
7- Tu ne te maries pas avec un(e) Américain(e), hein ?

A : Bof, ils ne m’intéressent pas trop… (Les américanophobes embrayeront.)
B : (Soupirez d’aise : cette question passe sous silence votre addiction à Tinder et OkCupid et vos dates ratées)
C : (Si la question était hétérocentrée) Faites votre coming out !
8- Mais ils n’ont pas de vacances, là-bas, comment tu as fait pour venir ?

A: J’ai pris l’avion.
B: J’ai pris des vacances.
C: Je suis en télétravail. (C’est faux, mais jouer avec les clichés est toujours drôle.)
9- Tu changes ENCORE de boulot ?

A: Oui, je me suis fait virer parce que j’ai pris des vacances. (cf ci-dessus)
B: Oui, je voulais gagner plus. (Toujours pour jouer sur les clichés)
B: Improvisez une diatribe sur la flexibilité américaine et la rigidité française. Videz votre sac. Puis assumez.
10- Et la France ne te manque pas trop ?

A: Si, terriblement. Tu peux me passer le camembert ?
B: Dissertez sur la notion de “citoyen du monde”. Monopolisez la parole le plus longtemps possible.
C: Fondez en larmes. C’est tellement bon de se faire cajoler.

Chez Voilà Chocolat, on est tous chocolatiers

Acheter des produits chocolatés, c’est bien. Les faire soi-même, c’est encore mieux (et ça vous permet de faire le malin pendant vos dîners en ville). Telle est l’idee de  Voilà Chocolat , une boutique-atelier dans l’Upper West Side qui veut enseigner au grand public les techniques de fabrication du chocolat.
Portée par un tandem franco-bulgare passionné de chocolat, Peter Moustakerski et Christophe Toury, l’aventure commence il y a trois ans quand Peter Moustakerski a l’idée de lancer un endroit où l’on pourrait apprendre à manier le chocolat. “Je voulais présenter le monde du chocolat, le travail des grands chocolatiers ou spécialistes de ce domaine d’une manière amusante et accessible à tous, dit-il. Je ne voulais pas faire quelque chose de trop scolaire comme une école où l’on ressort avec un diplôme mais, Je voulais que quelqu’un puisse venir faire un atelier d’une heure et avoir une grande expérience dans le chocolat.”
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Il abandonne sa carrière dans la finance pour se lancer. “Je suis bulgare et comme beaucoup d’enfants européens, j’ai grandi près de ma mère et ma grand-mère qui cuisinaient. Et ça a vraiment créé une connexion avec la nourriture, se souvient-il. J’adorais le chocolat. C’est pour cela que j’ai eu envie d’en savoir plus. Après avoir arrêté la finance, j’ai passé près de six mois à apprendre tout ce qu’il fallait savoir sur le chocolat et à m’entrainer” .
Il y a deux ans, il rencontre le chocolatier français Christophe Toury.  “Quand j’ai rencontré Peter et qu’il m’a exposé son projet, je me suis dis qu’il était fou. Quelques jours plus tard, il m’a rappelé, on s’est revu, il m’a exposé son business plan et je me suis rendu compte qu’il avait bien préparé son projet et que c’était vraiment une opportunité à saisir car le concept n’existait pas avant”. 
Christophe Toury est passé par les cuisines des plus grands hôtels français et américains, du Ritz de Paris où il a travaillé sept ans au Four Seasons de New York. Il s’est occupé du côté pratique du projet, de penser comment rendre accessible la fabrication du chocolat, trouver des recettes simples et amusantes à réaliser…  “J’ai créé toutes les recettes, Peter m’a laissé vraiment carte blanche. C’était très agréable” .
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Et le résultat est édifiant. A Voilà Chocolat, vous pouvez choisir de réaliser des truffes, des mendiants, des sucettes, manier le chocolat dans toutes ses formes… Les ateliers durent une heure. Un spécialiste  vous accompagne pendant tout le processus en vous expliquant les différentes étapes de la réalisation. Les réservations sont ouvertes aux groupes aussi.
 

Gin Fizz, un cocon musical à Harlem

 
Il se passe des choses imprévues, inattendues. Tu ne sais jamais ce qu’il va se passer ici” . Nadine Chevreux sait vendre Gin Fizz, le “speakeasy” qu’elle a ouvert avec son mari Alain sur Malcolm X Boulevard à Harlem.
Le couple, déjà propriétaire de La Marina (Inwood), Café du Soleil (Upper West Side) et Brasserie de Paris (Hoboken), a lancé ce petit cocon musical au-dessus d’un de leurs anciens restaurants – Chez Lucienne – en juin. Depuis, il ne désemplit pas – même si aucun panneau n’indique son existence au niveau de la rue. Gin Fizz a même eu le droit à une mention dans le New Yorker en octobre. “Tous nos restaurants ont incorporé de la musique. Puisqu’on est à Harlem, on voulait un endroit où mettre la musique à fond” , explique Nadine Chevreux.
Gin Fizz arrive dans un marché déjà bien rempli. On ne compte plus les bars-lounges de musique live à Harlem (Silvana, Ginny’s Supper Club..). Mais “il y a peu d’endroits où l’on peut se retrouver comme dans l’ancien temps” , affirme la patronne.
Il n’y a pas que du jazz à Gin Fizz. Des poètes, des chanteurs, des slammeurs se succèdent pendant quatre jours par semaine (jusqu’à 3 ou 4am) sur une petite scène entourée de tables rondes avec des bougies. Chaque premier vendredi du mois est consacrée à la soul. Chaque jeudi, des “Harlem Sessions” rendent hommage aux grands noms de la scène musicale de Harlem. Les samedis soir, c’est soirée DJ. “On a voulu rassembler tous les talents de New York” , résume Nadine Chevreux.
Lors de notre visite, un samedi soir, un jeune garçon a surpris la salle en slammant pendant plusieurs minutes. Invité par le rappeur qui se produisait sur scène ce soir-là, il n’était pas prévu au programme. C’est le genre de spontanéité que chérissent les patrons, qui voulaient marier avec Gin Fizz le “Downtown cool avec le vieil Harlem” .
L’ambiance, qui se veut similaire à celle des speakeasies des années 20, est tamisée. Un voile de fumée remplit l’espace, où s’affairent des serveuses montées sur des talons hauts. La carte des cocktails vaut le détour. On vous conseille le Ramos Ginn Fizz, mélange d’eau de fleur d’orange, de crème et de blanc d’œuf notamment. Promis, “c’est notre dernier restaurant, assure Nadine Chevreux. On voulait terminer par une salle de concert.” Ils terminent en beauté.

10 films français à voir sur Netflix cet hiver

Quoi de neuf sur Netflix ? Voici notre sélection de films français à regarder pendant les fêtes.
10. “Marie Heurtin” (“Marie’s story”)
De Jean-Pierre Améris. Avec Isabelle Carré et Ariana Rivoire. Une histoire vraie, qui raconte comment une jeune femme de 14 ans, sourde et aveugle de naissance, est prise en charge par des religieuses qui tentent de la sortir de sa “nuit” et de son silence.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=yOBcLkZZeRo&w=560&h=315]
9. “Mea Culpa”
De Fred Cavayé. Avec Gilles Lelouche et Vincent Lindon. Un polar à la française dans le sud de la France. Un accident tragique précipite la vie de Simon, policier, au fond du gouffre. Six ans plus tard, alors qu’il est devenu convoyeur de fonds, le fils de Simon est témoin d’un règlement de comptes, ce qui fait de lui la cible d’un gang mafieux.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=7vYaPIfwwTs&w=560&h=315]
8“La vie d’Adèle” (“Blue is the warmest color”) 
D’Abdellatif Kechiche, avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos. Palme d’or au festival de Cannes en 2013, l’éducation sentimentale et sensuelle d’une ado, dans la France d’aujourd’hui.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=EN31EMgnmy8&w=560&h=315]
7. « Yves Saint Laurent »
De Jalil Lespert. Avec Pierre Niney et Guillaume Gallienne.Le biopic « officiel » sur Saint-Laurent, dont nous vous avions parlé ici, est une plongée fascinante dans l’univers de la haute-couture parisienne. Le réalisateur Jalil Lespert a eu accès aux archives personnelles d’YSL et utilisé certaines robes d’époque pour son film. Les deux acteurs principaux, issus de la Comédie Française (Niney et Gallienne) sont parfaits.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=fkJmDfmEams&w=560&h=315]
6. “Tu seras mon fils” (“You will be my son”)
De Gilles Legrand, avec Niels Arestrup et Lorànt Deutsch. Paul, propriétaire d’un prestigieux vignoble bordelais, décide de se choisir pour héritier le fils de son régisseur face à son propre fils, qu’il méprise. Niels Arestrup est fascinant de cynisme et de méchanceté, et le film réussit à nous transporter dans l’univers sans pitié des propriétaires viticoles.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=zxb3LnpGgY4&w=560&h=315]
5. “Tirez la langue, Mademoiselle” (“Say Aah”)
D’Axelle Ropert, avec Louise Bourgoin, Cédric Kahn. Deux médecins généralistes parisiens, frères inséparables, tombent tous les deux amoureux de la mère célibataire d’une enfant qu’ils soignent. Il s’agit du second long-métrage d’Axelle Ropert, qui avait déjà réalisé l’excellent « La Famille Wolberg », et signe une comédie qui reste dans la même veine.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=8X9DfTwr_uI&w=560&h=315]
4. “Arrête ou je continue” (“If you don’t, I will”)
De Sophie Fillières. Avec Mathieu Amalric et Emmanuel Devos. L’histoire de Pierre et Pomme, deux quadras en couple depuis plusieurs années, qui se chamaillent sans cesse et s’interrogent sur le devenir de leur couple. Jusqu’à la décision radicale de Pomme.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=8fbWdQjGHl0&w=560&h=315]
3. “Diplomatie”
De Volker Schlöndorff. Avec André Dussollier, Niels Arestrup. L’adaptation de la célèbre pièce de théâtre du même nom. Pendant la seconde guerre mondiale, le sort de la ville de Paris est entre les mains d’un général allemand, qui doit faire sauter les principaux monuments de la capitale. Le consul suédois tente de l’en dissuader.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=0Q3IxuDzXio&w=560&h=315]
2. “Eastern Boys”
De Robin Campillo, avec Olivier Rabourdin. L’histoire d’un homme entre-deux âges qui, Gare du Nord à Paris, tombe sous le charme d’un jeune qui traine avec sa bande. Il lui donne rendez-vous le lendemain chez lui, mais les choses tournent mal. Mais pourtant, c’est le début d’une histoire d’amour entre les deux hommes. Le film a été encensé par la critique lors de sa sortie en salles en 2014.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=vNMZ9IdNKiQ&w=560&h=315]
1. “Les Combattants” (“Love at first fight”)
De Thomas Cailley. Avec Adèle Haenel et Kévin Azais. Un belle comédie sur la rencontre de deux jeunes de milieux sociaux différents, qui se retrouvent ensemble à un stage d’entrainement militaire. Le film a obtenu de multiples récompenses aux Césars 2015 : meilleur premier film, meilleure actrice pour Adèle Haenel, et meilleur jeune espoir masculin pour Kévin Azais. Il a également recu le prix Louis Delluc en 2014.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=hyT4gEKn-ck&w=560&h=315]

Noël à New York: que faire avec les enfants ?

A New York, des activités de Noël pour enfants, il y en a des tonnes. Voici une petite sélection pour ceux qui n’ont pas encore plongé dans la magie de Noël.
7. Suivre des trains des yeux
TrainShow
Les maniaques des petits trains seront ravis d’aller au Holiday Train Show du New York Botanical Garden. Ponts, tunnels, et mini-villes à la pelle dans ces circuits de près d’un kilomètre au total, et des reproductions des grands monuments de New York. 2900 Southern Blvd, Bronx. 
6. Passer une après-midi au cirque
Crédit photo: www.bigapplecircus.org
Le Big Apple Circus (juqu’au 10 janvier), situé Upper West Side, est LE cirque incontournable de New York : spectacles courts, pros et bien rodés. Une valeur sûre, à partir de 3 ans. Le dernier show est un tour de monde tout en acrobaties et autres numéros surprenants. Autre spectacle à voir, surtout avec des enfants un peu plus grands : Pedal Punk au New Victory Theater, du cirque acrobatique à faire tomber les mâchoires.
5. Rire devant des marionnettes à Central Park
SwedishCottage
A Central Park, le Swedish Cottage (79th, côté Upper West) propose des spectacles de marionnettes plusieurs fois par jour pendant les vacances (il faut acheter son ticket en ligne en avance). Comptez 10 dollars par adulte et 7 dollars par enfant. Attention, ça part vite.
4. Passer devant les vitrines des grands magasins
Saks
Chaque année, Saks, Bloomingdales, Macy’s, Bergdorf mettent le paquet. De quoi captiver les enfants, surtout si vous arrivez à trouver un créneau sans trop de monde.
3. Glisser ce soir à la patinoire 
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Rockefeller, Central Park, Bryant Park… Il y a de nombreuses patinoires ouvertes en ce moment à New York? Voici notre liste de neuf pistes où perfectionner son jeu de jambes sur glace.
2. Tournoyer dans le Seaglass Carousel 
SeaGlass Carousel
Le Seaglass, tout nouveau carousel de Battery Park tendance aquatique, est ouvert tous les jours jusqu’à 10pm pendant la période des Fêtes. On peut aussi faire un tour dans l’un des autres manèges de la ville, à Central Park, Prospect Park ou Bryant Park. A New York, les manèges sont rares, mais ils sont beaux.
1. Applaudir les Rockettes 
Les Rockettes
Une vraie tradition de Noël à New York. Les trente-six danseuses sur la scène du Radio City Music Hall enchaînent les chorégraphies avec une discipline militaire, et comme chaque année depuis 1933, le public est conquis. Conseillé à partir de 5 ans.

Le 11 janvier, j'aide un Américain à parler français

Bye bye 2015, bonjour 2016! Commencez l’année par une bonne action: aidez un(e) Américain(e) à améliorer son français.
Notre « speed speaking » franco-américain Speak Easy revient le 11 janvier au restaurant du chef Claude Godard, Madison Bistro, où un groupe d’anglophones désireux de progresser en français n’attend que vous. Nous faisons gagner cinq places à nos lecteurs francophones pour ce rendez-vous. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Pour les petits nouveaux, un petit rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». Chaque francophone discute pour quatorze minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Un verre de vin et des hors d’œuvres seront servis.
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Maman vient gâter Tribeca et Brooklyn

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Le succès de Maman ne se dément pas. Un an tout juste après l’ouverture à SoHo de ce café-boulangerie aux saveurs de la France, et quatre mois après le lancement d’un deuxième établissement à Toronto, une nouvelle Maman vient d’apparaître à Tribeca. Elle sera suivie par une petite soeur à Greenpoint en janvier.

Une réussite “au delà de nos espérances” qui s’explique sans doute par “l’authenticité et la simplicité de nos recettes”, sourit Benjamin Sormonte, l’un des propriétaires de Maman. Ces derniers ont également ouvert à SoHo la rôtisserie Papa Poule en février.

Derrière ces établissements qui poussent comme des champignons se cachent Armand Arnal, chef du restaurant étoilé La Chassagnette situé dans le sud de la France. Il s’est associé à son ami d’enfance Benjamin Sormonte, restaurateur et entrepreneur qui a notamment ouvert en 2014 La Compagnie des Vins Surnaturels. Et Elisa Marshall, la compagne canadienne de ce dernier qui s’occupe du design de ces cafés-restaurants et de l’événementiel, tout en mettant la main à la pâte côté boulangerie.

Maman mélange la temporalité d’un café/boulangerie, la qualité des ingrédients et le confort que peut offrir un restaurant. On peut y commander un café, une viennoiserie française ou un sandwich à emporter ou à déguster sur le pouce perché sur un tabouret haut “pour l’homme pressé qui travaille”, explique Benjamin Sormonte. Vous avez aussi l’option confort : s’installer à l’une des tables communes derrière les cuisines. “C’est pour la maman qui veut prendre son temps avec son enfant, poursuit-il. Car il y a de plus en plus de gens qui veulent prendre le temps de s’asseoir. Il y a aussi une demande grandissante de manger dans de la porcelaine”, ajoute le restaurateur.

Suivant la réussite de SoHo, les Maman de Tribeca et de Brooklyn reprendront ce concept et allongeront la journée pour transformer ces établissements en bars le soir. “On veut être présents sur tous les segments de la journée”, souligne Benjamin Sormonte. Ils proposeront ainsi des cocktails dinatoires dans une salle à l’avant et un dîner à table dans leur pièce arrière. “C’est comme à la maison, on débute la soirée avec un apéritif avant de passer à table”, explique le copropriétaire. On peut se permettre aussi plus de choses dans l’assiette, c’est plus élaboré”, précise-t-il. Les nouveaux établissements proposeront également un brunch le dimanche.

En journée, salades du jour, quiches (jambon de Paris et comté, poivrons grillés et fromage de chèvre…), lasagnes aux aubergines, “croque maman” ou encore soupes se partagent le menu avec de délicieux cookies aux noix de macadamia et autres desserts. Une rotation des recettes permet de proposer chaque jour des préparations différentes “basées sur des produits de qualité et de saison”, insiste le Français. Le soir les plats seront plus élaborés. L’établissement de Brooklyn proposera lui des soirées à thème comme “poulet rôti”, “fondue”, ou encore “burger à la française” qui se présentera sous forme de boeuf tartare. Les cuisines de Brooklyn, dirigées par un chef français, seront installées dans un bâtiment bien plus grand et approvisionneront tous les Maman de New York.

On devrait retrouver dans ces deux nouveaux cafés l’atmosphère détendue et conviviale d’une salle à manger qui fait le succès de Maman Soho. “C’est comme si on était dans sa cuisine, tout en étant un lieu de rencontre”, s’amuse Benjamin Sormonte. La décoration reprendra des objets d’enfance comme des chaises d’école et des armoires, des meubles qui continueront à être fabriqués en France. L’établissement de Tribeca offrira plus d’espace et celui de Greenpoint proposera une décoration plus masculine. Les copropriétaires poursuivront leur concept de café hybride en organisant des événements avec des artistes notamment et en proposant des soirées privées.

Maman n’a pas fini de vous gâter : un autre étabissement surprise devrait voir le jour en 2016.

David Lynch et Jacques Rivette réunis à New York

 
David Lynch. Jacques Rivette. Jacques Rivette. David Lynch. Deux maitres du 7eme Art, deux réalisateurs dont les styles mystiques, obscurs se ressemblent.
Le Film Society du Lincoln Center consacre une double rétrospective à ces deux pontes. Du 11 au 22 décembre, sept films du Français sont associés à sept films de l’Américain. Chaque jour, ce sont deux voire trois films qui sont donc projetés, comme le troublant “Mulholland Drive”, “Céline et Julie vont en bateau”, “Inland Empire” ou encore “Histoire de Marie et Julien” .
Jacques Rivette, 87 ans, s’est fait un nom dans les années 60 en surfant sur la Nouvelle Vague. Il est l’auteur de plusieurs films à succés comme “Paris nous appartient” , “Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot” ou encore “Out 1 : Noli me tangere” , un film de douze heures. David Lynch, quant à lui, est né vingt ans plus tard. Il a réalisé notamment le fameux “Mulholland Drive” , “Twin Peaks” mais aussi “Elephant Man” .

Tour de vis pour les visas de fiancé(e)s K1

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Le tour de vis se poursuit aux Etats-Unis après les attentats de Paris et le massacre de San Bernardino. Après le programme d’exemption de visa (ESTA), qui va être davantage contrôlé, c’est au tour du visa K1 de se retrouver dans le viseur de l’administration américaine.
Ce visa, appelé “visa de fiancé(e)s”, est délivré à des personnes qui veulent venir aux Etats-Unis pour se marier avec un citoyen américain. C’est aussi celui qu’a obtenu en juillet 2014 la co-auteure de la tuerie de Californie, et qui lui a permis de s’installer aux Etats-Unis.
Les services de l’immigration américaine ont annoncé qu’ils allaient réviser le processus d’attribution de ce visa, et examiner plus scrupuleusement toutes les demandes futures, ainsi que, de manière rétroactive, les visas déjà attribués. Objectif : identifier des cas d’abus.

Outre les différents contrôles d’antécédents, le mode opératoire des interviews va être révisé, et le gouvernement va renforcer son examen des activités sur les réseaux sociaux des personnes qui demandent ces visas.

Une manière d’éviter la grosse erreur commise par les services d’immigration: la tueuse de San Bernardino avait fait part de ses velléités djihadistes sur Facebook juste avant d’obtenir son visa K1.