Rendez-vous jeudi dès 19h à l’hôtel Sofitel de Miami pour le 27ème gala annuel de la FACC. Au programme de cette réception, un dîner exceptionnel en présence de l’ambassadeur français aux Etats-Unis et du Consul Général de France à Miami, et les traditionnelles ventes aux enchères et tombola, qui vous permettront peut-être de gagner des séjours à New York ou Paris !
Sofitel Miami, 5800 Blue Lagoon Drive
RSVP à [email protected]
Plus d’infos ici
Vincent Raffard au PAX
Originaire de Paris, l’auteur-compositeur Vincent Raffard s’est imposé comme un incountournable de la scène musicale de Miami, où il vit désormais.
Il fait ses preuves dès la sortie de son premier album en 2006, puis décide, en 2010, de partir à la conquête des Etats-Unis.
Inspirée de sa tournée sur la côte Est et des influences musicales cosmopolites de Floride, sa musique a évolué, pour finalement devenir un savant mélange de folk, de world music et de chanson française. Il n’en fallait pas plus pour conquérir le public américain !
Où ? PAX, 337 S.W 8 St -Miami, FL 33130 – 305.640.5847
Quand ? Jeudi 26 mai à 21h
Combien ? Gratuit
Poésie cubaine à l'Alliance Française
Ouverte en 2006 par Manny Lopez dans Little Havana, la Zu Gallery accueille les travaux d’artistes notamment sud-américains. La galerie a aussi participé à la promotion d’écrivains de Floride et du monde entier, avec son Zu Project, une série de soirées dédiées à la poésie.
Depuis décembre dernier, c’est désormais l’Alliance Française qui organise ces évènements littéraires de qualité. Le prochain aura lieu la semaine prochaine, avec une invitée d’honneur, Odette Alonso, qui présentera son dernier ouvrage, une anthologie de poésie cubaine, Antología de la poesía cubana del exilio.
Où ? Alliance Francaise South FLorida, 618 SW 8 St, Miami – FL 33130
Quand ? Jeudi 26 mai à 19h
Combien ? Gratuit !
Zu Galería Fine Arts – 2248 SW 8th Street
786 443-5872
http://www.zugaleria.com/
Euzhan Palcy à l’honneur au MoMA
Son cinéma est engagé. Elle a de nombreux combats et dès qu’il y a une injustice, elle se sert de sa caméra pour la mettre en lumière. Souvent il s’agit d’une histoire qui remet l’Histoire à sa place. Petite déjà, elle se passionne pour le grand écran mais est choquée par le sort réservé aux acteurs noirs, souvent ridiculisés et humiliés. Elle part à Paris pour réaliser des études de cinéma et commence sa carrière à la télévision avant de réaliser son premier long-métrage Rue Cases-Nègres, un succès qui remportera de nombreux prix. Elle tentera ensuite sa chance aux Etats-Unis. Son premier long-métrage à Hollywood, Une saison blanche et sèche tiré d’un roman, intéresse Marlon Brando, Susan Sarandon ou encore Donald Sutherland. Tous joueront dans le film. Ce dernier, qui dénonce la ségrégation raciale en Afrique du Sud alors même que Nelson Mandela est encore emprisonné, est également un succès.
D’autres suivront. Toujours animée par une volonté de rétablir la vérité dans l’Histoire, elle réalise notamment un documentaire sur l’oubli du sacrifice des Antillais durant la Seconde Guerre Mondiale.
La rétrospective du MoMA est l’occasion de découvrir son œuvre bien qu’elle soit loin d’être terminée. 9 films et documentaires à découvrir du 18 au 30 mai 2011.
Et ce mercredi 18 mai, un cocktail est organisé à l’occasion de l’ouverture de cette rétrospective. De 17h45 à 18h45, vous pourrez rencontrer la réalisatrice puis assister ensuite au film Sugar Cane Alley à 19h.
Programme :
Rue Cases-Nègres : Mercredi 18 mai à 19h et dimanche 22 mai à 13h. Au Theater 2, T2
A Dry White Season: Jeudi 19 mai à 20h au Theater 1, et le samedi 21 mai à 16h au Theater 2
Simeon: Vendredi 20 mai à 16h30 au Theater 1, et lundi 30 mai à 19h au Theater 2.
Les mariées de l’Isle Bourbon: Vendredi 20 mai à 18h30 (Part 1) et 20h30 (Part 2) au Theater 2
Ruby Bridges: Samedi 21 mai à 13h30 et Samedi 28 mai à 13h30 au Theater 2
Parcours de dissidents: Jeudi 26 mai à 19h au Theater 2
The Killing Yard: Vendredi 27 mai à 19h et dimanche 29 mai à 13h au Theater 2.
Aimé Césaire—A Voice for History, Part III: The Strength to Face Tomorrow : Lundi 30 mai à 16h au Theater 2
Où? The Lewis B. and Dorothy Cullman Education and Research Center, 4W 54th Street, NY.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
Du Sofitel à Rikers Island
Après deux nuits aux mains de la police à la «Special Victims Unit», sur la 124e rue à Harlem, une unité spécialisée dans les agressions sexuelles, Dominique Strauss-Kahn a dormi à Rikers Island, la version new-yorkaise d’Alcatraz dans le Queens. Il a dormi dans une cellule individuelle, après un frugal repas constitué d’un sandwich au cheddar.
Lundi, la juge Melissa Jackson a refusé de libérer DSK moyennant une caution d’un million de dollars, deux jours après son arrestation à l’aéroport Kennedy de New York alors qu’il se trouvait dans un avion en partance pour Paris.
Hier devant la salle du tribunal sur 100 Center St, dans le bas de Manhattan, des centaines de journalistes, photographes, cameraman faisaient le pied de grue derrière les barrières sous la pluie. Derrière, des rangées de tentes pour les direct des chaînes de télévision. Les médias du monde entier étaient là pour voir la juge ordonner son maintien en détention.
Matthew Galluzzo, un avocat de Wall Street qui a assisté à l’audience est surpris de la décision de la juge de ne pas lui accorder caution (remend). Celle-ci a refusé (même avec bracelet) craignant qu’il sorte du pays. La défense de Dominque Strauss-Kahn a proposé qu’il remette son passeport à la justice et qu’il s’engage à résider à New York chez sa fille. Rien à faire.
Strauss-Kahn est visé par sept chefs d’accusation, dont acte sexuel criminel, tentative de viol et séquestration, à la suite des accusations d’une femme de chambre de 32 ans, employée à l’hôtel Sofitel sur la 44ème rue.
Dans cet hôtel luxueux du groupe Accor où descendent beaucoup de Français, l’ambiance était encore à la stupeur samedi soir. Tandis que la «Crime Scene Unit», la police d’investigation et la police de New York (NYPD) est à pied d’oeuvre pour enquêter dans la chambre 2806, au Gaby, le bar de l’hôtel, des touristes de l’hexagone apprennent la nouvelle par la télé derrière le bar allumée sur Fox News. Stupeur quand apparaît sur l’écran une photo de DSK et des images de l’hôtel. «C’est énorme! On remonte dans notre chambre regarder les infos», dit ce couple de Français qui explique qu’ils ont vu la police plus tôt dans le lobby sans savoir pourquoi. «Il n’arrêtera jamais!» lâche ce Normand.
Grand Jury
Dominique Strauss-Kahn fait maintenant face à un long processus judiciaire. Il doit désormais attendre la décision du “Grand Jury”. Celui-ci, composé de seize à vingt-trois grand jurés tirés au sort parmi les électeurs de New York, va décider si les preuves sont suffisantes pour pour l’accuser formellement. Il aura le droit de témoigner devant le Grand jury s’il le souhaite, mais en général on choisit de ne pas parler. Dans ce cas, le patron du FMI comparaîtra devant la Cour suprême de l’Etat de New York pour se faire signifier officiellement son inculpation, et un juge sera chargé de composer un jury pour le procès. Le procès formel “trial” peut prendre plusieurs mois avant de démarrer. Ce soir, DSK devrait passer sa deuxième nuit à Rikers Island.
"La tête en friche" au FIAF
Sorti l’année dernière en France, La tête en friche (My Afternoons with Margueritte en anglais) retrace l’histoire d’une amitié improbable, celle de Germain et de Margueritte, une vieille dame cultivée qui va lui transmettre sa passion pour la littérature.
A l’affiche de ce long métrage du réalisateur Jean Becker (L’Été meurtrier, Élisa, Effroyables Jardins…), Gérard Depardieu, mais aussi Gisèle Casadesus, Maurane et François-Xavier Demaison.
Où ? Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Mercredi 18 mai à 19h30. Durée 86 min
Combien ? Gratuit pour les membres FIAF, $10 pour les non membres et $7 pour les étudiants
Billets en vente ici
Les crises en question au Consulat
Le cycle de conférences du Consulat Général de France, “CONFERENCES@934” revient ce mardi 17 mai.
La conversation, intitulée “Peut-on prévoir les crises ?”, abordera les enjeux que soulève l’éventuelle anticipation des crises économiques et financières.
La discussion (en anglais) se déroulera en compagnie d’Evariste Lefeuvre (photo), chef économiste pour Natixis Amérique du Nord et de Bashar Azzouz, fondateur et directeur de “2 Rivers Consulting”.
Où ? Consulat Général de France, 934 Fifth Avenue New York, NY 10021 (entre la 74e et la 75e)
Quand ? Mardi 17 mai à 18h30
Combien ? Gratuit et ouvert à tous, inscriptions au 212-606-3648 ou à [email protected]
Ottawa Bach Choir pour la première fois à New York
Unique chœur de chambre professionnel d’Ottawa, l’Ottawa Bach Choir (OBC) donnera cette semaine au public new-yorkais un avant-goût de son disque à paraitre l’année prochaine.
Le Choeur sera pour l’occasion accompagné de trois solistes canadiens (la soprano Agnès Zsigovics, le ténor Jeff Boyd et la basse Jean-Sébastien Kennedy), ainsi que de plusieurs instrumentistes baroques américains (les violonistes Linda Quan et Amelia Roosevelt, l’altiste Jessica Troy, le violoncelliste Allen Whear, la contrebassiste Motomi Igarashi et l’organiste Edward Brewer), le tout sous la direction de la fondatrice et directrice artistique, Lisette Canton.
PROGRAMME
Jeudi 19 mai à 17h30
Cocktail-Party au Consulat Général de France à New York (934 Fifth Avenue)
Dimanche 22 mai à 15h
Série « Arts at the Park » à la Park Avenue Christian Church (1010, Park Avenue)
$20 pour les adultes, $15 pour les étudiants et les 65 ans et +
Lundi 23 mai à 20h
Concert au Carnegie Hall (881, Seventh Avenue)
$40 pour les adultes, $20 $US pour les étudiants et les 62 ans et +
Plus de renseignements au 613-270-1015 et à [email protected]
www.ottawabachchoir.ca
Les flops du coaching
Cher Nicolas : Je lis vos rubriques tous les mois dans French Morning avec intérêt et grand plaisir. À chaque fois, vos histoires se finissent bien. Vous est-il déjà arrivé de faire un constat d’échec avec l’un de vos clients, et si oui, pourquoi ?
Cher Gérard,
Les gens qui font appel à moi ont une chose en commun. Ils se retrouvent, malgré eux et souvent pour la première fois, incapables d’avancer sur un dilemme important dans leurs vies. Ils sont frustrés et en colère contre eux, parfois angoissés ou en panique totale. Mon rôle est de les accompagner vers leurs objectifs, en les épaulant, en les écoutant, en les guidant parfois, le regard toujours tourné vers la solution qui est en eux. Parfois, il m’arrive de me sentir désarmé, dans l’impossibilité de faire mon métier correctement. Je n’hésite pas à le faire savoir et, s’il n’y a plus d’autres solutions, à mettre fin à une collaboration sur laquelle on portait beaucoup d’espoir. Personne n’est fautif. Comme pour une relation amicale, amoureuse ou professionnelle, il y a des principes, des valeurs et des règles à suivre si l’on veut en faire une réussite. Le coaching est loin d’être la solution-miracle, celle qui marche à tous les coups, en voici les principales raisons.
Jeanne en a marre. Je le vois sur son visage, cette quatrième séance, va être intense. « Je n’ai pas du tout aimé ton email Nicolas, c’est tout de même moi la cliente ». Je lui avais écrit qu’il fallait qu’elle descende de sa tour d’ivoire et qu’elle s’ouvre à moi pour que je puisse la découvrir, et ainsi l’aider. Sans la matière qu’elle seule peut me donner, je ne suis rien, je n’existe pas, mon intuition et ma sensibilité sont au point mort. Mes efforts pour être honnête ne génèrent qu’une réaction hautaine et sur la défensive qui m’agace. Un coach est l’allié, et l’égal, de son client. Je travaille avec elle, pas pour elle. Si Jeanne ne le comprend pas, notre relation va avoir du mal à exister. « Pour me dévoiler, je dois te faire confiance » me dit-elle. « Pour me faire confiance, tu dois te dévoiler » suis-je obligé de lui répondre. Qu’elle me laisse faire mon métier, après elle pourra juger. Elle est en lutte contre moi, bornée et sans humour, dans un schéma employeur-employé qui ne peut finir que dans une impasse. Nous ne sommes pas en phase, ce cercle vicieux me fatigue, elle m’ennuie. Pour un coach, perde sa curiosité c’est comme perdre la vue. Je n’ai plus envie d’en savoir plus, de creuser et de la mettre à nu pour mieux saisir là où est le cœur du problème. La vérité est que l’on ne s’apprécie guère. Nous ne sommes pas compatibles. Lorsqu’elle suggère d’arrêter notre collaboration, c’est bien la seule fois où nous sommes sur la même longueur d’ondes.
J’aime beaucoup Pierre, un personnage passionnant et touchant à la fois. Cela fait deux mois que l’on travaille ensemble sur son installation à New York qui ne se passe pas aussi bien que ce qu’il pensait. Après un départ sur les chapeaux de roues, je trouve qu’il perd pied avec ce que je lui ai enseigné sur le coaching et sur la façon bien spéciale de communiquer entre nous. Axées sur le présent, les réponses doivent être concises et précises. Il a maintenant tendance à s’éparpiller, à s’écouter parler, à reporter la faute sur les autres et sur son éducation, ou à me demander mon avis comme si j’étais son ami. Je dois l’interrompre souvent pour le remettre dans le droit chemin. L’effort que je lui demande de faire est nécessaire pour qu’il continue d’avancer vers son objectif. Il a du mal et son manque de discipline ne fait rien pour arranger les choses. Il est souvent en retard, ou en avance. J’ai de moins en moins l’impression qu’il « pense à nous » entre chaque séance, il se souvient rarement ce dont nous avons parlé la semaine précédente, alors que le coaching est un travail continu, une marche après l’autre. Il se laisse porter par les événements, et accessoirement par son coach, au lieu de se prendre en main en s’appuyant sur moi. Pour pouvoir tirer tous les bénéfices d’un bon coaching, il faut s’engager à fond dans le processus, c’est un vrai travail, porté vers l’avant, vers l’action. Il faut savoir, et oser, se faire violence. Je n’ai pas réussi à recadrer notre relation qui, hélas, devenait de plus en plus stérile. Pierre fut très déçu de ma décision de ne pas poursuivre la route avec lui. Il m’a téléphoné dernièrement, pour me remercier. « Avant d’être prêt pour un coaching de A à Z, j’ai compris que j’avais besoin de faire un gros déblayage personnel avec un thérapeute ».
Steven a tout du client idéal. Non seulement, je me sens capable de l’aider à prendre le tournant qu’il désire faire dans sa vie professionnelle, mais c’est aussi un jeune homme de trente ans qui m’épate par ses valeurs morales et son envie de se dépatouiller d’un dilemme pas facile à gérer. Après cinq mois d’un beau travail en commun, nous voila au pied du mur. Il s’est redécouvert en prenant tous les risques, en osant tout me dire et même encore un peu plus. Il n’y a rien d’autres à discuter, on tourne en rond, la prochaine étape est l’action. Il faut plonger, mais il est paralysé tout en haut du plongeoir. Lui seul peut prendre la décision qui l’épanouira et dont il a toujours rêvé, démissionner de son job de banquier et reprendre l’entreprise familiale avec son frère aîné. Plus il attend, plus la peur augmente, plus je suis inefficace. Je ne peux que le challenger sur son vrai désir de changer. Il convient qu’à son age, il peut se permettre de tenter quelque chose, de le rater et, au pire, de reprendre le même job qu’avant. Il n’a donc aucune raison valable pour ne pas faire le grand saut. Je sens qu’il aimerait que je le pousse dans le vide, mais ce n’est pas mon métier. Au contraire, je décide de le laisser seul face aux fausses excuses dont il se gargarise encore et encore. Quand il sera prêt, j’espère pouvoir l’aider à prendre l’action qui changera sa vie. Alors, comme pour la grande majorité des gens qui viennent me voir, il découvrira à quel point « ailleurs », c’est beau.
Être compatible, être engagé pleinement dans le processus et avoir vraiment envie de changer sont les éléments incontournables pour un coaching réussi. Ne perdez pas votre temps, et votre argent, dans la mauvaise démarche ou avec le mauvais coach. Laissez parler votre intuition, au final, c’est bien vous l’expert de votre vie.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com
DSK, DSK et DSK
Les Américains ne font pas dans la dentelle. Tandis que le dimanche était consacré à mettre le visage de DSK en grand sur les Unes (avec entre autres le DailyNews titrant « Le perv » avec DSK se léchant les babines), les journaux américains se penchent désormais sur les anciennes affaires du champagne socialist. Une couverture médiatique que la France semble avoir du mal à accepter.
Le New York Post du dimanche 15 mai assurait déjà qu’il est connu en France que DSK est un « lapin chaud » (en français dans le texte), ou encore un « great seducer » avec un passé de « womanizer » selon Forbes.
La plupart des journaux s’accordent pour dire que les Français sont plus tolérants avec l’infidélité de leurs politiciens, mais insiste qu’il n’en est pas de même pour une agression sexuelle : « rape is rape » explique le New Yorker. Selon ce dernier, cette affaire choque et bouleverse Paris.
Mais le New York Times s’étonne que bien que la presse et l’élite politique s’horrifie d’un tel crime, tous ont l’air peut-être plus choqués encore par la sortie de Dominique Strauss-Kahn menotté ou l’insistance des médias américains. Le journal rapporte les critiques sévères envers la justice américaine de plusieurs personnalités politiques comme Martine Aubry, Elizabeth Guigou, Eva Joly ou Jean-Pierre Chevènement, ou de certains journalistes français citant Stéphane Jourdain de l’AFP : « l’image glaçante de DSK menotté nous a cloué le bec. Pas un journaliste ne lui a demandé une réaction quand il est sorti ».
La France considère la présomption d’innocence comme un droit sacré toujours selon le New York Times et explique qu’exhiber DSK de la sorte revient pour la France à le condamner aussitôt aux yeux du public. Steven Erlanger et Katrin Bennhold, journalistes du New York Times disent des français qu’ils sont choqués d’un tel traitement, aussi insultant qu’injuste. Pour l’historien Max Gallo, la France n’a pas l’habitude de voir ses personnalités politiques traitées comme tout le monde.
Le journaliste du New York Times Dan Bilefsky rapporte quant à lui sur son blog que la presse française parle de l’affaire avec un mélange de mépris, de sympathie, d’humiliation nationale et de conspiration.
Pour la journaliste de Slate, Anne Applebaum, Nicolas Sarkozy est derrière tout ça. Il serait tellement « farfelu, imprévisible et bas dans les sondages » qu’il pourrait faire n’importe quoi pour gagner les prochaines élections, citant le fait que sa femme serait enceinte uniquement pour le rendre plus populaire. Reuters rapporte aussi que beaucoup pensent au complot. Le New Yorker trouve que l’idée du complot avec la femme de chambre semble improbable elle-aussi, et que les américains savent qu’un homme de pouvoir et d’ « appétit » peut aussi agir de façon improbable et autodestructrice.
Pour la journaliste, cette affaire risque de faire gagner des points à Marine Le Pen. Les Français, fatigués du comportement de leurs représentants, pourraient choisir une voix radicale pour 2012 comme en 2002 explique Slate. Le Wall Street Journal pense par contre que cette histoire va booster les candidats socialistes pour les primaires, mais que le gagnant sera désormais moins évident à trouver maintenant qu’il ne s’agit plus de DSK.
Enfin, cette affaire révèle l’ « italianisation » de la vie politique française pour le New Yorker par son incapacité à renouveler ses têtes politiques et à voir toujours défiler les mêmes personnes, malgré les scandales, montrant l’exemple d’Alain Juppé entres autres.
Fest noz de la Gouel Breizh à New York City
Cette année sera principalement axée sur une réflexion sur l’histoire et l’intégration de la diaspora Bretonne, son expérience interculturelle et ses échanges avec sa ville d’adoption. Une bonne raison de se retrouver entre francophones et de partager son amour ou son amitié pour une région française bien établie à New York. De plus, lorsqu’une culture s’installe à New York, elle en rencontre d’autres et s’enrichit de cette mixité. La culture Bretonne ne fait pas exception et BZH New York a organisé l’événement dans ce sens.
Mercredi 18 mai au café-concert de Halrem le Shrine, vous pourrez vous rendre compte que la musique Bretonne n’hésite pas à se nourrir des musiques du monde, fruit des cultures avec lesquelles elle vit dans la Big Apple. Ainsi, ne soyez pas étonnez de voir le son typiquement régional mélangée avec le jazz du fin fond de Harlem ou la musique venue tout droit d’Inde. Un échange musical fort qui forme un mix étonnant. Le côté traditionnel de différentes cultures propose au final une sonorité extraordinaire, jamais entendu. Egalement, le duo Sylvain Barou / Ronan Pellen et le groupe N’Diaz se produiront en concert pour un festival de mélange de musiques du monde.
La semaine de la fête de la Bretagne se conclura par le Fest Noz (fête traditionnelle Bretonne) annuel le samedi 21 mai. Plus de 450 personnes sont attendues pour découvrir 100 ans de vie des Bretons à New York en exposition. Le tout avec la musique traditionnelle en fond sonore bien sûr !
Quand ? La fête de la Bretagne, du 16 au 21 mai 2011.
La soirée World Musique Bretagne-Inde : Mercredi 18 mai à 20h
Le Fest Noz le samedi 21 mai à 19h
Où ? La soirée World Musique Bretagne-Inde au Shrine, 2271 Adam Clayton Powell Blvd, Harlem, NY 10030
Le Fest Noz au Connolly’s Times Square, 121 W 45th street (3e étage), New York, NY
Combien ? Gratuit
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DSK arrêté à JFK pour agression sexuelle
Les policiers de Port Authority, la police de l’aéroport de JFK ont extrait Dominique Strauss-Kahn quelques minutes seulement avant l’heure prévue du décollage de son avion. Un peu plus tôt dans la journée, le NYPD avait reçu un appel d’employés de l’hôtel Sofitel expliquant qu’une femme de chambre venait d’être victime d’une agression sexuelle.
Cette jeune femme de 32 ans a affirmé qu’elle était entrée dans la chambre de Dominique Strauss-Kahn vers 1h de l’après-midi samedi et qu’elle l’avait vu sortir nu de la salle de bain. Il l’aurait alors jetée à terre et aurait tenté de l’agresser sexuellement, selon le porte-parole du NYPD. La femme de chambre est parvenu à prendre la fuite, puis a prévenu des collègues, qui ont appelé la police.
A son arrivée sur place, la police new-yorkaise a trouvé la chambre vide. DSK aurait laissé derrière lui un téléphone portable et divers effets personnels. “Visiblement il est parti dans la précipitation” explique le porte-parole du NYPD, Paul J. Browne. Soupçonnant un départ du pays (qui était semble-t-il prévu, DSK étant attendu en Europe ce dimanche), les policiers du NYPD ont alors prévenu leurs collègues de l’aéroport qui ont alors procédé à l’arrestation.