Le mardi 9 avril prochain, She for S.H.E, en partenariat avec le club social créatif et espace de coworking Spring Place, organise une rencontre avec Cécilia Jourdan, fondatrice de Hello French, la plus grande communauté francophile au monde avec 1,5 million d’abonnés sur Instagram.
Cécilia Jourdan racontera son parcours, son enfance et pourquoi elle a pris la décision de partir à la conquête des États-Unis à ses 18 ans, à Miami puis New York. Mais aussi ce qui l’a incitée à se lancer comme entrepreneure et évangéliste du français, en particulier auprès des Américains, après des études de cinéma et de linguistique.
Grâce à un contenu éducatif, ludique et engagé, Cécilia Jourdan a aussi à cœur d’informer et sensibiliser sur des thèmes qui lui sont chères comme les droits LGBTQ, la tolérance et la santé mentale. Elle expliquera pourquoi et comment elle choisit d’aborder ces questions sur sa plateforme. Enfin, la conversation portera les dangers des réseaux sociaux et comment elle envisage une relation équilibrée à ces médias, pour elle comme pour les jeunes générations.
L’interview, menée par Anne-Laure Mondoulet, se déroulera en anglais. Des boissons et amuse-bouches seront servis.
Cette semaine, French Expat participe à la seconde édition du Podcasthon. Cet événement caritatif a lieu du 25 au 31 mars 2024 et rassemble plusieurs centaines de podcasts francophones avec un objectif : celui de faire découvrir l’engagement et les actions d’associations au travers d’épisodes de podcasts.
Le nom de notre podcast, French Expat, peut entraîner différentes réactions chez nos auditeurs. Certains nous trouvent facilement lorsqu’ils cherchent un podcast sur la vie à l’étranger, tandis d’autres peuvent éprouver une certaine réticence face à l’utilisation du terme « expat », un mot souvent associé aux migrations de populations blanches plutôt aisées. Cependant, il est important de souligner que l’étymologie du mot « expatrié » englobe bien plus que cela. Il trouve ses origines dans le latin du préfixe « ex », qui signifie « hors de », et du mot « patria », qui se traduit par « patrie » ou « pays natal ». Ainsi, littéralement, un expatrié est quelqu’un qui est en dehors de son pays d’origine ou qui a quitté sa patrie pour vivre ailleurs. En réalité, il fait référence à toutes les formes de migrations, qu’elles soient motivées par le travail, l’exil, la recherche d’opportunités ou la fuite de situations de conflit ou de persécution.
Notre volonté dans French Expat est de mettre en lumière tous les parcours d’expatriation, et cette semaine, nous vous invitons à découvrir une histoire d’exil de Viktoria Gorpenchenko, une jeune Ukrainienne réfugiée en France depuis 18 mois. Viktoria est âgée de 19 ans, et en février 2022, elle vit au sein d’une fratrie de trois enfants dans la ville de Kiev avec ses parents. Lorsque la guerre éclate, passée la stupeur, Viktoria est convaincue que le conflit ne durera pas. Pourtant, quelques semaines plus tard, et suite au décès de son grand-père dans la ville occupée d’Irpin, elle apprend qu’elle peut quitter le pays avec son frère, sa sœur et leur mère à condition de partir immédiatement. En trente minutes, la petite famille fait ses valises et prend la route. Le début d’un long chemin vers la paix.
Dans ce nouvel épisode de French Expat, Viktoria raconte cette décision de tout quitter, revient sur le futur incertain vers lequel elle s’engage malgré tout. Elle parle aussi avec émotion de sa nouvelle vie, en France et la façon dont elle et sa famille ont été accueillis par des bénévoles qui s’étaient portés volontaires auprès de l’association France-Ukraine. Victoria fait partie de l’équipe nationale junior d’escrime en Ukraine, et finalement c’est en partie grâce à ce sport qu’aujourd’hui elle nous parle depuis Bordeaux.
Son récit nous rappelle que derrière chaque « expat », il y a une histoire unique et souvent complexe, qui mérite d’être entendue et comprise. À travers le prisme de l’expérience de Viktoria, nous espérons offrir à nos auditeurs une perspective enrichissante sur les enjeux de la migration et de l’expatriation.
Cette interview est conduite en français, une langue que Viktoria ne connaissait pas il y a encore un an.
Pour soutenir les actions de l’association France-Ukraine en offrant de votre temps, des ressources ou en faisant un don, rendez-vous sur leur site Internet.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Invité pour une résidence de dix semaines à San Francisco, le chef français Corentin Poirier est le premier pâtissier à avoir été invité à la Villa Albertine, généralement habituée à l’accueil des artistes classiques. Prônant la « culture du terroir » dans ses créations, le chef formé à l’école Ferrandi, et passé entre les mains de Laurent Duchêne, Cédric Grolet, Guillaume Gil et Dominique Ansel à New York, a mis entre parenthèse sa vie française pour s’immerger dans la culture culinaire franciscaine.
« La Californie, et en particulier San Francisco, semblait le meilleur endroit pour être au plus proche d’une agriculture vertueuse, raconte Corentin Poirier. Une destination aussi propice à la découverte de la gastronomie américaine. C’est ici que le mouvement Farm to Table est né. Un esprit en accord avec le style de pâtisserie que je défends, engagée, sortant des standards habituels, et ancrée sur les cultures et les ingrédients locaux. ».
Pour sa première expérience, Corentin Poirier est ainsi parti à la rencontre des producteurs et agriculteurs de la région, organisé le menu d’un dîner caritatif, visité la ferme bio Full Belly Farm et fait la rencontre d’Alice Waters, la fondatrice du célèbre restaurant Chez Panisse à Berkeley, connue pour ses engagements en faveur de la cuisine biologique et locale « de la ferme à l’assiette ».
La Madeleine Albertine carrot cake
« Une rencontre inoubliable, poursuit Corentin Poirier. Sa vision avant-gardiste orientée vers l’éducation et le futur de l’alimentation est à la source de ma vocation. S’en est suivi un événement au Musée de la Légion d’Honneur où j’ai présenté ma recette de « Madeleine Albertine » façon carrot cake, en hommage à la culture culinaire américaine et préparée à partir de produits locaux trouvés sur les meilleurs marchés fermiers de la ville ».
À l’occasion de sa résidence, le jeune chef a également collaboré pour l’événement La Nuit des Idées en composant un goûter à base de cookies pour les enfants, et rencontré la star du pain au levain, Azikiwee Anderson, fondateur de Rise up Bakery. « La culture du pain au levain m’a mis une vraie claque ! poursuit-il. Une culture aux origines influencées par les traditions françaises et italiennes et par toutes les cultures liées à l’immigration. La scène gastronomique de San Francisco est totalement inclusive. La ville compte plus de 100 nationalités et cela créé des fusions inattendues à l’image du pain à l’ube créé par Azikiwee, un légume racine originaire des Philippines à la couleur violette. »
Gozo, un cookie shop à Bayonne
Sponsorisée par la Fondation Roederer, la résidence de Corentin Poirier s’est achevée le 15 mars. Outre les rencontres et expériences engrangées, le garçon devrait collaborer dans les prochains mois à un premier ouvrage de recettes avec la cheffe franciscaine Tania Holland. « Cette expérience a conforté ma démarche inspirée par les terroirs, indique-t-il. Travailler en circuit-court, même en pâtisserie, et favoriser une économie locale et communautaire est possible. Dans quelques semaines, ma compagne sommelière de formation et moi-même serons de retour à Bayonne, où nous ouvrirons notre premier cookie shop baptisé Gozo, qui veut dire « gourmand » en basque, un produit qui s’adapte bien à ma philosophie. »
Suite à la résidence de Corentin Poirier, c’est le jardinier, pépiniériste et paysagiste Eric Lenoir qui a pris le relais. L’histoire d’un jardinier punk, prônant un mode de jardinage émancipé des contraintes budgétaires et adapté aux potentiels écologiques des lieux où il opère.
Beverly Hills, journée printanière de mars. Des senteurs florales nous transportent dans un univers voluptueux, sous le lustre art déco de l’immense lobby du Waldorf Astoria. Tatouages au poignet sous la blouse blanche de chef et sourire franc, Mathias Boirie, 35 ans, arpente d’un pas vif les galeries de marbre du palace. Nommé chef pâtissier du Waldorf Astoria il y a tout juste un an, le Français qui a grandi sur la Côte d’Azur s’y sent comme à la maison. Avec son allure un brin hipster, il a conscience de faire briller un savoir-faire très recherché dans l’un des plus beaux hôtels de LA.
Tarte fine aux pommes, baba au rhum exotique, tiramisu… Tous les jours, sa brigade confectionne l’ensemble des desserts proposés par l’hôtel à sa clientèle fortunée, que ce soit en chambre, au tea time (qu’il a imaginé de A à Z), au restaurant L’Espelette (créé par le chef français Steeve Benjamin) ou à la carte du Rooftop by JG, au douzième et dernier étage du majestueux building. Avec sa vue spectaculaire à 360 degrés sur Beverly Hills et Hollywood, ce bar-restaurant du célèbre chef français Jean-Georges Vongerichten totalise jusqu’à 600 couverts le week-end.
« Je vous fais visiter », propose Mathias Boirie, non sans fierté. Travailler dans cet hôtel 5 étoiles du groupe Hilton, il en rêvait depuis son arrivée à LA, en 2017. À l’époque, le Waldorf Astoria venait d’ouvrir, et le jeune chef avait tenté sa chance, sans succès. « J’avais dit à ma femme : “Un jour, j’y travaillerai !» se souvient-t-il, amusé. Un objectif qu’il a concrétisé 6 ans plus tard, après un passage par New-York et Miami. De la France aux États-Unis, des tables étoilées aux grandes chaînes de pâtisserie, il a gravi quatre à quatre les échelons d’une carrière de 20 ans déjà bien remplie.
De la formation à l’amour du métier
À 14 ans, c’est pourtant un peu par défaut qu’il découvre la pâtisserie. « Comme je n’étais pas très discipliné à l’école, j’ai passé l’été à travailler dans le restaurant étoilé de mon oncle, le chef Eric Manent, à Porto Vecchio, en Corse, confie-t-il. Il voulait que je sois cuisinier, et moi j’étais tous les jours en pâtisserie. Tout est parti de là. » À 15 ans, il fait son apprentissage dans le sud de la France et « apprend à aimer » un métier qui, dit-il, n’est « pas très prisé ».
À la sortie, il acquiert « technique et précision » auprès des chefs étoilés Mathias Dandine au Lavandou, et Laurent Tarridec à Saint-Tropez, avant d’apprendre à « faire du volume » chez La Tarte Tropézienne. Après une année « géniale » à Londres, où il perfectionne son anglais en cuisine, retour dans le sud de la France, à Saint-Raphaël, où il aide son ami Brahim Mechemache à ouvrir sa boutique.
C’est sa femme qui le pousse à tenter l’aventure aux États-Unis, aujourd’hui son « pays d’adoption. » Après quelques mois à LA, cap sur New York, où le Français fait ses armes chez le chef Eric Bedoucha (Financier Pâtisserie). Juste avant la pandémie, il est embauché chez Norman Love Confections, en Floride. Une énorme pâtisserie d’où sortent 80.000 bonbons en chocolat par jour et où le jeune chef dirige 37 personnes (contre 7 aujourd’hui.)
Au Pays de l’Oncle Sam, sa technique à la française lui donne une longueur d’avance. « Les chefs pâtissiers français sont très recherchés ici pour leur savoir-faire et leur côté très créatif, leur capacité à créer très vite de nouvelles recettes. La France reste numéro 1 mondiale en la matière, même si les Japonais font des trucs incroyables » assure-t-il. Des gestes qu’il a dû apprendre à transmettre à ses équipes américaines, en s’adaptant à une culture différente.
Le club de chefs pâtissiers aux États-Unis
Ce jour-là, dans les cuisines du Waldorf Astoria, on prépare des mini-verrines de panacotta aux fruits rouges et de mousse au chocolat.« La clef pour y arriver, c’est de soigner la manière de manager les gens, insiste Mathias Boirie. Ce ne sont pas les mêmes mots ni les mêmes méthodes qu’en France. Ici, il faut prendre les salariés par la main et les emmener, avec diplomatie, en détaillant chaque recette. » Ces dernières doivent plaire à une clientèle internationale, en privilégiant la simplicité des goûts.
Pour s’entraider au sein de ce métier exigeant, Mathias Boirie a lancé cette année un club de chefs pâtissiers aux États-Unis, « Pastry Chef Table. » Il regroupe déjà une dizaine d’entre eux, à LA et ailleurs à travers le pays. Lors de leur deuxième rencontre, au Ritz-Carlton de LA, chaque chef a apporté une création sur le thème du citron. Seule condition pour y participer : être au moins sous-chef d’un gros établissement… et accepter de partager ses recettes.
C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui cherchent des stages dans la restauration et l’hôtellerie aux États-Unis : la Chambre de commerce franco-américaine de New York (FACC-NY) vient d’obtenir l’accréditation du département d’État américain pour « sponsoriser » des visas J-1 dans ce secteur. Elle était agréée – la seule de toutes les chambres franco-américaines des États-Unis) pour pratiquement tous les secteurs d’activité mais pas pour Hospitality & Tourism. Elle n’en avait pas fait la demande jusqu’à présent. Or près de la moitié des visas J-1 délivrés l’an dernier par les autorités américaines, tous pays confondus, étaient destinés à des stages en hôtellerie et restauration. « Il était donc important d’obtenir cette accréditation, cela représente un grand potentiel de croissance pour la Chambre », explique Polina Bogdanovitch, la directrice générale de la FACC-NY.
Depuis 53 ans, la FACC-NY consacre une grande partie de ses activités aux stagiaires français. Elle leur permet d’obtenir deux types de visa J-1 : le visa Intern, destiné aux étudiants désireux de faire une année de césure ou un stage d’été, et aux personnes récemment diplômées avec moins d’un an d’expérience professionnelle; et le visa Trainee destiné, lui, aux jeunes diplômés possédant un minimum d’un an d’expérience professionnelle, juniors dans leur carrière.
Le J-1 est considéré comme un programme d’échange culturel par le gouvernement américain – pas un permis de travail – , qui impose ses conditions : il faut qu’un sponsor comme la FACC-NY (il existe des entreprises privées sponsors, en France et aux États-Unis) entre l’entreprise qui va accueillir le stagiaire (host company) et le stagiaire (exchange visitor). « Ce n’est pas la Chambre qui délivre le visa J-1, seules les autorités américaines peuvent le faire, précise Polina Bogdanovitch. La Chambre délivre un document, le DS 2019 (rien à voir avec l’année) après plusieurs semaines de travail pour nous assurer que l’entreprise peut accueillir le stagiaire, que le candidat est éligible et une fois que nous avons reçu toutes les pièces du dossier. » Le DS 2019, le sésame qui permet de prendre rendez-vous à l’ambassade américaine du lieu de résidence pour obtenir le visa.
Les PME en demande de stagiaires
Six employés, soit la moitié du personnel de la FACC-NY, s’occupent des dossiers de stage. Les autorités américaines accordent des quotas – un peu moins de 1400 visas J-1 à la Chambre – avec l’obligation, pour le stagiaire, de passer au moins 50% du temps, soit 3 jours par semaine, au bureau, en personne. « Pour les sociétés que nous ne connaissons pas encore et qui font appel à nous, nous visitons leurs locaux afin de nous assurer qu’elles peuvent bien accueillir le stagiaire. En dehors de la région new-yorkaise, ce sont les autres chambres de commerce franco-américaines, les “chapitres”, qui prennent le relais ».
Aujourd’hui, si la demande de stagiaires de la part des grandes entreprises implantées aux États-Unis est à peu près la même que celle d’avant-pandémie, celle des petites et moyennes entreprises a fortement augmenté. La nouvelle accréditation est particulièrement bienvenue pour un petit groupe comme Angelina Paris. Le directeur des Opérations de l’enseigne de salons de thé/chocolat chaud, Anthony Battaglia, se félicite de pouvoir désormais passer par la FACC-NY. Avec cinq stagiaires dans ses deux boutiques à New York et des projets d’ouvertures en vue, il y voit un moyen « plus simple » (Angelina Paris est membre de la Chambre) et surtout « moins cher, de l’ordre de 1000 dollars de moins par rapport aux autres sponsors » pour faire venir les stagiaires. « Beaucoup moins cher avec les mêmes avantages », souligne cet ancien stagiaire de Daniel Boulud et de Maison Kayser, lui-même passé par les deux types de visa J-1 au début de sa carrière.
Un accompagnement «du début à la fin» du stage
Les frais demandés par la FACC-NY sont de 1250 dollars pour le J-1 Intern, 1500 dollars pour le J-1 Trainee et 2000 dollars pour les VIE, le programme de stages de Business France (qui n’est pas un sponsor de visas). « Nous offrons un véritablement accompagnement des stagiaires », souligne la dirigeante de la FACC-NY. La Chambre s’assure notamment que le montant de la rémunération (elle n’accepte pas les offres de stage non « dédommagé ») corresponde, à minima, au salaire minimum local (15$/heure à New York par exemple) et prévoit de nombreux évènements networking.
Un encadrement dont Émelyne de Saboulin Bollena dit avoir beaucoup bénéficié. Actuellement en stage chez Hermès, la jeune femme de 27 ans est passée par la FACC-NY pour son premier stage Trainee de 18 mois au sein de la banque CIC. « J’ai toujours eu un bon contact avec la personne qui s’occupait de mon dossier – toujours la même du début à la fin, précise-t-elle. Dès que je posais une question, j’avais toujours une réponse super rapide et j’ai été bien préparée pour l’entretien à l’ambassade. Leurs évènements m’ont permis de rencontrer des personnes qui, aujourd’hui, sont des amis. Je suis allée voir par exemple un match de football américain de l’équipe de Columbia University, intéressant du point de vue culturel. Je ne l’aurais sûrement pas fait sans la FACC ».
La Chambre permet aux stagiaires de rencontrer de nombreux professionnels mais ne met pas en contact aujourd’hui les entreprises qui offrent des stages et les Français intéressés par le programme J-1 aux États-Unis. « Depuis la fin de la pandémie, nous développons notre offre sur notre plateforme CareerConnect. Nous allons également avoir un nouveau site où il y aura un job board spécifique pour le J-1, et un autre pour les entreprises à New York qui recherchent des locaux dans la communauté, conclut Polina Bogdanovitch. Sans faire le matching directement, nous avons vocation à devenir une ressource pour les entreprises qui recherchent des stagiaires venant de France. »
Voilà une bonne raison de se faire une toile. Pas moins de huit productions diffusées dans la langue de Molière et sous-titrées en anglais s’invitent dans la programmation du Miami Film Festival. Grand-messe du septième art dans le Sud de la Floride, cette manifestation culturelle se tiendra du vendredi 5 au dimanche 14 avril dans une quinzaine d’établissements de l’aire métropolitaine de Miami. Dix jours de festivités durant lesquels seront projetés plus de 180 longs-métrages, documentaires et courts-métrages, en provenance d’une trentaine de pays.
L’acteur et réalisateur Guillaume Canet tient le rôle principal dans le film « Hors-saison » (dimanche 7 avril à 5:15pm, vendredi 12 avril à 9:15pm et samedi 13 avril à 3:45pm) signé Stéphane Brizé. Cette comédie dramatique relate l’histoire d’un couple qui se retrouve par hasard quinze ans après s’être séparé. Les mélomanes apprécieront par ailleurs la bande originale qui a été composée par Vincent Delerm.
L’humoriste Alex Lutz donne la réplique à l’actrice césarisée Léa Drucker, sous la direction du réalisateur parisien Pascal Bonitzer, dans « Le Tableau volé » (samedi 6 avril à 6:30pm). Accompagnés par la comédienne Nora Hamzawi, ils nous offrent un vaudeville à la fois drôle et touchant, gravitant autour d’un commissaire-priseur qui retrouve une toile d’Egon Schiele disparue depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, spoliée par les nazis.
Scénariste très prolifique, Pascal Bonitzer a par ailleurs coécrit le scénario du film dramatique « L’Été dernier » (samedi 6 avril à 1pm et samedi 13 avril à 3:30pm) avec la réalisatrice Catherine Breillat, qui fait son grand retour au cinéma après dix ans d’absence. On y retrouve également Léa Drucker qui campe le rôle d’une belle-mère entretenant une relation incestueuse avec le fils de son époux de 17 ans.
Après neuf ans de gestation, « HLM Pussy » (jeudi 11 avril à 9:30pm), le premier long-métrage de Nora el Hourch, a enfin vu le jour. S’étant beaucoup inspirée de son histoire personnelle, la cinéaste franco-marocaine décrit la rébellion d’un groupe de filles en banlieue qui dénoncent l’agression sexuelle de l’une d’entre elles.
Présenté lors de la dernière édition du Festival de Cannes, le film « Rosalie » (dimanche 7 avril à 12:30pm, samedi 13 avril à 3pm et dimanche 14 avril à 2:30pm) de Stéphanie Di Giusto, avec Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel, raconte le destin de Clémentine Delait, la célèbre femme à barbe française, devenue l’attraction des foires au tournant du siècle dernier.
L’industrie cinématographique québécoise brillera notamment grâce à « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant » (vendredi 12 avril à 9pm), une comédie loufoque d’Ariane Louise-Seize, qui met en lumière une vampire incapable de tuer des humains pour se nourrir.
Dans cette programmation s’ajoute « Les Chambres rouges » (dimanche 7 avril à 8:15pm) du Québécois Pascal Plante, un thriller haletant dans lequel une femme assiste au procès d’un homme suspecté de s’être filmé en train de torturer des jeunes filles.
Le Miami Film Festival présentera également « Les Jours heureux » (dimanche 7 avril à 5:30pm et dimanche 14 avril à 2:30pm), le troisième long-métrage de la réalisatrice québécoise Chloé Robichaud, qui suit les pas d’une talentueuse cheffe d’orchestre emprisonnée dans une relation toxique avec son père.
Publié le 6 mars 2024. Mis à jour le 27 mars 2024.
L’année dernière, l’actrice Sharon Stone avait illuminé de sa présence le premier gala des Elles Collective, à Los Angeles. Forte de ce succès, l’association de femmes entrepreneures francophones aux États-Unis réédite l’événement. Leur second gala de fundraising aura lieu le jeudi 9 mai, cette fois encore à la Résidence de France de Beverly Hills, en présence de la Consule générale de France à Los Angeles, Julie Duhaut-Bedos. Au programme de ce cocktail chic : tapis rouge, petits fours, speakers et silent auction.
L’actrice Sharon Stone lors du premier gala de l’association Elles Collective en 2023.
Hommes et femmes, Français ou Américains, membres de l’association ou amis francophiles peuvent encore acheter leur billet ici. Jusqu’au lundi 15 avril, on peut aussi donner un lot pour la silent auction (rendez-vous ici). Durant les jours qui précéderont le 9 mai et le jour-même, ils seront mis aux enchères via une plateforme web. Dîner avec un chef à domicile, séance de coaching, œuvre d’art… L’année dernière, une première silent auction avait permis aux Elles de récolter 7000$ : une étape cruciale dans leur développement.
Lancée en 2019, et dirigée par Céline Amilien, l’association regroupe plus de 130 femmes, dans tous les domaines d’activité. La plupart vivent en Californie (Los Angeles, Orange County, San Diego et San Francisco), mais aussi ailleurs dans le pays et dans le reste du monde, grâce à un chapter 100% virtuel. Ateliers en ligne ou dans un café, soirées de networking, entraide… Des événements sont proposés tous les mois afin de « donner du pouvoir aux femmes francophones aux États-Unis. »
Vous envisagez d’effectuer un investissement dans l’immobilier locatif ? Avez-vous pensé au saisonnier en Floride ?
Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, Greg Orquera, conseiller en investissement locatif et fondateur de Orquera Florida Investments, nous a présenté les principales caractéristiques d’un investissement dans le locatif et saisonnier en Floride, abordant notamment: – Les types de biens – Le prix et la rentabilité – Les emplacements à privilégier – Différences entre l’investissement annuel et l’investissement saisonnier – Montage financier
La galerie Fahey/Klein à Los Angeles, présente jusqu’au samedi 13 avril l’exposition « Desire to see: Photographs by Agnès Varda », la première exposition consacrée aux travaux photographiques de la réalisatrice franco-belge de la Nouvelle Vague.
Mosaic Self-portrait, 1949 Signed by Agnes Varda
À travers une sélection de tirages d’époque imprimés et développés par Agnès Varda et une série d’œuvres posthumes récemment mises au jour, la rétrospective retrace les multiples facettes de la vie et de l’évolution artistique d’Agnès Varda. Au menu, des clichés en noir et blanc de ses voyages, ses tournages, ses nature mortes et collection d’auto-portraits à Cuba, en Chine, à Paris, Oakland ou Los Angeles. Une dernière ville dans laquelle elle s’était établie en 1967 aux côtés de son mari, Jacques Demy, puis au début des années 80, et où elle tourna plusieurs films dont Uncle Yanco et Black Panthers.
La réalisatrice née en Belgique, dont la carrière avait été récompensée d’une Palme d’Honneur au Festival de Cannes en 2015, s’était éteinte en 2019, à Paris, à l’âge de 91 ans.
Guénaël Prince a tout de l’ingénieur français, à commencer par une certaine modestie. On devinerait difficilement que Waga Energy, l’entreprise qu’il a créée avec Mathieu Lefebvre et Nicolas Paget, s’est introduite en bourse sur l’Euronext après seulement six ans d’existence et deux levées de fonds. Avec 33 millions d’euros de revenus en 2023, et 100 millions d’euros sécurisés pour 2024-25, l’entreprise grenobloise affiche une croissance en « hockey stick » dans un marché porteur, et entend doubler ses effectifs américains d’ici la fin de l’année. Comment en est-elle arrivée là ?
Une startup née chez Air Liquide
L’aventure Waga commence en 2015 chez Air Liquide. Guénaël Prince et ses deux associés ont créé pour le géant des gaz industriels une solution qui transforme le biogaz émis par les décharges publiques en biométhane, un substitut du gaz naturel, grâce à un procédé de distillation cryogénique. « La matière organique des décharges crée, lors de sa décomposition anaérobie, du méthane, qui est un très puissant gaz à effet de serre et une source majeure de pollution atmosphérique, explique Guénaël Prince. Le pouvoir réchauffant du méthane est entre 25 à 50 fois plus important que celui du CO2, et il a été reconnu par la récente COP comme un contributeur très significatif du réchauffement climatique ».
Le projet avance, mais la technologie est risquée et ce n’est pas un marché prioritaire pour Air Liquide. Les associés décident donc de prendre leur envol entrepreneurial, Air Liquide restant associée au capital. La propriété intellectuelle de leurs recherches en poche, ils font une première levée de fonds pour financer un modèle d’affaires d’investisseur exploitant très capitalistique : charge à eux de financer, d’installer et d’opérer leurs « WAGABOX » sur les décharges de leurs clients, avec qui ils partageront les revenus générés.
Les États-Unis, eldorado aux 2700 décharges
L’entreprise est seule sur son marché en France et en Europe et signe ses premiers contrats dès 2016. Son attention se tourne rapidement vers les États-Unis et ses 2700 décharges – la plupart de petite et moyenne taille, mais néanmoins trois à cinq fois plus grosses que leurs équivalentes françaises. Grâce à un cadre règlementaire plus favorable aux biocarburants, la concurrence y est aussi plus intense. L’entreprise lève 10 millions d’euros en série B en 2019 pour financer le début de ses développements internationaux, et Guénaël Prince part s’installer à Philadelphie en octobre de la même année.
« Notre modèle d’investisseur-exploitant nécessite d’importants investissements, et nous devons financer le déploiement de notre solution WAGABOX en Europe et en Amérique du Nord (États-Unis et Canada). Nous réfléchissons au meilleur moyen de lever des capitaux sans perdre le contrôle de l’entreprise – et finalement l’option d’entrer en bourse s’impose », dit-il. L’introduction en bourse se fera en octobre 2021, et Waga Energy lève 125 millions d’euros. Dès lors, le développement de l’entreprise à l’international s’accélère : Espagne, Royaume-Uni, Italie, Canada et États-Unis.
Un win win pour les collectivités locales
« Nous avons assez vite du succès avec les collectivités locales, raconte Guénaël Prince. Waga Energy assume tous les investissements ainsi que l’exploitation et la maintenance de l’unité WAGABOX et même la vente du biométhane. Nous faisons aux collectivités une offre qui leur permet de créer de la valeur sans avoir à investir ». Un investissement dans une WAGABOX est une belle histoire pour les collectivités, qui vient redorer le blason de décharges qui ont rarement bonne presse. Guénaël Prince apprécie également l’appétence au risque de ses interlocuteurs publics, et dit ne pas avoir rencontré de réflexe protectionniste chez ses clients américains.
Il faut néanmoins s’adapter à la diversité d’un marché américain gigantesque et fragmenté : « En France, nous avons un interlocuteur unique pour interconnecter nos unités WAGABOX aux réseaux de gaz naturel, GRDF, et un processus très balisé. Ici, il faut adapter notre solution, et les contrats associés, à chaque fois, avec de nouveaux partenaires ». Point positif néanmoins, les collectivités locales s’appuient en général sur des services d’ingénierie externes spécialisés, ce qui donne lieu à des appels d’offre bien cadrés, pertinents et efficaces, bouclés en quelques semaines au lieu de plusieurs mois. « Étant donnés la taille du marché américain et le cycle de développement d’un projet (entre 6 mois et 2 ans), notre stratégie aux États-Unis a été d’investir fortement dans les équipes de vente ».
«Mobiliser d’importants investissements»
Le marché de Waga Energy est aujourd’hui en surchauffe, et les valorisations élevées rendent difficiles les acquisitions externes. Guénaël Prince prévoit donc une vague d’embauches cette année. « Aux États-Unis, il ne faut pas lésiner sur les ressources. Il faut engager d’importants moyens pour pénétrer le marché nord-américain, car les salaires et les CapEx (dépenses d’investissement de capital NDLR) sont plus élevés. Il faut prévoir une structure robuste, et mobiliser d’importants investissements ».
Un peu plus de deux ans après l’entrée en bourse, le futur est rose pour Waga Energy, qui a réussi à surmonter les challenges successifs du Covid et de la guerre en Ukraine. Son carnet de commandes bien rempli a satisfait les investisseurs de l’Euronext, vus à Paris en février. De belles usines à gaz, au sens littéral du terme.
Pas toujours facile de choisir parmi la trentaine de restaurants proposant de la cuisine française dans la capitale. Pour vous aider, nous avons sélectionné 5 adresses où déguster des plats typiques, concoctés par d’authentiques chefs tricolores.
La Piquette (Cleveland Park)
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Un bistrot comme à Paris, avec de bons petits plats dans une ambiance décontractée ? Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit. Derrière les fourneaux, Francis Layrle, et, dans l’assiette des produits frais sélectionnés avec soin. Cet ancien chef de l’ambassade vous présente ses plats de prédilection comme le cassoulet toulousain, le canard à l’orange ou le lapin en gibelotte. Une bonne adresse qui vous fera voyager en France, le temps d’une soirée. La Piquette3714 Macomb St. NW, Washington, DC 20016.
Convivial (Shaw)
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Dans un cadre contemporain, Cédric Maupillier vous propose des plats traditionnels élaborés avec sa touche personnelle. Arrivé aux États-Unis en 2003, ce Toulonnais d’origine a fait ses armes aux côtés du chef Michel Richard avant d’ouvrir Convivial en 2015. À la carte, bœuf bourguignon, onglet à l’échalote, pot-au-feu et la spécialité de la maison : la bouillabaisse. Des plats préparés en cuisine à partir de produits frais achetés en Pennsylvanie auprès de petits producteurs de la communauté mennonite. Convivial801 O St. NW, Washington, DC 20001.
La Chaumière (Georgetown)
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Une chaumière alsacienne en plein cœur de Washington ? Non, vous ne rêvez pas ! Inauguré en 1976 par Gérard Pain, le restaurant est aujourd’hui piloté par le Niçois Gil Fornaris. Une adresse qui a su rester fidèle à ses racines et perpétue, depuis près de 50 ans, les traditions culinaires françaises. Au coin de la cheminée, venez déguster l’une des spécialités de la maison : boudin blanc aux truffes, ou encore les quenelles de brochet sauce homard et la terrine de foie gras au cognac. La Chaumière, 2813 M St. NW, Washington, DC 20007.
L’Avant-Garde (Georgetown)
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Un cadre élégant, une atmosphère feutrée, l’écrin parfait pour la cuisine sophistiquée du chef Sébastien Giannini. Après avoir travaillé auprès des plus grands (Alain Ducasse, Laurent Tarridec) et un passage à la tête des cuisines du Fairmont Queen Elizabeth à Montréal, c’est à Washington qu’il a posé ses valises depuis 2017. Retrouvez une large sélection de produits de la mer, et des produits d’exception comme du caviar du bassin d’Arcachon ou du jambon ibérique Bellota. L’Avant-Garde2915 M St. NW, Washington, DC 20007
Bistro Provence (Bethesda, MD)
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Situé dans la banlieue nord-ouest de Washington, vous ne serez pas déçu du déplacement. Ouvert en 2010 par le chef Yannick Cam, Bistro Provence offre une cuisine française raffinée, élaborée à base de produits frais. Depuis plus de 30 ans, le Français enchante nos papilles avec ses recettes traditionnelles revisitées : fricassée d’escargots de Bourgogne et sa purée d’aubergine, cuisse de canard confite ou selle d’agneau et son jus à la sauge. Dans une ambiance tamisée, vous pouvez admirer le chef à l’œuvre dans sa cuisine ouverte, en dégustant votre repas. Bistro Provence4933 Fairmont Ave, Bethesda, MD 20814
Elle est une pionnière sur la glace américaine : Chloé Aurard est la première Française à prendre part au championnat réputé des États-Unis. Elle évolue depuis le début de la saison, en janvier, sous les couleurs de New York. Auparavant, seules deux autres compatriotes s’étaient illustrées à l’international sur le continent nord-américain : c’était dans le championnat canadien, et Marion Allemoz et Lore Baudrit avaient évolué sous les couleurs de Montreal.
Chloé Aurard, elle, réussit le tour de force de faire ses débuts alors que la toute nouvelle ligue professionnelle est lancée : elle s’appelle PWHL (Professional’s Women Hockey League) et réunit les six meilleures équipes du continent (trois des États-Unis, trois du Canada). « Je ressens beaucoup de fierté de représenter la France, confie la jeune femme de 25 ans au sortir d’un entraînement. Marion et Lore avaient déjà brillé en jouant au Canada. Me concernant, j’espère devenir quelqu’un que les plus jeunes regardent. J’aimerais les inspirer et qu’ils se disent en me voyant que c’est possible. »
Une histoire de famille
La hockeyeuse est née près de Grenoble et a grandi à Villard-de-Lans (Isère). Elle est rapidement tombée dans le hockey – mais peu sur la glace. « J’ai très peu de souvenirs de mes débuts avec des patins, mais on m’a dit que c’était vers mes 3 ans, raconte-t-elle. Ma mère dit souvent que dès que j’étais sur la glace, je demandais à avoir une crosse dans les mains ». Ses parents étaient également hockeyeurs (niveau régional), son grand frère y a aussi joué, ainsi que sa sœur jumelle Anaïs, avec qui elle a sauté le grand pas en 2014, quand elle est venue étudier et pratiquer sa passion à la Vermont Academy, située à Saxtons River. « Sans ma sœur, je ne serais certainement pas venue, confie-t-elle. J’étais très excitée mais j’avais aussi un peu peur car j’étais très jeune (15 ans). »
Sa sœur n’a pas percé dans le hockey de haut niveau mais Chloé, elle, a continué de franchir les étapes, notamment à la Northeastern University, à Boston, où elle a brillé dans le championnat universitaire. « Les structures étaient incroyables, on avait notre patinoire avec notre propre vestiaire, notre salle de muscu, etc. », se souvient-elle.
« Le jour le plus long » à la Draft
Quand, à l’automne 2023, la PWHL est lancée, la Française est inscrite dans la toute première Draft de l’histoire du hockey féminin aux États-Unis. « On avait reçu un mail deux semaines avant à l’Université nous disant qu’on était plusieurs à avoir de bonnes chances d’être sélectionnées, dévoile-t-elle. Je n’ai pas voulu trop m’y fier mais j’ai commencé à y croire. »Le jour de la Draft, elle rejoint Toronto où se déroule la cérémonie. « J’étais assise sur la chaise à attendre mon nom, c’était le jour le plus long de ma vie. » Son nom sera finalement prononcé au 4e tour, en 21e position.
Après le Vermont et Boston, là voilà donc à New York, même si l’équipe est basée dans le Connecticut, à Bridgeport à la frontière de l’Empire State. Elle y déroule sa vie tranquille, faite d’entraînements, de matchs, et de quelques séances de coaching auprès des jeunes catégories du club. Titulaire dans son équipe depuis le début de saison, elle n’a pas encore pu marquer. « C’est très intense, aussi bien physiquement que mentalement, confie-t-elle. Mais je m’y suis bien adaptée. J’espère devenir ces prochaines années une joueuse qui compte, dont on parle. » Avec en ligne de mire les Jeux Olympiques d’hiver de 2026, qui se dérouleront en Italie, à Milan et Cortina d’Ampezzo.
Publié le 15 mars 2024. Mis à jour le 25 mars 2024.