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Superprof s’attaque au marché américain du cours particulier

Fondé en 2013 par l’entrepreneur français Wilfried Granier, Superprof met en relation professeurs et élèves pour des cours particuliers dans toutes les disciplines, soit 1200 matières, de l’apprentissage des langues au droit en passant par le sport jusqu’à la musique. L’entreprise surnommée « l’Airbnb du cours particulier », qui devrait réaliser 60 millions d’euros de chiffres d’affaires à la fin de l’année 2024, intégrait même il y a un an, le prestigieux FT120 (French Tech 120), un label consacré aux start-ups en phase d’hyper croissance.

Déjà présent dans 53 pays, Superprof s’invite donc depuis quelques mois aux États-Unis. « Notre arrivée sur le marché américain a pris du temps, explique Wilfried Granier. Nous avons commencé à nous y intéresser il y a 6 ans, et pensions attaquer ce marché de la même façon que nous le faisions pour l’Europe, mais les choses n’ont pas fonctionné ainsi. Au contraire du système des acquisitions que nous opérions en Europe, il fallait faire face au poids de gros concurrents sans espoir d’acquisition immédiate. L’immensité géographique des États-Unis imposait également un positionnement différent. C’est un peu comme si vous passiez de la Ligue de basket français à la NBA. »

Une réseau d’un million de profs aux États-Unis

Sur un marché des cours particuliers dominé par trois géants dont le leader Wyzant et TakeLesson (récemment vendu à Microsoft pour 58 millions de dollars), Superprof a d’abord recruté une experte de la tech, ancienne de chez Google, pour améliorer son référencement naturel et sa notoriété. « Nous avons ensuite investi dans les disciplines niches – les mathématiques à New York, le piano à Los Angeles, et avons progressivement réussi à baisser le coût d’acquisition des profs, le nerf de la guerre. Aujourd’hui, près d’un million de profs aux États-Unis proposent leurs services sur Superprof. Un seuil capital pour occuper l’immensité du maillage du pays et être capable de connecter profs et élèves vivant à proximité. Les campagnes de recrutement et de communication, que nous continuons à intensifier aujourd’hui via Google, Youtube ou les réseaux sociaux, nous ont aidé à faire notre place », poursuit Wilfried Granier.

L’équipe de Superprof. © Superprof

Signe de l’embellie, l’entreprise lancera ses « soirées ambassadeur » à New York, San Francisco et Chicago, un concept déjà testé en Europe par Superprof et qui permet de fédérer les meilleurs profs de chaque ville. « Depuis 18 mois, nos efforts paient, ajoute-t-il. À la fin 2024, le marché américain devrait ainsi nous permettre de réaliser un chiffre d’affaires proche des 8 millions d’euros, juste derrière le marché français qui rapporte lui, chaque année, près de 10 millions d’euros. »

Une croissance sans levée de fonds

Wilfried Granier célèbrera dans quelques jours son entrée sur le marché chinois. « Un marché encore plus compliqué que les États-Unis, confesse-t-il, en termes de régulation, de transferts de données, de serveurs… Tout passe également par l’accréditation du Parti communiste chinois, par l’emploi d’une batterie d’avocats, par la création d’une application chinoise dédiée… Mais nous sommes optimistes. Comme pour les États-Unis, nous avons recruté la meilleure cadre possible. Nous démarrons de zéro et le challenge s’annonce palpitant. La Chine a 20 ans d’avance sur l’Europe en matière de technologies et d’innovations, et cette expérience devrait nous permettre d’apprendre et de nous renforcer. »

Campagne de pub « Superprof, vous aussi devenez énervant » de l’agence Buzzman.

Seule entreprise du FT120 à fonctionner à partir de ses revenus en propre – et donc sans levée de fonds -, Superprof poursuivra ses développements en 2024 sur la France et le Royaume-Uni, deux autres marchés capitaux pour l’entreprise. Dans l’Hexagone, sa dernière campagne de communication « Superprof, vous aussi devenez énervant » réalisée par l’agence Buzzman, lui a d’ailleurs permis d’augmenter de 5 à 6 points son taux de notoriété. « Nous restons très ambitieux, conclut l’entrepreneur. En 2025, nous espérons atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et devrions être présents dans 100 pays dans le monde. »

Alain Mabanckou sillonne les États du Sud-Est américain

À l’occasion du mois de la francophonie, le romancier, essayiste et professeur franco-congolais Alain Mabanckou, qui réside aux États-Unis depuis le début du siècle, entame une tournée culturelle au Texas, en Louisiane et en Floride.

Les Texans auront l’occasion de le rencontrer le jeudi 14 mars de 11:30am à 12:30pm à l’Alliance Française de Dallas, où il explorera l’un de ses premiers ouvrages, Verre Cassé, lauréat de plusieurs prix. Le mercredi 20 mars, toujours dans cette ville texane, Alain Mabanckou se rendra à la librairie The Wild Detectives de 7pm à 9pm pour une conférence sur, entre autres, l’évolution de la langue française. Cet événement sera suivi d’une séance de dédicace. Le lendemain, le jeudi 21 mars, l’homme de lettres projettera son documentaire « Noirs en France » à partir de 6pm à la Southern Methodist University de Dallas. Coréalisée avec la cinéaste Aurélia Perreau, cette production audiovisuelle donne la parole à des Français noirs, à l’instar de Yannick Noah, qui fait bien souvent entendre sa voix contre le racisme.

Ce documentaire poignant sera également diffusé le lundi 25 mars à partir de 6:30pm à l’Alliance Française de La Nouvelle-Orléans, où Alain Mabanckou fera également halte. Le lendemain, le mardi 26 mars, celui qui enseigne la littérature à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ira à la rencontre de ses lecteurs et se prêteront à une séance de dédicace à partir de 6:30pm à l’Ashé Power House Theater de la métropole louisianaise.

Récipiendaire du prix Renaudot pour son roman Mémoires de porc-épic, Alain Mabanckou poursuivra sa route jusqu’à la fin du mois en Floride. Il participera le mercredi 27 mars dès 6:30pm à une conférence intitulée « Francophonie, Afrique et Au-delà » à l’University of Miami. Le lendemain, le jeudi 28 mars, l’auteur franco-congolais posera ses livres à l’Alliance Française Miami Metro à 12:30pm pour rencontrer son public, avant d’aller assister à la projection de son documentaire « Noirs en France » le soir même dès 6:30pm au Little Haiti Cultural Complex de la métropole floridienne.

Le travail de Claude Viallat mis en lumière à la Galerie Templon

Quoi de plus naturel pour un artiste ayant essaimé dans ses œuvres tout un tas d’influences américaines que d’exposer aux États-Unis ? Claude Viallat, un des peintres contemporains français les plus connus, exposera à la Galerie Templon (293 10th Avenue) de New York du jeudi 14 mars au samedi 27 avril.

Aujourd’hui âgé de 88 ans, Claude Viallat s’est faire connaître dans les années 1970 avec ses formes reconnaissables entre toutes, ces rectangles pleins, irréguliers et inclinés qui se multiplient sur la toile. On a souvent comparé son motif au haricot, d’où son nom. Les Américains préfèrent parfois parler de « petit os » (small bone), certainement plus évocateur dans la langue anglaise.

Claude Viallat, Sans titre n°219, 2022. © Galerie Templon

L’artiste, originaire de Nîmes où il vit toujours, a déjà été exposé aux États-Unis dans le passé, au MoMA de New York, au Musée des Beaux-Arts de Montréal ou encore au Philadelphia Museum of Art in the USA. Mais c’est la première fois que la Galerie Templon de la Grosse Pomme montrera son travail. Les plus curieux pourront tenter d’y déceler les traces de l’art américain que Claude Viallat a tant aimé, lui qui a notamment été influencé par la culture native-américaine. L’exposition présentera une toute nouvelle série d’une vingtaine d’œuvres de moyen et grand format soigneusement sélectionnées et peintes entre les années 1960 et aujourd’hui.

Norse Atlantic Airways, la compagnie norvégienne, lance ses vols directs entre Paris et Los Angeles

À partir du 1er mai 2024, la compagnie norvégienne Norse Atlantic Airways, un nouvel opérateur low cost et long courrier, lancera ses premiers vols directs entre les aéroports de Paris-CDG et LAX à Los Angeles.

Six vols par semaine sont programmés (sauf le mardi) à bord de Boeing 787 Dreamliner avec des départs programmés depuis Paris à 16h15 et une arrivée le même jour à Los Angeles à 19h05 (7:05pm). Depuis Los Angeles, les départs s’organiseront à 21h10 (9:10pm) pour une arrivée prévue à Paris à 17h le lendemain.

Sur le site de la compagnie, les premiers vols affichés en aller simple (depuis Los Angeles) annoncent trois catégories de prix en classe Economie, à partir de 378$ en catégorie Economie Light (sans bagage et avec des sièges à partir de 25$), à partir de 438$ en Economie Classic (avec bagage cabine, en soute et repas) et à partir de 578$ en Economie Flextra (incluant les mêmes options plus le choix gratuit des sièges). Le prix en premium est affiché à 1023$.

Enfin, pour un aller-retour, les premiers prix commencent à partir de 503$.

Lancée en mars 2021, la compagnie norvégienne fondée par Bjørne Tore Larsen s’invitera sur un créneau de vols où la concurrence est déjà forte. Outre la présence d’Air France, les compagnies French Bee, Air Tahiti Nui et Delta assurent déjà les trajets entre Paris et Los Angeles.

Réunion publique avec la sénatrice Mélanie Vogel à NY

La sénatrice des Français de l’étranger Mélanie Vogel est à New York pour l’ouverture de la 68e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (11-22 mars). À cette occasion, l’élue écologiste rencontrera la communauté française le mardi 12 mars à 6pm au People’s Forum, 320 W 37th St

Cette rencontre publique permettra d’échanger sur les sujets qui préoccupent les expatriés en matière de droits des femmes, mais aussi, pour la coprésidente des Verts européens, d’évoquer le scrutin des Européennes du mois de juin et surtout de revenir sur le vote historique en France de la constitutionnalisation du droit à l’IVG, projet de loi que la parlementaire a porté au Sénat.

Pour assister à la réunion publique, s’inscrire ici (gratuit).

Brèves new-yorkaises: Contrôle des sacs dans le métro, cerisiers en fleurs et changement d’heure

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

Ⓜ️ Attendez-vous à plus de contrôles dans le métro dès cette semaine et de fouilles de sacs et de bagages aux détecteurs de métaux. Avec une augmentation de 45% des actes criminels en janvier, le maire a souhaité un contrôle de police renforcé avec l’aide de militaires. « Mais a-t-on vraiment besoin de 750 soldats de la Garde nationale pour ça ? » se plaignent de nombreux New-Yorkais.

?️ Les restaurants qui disposent actuellement de terrasses couvertes sur la rue tolérées pendant le la pandémie ont jusqu’au 3 août pour demander un permis. S’ils l’obtiennent, les structures seront autorisées du 1er avril au 29 novembre, mais démontées en dehors de cette période.

? Whole Foods va ouvrir des petites boutiques où l’on pourra principalement acheter des plats à emporter sous l’enseigne Whole Foods Daily Shop. Une sorte de Daily Monop finalement.

? 55 % des Américains déclarent se sentir fatigués après le changement d’heure – on est passé à l’heure d’été ce week-end, une heure de sommeil en moins…

?️ Il était fermé depuis 2022, le Boathouse, très célèbre restaurant à Central Park, vient de rouvrir ses portes après rénovation. Au menu, des pâtes maison au homard, des burgers et du saumon.

? Fans de la série The Sopranos ? Une partie du décor qui a servi à la dernière scène de la série a été mise en vente sur e-bay – on parle d’une table et d’un peu de matériel. Le propriétaire pensait en tirer 10.000$. L’ensemble est parti à plus de 80.000$.

? New York et les États-Unis ont connu leur hiver le plus chaud depuis 1893.

? 2023 a été l’année la plus meurtrière pour les cyclistes depuis 1999. Sur les 30 cyclistes décédés, 24 utilisaient des vélos électriques.

? À New York, comme dans plusieurs autres villes des États-Unis, il est interdit d’offrir de l’eau ou de la nourriture à une personne faisant la queue pour voter. C’est la loi.

? Plusieurs personnes ont été arrêtées pour avoir importé illégalement depuis la Chine des intestins d’oie et de canard en les cachant sous des serpents à sonnettes morts. La loi fédérale interdit l’importation de produits à base de volaille crue en provenance de Chine.  

⚽️ La serviette de table en papier sur laquelle le FC Barcelone a proposé à Lionel Messi, alors âgé de 13 ans, son premier contrat, est en vente aux enchères à NYC. Prix estimé (fourchette basse) : entre 380.000 et 635.000$.

?‍♂️ 18 personnes ont été inculpées, dont cinq employés du Département des services aux sans-abri, un employé du MTA et un membre de la police de New York pour avoir participé à une vaste opération consistant à voler l’identité des gens afin d’obtenir frauduleusement des prestations liées au COVID, pour un montant de 1,2 million de dollars au total.

☔️ À défaut de neige, il a beaucoup, beaucoup plu la semaine dernière avec plus de 7 cm d’eau au-dessus des normes saisonnières.

? Les coupes budgétaires les avaient supprimées des cantines : les boulettes de viande et les tenders de poulet sont de retour dans les assiettes des écoles publiques.

? Un an après l’arrivée de la responsable de la lutte contre les rats, les habitants de New York n’ont pas vraiment l’impression d’une diminution spectaculaire du nombre de rongeurs.

? Le procès du vol des paroles d’Hôtel California s’est soldé par un non-lieu et un abandon de toutes les charges.

✈️ Selon une étude, JFK fait partie des aéroports les plus luxueux au monde.

? Pour vivre confortablement à Williamsburg (Brooklyn), vous devrez gagner au moins 170.000$.

?‍? Les écoles publiques de la ville étudient la possibilité de décaler l’heure de début des cours afin d’éviter que ne se reproduisent les problèmes techniques auxquels les élèves ont été confrontés lors d’une journée d’école à la maison, pendant les chutes de neige du mois dernier.

? Les Pays-Bas ont-ils vraiment acheté Manhattan pour 24 dollars ?

? Il s’inspire de la série Dexter pour tuer, démembrer et toucher la prime d’assurance de sa victime.

? Les premières fleurs de cerisiers sont officiellement sorties sur plusieurs arbres de Central Park.

? Bon plan : nous vous avions déniché un studio à 1.300$ par mois. Malheureusement, il ne fait que… 5m2.


Le weekly cartoon de NCA

Illustration : NCA

? Jusqu’à récemment, vous pouviez admirer la silhouette de l’Empire State Building en remontant la 5e avenue. C’est terminé : la construction d’une nouvelle tour aussi étroite que haute bouche la vue. La colère gronde sur TikTok.

« Anatomie d’une chute » remporte l’Oscar du meilleur scénario

« Anatomie d’une chute » rentre dans l’Histoire des Oscars ! Nominé dans 5 catégories, le drame judiciaire de Justine Triet et Arthur Harari a été récompensé de la statuette du meilleur scénario lors de la grand-messe hollywoodienne, qui a eu lieu ce dimanche 10 mars à Los Angeles. L’ultime consécration, pour le film français, Palme d’Or 2023 du festival de Cannes, qui parachève son incroyable moisson de récompenses dans les plus grands festivals à travers le monde.

« Merci beaucoup. Ça va m’aider à traverser la crise de la quarantaine ! C’est une année folle, a réagit la réalisatrice sur la scène du Dolby Theatre, aux côtés de son compagnon et co-scénariste, Arthur Harari. C’est glamour ce soir, comparé à là où tout a commencé. C’était le confinement, avec deux enfants, et nous les avions collés devant des dessins animés pour avoir la paix »  a-t-elle poursuivi dans son costume étincelant, faisant rire un parterre de stars en évoquant la genèse de son film.

https://www.youtube.com/watch?v=7FcqYbbI3zY

Nominé pour le meilleur film, la meilleure réalisatrice, la meilleure actrice (pour Sandra Hüller) et le meilleur montage, le film français décroche un seul et unique Oscar, mais il s’agit bien là d’une victoire. C’était la première fois qu’un film français obtenait autant de nominations aux Oscars après «The Artist» de Michel Hazanavicius, en 2012. 

Le « troisième » Oscar

Considéré comme « le troisième Oscar » (après celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, qui sont allés à « Oppenheimer » et Christopher Nolan, son réalisateur), l’Oscar du meilleur scénario était espéré pour « Anatomie d’une chute », particulièrement salué à Hollywood pour son écriture. 

Et si Emma Stone a remporté le prix de la meilleure actrice face à Sandra Hüller, la star d’« Anatomie d’une chute» peut se consoler grâce au succès de la « Zone d’intérêt». Le film de Jonathan Glazer, où l’actrice allemande interprète l’un des rôles « les plus difficiles de sa carrière », triomphe avec deux Oscars (Meilleur film en langue étrangère, pour le Royaume-Uni et meilleur son.)

Les autres productions en lice pour la France aux Oscars repartent sans statuettes, avec la fierté d’avoir été nominées. Dans la catégorie du meilleur documentaire, « 20 jours à Marioupol », de Mstyslav Tchernov, l’emporte, devenant le premier film ukrainien oscarisé, devant la co-production française « Les filles d’Olfa » de la Tunisienne Kaouther Ben Hamia. 

Dans la catégorie du meilleur court-métrage d’animation, où deux films concouraient pour la France (« Pachyderme» de Stéphanie Clément et « Letter to a Pig», de Tal Kantor), c’est « War Is Over ! Inspired by the music of John &Yoko » de Dave Mullins et Brad Booker qui décroche l’Oscar.  « Le Garçon et le Héron» d’Hayao Miyasaki, remporte l’Oscar du meilleur long-métrage d’animation, dans la catégorie où « Mon ami Robot», de Pablo Berger, portrait les couleurs de la France.

Le cinéma tricolore aura néanmoins été exceptionnellement bien représenté en 2024 aux Oscars, comme French Morning vous en parlait ici. Lundi 11 mars, les équipes des productions françaises nominées étaient conviées à un brunch à la Résidence de France de Los Angeles, par la Consule, Julie Duhaut-Bedos, afin de célébrer leurs accomplissements.

Les comptes Instagram sur New York à suivre en ce moment

Unique, New York l’est à bien des titres : unique par sa liberté et sa fantaisie, que ce soit dans ses comportements ou ses looks vestimentaires, par la richesse de son offre culturelle et culinaire, des fast-food aux restaurants étoilés. Les comptes Instagram sur New York font légion et French Morning a sélectionné quelques comptes incontournables, qui font la part belle à cette ville qui ne ressemble à aucune autre.

New York et les New-Yorkais

Compte incontournable pour tous ceux qui fréquentent le métro : @subwaycreatures, défilé hilarant de tous ces moments cocasses qu’on peut rencontrer dans le métro new yorkais. L’auteur de ce compte, Rick McGuire, est également auteur du compte Insta @whatisnewyork, et du nouveau venu @whatisnewyorkdating, qu’on a hâte de voir grandir ! Et pour ceux qui préfèrent le train, dans la même veine, @peopleofpennstation.

On se régale également des pépites entendues au hasard d’une conversation sur les rues de New York avec @overheardnewyork.

Elle a 98 ans, et c’est une star sur Instagram. Dorothy Wiggins a un sens de l’humour décapant et l’esprit new-yorkais incomparable. Dévastée par la mort de son mari il y a 3 ans (après 61 ans de mariage), Dorothy Wiggins a commencé à alimenté un compte Instagram @dorothylovesnwyork ouvert par son fils « parce qu’il pensait que cela me ferait oublier mon chagrin » expliquait-elle dans le New York Times. Irrésistible.

Dans un style plus sérieux, le photographe autoproclamé « people’s paparazzi » Johnny Cirillo documente les looks les plus stylés de la ville sur son compte @watchingnewyork, et @humansofny reste une référence incontournable : le compte créé par Brandon Stanton, auteur du livre éponyme best-seller, continue de proposer de jolis portraits et interviews de New Yorkais.

New York et ses foodies

On estime qu’il y a à New York plus de 26.000 restaurants. Au rythme d’un déjeuner et d’un dîner par jour, il faudrait donc plus de 36 ans pour les essayer tous ! Heureusement, de nombreux comptes Instagram sont là pour nous aider à choisir. Parmi nos préférés :

@infatuation_nyc pour ses sélections à thèmes (les meilleurs smashburgers, les meilleurs deals de la Restaurant Week…) et les dernières tendances gastronomiques de la grosse pomme. À compléter avec @eater_ny et @grubstreet pour un tour d’horizon des news gastronomiques et des nouveaux restos. On peut aussi suivre le compte instagram de @pete_wells, critique gastronomique du New York Times depuis 2012, connu des restaurateurs new yorkais comme le loup blanc.

En mode plus food porn, on savoure les photos de @new_fork_city. Natalie Landsberg, Gillian Presto et Emily Morse écument les restaurants et nous proposent des photos appétissantes, sans critique malheureusement.

New York et sa scène culturelle

Depuis 2016, @Secret_NYC n’a plus de secret que le nom, un compte indispensable pour être au jus de ce qui se passe à New York, des sorties à ne pas rater ce week-end aux meilleurs restos pour une date de la St Valentin. A bookmarker également : @nybucketlist et @timeoutnewyork. Et pour les fans de galeries, @galleriesnow liste les plus belles expos. Seul regret : pas possible de filtrer les expos de New York seulement.

Et pour finir, New York en dessins

Et pour finir, on ne peut pas lister les comptes Instagram sur New York sans recommander @newyorkercartoons, les célèbres dessins du New Yorker magazine. En bon New Yorkais, n’oubliez pas de tenter votre chance au Cartoon Caption contest, c’est toutes les semaines sur le site newyorker.com/cartoons/contest !

@newyorkercartoons

Un jury de haut vol pour la Best Baguette 2024 New York

Le concours de la Meilleure Baguette de 2024 à New York a lieu le mardi 19 mars. Si vous ne l’avez pas fait, prenez vos billets dès maintenant, l’évènement est sold out chaque année.

À événement exceptionnel, jury d’exception. Comme chaque année, ce sont des personnalités du monde culinaire, ou de l’univers francophiles new-yorkais qui vont, pendant la soirée, goûter à l’aveugle les baguettes et pains spéciaux présentés par nos 17 finalistes. Ces experts, chacun avec sa propre histoire et spécialité, apporteront un regard unique sur les créations des participants.

Au premier rang de ce jury, Gabriel Kreuther, chef du restaurant éponyme à Midtown Manhattan -il figure en bonne place dans la dernière liste des 100 meilleurs restaurants de la ville publiée par le New York Times. Il a commencé sa carrière en Allemagne, France et Suisse avant d’arriver à New York, à La Caravelle puis chez Jean-Georges. Gabriel Kreuther a notamment reçu un James Beard Foundation Award en tant que « meilleur chef de New York » .

Thierry Atlan, chocolatier de renom et Meilleur Ouvrier de France, dont le parcours de plus de 40 ans dans la pâtisserie a débuté à l’école Lenotre. Installé à New York depuis une décennie, il a ouvert une boutique à Soho, offrant des macarons, des chocolats et des glaces artisanales, faisant le bonheur des gourmands new-yorkais.

Cécilia Jourdan, parisienne de naissance, apporte une touche culturelle et linguistique. Ayant embrassé une carrière dans les arts du spectacle avant de se consacrer à l’enseignement du français et au marketing digital, Cécilia a co-fondé Hello French, une plateforme dédiée à la culture française. Avec presque deux millions de francophiles dans sa communauté, elle représente l’esprit de partage et d’échange au cœur de la culture française.

Scott Cioe, formé, notamment à Bouchon Bakery, Café Boulud ou encore chez Gordon Ramsay, apporte une expertise en pâtisserie classique et innovation culinaire. Son approche unique, mêlant nostalgie et techniques françaises, promet une évaluation nuancée des baguettes en compétition.

Dorie Greenspan, auteure de 14 livres de cuisine et lauréate de cinq prix James Beard, enrichit le jury de son expérience journalistique et de sa profonde connaissance de la cuisine française. Fière titulaire de l’ordre du Mérite agricole français, elle apportera sa perspective éclairée sur l’authenticité et la qualité des baguettes présentées.

Natasha Pickowicz, cheffe et auteure, a été finaliste à trois reprises des James Beard Foundation Awards. Militante autant que pâtissière, elle est reconnue pour son travail liant son artisanat à la justice sociale. Elle a collaboré avec nombre d’institutions new-yorkaises, notamment Lenox Hill Neighborhood House, God’s Love We Deliver, the Brigid Alliance, and Planned Parenthood of Greater New York. Sa participation au jury garantit une attention particulière aux valeurs et à l’impact communautaire des participants.

Enfin, Jonathan Pereira, chef pâtissier pour le groupe Mandarin Oriental, a débuté son parcours à Porto Rico. Ayant travaillé dans des établissements de luxe à travers le monde, Jonathan offre une perspective globale et innovante sur la boulangerie, enrichie par ses expériences culinaires diverses.

Comme à l’habitude, ces jurés goûteront les baguettes des 17 finalistes à l’aveugle. Ils remettront le Grand Prix du jury, ainsi que 2 accessits, et un prix du pain spécial. De son côté, le public présent pendant l’événement votera pour le Prix du public.

Réservez vos tickets pour la finale (places limitées) ici.

Étienne de Crecy vient faire danser New York le 21 mars

C’est un des pionniers de la musique électronique française. Étienne de Crecy, 55 ans, sera en concert le jeudi 21 mars au SILO à Brooklyn, une salle récente ouverte dans le quartier d’East Williamsburg.

DJ et producteur, Étienne de Crecy a gravé des albums incontournables connus dans le monde entier comme « Tempovision » et la trilogie « Super Discount », et a aussi réalisé de nombreux remixes pour des artistes comme Kraftwerk, Air, Moby, Lil Louis ou Zombie Nation.

La soirée est organisée par le collectif français Maison Disco, basé à New York. Première partie par Ÿas, jeune DJ et producteur marocain influencé par la scène électro française et la Chicago house. Tickets disponibles ici.

Instagram will load in the frontend.

Le surréalisme d’Anastasia Belous à la galerie Antoine Chevalier à New York

C’est une célébration de l’imagination, de jeux de couleurs, de lumières, et de l’inattendu qu’offre la nouvelle exposition « Another Eye » présentée à la galerie Antoine Chevalier dans West Village. L’artiste ukrainienne Anastasia Belous, qui vit actuellement en Espagne après avoir quitté son pays en 2015 en raison de la guerre en Crimée, y présente une série d’œuvres révélant sa vision de la peinture surréaliste – dont on célèbre le centenaire cette année. Sorcières sur une aile d’avion, femmes et enfants adoptés par la nature, lapin géant, poulet poilu… les scènes se succèdent, telle une joyeuse parade, sur les murs de la nouvelle galerie pop-up du galeriste français Antoine Chevalier.

Malgré cette joie apparente, les tableaux d’Anastasia Belous parlent tous de l’Ukraine et à la guerre. Depuis la nouvelle invasion russe il y a deux ans, le pays a vu partir des millions de personnes, principalement des femmes et des enfants, migrants déracinés sur les routes loin de chez eux, sans savoir ce que l’avenir leur réserve. C’est cet autre regard sur la guerre, du côté de ces exilés, qu’Anastasia Belous propose de porter sur cette tragédie.

L’exposition ouvre ce jeudi 7 mars de 5pm à 8pm au 178 Bleecker Street. À découvrir jusqu’au 30 mars.

« The building fish , Anastasia Belous à la galerie Antoine Chevalier à New York. © Gallery Antoine Chevalier

Alerte tendance, le smashburger envahit New York

Vegan, au foie gras, gastronomique, à trois étages, supplément raclette… En matière de burger, vous pensiez avoir tout vu ? Détrompez-vous ! Le totem de la cuisine yankee en a encore sous le bun. Plus fin, plus esthétique, moins bourratif et surtout beaucoup plus tendance, voilà le smashburger ! Quésaco ? Un hamburger dont le steak hâché ou patty, comme on dit dans le jargon, est savamment écrabouillé sur la plaque de cuisson brûlante (c’est ce qu’on appelle « smasher » la viande). Une technique barbare pour barbaque qui a l’avantage de transformer le patty en une fine galette dont les bords deviennent fabuleusement croustillants. Et ainsi maximiser les saveurs de la viande. « C’est ça qui fait la différence avec le burger épais classique, une viande qui forme une croûte sur toute sa surface, à la limite du cramé avec une apparence irrégulière et qui dépasse du bun » analyse Pete Wells, le critique food ultra-respecté du New York Times. 

Le patty de boeuf « smashé » sur la plancha Crédit @GeraldineBordère

Le reste de la formule est simple. « Un potato bun moelleux, une sauce maison, quelques pickles, de l’american cheese et that’s it ! », explique Kevin Rezvani, le fondateur de la chaîne 7th Street Burger qui cartonne à New York. Avec cette recette et un menu qui ne propose que du smashburger (simple, double ou vegan), le jeune entrepreneur pionnier dans le ‘dwich écrasé, peut se targuer d’avoir conquis New-York. Créée en 2021 en plein covid dans un fast-food de poche de East Village, son enseigne compte maintenant 13 établissements dans Manhattan et Brooklyn, et des projets d’ouverture un peu partout dont Londres et Tokyo. « J’ai eu de la chance, je me suis lancé au bon moment. Fin de la pandémie, les loyers étaient bas et les new-yorkais, nostalgiques du bon vieux temps, étaient en recherche d’un retour aux essentiels ». De la comfort food pour contrer la morosité et le climat anxiogène ambiants, il fallait y penser ! A l’époque, il en confectionnait une centaine par jour. «Aujourd’hui, uniquement à East Village, on en sort 2000… ».

Plus abordable et plus digeste

Le double smashburger de 7th Street Burger Crédit @GeraldineBordere

Au-delà de son côté réconfortant et savoureux, l’attrait grandissant pour le smashburger a une autre explication : il est plus abordable et plus digeste, la quantité de viande étant divisée par deux en moyenne par rapport à un burger classique. «Le smashburger est le parfait snack ou repas à manger sur le pouce. On n’a même pas besoin de s’attabler pour le manger et on ne se sent pas lourd après ! » confirme George Motz, auteur de Hamburger America : A State by State Guide to 200 Great Burger Joints et fondateur de la dernière enseigne du genre à Manhattan, Hamburger America. Là aussi, même engouement autour de son sandwich-star qui suit les codes décalés du burger écrasé. Chaque week-end, des centaines de personnes se pressent devant son établissement de West Village décoré comme un vieux diner. Et le maitre des lieux met un point d’honneur à être derrière sa plancha pour « smasher » du patty des heures durant !

Bref, vous l’aurez compris, le smashburger est une déclinaison trendy qui relance l’intérêt des foodies sur un marché que l’on croyait, à tort, saturé. Jugez par vous-mêmes de ses qualités gustatives avec ces 5 enseignes qui en ont fait leur marque de fabrique.  

Le top 5 de la rédaction

Le double smashburger chez 7th Street Burger Crédit @GeraldineBordere

7th Street Burger car la chaîne lancée par Kevin Rezvani sera bientôt mondiale et on sera fier d’y avoir mangé les premiers à New York.  À commander : le cheeseburger simple (6,50$). 91 E 7th St, New York

Hamburger America car son fondateur n’est autre que l’expert en la matière et qu’il prend son job de smasheur très à cœur tous les jours derrière sa plancha ! À commander : le George Motz’s Fried Onion Burger (double 11,50$). 51 MacDougal St, New York 

Harlem Shake pour le côté rétro de sa salle imaginée comme un musée et ses toppings farfelus comme des pickles de poivrons cerise à glisser entre le patty et une tranche épaisse de bacon.  À commander : le Hot Mess (10$). 100 W 124th St, New York

Smashed pour leur signature, le Big Smacc, hommage au Big Mac de McDonalds. À commander : le Double Classic Smashed (10$). 167 Orchard St, New York 

Gotham Burger Social Club, le dernier arrivé sur le marché. Autrefois camion de street food, l’équipe s’est (enfin) installée dans un vrai resto. On y va pour le bun toasté à l’extérieur et l’ajout de pickles de jalapeños. À commander : le Double Gotham Smash ($11) with everything. 131 Essex St, New York