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La cheffe Dominique Crenn vise Berkeley en 2016

Après avoir ouvert Petit Crenn cette année à Hayes Valley, la Bretonne Dominique Crenn planifie une nouvelle ouverture de restaurant en 2016 dans la baie de San Francisco.
La cheffe, dont le restaurant-phare à San Francisco, L’Atelier Crenn, compte deux étoiles Michelin a signé un contrat pour lancer en 2016 le nouveau restaurant de l’hôtel Claremont à Berkeley. Le nom est déjà connu : Antoinette.
Ce nouveau projet sera un restaurant de type brasserie française, avec des plats à partager et beaucoup de fruits de mer, légumes et poissons. “Il ne s’agira pas d’un énième restaurant d’hôtel”, promet Dominique Crenn au site Easter. A suivre.

Où trouver votre bûche de Noël à New York?

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La voici: notre liste 2015 des endroits qui rendent les expatriés heureux en vendant la traditionnelle bûche de Noël. A consommer sans modération.
A noter que plusieurs boulangers-pâtissiers n’avaient pas répondu à nos demandes d’information à la publication de ces lignes. N’hésitez pas à ajouter vos adresses en commentaire.

Les grands noms

Payard (Upper East Side, Midtown, SoHo) propose chaque année une belle sélection de bûches raffinées. Cette année, vous aurez le choix entre quatre recettes de bûche: “Louvre” (mousse chocolat-noisette avec éclats de gaufrette aux noisettes et une dacquoise à la noisette avec un glaçage chocolat); une bûche aux marrons avec une génoise vanille, mont blanc au centre, le tout recouvert d’une mousse aux marrons et décorée de vermicelles de marrons; Chocolat fruits rouges; enfin, la bûche “mandarin” avec sa génoise aux amandes. Pour 4 personnes à 28$, pour 6 personnes à 42$ et pour 8 personnes à 56$.
Maison Kayser (Upper West Side, Upper East, Flatiron, Midtown, Bryant Park, TriBeCa, Greenwich Village), qui ouvre en janvier une boulangerie à Brooklyn, vous gâte pour Noël avec ses trois bûches disponibles en individuelle pour $6,75 et en 6 parts pour $42. Découvrez la bûche Kayser, composée d’un biscuit au chocolat, d’une mousse au chocolat noir, de vanille crème brulée, d’une feuilletine de praliné, de macaron aux amandes et d’un glaçage chocolat. Mais aussi la bûche “tentation” et son sablé aux amandes, sa génoise à la pistache, sa crème aux framboise et son crémeux de myrtilles. Sans oublier la bûche ardéchoise avec un biscuit au marron. La boulangerie est présente dans plusieurs quartiers de Manhattan
Chez Ladurée (SoHo, Upper East Side), les recettes sont originales, raffinées et délicieuses (la rédac’ peut en témoigner). Cette saison, découvrez ou redécouvrez les classiques de la maison: la “Royale” et son biscuit meringue-chocolat-noisette et sa mousse chocolat de Madagascar, mais aussi la “Louise” à la praline, la bûche “Duchesse” (biscuit pain de Gênes roulé et imbibé au vieux rhum) et  la bûche “Paéva” (amande et compote de fruits rouges), disponibles en portion individuelle à $8,50 en 4-6 parts à $34 et en 6-8 parts à $68. Sans oublier l’élégance royale de la bûche “Marie-Antoinette” disponible en pistache-praliné ou rose-framboise ($9 pour une personne et $72 pour six à huit personnes).
La Maison du Chocolat (Upper East Side, Midtown) et ses trois belles bûches devraient aussi en ravir plus d’un. La nouveauté de cette année, c’est la bûche “Salvador” composée d’une ganache de chocolat noir, framboises, d’éclats de sablés au chocolat, et d’une ganache framboise-cassis et de confiture framboise. En petite bûchette pour $10, en 4 parts pour $56, en 6 parts $77, en 8 parts $95.
Pour un Noël typiquement français, on vous conseille les trois bûches traditionnelles de Financier (Midtown, Chelsea). Plusieurs parfums sont disponibles : crème au beurre au chocolat et génoise vanille, la grand marnier et la praliné avec une génoise noisette, vanille et amaretto. Deux tailles sont disponible la 6-8 personnes à 28$ et la 10-12 personnes à 35$.
Enfin, citons celle de Balthazar (SoHo) avec sa génoise moka et sa mousse au chocolat blanc pour 70$. 80 Spring St.  212 965-1414

Manhattan

L’une des bûches de Mille-Feuille

Chez Silver Moon (Morningside Heights), vous pourrez trouver des bûches traditionnelles à des prix abordables. Deux parfums sont proposés : une fraise-chocolat et une aux marrons. Deux tailles sont disponibles: 6-8 personnes pour 33$ et 10-12 personnes pour 39$. 2740 Broadway. (212) 866-4717
Mille Feuille (SoHo, Upper West Side) propose trois types de bûches pour satisfaire tous les goûts: une bûche chocolat noir, une bûche à la framboise-rose-litchi et une bûche marron vanille. Pour 4 personnes à 25,50$ et une pour 6 personnes à 37,90$.
L’épicerie Boulud (Lincoln Center). Trois parfums sont disponibles cet hiver: une marrons-vanille, une praline chocolat et une autre framboise pistache-mascarpone. En une taille seulement à 42$ pour 6 personnes. 1900 Broadway. (212) 595-9606
Il est dur de ne pas céder à la tentation face aux bûches de Dominique Ansel (SoHo). L’inventeur du cronut a accouché d’une petite nouvelle cette année: la bûche cerises-amandes et pain d’épice, une création originale composée d’un biscuit au pain d’épice, d’une mousse aux amandes et d’une gelée de cerise. Chaque bûche est disponible pour 6-8 parts à 42$. 189 Spring St, (212) 219-2773
Acheter sa bûche de Noël aux portes du Rockefeller Center, c’est possible chez Bouchon Bakery (Midtown) qui propose cette année deux bûches. Une chocolat-caramel et une café0noisette à déguster soit individuellement pour 6$ ou à partager avec les 4-6 parts à 38$ et les 6-8 parts à 48$.
Chez Bergamote (Chelsea, Midtown), près de huit bûches différentes sont proposées cette année. De quoi satisfaire toute la famille et plus encore. Pour les traditionnelles, trois bûches génoise et crème au beurre sont proposeés: une vanille, une chocolat, et une grand marnier. Trente quatre dollars pour six parts, 48$ pour dix. Si vous voulez tester de nouvelles saveurs, cinq créations originales sont disponibles, dont la “Champagne mirabelle” (6 parts 38$/10 parts 52$) et la “Mousse au chocolat” (6 parts 38$/10 parts 52$).
La pâtisserie Margot Bakery (Upper West Side), quant à elle, propose des bûches traditionnelles aux parfums moka, vanille, chocolat et grand marnier. 8 parts 45 dollars, 10 parts pour 55 et 12 parts pour 65. Pensez à commander. 2109 Broadway, (212) 721-0076
Pas de fantaisies à La Toulousaine (Morningside Heights). On fait le pari des bûches traditionnelles (chocolat, vanille, café, grand marnier, marrons). 8 parts pour 32 dollars, 12 pour 44, 18 pour 59. 942 Amsterdam Ave, (212) 866-2253
Chez Ceci Cela (SoHo), quatre bûches traditionnelles sont en vente, dont la “Vendôme” (mousse chocolat framboise, génoise chocolat, ganache au chocolat). Pour plus d’infos: 55 Spring St (212) 274-9179.
A la Patisserie des Ambassades (Harlem), on vend aussi des bûches, mais la maison n’avait pas notre répondu à notre demande d’informations à l’écriture de ces lignes.  2200 Frederick Douglass Blvd. (212) 666-0078

Brooklyn

Credit: Provence en Boite

Provence en boite (Carroll Gardens) vous propose aussi une belle sélection de bûches. Elles sont disponibles en taille individuelle pour 5,50$, en 4-6 parts pour 29$ et en 9-10 parts pour 49$. Et si vous avez une grande famille, vous pouvez aussi les choisir en 12-15 parts pour 65$. 263 Smith St, (718) 797-0707
La pâtisserie Caprices by Sophie (Williamsburg) propose une belle collection de bûches originales faites de meringues et de crème fouettée. Plusieurs saveurs sont disponibles. Petite nouveauté cette année : une bûche enrobée de morceaux de meringue rouge et blanche et d’éclats de bonbons peppermint. Toutes les bûches, sauf une, sont disponibles pour 4-6 personnes pour 29$ et sont sans gluten. 138 N 6th St. (347) 689-4532
Pour Almondine Bakery (DUMBO), ce sera cinq bûches cette année. La “Tropical baked Alaska” composée d’un sorbet tropical, d’un darquoise à la noix de coco, d’une crème glacée à la vanille de bourbon le tout recouvert d’une meringue caramelisée, semble prometteuse. Disponibles en 6-8 parts pour 45$ et en 10-12 parts pour 55$. Pensez à les commander avant le 20 décembre. 85 Water St. (718) 797-5026
Chez Pistachepas besoin de faire la queue pour se procurer leur unique bûche composée d’un biscuit, d’une mousse de marrons et d’une ganache au chocolat noir et cassis. Vous pouvez aller la chercher à Industry City (Sunset Park) ou vous la faire livrer sur tout New York. Une seule taille est disponible, la 6/8 personnes pour $42. Pensez à la commander au moins 48h à l’avance au 646 207 9390 ou par mail à cette adresse [email protected].
À Bien cuit (Carroll Gardens), seules deux bûches sont proposées mais pas n’importe lesquelles. Il y a la “Chocolat” faite de mousse de mangue, d’une ganache au chocolat noir Tainori de Valrhona avec des noix de cajou et de la nougatine à la noisette. La seconde est la “Pomegranate”, composée d’une ganache parfumée à la rose, de mousse au yaourt et d’une crème au beurre pistache amande. Deux tailles sont disponibles: pour 1-2 personnes à 8$, 8 parts à 35$. 120 Smith St. (718) 852-0200
Brooklyn Colson Patisserie (Park Slope) propose 4 bûches, la bûche “Forêt-Noire” (chocolat noir, cerises, crème vanille, mousse au chocolat, macarons à la vanille et copeaux de chocolat), la bûche “Mousse au chocolat” (option sans gluten – biscuit au chocolat, riz soufflé au chocolat, macarons chocolat fruits de la passion et framboise), la “Schuss” (biscuits à la cuillère, mousse au citron, crème à la framboise, macarons aux fruits rouge) et “l’Opéra” (gâteau aux amandes, ganache au chocolat, crème au café et macarons café). Elles sont disponibles pour 4 – 6 personnes à $42. 374 9th St, (718) 965-6400

Queens

Cannelle Patisserie

La bûche de Noël est aussi présente dans le Queens, et elle est bon marché chez Cannelle Pâtisserie (Jackson Heights)  qui propose trois bûches (red velvet, chocolat noisette moka) sans oublier la bûche traditionnelle avec ganache vanille et crème au beurre au café ou à la vanille. Trois tailles sont disponibles 6-8 parts pour 20$, 8-10 parts pour 30$ et 15 parts pour 60$. Jackson Heights Shopping Center, 75-59 31st Ave- (718) 565-6200.

Staten Island

On n’oublie pas French Tart sur Staten Island, seul boulanger authentique français de l’île. Ici, on est dans une ambiance d’Empire avec des bûches “Bonaparte” (chocolat noir, crème brûlé au centre) et “Joséphine” (mousse chocolat noir, confiture framboise maison au centre). D’autres saveurs sont disponibles aussi. 40 dollars pour 6-8 personnes. 1141 N Railroad Ave. (718) 667-3817.
 

Cinq expos à voir pendant les Fêtes à New York

Révisez Picasso, passez en revue des robes de haute-couture, consolidez votre culture Internet ou téléportez-vous dans l’ancien Coney Island. On vous donne nos cinq expos préférées à voir à New York pendant la période des fêtes.
5. Jacqueline de Ribes au Metropolitan
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Le Costume Institute du Met consacre une exposition à Jacqueline de Ribes, comtesse française qui fût la muse de plusieurs grands couturiers, et qui a aussi créé ses propres collections. Les tenues exposées ont été dessinées pour elle par Armani, Pierre Balmain, John Galliano, Valentino, Jean-Paul Gaultier (qui l’appelait« divine Jacqueline »), Yves Saint Laurent ou encore Emanuel Ungaro. Jusqu’au 21 février. Metropolitan Museum, 1000 Fifth avenue. 
4. Les sculptures de Picasso au MoMA
MoMA - Pablo Picasso Sculpture 2015
Environ 140 oeuvres de Picasso sont présentées au MoMA, dans ce qui est considéré comme la plus grande exposition américaine dédiée aux sculptures de l’artiste. Parmi les oeuvres exposées, “Tête d’une femme” (1909), oeuvre cubiste, l’une des plus connues de Picasso, ainsi que plusieurs sculptures réalisées pour la tombe d’Apollinaire. Jusqu’au 7 février au MoMA, 11 West 53th. 
3. “How cats took over the Internet” au Museum of the Moving Image
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Le Museum of the Moving Image propose une exposition sur la fascination pour les chats sur Internet. On peut y voir des vidéos cultes, des analyses de mèmes et LOLCats, un historique de la prise de pouvoir des chats dans la culture geek, bien avant Buzzfeed et Reddit. Si vous n’avez rien compris à ces quelques lignes, passez votre chemin. Jusqu’au 21 février. Museum of the Moving Image, 36-01 35th Ave, Queens. 
2. “Jacob A. Riis : revealing New York’s other half” au Musée de la ville de New York
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Photographe majeur du début du XXème siècle, Jacob Riis a photographié les New-Yorkais des quartiers pauvres. Dans cette exposition, on découvre la difficile vie des immigrés européens au tournant du siècle, l’insalubrité des logements collectifs et les visages de ces familles en quête d’un nouveau monde. Jusqu’au 20 mars. Museum of the City of New York, 1220 Fifth avenue. 
1. “Coney Island, Visions of an American dreamland” au Brooklyn Museum
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Le Brooklyn Museum présente une exposition sur Coney Island, quartier de Brooklyn déjanté connu depuis 150 ans pour sa plage populaire, son parc d’attraction, ses shows burlesques déviants et sa bouillonnante communauté slave. Photos, peintures et vidéos retracent un siècle d’histoire de ce lieu fascinant. Jusqu’au 13 mars. Brooklyn Museum, 200 Eastern Parkway, Brooklyn. 

Un concert pour Paris au Carnegie Hall

Se souvenir en musique des victimes des attentats de Paris. Des musiciens originaires de Corée du Sud, France et de Suède participeront à un concert d’hommage organisé au Weill Recital Hall du Carnegie Hall, le mardi 22 décembre.
Les violonistes français Virgil Boutellis-Taft, qui a fait en novembre ses premiers sur la scène du Weill Recital Hall, et Irène Duval sont à l’affiche de cet évènement gratuit. Ils joueront en deuxième partie une série de morceaux (Bach, Chostakovitch, Saint-Saëns, Paganini…). Les deux virtuoses ont commencé le violon à l’âge de 7 ans et ont joué dans plusieurs festivals de renom à travers le monde. Ils ont notamment fait l’ouverture de la Folle Journée de Nantes, un festival de musique classique. Lui a remporté notamment le Premier prix du Conservatoire de Paris, elle le Prix du public lors du concours international de violon d’Avignon.
La violoniste Hae Ji Kim, le violoncelliste Antonio Hallongren, le pianiste Thomas Rudbert joueront du Debussy et du Fauré, entre autres. Rami Seo, joueur de gayageum (instrument à cordes coréen), est à l’affiche.

5 adresses où acheter la bûche de Noël au Texas

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A quelques jours de Noël, il est temps de penser à passer commande d’une bûche pour le réveillon. French Morning liste quelques adresses prisées des francophones et francophiles du Texas.
La nouvelle venue, à San Antonio, c’est La Boulangerie, qui a essaimé du restaurant Saveurs 209 voisin au printemps et déjà séduit les San Antonio Frenchies and friends. Ces derniers déjà réclamé les parfums chocolat et café et le patron prend les commandes.
La Boulangerie San Antonio
Dans le cadre moderne de La Boulangerie, on retrouve les couleurs peps du restaurant, mais alliées à des matériaux bruts. Les deux combinés donnent une ambiance cozy et envie de prendre le temps de déguster une quiche, un jambon-beurre, un cannelé bordelais ou encore une tartelette au citron meringué en passant prendre sa bûche. La Boulangerie, 207 Broadway St., San Antonio, tél. : (210) 223-0209.
Dans le rayon boulangerie-pâtisserie adossée à un restaurant, les  Français de Houston ont validé Foody’s Gourmet et son rayon épicerie fine qui apporte une touche traditionnelle à l’établissement tout en permettant de retrouver les saveurs du restaurant.
bûche Merry Chistmas de Paris Je t'aimeLe principal atout de Foody’s Gourmet, c’est néanmoins sa vaste terrasse, où savourer un Paris-Brest ou bien un Paris-Houston si on passe chercher sa bûche sous le soleil. Les trois parfums des bûches cette année sont Opéra, myrtille-mascarpone et vanille-praliné. Foody’s Gourmet, 1400 Eldridge Pkwy, Houston, tél. : (281) 496-3663.
Bon nombre de Français de Houston ont toutefois été conquis par les mets raffinés concoctés à la pâtisserie Paris Je t’aime et préfèrent ce cadre épuré, décoré seulement de quelques plantes après la Tour Eiffel sur fond de gros cœur rouge en vitrine pour acheter leur bûche. Les parfums cette année : praliné-cassis-abricot, chocolat noir-agrumes-mascarpone, ou encore litchi-rose, entre autres.
Pâtisserie Paris Je t’aime, 11660 Westheimer Rd, Ste 107A, Houston, tél. : (281) 531-1222.
Main Street Bakery Grapevine
Dans l’agglomération de Dallas-Fort Worth, l’incontournable c’est la Main Street Bakery de Grapevine (qui a essaimé à Plano et Richardson). Une bonne adresse où il est tentant de se replonger dans l’ambiance de bistrot français qui se cache derrière cette façade en briques. Main Street Bakery, 316 S. Main Street, Grapevine, tél. : (817) 424-4333, mais aussi 7200 Bishop Rd. Suite D-11, Plano, tél. : (972) 309-0404, et 3600 Shire Blvd., Suite 100, Richardson, tél. : (972) 578-0294.
A Austin, suite à la fermeture d’Artisan Bistro cet été, bon nombre de francophones et francophiles résidant dans d’autres coins de l’agglomération feront sans doute le voyage jusqu’à Baguette et Chocolat. Et tant qu’à se rendre aux portes du Hill Country, pourquoi ne pas en profiter pour faire de l’achat de la bûche une excursion comprenant un déjeuner de croque-madame ou galette bretonne dans cet aimable local de Bee Cave situé à deux pas de la Hill Country Galleria et vingt minutes d’Hamilton Pool Preserve ?
bûche Souvenirs de Baguette et Chocolat
A noter : en hommage aux nombreuses victimes d’attentats en France cette année, la bûche comprend du chocolat amer cette année en plus de la traditionnelle praline et arbore les couleurs nationales.
Baguette et Chocolat, 12101 Bee Cave Rd, Bee Cave, tél. : (512) 263-8388.

Combien ça coûte d'aller de JFK à Manhattan?

Pour éviter à vos visiteurs de ramer après huit heures de vol et pratiquement autant à l’immigration, voici un petit récapitulatif des modes de transport et des tarifs en vigueur pour aller de l’aéroport JFK à Manhattan. Les pinces seront ravies d’apprendre que cela peut vous coûter la modique somme de… 5,50 dollars.
En business (et en hélico)
Pour soigner votre arrivée à Manhattan, offrez-vous un hélicoptère. Plusieurs compagnies proposent un service de transfert. New York Helicopter par exemple peut vous déposer à trois héliports différents pour 875 dollars. Le service n’est valable que du lundi au vendredi entre 7am et 7pm.
Si vous souhaitez garder les pieds sur terre, le taxi jaune est sans doute la manière la plus simple d’arriver comme une fleur à Manhattan, à condition que votre chauffeur ne se prenne pas pour Fangio. Pas la peine de prendre l’AirTrain, le train interne de JFK, et d’attendre ce satané métro qui ne vient jamais. Chaque terminal a une station de taxis. Un tarif fixe de 52$ est appliqué pour toute course de JFK à Manhattan. Il faut y ajouter des taxes diverses, les péages éventuels et le pourboire – entre 15 et 20% de l’addition finale. Si vous payez par carte bancaire, le “tip” est automatiquement calculé. Il suffit au passager de sélectionner le montant.
Pour les app de partage de voiture, les prix varient en fonction de plusieurs critères, notamment la disponibilité des véhicules. Gett, dont les véhicules ne vont pas au-dessus de la 110eme rue, facturent 63 dollars (plus les péages, les taxes diverses et le pourboire) pour une course seul dans la voiture. Les prix estimés de Lyft et d’Uber en pool sont respectivement de 46 dollars et 58 dollars tout compris (sauf le pourboire). Avec UberX, déboursez entre 79 et 99 dollars. Les autres services d’Uber comme Uber XL et UberBlack sont encore plus chers.
En classe éco: minimum 16 dollars
JFK compte dix services de location de véhicules, comme Enterprise, Zip Car, Budget. Lors de notre visite sur le site, la location la moins chère chez Enterprise était de l’ordre de 30 dollars par jour avec les options de base (comptez aussi 5 dollars d’AirTrain pour arriver aux bureaux d’Enterprise à Federal Circle). ZipCar a une formule pour les conducteurs occasionnels (15 dollars pour rejoindre le réseau et 9,25 dollars par heure ou 89 dollars par jour).
Le NYC Airporter, le service de navette de JFK, relie les terminaux de l’aéroport à Grand Central et Penn Station. Les tickets coûtent 16 dollars en ligne.
Pour ceux qui ne veulent pas perdre leur temps en métro, il y a toujours l’option LIRR (Long Island Rail Road). Ce train qui dessert l’ile du Long Island passe par la station Jamaica, accessible en AirTrain (5 dollars) depuis les terminaux de JFK. Le ticket pour le LIRR est de 15 dollars. Son terminus est Penn Station.

En low cost: bus et subway
Une fois vos bagages en main, prenez le AirTrain pour 5 dollars pour rejoindre l’une des lignes de métro qui vont à Manhattan (la ligne A à Howard Beach et J, Z, E à Jamaica). Le ticket est à 2,75 dollars. Vous avez la possibilité d’acheter votre ticket de subway au moment de payer pour l’AirTrain. Comptez une heure au moins pour atteindre le sud de Manhattan. Un supplément d’un dollar s’applique lors de l’achat de nouvelles cartes de subway au distributeur.
Si vous êtes encore plus radin, vous pouvez vous en tirer pour 5,50 dollars en prenant l’une des trois lignes de bus accessibles depuis le terminal 5. Si vous débarquez à un terminal diffèrent, n’ayez crainte: vous pouvez vous déplacer d’un terminal à l’autre via l’AirTrain pour 0 dollar. Une fois au terminal 5, cherchez les bus Q10, Q3 et B15. Toutes ces lignes rejoignent des stations de métro qui vous emmèneront tranquillement à Manhattan. Comptez 2,75 dollars en cash pour le bus, 2,75 pour le métro. Le transfert bus-métro est gratuit.
En mode débrouille
Marcher vous prendrait plus de 4h30, selon cet itinéraire. Cela a déjà été fait par un guide un peu fou parti d’Union Square avec un groupe de quatorze personnes pour arriver au Terminal 1 de JFK.

Madeon au festival Day for Night à Houston

Il y aura du beau monde à Houston ce week-end. Plusieurs artistes de renom se retrouvent les samedi 19 et dimanche 20 décembre au festival Day for Night à Silver Street Studios.
Ce festival original rassemble des musiciens (chanteurs, DJs…) et des artistes visuels (designers, spécialistes de lumière…) Au programme: Kendrick Lamar, Janelle Monàe, Cocorosie et le Philip Glass Ensemble pour ne citer que quelques têtes d’affiche.
Plusieurs Frenchies seront aussi de la partie. Hugo Pierre Leclercq alias Madeon, le DJ-sensation qui s’est fait connaitre sur YouTube avec sa vidéo “Pop culture” sera présent. De même que Julien Bayle, artiste dont les œuvres mêlent sons et lumières; Masomenos, un duo qui rassemble un graphiste et un DJ; et Nonotak Studio, une collaboration de son et de lumière entre une illustratrice française et un spécialiste du son.

Où trouver une bonne bûche à San Francisco ?

En français dans le texte ou sous le nom de “yule log”, la bûche de Noël reste le dessert préféré des fêtes de fin d’année. Voici notre sélection d’adresses à San Francisco.
Dans la Marina

  • Chestnut Bakery 

La Chestnut bakery, réputée pour ses gâteaux d’anniversaire très joliment décorés et ses croissants aux amandes, propose une génoise au chocolat garnie de crème chocolat, pour 48 dollars (8-12 personnes), ou 20 dollars pour sa version mini. Les pré-commandes, trois jours à l’avance de préférence, sont conseillées. Vous pourrez retirer votre bûche jusqu’au 24 décembre à 1pm. 2359 Chestnut Street
San Francisco, CA 94123. (415) 567 6777

  • Le Marais

Dans la même rue, la boulangerie-pâtisserie française Le Marais varie les plaisirs avec une bûche tropicale aux parfums de mangue, fruit de la passion et noix de coco, ou une bûche chocolat-noisette. Il vous en coûtera 60 dollars pour 5-6 personnes. Les réservations doivent se faire le plus vite possible, car les quantités sont limitées. 2066 Chestnut Street, San Francisco, CA 94123. (415) 359-9801
Dans le Richmond

  • Schubert’s 

La pâtisserie allemande Schubert’s  revisite sous forme de bûches les classiques qui font sa réputation depuis 1911: génoise noisette fourrée au chocolat, moka, praliné et amandes pour la bûche Opéra, et tout chocolat pour la Chocolate truffle. Pour 50 dollars, une bûche régalera 16 à 20 convives, et doit se commander deux jours à l’avance. 521 Clement St., San Francisco, CA 94118. (415) 752-1580
Dans l’Inner Sunset

  • Arizmendi

La boulangerie coopérative Arizmendi devrait plaire aux nostalgiques de tous horizons, avec des stollen allemands, des fruit cakes anglais, et la traditionnelle bûche de Noël française, avec son biscuit au chocolat, fourré de crème au beurre aux arômes de rhum, et ses petits champignons en meringue. La bûche pour 8 personnes coûte 38 dollars et elle est disponible aux dates suivantes: les 18-20, 22-24 décembre, ou en pré-commande. 1331 9th Ave., San Francisco, CA 94122. (415) 566-3117
Dans le Castro

  • Thorough Bread

On ne change pas une recette qui régale: comme l’an passé, on retrouve les bûches chocolat-noisette-whisky et framboise-vanille chez Thorough Bread, une enseigne du Castro bien connue pour ses excellentes viennoiseries et son pain à prix très raisonnable. Les commandes sont à passer au moins 4 jours à l’avance. Pour 40 dollars, vous pourrez servir généreusement 6 personnes, ou bien 10 si le repas a déjà été copieux. 248 Church St., San Francisco, CA 94114. (415) 558-0690
Dans Pacific Heights

  • La Boulangerie de San Francisco

La Boulangerie de San Francisco ne pouvait pas rater le coche de la bûche de Noël. Après la fermeture des enseignes La Boulange en septembre, et la renaissance de certaines sous l’appellation Boulangerie de San Francisco, la période des fêtes est une nouvelle occasion de fidéliser leur clientèle. Disponible dans toutes ses enseignes, la bûche pour 8-10 personnes reste cette année très traditionnelle: tout chocolat. Il n’y aura pas de pré-commande, alors courez-y ! Le prix de cette perle rare n’était pas disponible au moment de la rédaction de cet article. Maison-mère : 2325 Pine St., San Francisco, CA 94115. (415) 440-0356

  • B.Patisserie

Parce que la gourmandise passe aussi par le plaisir des yeux, la palme des bûches les plus artistiques revient aux créations de Belinda Leong. La chef pâtissière de B. Patisserie propose quatre bûches rivalisant d’originalité: bûche chocolat, crème brûlée au caramel salé et chantilly au café; bûche noix de coco, fruit de la passion, ananas et mangue; la Smore au chamallow, crème brulée vanille et mousse au chocolat; et enfin la vanille-fruits rouges, au mascarpone vanillé et sablés bretons. Si le prix vous fait hésiter (75 dollars), pourquoi pas céder à la tentation de la part individuelle ? Attention, les commandes pour les bûches s’arrêtent le vendredi 18 décembre. 2821 California St.,San Francisco, CA 94115. (415) 440-1700

Neuf endroits pour acheter une bûche de Noël à Los Angeles

En anglais, on l’appelle la yule log. Il s’agit de notre traditionnelle bûche de Noël. Classique ou inventive dans ses saveurs ou son look, elle trône dans les vitrines de nombreuses pâtisseries de L.A en cette période de fêtes de fin d’année. Voici nos meilleures adresses.
9- Lark Cake shop
La particularité de la bûche de cette année chez Lark Cake Shop, c’est sa forme. Deux morceaux de bûche collés l’un à l’autre comme un tronc avec sa branche, ce qui donne au gâteau une touche un peu plus « nature brute » que d’ordinaire. Le glaçage en chocolat avec effet sillon laisse croire à du bois à brûler dans la cheminée ! Deux saveurs, vanille ou chocolat. Une seule taille, pour 12 personnes à 38.50$. La bûche peut être achetée dans les deux boutiques, celle de Silver Lake (3337 W Sunset Blvd, Silver Lake. Tél: 323 667 2968) et celle de Pasadena (1355 N Hill Ave, Pasadena. Tel:  626 798 103). Il vaut mieux commander quelques jours à l’avance.
8- Pitchoun
Pour leur premier Noël dans leur pâtisserie-restaurant à downtown L.A, Frédéric et Fabienne Souliès ont mis les petits plats dans les grands. Hormis la traditionnelle bûche génoise – crème au beurre (vanille, café, chocolat ou Grand-Marnier), il y a la bûche rouge ou blanche, à la mousse aux fruits rouges ou au chocolat. Elle existe en grande taille pour 6 à 8 personnes (30$ la traditionnelle, 35$ les deux autres), ou en taille individuelle. La petite bûchette traditionnelle coûte 5,50$. Réserver deux ou trois jours à l’avance. 545 South Olive street. Tél : 213-689-3240
7- Bottega Louie
Toujours downtown, le très branché restaurant pâtissier Bottega Louie propose une bûche, une seule, mais qui vaut peut-être le détour : à l’intérieur, des pommes caramélisées, une mousse de caramel au beurre salé de la meringue et une génoise au goût vanille. Le tout recouvert d’un glaçage au chocolat saupoudré de quelques écorces de noix de coco. 30$ la bûche pour 4/5 personnes.  700 S Grand Ave. Tél : 213 802 1470
6- Beau Nuage
Avec un nom pareil, on attend des bûches de Pascal et Audrey Achcar qu’elles soient légères : un nuage de chantilly parfumé à votre choix entouré de blanc meringué et de fruits rouge. Elle est disponible en deux tailles : la moyenne est à 45$ (6 à 8 personnes) et la grande à 58$ (10 à 12 personnes). Commander impérativement avant le 21 décembre. 8010 Melrose Ave, West Hollywood. Tél : 310-880-206
5- La Provence
Pour ceux qui organisent un Noël en grand, voire très grand comité, voici une adresse qui peut vous intéresser. La bûche de génoise, mousse, truffe au chocolat et fraises fraîches est proposée en trois tailles : 10 personnes (42$), 20 personnes (84$) et 50 personnes (125$). Commander au plus tard le 21 décembre. 8950 W Olympic Blvd, Beverly Hills. Tél : 310 888 8833
4- Chaumont
Tout comme l’année dernière, à l’arrivée des fêtes, Frédéric Laski et Laïla Abdaim délaissent leurs pâtisseries habituelles pour se concentrer sur la bûche de Noël. Ils proposent, au choix, la bûche aux marrons sans farine (mousse aux marrons, fondant poire, noix de pécan caramélisées, pâte meringuée aux amandes), ou la bûche chocolat caramel beurre salé (mousse chocolat, crémeux caramel beurre salé, biscuit chocolat, feuillantine pralinée). Les deux sont disponibles en trois tailles: petite (4 personnes, 28$), moyenne (8 personnes, 56$) ou grande (16 personnes, 98$) . Les dernières commandes seront prises le 22 décembre. 143 S. Beverly drive, Beverly Hills. Tél: 310 550 5510
3- Champagne
Champagne, chaîne de restaurants-pâtisseries, propose deux bûches : génoise et crème au beurre au chocolat, ou bien capuccino et crème d’amande. Une seule taille : pour 8 à 10 personnes, à 34,95$. Commander 24 heures à l’avance. 200 S Beverly Dr, Beverly Hills. Tél:  1 310 271 4556
2-Bouchon Bakery
Cette année, l’élégante bûche de Noël de Bouchon Bakery est 100% chocolat. Mousse à l’intérieur, glaçage à l’extérieur. 38$ la grande, 8$ l’individuelle. Il faut réserver 48 heures à l’avance et au plus tard le 22 décembre avant 8pm. Le 23 et le 24 décembre, on peut venir chercher sa commande entre midi et 5pm. 235 N Canon Dr, Beverly Hills. Tél : 310 271 9910
1. Proof Bakery
Na Young Man, la pâtissière de la boulangerie Proof Bakery à Atwater Village, a pris le temps de la réflexion avant d’arrêter la composition de sa bûche de Noël. Finalement cette année, ce sera génoise, compote de cranberry, crème au beurre pralinée et glaçage au chocolat. Comptez 40$ pour pour 8 à 10 personnes. 3156 Glendale Blvd, Atwater Village. Tél : 323 664 8633

Un week-end Star Wars à Fort Lauderdale

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La force sera avec les petits et grands enfants qui visiteront le Fort Lauderdale Museum of Discovery and Science ce week-end.
Les samedi 19 et dimanche 20 décembre, le musée accueille comme il se doit la sortie du nouvel opus de Star Wars, “The Force Awakens”, en organisant différentes activités spéciales de midi à 4pm. Peinture faciale, maniement d’objets telecommandes, photos avec Darth Vader et des Stormtroopers, démonstrations de robots, entre autres, attendront sagement toute la famille pour ce week-end Guerre des étoiles.
A noter, pour les plus grands, le nouveau Star Wars sera visible dès le 17 décembre à l’Imax du musée. Les tickets sont en vente.
 

"Zazie dans le métro" sur TV5 Monde

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Zazie est dans le métro, mais vous pourrez la retrouver aux Etats-Unis, sur TV5 Monde, le lundi 21 décembre, à 11pm EST.
Le chef d’œuvre de Louis Malle, sorti en 1960, raconte les aventures de la jeune Zazie à Paris chez son oncle Gabriel. Elle veut, plus que tout, découvrir le métro parisien, mais elle est déçue par l’expérience quand elle découvre que le service est perturbé par une grève. Elle part donc à l’aventure dans la capitale française.
Ce film est un petit bijou. Le casting de choc rassemble Catherine Demongeot (Zazie), Philippe Noiret (oncle Gabriel), Vittorio Caprioli Annie Fratellini (Mado) et Jacques Dufilho (Gridoux) notamment. Sous-titres en anglais disponibles.

Les tapisseries de Louis XIV, un trésor à voir au Getty museum

Lorsqu’il accéda au trône, Louis XIV, alors enfant, fit don d’une série de tapisseries médiévales. Une décision qu’il a dû regretter amèrement. Car le Roi Soleil s’est illustré comme un fervent protecteur, héritier et collectionneur de tapisseries, possédant jusqu’à 2 650 pièces à la fin de son règne.
A l’occasion du 300ème anniversaire de sa mort, une série d’expositions et d’installations intitulées « Woven gold » s’installe au J.Paul Getty Museum, à Los Angeles. Du mardi 15 décembre au dimanche 1er mai 2016, le musée accueille une exposition majeure de tapisseries de Louis XIV, première du genre dans l’Ouest américain depuis 40 ans.
Eblouissantes de par la variation des couleurs, la qualité des textiles et la maîtrise du tissage à la main, elles offrent un voyage sous le règne de Louis XIV (1643-1715), qui a fait prospérer cet artisanat.
Un trésor jusqu’alors réservé aux édiles
TAPESTRIES LOUIS XIV GETTY MUSEUM
Au cours de ses 72 années à la tête du royaume, ses tapisseries n’étaient exposées aux yeux du public que lors de la Fête Dieu, afin de démontrer sa puissance et sa richesse. « Elles décoraient les résidences du Roi Soleil. A la Révolution Française, la collection fut en partie brûlée pour récupérer l’or et l’argent, et le reste fut nationalisé. La plupart des pièces sont aujourd’hui conservées par le Mobilier National qui fournit l’Elysée, les Ambassades et les Ministères de l’Etat français. C’est un extraordinaire trésor » , clame Charissa Bremer-David, la conservatrice de « Woven gold ».
Puis, d’un pas de loup, la conservatrice nous ouvre les portes de ce monde fait de lin, de soie et de dorures, reflétant le pouvoir et le goût de Louis XIV. Composée de 33 oeuvres, cette exposition est divisée en trois sections : les acquisitions, les héritages et les commandes de la Couronne.« Toutes les tapisseries ont été tissées à la main à partir de dessins d’artistes de renom, tels que Raphaël, Peter Paul Rubens et Charles Le Brun. »
Une pièce suscite l’admiration dès le premier coup d’oeil. Inspiré d’un épisode du Nouveau Testament, « La pêche miraculeuse » illustre la passion de Louis XIV pour la  Renaissance, et plus particulièrement pour l’artiste Raphaël dont le dessin a inspiré la tapisserie. « La première version était destinée au Vatican. Une autre fut fabriquée pour le Roi d’Angleterre, Charles I, l’oncle de Louis XIV. Le Roi Soleil l’acquis en 1660″ , commente Charissa Bremer-David.
Une exposition retraçant le faste du Roi Soleil
EXPO TAPESTRIES LOUIS XIV GETTY MUSEUM
De près de 18 mètres de hauteur, chaque oeuvre a son histoire, et retrace les heures de gloire de l’Ancien Régime. Sur ces tissus, on retrouve notamment des héros symbolisant la victoire et le courage, tels que le général Scipion, après sa victoire sur Hannibal, ou encore Alexandre le Grand, représenté sur trois tapisseries.
Le musée abrite également d’autres trésors, des esquisses, des peintures et un « cartoon » qui a servi de guide pour la création de la tapisserie à la gloire d’Alexandre le Grand. « C’est un miracle qu’il ait survécu« , assure la conservatrice.
Au travers de l’exposition, c’est toute l’histoire de cet artisanat chronophage et coûteux qui est salué. « C’est sous l’égide du Roi Soleil que furent créées de nombreuses écoles, et la prestigieuse manufacture des Gobelins, destinée à fabriquer des tapisseries royales de grande qualité. Elle est toujours en activité.  » Comme envoûtée par cet univers, Charissa Bremer-David égrène les anecdotes sur la conception, précisant qu’un tisserand habile pouvait produire jusqu’à six mètres carrés de tapisserie par an.« Ils travaillaient côte à côte sur un métier à tisser, et étaient souvent spécialisés dans le tissage de personnages ou d’animaux ou d’architecture. »
Le fil de l’histoire n’est pas coupé
Dans la dernière salle, les visiteurs découvrent deux versions d’une même tapisserie, « Décembre, le Château de Monceaux », dépeignant une chasse au sanglier. « C’est la première fois que la version originale de cette tapisserie voyage hors du Mobilier national », assure la conservatrice. Cette oeuvre fait face à une reproduction plus récente, qui fait partie de la collection du Getty Museum.
Puis, le visiteur revient au XXIe siècle. Une tapisserie contemporaine, intitulée « Diptyque/I », conclut l’exposition. Fabriquée par la manufacture de Beauvais et représentant un écran d’ordinateur, elle suscite la fascination des visiteurs. « Et elle prouve que cet art perdure. »
Pour faire vivre cette exposition, de nombreux événements gratuits sont prévus : des conférences, des démonstrations de tissage, un atelier culinaire… Un livre pour enfants, écrit par Alexandra S.D.Hinrichs et illustré par Renée Graef, a aussi été publié. Les tapisseries royales sont désormais à la portée de tous.