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Notre petite église-opéra sur Long Island

Anne-Julia Audray et son mari Olivier Chazareix voulaient acheter un appartement à Manhattan. Résultat: ils se sont offert une église sur Long Island.
Le couple de Français est devenu une sensation dans la coquette bourgade de Southold, 6.000 habitants, posée au milieu des vignes et des fermes de l’extrémité de l’île, depuis qu’ils ont acheté l’église méthodiste du centre-ville pour 1,025 million de dollars. La dernière messe y avait été dite en juin 2014 et la structure, veille de près de deux siècles pour certaines parties, attendait sagement preneur.
Aujourd’hui, les époux veulent en faire plus qu’un lieu de vie. Ils ont l’intention de la transformer en maison d’opéra – la Southold Opera House – pour permettre à Anne-Julia Audray, cantatrice et présidente de la Long Island Opera Company, de réaliser un vieux rêve: offrir aux jeunes artistes “qui n’ont pas beaucoup d’argent, mais un talent fou” un lieu pour développer leur technique vocale et lancer leur carrière.
On nous a dit que nous étions des bobos mais nous avons acquis cette église car nous voulons y développer une activité. Il ne s’agissait pas de dire autour de nous que nous avions une église. Non! Ce n’est pas une lubie, un caprice… C’est quelque chose qui vient avec un projet, personnel et professionnel” , souligne Olivier Chazareix qui, dans sa vie parrallèle manhattanite, est CFO du Credit Agricole CIB Amériques.
Tout a commencé quand Anne-Julia Audray est tombée, au hasard de ses recherches immobilières, sur “des pages et des pages d’églises à vendre” dans l’Etat de New York. Après avoir vu le listing pour la Southold United Methodist Church, le couple se rend sur place en mars pour “tâter le terrain” . Dans l’enceinte vide, Anne-Julia Audray chante “O mio Babbino Caro” de Puccini pour tester l’acoustique. Le coup de foudre est immédiat. “Je me suis: c’est foutue. Je suis prise!” se souvient-elle.
Eglise désacralisée
L’acte de vente a été signé en août après que l’église ait été officiellement désacralisée par la justice de l’Etat de New York. Outre l’église, qui se dresse fièrement le long de l’artère principale de Southold, la propriété compte un parking et le presbytère voisin, que le couple veut transformer pour le printemps 2017 en “bed and breakfast” et en salon de thé “à la française” .
La mairie était contente qu’on arrive. Ils voulaient préserver le lieu. On leur a dit qu’on ne voulait pas toucher à l’esthétique. Nous sommes français. On ne rase pas les bâtiments anciens. C’est un crime” , raconte Anne-Julia Audray.
La nouvelle a rapidement fait le tour de la petite commune. Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour que les voisins défilent avec des tartes et des messages de bienvenue. “Ils sonnent, frappent à la porte. L’église est au centre de la bourgade. C’est quelque chose d’important. Elle fait partie de la culture. Même si tout le monde ici n’est pas méthodiste, ils ont des amis qui y sont allés, qui y ont eu des tranches de vie. C’est un lieu de communauté où l’on se rassemble, on discute” ajoute Olivier Chazareix.

Concert gratuit
Le premier concert au sein de la nouvelle Southold Opera House aura lieu le dimanche 20 décembre, avec la Chorale franco-américaine de New York, qu’Anne Julia Audray a fondée en 2013 (et à laquelle appartient l’auteur de ces lignes), ainsi que des chanteurs de la Long Island Opera Company. Ils interprèteront des chants de Noël du monde entier. L’évènement est gratuit.
Pour 2016, la cantatrice voudrait mettre une place “une belle saison d’été, avec un opéra, une comédie musicale” . Elle veut lancer un programme pour des jeunes chanteurs d’opéra qui veulent “mettre des rôles dans leur répertoire” . Disciple de William Christie, fondateur des Arts florissants, elle veut également faire des représentations de baroque. La maison d’opéra peut asseoir 200 personnes dans les travées actuelles, qui ont la particularité d’être en demi-cercle, comme dans un amphithéâtre.
Les multiples petites salles du sous-sol seront reconverties en studios pour les musiciens. Une fosse pour l’orchestre doit également être ajoutée devant la scène existante, à côté de laquelle se trouve un orgue qui marche toujours.
Certes, il y a aujourd’hui plus d’ouvriers que de musiciens dans l’ancienne église, attelés aux nombreux travaux de mise aux normes, mais “ce projet, c’est pour moi un besoin énorme depuis longtemps, glisse celle qui a lancé en 2012 une compétition de chants pour jeunes chanteurs au Carnegie Hall dans le cadre de son école de chant. “Je me sens investie d’une responsabilité. Aujourd’hui, cette église est vide. Demain, il y aura peut-être 200 personnes. Sans compter les chanteurs, les musiciens...”

Le Gilded Age s'invite au Met

Il y a comme un air de “Gilded Age” au Met. L’exposition “Artistic furniture of the Gilded Age”, qui s’ouvre mardi 15 décembre (jusqu’au 1er mai 2016), montre le travail des plus talentueux designers de l’époque.
Le “Gilded Age” , c’est cette période de prospérité qui a suivi la guerre de Sécession. Elle s’est étalée de 1865 à 1901. L’exposition rend hommage au travail de George A. Schastey (1839-1894), designer souvent oublié alors qu’il dirigeait une grande entreprise de décoration d’intérieur qui travaillait pour les plus grosses fortunes des États-Unis.
“Cela a été un tour de force de rassembler toute la collection présentée ici car elle est composée de pièces venant à la fois des collections publiques et privées“, dit Alice Cooney Frelinghuysen, conservatrice au Met spécialisée dans les arts décoratifs américains. “Certaines d’entre elles ont été récemment attribuées à George A. Schastey et n’ont jamais été présentées au public. C’est la force de l’exposition.
Composée de trois parties, l’exposition reconstitue notamment une maison qui appartenu à Arabella Worsham puis à John D. Rockefeller. Celle-ci fût décorée par George A. Schastey en 1881. Grâce à plusieurs clichés de la maison pris entre 1882 et 1884, les meubles exposés peuvent être replacés dans leur contexte d’origine. En effet, les images sont présentées derrière les meubles, un écho qui permet de nous plonger dans l’atmosphère des pièces de l’époque.
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Le vestiaire de la maison a aussi été reconstitué, du papier peint aux tapis turques. Décor dans lequel ont été intégrés des meubles d’époque (chaises, penderie, coiffeuse) qui ont appartenu à Arabella Worsham. On peut notamment aussi admirer ses brosses, peignes et miroirs en nacre et argent.
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Au-delà de cette maison, une partie de l’exposition présente le travail des frères Herter, ébénistes très en vogue lors du “Gilded Age”. Ils ont décoré et meublé une maison de William H. Vanderbilt construite en 1879 et qui représentait un bloc entier sur la 5e avenue entre la 51 et la 52e. Le mobilier en bois présenté témoigne d’une influence exotique, notamment japonaise et égyptienne. Des pièces de nacre viennent sublimer les meubles en bois. Le résultat est fascinant.
 

La maternelle du FIAF allonge les heures

La preschool bilingue du FIAF fait des heures sup’ . A la rentrée 2016, elle comptera une deuxième salle de classe et accueillera les enfants qui le souhaitent pendant une journée, au lieu d’une demi-journée actuellement. Un changement qui vise à faciliter la vie des “parents qui travaillent, selon Anne Bellec, directrice de la maternelle. Nous avions une grosse demande” .
L’après-midi sera une sorte d’ “after care” pour les enfants, qui pourront choisir entre différentes activités, comme le piano ou la danse. “Plutôt que d’emmener l’enfant au cours de piano ou de danse l’après-midi, on offrirait ce cours au FIAF” , explique Anne Bellec. La liste des activités doit être établie en janvier. Elle comporte d’ores-et-déjà des cours de cuisine et des activités de préparation aux tests d’entrée dans les écoles. “On ne va pas leur poser des questions d’algèbre, précise la responsable. On va plutôt les former à s’asseoir tranquillement, serrer la main…
Lancée en 2012, la maternelle du FIAF s’adresse aux enfants de 3 et 4 ans. Elle compte 26 élèves aujourd’hui.
 

Le visa J1 pour stagiaires: à manier avec précaution

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Le visa J1, c’est le sésame du stagiaire, mais c’est plus que ça. Il permet aussi de décrocher une vraie première expérience professionnelle. Mais attention: il y a des impératifs et des restrictions qui peuvent se transformer en mauvaise surprises.

Avec un visa J1, on peut: effectuer un stage aux Etats-Unis, y travailler comme au pair, faire de la recherche ou de l’assistanat, participer à un programme d’échange, suivre des études, travailler dans le cadre d’un job saisonnier ou encore animer un camp d’été.

J1 “intern” vs “trainee”

Si vous souhaitez effectuer un stage aux Etats-Unis ou acquérir une expérience professionnelle après votre diplôme il existe pour le visa J1 deux catégories selon votre statut :

  • Le visa J1 “Intern” : réservé aux stagiaires, ce visa est délivré aux étudiants étrangers qui sont en cours d’études ou aux jeunes diplômés de moins de 12 mois.
  • Le visa J1 “Trainee” : réservé exclusivement aux jeunes diplômés, celui-ci leur permet d’acquérir une expérience professionnelle aux Etats-Unis. Pour en bénéficier vous devez être diplômé (en dehors des Etats-Unis) et enregistrer au minimum un an d’expérience professionnelle ( toujours hors des Etats-Unis ) dans le secteur correspondant à vos études. Si vous n’êtes pas diplômé vous devez avoir au moins cinq ans d’expérience dans le domaine concerné.

Le sponsor et le coût

Pour décrocher un visa J1, quelque soit votre statut (au pair, stagiaire, saisonnier…), vous devez impérativement passer par un sponsor reconnu. Celui-ci vous fournira le formulaire IAP-66 nécessaire à l’obtention de votre visa. Vous ne pouvez demander à votre employeur de vous sponsoriser sauf s’il est en mesure de vous fournir le formulaire “DS-2019″, mais cela est très rare. Vous pouvez solliciter les services d’un sponsor américain comme ceux listés ici. Ou pour vous faciliter les démarches, contactez directement un sponsor français (Parenthèse, les Chambres de commerce franco-américaines, Cursusmundus…) Cela implique donc un certain nombre de démarches administratives et, bien sûr, des frais. Les prix varient en fonction de la durée de votre séjour. Comptez environ 840€ pour trois mois, 1.065€ pour six mois, 1.525€ pour un an et 1.660€ pour quatorze mois, sur la base des tarifs de l’organisme Parenthèse. Ajoutez à cela les frais Sevis (138€ en 2015) et le coût du visa (152€ en 2015). Le sponsor présente au moins un avantage : il vous fournit l’assurance santé obligatoire pour partir en J1.

Avec le visa J1 il vous faut pouvoir également justifier de ressources suffisantes pour partir et vivre aux Etats-Unis le temps de votre séjour. Pour cela, l’administration américaine demande à ce que votre compte en banque soit approvisionné à hauteur de 10.000$ ou bien qu’un garant vous verse au minimum 1.000$ par mois.

Restrictions de travail

Autre inconvénient, vous n’avez pas le droit de travailler en dehors de la société avec laquelle vous avez obtenu votre J1, autrement dit votre employeur dans le cadre d’un stage, d’un job d’été ou encore de la famille pour laquelle vous travaillez comme au pair.

Restrictions dans le temps

Les personnes ayant déjà bénéficié d’un visa J1 et qui voudraient postuler une nouvelle fois doivent respecter les délais imposés entre deux visas. Si vous sollicitez un deuxième visa J1 “Intern”, il vous faudra attendre trois mois. Pour obtenir un second visa J1 “Trainee”, vous devrez patienter deux ans. De même, deux ans pour décrocher un visa J1 “Trainee” après un visa J1 “Intern”.

Certains détenteurs du visa J1 seront soumis à l’article “212(e)”, ce qui signifie qu’ils ne pourront pas revenir aux Etats-Unis avec un visa H, L ou avec une carte verte dans les deux ans qui suivent l’expiration de leur visa J-1. Elles peuvent toutefois revenir avec un visa de touriste, F (étudiant) ou encore O (capacités exceptionnelles). Ces personnes ont également la possibilité de prolonger leur visa J1 dans la limite de la durée maximale autorisée (18 mois aux Etats-Unis).

Les personnes soumises à l’article “212(e)” sont celles qui ont obtenu leur visa J1 grâce à un financement du gouvernement américain, de leur propre gouvernement ou d’une organisation internationale. Cet article s’applique également aux étrangers dont les aptitudes sont nécéssaires dans leur propre pays et qui figurent sur la liste “Exchange Visitor Skills List”. Enfin, les diplômés en médecine qui viennent aux Etats-Unis pour faire un stage, un internat ou suivre une formation et qui sont sponsorisés par l’Educational Commission for Foreign Medical Graduates (ECFMG) sont également soumis à cet impératif.

LIRE AUSSI: Trouver un stage aux US

8 nouveautés new-yorkaises à faire avec vos visiteurs à Noël

Vos copains/parents/cousins qui débarquent de France pour Noël vont forcément vous poser cette question qui tue: “Alors, il y a quoi de nouveau à faire à New York ?” Si vous n’avez pas eu le temps de faire le touriste cette année, on vous donne notre best-of des nouveautés 2015. Histoire d’éviter que vos invités en sachent plus que vous.
8. L’Observatoire du One World Trade Center
One World Trade Center
La tour One World Trade Center a ouvert son observatoire en mai dernier, et du haut du 102ème étage, la vue impressionnerait même votre cousin de 15 ans qui n’a rien à faire de rien. Consultez la météo avant d’y aller. Ou regardez notre petite visite en vidéo ici.
7. Arpenter le nouveau Whitney museum
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Ce musée dédié à l’art contemporain américain a déménagé de l’Upper East Side au Meatpacking District, et ré-ouvert en mai dernier. Le bâtiment de Renzo Piano, avec ses multiples terrasses, est magnifique. Les collections tout autant. C’est aussi l’occasion de refaire un petit tour sur la High Line, qui débute au pied du musée, et qui a été étendue fin septembre 2014.
6. Se promener dans des bâtiments abandonnés d’Ellis Island
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L’artiste français JR a trouvé un lieu fascinant pour y installer ses oeuvres d’art : des bâtiments non rénovés et abandonnés d’Ellis Island. L’endroit est encore hanté par la présence des milliers d’immigrants passés entre ces murs. Des visites guidées sont organisées. Réservation indispensable.
5. Se balader dans le nouveau Cooper-Hewitt
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Le Cooper Hewitt, musée du design situé Upper East Side, a fermé pendant plus de trois ans ans avant de réouvrir fin 2014. Dans cet espace entièrement rénové, on peut voir des expositions sur le pouvoir des affiches publicitaires, sur le design de certains objets, des bijoux, l’architecture… On visite le musée armé d’un stylo interactif qui permet de se créer une petite collection personnelle et continuer la visite chez soi.
4. Voir une nouvelle comédie musicale 

HAMILTON - Public Theater/Newman Theater - 2015 PRESS ART - Carleigh Bettiol, Lin-Manuel Miranda, Leslie Odom Jr., and Anthony Ramos - Photo credit: Joan Marcus
Photo credit: Joan Marcus

Parmi les plus gros succès de 2015 : “Fun Home”, adaptée de la célèbre BD d’Alison Bechdel (qui a gagné le Tony Award de la meilleure comédie musicale en 2015), “Hamilton”, une comédie musicale en costumes encensée par les médias, ou encore “An American in Paris”, qui a débuté ce printemps sur Broadway.
3. Faire une expédition à Industry City, à Brooklyn
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Ces anciens bâtiments industriels en pleine reconversion sont en train de transformer Sunset Park, quartier industriel de Brooklyn. De multiples jeunes entreprises s’y sont installées, et tous les week-ends d’hiver, on y trouve un petit marché Smorgasburg (ramen burgers, tacos de poisson et Kombucha) et les 100 vendeurs du Brooklyn Flea Market.
2. Succomber à Dominique Ansel
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Le pâtissier francais le plus connu de New York, qui a commis le Cronut, a récidivé. Il a ouvert en avril à West Village Dominique Ansel Kitchen, une nouvelle boulangerie/pâtisserie/salon de thé avec des créations étonnantes (brownie chaud aux feuilles de sauge, des beignets au matcha, un croissant aux amandes avec une touche de lavande, un croissant jambon-boursin-prosciutto, un egg-sandwich à l’encre de sèche).
1.Se remplir la panse de lobster rolls et ramen burgers
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S’il y a quelque chose que New York sait bien faire, c’est rénover le concept un peu moisi des food-courts. Celui de Gansvoort Market, ouvert début 2015, est particulièrement réussi. Quesadillas, lobster rolls du Maine, Bruffins (Brioche + Muffin), sodas artisanaux de Brooklyn : on fait son marché dans les différents stands et on mange tout cela à de grandes tables en bois. Dans le même style, on vous conseille aussi City Kitchen (700 Eighth Ave), qui a ouvert en 2014, Gotham West Market, sur la 11ème avenue (avec l’excellent stand de burgers et ribs The Cannibal). Ou Berg’n, qui a ouvert l’année dernière à Crown Heights, à Brooklyn.

Hitchcock et Truffaut se rencontrent à Houston

Quand deux monstres sacrés du cinéma comme Hitchcock et Truffaut s’enferment pendant une semaine à Hollywood pour parler cinéma, cela donne nécessairement de la matière pour un bon documentaire…
“Hitchcock/Truffaut” sera montré du 10 au 13 décembre au Museum of Fine Arts de Houston. Sorti en 2015, le documentaire de Kent Jones se veut un véritable cours de cinéma. Le dialogue entre les deux réalisateurs, qui se sont rencontré en 1962, a été enrichi des commentaires d’autres cinéastes influents comme Wes Anderson, Peter Bogdanovich, David Fincher, Richard Linklater, Paul Schrader et Martin Scorsese.
En français avec sous-titres en anglais. 80 minutes.

Tentez votre chance aux Trophées des Français de l'étranger

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C’est parti pour la 4e édition des Trophées des français de l’étranger, organisée par le site Lepetitjournal.com. Ces trophées récompensent les projets individuels exceptionnels réalisés par des expatriés français partout dans le monde.
Pour participer, il faut être âgé de plus de 18 ans, être de nationalité française et pouvoir témoigner d’une expérience significative à l’étranger. Pour avoir une chance d’être sélectionné, inscrivez-vous en remplissant ce formulaire, vous avez jusqu’au 15 janvier à minuit (heure française) pour candidater.
En tout, sept prix seront décernés lors d’une cérémonie au Quai d’Orsay dans la semaine du 14 mars 2016. Parmi ces prix, on retrouve le trophée de la culture et l’art de vivre, de l’éducation et de l’enseignement, de l’entrepreneur, de l’environnement, du social humanitaire, du Jeune espoir (personne de moins de 30 ans) et le prix du public.
Les lauréats bénéficieront d’un reportage réalisé par France 24 sur leurs activités et se verront remettre un billet d’avion aller-retour entre leur pays de résidence et Paris, ainsi que deux nuits dans un hôtel parisien, pour assister à la remise des Trophées des Français de l’étranger.
L’année dernière, les lauréats comptaient un luthier au Portugal, un entrepreneur au Vietnam, un artiste sculpteur en Thaïlande, un apprenti forgeron au Japon, les fondateurs d’une école au Danemark…

L'Amour Médecin dans la langue de Molière à Fordham University

Retrouvez Sganarelle, Lucinde et Lisette sur les planches de Fordham University (campus du Lincoln Center). Un groupe d’étudiants de français de l’université interprètera, en français dans le texte, cette pièce de Molière jouée pour la première fois devant Louis XIV en 1665.
L’Amour médecin, c’est l’histoire d’un père confronté à la mélancolie de sa fille, qui veut se marier. Or, lui veut la garder pour elle. Il faudra l’intervention d’une bande de médecins pour dénouer la situation.
Les étudiants de Fordham, emmenés par leur professeure Hélène Godec, se produiront le samedi 12 décembre. Gratuit mais RSVP obligatoire.

Que faire pendant la période de Noël avec ses enfants à San Francisco ?

A San Francisco, au moment de Noël, on compte pléthore d’activités pour les plus jeunes, qui ne manqueront pas de faire rêver les adultes aussi.
1- Des lumières dans la mer et au cimetière
Des immeubles du Financial District aux sapins de Union ou Ghirardelli Squares, sans oublier les flocons qui illuminent Market street, San Francisco se pare de mille lumières, qui sont toujours un enchantement pour les yeux. Dans le quartier de Castro, au 3650 21st street, la maison victorienne de Tom (Taylor) et Jerry (Goldstein) attire les foules depuis 1984 grâce à son sapin de 20 mètres de haut tout illuminé, et sa façade richement décorée. Du 13 au 24 décembre, le père Noël y accueille les enfants de 6:30pm à 10pm, pour recevoir leurs listes de cadeaux et leur distribuer des sucres d’orge.
Sur le front de mer, plus de soixante bateaux parés de lumières et de décorations de Noël voguent de Fisherman’s Wharf à Crissy Field, pour la Lighted Boat Parade, le 11 décembre de 6pm à 8pm. Le Pier 39 et Aquatic Park offrent les meilleurs points de vue.
A Oakland, les illuminations les plus spectaculaires sont à voir… dans un cimetière! Durant tout le mois de décembre, de 5pm à 9pm, des bonhommes de neige, des pingouins, le traîneau du Père Noël, un petit train viennent égayer le Mountain View Cemetery de leurs lumières. On en oublierait presque l’incongruité du lieu.
2-Patiner sous les palmiers
Pour les sportifs, deux grandes patinoires sont installées en plein air: l’une sur Union Square, l’autre sur Embarcadero, en face du Ferry Building.
Sur Union Square, on peut patiner de 10am à 11:30pm tous les jours. Il est conseillé de réserver son créneau horaire à l’avance en ligne pour éviter de faire une queue parfois très longue. La patinoire d’Embarcadero est ouverte de 10am à 9:30pm (11:30pm le vendredi et samedi).
3- Sucre et pain d’épice
Gingerbread
Difficile de résister à la maison en pain d’épice du Fairmont Hotel, sur Nob Hill. Située dans le hall majestueux, deux étages de sucre et bonbons entourés d’un petit train font saliver les petits et rêver les grands. Saurez-vous trouver le Père Noël coincé dans la cheminée ?
Au Westin St. Francis sur Union square, le chef Jean-François Houdré a passé près de six mois à sculpter le moindre détail des 270 kilos de son château enchanté, accessible à tous dans le hall d’entrée.
4-Neige et rennes du Père Noël
Luge
Pas besoin d’aller jusqu’aux pistes de Tahoe pour trouver de la neige à San Francisco: jusqu’au 3 janvier, il neige toutes les heures à l’Academy of Sciences. Les enfants peuvent aussi apprendre comment se forment les flocons dans le Snowman Theater, spécialement prévu à cet effet. Sur le toit végétal du bâtiment, les rennes Frosty et Holiday paissent en attendant de tirer le traîneau du Père Noël.
Le zoo de San Francisco n’est pas en reste, avec la présence en décembre des rennes Belle, Holly, Peppermint et Velvet. Des animations musicales sont proposées en soirée pour profiter des illuminations, et le 19 décembre, la neige tombera de 5pm à 8pm, pour fêter la visite du Père Noël.
A Mill Valley, juste au nord de San Francisco, 20 tonnes de neige seront déversées le 12 décembre; des luges seront mises à disposition de 10am à 4pm, et les enfants pourront prendre leur petit-déjeuner en compagnie du Père Noël (jusqu’à 11am).
5- “Tout le monde en voiture!”
Pour les enfants qui adorent les trains, les fêtes sont l’occasion de faire un tour dans des convois décorés. Dans la Napa Valley, le Wine train, qui circule de Napa à Yountville, devient l’espace de quelques week-ends en décembre le Santa train, avec visite du Père Noël, du bonhomme de neige Frosty, du bonhomme en pain d’épices et de Rudolph, le renne au nez rouge. Par les fenêtres, le spectacle des vignes orangées est aussi un enchantement pour les parents.
A Los Gatos, le train miniature du Billy Jones Wildcat Railroad parcourt les illuminations de Vasona Park, au son des chansons traditionnelles de Noël.
Enfin, le Niles train of lights est sans doute le plus célèbre des ces trains de fête. Le trajet entre Niles et Sunol dure environ une heure, et parcourt les paysages bucoliques du canyon de Niles dans des vieux wagons au charme d’antan.

Souscrivez une assurance ACA avant le 31 janvier 2016

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(Article partenaire) Depuis la réforme du système de santé voulue par le Président Obama et l’entrée en 2014 de la loi portant son nom, tous les travailleurs indépendants, les entreprises de moins de 50 salariés, les artistes et les sportifs français résidents fiscaux aux US doivent souscrire une assurance-maladie “ACA Compliant” reconnue par l’Etat fédéral américain.
En l’absence d’un plan de santé certifié par l’administration américaine, des pénalités de 2,5% des revenus bruts (perçus aussi bien sur le territoire américain qu’à l’étranger) seront directement prélevés par l’Internal Revenue Service (le fisc américain).
Les Français résidents fiscaux aux US ont jusqu’au 31 janvier 2016 pour souscrire – à titre personnel ou via votre employeur – une assurance Affordable Care Act.
« Nos clients nous demandent souvent si toutes les assurances françaises ou américaines proposées sont ACA Compliant », explique Laurent Caizergues, chef de projets au sein du Groupe Crystal Mobility. « La réponse est non. Pour être reconnue par l’administration américaine, l’assurance santé doit remplir un certain nombre de critères, notamment garantir la suppression du plafond des couvertures ou encore la non-discrimination par rapport aux maladies préexistantes ».
« Crystal Mobility a été le premier courtier français à promouvoir un programme de santé reconnu par l’Etat fédéral américain, tout en garantissant à ses assurés de conserver leurs droits à la Sécurité Sociale Française, par l’intermédiaire de la Caisse des Français de l’Etranger » poursuit l’expert en assurance-santé sur la zone Amérique du Nord.
Ce programme, présent sur le marché américain depuis plusieurs mois, permet aux personnes qui adhérent à la CFE de bénéficier d’une couverture lors de leurs voyages et de leurs déplacements, en France et dans le reste du monde, ainsi que d’importantes réductions sur les coûts de franchises, co-pays et co-assurances sur le produit ACA Compliance.
Conforme à l’ACA Compliance avec un complément CFE, ce pack innovant garantit un remboursement jusqu’à 100% des frais réels dépensés, sans plafond annuel des dépenses. Cette offre comprend une Application mobile de consultation médecins 24/365 avec dossier médical. De plus, cette offre comprend « une Application mobile de consultations médicales »,  « un vaste réseau de soins de plus d’un million de professionnels de la santé aux US » et d’obtenir une « réduction immédiate sur le produit ACA Compliant, grâce à un accord privilégié réalisé entre Wellaway, la CFE et Crystal Mobility », souligne Laurent Caizergues.
Avant de conclure, M. Caizergues rappelle l’importance de bien choisir son assurance-maladie, « dans un pays où les coûts de santé peuvent être extrêmement élevés et conduire à des faillites personnelles ». « Le savoir-faire développé par Crystal Mobility depuis plus de vingt ans et la présence continue du groupe sur le marché de l’assurance santé des expatriés représentent des atouts pour orienter les futurs assurés dans leur choix en matière de santé ».
Infos pratiques:
Demandez un devis des différentes formules dès aujourd’hui ici
Le site de Crystal Mobility
Tel: 844 SANTE US / 844 726 8387 +33 4 99 23 68 88

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Avec L'Amico, Laurent Tourondel se réinvente (une fois de plus)

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C’est l’un de mes plus beaux, l’un des plus fun” . Laurent Tourondel n’est pas peu fier de son nouveau restaurant, L’Amico. Situé près de Herald Square, ce restaurant est son premier italien. Un projet que ce petit-fils d’Italienne avait dans les cartons depuis plusieurs années.
Je voulais surtout faire de la pizza. J’ai réfléchi à ouvrir une pizzeria mais je n’étais jamais vraiment satisfait de la pâte. Il m’a fallu cinq ans pour faire quelque chose de bien. 
La dernière fois que nous avions interviewé Laurent Tourondel, c’était en 2012, et il était loin de faire de la pizza. Il venait de se lancer dans le burger en ouvrant LT Burger (Laurent Tourondel Burger) en bordure de Bryant Park et était sorti victorieux d’un bras de fer judiciaire avec son associé dans la chaine de restaurants BLT (Bistro Laurent Tourondel), le financier Jimmy Haber.
Depuis, le chef touche-à-tout a tracé son chemin. Son LT Burger de Bryant Park a fermé. Il a ouvert un bar-grill à Almaty, la ville la plus grande du Kazakhstan. Il a confié au New York Times comment faire du granola, et à Eater ce qu’il commande dans un restaurant de burgers à Las Vegas. Il a même ouvert un jardin de bières dans le Terminal 2 de JFK.
“Je n’ai pas peur du ridicule”
Il est comme ça Laurent Tourondel: un chef sans vraie limite de style culinaire. Venu aux Etats-Unis pour s’occuper la cuisine de C.T, le restaurant de Claude Troisgros, il a ensuite ouvert son propre restaurant, Cello, décrit par le New York Times comme “un mini Bernardin” – il lui a d’ailleurs donné trois étoiles au passage. En 2004, de retour d’un tour du monde en Asie et dans les Amériques, il lance BLT Steak, un croisement entre un bistrot français et un steak house, première pierre de son empire BLT, un groupe présent dans le steak raffiné, mais aussi le poisson et les produits de saison. Les “foodies” l’adulent. Bon Appétit Magazine le nomme “restaurateur de l’année” en 2007.

Je travaille beaucoup. Je me lève à 5 am et ce soir je vais partir à 11pm. Cette semaine, je vais bosser sept jours sur sept. Je lis beaucoup, je suis au top de ce qui se passe. Je vais manger à droite à gauche, explique-t-il. J’aime bien apprendre de nouvelles choses. Je n’ai pas peur du ridicule. Parfois, quand je vais au restaurant, je découvre des plats que je ne connais pas. Je veux comprendre comment ils ont été faits. 
Son prochain concept
L’Amico est son “quarantième restaurant” . Le menu? “Italien américanisé” . On y trouve des classiques italiens (pizzas, pâtes, crostinis…) revisités. Les clients apprécieront tout particulièrement les fours nichés dans le mur, le cadre lumineux et accueillant du restaurant, situé à côté du lobby fréquenté de l’hôtel Eventi, sur la 6eme Avenue. “Ce n’est pas prétentieux. On s’amuse avec la cuisine. Il y a de l’aventure, glisse-t-il, accoudé au bar dans l’entrée. Il faut que ce soit sympa. Je ne mets pas sur le menu ce que je n’aime pas manger, comme l’huitre chaude. Ou le chocolat mélangé au fruit! Le chocolat, c’est le chocolat et le fruit est un fruit! ”
Il se peut que son prochain restaurant soit complètement diffèrent de celui-ci. Il explore en ce moment de nouveaux concepts bien loin des raviolis: “le sushi  créatif” et aussi “le healthy” . “Une cuisine sans beurre ni huile, sans graisse végétale ou animale, faite dans des bouillons assaisonnés d’épices, de soja, d’herbes. C’est illimité. Il y a un  gros marché. Le vegan et le végétarien grandissent. C’est un de mes futurs concepts” .

"Le Petit Prince" en opéra à Houston

Venez redécouvrir le célébrissime conte d’Antoine de Saint-Exupéry Le Petit Prince sous forme d’opéra en anglais entre le vendredi 11 et le dimanche 20 décembre au Houston Grand Opera.
C’est l’un des contes français les plus connus dans le monde, plusieurs fois adapté au cinéma et sur les planches. L’histoire de ce jeune prince ne cesse d’inspirer, de génération en génération. Distrayant aussi bien pour les grands que les petits, le language est simple, épuré mais l’histoire est philosophique et profonde.
Le narrateur du conte est un aviateur qui s’est retrouvé au milieu du désert du Sahara à la suite d’une panne de moteur. En pleine tentative de réparation de son moteur, il aperçoit un garçon qui s’approche et lui demande : « S’il vous plaît… dessine-moi un mouton » . Jour après jour, le narrateur découvre l’histoire du Petit Prince. Il lui raconte qu’il vient d’une autre planète : « l’astéroïde B 612», une planète très petite à peine plus grande qu’une maison où il a laissé derrière lui trois volcans et une rose, une fleur unique dont il est amoureux.
Le Petit Prince sera interprété par le petit Andy Jones, les personnages principaux seront accompagnés par l’orchestre et la chorale du Houston Grand Opera.