La French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) ne saurait faillir à l’un de ses rendez-vous les plus courus par la communauté franco-américaine : elle organise, le 30 novembre, la 41e édition de la Soirée, qui réunira environ 300 convives à la Green Room du San Francisco War Memorial & Performing Arts Center, en face du Civic Center.
Après le dîner gastronomique des 40 ans de la Soirée l’an dernier, la FACCSF a décidé de revenir au format d’avant la pandémie, mais dans des proportions plus raisonnables : « La Soirée rencontre toujours un énorme succès. Avant le covid, on avait atteint des records, avec plus de 40 prestataires pour 800 à 1000 participants », rappelle Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF. « Aujourd’hui, de nombreux fournisseurs n’ont plus la capacité de produire pour un grand nombre d’invités, y compris les producteurs de vins de Napa et Sonoma qui ont souffert des feux. En outre, les membres de la Chambre étaient tous d’avis de revenir à un format plus convivial. »
Les convives pourront se restaurer autour d’un buffet gastronomique, élaboré grâce aux produits des membres de la FACCSF, pour qui l’événement est l’occasion de mettre en valeur leur savoir-faire : « La charcuterie est fournie par Fabrique Délices, les fromages par Laura Chenel et Marin French Cheese Co, et les desserts par Galaxy Desserts et Petit Pot. Lamia Cuisine Baking assure toute la partie traiteur, tandis que les boissons seront fournies par Jean-Charles Boisset et Legend Vineyard Exclusive pour les vins pétillants, Picayune Cellars pour le vin, et Evian pour l’eau. »
Noël avant l’heure
Il y aura également comme un avant-goût de fêtes de fin d’année, avec de nombreux lots à gagner lors de la tombola organisée par la FACCSF : bon d’achat chez Sézane, cocottes Le Creuset, voyage au Club med, repas gastronomiques, ou encore dégustation de vins… « Nous aurons aussi un prix très exclusif : une visite privée du domaine Dominus, qui n’est jamais ouvert au public. Situé à Napa, il appartient à Christian Moueix, également propriétaire de Château Pétrus…»
La FACCSF organise également une expérience VIP en amont de la Soirée, pour les participants qui le souhaitent. Une poignée de privilégiés pourra ainsi effectuer une visite des coulisses de l’Opéra de San Francisco situé juste à côté. Ils découvriront l’envers du décor, les lumières, les costumes en compagnie du monteur et électricien en chef de l’Opéra. « Ces VIP auront également l’opportunité de discuter avec Laurent Caille, maître-perruquier qui a mis son talent au service de nombreux films, notamment « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola, plateaux télé et opéras. On est ravis de pouvoir proposer cette visite exceptionnelle. »
Les rois de la piste pourront ensuite se déchaîner presque jusqu’au bout de la nuit (11pm), puisqu’une soirée dansante clôturera l’événement. Les billets sont déjà en vente, et la Soirée est ouverte à tous, que l’on soit membre ou pas de la FACCSF.
Publié le 19 octobre 2023. Mis à jour le 9 novembre 2023.
Washington DC compte désormais deux étoilés de plus à sa liste. Lors d’une cérémonie tenue à New York le mardi 7 novembre, le célèbre guide Michelin a donné une étoile au restaurant péruvien Causa et une étoile au restaurant indien Rania. La capitale compte dorénavant 25 restaurants étoilés, dont le trois étoiles The Inn at Little Washington, indétrônable.
À noter, Washington n’a obtenu aucun nouveau restaurant dans les catégories deux étoiles et trois étoiles cette année. Et le guide a également retiré une étoile au restaurant Cranes qui ne fait donc plus partie de la liste.
Trois récompenses annexes
L’annonce des nouveaux macarons s’est accompagnée de récompenses spéciales décernées par Michelin. Sarah Thompson, du restaurant chinois de style hongkongais Queen’s English, a reçu la distinction du « meilleur sommelier », et Ryan Ratino de Jônt, un comptoir de dégustation de 14 places, a reçu le prix « Jeune chef ».
Daniel Todd a été honoré pour son « programme de cocktails » au Dabney, et Giuseppe Formica, de l’adresse italienne Fiola, a remporté le prix du « service exceptionnel ». The Inn at Little Washington, en Virginie, a reçu une étoile verte, mettant en avant sa « cuisine durable ».
35 restaurants au Bib Gourmand
La semaine dernière, le guide Michelin avait ajouté deux nouveaux restaurants à la sélection du Bib Gourmand, une distinction récompensant des enseignes plus abordables, avec un menu à moins de 40 dollars : Yellow à Georgetown et La Tejana à Mount Pleasant. Parmi la sélection, Unconventional Dinner, le seul restaurant d’un Français, le chef David Deshaies, fait toujours partie de la liste.
Le classement 2023 :
Trois étoiles
The Inn at Little Washington
Deux étoiles Jônt
Minibar
Pineapple & Pearls
Une étoile Albi
Bresca
Causa (nouveau)
El Cielo D.C.
Fiola
Gravitas
Imperfecto: The Chef’s Table
Kinship
Little Pearl
Masseria
Maydan
Métier
Oyster Oyster
Rania (nouveau)
Reverie
Rooster & Owl
Rose’s Luxury
Sushi Nakazawa
Tail Up Goat
The Dabney
Xiquet
Pour connaître les nouveaux étoilés 2023 à New York et Chicago, c’est ici.
Le verdict est tombé. Dans les Spring Studios perchés au 6e étage d’un building en plein cœur de Tribeca, le guide Michelin a remis ses fameux macarons, mardi 7 novembre, lors d’une cérémonie qui a réuni le palmarès de trois villes : New York, Chicago et Washington. « Ces annonces historiques consolident le statut de ces villes parmi les meilleurs endroits du monde à visiter pour des aventures culinaires », a déclaré Gwendal Poullennec, le directeur international des Guides Michelin en introduction à la soirée.
New York
Dans la Grosse Pomme qui compte 71 étoilés, pas de grande révolution dans le paysage culinaire. New York compte un triple étoilé en moins – Chef’s Table at Brooklyn Fare, en crise depuis le licenciement cet été de son chef historique, a disparu de la liste et du guide – mais garde ses quatre autres restaurants : Le Bernardin (Eric Ripert), Eleven Madison Park (Daniel Humm), Masa (Masa Takayama) et Per Se (Thomas Keller). Tous présents sur scène pour se voir remettre de nouveau leurs trois macarons.
Eric Ripert du Bernardin, Gabriel Kreuther du restaurant Gabriel Kreuther, Patrick O’Connell de The Inn, Daniel Humm de Eleven Madison Park Crédit @geraldineatsnewyork
Deux établissements japonais rejoignent les rangs des doubles étoilés (deux étoiles sont synonymes de « cuisine excellente, vaut un détour ») : Odo du chef Hiroki Odo « qui délivre un menu kaiseki dans une atmosphère intime et chaleureuse » et Sushi Noz du chef Nozomu Abe, « un artisan méticuleux et captivant » selon les mots des inspecteurs du guide qui se sont émerveillés du « vivaneau perlé avec sa sauce ponzu fraîche ».
Les assiettes raffinées de Sushi Noz Crédit @HannahWyatt
Du côté des primo accédants à la récompense suprême, 8 nouveaux établissements dont Essential by Christophe, l’établissement du français Christophe Bellanca ouvert depuis moins d’un an et dont nous vous avions parlé il y a quelques mois sur French Morning. Les inspecteurs ont souligné l’élégance simple de sa cuisine à l’image des asperges blanches sur une crème à la bergamote. Les autres tables récompensées : Bōm, Jōji, Meju, Yuu, Shmoné, Sushi Ichimura et Torrisi.
Chicago
Sans aucun doute LA révélation de cette soirée : la troisième étoile attribuée au restaurant Smyth du couple de chefs John Shields et Karen Urie Shields. Une distinction extrêmement rare de la part du guide rouge qui couronne une « cuisine exceptionnelle, qui vaut une visite spéciale ». Selon les inspecteurs, « leur cuisine est audacieuse et repousse souvent les limites, tout en impressionnant. Une créativité pure est appliquée aux produits de saison, dont certains proviennent de leur jardin. Un œuf de caille, doucement fumé et garni de caviar, est revisité avec un caramel d’orge. La créativité des chefs est pleinement exposée dans un plat de crabe Dungeness absolument unique, tandis que le wagyu accompagné d’un beignet parfumé à la truffe et d’un glaçage de moelle est un autre succès. »
L’un des plats emblématiques du restaurant Smyth Crédit @restaurantSmyth
Smyth rejoint ainsi Alinea, jusqu’ici unique restaurant à s’être vu attribuer les 3 macarons à Chicago.
Du côté des primo accédants au classement, deux nouveaux : Atelier du chef Christian Hunter et Indienne du chef Sujan Sarkar qui « propose une vision originale et moderne de la cuisine indienne ». Pour rappel, une étoile récompense « une cuisine de haute qualité qui vaut un arrêt ».
Washington
25 restaurants peuvent se targuer de figurer au classement du guide cette année. Deux nouveaux font leur entrée avec une étoile. « L’équipe est ravie d’ajouter les saveurs internationales de Causa et Rania à la sélection d’établissements étoilés de Washington, a déclaré Gwendal Poullennec. Ces restaurants de classe mondiale marient tradition et innovation pour offrir un repas délicieux et une expérience mémorable. »
La cuisine inspirée du Péru natal du chef Crédit @ReyLopezCausa
L’étoile de la gastronomie durable
Introduite en 2020 à l’occasion de la présentation de la sélection du Guide Michelin France et maintenant déployée dans toutes les sélections du Guide, l’Etoile Verte est attribuée aux restaurants modèles en matière de gastronomie éco-responsable. Cette année, l’étoile verte est attribuée à 3 nouveaux restaurants de la sélection qui placent l’écoresponsabilité au cœur de leur proposition. À New York, Dirt Candy, le restaurant végétarien de la chef Amanda Cohen et Family Meal at Blue Hill reçoivent cette distinction. À Chicago, Daisies, un restaurant italien pionnier en matière de fermentation.
Il donne le coup d’envoi des fêtes de fin d’année. « The Nutcracker », l’incontournable ballet féerique dansé sur la partition enchantée de Piotr Ilitch Tchaïkovski, est de retour sous les palmiers de la Floride.
L’histoire de la petite Clara et de son cher Casse-Noisette sera interprétée les samedi 18 et dimanche 19 novembre par la troupe du Paris Ballet & Dance, une école de danse créée en 2009 à Jupiter, au nord de West Palm Beach, par l’ancien danseur professionnel caennais Jean-Hugues Feray.
Après avoir fait ses débuts à l’Opéra de Paris, dansé pour le Ballet national de Marseille dirigé par le chorégraphe Roland Petit et côtoyé l’ancienne danseuse étoile Marie-Claude Pietragalla, le jeune quinqua, établi depuis plus d’une vingtaine d’années dans le Sunshine State, encadre aujourd’hui plus d’une centaine de danseurs, âgés de 3 à 18 ans.
La majeure partie d’entre eux, revêtus de leurs costumes de scène, se produiront sur les planches de l’Eissey Campus Theatre à Palm Beach Gardens le temps des trois représentations de « Casse-Noisette » (samedi 18 novembre à 7pm et dimanche 19 novembre à 1pm et 6:30pm) qui promettent d’enchanter les spectateurs de tous âges.
La vie est faite de rencontres qui nous marquent, de liens qui se tissent et de chemins qui se croisent. Comme le dit si bien le poète Romain Gary : « Chacun de mes deux pères m’a donné la moitié d’une vie ». Dans ce nouvel épisode de French Expat, j’ai l’honneur d’accueillir Nafissatou Diagne, une jeune Sénégalaise élevée successivement par deux mamans et qui a décidé de venir vivre en France pour y faire ses études.
Accueillie par sa famille en région parisienne puis à Lille, Nafissatou nous raconte ses débuts dans ce pays qu’elle ne connaissait pas et où tout est différent. Elle partage ses déceptions et ses difficultés à l’université face aux nombreux préjugés qu’elle découvre sur l’Afrique. Nafissatou nous emmène dans un voyage au cœur des traditions et des défis de l’expatriation tout en répondant à nos questions : comment créer un véritable chez-soi loin de chez soi ?
Elle revient aussi sur sa rencontre avec l’homme de sa vie et nous explique comment ensemble, ils ont décidé d’allier leurs cultures pour offrir une éducation ouverte aux autres à leur petite fille. Comment construire des ponts entre différentes cultures au quotidien dans une famille multiculturelle ?
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Si vous avez passé des heures à errer dans les rayons d’un CVS ou d’un Walgreens à la recherche d’une boîte de Doliprane, cet article est pour vous. Il est parfois compliqué de reconstituer une pharmacie de base sans connaître les marques de médicaments américaines ou le principe actif donné par la Dénomination Commune Internationale (DCI).
Comme le Dafalgan et l’Efferalgan, il a comme principe actif le paracétamol. On le retrouve aux États-Unis sous un autre nom de marque : Tylenol. En général, les médicaments ont tous en commun la même DCI. Or, dans ce cas, les Américains ont adopté un autre nom : l’acetaminophen. On ne retrouve pas de formes effervescentes aux États-Unis. Attention, il faut respecter scrupuleusement la dose journalière indiquée car les surdosages entraînent des insuffisances hépatiques en quelques jours.
Spasfon
C’est un anti-spasmodique. On ne trouve pas d’équivalent sur le marché américain. On diminuera la douleur avec du Tylenol.
Aspegic
L’acide acétylsalicylique salicylique ou “aspirine”, tout simplement, se retrouve sur les étagères des pharmacies mais sous forme de comprimés et non de poudre. On en trouve sous la marque Bayer. Il diminue la fièvre et les douleurs mais attention, il est très agressif pour la paroi des intestins. Il ne faut pas le prendre en cas de grippe. Efficace en cas de migraine, on retrouve également l’aspirine dans l’Excedrin qui est un mélange d’aspirine, de paracétamol (acetaminophen) et de caféïne car cette dernière stimule l’action des deux autres.
Nurofen
Comme l’Advil, dont le DCI est l’ibuprofène (ou ibuprofen), il se retrouve aux États-Unis sous la marque Advil ou Motrim. Il en existe de différentes formes.
Smecta
C’est un pansement digestif minéral utilisé pour les diarrhées. On ne retrouve pas ce genre de médicaments aux États Unis. On retrouvera quelque chose qui s’en approche : la simethicone qui est un pansement digestif siliconé que l’on trouve sous la marque Gas-X ou Phazyme. Ces médicaments agissent plus au niveau de la production des gaz intestinaux.
Imodium
Il se retrouve sans problème en vente libre. C’est un anti-diarrhéique puissant mais il faut toujours associer un antibiotique intestinal en cas d’infection.
Toplexil
Il s’agit d’un antitussif antihistaminique. On ne trouvera pas du tout l’équivalent ici. Le seul antitussif que l’on trouve est le dextrométhorphane (ou « dextromethorphan » en anglais), un dérivé morphinique, sous le nom Delsym. Attention, il est souvent vendu en association avec d’autres médicaments.
Mucomyst
Comme le Rhinathiol, il s’agit d’un fluidifiant. On ne trouvera ici qu’un médicament qui est expectorant : la guaïfénésine (« guafenesin » en anglais), sous le nom de marque Mucinex. Il est utile en cas de toux grasse notamment.
Humex
C’est un mélange de plusieurs molécules pour soigner le rhume avec un vasoconstricteur et un antihistaminique pour diminuer les sécrétions. Sur le marché américain, il existe de très nombreuses combinaisons regroupant ce genre de médicament chez Vicks : DayQuil et NyQuil (la première formule à prendre plutôt le matin et la seconde le soir), Alka Seltzer (composé de paracétamol, chlorpheniramine, phenylephrine et de dextrometorphane contre la toux sèche) ou encore la marque Sudafed. Il est toujours préférable d’utiliser des formules simples pour éviter un surdosage, notamment de paracétamol (acetaminophen), dont les conséquences sont potentiellement graves.
Arnica
L’homéopathie aux États-Unis ne se retrouve pas forcément en pharmacie. Mais le laboratoire pharmaceutique français Boiron, spécialisé dans les préparations homéopathiques, est bien implanté ici et on retrouve facilement le gel Arnica chez Target, CVS ou Walgreens.
Vous étiez habitué aux œufs beige-orangés. Bien souvent, aux États-Unis, les coquilles que vous cassez pour votre omelette sont blanches comme neige. Ont-elles été passées à l’eau de javel ? Décolorées ?
La réponse est plus simple : la couleur de la coquille dépend de la variété de la poule – en d’autres termes, c’est une question de génétique.
Aux États-Unis, la race dominante est celle des white leghorn, une variété qui pond blanc. D’autres types de poules, élevées en Nouvelle-Angleterre en particulier, produisent des œufs marrons.
Moins cher à produire
Pourquoi les races qui produisent des œufs blancs ont-elles dominé aux États-Unis ? En premier lieu, parce qu’elles permettent de produire des œufs pour moins cher. En effet, les poules à œufs blancs sont plus vite matures que les autres, et pondent beaucoup. Surtout, elles ont tendance à être plus petites.
Par conséquent, elles nécessitent moins de nourriture (et de mètres carrés) que les races de poules pondant des œufs marron, selon l’American Egg Board Association. C’est aussi pourquoi les œufs marron sont souvent plus gros et plus chers.
Un look plus sain
Cet organisme nous apprend également que la plupart des poules à plumes et lobes clairs pondent blanc, tandis que les poules aux plumages et lobes foncés pondent marron (mais il existe des exceptions).
Outre le prix, l’American Egg Board avance une autre raison pour justifier la prédominance des coquilles blanches : les Américains « préférèrent cette couleur ». Les œufs paraîtraient ainsi plus sains. Mais qui de l’œuf ou de la poule…
La philanthropie aux États-Unis est un réel secteur économique, avec ses codes particuliers. Pourquoi sommes-nous autant sollicités pour donner ?
En cette “Giving Season”, nous vous avons présenté ce secteur, ses acteurs, avec des exemples concrets:
? le Lycée Français de New York: pourquoi est-il indispensable de lever des fonds en plus des frais de scolarité ?
? l’Association Hermione La Fayette : sauver ce symbole de l’amitié franco-américaine
? la Fondation Gautier Capuçon : soutenir un projet culturel en France, à vocation internationale
? le YMCA de Paris, 14 Trévise : saviez-vous que la plus ancienne salle de basketball au monde est à Paris?
Avec :
– Domitille Marchal Lemoine, Executive Director, Friends of Fondation de France
– Gilles Aublin, parent du Lycée Français de New York – Construire une communauté, un don à la fois
– Emilie Beau, Directrice Générale, Association Hermione La Fayette
– Danuta Pieter, Déléguée Générale, Fondation Gautier Capuçon
– Christelle Bertho, Architecte Conseil du YMCA Paris
Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France !
Ce salon digital est dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études supérieures.
Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories.
Une session sera également dédiée à l’explication du fonctionnement de Parcoursup et Campus France.
Rendez-vous en ligne du 13 au 17 novembre 2023
[Je m’inscris]
Le programme des conférences :
? Parcoursup, Campus France: comprendre les procédures d’inscription en France · lundi 13 novembre à 12pm ET
? Les écoles d’ingénieurs · mercredi 15 novembre à 12pm ET. Avec le Groupe ICAM.
? Devenir ostéopathe animalier · mercredi 15 novembre à 12:30pm ET. Avec IFOA.
? Les bachelors en écoles de commerce – 1ère partie · jeudi 16 novembre à 12pm ET. Avec l’ESCP, NEOMA Business School et l’ESSEC Business School.
? Les bachelors en écoles de commerce – 2ème partie · vendredi 17 novembre à 12pm ET. Avec Edhec Business School, OMNES Education – International University of Monaco, Grenoble Ecole de Management, ISG.
L’inscription est gratuite et vous permet de recevoir un rappel par email pour vous connecter à la ou les session(s) qui vous intéresse.
Bonne nouvelle pour les détenteurs et candidats au visa E. Annoncé pour l’été dernier, l’allongement de 2 à 4 ans de la durée de ce sésame pour entrepreneurs et investisseurs sera effectif dès le jeudi 16 novembre. Les visas attribués avant cette date ne sont pas concernés.
« Ce prolongement est un réel soulagement pour la communauté française qui entreprend et investit aux États-Unis. Cet arrangement international est primordial dans le renforcement des liens économiques entre les États-Unis et la France que je soutiens avec ferveur », a écrit le député des Français d’Amérique du Nord, Christopher Weissberg, en donnant l’information, mardi 7 novembre, dans un communiqué.
Il a également indiqué qu’une conférence en ligne sera organisée à une date non-déterminée avec l’experte spécialisée en immigration Isabelle Marcus pour répondre aux questions des curieux (inscriptions ici).
Accord franco-américain de réciprocité
Le raccourcissement des visas E1 (entrepreneurs) et E2 (investisseurs) de 5 ans à 15 mois (avant d’être ramenés à 25 mois) en 2019 s’était accompagné de tracas administratifs supplémentaires et de dépenses de renouvellement plus fréquentes pour les demandeurs. Ce rabotage surprise, visant uniquement les Français, avait découlé d’un décret signé par Donald Trump en mars 2017 qui avait enjoint au Département d’État d’entreprendre une révision mondiale des accords de réciprocité pour les visas non-immigrants. Lors de cet examen, des décalages avaient été observés entre les régimes français et américain.
Signe de son importance, le sujet avait été mis à l’ordre du jour de la visite d’État d’Emmanuel Macron aux États-Unis en décembre 2022.
En contrepartie de l’allongement, le député Weissberg indique que la France s’engageait à « faciliter l’ensemble des démarches pour l’octroi et le renouvellement des visas destinés aux investisseurs et entrepreneurs américains ».
Relance des créations d’entreprises
Fondateur d’Objectif USA, une société qui accompagne les Français dans leur implantation économique aux États-Unis, Sylvain Perret ne cache pas sa joie. « C’est un bonheur sans limite. Non seulement cela va-t-il faciliter les renouvellements de visas, mais ça va remettre au goût du jour les créations d’entreprises, explique-t-il. Depuis le raccourcissement, on avait constaté une forte baisse d’intérêt pour les visas E. Maintenant, il y a beaucoup de gens qui vont ré-activer leur projet ».
En apprenant en mai dernier qu’un accord avait été trouvé entre les autorités françaises et américaines sur le sujet mais que les détails devaient encore être mis noir sur blanc, il s’était montré prudent. « J’avais alors invité à mettre le champagne au frais, rappelle-t-il. Dès le 16 novembre, on pourra faire sauter le bouchon ! ».
Les fondateurs de l’école seraient fiers de cet accomplissement. Comme pour tout anniversaire, ce moment est l’occasion de fêter le passé, de profiter du moment et de rêver à l’avenir. En 1978, les cofondateurs du Lycée, Pierrette Gaspart et Monique Mickus, ont ouvert les portes de la première version du LILA: le Collège d’Etudes Françaises. D’abord situé dans un petit bungalow de Van Nuys, le CEF ne comptait que sept élèves, la plupart étant les enfants des cofondateurs.
La force de la communauté
Au mois d’octobre, l’école a organisé une fête rassemblant toute la communauté, incluant les élèves, les parents, les enseignants, les employés, les anciens élèves et leurs parents, pour célébrer ce rendez-vous important. Cette célébration a souligné ce qui a permis à l’école de rester forte pendant 45 ans : une communauté impliquée dans la mission de l’école qui est de développer des penseurs critiques ouverts, confiants et attentionnés.
Tout au long des années, l’école s’est développée pour atteindre aujourd’hui 1,100 élèves répartis sur quatre campus. Résultat: l’école peut maintenant se projeter dans le futur avec l’achat récent d’environ quatre acres de propriété adjacente au campus du collège-lycée à Burbank. “D’habitude, les écoles grandissent en achetant des petites parcelles lorsqu’elles sont disponibles, un processus qui peut prendre des décennies. Cette acquisition nous permet d’étendre notre campus de façon à mieux planifier l’avenir de nos élèves”, dit Michael Maniska, le chef d’établissement.
Une offre de programmes large
Cette année, l’école a introduit la langue italienne au lycée, donnant aux élèves une nouvelle possibilité d’étendre leur horizon linguistique. Bientôt, le japonais suivra. Ces offres de langues vont compléter ce qui est déjà un programme extrêmement robuste. “L’expansion de notre programme de langue international est un développement très excitant pour notre école et pour notre offre IB,” dit Michael Maniska. “L’introduction d’une langue asiatique, ainsi que d’une autre langue européenne nous aidera à accomplir notre objectif d’être la première école internationale à Los Angeles”.
Les élèves et les familles choisissent le LILA grâce à son offre de programmes de façon consistante. L’école porte à la fois un programme d’immersion en français de la maternelle à la terminale qui prépare les élèves pour le Baccalauréat français, et un programme international séparé au lycée qui prépare les élèves pour le Diplôme IB en première et en terminale. Pour prendre l’exemple de l’année 2022-2023, ces programmes ont produit la plus grande cohorte de diplômés avec un total de 48 élèves qui ont achevé leur Baccalauréat français ou leur IB, les propulsant dans des universités tout autour du monde.
Alors que le slogan “Speak and think globally” est relativement nouveau, il sera la boussole de la 45ème cohorte de futurs diplômés qui navigueront leurs trajectoires post-LILA. Cela a toujours été le rêve des fondateurs de l’école et c’est évident qu’ils ont laissé un héritage qui durera longtemps, pour au moins encore 45 ans et au-delà.
Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
« En arrivant à l’université, mes amies étaient surexcitées à l’idée de pouvoir rejoindre une sororité… En tant que Française, je ne comprenais pas vraiment ! », sourit Lorraine de Landes, étudiante en deuxième année à UC Berkeley. À l’instar de la jeune fille à sa sortie du lycée, beaucoup s’interrogent sur les sororités et les fraternités des campus américains, souvent perçues comme mystérieuses, fascinantes et controversées. Ces organisations, qui regroupent des élèves – hommes, pour les fraternités, femmes, pour les sororités -, restent en effet mal connues. Pourtant, elles occupent un rôle central dans la vie universitaire aux États-Unis.
« Le système grec américain, qui englobe les fraternités et sororités, c’est un peu comme le football ! C’est une composante essentielle de la culture du pays. Surtout dans certains États du Sud ou du Midwest, où il fait partie intégrante de l’expérience estudiantine », explique Eileen Blum-Bourgade, spécialiste américaine de l’accompagnement scolaire auprès de jeunes souhaitant améliorer leurs dossiers dans le but d’intégrer l’école de leurs rêves. Et d’ajouter : « Ces associations ressemblent en fait à des clubs, mais impossible de généraliser… Toutes ont leurs propres caractéristiques, traditions et communautés. »
Il est vrai qu’il existe aux États-Unis une centaine de sororités et fraternités différentes. La première, Phi Beta Kappa, ayant été fondée en 1776, à l’Université William and Marie, en Virginie. Eileen Blum-Bourgade précise que ces institutions visent des objectifs divers. Parmi eux : réunir des sous-communautés autour de l’acquisition de compétences, d’une matière enseignée, d’une passion, d’un loisir, d’une profession ou d’un groupe ethnique.
Si la plupart de ces regroupements portent des noms grecs, en hommage à la Grèce Antique, ça n’est pas une règle. Certains ont choisi des acronymes, des sigles ou mots issus d’autres langues. Toujours en accord avec leurs valeurs. Notamment, la philanthropie, la camaraderie, l’engagement, la réussite académique, le leadership, l’inclusion, le développement personnel, etc.
« Une fraternité se trouve au carrefour du social et du philanthropique. Ce dernier aspect étant très important… Dans ma maison, on organise par exemple en ce moment des évènements pour lever des fonds à destination des enfants malades d’un hôpital local. » confie Steve*, étudiant en première année à UC Berkeley, et actuellement en processus de pledging. Il s’agit de la phase intermédiaire (six mois dans son cas) avant la décision finale d’acceptation de sa candidature par sa fraternité.
Réseautage et… fêtes!
Lorraine de Landes, membre depuis deux ans de Pi Beta Phi, insiste également sur cette approche. « Chaque maison a sa propre mission, mais la philanthropie est au coeur de la démarche. Tu dois t’engager, faire du bénévolat. Nous, on s’occupe d’enfants qui n’ont pas accès à l’éducation et on multiplie les évènements pour les soutenir (donations de livres, levées de fonds, etc.) ».
Ces groupes fraternels visent aussi à constituer de puissants réseaux professionnels. Et selon leurs historiques, ils comptent des membres prestigieux, dont certains anciens présidents. Lorraine de Landes raconte qu’elle bénéficie ainsi de ressources privilégiées, de soirées durant lesquelles des invitées viennent partager leurs expériences, qu’elle a accès à un « network important de sœurs qui se soutiennent à vie », à des possibilités de stages qu’elle n’aurait pas autrement. Elle envisage donc aussi la sororité comme un tremplin, « une chance ».
Steve acquiesce. « Je n’y vois que des avantages. Les connexions utiles quand tu termines tes études, les stages pour affiner tes choix, les évènements exclusifs, et puis il y a plein d’activités pour rencontrer d’autres étudiants, grâce à des sorties, des soirées… ». Eileen Blum-Bourgade souligne d’ailleurs le rôle d’intégration de ces institutions. « On y fait beaucoup la fête. Parfois, on s’y amuse plus que l’on ne travaille. Mais c’est une façon pour les structures qui comptent beaucoup d’élèves de générer du lien et de l’entraide. »
De multiples échanges entre sororités et fraternités ont lieu dans l’année. Et n’ayant pas encore 21 ans, l’âge légal pour consommer de l’alcool, Lorraine de Landes et Steve admettent tous les deux que ces fêtes leur permettent de « commencer plus tôt » et de « s’amuser sur le campus à défaut de pouvoir sortir en clubs ». Nombre de controverses proviennent des dérives qui ont pu en découler. Alcool, drogues, viols… les incidents ont défrayé la chronique plus d’une fois ces dernières années.
Rites initiatiques
« Je sais que certaines fraternités ont la réputation d’être des frat’ de violeurs… Moi, je respecte un bon code conduite envers les filles, et on se surveille mutuellement entre frères quand on sort. Parce que l’image que tu véhicules, c’est aussi celle de ta fraternité », déclare Steve. Dans cette veine, Lorraine de Landes assure qu’un système de sécurité assez strict est mis en place pour éviter les dérapages, et que les comportements excessifs entraînent des conséquences sur le campus de UC Berkeley (suspension, renvoi…).
« Selon les mentalités des campus et des clubs, on trouve de tout, mais il arrive que des ambiances toxiques ternissent leurs images. Des excès divers au hazing, cette période de bizutage durant laquelle on teste si l’étudiant craque ou non sous la pression, l’intimidation… », ajoute l’expert en accompagnement scolaire. Bien qu’officiellement interdites, ces pratiques se perpétuent de génération en génération de manière plus ou moins secrète.
Steve révèle se plier à l’heure actuelle à des tâches qui n’impliquent aucun danger. « Loin de la torture et de l’humiliation : le ménage après une fête, gérer les poubelles, les courses, jouer à des quizz, boire, etc. ». Lorraine de Landes, ne déplore quant à elle, aucune activité perverse dans sa sororité. Et d’après Eileen Blum-Bourgade, ces pratiques relèveraient avant tout « d’un esprit bon enfant et festif ainsi que de traditions très ancrées ».
Un recrutement sélectif
Le processus de hazing dure environ un semestre, jusqu’à l’officialisation de l’admission. « Même quand on a choisi son groupe, il faut être sûr de se sentir en phase. Les membres de ma fraternité ne sont pas arrogants et c’est ce que je voulais, je suis fier d’être là ! », déclare Steve qui espère prolonger l’expérience durant toute sa scolarité.
Si chaque confrérie dispose d’un processus de recrutement spécifique, Lorraine de Landes affirme que cela repose principalement sur les personnalités. « C’est très organisé. J’ai rempli une inscription en ligne, décrivant mon parcours, mon caractère, mes activités extra-scolaires. Puis, avec des centaines de filles, on a rencontré les membres des sororités qui nous intéressaient lors de réunions, d’activités (des chants par exemple), puis autour de conversations de cinq minutes. Toutes les candidates sont notées et il y a de premières éliminations. On est alors invitées à revenir si on est pré-sélectionnées et on découvre son affectation finale lors d’une cérémonie au cœur du campus », se souvient-elle.
Ces quelques semaines, désignées par l’expression rush weeks, permettent à la fois aux étudiants de déterminer les organisations qui leur correspondent le mieux, et à ces dernières, de choisir leurs futurs poulains. Il faut ensuite s’acquitter d’un prix d’adhésion. Une cotisation individuelle dont le montant varie. 700 dollars l’année pour Steve, qui vit en dortoir. Un chiffre qui s’élève à 2.500 dollars pour la sororité de Lorraine de Landes; 7.000 dollars lorsque l’on est en colocation dans la maison. Un inconvénient à considérer avant de se lancer dans l’aventure.
Ndlr : Steve est un prénom changé à la demande de l’étudiant qui ne peut révéler sa véritable identité, ni la fraternité dont il fait partie, par souci de confidentialité. Il est encore en ce moment en processus de “pledging”.