Il semble que la fondation d’arts Catharsis soit née non pas du fruit du hasard, mais de celui de la complicité. Une complicité portée par une fibre commune pour un art qui s’ancre dans l’histoire, dans la vie, et qui « lutte contre l’obscurantisme » selon l’artiste Prune Nourry. Basée à New York depuis 15 ans, naviguant entre son atelier de Paris et celui de Brooklyn, c‘est elle qui a lancé cette fondation en 2024, avec la connivence de l’entrepreneur franco-togolo-américain Claude Grunitzky.
Celui-ci souligne la « coïncidence de cette rencontre » qui passe tout d’abord, en 2014, par la découverte, selon ses mots, de « l’œuvre majeure, extraordinaire de force, de Prune : Terracotta Daughters ». Une œuvre inspirée par l’armée de terre cuite de la ville de Xi’an (210–209 av. J.-C.), en Chine, qui questionne la politique nataliste contemporaine du pays avec ses 108 sculptures de filles. Claude Grunitzky ne connaît pas encore l’artiste, mais il sent un écho puissant entre cette œuvre et son propre chemin. Avec Trace, le magazine qu’il a co-fondé en 1998, et True, l’agence qu’il co-dirige avec Richard Wayner, il poursuit la même « quête de sens et&nbs...