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Best Croissant 2025 in San Francisco : la liste des boulangeries finalistes

Vous avez été plus d'un millier à voter pour désigner les finalistes de l'édition 2025 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco, et nous sommes impatients de vous faire découvrir les dix boulangeries qui participeront à la finale. Qui succédera à Juniper ? Réponse le dimanche 1er juin au Clift Royal Sonesta, lors de la finale organisée par French Morning, Frenchly, et L'Apéro by FAHGA. L'événement affiche déjà complet, avec 300 tickets vendus comme des petits pains (au chocolat !) mais vous pouvez vous inscrire sur la liste d'attente ici.
Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants et autres délicieuses spécialités, et voter pour décerner le Fan Prize. Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix.
Voici la liste tant attendue des boulangeries que vous avez choisies, par ordre alphabétique :
Astra at St Regis
Astra at St.Regis. © Frédéric Neema
On parle bien de l'hôtel de luxe situé à deux pas du SFMOMA. Il semblerait que nos lecteurs apprécient particulièrement les croissants de l'Astra, le restaurant de l'hôtel. À la tête des équ...

ZOUZ IN, l’artisanat made in Tunisia pour les tables américaines

Le mot « Zouz’in » signifie « Entre chez moi », révélateur à lui seul de l’hospitalité et de l’art de recevoir tunisiens, chers à Loubna Slimi Pichard. Et c'est ce nom que la Franco-tunisienne, installée à New York depuis 10 ans, a donné à une marketplace d’objets et de décoration arts de la table qu'elle a fondée, il y a quelques mois. Un retour aux racines pour l'entrepreneure, mais aussi un hommage à la tradition de la cuisine et des moments de convivialité en famille ou entre amis dans son pays d’origine.
L'esprit des grandes tablées
Née de parents tunisiens d’une famille de cinq enfants en Normandie, Loubna Slimi Pichard a connu, dès le plus jeune âge, les grandes tablées. « Il y avait toujours beaucoup de passage chez nous, des amis, des cousins. Tout le monde se retrouvait autour de grands repas maison », se souvient-elle. Elle commence jeune à travailler en alternance, en banque puis passe deux ans à Genève et un an en Inde, où elle décide de prendre une formation d’interior designer. L’idée germe déjà d’utiliser son amour du design et des beaux objets, mais lorsqu’elle arrive à New York en 2014, elle hésite entre le corporate et l’entrepreneuriat.
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Voyage en famille aux États-Unis : comment bien se loger avec des enfants ?

On continue notre série « Voyages en famille aux États-Unis », et aujourd’hui, je vous propose un sujet incontournable dans la préparation d’un road trip familial : se loger avec des enfants pour des vacances américaines réussies.

Quand je voyageais sans enfant, mes deux critères principaux étaient simples : trouver un logement avec le meilleur rapport qualité/prix et privilégier un bon emplacement. Je ne dirais pas que ces critères ne comptent plus, mais ils ont beaucoup évolué depuis que je voyage avec mon fils.
Soyons honnête : terminer la journée dans un logement confortable et adapté aux enfants, c’est un vrai luxe — et un gros facteur de sérénité quand on voyage en famille. Aujourd’hui, je vous partage donc mes conseils et ma méthode pour voyager (et surtout se loger) sereinement en famille aux États-Unis.

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Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis depuis des années et, depuis l’arrivée de mon fils, je me suis spécialisée dans le voyage en famille aux États-Unis.

Se loger avec des enfants qui marchent partout
Quelle que soit la destination, il existe des règles universelles pour faciliter le logement avec des enfants. En voici quelques-une...

Vie d’Expat : Pourvu que mon fils n’épouse pas une Américaine

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l'expatriation. Deux fois par mois, Vie d'Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l'épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.
Cette semaine, découvrons l’histoire de Sarah qui préférerait avoir une belle-fille française.
« Je le savais. Je l’ai toujours su, depuis ses trois ans, depuis qu’il a dit ses premiers mots : un jour, il tomberait amoureux d’une Américaine. Comment pourrait-il en être autrement ? Il est né sur le sol américain. Il est allé à l’école, puis à l’université américaine et toutes les jeunes filles qui le gardaient - c’est-à-dire qui le câlinaient et le couvraient de bisous - étaient des Américaines. Des vraies. Avec des sourires parfaits et un enthousiasme inébranlable tous les jours de l’année et spécialement pendant Halloween. Mais aussi des voix insupportables.
Je me rappelle avoir jugé, quand j’étais plus jeune, les gens qui disaient des phrases comme « Je préfère qu’il épouse quelqu’un de chez nous ». Je trouvais ça épouvantable, arriéré, communautariste. Et maintenant ? Me voilà à espérer très fort qu’il rencontre...

Lucas Praticci, La Fermière US : « Le marché du dessert lacté a un bel avenir aux États-Unis »

En mars, une nouvelle peinture murale a fait son apparition dans le quartier de Williamsburg, à Brooklyn. « Stop staring, spoon me ! », nous invite un joli pot de yaourt en terre cuite bleue. De son bureau, à quelques rues de là, Lucas Praticci, le managing director de La Fermière US, la regarde du coin de l’œil. Le jeune homme, qui a fait ses armes il y a plusieurs années en tant que manutentionnaire dans l’usine La Fermière d’Aubagne pendant ses vacances d’été, est depuis cinq ans à la tête d’une quarantaine d’employés, répartis entre le bureau de Brooklyn et une usine à Saratoga Springs, au nord d'Albany dans l'État de New York. Dans moins de six mois, l’entreprise ouvrira un nouveau centre de production au nord de San Francisco. Sa mission : faire aimer les yaourts gourmands aux Américains, jusqu’ici surtout adeptes des yaourts grecs et très protéinés.
Peinture murale à Brooklyn, mars 2025 © La Fermière
Produire sur place, une étape incontournable
« Au-delà des contraintes légales qui nous empêchent d'importer nos produits, notre ambition a toujours été claire : produire localement aux États-Unis, en partenariat avec des producteurs de confiance, en utilisant du lait et de la c...

Pourquoi célèbre-t-on le Cinco de Mayo aux États-Unis ?

Cinco de Mayo signifie « 5 mai » en espagnol. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Fête de l’Indépendance au Mexique. C’est un jour férié, mais il ne donne pas lieu à de grandes festivités dans le pays, excepté dans l'État de Puebla. Alors pourquoi célèbre-t-on cette date anniversaire aux États-Unis ? C’est la Question bête de la semaine.,
Le Cinco de Mayo figure parmi les nombreuses journées de commémoration au Mexique, et plus encore aux États-Unis. Derrière cette date se cache un moment fort de l’histoire mexicaine, car elle célèbre une victoire de son armée contre les Français lors de la bataille de Puebla, le 5 mai 1862. Ce jour-là, la progression des armées françaises se heurte à une résistance farouche dans cette ville fortifiée. Environ 4 500 soldats mexicains, commandés par le général Ignacio Zaragoza, font face à quelque 7 000 soldats français bien mieux équipés et rompus à l’exercice militaire. Pourtant, les Français seront vaincus et devront se retirer. Cette défaite française est un tournant pour le Mexique, même si, malheureusement, cela ne durera pas. Un an plus tard, Napoléon III enverra cette fois-ci 30 000 hommes qui marcheront sur la ca...

Brèves new-yorkaises : Un été chaud, l’école sans téléphone, un food hall Midtown

🌡️ Vous envisagez de passer l’été à New York ? D’après les prévisions météo, après le mois de janvier le plus froid depuis 13 ans, l’été qui vient sera encore plus chaud et pluvieux que celui de l’année dernière. 
Ⓜ️ La MTA teste différents portiques antifraude dans 20 stations new-yorkaises pour contrer les pertes de 700 millions de dollars annuels que la fraude engendre. 
🌮 Chipotle distribue l’équivalent d'1 million de dollars de burritos gratuits pour Cinco de Mayo, ce lundi 5 mai. Pour en bénéficier, il fallait participer à Roblox, un jeu en ligne pour avoir une chance de décrocher l’un des 50 000 codes-burritos.
🐀 Vous vous souvenez peut-être que le maire Eric Adams avait reçu des amendes pour ne pas avoir lutté contre les rats de sa propre maison. C’est désormais de l’histoire ancienne. La dernière inspection n’en a trouvé aucun. 
🦃 La société de défense des animaux vous demande d’arrêter d’appeler le 911 toutes les fois que vous apercevez la dinde sauvage Astoria dans les rues de Manhattan (et aussi d’appeler French Morning pour dire que son vrai nom n’est pas Astoria mais Rosie). 
🦝 Un chantier abandonné pendant plusieurs mois a permis à des familles de rato...

LILA : Un titre historique pour les collégiennes en basketball

[Article partenaire] Les spots bleu et rouge balayent la scène de l’auditorium du Lycée International de Los Angeles (LILA) à Burbank ; on s’affaire. Les portes s’ouvrent, la cour fleurie du LILA se vide à mesure que les collégiens et lycéens affluent en ordre vers la salle. Tous les regards de l’enceinte sont fixés vers le rideau noir, l’attente commence. Derrière la scène, elles sont une dizaine à entrer par une porte dérobée, et à constater l’atmosphère festive qui se propage. « J’avais peur de monter et d’être sous les projecteurs, mais j’étais soulagé qu’on ait gagné le titre, c’était l’objectif depuis le début. » savoure Paisley, intérieure de l’équipe.

Elles viennent de remporter un titre historique, celui de championnes de la ligue de Basketball en middle school (collège). Elles s’apprêtent à monter sur l’estrade, une par une, sous l’invitation de leurs entraîneurs Stephan Pierre et Antoine Mendy, ancien joueur professionnel en France. Les spots bleu et rouge balayent toujours la scène, mais la lumière s’éteint, les cris prennent le dessus sur la musique, la saison prend fin, le trophée est prêt à être brandi. 

Des résultats extraordinaires

C’est sous les néons aveuglants de l’historique salle Keating Memorial de Burbank que l’histoire a commencé. « Au début de la saison, nous n’avions que les débutantes, les joueuses plus expérimentées étaient mobilisées par la saison de volley-ball. » craignait Antoine Mendy, entraîneur. 

Les séances à haute intensité font leurs effets et une culture se développe au sein de l’équipe, semaine après semaine. « Ce qu’on a essayé de leur inculquer, c’est un style de jeu européen. Cela implique que le ballon voyage beaucoup, les joueuses se déplacent constamment et la marque est répartie dans toute l’équipe » expose fièrement Antoine Mendy.

Quelques mois plus tard, en mars, les « couics » des semelles des chaussures des joueuses s’associent au buzzer strident du gymnase. La salle est pleine, c’est la finale. La tension est palpable parmi les filles du LILA, elles connaissent leur redoutable adversaire : Mesrobian, un établissement dont le programme de basketball est reconnu, faisant même parfois la « une » sur la chaîne de sport mythique : ESPN. 

Une grande fierté

« Nous étions à une victoire et une défaite face à elles en saison régulière. J’étais inquiète de leurs qualités défensives à tel point que je ne pensais pas qu’on serait capable de s’imposer et de remporter ce premier titre » analyse Paisley. « Il y avait beaucoup de coups de sifflets durant cette finale, des entraîneurs habités, une grosse ambiance et deux équipes déterminées. C’était bruyant, effervescent. » constate Joseph Dennis, directeur athlétique du Lycée International de Los Angeles. 

Un match accroché, avec des équipes accrocheuses et un stress aussi en tribune. Leslie Galerne était à quelques mètres du parquet : « Il y avait beaucoup d’excitation… Nous parents, on demandait aux filles pourquoi les joueuses ne se parlaient pas en français, au lieu de l’anglais, alors que les adversaires ne pouvaient pas les comprendre. C’était un peu notre façon à nous de s’impliquer dans la stratégie de l’équipe. Mais plus le match avançait, plus on voulait fêter le succès le plus vite possible. » Dans un vacarme, les joueuses du Lycée International de Los Angeles lèvent les bras au ciel, elles sont championnes. 

Le lendemain, une à une, les joueuses arrivent sur la scène de l’auditorium du LILA sous des flots d’applaudissements, et reçoivent leur médaille. Le trophée, lui, est dans les mains du chef d’établissement Mathieu Mondange, qui est prêt à monter sur scène. Un mois après, le souvenir reste intact : « C’était une fierté immense d’assister à un tel accomplissement de notre équipe féminine. Ressentir une telle ferveur des élèves était une sensation épanouissante. » 

Les photos s’enchaînent alors qu’il est déjà l’heure de revenir en classe pour poursuivre une journée d’école pas comme les autres, avec des souvenirs mémorables pour un établissement qui allie excellence académique et exploits sportifs. 

Pour en savoir plus sur le LILA, rendez-vous sur le site de l’établissement.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

The Collective by BWB, pop-up de marques de beauté à l’Alliance NY le 13 mai

Clémence von Mueffling, fondatrice de la plateforme de média et événements Beauty and Well-Being, est une des Françaises les plus connectées à l'écosystème beauté de New York, et aux nouvelles histoires émergentes qui se font une place aux États-Unis.
Elle revient dans la Skyroom de l'Alliance New York le mardi 13 mai prochain, pour The Collective by BWB, un pop-up d'une journée qui rassemble une dizaine de marques, la plupart françaises. « Cela fait près de 20 ans que j'habite aux États-Unis et que j'évolue dans l'univers de la beauté. Grâce à mon réseau, cet événement est un tremplin pour les marques qui souhaitent se faire connaître aux États-Unis », explique Clémence von Mueffling.
Parmi elles, de nouveaux arrivants sur le continent américain comme Odièle, marque fondée par la Française Marie-Josée Leduc et qui sort cinq produits visage (lotion tonique, sérum, nettoyant visage). Cette maquilleuse professionnelle basée à New York est connue des célébrités et, spécialiste de la diversité des types de peaux, a développé une gamme aux composants exceptionnels.
Des compléments alimentaires au chocolat et collagène
Mais aussi Ondine, une marque de vêtements SPF chics et élégant...

Tribeca Gallery Night : 70 galeries new-yorkaises proposent une nocturne le vendredi 9 mai

Le quartier de Tribeca est un véritable vivier de galeries d'art. Le vendredi 9 mai prochain, plus de 70 d'entre elles seront ouvertes de 6pm à 8pm pour accueillir les visiteurs et célébrer la créativité effervescente du quartier. Préparer son parcours est un must pour ne pas rater les excellentes expositions du moment. Petit conseil de la rédaction : l'application See Saw permet d'organiser sa visite en sélectionnant ses coups de cœur, selon que l'on apprécie l'art conceptuel, minimaliste, figuratif, conceptuel, le design ou les installations.

Trois galeries françaises font partie de l'événement. La galerie Almine Reich qui profite de l'occasion pour organiser le vernissage de sa nouvelle exposition de l'artiste allemand Heinz Mack, From ZERO until Today. Chez Bienvenu Steinberg & C, la galerie fondée par la Franco-espagnole Josée Bienvenu, c'est l'Uruguayenne Ana Tiscornia qui, avec Neighbors, est à l'honneur. Enfin le Français Renaud Vuaillat, promoteur sans relâche du design contemporain d'exception, expose dans sa galerie, Twenty First, des pièces uniques qui s'apparentent davantage à la sculpture qu'au mobilier. Actuellement, avec Touching Time, le Français Erwan Boullou...

Anne-Sophie Jouhanneau : Française et romancière publiée aux États-Unis, c’est possible  

Percer en tant qu'auteur n'est pas la panacée, et il s'agit d'autant plus d'une performance quand on ne publie pas dans sa langue maternelle. C’est le cas d’Anne-Sophie Jouhanneau, autrice qui vient de publier son troisième roman aux États-Unis, The French Honeymoon, chez la maison d’édition Sourcebook.
Si elle écrit depuis de nombreuses années, Anne-Sophie Jouhanneau a longtemps pensé, de son propre aveu, qu’elle ne pourrait jamais publier dans son pays d’adoption, les États-Unis. Après avoir écrit pas moins de 17 guides et des romans pour les éditions Fleurus et avoir passé quelques années en Australie, elle pose ses valises à New York avec son mari en 2010. « Je voulais publier en anglais et avoir une carrière à New York, mais j’ai beaucoup douté de moi et j'ai mis du temps à m’en sentir capable », évoque-t-elle. En attendant, elle se lance dans une carrière réussie de copywriter en freelance, et décroche de belles missions chez WeWork ou Snapchat. Mais son rêve reste ancré en elle, et elle finit par se jeter à l’eau.
Deux romans vendus à Penguin Random House
Elle écrit un premier roman jeunesse en 2018 et décroche un agent, qui l’aide à pitcher son manuscrit à un...

« Sargent and Paris » : la fougue talentueuse d’un jeune peintre américain

Avec l’exposition Sargent and Paris, le Metropolitan Museum de New York explore, jusqu’au dimanche 3 août, les années de formation du peintre américain John Singer Sargent. Lorsqu’il s’installe à Paris, il n’a que dix-huit ans. On pourrait s’attendre à des œuvres dont la personnalité reste à forger et dont les formats sont modestes. Or, c’est tout l’inverse : il propose des portraits gigantesques d’une audace picturale « scandaleuse ». Les dix années qu’il passe dans la ville, alors considérée comme le centre du monde de l'art, ont finalement produit ses œuvres les plus libres, parmi lesquelles, « Madame X », le portrait mythique de Virginie Gautreau, joyau de la collection du Met et objet du scandale au Salon de 1884.

La collaboration transatlantique : une « merveilleuse coïncidence »
Cette exposition est le fruit d’une collaboration imprévue entre le musée d’Orsay et le Met. Le projet initial de Stephanie L. Herdrich, la conservatrice en charge de la peinture américaine au Met, était de concevoir une exposition de petit format autour du sulfureux portrait de Madame X. Pourtant, les échanges fortuits avec Paul Perrin, conservateur en chef du Musée d’Orsay, ont mené les deux inst...