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Papa Noël à ABC

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Le père Noël sera à ABC Carpet & Home samedi 15 de 10h30 à midi.
Les enfants dégusteront du chocolat chaud et des cookies du chocolatier Michel Cluizel en écoutant chanter le vieux monsieur en rouge. Ils repartiront avec les pochettes surprises et des sucettes.
Tickets 10$ disponible à ABC

L’absinthe, nouvel elixir new yorkais

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VOIR LA LISTE DES BARS A ABSINTHE DE NY
Caché à l’arrière d’un boui-boui de hot-dogs de l’East Village, se trouve PDT (pour Please Don’t Tell), un bar ultra select, tendance speakeasy, en référence à ces endroits clos où l’on buvait illégalement pendant la Prohibition. Après avoir trouvé l’entrée secrète d’une cabine téléphonique vintage et donné un mot de passe (Eat me), les happy few peuvent déguster un “Sazernac” ($12), un cocktail à base d’absinthe, de cognac et d’herbes. “C’est le plus vieux cocktail américain,” explique le bartender de PDT, David Slate. “Il a été inventé par un apothicaire de la Nouvelle-Orléans dans les années 1830.
L’absinthe que David verse pour mixer son précieux nectar est celle de la marque Lucid ($67.99), 62 % d’alcool, avec des yeux verts de monstres sur la bouteille. Fabriquée dans une distillerie française, elle est conçue pour être une réplique exacte des absinthes de l’époque : une bonne dose d’anis frais et d’amertume…
Lucid est l’une des marques autorisées par le Bureau américain du commerce et des taxes sur le tabac et l’alcool. Parmi les autres absinthes sur le marché : la St. George Absinthe Verte (environ $75), la première absinthe fabriquée aux Etats-Unis depuis l’interdiction en 1912. Lance Winters a passé onze ans à la peaufiner dans la distillerie de St. George Spirits à Alameda en Californie. Enfin l’Absinthe Supérieure Kübler ($56.99), une absinthe suisse à 53% d’alcool, est la plus proche du Pernod. Mais tandis que le Pernod est à l’anis, la Kübler est à la réglisse.
Interdite pour des raisons de santé invoquées par le mouvement anti-alcool qui aboutira ensuite à la Prohibition qui a duré de 1920 à 1933 aux Etats-Unis, l’interdiction a été levée après la seconde guerre mondiale, du fait de la réorganisation du Département de santé, sans que personne ne le sache. En France, elle fut interdite en 1915 et a été autorisée en 1988.
Beaucoup s’accordent à dire que le goût de l’absinthe n’est pas bon. L’un des ingrédients de la composition est la plante d’absinthe, accusée de contenir de la thuyone, la fameuse substance toxique qui a entraîné son interdiction. Elle est extrêmement amère. L’étymologie d’ « absinthe » en dit long : le mot grec « apsinthion » signifie “imbuvable”… Le succès de l’absinthe tient davantage à sa légende et ses propriétés supposées hallucinogènes. C’est cette réputation qui a incité des générations d’étudiants, poètes dans l’âme en mal d’inspiration, à vouloir essayer l’absinthe. “Récemment, un étudiant a commandé de l’absinthe et voulait tout le rituel (verser l’absinthe sur un morceau de sucre avec une cuillère spéciale et diluer le morceau dans 4 ou 5 mesures d’eau glacée). C’était juste pour impressionner ses amis.” raconte le barman de Saurin Parke, un bar bon enfant près du campus de l’université de Columbia.
Une nouvelle absinthe qui devrait arriver sur le marché américain l’année prochaine est un spiritueux distillé par Markus Lion à l’effigie du rockeur Marilyn Manson, baptisé du doux nom de “Mansinthe”. “Les artistes tells que Charles Baudelaire, Paul Gauguin, Henri de Toulouse-Lautrec et Vincent Van Gogh considéraient la « fée verte » comme une source d’inspiration. Il en est de même pour Marilyn Manson, qui est un fou d’absinthe depuis des années“, peut-on lire sur le site Mansinthe.com. Les banquiers n’ont donc pas le monopole de l’absinthe. Marilyn Manson est là pour faire revivre la tradition de la Bohème, version XXIe siècle…
[#liste_absinthe<-]Ou boire de l’absinthe à New York?
Si l’alcool n’est plus interdit dans l’Etat de New York, les speakeasies ont bel et bien refait surface à New York. C’est principalement dans ce type de bars que l’on peut trouver des cocktails avec de l’absinthe. «L’absinthe apporte l’oubli, mais se fait payer en migraine», aurait dit Oscar Wilde. A consommer avec très grande modération donc…
PDT
Tous les attributs du speakeasy sont présents jusqu’à la tête de cerf empaillée. Seule concession au XXIe siècle, Air en musique de fond. Si l’absinthe vous effraie, le cocktail “dessert rose”, au gin Plymouth, à la rose et à la poire est une option plus « girly ». Attention, les gardiens du temple font entrer au compte-goutte : personne n’est debout donc vous ne pouvez rentrer que lorsqu’une place se libère. Pour se consoler en patientant : il y a toujours les hot-dogs.
113 St. Marks Place, près de la 1e Avenue. 212-614-0386
Death Co
A deux pas de PDT, ce speakeasy est la solution si vous n’avez pas envie d’un hot-dog en attendant. Ils servent également de l’absinthe. Seule bémol : l’entrée est tellement bien cachée que nous ne l’avons pas trouvée. Tentez votre chance… ou rabattez vous sur les hot-dogs.
433 E. 6th Street, 212-388-0882
The Dove Parlor
Grande cheminée, canapés profonds, chandeliers, un autre speakeasy qui sert de l’absinthe, dans un décor à date.
228 Thompson Street, 212-254-1435
Employees Only
Le gang des propriétaires d’Employees Only, un speakeasy lové dans le West Village, ont capturé l’esprit des années 1920. Au menu : le « Billionaire Cocktail », à base de Bourbon, d’absinthe, jus de citron frais et grenadine faite maison, ou encore la « Mint Muse » à l’absinthe, jus d’ananas, feuilles de menthes hachées, citron vert et 7-Up.
510 Hudson Street, 212-242-3021

L'euro fort gâche le Noël des exportateurs français

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Pour les 8 premiers mois de 2007, les exportations françaises vers les Etats-Unis sont en baisse de 7 %. “Il est trop tôt pour dire à quoi cette baisse est due, ni même si elle va se confirmer” commente prudemment Hervé Ochsenbein, le patron de la Mission économique new-yorkaise. Mais les entrepreneurs français de New York sont moins prudents: “l’euro nous fait très mal” dit Françoise Magis, directrice aux Etats-Unis de Valcrest, une coopérative qui exporte notamment des fromages de chèvre. “C’est d’autant plus difficile pour les entreprises françaises qu’elles vendent majoritairement des produits finis, contrairement par exemple aux Allemands, qui vendent des produits d’équipement” constate Eric Feuillate, consultant à New York.
Pour saler l’addition, dans le secteur alimentaire, il faut “en outre ajouter les coûts des matière premières, comme le lait, ou le verre ou encore le blé (pour la vodka), qui se sont envolés” souligne Eric Duchesne, responsable agro-alimentaire à la Mission économiques. Bref, les prix en dollars grimpent de 10, 15, 20 % faisant craindre des pertes de part de marché. “Jusque là, nous avons réussi à continuer à croître parce que nous sommes sur le haut de gamme, des produits pour lesquels les consommateurs sont moins sensibles aux prix, note Françoise Magis. Mais dans le secteur des fromages de chèvre ordinaires, par exemple, la production “made in USA” bénéficie d’un coup de pouce énorme du fait de la différence de taux de change”.
Pour ne pas voir leurs parts de marché s’effondrer brusquement, les entreprises françaises ont toutes adopté la même stratégie: réduire leurs marges. “La pression concurrentielle est très forte, donc les entreprises n’ont pas le choix, estime Yves Coléon, dirigeant de Transmark Partners, consultant pour des PME françaises qui s’implantent aux Etats-Unis. La croissance permet de compenser partiellement, mais les marges qui, traditionnellement étaient plus élevées aux Etats-Unis, particulièrement dans les secteurs haut-de-gamme, ont souffert”. Cliente d’Yves Coléon, la marque de lingerie Simone Pérèle a ainsi vu ses marges bénéficiaires réduites de 8 à 10 % du fait de la chute du dollar.
Pour tenter de minimiser les pertes, certaines entreprises tentent de dépenser aux Etats-Unis les dollars qu’elles y ont gagné plutôt que de rapatrier en France des bénéfices dévalués par le taux de change. Eric Feuillate cite un de ses clients, exportateur de vins qui “achète ici tout ce qu’il peut, bouteilles, bouchons, etc, plutôt que de rapatrier ses bénéfices en essuyant les pertes”.
Et l’euro fort peut même devenir une bonne nouvelle: tout à coup, les acquisition d’entreprises américaines deviennent beaucoup plus abordables pour les acheteurs français. “S’implanter et produire ici est finalement la meilleure garantie contre les fluctuations de change, mais aussi les problèmes réglementaires ou politiques” note Eric Duchesne. Et de citer en exemple la success story de La Tourangelle, petite entreprise familiale d’huiles installée à Chartres, qui a ouvert une unité de production en Californie. “Ils font désormais plus de chiffre d’affaire ici qu’ils n’en font en France!”

Atelier de Théâtre "La petite Troupe"

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Après avoir enseigné pendant 9 ans au Lycée Français de New York, en septembre 2007, Jalila Menasseri se lance dans une nouvelle aventure en créant un atelier de théâtre en français à Manhattan “La petite Troupe”.
Horaires:
Atelier enfants (8-10ans): jeudi de 4h00 à 5h20
Atelier adolescents (11-14ans): jeudi de 5h30 à 7h00
Lieu: Martha Graham school of Contempory dance
Calendrier:
Decembre :13
Janvier :10, 17, 24, 31
Fevrier: 7, 14, 21, 28
Mars: 6, 13, 20, 27
Tarifs: 300$ les 12 cours, soit 25$/1h30
Contact: [email protected]
1-917-214-9391

Le Ballon Rouge et Crin Blanc

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Deux classiques du cinéma pour enfants, Le Ballon Rouge et Crin Blanc à l’affiche au BAM Rose Cinemas.
Le 15 et le 16 décembre à 13h
Puis tous les jours du 22 au 1er Janvier à 13h

Faux Punk au Studio B

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A l’occasion de la sortie du disque Daft Punk Alive 2007, le Studio B accueille
le DJ Faux Punk.
A partir de 22h, 8$ ici ou 10$ à l’entrée
Adresse

Holiday Craftacular

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Voici la 3e édition de Holiday Craftacular, une gigantesque vente de noël avec plus de 200 stands, de la musique, à boire et à manger.
L’occasion idéale de commencer vos achats de Noël. Vous trouverez de tout, objets faits main, peluches, vêtements…
Samedi 8 décembre de 10h à 20h, au Metropolitan Pavillon

Une artiste carrément « WOW »

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Sur scène, Sophie a le « sentiment d’être en vie ». Elle commence le théâtre à 13 ans et joue sa première pièce professionnelle à 16. Très rapidement, il apparaît évident que son rêve est de devenir actrice. Tant que l’adolescente passe son bac, ses parents, d’origines sociales moyennes, ne s’y opposent pas. C’est après deux ans d’Histoire de l’Art à la Sorbonne, et l’Ecole Internationale de Jacques Lecoq à Paris, que Sophie se fait embaucher pour trois mois par The International WOW Company et part à New York, où elle vit maintenant depuis plus de 6 ans. Elle est séduite par la vie new-yorkaise et à part quelques brefs allers-retours, Sophie ne rentrera pas en France. Avant d’obtenir le visa O1 dit d’artiste à qualité exceptionnelle, Sophie avoue que « le visa touriste, ça marche très bien ».
Avec la compagnie américaine, elle travaille sur the Bomb, une pièce provocatrice (pendant 5 minutes, 30 acteurs totalement nus sont en scène) et critique sur le thème de la fin du monde, de l’arme atomique, de l’Holocauste… Le 11 septembre 2001, peu après le début des représentations, les attentats viennent tristement témoigner de la capacité autodestructrice de l’humanité, dénoncée dans the Bomb. Les personnages recouverts de poussière de la pièce de théâtre deviennent plus réels que jamais. Dès le lendemain, l’équipe se porte volontaire et distribue des sandwichs et du café aux victimes.
Le métier d’artiste, « c’est dur mais c’est bien »
Sophie est mariée à un Américain, acteur lui aussi. Économiquement parlant, la vie n’est pas toujours facile. Elle est convaincue que pour continuer à aimer le théâtre, il vaut mieux avoir un autre emploi. Pour ne vivre que du théâtre, il faut courir les auditions et l’idée de devoir se vendre sans arrêt est assez « insupportable ». Sophie préfère opter pour le bouche-à-oreille. Elle cumule donc les boulots et mène une vie bien remplie. Sophie est professeur, elle a des élèves de 18 mois à l’âge adulte. Elle anime tous les matins des ateliers d’activités pour tout petit à l’International School of Brooklyn. Et l’après-midi, enseigne à NYU l’art du clown et du bouffon, très en vogue en ce moment. Le reste du temps, Sophie travaille avec des compagnies et sur ses projets personnels.
Comme elle l’a déjà fait en 2006, elle s’apprête cette année à présenter son one woman show Pessimist, moi ?!, mettant en scène une certaine Valérie Chameaux. Le fait d’être française est une matière première toute trouvée, le comique de langage avec le “franglish”, le regard d’une Européenne sur la société américaine, sont au cœur de la parodie, de l’absurde. Mais Sophie souligne qu’il ne s’agit pas de se « moquer de la société et des Américains». Elle travaille au contraire sur son propre ridicule et n’adopte pas une position condescendante. L’artiste fait également des solos clownesques dans des cabarets, des marionnettes, des mimes. «Je n’ai pas une minute à moi, mais j’apprécie d’être sur scène tous les soirs, c’est un cadeau».
Le“ Downtown Theater” new-yorkais
L’artiste ne souhaite pas faire de comparaison hasardeuse. Elle a quitté la France depuis trop longtemps pour comparer le milieu du théâtre parisien et celui du théâtre new-yorkais. C’est aux Etats-Unis que Sophie a «grandi en tant qu’artiste». Elle travaille dans ce qui est communément appelé ici le “Downtown Theater ” ou le “off off Broadway”, c’est à dire les théâtres indépendants situés en-dessous de la 42e street. Il s’agit souvent de théâtre dit expérimentale. Les budgets sont beaucoup plus faibles qu’à Broadway, le besoin de survivre est latent, « l’urgence est grande », mais les compagnies sont aussi beaucoup plus libres. Dans le downtown on n’hésite pas à produire des jeunes écrivains, à utiliser une mise en scène atypique et osée, à montrer du sexe, à parler des tabous… Ils sont « fearless », directs et affichent une forte conscience politique et sociale. Pour Sophie, ils y vont tout simplement «à fond les gamelles». En France, c’est différent, il y a une «autre énergie».
Sophie Amieva est actuellement à l’affiche dans une nouvelle pièce intitulée Homesick, au Ohio Theater, l’un de ses fameux downtown theater au coeur de Soho, jusqu’au 22 décembre.

Solex à New York

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“J’ai toujours adoré les Solex” lance Christophe Chatron Michaud, nouveau et heureux copropriétaire du Bar Solex, ouvert recemment dans l’East Village. Solex vient completer le tour d’Europe commencé par Frederick Twomey (l’un des trois compères) lorsqu’il a ouvert le bar italien Veloce (également dans l’East Village) et le bar espagnol Carrera (baptisé ainsi pour la Porsche Carrera). “On a voulu rester dans l’idée de la roue, de la vitesse”dit Christophe Chatron Michaud, tout en reconnaissant que l’iconique Solex est plus lent que la Porsche…
Le bar tout en longueur, au design moderne crée par l’architecte Anthony Caradona reproduit un décor de “vaisseau” avec son plafond voûté, explique Christophe Chatron Michaud. “Toujours pour garder cette idée de dynamique”. En apesanteur donc, sur une chaise de bar, ou bien assis à l’une des tables hautes façon comptoir, on peut admirer la cave placée derrière le bar pour le décor. Un système “high tech” permet de conserver les bouteilles à la bonne température.
Solex n’est pas tout à fait le type de bar à vins qui ne propose que des cacahuètes ou une assiette de fromages, histoire d’étancher l’ivresse. Le concept : bar à vins français (uniquement) comme le Corton Renarde Grand Cru, Domaine Maillard, 2003 ($155) accompagnés de « petite restauration». Ce que les propriétaires appellent de la « petite restauration » se révèle être une recherche autour de la pâte : brisée, feuilletée, briochée, sucrée, pâte à luter (une pâte qui fonctionne comme une cocotte minute, explique le chef du restaurant Eric Hubert. Pointu…)
Fidèle à ses premiers amours, Eric Hubert, ancien chef pâtissier au restaurant Jean-Georges s’est amusé en détournant des classiques de la pâtisserie pour en faire des versions salées. “Les New Yorkais veulent des émotions fortes”, explique-t-il. Ils en auront lorsqu’ils goûteront l’éclair bœuf Wellington ($14). Au premier abord, rien le laisse deviner que ceci n’est pas un éclair au chocolat classique. Mais Eric Hubert a troqué la crème au chocolat contre une farce au filet de bœuf et duxelle de champignons, jusqu’au glaçage… de bœuf. Au menu également : cromesquis de foie gras ($12), mille feuilles au saumon, beurre blanc, chutney de fruits amers ($12), saucisson brioché ($11) et tarte landaise au foie gras, noix, canard confit, amandes grillées ($12).
Les New Yorkais ne seront pas au bout de leurs émotions lorsqu’ils découvriront les desserts, comme le soufflé Arlequin ($7), « un classique oublié », dit Eric Hubert. Traditionnellement réalisé avec deux saveurs, Eric Hubert réussit à en intégrer quatre (noix de coco, framboise, pistache, passion), tout en gardant les couleurs bien distinctes. Et si Solex était la Porsche des bars à vins?
Bar Solex, 103 , First Avenue, New York, NY, 10003
212 777 6677

Call in Europe : téléphone mobile low-cost pour voyageurs en France

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Patrick Gentemann est un entrepreneur successful dans l’univers des télécommunications.
Il fait partie de la race de ces leaders à la fois premiers vendeurs de leur entreprise et toujours à l’affût des innovations qui sauront rencontrer les attentes des consommateurs.
Vous vous êtes déjà demandé combien vous coûtaient vos communications téléphoniques lors de vos séjours en France? Patrick Gentemann a la réponse: “beaucoup trop cher”. Que vous choisissiez le “roaming” avec votre fournisseur américain ou que vous optiez pour une carte prépayée avec un opérateur français, la facture explose… Ce constat, tout le monde l’a fait.

Mais Gentemann, lui, en expert des télécoms, y a décelé une opportunité de business: le téléphone “low cost” pour voyageurs. Il a créé l’an dernier Call in Europe, en partenariat avec SFR, pour permettre aux Français des Etats-Unis (mais aussi aux Américains) de payer les communications lors de leurs séjours en France entre 50 et 70% moins cher par rapport aux solutions traditionnelles.
(suite de l’article sous le tableau)
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Comparatif: Appels depuis la France (tarifs en dollars)
|Service|Call-in-Europe| T-Mobile| AT&T| Verizon Wireless| SFR et Orange Prepaid| Bouygues Prepaid|
|Local| 39¢min| $0.99min| $1.29min| $1.29min| $0.77min | $0.70min|
|Europe| 39¢min| $1.33min| $1.29min| $1.29min| $1.05min| $0.84min|
|US & Canada| 39¢min| $0.99min| $1.29min| $1.29min| $1.05min| $0.84min|
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Gentemann n’est pas un novice dans les télécoms. Autodidacte et “vendeur né”, il y a même plutôt bien réussi. Son aventure a commencé au début des années 1990, aux Etats-Unis déjà, avec la déréglementation du secteur des télécoms aux Etats-Unis. Il y est devenu “switchless reseller”: achetant des communications longues distances en gros pour les revendre au détail. Puis la déréglementation est arrivée en France et il a décidé d’y retourner pour devenir un des pionniers du secteur. Avec 225 000 euros d’investissement, il fonde Futur Telecom en 1998, qui fournit aux entreprises françaises des services de télécom à prix cassé. En 2005, il revend à SFR son entreprise qui réalise alors 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec 10 % de résultat net. Dans la foulée, il vend aussi les actifs de Futur Telecom USA. Belle réussite et avenir assuré, mais le Marseillais est du genre “serial entrepreneur” et en novembre 2006, il se lance dans Call in Europe.
Désormais basé à Greenwich (Connecticut), il se lance à l’assaut d’un marché de “2,8 millions de résidents aux Etats-Unis qui vont en France chaque année, dont 700 000 y vont au moins 4 fois par an”.
Pendant plusieurs mois, il tâtonne avant de trouver une formule qui puisse attirer ces utilisateurs globe-trotters, pas toujours très attentifs au montant de leurs factures téléphoniques. “On est arrivé à l’idée que les gens n’aiment pas payer pour un service quand ils ne sont pas dans le pays: un abonnement mensuel, ou un forfait mensuel ne convenait donc pas”.


Après de longues études avec SFR, Patrick Gentemann trouve donc une formule sans abonnement. On achète une carte SIM “à vie” (pour 29 dollars payés une fois pour toute au moment de l’abonnement). Ensuite, seules les consommations sont facturées, à prix très nettement inférieur aux autres formules (voir tableau): les appels passés en France sont à $ 0.39 la mn (contre $1,29 pour ATT et Verizon and roaming; et $0,77 pour les prépayés français). Seule contrepartie pour maintenir la ligne active: qu’il y ait au moins 60 dollars de communication par an sur la ligne, ce qui ne représente qu’un peu plus de deux heures d’appel.
Muni de cette offre “très simple et qui convainc tout de suite”, il espère conquérir enfin les Français des Etats-Unis. “Pour l’instant, les Américains répondent mieux que les Français, qui semblent moins s’intéresser au montant de leur facture”. Finalement, le bouche à oreille s’installe, “tous nos clients deviennent prescripteurs”. Mais les ambitions de Call in Europe vont bien au-delà de l’hexagone: à partir de janvier, Call in Europe offrira également un service en Italie; l’Allemagne suivra et probablement un jour Call in America…
Call in Europe en 4 questions:
-Puis-je garder mon numéro français si j’en ai un? Oui Call in Europe assure la portabilité du numéro.
-Ai-je besoin d’un appareil spécifique? Vous pouvez en avoir un si vous le souhaitez pour $19, mais si vous avez un tribande (à condition qu’il ait été “débloqué”) vous pouvez aussi l’utiliser en France en insérant simplement votre nouvelle carte SIM.
-Dois-je prépayer mes factures? Non. Vos communications sont facturées à la fin de chaque mois et vous n’avez pas à recharger.
-Est-ce que ça marche avec mon Blackberry (ou PDA)? Oui. Call in Europe a une vraie solution pour tous.
Plus d’informations sur le site de Call in Europe

Grèves et émeutes: “Sarkozy’s honeymoon is over”

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Les éditorialistes américains, un temps déstabilisé par l’activisme sarkozyen, ont retrouvé la France qu’ils aiment: frondeuse, gréviste, émeutière. Geraldine Baum, du Los Angeles Times, parle «d’une sorte d’arche de Noé d’agitation sociale», les diverses grèves qui ont perturbé le pays ces dernières semaines sont, selon elle, «avec les agents des transports publics, les fonctionnaires, les professeurs, les infirmières, les buralistes, les contrôleurs aériens, les pêcheurs et même les machinistes»,«le cocktail français par excellence».
Avec «un gouvernement cherchant à faire bouger les choses, des syndicats descendant dans la rue, une opinion publique ralliant les syndicats et un gouvernement qui cède», “Novembre noir” s’inscrit dans cet «éternel schéma, qui conduit la politique nationale depuis plusieurs décennies».
La journaliste lie le passé révolutionnaire français aux problèmes auxquels fait aujourd’hui face le pays, mais souligne que «cette fois, quelque chose à changé», «les Français ne sont plus d’humeur à crier “vive la révolution!”».
Le Wall Street Journal, après avoir la semaine passé considéré que les évènements de banlieue soulignaient la dispersion de Sarkozy (qui, occupé à d’autres chantiers n’avait pas tenu ses promesses aux banlieues) a confié la tâche de déconstruite le “modèle français” à un Français: c’est Guy Sorman qui s’y colle avec application en dénonçant l’appartheid à la française. “Nos banlieues ressemblent plus à Soweto qu’à Paris (…). Nous vivons dans une société discriminatoire dans laquelle une ligne invisible sépare les {“insiders” des “outsiders”“}.
“Les émeutes (…) nous le rappellent: le Sarko show ne fait pas d’effet auprès d’un public crucial: les jeunes des banlieues”, souligne Time Magazine.
Dans la réponse “ferme” de la police française aux émeutiers de Villiers-le-Bel, la presse conservatrice voit une raison de plus d’admirer “‘Kozy” comme l’appelle désormais systématiquement le New York Post, qui sur-joue l’amour fou. “Le message à tout apprenti émeutier: “ne cherchez pas “‘Kozy” (“Don’t mess with Kozy”. Contrairement aux gouvernements précédents, “Sarkozy a tenu bon et le syndicat, réalisant qu’il ne pouvait passer en force, a sauté sur un compromis”.
Même la campagne pour la présidentielle américaine de 2008 est gagnée par le Sarkozysme… Rudolph Giuliani, qui a souvent servi de modèle à Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’intérieur, est devenu a son tour le plus sarkophile des Américains. Dans un discours aux étudiants de Durham (New Hampshire), il a multiplié les références au “travailler plus pour gagner plus” du président français, demandant même aux jeunes gens de lire “Testimony”, le livre autobiographique de Nicolas Sarkozy, paru aux Etats-Unis.
Beaucoup moins tendre est John Merriman, professeur d’histoire à l’Université de Yale et spécialiste de la France, qui répond à une interview pour le journal de l’université, le Yale Herald. «Sarkozy est intelligent mais c’est un électron libre. Il est impétueux.
Il a clairement annoncé que l’américanisation de la France était le chemin à suivre.
Lors des élections, Sarkozy a joué sur les peurs des français lambda, “blanc”, pour capter leurs votes. Il a fait du racisme quelque chose de respectable. Le triptyque Liberté, Egalité, Fraternité est un principe qui devrait également signifier chance.» Et conclut en affirmant que « dire qu’il ne s’agit pas d’une crise sociale est tout simplement absurde”»
.
Enfin si le “french bashing” est désormais un souvenir, une de ses manifestations les plus vives en 2003-2004, à savoir les accusations d’indécrotable anti-sémitisme français n’ont pas disparu. Le NY Sun nous informe que “la vie des juifs en Europe est intolérable”.. Citant la France, mais aussi l’Angleterre, l’Allemagne et la Belgique, un élu démocrate de l’assemblée de l’Etat de New York envisage rien moins que de demander le “statut spécial de réfugié” pour les juifs d’Europe de l’Ouest. La plupart des organisations juives s’y opposent et l’une d’entre elle cite même “l’arrivée de Sarkozy au pouvoir comme un exemple de changement positif”.

Ma caravane dans les gratte-ciels

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Un chapiteau, des caravanes: l’image classique du cirque. Sauf que celui-ci est niché au coeur de Manhattan, caché derrière le très chic Lincoln Center, à deux pas de quelques-uns des plus chers “condos” de la ville. La maison de Guillaume Dufresnoy, elle, est sur roue, dans le village de caravanes qui, pendant trois mois chaque année, d’octobre à janvier s’installe dans le Damrosch Park. Les fêtes terminées, la troupe prend la route pour Atlanta, le New Jersey, Boston…
Guillaume Dufresnoy est arrivé au Big Apple Circus en 1988. C’était pour trois mois. Presque vingt ans après, il est toujours là et toujours dans le cirque, “une carrière rare quand on n’est pas d’une famille du cirque”. Dans sa famille à lui, on était plutôt prof de maths. Guillaume fait Math sup, math spé (au collège naval de Brest), puis… découvre le cirque par sa petite amie. Il l’a suit à l’école Alexis Gruss, puis à l’école Fratellini, devient le porteur de leurs numéros aériens, l’épouse. Ils se font ensuite connaître dans le monde du cirque grâce à un numéro de “chaise aérienne”. C’est une fermeture temporaire de Gruss qui leur fait traverser l’Atlantique. “En Europe, le Big Apple commençait à être renommé; c’est ça qui m’attirait, plus que New York”.
Pour avoir vu trop d’artistes de cirque “mal vieillir”, Guillaume s’était promis d’arrêter à 30 ans, il prolonge jusqu’à 32 ans, raccroche mais ne quitte pas le cirque. Il y devient “régisseur”. Quinze ans plus tard, il est toujours en coulisse, est devenu “general manager” d’un cirque qui continue d’attirer chaque année les meilleurs artistes du monde entier. “Il y a dans la compagnie très peu d’artistes américains”, explique-t-il. Question de tradition: le cirque américain met moins l’accent sur la virtuosité artistique que ne le font les traditions européennes ou asiatiques.
Le Français Virgile Peyramaure, avec Andrey Mantchev and Sarah Schwarz
Guillaume n’est d’ailleurs pas le seul Français de la troupe: parmi la “core company”, le petit noyau d’artistes permanents du cirque (les autres ne viennent que pour une saison), Virgile Peyramaure, acrobate et homme fort, réalise cette année un impressionnant numéro en trio dit des “statues d’or”. Les autres vedettes du spectacle, dresseurs de chiens ou de chevaux, clowns, ou acrobates comme les Russes Kovgar jouant les trompe-la-mort en numéros volants, font un spectacle des plus traditionnels… et de plus époustouflants.
Au pays de Barnum et des énormes cirques à trois pistes, le Big Apple Circus, fondé en 1977 par deux jongleurs de rue avait des allures de cirque familial “à l’européenne”. Trente ans plus tard, alors que les grands cirques américains déclinent, le Big Apple Circus est devenu un monument de la culture new-yorkaise, (l’Empire State Building se pare de rouge le jour de la première chaque année) et le seul cirque basé dans la Grande pomme. Ce qui n’empêche pas Guillaume Dufresnoy d’afficher un léger “complexe du Cirque du Soleil”, dont le style semble être devenu la norme du cirque contemporain. “Le Cirque du Soleil a redoré le blason du cirque, on leur doit ça, mais le problème c’est que beaucoup de gens ne voient le cirque qu’à cette aune et nous comparent à eux alors qu’on ne fait pas du tout la même chose”.
Mais la tradition des artistes virtuoses du cirque à l’ancienne à encore de beaux jours: le premier spectacle pour enfants du Cirque du Soleil, Wintuk, présenté au théâtre du Madison Square Garden, s’est fait éreinter par la critique alors que “Celebrate!”, le spectacle du 30ème anniversaire du Big Apple était encensé, malgré un budget de production 8 fois inférieur au spectacle de la célèbre compagnie québecquoise.
Guillaume Dufresnoy, qui consacre de plus en plus de temps à la direction artistique des spectacles, est fier d’appartenir à une compagnie “non-profit”, qui s’est fait connaître notamment par ses programmes de clowns dans les hôpitaux. Malgré un chapiteau souvent plein, le cirque vit pour plus d’un tiers du fund-raising et du mécénat. Son gala, en novembre, a permis de lever 1,2 million de dollars. Pas de doute, le Big Apple Circus est bien new-yorkais.
CINQ CIRQUES EN VILLE:
Peut-être est-ce une conséquence du “baby-boom” de Manhattan, mais jamais on n’avait vu autant de cirques en même temps pour les fêtes. Le Big Apple Circus n’a plus le monopole. Outre Wintuk, du Cirque du Soleil, on compte aussi:
Apollo Circus of Soul (Apollo Theater, Harlem) avec acrobates hip-hop, danseurs africains, trapézistes… Les vendredi, samedi et dimanche jusqu’au 24 décembre.
New Shanghai Circus: une vingtaine d’acrobates “de la plus haute tradition du cirque chinois”, Victory Theater, 229 West 42nd Street, Manhattan, (646) 223-3010, newvictory.org; $15, $30 and $50. Les week-end jusqu’au 6 janvier.
Moscow Cats Theater, un cirque félin, avec chats acrobates, danseurs, sauteurs, équilibristes… et quelques clowns humains. Les week-end jusqu’au 13 janvier au TriBeCa performing art center.