Céline Labaune a eu du flair. Venue aux États-Unis dans les années 1990 pour suivre un MBA, cette Française originaire de Biarritz était loin d’imaginer qu’elle deviendrait, quelques décennies plus tard, une référence incontournable d’un joyau de la gastronomie hexagonale : la truffe. Avec Gourmet Attitude, sa société d’importation fondée en 2003 à New York, elle approvisionne en « diamants noirs » des chefs de renom tels que Thomas Keller, Daniel Boulud ou Grant Achatz. Poursuivant son essor sur le marché américain, cette entrepreneure vient d’inaugurer une boutique à Palm Beach, en Floride.
« Avoir du nez, au propre comme au figuré »
« J’ai toujours été fascinée par l’idée de représenter un produit français d’exception », confie fièrement Céline Labaune. La truffe, chez elle, est une histoire de racines : un père né à Sarlat, fief du Périgord noir, et un mari originaire de la Drôme provençale, autre terre truffière où cette passionnée s’approvisionne en majorité. « On parle souvent de la truffe noire du Périgord, mais c’est une appellation. En réalité, la Tuber Melanosporum prospère aussi dans le Sud-Est de la France, une région qui, contre toute attente, fournit une grande partie de la production nationale », précise-t-elle. On en trouve également en Espagne, en Italie et jusqu’en Australie, chaque terroir lui conférant une identité propre. « Mais celles du Sud-Est de la France sont particulièrement belles et parfumées. »
Fournir les plus grandes tables des États-Unis ne laisse aucune place à l’approximation. Chaque « pomme féerique », comme l’appelait George Sand, est scrutée, pesée, évaluée avant d’être livrée aux chefs. « Une truffe d’exception ne se juge pas à sa taille, mais à sa densité, gage de fraîcheur, précise Céline Labaune. Plus elle s’allège, plus elle a perdu en humidité et en saveur. » Et pour garantir une qualité irréprochable, elle mise sur une logistique millimétrée. « Mes producteurs récoltent le week-end, et mes truffes arrivent par avion dès le lundi ou mardi matin. Cette réactivité fait toute la différence. » Une exigence qui s’adapte aux attentes des virtuoses des fourneaux : certains recherchant avant tout la puissance aromatique, d’autres privilégiant l’esthétique. « Dans ce métier où tout repose sur la confiance, il faut avoir du nez, au propre comme au figuré. Sentir la qualité d’un produit, mais aussi cultiver des relations solides avec producteurs et restaurateurs » indique la Française.
Pour une trufficulture durable
L’ouverture de la boutique de Palm Beach s’inscrit dans cette quête d’excellence, loin d’une expansion effrénée. « J’ai envie de rester proche de mes clients et de préserver ce lien humain », affirme Céline Labaune, attachée à une trufficulture durable et à un circuit court favorisant un approvisionnement direct auprès des producteurs. « De la terre à l’assiette », résume cette entrepreneure qui a bâti son succès à la force du poignet. « Quand je me suis lancée dans l’aventure, mon premier fils avait six mois. Cela ne m’a pas empêchée de préparer moi-même les commandes et d’aller voir les chefs tard le soir, portée par la volonté de réussir. »
Aujourd’hui à la tête d’une entreprise de six salariés qui écoule près de deux tonnes de truffes par an, Céline Labaune veille sur un trésor dont le prix peut atteindre 1600$ la livre. Mère de trois enfants, son engagement dépasse la seule gastronomie : elle soutient également des associations caritatives, dont Citymeals On Wheels, qui finance des repas quotidiens pour les New-Yorkais âgés, démunis et solitaires. Car cette ambassadrice du goût sait que, comme ses truffes, certains méritent qu’on leur accorde une attention particulière.
Organisée et produite par La Villa Albertine, le programme de résidences aux Etats-Unis pour soutenir et diffuser la création française, la nouvelle édition de La Nuit des Idées (Night of Ideas) se déroulera à Los Angeles le samedi 5 avril.
Organisé au Wende Museum à Culver City, un musée dédié à l’histoire et aux archives de la Guerre Froide, l’événement réunira des penseurs, des artistes, des scientifiques et des organisations culturelles de premier plan autour d’un thème général, « Common Ground » (ou terrain d’entente en français), imaginé « pour comprendre ce qui nous unit : nos histoires, nos cieux et nos expressions artistiques ».
L’événement s’intéressera à la façon dont nous nous rassemblons à travers des sujets mondiaux, ainsi « des incendies de forêts qui remodèlent Los Angeles aux océans qui reflètent nos choix environnementaux ». D’autres thématiques s’intéresseront au sport, un sujet pour comprendre ce qui unit la France et les États-Unis, à la littérature, à l’histoire des liens entre Haïti, la France et les États-Unis ou encore à l’intelligence artificielle.
Gratuit et ouvert au grand public, la Nuit des Idées 2025 à Los Angeles s’invite au sein même des collections du musée autour de conférences, d’ateliers interactifs et de performances artistiques. Un jardin avec food-trucks et bar sera proposé, et les invités pourront participer à des séances d’observation des étoiles en collaboration avec la Los Angeles Astronomical Society, directement sur le toit du musée.
Emmanuel Macron interrompant Donald Trump, sa main sur le bras de son homologue américain, avait déjà fait son petit effet le mois dernier aux États-Unis. Dans la sidération générale provoquée par le retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche, l’audace du chef de l’État français, qui corrigeait son hôte sur la nature de l’aide européenne à l’Ukraine, avait fait mouche. Mais huit jours plus tard, Claude Malhuret a suscité un véritable buzz outre-Atlantique, par un discours prononcé non pas à la Maison Blanche mais au Palais du Luxembourg, destiné non pas aux Américains mais aux Français.
En huit minutes de critique au vitriol de l’actuelle administration américaine, le sénateur indépendant de l’Allier s’est fait un nom au sein des anti et Never Trump. « Washington est devenu la cour de Néron, un empereur incendiaire, des courtisans soumis, déclarait-il le 4 mars à la tribune du Sénat, n’épargnant pas Elon Musk, un « bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publique » – allusion à la consommation de psychotrope que le patron de Space X, Tesla et X a admis utiliser pour l’aider à sortir de moments « dépressifs » et « d’état d’esprit négatif ».
Si le discours a peu fait réagir l’hémicycle parsemé de la chambre haute à Paris, il est devenu rapidement viral aux États-Unis. CNN l’a aussitôt partagé sur ses réseaux (des centaines de milliers de likes sur YouTube et TikTok de la chaîne), les opposants de Donald Trump l’ont reposté frénétiquement. The Atlantic et le HuffPost l’ont traduit et publié dans son intégralité, quand d’autres médias évoquaient la cruauté de Néron pour mieux accentuer celle du président américain, l’empereur romain qui a « assassiné sa mère et sa femme » rappelait Forbes et qui a fini par « se suicider après avoir été déclaré ennemi public par le sénat » concluait le Daily Beast.
Les Américains, peu habitués à entendre un élu d’un pays allié s’immiscer dans leurs affaires intérieures, ont vu dans la saillie de Claude Malhuret une analyse lucide du début du second mandat de Donald Trump -du moins en ce qui concerne ceux qui s’opposent à l’actuel président. Une bouffée d’air bienvenue dans l’atmosphère viciée de Washington, voire un « exutoire » comme l’ont souligné de nombreux médias étrangers. « Brillant speech », « Thank you », « Vive la France ! » peut-on lire parmi les milliers de commentaires laissés par les internautes américains.
Compte Twitter de Donald Trump, 8 mars 2020.
Ce n’est pourtant pas la première fois que Donald Trump se voit comparé à Néron. Il y a cinq ans quasiment jour pour jour, alors qu’il revenait de son golf de Mar-a-Lago en pleine explosion des cas de Covid aux États-Unis, le 45ᵉ président repostait un meme sur Twitter, un montage photo le représentant, menton posé sur un violon, archer à la main et air serein, avec son commentaire : « Qui sait ce que ça signifie, mais je trouve que c’est une bonne chose ! ». Ignorait-il alors ou feignait-il d’ignorer qu’il s’agissait de l’empereur romain, entré dans la légende pour avoir prétendument joué du violon (ou de la lyre) pendant que la ville brûlait ?
Après avoir tourné la page de Convivial, Cédric Maupillier s’est déjà plongé dans un nouveau projet : barbouzard. Il rejoint l’aventure lancée par Dany Abi-Najm, Nasr El Hage et Nellie Elana Gebrail, trois investisseurs à la recherche d’un chef français pour leur concept franco-méditerranéen. « Ils m’avaient contacté il y a déjà un an, quand mon restaurant commençait à aller de moins en moins bien, en me proposant des parts », confie Cédric Maupillier.
Alors qu’il ne voyait plus de solution pour Convivial, il se projetait déjà dans ce nouvel espace, inspiré de la Méditerranée et de villes comme Cannes, Nice et Marseille, tout en offrant « une ambiance festive comme à Saint-Tropez ».
Retour aux sources pour le chef toulonnais
Après la fermeture de son restaurant en décembre dernier dans le quartier de Shaw, Cédric Maupillier s’est accordé une pause et un retour aux sources dans le sud de la France. « Je n’ai fait que manger pendant un mois », dit-il en riant. Une immersion qui l’a inspiré pour imaginer un menu gourmand et authentique pour son nouveau restaurant. « On va proposer beaucoup de choses au départ : des fruits de mer, des tartares, de la bouillabaisse, des salades niçoises, des goûts et des saveurs provençales », explique-t-il.
Le chef d’origine toulonnaise ne souhaite pas simplement reproduire la cuisine méditerranéenne, mais l’adapter avec sa propre sensibilité et son histoire avec la région. Conscient des différences entre la Méditerranée et la côte Est des États-Unis, il prévoit une carte évolutive au fil des saisons, adaptée aux produits de saison. Cette approche permettra d’assurer fraîcheur et qualité, tout en maintenant, estime-t-il, une cuisine vivante et renouvelée.
Une ambiance tropézienne
Ce qui l’a séduit dans ce projet, c’est l’importance accordée à l’ambiance. « On aura un DJ qui jouera des musiques françaises, comme Joe Dassin, mais aussi une scène pour un pianiste, un saxophoniste ou un violoniste », précise-t-il. Ce sera non seulement un restaurant, mais aussi un lieu de convivialité et de partage. L’équipe mise sur une programmation musicale variée, avec un brunch matinal destiné aux familles et un brunch festif l’après-midi, accompagné d’un DJ et de cocktails.
Avec plus de 180 couverts, ce projet s’inscrit dans une ambition forte, aussi bien sur le plan culinaire que sur l’expérience client. « Les tables, les luminaires, la musique, c’est un gros investissement également », confie le chef, soulignant l’attention portée à chaque détail par ses partenaires.
Ouverture prévue pour l’été
Situé Downtown au 1700 K Street NW, à deux rues de la Maison Blanche, barbouzard bénéficiera d’un emplacement stratégique pour attirer une clientèle variée, ce qui est un point fort selon le chef français qui pense avoir fait une erreur avec l’emplacement de son restaurant précédent. « Si tout se déroule comme prévu, l’ouverture est programmée pour fin juin 2025. L’équipe travaille actuellement sur les derniers ajustements, de la conception des plats à la décoration », souligne-t-il. Une nouvelle aventure culinaire qui promet d’apporter un souffle de Provence en plein cœur de Washington DC.
Publié le mardi 4 mars dans Le MOCI, média en ligne du groupe French Morning consacré au commerce international.
Un jour, un tarif de plus. Après une semaine centrée sur la guerre en Ukraine et la promesse de la moitié des minerais de terres rares du pays, nous voilà de retour à parler des tarifs. Cette fois, l’attention se porte sur l’Europe. Comme d’habitude avec Trump, nous ne savons pas encore grand-chose. Les tarifs viseront-ils des produits spécifiques ou seront-ils appliqués de manière générale ? Cela reste à déterminer. Il est aussi incertain de savoir si ces « tarifs européens » seront similaires à ceux qui s’apprêtent à être appliqués au Canada et au Mexique.
À ce stade, la plupart des gens reconnaissent que le président Trump utilise les tarifs unilatéraux, non seulement pour la protection des emplois nationaux, mais aussi comme un levier pour aborder des questions telles que la migration, le trafic de drogue, les transferts technologiques, et, dans une nouvelle plainte ajoutée à la liste croissante, pour répondre à l’Union Européenne qu’il considère avoir été « créée pour nuire aux États-Unis ».
Cette approche soulève des questions plus profondes : comment les tarifs unilatéraux ou leur simple menace affectent-ils les investissements commerciaux ? Quelles en sont les conséquences à long terme ? Et surtout, que vont-ils réellement accomplir ? Se retourneront-ils contre les entreprises et les consommateurs américains ?
Ce sont des questions complexes, mais les économistes, qui ont étudié pendant des décennies les politiques commerciales et les effets du protectionnisme, considèrent que l’imposition de tarifs unilatéraux est une stratégie risquée et souvent contre-productive, pour trois raisons :
1- Les tarifs unilatéraux ne fournissent qu’un levier à court terme
Les États-Unis, grâce à la taille de leur marché, ont la capacité d’infliger des dommages significatifs aux petites économies via des tarifs unilatéraux. Nous l’avons récemment observé lorsque la Colombie a dû se précipiter pour éviter un tarif de 25 % sur ses exportations, craignant des perturbations économiques et des pertes d’emplois.
Toutefois, la pression exercée par les États-Unis à court terme est probablement éphémère. Au départ, certains partenaires commerciaux peuvent céder ou chercher à négocier – le Premier ministre britannique Starmer espère encore une exception à cette cascade de tarifs. Cependant, au fil du temps, la plupart des pays s’adapteront en se coordonnant avec d’autres pour riposter. La logique est simple : les petits acteurs ne se confrontent pas seuls à une économie dominante. Ils forment des coalitions.
C’est précisément ce type de guerre commerciale escaladée que le système commercial mondial basé sur des règles avait pour but d’éviter. Un système commercial stable repose sur la retenue des grandes puissances et sur le respect des règles. Cela incite les autres pays à commercer dans un cadre prévisible. Si les États-Unis souhaitent lutter contre les transferts technologiques forcés ou négocier des protections accrues de la propriété intellectuelle, ils ont besoin d’alliés – pas d’antagonisme – pour influencer les règles commerciales qui pourraient contraindre la Chine ou d’autres acteurs.
2- Les barrières douanières érodent la confiance et créent de l’incertitude
Les tarifs unilatéraux fonctionnent un peu comme des contrats rompus. Même si certains ne sont jamais appliqués, l’incertitude qu’ils génèrent est nuisible. Prenons l’exemple de l’accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA), successeur de l’ALENA, négocié par le président Trump, qui garantit un commerce sans tarifs à travers l’Amérique du Nord.
Après les perturbations des chaînes d’approvisionnement liées à la pandémie et les retombées économiques de la guerre en Ukraine, l’USMCA pourrait devenir un modèle pour la relocalisation de la production manufacturière. Toutefois, les menaces imminentes de nouveaux tarifs pourraient pousser certaines entreprises à reconsidérer leurs investissements à long terme au Mexique – voire aux États-Unis, étant donné l’intégration poussée de certaines chaînes d’approvisionnement. S’il existe un doute sur la hausse des coûts des composants importés essentiels à l’avenir, un constructeur automobile pourrait, par exemple, décider de ne pas rapatrier sa production.
Les entreprises prospèrent dans un environnement politique stable. Quand elles craignent que les accords commerciaux soient remis en question à tout moment, elles retardent ou annulent des expansions. Cette imprévisibilité ralentit l’activité économique et affaiblit la confiance dans les États-Unis comme partenaire commercial fiable. Et cela ne nuit pas seulement aux entreprises étrangères, mais aussi aux entreprises, aux travailleurs et aux consommateurs américains.
3- Les droits de douane protègent des entreprises non compétitives à l’échelle mondiale
Les tarifs permettent aux entreprises nationales de produire à des coûts plus élevés sans craindre la concurrence. Protégées par des murs tarifaires, ces entreprises peuvent rester peu compétitives, pratiquer des prix plus élevés et éviter la pression pour innover.
Par exemple, un tarif de 100 % sur les véhicules électriques empêche l’entrée sur le marché américain des VE chinois, bien moins chers, mais à quel prix ? Un tarif de 25 % sur les biens européens pourrait donner un avantage aux entreprises américaines concurrentes. Mais avec les tarifs, les consommateurs ont moins de choix et des prix plus élevés, tandis que les fabricants nationaux n’ont guère d’incitation à améliorer leurs produits.
Un autre risque majeur réside dans le favoritisme. La tendance de Trump à accorder des exceptions à ceux qui lui sont favorables signifie que les entreprises ayant les meilleurs lobbyistes, et non celles qui sont les plus productives, ont tout à gagner. La concurrence, et non le protectionnisme ou les faveurs, stimule l’innovation, renforce les industries et permet d’offrir de meilleurs produits à des prix plus bas pour les consommateurs. L’intelligence artificielle Deepseek, développée par la Chine, a d’ailleurs mis en lumière les inefficacités des entreprises technologiques américaines, illustrant ainsi le danger de limiter la concurrence.
Les barrières tarifaires unilatérales peuvent offrir une démonstration frappante du pouvoir exécutif, mais ils sont un outil politique imparfait et souvent contre-productif. Il est politiquement tentant de rejeter les difficultés économiques des États-Unis sur des concurrents étrangers, mais la réalité est plus complexe.
Rompre les accords commerciaux et ignorer les règles établies a des coûts à long terme – non seulement pour les autres pays, mais aussi pour les entreprises, les travailleurs et les consommateurs américains. Si les États-Unis veulent résoudre des problèmes urgents comme le vol de propriété intellectuelle ou la migration illégale, ils ont besoin de partenariats stratégiques, y compris avec l’UE, et non de tarifs douaniers qui handicapent leurs alliés.
Un système fondé sur des règles n’est pas seulement une question de justice, c’est une question de prospérité économique durable. Les tarifs unilatéraux sont un instrument grossier qui cause souvent plus de tort que de bien.
Chaque semaine, French Morning publie la tribune d’une personnalité, extérieure à la rédaction, sur des sujets transatlantiques variés, afin d’alimenter le débat d’idées. La tribune n’étant pas signée par la rédaction, elle ne reflète pas la position de French Morning. Si vous souhaitez contribuer et proposer un texte, merci de nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]
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Vous avez créé ou dirigez une start-up innovante, française ou américaine en lien avec la France, dans les secteurs de l’alimentation, des boissons ou de l’hôtellerie, et vous souhaitez vous développer aux États-Unis ? Germinators est une compétition pour vous. Le concours, créé par Ariane Daguin et organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de New York (FACC NYC), est de retour pour sa 5e édition. De la FoodTech à la nutrition santé en passant par la drinks Innovation, tous les types de business sont les bienvenus. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er avril à 11:59pm EST.
Le principe est simple : si vous êtes sélectionné, vous devez venir à New York convaincre un jury de professionnels lors d’un pitch en anglais de 5 minutes. Le gagnant des Germinators remporte la somme de 10.000 dollars, un coaching d’expert et une adhésion annuelle à la FACC-NY qui vous permettra de profiter de l’accompagnement et du réseau de Chambre.
La finale aura lieu le lundi 30 juin dans un lieu prestigieux de Manhattan. L’occasion pour les fondateurs et dirigeants de startups du secteur, les investisseurs, hôteliers, distributeurs et restaurateurs de se retrouver et d’échanger. L’an dernier, la start-up La French Baguette fondée par Eva Broussou avait reçu le premier prix du Jury pour ses kits de pain-maison.
Tentez votre chance, l’inscription est gratuite et prend moins de 10 minutes en remplissant le questionnaire ici.
🪜 La toute première édition des Sheddie Awards a récompensé les échafaudages les plus anciens et les plus laids de la ville. Avec ses 25 années d’existence, celui situé à l’angle d’Amsterdam et de la 86ᵉ West semblait bien placé. Mais il s’est fait voler la vedette par une installation plus récente – 19 ans – mais aussi plus imposante sur 51 West 86th. Interrogé, le propriétaire du bâtiment n’a pas été capable d’expliquer pourquoi l’échafaudage était là depuis si longtemps.
🔢 Selon un récent sondage, 20% seulement des électeurs de New York approuvent la manière dont le maire Eric Adams gère son mandat. C’est le taux le plus bas obtenu par un maire depuis 30 ans.
🚲 Amis cyclistes, vous pouvez désormais vous rendre du Village à Central Park sans quitter une piste cyclable protégée depuis l’extension et l’élargissement de la voie cyclable sur la 6e Ave.
⏬ La situation financière de la ville de New York s’est dégradée au cours de l’exercice 2023, la ville étant confrontée à un déficit de 184,2 milliards de dollars, ce qui équivaut à une charge fiscale de 56 800 dollars par habitant. La ville a obtenu la note « F » qui la classe comme la ville la moins performante de toutes les villes américaines.
🔫 Selon la police, les crimes majeurs ont diminué de 14,5 % en février dans les cinq boroughs. Le nombre global de crimes majeurs à New York a continué de baisser pour le troisième mois consécutif avec le plus faible nombre de fusillades dans les deux premiers mois de l’année depuis 30 ans.
🚴 Le réaménagement des 6 miles de pistes dans Central Park a débuté. L’objectif : limiter les problèmes entre piétons, joggeurs et cyclistes, dont le nombre est en hausse à cause des vélos électriques.
🐀 Selon le Service de l’assainissement, les appels signalants des rats au 311 ont diminué de 23% en décembre et de 24% en janvier par rapport aux mêmes mois de l’année précédente.
🌉 Le dernier câble de soutien du George Washington Bridge a été remplacé cette semaine. Le premier l’a été en 2018. La réfection du pont, engagée il y a sept ans, devrait coûter 2 milliards de dollars.
🏃 La New York Road Runners a déclaré avoir reçu plus de 200 000 candidatures – une augmentation de 22% par rapport à l’année dernière – pour le tirage au sort des inscriptions au cours duquel seulement 2 à 3% seront sélectionnés pour courir le Marathon du dimanche 2 novembre prochain.
🎟️ Deux résidents de New York sont accusés d’avoir volé et revendu plus de 900 billets de spectacles, dont beaucoup pour la tournée de Taylor Swift, représentant plus de 600 000 dollars de bénéfices.
🔴 La copropriétaire d’une nursery du Bronx dans laquelle un enfant était décédé après avoir ingéré du fentanyl a été condamnée à 45 ans de prison. L’affaire avait horrifié New York.
🏠 Selon le US Census Bureau, un ménage américain moyen dépense 2 969$ en taxes foncières pour sa maison chaque année. À New York, c’est 6 450$.
👙 Une poupée gonflable géante de 18 mètres à l’image de Kim Kardashian allongée en plein milieu de Times Square : c’était le coup de pub de la star pour le lancement de sa nouvelle collection de bikinis.
🚘 Il dépose sa voiture dans un garage et ne parvient à la récupérer que dix-huit mois plus tard, en même temps que 1 900$ d’amendes pour stationnement impayé.
⚡️Une famille de Brooklyn a échappé de justesse à la chute d’un arbre de taille impressionnante en pleine rue.
Si vous avez suivi les premiers articles de notre série Voyage en famille aux États-Unis, vous savez déjà comment choisir une destination kid-friendly . Sinon, l’article est à lire par ici. Aujourd’hui, je vous propose de rester dans la construction de votre projet de voyage. Si je devais ne donner qu’un seul conseil quand on envisage de voyager aux États-Unis (ou ailleurs) avec des enfants, c’est de bien penser son format de voyage aux États-Unis.
Voyager en famille, c’est une grande part de hasard et de chance. Vous savez, les potentielles maladies, blessures, grosses émotions et autres imprévus qui nécessitent des changements de programme. Mais c’est aussi une solide préparation en amont pour vivre plus sereinement son voyage et sa part de surprises et d’aléas. Je vous donne les clés pour choisir le format adapté à votre famille et à sa façon de voyager.
Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis depuis des années et, depuis l’arrivée de mon fils, je me suis spécialisée dans le voyage en famille aux USA.
On commence par un petit jeu d’introspection. À quoi ressemble votre famille ? Vous avez peut-être déjà remarqué que voyager avec des amis ou un nouvel amour est souvent un test d’affinité très puissant. En voyage, tout est cristallisé. On partage tout et on est totalement dépendants les uns des autres, avec peu d’échappatoire pour faire un break de la synergie de groupe. Comprendre comment fonctionne votre famille, mais aussi vos besoins est essentiel. Quand on pense voyage, on pense souvent vacances, évasion, détente, break du quotidien. Breaking news : quand vous amenez votre famille en voyage avec vous, vous amenez aussi une partie de votre quotidien. Ne vous précipitez pas sur une destination parce qu’elle vous semble cool ou parce que vos super copains se sont régalés à faire ce voyage avec leur fils unique de 10 ans. Appliquez une réflexion méthodique et posez-vous ces questions :
Comment mes enfants réagissent-ils aux changements et au voyage ? De quoi ont-ils besoin pour se sentir sécurisés ? Avec cette première question, vous en saurez déjà beaucoup sur le type de voyage à considérer. Vous éliminerez peut-être le road trip pour privilégier un séjour urbain ou un séjour avec un camp de base d’où vous rayonnerez sur la région.
De quel temps je dispose ? Vous avez 5 jours chronométrés ou au contraire, vous avez le temps?
Quels sont les centres d’intérêt de ma famille ? Vous êtes peut-être un grand sportif ou un grand aventurier, mais pour un voyage qui fonctionne bien, il va falloir penser à ce qui intéresse l’ensemble de votre famille. Chaque individualité composera la dynamique du groupe. Il est important que tout le monde s’y retrouve. Si ce qui vous attire en tant que famille, c’est la nature, choisissez un format de voyage qui vous permettra d’être dans la nature ; si c’est la ville, les musées, les bonnes adresses… optez pour un format plus urbain, par exemple.
N’hésitez pas à relire notre article sur la destination qui aborde nombre d’entre elles. Pensez bien à lister tous les besoins de votre famille et à penser votre voyage (transports, hébergements, repas, visites) en fonction d’eux.
Quel format de voyage aux États-Unis pour quelle famille ?
Vous allez peut-être vous retrouver dans l’un de ces portraits. Voilà quelques exemples de formats de voyage aux États-Unis adaptés au type de famille. Évidemment, vous n’êtes pas obligés de cocher toutes les cases, mais cela peut vous éclairer sur le profil de voyageurs que représente votre famille.
La famille aventurière
Votre quotidien ressemble à : du travail en semaine et des aventures en famille le week-end. Vous allez parfois camper avec vos enfants, vous avez déjà votre logistique pour randonner avec eux (porte-bébé, etc). Vos enfants ont déjà l’habitude de voyager. Changer d’hébergements et être sur la route fréquemment n’est pas un souci. Vos enfants se laissent porter par l’aventure et l’apprécient. Votre format de voyage aux États-Unis : vous pouvez envisager des types de voyages plus exigeants : des road trips, du camping, de la randonnée ou d’autres sorties plus sportives.
Des exemples formats de voyages pour les familles aventurières :
Un road trip dans les parcs nationaux du Nord-Ouest. Pourquoi ne pas arriver à Seattle, partir explorer quelques jours le très varié Olympic national park, avant de descendre la côte avec un arrêt, bien sûr, sur l’immanquable plage de Cannon Beach ? L’aventure peut se poursuivre à Bend en Oregon pour se poser un peu et rayonner sur les montagnes et cascades (Mount Bachelor, Tumalo Falls…), les lacs (Sparks, Todd…) et les canyons et volcans (Smith Rock State Park, Newberry National Volcanic Monument…). Peut-être même pousser jusqu’au Crater Lake national park avant de remonter à Seattle avec un arrêt à Portland et du côté des cascades de la Columbia River Gorge.
Version côte Est : Le camping dans les Appalaches. Le camping en été, c’est vraiment une occasion unique de profiter de la nature et de se déconnecter du quotidien. Vous pouvez prévoir quelques jours de camping dans les Appalaches et ses fumantes Smoky Mountains pour camper dans la forêt à côté d’un joli cours d’eau. Personnellement, j’apprécie le Smokemont Campground pour sa proximité avec la ville de Cherokee et ses visites dédiées à l’histoire de la tribu native du même nom. Sans oublier ses cascades et ses points de vue sur la route scénique qui traverse le parc national et relie le Tennessee. De là, à Gatlinburg, vous pourrez profiter de parcs d’attractions dans la nature, à Ober Mountain ou Anakeesta.
Votre quotidien ressemble à une course contre la montre pour jongler entre les exigences de votre emploi, les activités de vos enfants et la recherche de quelques moments qualitatifs en famille. Vos enfants sont habitués à un rythme intense à l’américaine et vous avez peu de temps pour planifier un voyage.
Un voyage court peut prendre plusieurs formes.
Option 1 : Vous vous concentrez sur une seule zone, qu’elle soit urbaine ou naturelle, et profitez au maximum de la destination.
Option 2 : Vous vous installez dans un lieu offrant déjà des activités sur place et vous vous laissez porter.
Exemples de voyages adaptés aux familles pressées :
Visiter une ville : Si vous recherchez du soleil et à éviter les grandes villes classiques, pourquoi ne pas poser vos valises à San Diego ? Vous y trouverez la plage, un joli centre historique aux airs latins, une ville dynamique avec de bonnes adresses et des parcs. Avec un passage obligé dans l’incroyable complexe de musées et jardins de Balboa Park.
Séjourner dans un resort : Autre option : vous poser dans un resort de ski et profiter des activités nature disponibles. À 40 minutes de l’aéroport international de Salt Lake City (Utah), Park City est une destination idéale pour les pressés qui apprécieront son centre-ville historique et son héritage minier, avec une mention spéciale pour l’ancien complexe olympique Utah Olympic Park, promesse de sensations et d’attractions pour toute la famille.
Votre quotidien ressemble probablement à celui de beaucoup de familles françaises aux États-Unis, mais vous aimez vivre des expériences authentiques. Vous préférez le qualitatif au quantitatif.
Le slow travel est probablement le format de voyage le plus adapté à votre famille. Choisissez une destination riche en attractions naturelles qui vous permette de rayonner facilement. Explorez les parcs et les petites villes de la région comme des locaux.
Exemples de voyages pour les familles hors des sentiers battus :
Se poser à Sedona, en Arizona, et en profiter pour randonner et découvrir les nombreux parcs de cette ville nichée au milieu des cathédrales rocheuses typiques de l’Arizona.
Explorer le Colorado. Frisco, Colorado Springs, Boulder : il y a tellement de jolies villes d’où vous pourrez rayonner pour découvrir toutes les attractions du Colorado (anciennes villes minières, nombreux parcs nationaux plus ou moins connus, montagnes, canyons, plateaux désertiques…). C’est un terrain de jeu sans fin.
Découvrir la Caroline du Sud : posez-vous près de Beaufort et prenez le temps de découvrir la belle et sauvage côte et les villes historiques de la région : Beaufort, Charleston, ou pourquoi ne pas pousser jusqu’à Savannah.
Les 2 formats de voyage aux États-Unis les plus populaires
Le séjour urbain
Le voyage urbain en famille a ses avantages :
On peut se réfugier facilement si le beau temps n’est pas au rendez-vous.
Il y a toujours de quoi faire en ville (visites de quartiers, parcs, musées…)
On trouve facilement à se restaurer, à se loger, etc.
C’est un format qui fonctionne très bien sur un long week-end comme sur une plus longue période.
On peut poser ses valises et ne pas changer d’hébergement durant tout le voyage.
On peut créer des repères rassurants pour les enfants.
Et cela a aussi ses inconvénients :
Généralement beaucoup de transports en commun ou de marche à pied.
Le besoin constant de garder un œil sur les enfants.
Le peu d’espace pour se défouler en toute liberté.
Le budget souvent élevé pour les hébergements et activités.
Un voyage urbain en famille est plus facile s’il respecte quelques règles de base :
Opter pour un logement le plus central possible pour réduire les temps de transport en début et fin de journée. Idéalement, pouvoir rentrer facilement dans la journée pour faire des pauses.
Prévoir, si possible, un hébergement avec un coin cuisine pour pouvoir prendre les petits-déjeuners sur place (tous les hôtels ne proposent pas le petit-déjeuner) et, si besoin, les dîners.
Cibler les quartiers et visites : vous ne pourrez pas tout voir. Privilégiez la qualité à la quantité. Vous cocherez moins de cases, mais vous y gagnerez en sérénité.
L’erreur courante : attention au programme trop chargé. Prévoyez des journées souples. N’enchaînez pas un musée, une réservation sur un rooftop, une visite guidée et un dîner réservé à une heure précise. Un programme bien pensé en ville avec des enfants est un programme souple. Ne prévoyez pas un programme chronométré avec plus de 5 idées de visites par jour. Il y a des chances pour que cela engendre plus de frustration que de plaisir.
Les États-Unis sont une destination qui se prête parfaitement au road trip en famille et qui rend ce format de voyage facile. J’aime beaucoup les road trips en famille ici pour différentes raisons :
Cela offre beaucoup de liberté, on peut s’arrêter sur la route quand on veut.
On voit des paysages très variés et on multiplie les expériences.
En général, qui dit road trip, dit nature, et la nature avec des enfants, c’est toujours une bonne idée.
Tout est facile en road trip aux États-Unis (les grandes routes, les arrêts faciles dans les villes sans souci pour se garer, les nombreux hôtels de bord de route).
Il y a quand même quelques inconvénients : changer souvent d’hébergement et passer beaucoup de temps à faire et défaire les valises. C’est un format qui apporte peu de routine aux enfants, ce n’est donc pas fait pour tout le monde.
Voici les règles de base à respecter pour faciliter votre road trip en famille aux États-Unis :
Essayez de rester au minimum 2 nuits par destination et de minimiser les arrêts-étape d’une nuit.
Soyez vigilants sur les temps de voiture chaque jour et équilibrez bien les temps de route et de visites. Si vos enfants font encore la sieste, il peut être judicieux de rouler au maximum pendant cette période de la journée.
Prévoyez d’avoir toujours un minimum pour manger sur le pouce. Dans les régions les plus rurales, désertiques ou dans les parcs, les points de restauration ne sont pas toujours fréquents.
L’erreur courante : le road trip trop ambitieux. Vous aurez peut-être tendance à penser votre road trip comme vous l’auriez fait avant d’avoir vos enfants. Revoyez vos attentes à la baisse et réduisez de 30 à 40 % votre programme, que ce soit sur le parcours ou les visites envisagées chaque jour. Prévoyez de la marge, idéalement avec des jours tampons pour vous laisser de la flexibilité entre chaque étape clé ou, à défaut, des temps libres dans la journée.
Les formats à éviter avec des enfants
La plupart des formats de voyage peuvent s’adapter aux familles dès lors qu’ils sont bien adaptés à leurs contraintes. Il y a cependant quelques formats qui sont moins « kid-friendly » :
Les voyages sportifs en itinérance : Faire du camping sauvage dans les parcs (par exemple) et changer de campement tout le temps peut être compliqué avec des enfants. De façon générale, il y a des activités à éviter avec de jeunes enfants : camper au fond du Grand Canyon, rejoindre un lieu de camping ou un refuge accessible uniquement via une longue et éprouvante randonnée…
Les voyages au milieu de nulle part : Il existe des régions vraiment désertiques où l’on ne trouve quasiment aucune infrastructure. Pour quelques nuits, cela peut être amusant, mais en famille, il vaut mieux ne pas s’éloigner trop longtemps de la civilisation.
Vous savez tout maintenant, il ne reste plus qu’à passer à la phase de planification.
[Article partenaire] Paris, le Sud, les Alpes… Ce beau pays qu’est la France comporte, en plus de ses villes attractives à l’identité forte, d’excellentes écoles et universités qui garantissent une formation de qualité. Mais pour les élèves ayant étudié à l’étranger, il y a souvent quelques détails administratifs et parfois la barrière de la langue qui rendent la venue en France difficile. L’ISCOM vous propose un mini-guide pour préparer votre venue dans une école de l’enseignement supérieur en France !
Choisir son école
Logiquement, le choix de l’établissement dans lequel on souhaite étudier est le plus important. Mais sur quels critères se baser pour bien choisir son école ?
La renommée et l’ancienneté : plus une école a d’ancienneté, plus elle a d’expérience dans l’enseignement et l’accompagnement de ses étudiants.
Les classements : il existe une multitude de classements des écoles basés sur la qualité des formations et des intervenants, sur le taux d’insertion professionnelle post-études, et sur les postes des alumni.
Le réseau des anciens : un réseau alumni large et animé est un excellent atout pour une école, car le réseau est clé lorsqu’on rentre dans le monde professionnel.
École située dans une ville internationale : en effet, plus la ville est internationale, plus les opportunités de stages et d’emploi sont nombreuses et intéressantes. De plus, l’offre culturelle est généralement très large dans des villes internationales comme Paris.
Préparer son admission
Il est aussi très important de préparer son admission de la bonne façon.
Les organismes d’aide : certaines structures proposent un accompagnement personnalisé pour les étudiants résidant hors UE afin de candidater et suivre les démarches d’inscription sans difficulté. Les étudiants sont notamment aidés pour l’obtention de leur visa d’études, et dans la préparation de leur arrivée en France. MyFrenchDegree est un exemple d’organisme d’accompagnement, qui travaille avec différentes écoles dont l’ISCOM.
Certificats de langue : pour venir étudier en France, il faut impérativement maîtriser le français et avoir au minimum un niveau B2. Un certificat de langue vous sera demandé lors de votre inscription, prévoyez donc le temps de le passer avant de commencer une quelconque démarche d’inscription.
Attestation de comparabilité des diplômes : quelle que soit votre origine en tant étudiant étranger, vous aurez besoin d’une équivalence de diplôme pour que l’école d’accueil puisse s’assurer de vos acquis, et de votre insertion dans votre nouvelle formation.
Documents administratifs : il faudra également préparer des documents tels que la copie de la carte d’identité / du passeport, la copie du visa (si besoin), le relevé de notes du bachelor et/ou du MBA traduit en français.
Sur le site internet de l’État Français « Campus France », vous trouverez une multitude de ressources qui répondront à toutes vos questions sur les études en France.
Préparer sa venue : trouver un logement
La recherche de logement est aussi une partie importante de la vie étudiante car il est indispensable. Si celle-ci est souvent difficile dans les grandes villes et capitales, voici les conseils de l’ISCOM pour trouver un logement en France :
Sites de logements étudiants spécialisés : LesCrous, Nexcity Studea, StudAppart, Etuloge (en partenariat avec l’ISCOM)
Sites de petites annonces : Leboncoin, La Carte des colocs
Groupes Facebook type « International Students in Paris », « Locations à Paris » etc.
Le conseil ultime : commencez votre recherche dès le mois de juillet pour une rentrée en septembre, et activez les notifications sur votre téléphone ou par mail pour maximiser vos chances de visites !
S’intégrer
Une fois votre inscription terminée et le logement trouvé, vous pourrez enfin profiter de votre nouvelle vie en France ! Une dernière étape s’impose à vous : s’intégrer dans l’écosystème étudiant français et dans la culture française afin de vivre l’expérience pleinement. Mais comment s’intègre-t-on correctement en France ?
Apprendre les expressions locales pour mieux connecter avec vos camarades français et mieux comprendre leur culture. Si vos camarades de classe ne vous en apprennent pas spontanément, vous trouverez tout un tas de ressources sur les réseaux sociaux.
Participer aux activités étudiantes : dans les écoles et universités, il existe le Bureau des Étudiants (BDE) qui s’assure que la vie d’école soit plaisante. Le BDE organise diverses activités comme des weekends, des soirées étudiantes, des activités culturelles ou sportives etc… Vous pourrez ainsi créer du lien avec plein d’étudiants français voire étrangers.
Découvrir les cafés de quartier : nul besoin d’aller bien loin pour avoir accès à un condensé de culture française, les cafés de quartier sont parfaits pour ça. Ils vous permettent d’observer les habitudes des Français, d’entendre la langue, et de rencontrer des locaux.
Si vous êtes intéressés par les études de communication, alors n’attendez plus et découvrez dès à présent l’ISCOM.
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Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Vous rêvez de lancer votre startup tech aux États-Unis, ou vous souhaitez en savoir plus sur l’état du marché US, les bonnes pratiques à appliquer ou les pièges à éviter?
Ce webinaire est fait pour vous. Il réunit deux entrepreneurs tech ayant réussi leur aventure US, et un investisseur du secteur.
🎙️ Alexandre Winter – 📩 [email protected] – Fondateur et CEO de Norbert Health, créateur du premier copilote IA pour le suivi médical et comportemental sans contact de la santé de personnes âgées, à domicile ou en établissement de retraite. – Norbert Health est financé par HCVC, LDV Capital, Serena et Exor – 16 m levés à ce jour, prévision de 10m d’ARR fin 2025. – Ancien chercheur en IA a l’INRIA, 3x fondateur en IA – Mentor a Techstars, venture partner chez Serena, Scrum Ventures, LDV capital. Angel investor – Basé à Brooklyn – Diplôme d’ingénieur et thèse à Télécom ParisTech
🎙️ Serge Verdoux – 📩 [email protected] – Entrepreneur technologique franco-américain basé à New York depuis plus de 20 ans – Lancement de Back Market aux Etats-Unis en 2018, avec un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions de dollars en 4 ans. – Son expérience antérieure comprend l’innovation chez Audible (une société d’Amazon), des rôles de BD et de GM chez Expedia et American Express. – Expert en développement d’entreprises technologiques à forte croissance aux Etats-Unis et dans le monde.
🎙️ Martin Mignot – 📩 – [email protected] – Martin a créé le bureau d’Index à New York en 2022, quittant Londres pour aider les fondateurs et les entreprises européennes à se lancer aux États-Unis, ainsi que pour guider ceux qui se développent de l’Amérique vers l’Europe. Il est profondément passionné par les entreprises en phase de démarrage et, depuis qu’il a rejoint Index en 2010, il a aidé des entreprises comme Deliveroo, Captain Train/Trainline et Drivy/Getaround à passer de la phase d’amorçage à celle de l’introduction en bourse, ainsi que d’autres entreprises européennes à succès comme Personio, Revolut ou Swile, dès leurs premiers jours. – Martin investit dans des produits qui tirent parti des nouvelles technologies pour faire gagner du temps et de l’argent aux particuliers et aux entreprises, tout en s’améliorant avec chaque nouvel utilisateur qui s’engage avec eux. Dans sa vie privée, Martin aime les villes et le design urbain et est un militant actif de la lutte contre l’automobile par le biais de sa fondation Happy Streets. – Avant de rejoindre Index, Martin faisait partie de l’équipe TMT d’UBS Investment Bank et a cofondé avec sa femme l’entreprise d’abonnements de beauté Boudoir Prive (rachetée par Joliebox/Birchbox), ainsi que http://rsp.fm, un service de webradio pour étudiants.
👉 Nous organisions un webinaire similaire dédié aux startups “consumer” le 13 mars, voir ici
Ce webinaire est organisé par French Morning avec le French American Entrepreneurship Award (FAEA). Depuis dix-sept ans, le FAEA donne un coup de pouce à des lauréats, entrepreneurs francophones aux Etats-Unis. Les deux lauréats reçoivent une aide financière mais aussi -surtout- des conseils et un accompagnement pour accroître leur réseau et leur visibilité et bien naviguer dans l’écosystème américain. Cette année, la remise des prix aura lieu le 3 juin 2025 au Consulat Général de France à New York. Les dossiers sont à remettre à partir du 18 mars et avant le 2 mai 2025 ici.
Un petit immeuble anonyme, dans un coin miteux de Sunset Bld, pas très loin d’Echo Park. C’est dans cette ghost kitchen que Barbara Cannamela et Gilles Vandevivere ont installé leur pétrin, en octobre 2024, pour démarrer la production de leurs pains d’un rare savoir-faire, derrière l’enseigne Kneady Organic Bakery. Leur rêve américain en soute, ils ont laissé les rênes de leur boulangerie réputée, en Provence, à leur fils aîné, pour ce local étroit, caché entre un Starbucks et d’autres cuisines de fast food. Là, ce couple d’artisans un peu fous confectionne des pains uniques, à partir de farines françaises d’exception qu’ils rêvent de faire découvrir à l’Amérique.
Le « Hermès » de la farine
Barbara Cannamela, robe bleu à volants, et Gilles Vandevivere, silhouette athlétique et veste noire de pâtissier, nous accueillent chaleureusement dans leur minuscule « labo ». Lui fabrique le pain, elle s’occupe de le vendre. Ici, pas de baguettes ni de croissants, mais une grande variété de miches artisanales compactes et brunes, certaines 100% gluten free, comme le chesnut bread ou le buckwheat loaf. Des pains à la texture et au goût particulier, tel ce german bread aux saveurs herbacées. Leur secret ? Les fameuses farines « Borsa », que le boulanger a travaillées pendant plus de 30 ans, en France, et qu’il importe aujourd’hui par avion à Los Angeles.
« C’est le Hermès de la farine, compare Gilles Vandevivere, qui a découvert cet or blanc lors de son apprentissage, à Avignon, à l’âge de 16 ans. Elle est issue de céréales biologiques cultivées par une coopérative de paysans de la Loire, qui ont repris la minoterie Dupuy Couturier, près de Saint-Etienne, raconte ce passionné. Les grains sont broyés selon un procédé de mouture unique au monde et breveté, appelé Borsakovsky, du nom de son inventeur. Il permet d’enlever les enveloppes du grain afin d’extraire et de préserver l’assise protéique de la céréale, qui contient tous les nutriments ».
Des pains plus digestes au taux gluten bas
Travailler cette farine sans additifs exige « des compétences boulangères particulières », insiste Gilles Vandevivere, et du temps. Car, contrairement aux boulangeries industrielles qui « dopent leurs farines au gluten pour faire du pain en deux heures », leurs farines au taux de gluten naturellement plus bas exigent un pétrissage lent. Résultat : un pain plus digeste, très apprécié des intolérants au gluten. Un autre secret de fabrication se cache dans le levain, que Gilles Vandevivere a hérité de Raphaël Carbone, son mentor, il y a plus de 30 ans, et emporté dans ses bagages à LA. C’est lui qui donne aux pains de Kneady Organic Bakery leur goût unique.
Des pains vendus en pick-up ou en livraison à Los Angeles et expédiés partout aux États-Unis, ainsi que leurs farines (comptez 9$ le kilo pour la French Bread Flour). Citées dans un article du Wall Street Journal et dans La Tribune, elles cartonnent auprès des Américains. Si ce prix au kilo peut paraître élevé, ces passionnés revendiquent « une philosophie différente », « une démarche de résistance et de retour à la base ». Gilles Vandevivere espère d’ailleurs pouvoir importer sa farine en bateau, pour faire baisser son prix de vente (et l’empreinte écologique du transport). « Nous ne sommes pas venus ici pour conquérir un nouveau marché, mais parce que derrière notre travail, il y a toute une réflexion sur ce qu’est une alimentation de qualité et une communauté à laquelle nous appartenons » argumentent-ils.
Collecte de fonds pour ouvrir un magasin
De leur Sud natal à la Cité des Anges, Gilles Vandevivere et Barbara Cannamela assument leur côté « extraterrestres »ou « artistes ». Née à Grasse dans une famille de « grands gastronomes » originaires de Sicile, elle a fait du marketing dans la grande distribution, avant de travailler aux côtés de son époux. Boulanger et entrepreneur dans l’âme, celui-ci grimpe les échelons, tantôt à la tête de sa propre boulangerie -à Bézier, puis à Grasse- tantôt dans la grande distribution. Directeur chez Casino, dans le Var, il apprend « tout ce qu’il lui manque » pour ouvrir la boulangerie de ses rêves, avec sa femme, à Saint-Martin-de-Crau. Une reconnexion à la terre, au produit, et à la qualité, avec comme stars, les farines « Borsa ».
À Los Angeles, où ils ont fait leur nid avec leur fils cadet inscrit au Lila, les Français rêvent à présent de quitter leur ghost kitchen pour s’installer dans un magasin. Ils viennent de lancer une cagnotte GoFundMe pour concrétiser ce projet. « Plus que l’emplacement, on cherche un partenaire, explique Barbara Cannamela. Un landlord qui comprenne les enjeux de l’entreprise et qui ait envie d’avoir une boulangerie comme la nôtre dans son local ». À bon entendeur…