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Où voir un spectacle de magie à New York ?

New York, c’est Broadway, l’opéra au Met, le jazz à Harlem ou dans le Village. Mais c’est aussi d’innombrables spectacles de magie. Pour une sortie entre amis ou un date abracadabrantesque, suivez French Morning !

Magic After Hours

Il se décrit comme le plus ancien magasin de magie des États-Unis. Fondé en 1925, Tannen’s Magic est bien plus qu’un point de vente. Il organise aussi des camps d’été pour apprentis magiciens, un club de lecture et des cours privés. Deux fois par semaine (les mercredis et jeudis), il accueille aussi  un « magic show » après les horaires d’ouverture, les Magic After Hours, sous la houlette de Noah Levine, un professionnel réputé qui a notamment formé plusieurs acteurs pour des rôles. Il fait découvrir l’univers de ce magasin pas comme les autres tout en exécutant certains tours issus des manuels de Louis Tannen, un des papes de la discipline décédé en 1982. Tannen’s Magic, 45 W 34th St, Suite 608, New York

Monday Night Magic

Les débuts de semaine sont un peu moins douloureux grâce à Monday Night Magic. Ce rendez-vous hebdomadaire au Players Theater, adresse mythique de Greenwich Village, se décrit comme le « magic show » le plus ancien d’Off Broadway. Il a été fondé à la fin des années 1990 quand, selon ses organisateurs, New York s’est trouvée dépourvue de salle de spectacle dédiée à cet art. Au programme de ces soirées: au moins cinq illusionnistes se succèdent dans une ambiance de vaudeville, où les enfants sont aussi les bienvenus. Les shows changent toutes les semaines. The Players Theatre, 115 MacDougal Street, New York.

Chamber Magic

Changement de décor. Pour cet autre événement hebdomadaire, direction un hôtel de luxe, le Lotte New York Palace sur Madison Avenue. Chaque vendredi et samedi, le magicien Steve Cohen convie une soixantaine de personnes à une soirée de « magie de chambre » à l’ambiance rétro, avec tours de cartes, numéros de télépathie et autres performances. Les participants sont vêtus en tenue de cocktail. Lotte New York Palace, 455 Madison Ave, New York

Times Square Magic Show

Ici, la star s’appelle Eric Walton, un illusionniste qui mêle tours de magie et humour dans ce show organisé chaque samedi à 6pm au club de comédie LoL. D’autres vedettes de la discipline y participent aussi. Le coût relativement abordable – 20 dollars – la localisation centrale, à Times Square, sont autant de « plus ». Ouvert à toute la famille. Lol Times Square Comedy Club, 336 W 46th St, New York

Matt Roberts Rockefeller Center Magic

Il disparaîtra après cinq shows. Le magicien Matt Roberts propose des spectacles certains après-midis de novembre 2022 à février 2023 dans l’ambiance intimiste du club 53 Above, près de Times Square. Le programme comprend des numéros de lévitation, de télépathie, de manipulation d’objets et même un classique revisité du maître de l’évasion Harry Houdini. 53 Above, 318 West 53rd Street, New York

Entrée à l’université américaine : SAT et ACT, des examens réellement optionnels ?

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

« Il me faut le SAT ! » Parents de lycéens, vous entendez souvent cette phrase sans toujours savoir de quoi il s’agit. Il n’est déjà pas facile de saisir les complexités du système éducatif américain, ça l’est encore moins des particularités des différents examens pour entrer dans les universités américaines et pour lesquels il est important de se préparer.

Comment préparer ces tests ?

Pour les familles françaises, ce qui est souvent confus et change radicalement du baccalauréat français ou même international, c’est le fait que le SAT (il faut prononcer chaque lettre) et le ACT (un test concurrent du SAT) ne sont pas passés en fin d’année de façon automatique. Ils ne sont donc pas ou peu préparés dans les lycées.

Or ces tests demandent beaucoup de préparation pour obtenir de bons scores. Des organismes privés et indépendants aident le plus souvent les étudiants à se préparer et des institutions privées permettent aux étudiants de passer ces examens (plusieurs dates sont prévues tous les ans, aux États-Unis et partout dans le monde). Ils se présentent sous forme de QCM, minutés, en lecture, grammaire et mathématiques.

Qu’est-ce qu’un bon score ?

Le SAT donne un score sur 800 pour la partie lecture et grammaire, et un score sur 800 pour la partie mathématiques. Le score total s’établit sur 1600. Le ACT, quant à lui, donne un score total sur 36 et est la moyenne des 4 scores obtenus en grammaire, mathématiques, lecture et sciences. Une grande majorité des universités exigent les résultats de ces tests et demandent de bons scores pour considérer les dossiers des étudiants.

Quel score faut-il viser ? Cela dépend du choix des universités pour lesquelles on postule. Généralement, les universités publient la moyenne des scores des étudiants qui ont été acceptés et l’élève obtient donc un score qui se rapproche le plus possible de cette moyenne. Pour les universités les plus exigeantes, un 32+ en ACT et un 1400+ un SAT peuvent être obligatoires. Chose importante à savoir : on peut repasser les tests de SAT ou de ACT autant de fois que l’on veut. La meilleure note, dans chacune des catégories, est retenue.

Pas optionnels partout

Mais voilà, avec la pandémie et l’impossibilité pour les étudiants de passer ces tests en personne, beaucoup d’universités ont décidé de supprimer l’obligation de transmettre ces résultats aux SAT ou ACT et proposent désormais aux étudiants de choisir de soumettre ou non leurs résultats. Cela devient donc « optionnel ». Évidemment, ce n’est pas aussi simple. 

Prenons l’exemple de quelques universités connues. Pour Stanford, c’est simple : c’est obligatoire, les étudiants doivent donner leur score aux SAT ou ACT dans leur dossier d’inscription. Pour Berkeley, c’est aussi très simple : pas question de donner ses scores, l’université ne s’y intéresse pas. Et qu’en dit Harvard ? C’est « optionnel ». Mais que signifie vraiment « optionnel » ? En bref, il y aura toujours des postulants qui seront capables de présenter des scores très bons ou même bluffants.

Conseil pour les parents :

Si vous pensez que votre enfant a la capacité d’obtenir de très bons scores, faites-lui passer le SAT ou le ACT et indiquez ses excellents résultats dans son dossier de candidature.

En revanche, si votre enfant a toujours détesté ce genre de tests (c’est le cas de beaucoup d’adolescents) ou si vous savez que ces résultats seront jugés « moyens », alors mieux vaut éviter de passer les tests (en sachant que d’autres postulants présenteront de biens meilleurs scores) et concentrez-vous sur des universités qui ne s’intéressent plus aux SAT et ACT. Dans ce cas, il faut absolument que le dossier de votre enfant montre d’autres excellentes qualités que les universités attendent. Un petit schéma explicatif ci-dessous. 

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Corentin Jean, milieu offensif à l’Inter Miami : «J’avais besoin de quitter la France»

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À 27 ans et après une saison mitigée avec Lens en Ligue 1, le milieu offensif français Corentin Jean a signé en juin à l’Inter Miami dans le championnat américain (MLS). Un nouveau départ loin de la France pour un joueur qui espère relancer sa carrière dans le club de David Beckham.

Des débuts perturbés par les blessures

« J’avais encore un an de contrat à Lens, mais on m’a proposé de baisser mon salaire si je voulais rester. J’ai compris que je n’étais plus forcément désiré là-bas », raconte l’ancien international espoir. « Mon agent est arrivé avec une offre de l’Inter Miami. C’était un peu inattendu pour moi, mais nous n’avons pas réfléchi une seule seconde avec ma femme ».

Arrivé sous le soleil de Miami en juillet, Corentin Jean a connu les montagnes russes pour ses débuts. Il a offert une passe décisive à la toute dernière minute face à Cincinnati le 30 juillet pour l’égalisation à 4-4. Mais il s’est blessé dès le lendemain aux adducteurs à l’entraînement. « Je suis arrivé aux États-Unis sans avoir pu faire de préparation physique. Et maintenant je suis blessé au genou. J’ai beaucoup d’envie mais pour l’instant le corps ne suit pas, c’est frustrant. »

© Inter Miami CF

Un statut d’éternel espoir en France

Originaire de Blois, Corentin Jean a été formé à Troyes où il est considéré à l’époque comme un grand espoir à son poste. Il joue ses premiers matches en Ligue 1 à seulement 17 ans, et devient le plus jeune joueur à marquer un doublé dans un grand championnat européen lors de la saison 2012-2013. Il tape ensuite dans l’œil de l’AS Monaco en 2015, un club réputé pour faire confiance à des jeunes joueurs à fort potentiel. « On m’a monté très haut quand j’étais à Troyes, et j’ai eu du mal à confirmer derrière. On va dire que j’ai stagné quand d’autres ont explosé », analyse avec lucidité le milieu offensif.

Il est prêté au Toulouse FC dans la foulée, qui l’achète en 2017, mais sa progression est freinée par une blessure aux ligaments croisés du genou droit début 2019. De retour sur les terrains en fin d’année, il est prêté puis recruté en juin 2020 par le RC Lens. En deux ans et demi dans le Nord de la France, Corentin Jean a joué 49 matches et marqué 5 buts. « J’ai joué dans quatre clubs français, donc j’ai eu l’impression d’avoir fait un peu le tour à un moment donné. Je pense que j’avais besoin de quitter la France ». 

Corentin Jean lors de son premier match sur le terrain de l’Inter Miami en juillet dernier. © Inter Miami CF

Au moins 3 ans aux États-Unis 

À la différence du championnat français (août à juin), la MLS débute au mois de février et se termine en octobre par des playoffs. À la date d’écriture de cet article (16 septembre 2022), l’Inter Miami se situe à la 8ème place de la conférence Est, à seulement une place des playoffs et quatre matches de saison régulière restant à jouer.

« J’espère revenir bientôt. Le championnat est hyper serré et on revient bien. Ce serait dommage pour moi d’arrêter là, car j’aurais trois mois sans football derrière jusqu’à la prochaine saison », explique Corentin Jean. Engagé jusqu’en 2024 plus deux années supplémentaires en option à l’Inter Miami, le Français de 27 ans espère s’inscrire dans la durée aux États-Unis. Il n’en oublie pas pour autant la France, où il suit toujours la Ligue 1 avec assiduité. « Je garde une très forte attache avec Troyes, j’espère qu’ils vont se maintenir cette année. Et je continue à suivre Lens également, le public vous donne des frissons là-bas. »

Mr. T, le restaurant branché parisien en vogue à Hollywood

L’engouement est à la mesure de l’attente. Trois ans que Mr. T avait prévu d’ouvrir les portes de son premier restaurant aux États-Unis. Après une pandémie et des travaux d’envergure, le néon rouge illumine enfin la devanture du dernier né du quartier branché de Sycamore District, à Hollywood, adresse de galeries prestigieuses (Régent Project, John…), des bureaux de Jay-Z et Beyonce, ou encore du concept store ultra hype Just One Eye.

Guillaume Guedj, au sein de son restaurant Mr T, à Los Angeles © Instagram @mrtlarestaurant

Que ce soit installés au bar d’un marbre éclatant, donnant sur les cuisines ouvertes, attablés aux tables en bois soigneusement importées du Mexique, ou près des oliviers sur la grande terrasse cosy, les clients ne cessent d’affluer depuis l’ouverture du restaurant, le 16 août dernier. « Ça a très bien démarré, les retours sont très positifs, ça fait vraiment plaisir », confie autour d’un café noir Guillaume Guedj, le restaurateur de 44 ans, au lendemain d’une soirée de nouveau réussie comme peuvent en témoigner les nombreuses photos et autres stories sur Instagram. 

The Black Smoky Burger © Instagram @mrtrestaurant

Les posts qui défilent mettent l’eau à la bouche : croquettes monsieur, kebab à l’agneau mariné au feu de bois, burger à la purée d’aubergine brûlée, mac & cheese à la crème de comté et à la truffe… Ici on vient se régaler de street food version gastronomique. Un concept développé par l’entrepreneur, après le succès de son premier restaurant, doublement étoilé, Passage 53.

« J’avais envie de développer une cuisine plus accessible, et pour autant tout aussi bonne. Quelque chose qui me ressemble, qui vienne de ma culture. » Celle d’un enfant élevé en banlieue, dans le Val-de-Marne, fan de hip-hop et de basket. « Quand je voyageais à l’étranger pour des pop up avec Passage 53, que ce soit à Hong Kong, New York, Tokyo ou Mexico City, je finissais toujours par aller manger dans les marchés de nuit ou à des étals dans la rue, à découvrir la bouffe locale et c’est là que je me régalais, plus que dans les gastros ! Je me suis dit : et si je réunissais le meilleur des deux mondes ? De la comfort food dans un bel endroit. Voilà comment est né Mr.T. »

La terrasse de Mr. T LA © Instagram @mrtrestaurant

Un nom en l’honneur de son chef, le Japonais Tsuyoshi Miyakazi, maître d’œuvre du restaurant depuis son ouverture dans le Marais, à Paris, fin 2017. À peine quelques mois plus tard, Guillaume Guedj décide de développer le concept aux États-Unis. « C’était un rêve depuis toujours, et je sentais que j’avais enfin le bon concept, quelque chose de cool et punchy. » Reste alors à choisir le lieu. Son cœur se porte naturellement sur New-York mais c’est finalement des investisseurs qui l’invitent à se tourner plus à l’ouest, à Los Angeles. « Ça s’est imposé comme une évidence. Déjà, j’avais adoré lors, d’un premier voyage, les produits que l’on trouve ici, les fruits et légumes, les oursins, les huîtres, de super qualité. J’avais aussi des amis qui avaient développé leur business ici, et qui sont un peu mes anges gardiens. Et la qualité de vie est franchement parfaite pour une vie de famille. »

Un nouveau chapitre pour le père de deux enfants de 19 et 15 ans, propriétaire également de deux autres restaurants à Paris (en plus de Mr. T), le Ramen Bar et le Gyoza Bar. « J’ai envie de m’éclater à Los Angeles, en m’appuyant sur ma chef, Alisa Vannah, pour proposer des plats locaux ou de culture différente revisités, comme son Tuna Crudo qu’elle accompagne d’une vinaigrette nam jin héritée de sa mère thaï. J’attends de voir où le vent nous mène. Mais c’est sûr, je rêve déjà d’en ouvrir d’autres Mr. T aux États-Unis. »

Théâtre : Seuls en Scène fête ses 10 ans à Princeton

Seuls en Scène, le French Theater Festival de Princeton dans le New Jersey, souffle ses dix bougies. Un anniversaire marqué par le retour des spectacles « en personne » après la pandémie, et par une programmation que son directeur artistique Florent Masse, maître de conférences au département de français et d’italien à l’université de Princeton, s’efforce d’enrichir au fil des ans avec 8 pièces pour cette rentrée, présentées sur un peu plus de deux semaines, en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris. Ce festival est gratuit et les pièces y sont jouées en français avec sous-titrage en anglais.

« Ce qui compte beaucoup pour moi, c’est de montrer le très beau visage du théâtre contemporain français, explique celui qui dirige également L’Avant-Scène, l’atelier de théâtre français à l’université. Et mettre en avant à la fois des artistes déjà bien confirmés qui représentent la génération des 35-45 ans, la nouvelle génération du théâtre français comme Clotilde Hesme, Pascal Sangla, Jean-Christophe Folly…, des jeunes émergents et des figures plus établies comme Pascal Rambert, Charles Berling, Stanislas Nordey…  J’aime ce mélange de générations d’artistes. »

Une programmation multiculturelle

Après l’excellent « Stallone », mais aussi « La Nuit juste avant les forêts » et « Moi fardeau inhérent » de ces derniers jours, le festival présente cette semaine « Radio Live – La relève » avec le jeune activiste rwandais Yannick Kamanzi. Utilisant un mélange d’images filmées et de paroles spontanées accompagnées de musique, la pièce est écrite en direct et adopte deux formats scéniques différents : des portraits individuels et des récits vocaux à trois, entrelacés. Vendredi 16 et samedi 17 septembre. Réservation ici.

À la même date, « 8 ensemble », la récente production de Pascal Rambert, met en scène 8 acteurs en début de carrière qui racontent leur parcours et leur découverte du théâtre. Réservation ici.

Très attendus à ce festival, les comédiens Charles Berling et Stanislas Nordey interprèteront « Deux amis », l’histoire d’un amour masculin ardent, deux amis aux prises avec leur art, leur métier, la folie et l’amour. Réservation ici (avis de la direction du festival : ce spectacle ne convient pas à un public de moins de 16 ans).

Lundi 19 et mardi 20 septembre, Seuls en Scène proposera « Traces », une pièce basée sur la vie de l’universitaire, philosophe et poète sénégalais Felwine Sarr, un texte lyrique interprété par l’acteur burkinabé Étienne Minoungou dans le rôle d’un conteur s’adressant à ses frères africains pour leur demander de semer les graines d’un avenir meilleur. Réservation ici.

« Angela Davis une histoire des États-Unis » clôturera le festival les jeudi 22 et vendredi 23 septembre. Ce spectacle mêle narration, discours, vidéo et musique rap avec l’interprétation époustouflante d’Astrid Bayiha. La comédienne retrace la vie mouvementée d’Angela Davis, professeure et auteure noire américaine qui a activement milité en faveur des droits civiques dans les années 1960 et 1970. Réservation ici.

Le texte et les acteurs avant tout

Très actif dans le milieu culturel de la région new-yorkaise et passionné de théâtre, Florent Masse co-dirige également la programmation du festival du FIAF « Crossing the Line » qui se déroule en ce moment à New York. Deux festivals consacrés à création théâtrale contemporaine qui se complètent. « Crossing The Line s’est toujours intéressé à présenter un mélange de formes esthétiques ou inattendues – danse, texte, réseaux sociaux… , explique Florent Masse. À Princeton, on met l’accent sur les interprètes, les comédiens et les comédiennes, le jeu d’acteur… et les textes aussi. On met en avant les textes, d’où le nom de notre festival, Seuls en Scène. »

Rendez-vous au French Food & Wine Festival au Texas

La rentrée au Texas rime avec saveurs de France. Le French Food & Wine Festival, organisé par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) du Texas, est de retour dans trois villes : à Austin, Houston et Dallas. 

Austin

Ce sera le dimanche 25 septembre à Springdale Station, de 12:30pm à 4:30pm. Une quinzaine de restaurants locaux tels que 1417 French Bistro, FoliePop’s, Austin Rôtisserie et bien d’autres proposeront de déguster leurs spécialités françaises. Parmi les personnalités du monde culinaire présentes : le chef Kévin D’Andrea, le fondateur de FoliePop’s et finaliste de « Top Chef » en 2015; ou encore Sophie Allard et Eric Nathal, fondateurs d’Austin Rôtisserie. Le tout accompagné des vins français French Country Wine : blanc, rouge et rosé ainsi que tu crémant. Un bar de mixologie avec Perrier et Suze pour cocktails. Comptez 75$ par adultes, 65$ pour les membres de la FACC, 25$ pour les 3-12 ans. C’est gratuit pour les moins de 3 ans. Billets ici. Springdale Station, 979 Springdale Rd, Suite 160.

Houston

Le festival se tiendra le jeudi 17 novembre au TC Energy Center, de 6:30pm à 10:30pm – tenue de soirée exigée. Plus de 35 restaurants locaux, dont Artisans, Amalfi, Sambuca, Arts et Crêpes, participeront à l’évènement. Bar à cocktails et mixologie, musique et évidemment toutes les saveurs de France. Tarif réduit pour ceux qui achètent leur(s) billet(s) à l’avance, avant le samedi 1er octobre : 69$ au lieu de 95$ pour la general admission. En VIP (avec champagne Frerejean Frères) 105$ au lieu de 175$. TC Energy center, 700 Louisiana Street, Suite 225.

Dallas

Même date qu’à Houston : le jeudi 17 novembre, de 6:30pm à 10:30pm au The Cotton Mill à McKinney, au nord de Dallas. Une quinzaine de restaurateurs locaux y participeront dont Au troisième et Les Délices de France. En plus des spécialités culinaires et vins français, de la musique et un photobooth pour immortaliser cette soirée tricolore. Tarif réduit pour ceux qui achètent leur(s) billet(s) à l’avance, avant le samedi 1er octobre : 70$ au lieu de 90$. Pour le Bubble Pass (avec champagne Frerejean Frères en plus) 90$ au lieu de 110$. The Cotton Mill, 610 Elm Street, McKinney.

Conscience écologique et expatriation : une courte enquête

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Le baromètre Expat Communication se penche ce mois-ci sur un sujet encore jamais exploré dans le domaine de la mobilité internationale : écologie et expatriation.

Où se situent les expatriés dans cette grande thématique de l’environnement, de sa protection et les actions qu’il leur est possible de mener ?

Sujet brûlant, qui anime et concerne tout le monde : l’empreinte carbone, l’impact écologique, le réchauffement de la planète, la crise climatique et énergétique…

Aucune enquête n’ayant été réalisée auprès des expatriés sur ce sujet, les résultats sont d’autant plus attendus qu’ils sont novateurs.

– Quel regard portent les expatriés sur ce thème ?  

– Sont-ils concernés différemment du fait de leur statut d’expatrié ?

– Quelles bonnes pratiques sont possibles depuis et dans son pays d’expatriation pour faire face à la crise climatique ?  

– Comment les expatriés prennent-ils en considération cette question avant de partir ?

– Et dans quelle mesure le changement climatique aura-t-il un impact sur la mobilité  internationale ?  

Grâce à vos réponses à cette enquête, Expat Communication affine sa connaissance de l’expatriation avec des retours venus du terrain. Vous êtes les mieux placés pour partager cette aventure. Merci d’avance de votre participation si précieuse. 

Je participe

Durée : 5 minutes
Accessible du 7 septembre au 7 octobre 2022

Une exposition pharaonique en l’honneur de Ramsès II au De Young

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On se croirait dans une production hollywoodienne : il y a de l’action, du suspense, des guerres où tout semble perdu, des momies, des tombeaux, de l’or qui brille, des portes mystérieuses qui s’ouvrent sur des merveilles de plus de trois millénaires. Rien n’est trop beau pour retracer le règne exceptionnel du pharaon Ramsès II, qui dirigea l’Egypte presque 70 ans, de -1279 à -1213, jusqu’à sa mort à l’âge de 91 ans. L’exposition au De Young Museum en témoigne.

Pharaon guerrier et conquérant, Ramsès II vainc notamment les Hittites à la bataille de Qadesh, et stabilise ainsi la frontière nord de son royaume. L’exposition au De Young related très bien cette bataille grâce à des animations qui permettent d’apprécier les talents de stratège du pharaon.

Ramsès II est également un grand bâtisseur : on lui doit notamment les temples d’Abou Simbel, dont le déplacement dans les années 1960 pour pouvoir construire le barrage d’Assouan a représenté un travail de titan. Sous l’impulsion de ce pharaon, l’Egypte connaît des années de prospérité et bouillonnement culturel, comme en attestent les nombreux bijoux exposés, les riches décorations des tombeaux. les sculptures monumentales à l’effigie de Ramsès. Des 180 objets présentés dans cette exposition, tous ne datent pas précisément du règne du pharaon, mais témoignent de la grandeur et du rayonnement de l’Egypte à cette période. Aucune exposition n’avait rendu hommage à Ramsès II depuis plus de trente ans, et de nombreux objets n’avaient encore jamais quitté l’Egypte.

Les réservations sont obligatoires et la foule est au rendez-vous. On vous conseille de consacrer au moins deux heures à la visite et de prendre un audio-guide, très bien fait et qui permettent de mieux apprécier de nombreux détails des principaux objets de cette exposition.

Pourquoi le café expresso n’est pas populaire aux États-Unis ?

Le goût du café traditionnel américain alimente de nombreux débats entre Français. Souvent dilué dans du lait et dans du sucre, il est comparé à du jus de chaussette pour certains, ou léger et aromatisé pour d’autres. Histoire de goût. Pour les amoureux de l’expresso, c’est une autre histoire. S’il est rare d’en trouver dans les cafés américains, les shots d’expresso ont parfois  un ton amer, un goût de brûlé. L’expresso américain ferait peur aux plus courageux, qui se retranchent vers les cortados et cappuccinos. Mais pourquoi les expressos ne sont pas populaires aux États-Unis ? C’est la question bête du jour.

Les Américains aiment le café long

Moulu, instantané, en dosettes, en grains… Les Américains sont de grands consommateurs de café. Le café américain le plus connu en France est l’Américano, le fameux « drip Coffee ». Ce café, coupé à l’eau chaude dans un grand bol, est de loin la boisson la plus ingurgitée au réveil par les Américains. Alors qu’en France, les terrasses matinales sont souvent bondées de gens attablés ou au bar avec une petite tasse d’expresso, les Américains arrivent au travail avec leur café à emporter dans de grands gobelets en carton. « Lorsqu’on évoque le café américain, il ne faut pas oublier que son histoire est liée à la culture américaine », évoque Paulo Neves, fondateur de Café Richesse dans le Colorado. Originaire du Brésil, Paulo Neves a immigré aux États-Unis en 1982.

À l’époque, les expressos n’existaient pas encore aux États-Unis. « Quand je suis arrivé, le café était essentiellement fait avec des cafetières à percolation. Les maisons n’étaient pas toujours chauffées toute la journée, donc c’était pratique pour les gens. Par contre, le goût du café était perdu très rapidement », raconte Paulo Neves. Alors que les premières machines à expresso ont déjà révolutionné une partie de l’Europe depuis le début des années 1930, les Américains bouderont longtemps ce café bien trop serré à leur goût. « Les Américains ont un héritage avant tout anglo-saxon. Le petit-déjeuner américain est proche de celui des Anglais et le café ressemble au long thé noir que l’on continue de verser pour se tenir chaud », rappelle Paulo Neves qui admet : « beaucoup d’Américains ne connaissent pas vraiment le goût du café. »

Évolution des goûts

Réduire le goût des Américains à l’américano serait oublié l’immense diversité culturelle d’un pays aux nombreuses inspirations. « Les États-Unis ne sont pas un pays uniformisé », assure Paulo Neves, qui a voyagé dans les quatre coins du pays. « Si vous êtes originaires de la Nouvelle-Orleans, vous aimez votre café court et très sucré ». En Floride, la culture cubaine a apporté le café cubano, un expresso très serré mélangé à du sucre. « Grâce à la globalisation, les palais se développent et le goût des consommateurs de café évolue », s’enthousiasme l’entrepreneur.

Même si les machines à expresso existent depuis plusieurs années, très peu d’Américains en possédaient une jusque dans les années 1990. « Je me souviens que nous sommes allés jusqu’en Suisse pour acheter notre première machine automatisée pour espresso », se remémore Paulo Neves. C’était en 1992. Depuis, les machines à expresso ont poussé un peu partout aux États-Unis, mais leur qualité diffère. « La plupart des expressos qui ont le goût de brûlé ont connu un temps d’extraction bien trop long », affirme Paulo Neves. Ce dernier estime cependant que le « drip Coffee » est de mois en moins populaire. « Les machines sont de plus en plus faciles à utiliser et de nombreuses personnes vivent seules et ne vont pas se préparer une cafetière (entière). »

Angèle : son Nonante-Cinq tour passera par New York et Montréal

Pour le plus grand plaisir de ses fans, la chanteuse belge Angèle vient d’annoncer que sa tournée Nonante-Cinq comptera deux dates sur le continent nord-américain. Elle se produira le samedi 29 avril 2023 au Bell Center de Montréal à 8pm, et le vendredi 5 mai 2023 au Terminal 5 à New York. Les billets pour le public canadien sont déjà disponibles, tandis que ceux pour New York seront mis en vente le vendredi 16 septembre. On peut toutefois déjà accéder à la vente grâce au code ANGELENYC95.

Angèle s’est d’abord fait connaître en reprenant des titres tels que « Victime de la mode » de MC Solaar, ou « Bruxelles » de Dick Annegarn. En 2018, elle sort son premier album « Brol », qui s’écoule à plus d’un million d’exemplaires en France, avec les singles « Balance ton quoi », « Flou », « Tout oublier », et « Oui et non ». Cet album remporte en outre une Victoire de la musique de l’album révélation de l’année en 2019.

En 2021 sort « Nonante-Cinq », le deuxième album studio de la chanteuse belge. Le premier single, « Bruxelles je t’aime », est une ode à la ville natale d’Angèle, et s’écoule à plus de 100 000 exemplaires et compte plus de 30 millions de streams. Cette même année, un documentaire simplement intitulé « Angèle » est mis en ligne sur Netflix, et permet de mieux connaître l’histoire de la chanteuse et de plonger dans le processus créatif derrière « Nonante-Cinq ».

4 restaurants de barbecue américain à tester à New York

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Pas besoin d’aller au Texas pour déguster un bon rack de ribs ou une tranche de brisket fumée. La Big Apple dispose de nombreuses adresses de barbecue américain. En voici cinq à découvrir dès maintenant.

Hill Country Barbecue Market

À Hill Country Barbecue Market, c’est l’Amérique ! Passé la porte de cet établissement du Flatiron District, une bonne odeur de viande fumée vous envahit. Ici, on fait dans les recettes traditionnelles du Texas avec des ribs, briskets, saucisses et morceaux de dinde non pas grillés comme en Europe, mais fumés au bois de chêne pendant des heures. Le résultat donne une viande très tendre et fondante, à tomber par terre. Comme dans les smokehouses du Texas, il faut prendre son plateau et commander directement ses portions au poids au comptoir, avant d’aller s’asseoir en salle. Comptez 19,50$ le half-pound de brisket (226 grammes), 12,25$ pour les ribs, 13,50$ pour la dinde. Une fois englouti votre repas, descendez au sous-sol du restaurant qui dispose d’une grande salle où sont organisés des concerts de country. Liste ici. 30 W 26th St, (212) 255-4544.

Pig Beach

Il faut traverser le pont de Brooklyn pour arriver dans ce restaurant situé au bord du canal de Gowanus. Aux beaux-jours, les smokers cuisinent à l’extérieur à la vue de tous, dans l’immense patio où on peut également boire une bière et jouer au cornhall. Comme à Hill Country, on retrouve ici les viandes traditionnelles du barbecue américain (ribs, brisket, pulled pork, saucisses, dinde) fumées au feu de bois. Si vous voulez goûter à tout, optez pour leur sampler platter à 38$. Le mac & cheese (7$) vaut également le détour. 480 Union St, Brooklyn (917) 259-1176. Deuxième adresse à Astoria 35-37 36th Street, Queens.

Mable’s Smokehouse

Moins grand et moins connu que le Pig Beach, Mable’s accueille les viandards du quartier de Williamsburg à Brooklyn. Cet établissement familial, ouvert par un couple originaire d’Oklahoma, fait dans la simplicité avec seulement quelques sandwiches et plats à base de viande grillée à la carte. On a adoré leur demi rack de ribs de Saint Louis (27,95$) qui fond sous le palais, à déguster avec leur sauce barbecue faite maison. Pour une découverte authentique, goûtez également à la frito pie (7,95$), un paquet de chips de maïs ouvert en deux sur lequel est servi de la sauce chili et du fromage fondant, un snack bien connu dans le sud des États-Unis. La décoration du lieu, façon honky tonk et entièrement réalisée par le couple, ajoute du cachet à l’expérience. 44 Berry St, (718) 218-6655.

John Brown BBQ

Vous recherchez un restaurant de barbecue du côté de Queens ? John Brown got you covered. Cet établissement de Long Island City est un des plus réputés de New York. On y prépare des viandes « Kansas City style » avec une sauce à base de sucre brun, tomate et mélasse. Le restaurant dispose également d’un grand backyard pour dîner en extérieur aux beaux jours. Comptez entre 16,75 et 17,50$ le half-pound de viande. Pour pousser l’expérience, venez un jour de match de football américain. John Brown BBQ est l’un des QG des fans new-yorkais des Kansas City Chiefs. Ambiance garantie devant la TV. 27-20 40th Ave, (347) 617-1120.