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Guide des camps d'été francophones à San Francisco et ses environs

Malgré la grisaille ambiante, l’été approche à grands pas, et avec lui, la nécessité de trouver des camps pour occuper nos chers bambins pendant les grandes vacances. Voici notre sélection pour s’amuser en français.
A San Francisco
Petits Pas
Danse, yoga, gymnastique, théâtre, bricolage, le tout en français, c’est le programme imaginé par le studio Petits Pas pour les enfants de 4 à 10 ans. Chaque semaine sera organisée autour d’un thème différent: le cirque, danses du monde, music-hall… Les camps se dérouleront du 5 juin au 19 juillet, de 9am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 4pm. Compter 490$ par semaine. 399 San Fernando Way, San Francisco, CA 94127. Site.
French Playdate
On ne change pas une formule qui gagne, ni les personnages que tous les enfants adorent: Tintin, Asterix, le petit Nicolas… Ils seront tous là pour les enfants de 4 à 10 ans. French Playdate sera ouvert du 22 juillet au 23 août, une aubaine pour les enfants dont la rentrée des classes est tardive, car il est souvent difficile de trouver des camps après la mi-août. 9am-3pm, avec possibilité de garderie dès 8am et jusque 5pm (8$ par heure). 300$ la semaine, ou 60$ par jour. Réduction pour plusieurs enfants et plusieurs semaines.
696 Edinburgh street, San Francisco, CA 94112. Site.
L’Alliance française de San Francisco
Mission secrète, le petit chaperon rouge, pirates, contes de fées, le petit prince…A chaque semaine un thème différent, avec des activités alternant l’apprentissage du français, jeux et activités artistiques. Les camps se dérouleront du 6 juin au 9 août, de 9am à 4:30pm, avec possibilité de garderie dès 8:30am et jusqu’à 5:30pm. 395$ par semaine. 1345 Bush Street, San Francisco. Site.
EFBA
Education française Bay Area prend ses quartiers d’été à La Scuola, dans Hayes Valley. On y croisera Tom-Tom et Nana, Louis XIV, ou encore Thomas Pesquet, qui seront les ambassadeurs de la langue et de la culture française pour les enfants de 4 à 10 ans. Les camps se dérouleront du 17 juin au 2 août, de 8:30am à 3pm, avec garderie payante jusqu’à 6pm. Les mardis et jeudis, de la deuxième semaine à la sixième, Code for Fun proposera des cours d’introduction au langage informatique l’après-midi (gratuit pour les membres EFBA, 50$ pour les autres). Compter 450$ par semaine, et 95$ pour la garderie. La Scuola International School, 735 Fell St, San Francisco, CA 94117. Site.
Au Lycée français
Que les fans de Mbappé et Griezmann se réjouissent: le Lycée français organise sept semaines de camp consacrées uniquement au ballon rond, du 8 juillet au 23 août. Le camp est ouvert aux 5-12 ans, de 9am à 4pm. 755 Ashbury St. San Francisco CA. Site.
Au nord de San Francisco
Le Lycée français
Sur le campus de Sausalito du Lycée français, trois thèmes seront mis à l’honneur: la Bretagne (24 juin-5 juillet), sports variés (8-19 juillet) et la Côte d’Azur (22 juillet-16 août). Les enfants de 5 à 11 ans participeront à des activités variées, de 9am à 4pm. Possibilité de navette payante depuis San Francisco, ainsi qu’une garderie dès 8am et jusqu’à 5:30pm. Compter 380-420$ par semaine. 610 Coloma Street, Sausalito, CA 94965. Site.
Au sud de San Francisco
EFBA Belmont
Même programme, horaires et dates que l’antenne de San Francisco, le soleil en plus! Notre Dame Elementary School, 1200 Notre Dame Ave, Belmont, CA 94002. Site.
EFBA Mountain View
Le sud de la Bay Area bénéficiera également des programmes EFBA, du 17 juin au 2 août, de 8:30 à 3pm, avec possibilité de garderie payante. Le programme est similaire à celui des autres antennes EFBA. German International School of the Silicon Valley, 310 Easy St, Mountain View, CA 94043. Site.
Sea, Surf and Fun à Half Moon Bay
Surf le matin, jeux de plage ou ballades au grand air, un programme de rêve proposé par Sea, Surf and Fun, une école de surf installée à Half Moon Bay. Tout l’équipement est fourni. Le camp se déroule du 10 juin au 2 août, de 9am à 3pm. On peut choisir une semaine complète (350$) ou le camp à la journée (60$). 531 Obispo Road, El Granada CA 94018. Site.
Au Petit Monde à East Palo Alto
Un camp réservé aux plus petits, de 2 à 6 ans, avec des thèmes adaptés: science, cuisine, art, de quoi occuper les bambins. Le camp se déroule du 1er juillet au 9 août, de 8:30am à 3:30pm, avec possibilité de garderie le matin et jusqu’à 5pm. 500$ la semaine, repas compris. 1980 Clarke Avenue, E. Palo Alto, California 94303. Site.
Dans l’East Bay
Au Beau Séjour
Cette maternelle ouverte l’an dernier à Oakland propose un camp d’été pour les 2-6 ans du 1er juillet au 16 août. Les activités proposées varient chaque semaine: cuisine, arts du cirque, musique… Les déjeuners sont servis par l’école. Les camps durent de 8am à 3:30pm, avec la possibilité de choisir une extension jusqu’à 5pm. Coût: 150 à 425 dollars en fonction de la formule choisie. 860 30th street, Oakland. Site
Le camp d’été à Berkeley
L’école bilingue de Berkeley organise son camp d’été du 24 juin au 16 août, de la maternelle à la fin du primaire. Le Mini Camp est pour les enfants de maternelle, tandis que le Junior Camp est pour les enfants de l’élémentaire. Au programme pour les plus petits: activités sur des thèmes variés et spectacle le vendredi. Pour les plus grands, le programme est très complet: français le matin, acitivités ludiques l’après-midi et sorties les mercredis. Compter 430-460$ par semaine. École Bilingue de Berkeley, 1009 Heinz Ave, Berkeley, CA 94710. Site.
EFBA à Emeryville
Programme en tout point similaire à celui de San Francisco, avec les mêmes dates, horaires et tarifs. East Bay German International School, 1070 41st St, Emeryville, CA 94608. Site.
EFBA à Dublin
Nouvelle antenne ouverte cette été pour EFBA, le camp EBFA Tri Valley est plus court que les autres: du 17 juin au 12 juillet. Les tarifs et les horaires ne changent pas: 8:30am à 3pm, avec garderie payante jusqu’à 6pm, 450$ par semaine, et 95$ pour la garderie. Tri-Valley Summer Camp, St Raymond School, 11557 Shannon Ave, Dublin, CA 94568. Site.

"Ma vie de courgette" à l'Alliance française de San Francisco

Pour fêter le mois de la francophonie (mars), l’Alliance française de San Francisco et le consulat général de Suisse ont pensé aux cinéphiles en culotte-courte. L’Alliance organise dans ses locaux la projection de “Ma vie de courgette” le samedi 23 mars.
Dans ce film touchant de Claude Barras sorti en 2016, un garçon orphelin reprend goût à la vie et à l’amour au contact d’autres jeunes dans un foyer pour enfants, où il a été placé après la disparition de sa mère. Le film a été récompensé à plusieurs reprises. Il a reçu le prix du public au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy en 2016, ainsi que les César du meilleur film d’animation et de la meilleure adaptation en 2017.
Pour les plus de 6 ans. Un petit-déjeuner sera offert aux participants avant la projection.

Raimu, Dujardin et Miou-Miou à l'affiche du "Five Funny French Films" à Houston

La comédie française à l’honneur. Du vendredi 22 au dimanche 24 mars, se tiendra la neuvième édition du « Five Funny French Films » au Museum of Fine Arts de Houston. Cette série de cinq comédies françaises mettra à l’affiche Jean Dujardin, Mélanie Laurent, Camille Cottin et Miou-Miou notamment. Il fait partie du French Cultures Festival, coordonné par les Services culturels de l’ambassade de France à Houston.
Programme :
« Tout le monde debout » de Franck Dubosc avec Franck Dubosc et Alexandra Lamy, vendredi 22 mars à 7pm. Un homme à femmes se fait passer pour un handicapé afin de séduire une voisine.
« Le Retour du héros » de Laurent Tirard avec Jean Dujardin et Mélanie Laurent, vendredi 22 mars à 9:15 p.m. 1809, un capitaine est appelé au front et quitte sa fiancé. La sœur de cette dernière écrit des lettres en se faisant passer pour lui.
« En liberté » de Pierre Salvadori avec Adèle Haenel, Pio Marmaï, Audrey Tautou, Vincent Elbaz, le samedi 23 mars à 7pm. Veuve de son mari policier, une lieutenante de police découvre que ce dernier était corrompu jusqu’à l’os.
« Larguées » d’Eloïse Lang avec Camille Cottin, Miou-Miou, Camille Chamoux, le samedi 23 mars à 9:15 p.m. Deux sœurs partent avec leur mère à La Réunion afin de lui faire oublier sa rupture.
« La femme du boulanger » de Marcel Pagnol avec Raimu et Ginette Leclerc le dimanche 24 mars à 5 p.m. Dans un village de haute Provence, un village se mobilise pour que le boulanger, quitté par sa femme, puisse mettre fin à sa grève du pain.
 

Festinema Junior, un rendez-vous pour les jeunes cinéphiles à El Paso

Des films, des genres différents mais un objectif commun: rassembler la jeunesse.
Le samedi 30 mars, l’Alliance Française d’El Paso présentera la 5ème édition du festival de cinéma pour enfants Festinema Junior à l’International Museum of Art. Débutant à 1pm, deux films francophones sont au programme : « Minga et la cuillère cassée », film d’animation de Claye Edou pour les 7-12 ans, contant les aventures d’une jeune orpheline à qui sa belle-mère affreuse ordonne de remplacer une cuillère qu’elle a cassée ; et « Le Brio » d’Yvan Attal pour les 16-18 ans, avec Daniel Auteuil et Camélia Jordana, racontant l’union entre un professeur et une étudiante devant dépasser leurs préjugés pour préparer un concours d’éloquence.
Festival annuel créé par la Fédération des Alliances françaises aux Etats-Unis, Festinema Junior fait partie du programme culturel « Kids Trail » initié par les Services Culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

Marseille en "opération commando" à SxSW

Une brise provençale souffle sur le Texas au festival SXSW (pour South by Southwest), grand-messe de la tech et de l’art jusqu’au 17 mars à Austin. Didier Parakian, adjoint au maire de Marseille délégué à l’économie, a fait le voyage pour promouvoir la ville de Marseille avec une délégation d’une dizaine de personnalités de la cité phocéenne. L’élu parle même d’une « opération commando ».
Sur place, il recense le vice-président d’Aix-Marseille French Tech, des représentants de la Chambre de commerce, du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) – fleuron marseillais ouvert en 2013 – ou encore les entrepreneurs de la start-up provençale Unistellar, qui conçoit un télescope connecté.
Le but de cette mission marseillaise : convaincre les Américains de venir investir dans « l’Athènes des Gaules », avec l’objectif ambitieux d’attirer 50 milliards d’euros sur son sol d’ici 2050. Et même « d’ici une dizaine d’années », renchérit Didier Parakian.
« Comme toutes les grandes villes, on est condamné à s’internationaliser ou à mourir », résume l’adjoint au maire, entre une conférence et un rendez-vous avec le maire d’Austin. « Et nous, on n’est pas des suiveurs, on est des leaders », martèle-t-il.
La métropole peut déjà se targuer d’avoir séduit quelque 700 entreprises étrangères. « Sur 75 qui se sont installées l’an dernier, 20 sont des entreprises américaines », souligne Didier Parakian, avant de préciser que les Etats-Unis sont le premier investisseur sur le territoire marseillais. Il observe : « Le nouveau patron de l’OM, Frank McCourt, qui est américain, a sans doute aussi amené des entrepreneurs dans son sillage. »
Les Marseillais n’hésitent pas non plus à se déplacer pour se faire connaître. Avant Austin, ces missionnaires du sud-est français étaient présents au CES de Las Vegas, à Los Angeles et à Miami, ville avec laquelle la métropole Aix-Marseille-Provence a signé un accord de coopération.
« Avec Austin, nous avons plein de points communs. Ils ont le barbecue, on a la bouillabaisse », sourit-il. Plus sérieusement, « Marseille est à une porte vers l’Afrique et Austin est une porte vers l’Amérique du Sud, ce que j’appelle des “hubs mirroirs” », ajoute l’édile.
Pour l’heure, « nous cherchons un partenariat économique, pas un jumelage », précise-t-il. Prochaine étape de cette relation naissante avec la capitale texane : inviter la délégation américaine à Marseille, à l’occasion d’un déplacement prévu en France au moins de juin. « On fait les matches allers, mais on fait aussi les matches retours », glisse Didier Parakian.

Projection à New York de "Fluctuat Nec Mergitur", sur les attentats de 2015 à Paris

La discussion s’annonce passionnante. Le French Institute Alliance Française (FIAF) accueille, lundi 18 mars, une conversation sur la lutte anti-terroriste à Paris et New York, ainsi que la projection d’un épisode du documentaire “Fluctuat Nec Mergitur”, sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
En donnant la parole à des dizaines de victimes ainsi que plusieurs responsables politiques (dont François Hollande) de l’époque, ce film poignant des frères Naudet raconte minute-par-minute les attaques contre le Bataclan, le Stade de France et de multiples restaurants et cafés de la capitale. L’épisode montré sera le troisième de ce documentaire en trois volets: il porte sur la prise d’otages au Bataclan. On peut le voir actuellement sur Netflix.
La conversation rassemblera plusieurs acteurs de la lutte contre le terrorisme à Paris et New York. Ils s’interrogeront sur la meilleure manière de prévenir la menace. En plus de Jules Naudet, l’ancien responsable de la lutte anti-terroriste chez les pompiers de New York, Joseph Pfeifer, partagera son expérience. Il fut le premier chef des pompiers à pénétrer dans les tours jumelles le 11-Septembre. Des représentants de la police new-yorkaise et de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de Paris seront également présents, de même qu’un ancien otage du Bataclan. Gédéon Naudet, le frère de Jules, présentera l’épisode du documentaire avant la projection.

5 nouveaux immeubles de rêve arrivent à Manhattan

(Article partenaire) On a parfois l’impression que New York est une ville éternellement en travaux… mais c’est pour la bonne cause ! Cette année par exemple, une dizaine de nouveaux “condos” vont voir le jour à Manhattan. Cinq d’entre eux ont retenu notre attention. Ils font tout simplement rêver.
Patrick Ben Hayoun, agent immobilier français établi à New York depuis plus de 25 ans, nous les présente :

15 East 30th Street

Cette immense tour étincelante viendra bientôt honorer Murray Hill de son éclat. Haute de 47 étages, elle abritera 188 appartements luxueux. Ses futurs habitants profiteront d’un concierge et d’un portier, ainsi que d’une salle de sport privée.

301 East 81st Street

Sorti tout droit d’un film romantique, le 301 East 81st Street est un des plus beaux projets immobiliers en cours à Manhattan. Cette tour de 14 étages abritera 28 appartements full floor de 325 mètres carré chacun. Du grand luxe.

The Centrale (138 East 50th Street)

Haut de 71 étages, ce gratte-ciel viendra ajouter une touche d’élégance à la skyline de Midtown avec son design épuré et contemporain. Sa façade en verre lumineuse ne manquera pas de faire tourner les têtes. 124 résidences y seront vendues.

The Maverick (215 West 28th Street)

Ce projet comprenant deux buildings “jumeaux” viendra ajouter un élégant complexe de résidences dans le quartier de Midtown. Ces immeubles de 20 étages seront alors voisins du Fashion Institute of Technology, entre la 7ème et la 8ème avenue. Ses habitants profiteront de grandes terrasses, d’un childcare center, d’une salle de sport et d’une piscine.

100 Franklin Street


Cette nouvelle résidence chaleureuse accueillera abritera bientôt 10 appartements luxueux dans le quartier de Tribeca à Manhattan. Son rooftop aménagé et ses terrasses en feront un lieu de vie idéal pendant les beaux jours !
 
Ces biens vous intéressent ?
Pour avoir plus d’infos sur les prix, les tailles d’appartement, ou toute autre caractéristique de ces propriétés, contactez Patrick Ben Hayoun : [email protected]
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ces Français pionniers de Hudson Yards

Sylvie Ganter, fondatrice de la maison de parfums Atelier Cologne, se souvient avoir lu il y a deux ans un article du magazine Le Point sur la construction du quartier de Hudson Yards.
À l’époque, elle était loin de se douter que sa petite entreprise ouvrirait un magasin dans cet immense complexe immobilier qui promet de transformer l’ouest de Manhattan. Cela sera pourtant le cas. L’entrepreneure inaugurera le troisième Atelier Cologne new-yorkais lors de l’ouverture officielle du quartier au public le vendredi 15 mars. “On a toujours raisonné par quartiers pour nos ouvertures, dit-elle. Hudson Yards, c’est la possibilité de faire partie d’un nouveau quartier. En voir un se construire, c’est magique“, dit-elle.
Atelier Cologne s’est retrouvée dans l’aventure grâce à sa compagnie-mère, L’Oréal, dont le quartier général se situe dans l’une des tours de Hudson Yards ouverte en 2016. Ce quartier, sorte de “ville dans la ville” posée entre la 30e rue et 34e rue et la 10e et 12e avenue, s’étendra sur une surface de 1,7 million de mètres carrés. Présenté comme le plus grand développement immobilier à New York depuis la construction du Rockefeller Center dans les années 80, il abritera à terme des tours à usages commercial et résidentiel, un centre culturel appelé The Shed, une école et des espaces verts.
Au coeur de ce “nouveau West Side”, comme la promo le surnomme, s’élève d’ores-et-déjà The Vessel, une structure d’escaliers enchevêtrés tournée vers le fleuve Hudson. Elle se situe en face d’un centre commercial baptisé sobrement “The Shops and Restaurants”, où une dizaine de boutiques françaises ouvriront leurs portes dès vendredi. Outre Atelier Cologne, les clients y trouveront le bijoutier Cartier, la marque de prêt-à-porter pour hommes Cremieux, Dior, Kenzo, Louis Vuitton, Van Cleef & Arpels et Vilebrequin. Le luxe suisse sera bien représenté aussi, avec quelques noms illustres comme Piaget, Patek Philippe et Rolex. Rudsak, marque montréalaise de manteaux, sera aussi de la partie.
Côté restauration, Bouchon Bakery, du chef américain Thomas Keller, accueillera ses clients dès le vendredi 15 mars. Maison Kayser, du boulanger français Eric Kayser, ouvrira cet été au 55 Hudson Yards, une tour de bureaux située à proximité de la High Line.
Au total, plus de 100 magasins et restaurants occuperont le centre commercial de sept niveaux. “Ca sera le seul centre commercial aux Etats-Unis où tous les magasins vont mettre en avant leurs nouveaux concepts”, résume Stéphane Cremieux, PDG de Cremieux.

Le plan de Hudson Yards / Hudson Yards New York

Pourtant, le patron français n’était pas un converti de la première heure. Quand on lui a proposé de rejoindre l’aventure il y a cinq ans, il a commencé par dire “non”. “J’avais l’impression que cela allait être un deuxième Brookfield Place (centre commercial du sud de Manhattan, ndr). Cela ne m’a pas plu, se souvient-il. Puis j’ai compris qu’ouvrir à Hudson Yards était une manière de se dissocier du reste. Surtout, le retail souffre en ce moment, y compris à SoHo et dans l’Upper East Side, où les espaces vacants se multiplient“. Il a signé le contrat l’an dernier.
L’entrepreneur, dont la seule boutique new-yorkaise se situera à Hudson Yards, n’a pas souhaité indiquer si des rabais ou d’autres incitations avaient été offertes aux commerçants – “un document de confidentialité a été signé sur les prix“. Même discrétion chez Bouchon Bakery. L’enseigne de boulangeries françaises a été associée à Hudson Yards en raison de l’amitié entre le chef Keller et Kenneth Himmel, le PDG de Related Companies. Cette société immobilière chargée de développer l’offre de retail de Hudson Yards a participé à la création du Time Warner Center à Columbus Circle, où Bouchon possède un point de vente.
À Hudson Yards, Bouchon aura une boulangerie-pâtisserie de quarante places assises, dotée d’une baie vitrée pour voir les boulangers préparer le pain et les viennoiseries. “Je pense que Hudson Yards va déplacer le centre de Manhattan vers l’ouest, avance Guillaume Chamot-Rooke, directeur des opérations retail au sein du Thomas Keller Restaurant Group. Ça va être une destination culinaire, culturelle et commerciale avec des marques qu’on ne trouve nulle part ailleurs à New York”.
Pour lui, une interrogation demeure: qui viendra utiliser sa nouvelle boulangerie. “Il y aura beaucoup de monde dès le départ. Ça sera un mélange de tout: une clientèle attirée par des marques de luxe, des touristes, des employés de bureaux“, observe-t-il.
Si je le savais, je le dirais”, glisse pour sa part Stéphane Cremieux quant au profil de ses futurs clients. On va le découvrir au fur-et-à-mesure. Le développement va évoluer avec la construction de tours autour. On a hâte de voir le premier traffic ce week-end“.

Le Hudson Yards que découvrira le public dès le vendredi 15 mars n’est qu’à moitié fait. Le nouveau quartier doit s’étendre dans les années qui viennent de la 11eme avenue – frontière actuelle à l’ouest – jusqu’à la 12eme, au-dessus du garage ferroviaire où dorment actuellement les trains du Long Island Railroad (LIRR).

Sylvie Ganter compte, elle, sur les résidents du quartier et les touristes acheminés par la High Line voisine. “Cela va les amener à marcher plus loin que jusqu’à présent, dit-elle. Est-ce que Hudson Yards va devenir une nouvelle destination du luxe à New York ? Je suis curieuse de le voir“.

Participez en VIP à la vente privée IRO à New York

(Agenda partenaire) French Morning chouchoute ses lectrices et ses lecteurs. La marque française de prêt-à-porter IRO vous offre un accès VIP à sa vente privée à New York le lundi 18 mars.

Vous y trouverez une large sélection de produits homme et femme – chaussures, sacs et accessoires – jusqu’à -80%.

Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous pour y participer. Cette vente VIP aura lieu de midi à 8pm au Meatpacking (Eclipse Sample Sales, 427 W 14th Street).

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Si vous ne pouvez pas y aller lundi, la vente privée IRO ouvre au public du mardi 19 au dimanche 25 mars (Mardi : 9am – 8pm, Mercredi – dimanche : 10am – 7pm). Il est recommandé de s’inscrire à l’avance.

Suivez Eclipse sur Instagram pour plus d’informations sur la vente : eclipse_official_ny
Pour recevoir en avant-première les informations sur les prochaines ventes privées et exclusives, inscrivez vous sur le site d’Eclipse.
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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Saint-Patrick: défilez avec les Bretons de BZH sur la 5ème Avenue

La parade de la Saint-Patrick aura une saveur particulière cette année pour BZH New York. Pour la première fois, l’association des Bretons de New York est partenaire de l’événement, ce qui signifie qu’elle est invitée à participer au légendaire défilé, samedi 16 mars, sur la 5ème Avenue.
Jusqu’à présent, on défilait avec un groupe de musique qui, lui, était invité. C’était compliqué de se positionner. On a travaillé assez étroitement avec les organisateurs de la parade. Grâce à ce partenariat, on pourra défiler tous les ans, avec ou sans groupe de musique“, explique Laurent Corbel, responsable des partenariats.
Pour cette année spéciale, l’association a décidé d’inviter les non-Bretons à la rejoindre pour vivre la parade de l’intérieur. A l’heure actuelle, le contingent de BZH compte “30-40 personnes“.“On peut être 50-100“, précise Laurent Corbel. Pour participer, il suffit de s’inscrire. Il est conseillé de venir en “business casual” (pas de jeans ni baskets). Les poussettes sont les bienvenues.
La parade débute à la 44ème rue et remonte la 5ème Avenue jusqu’à la 79eme rue, passant devant la cathédrale Saint-Patrick notamment (et le consulat de France accessoirement). “Tout est millimétré. Il faut attendre jusqu’au moment où l’on nous dit de rentrer sur la 5ème Avenue. C’est un moment cérémonial. Aussi, il y a énormément de monde, raconte Laurent Corbel. C’est toujours un moment très impressionnant“.

Retour du Michelin à LA: les chefs sont prêts, mais la ville l'est-elle ?

“Quand j’ai appris que le Michelin revenait, j’en ai eu la boule au ventre. Mais maintenant je pense qu’on est tous excités, ça va amener une nouvelle énergie.” La joie comme la pression, évoquées par le chef Ludo Lefebvre (Trois Mec à Hollywood), ont envahi nombre de restaurateurs de la cité des anges à l’annonce du retour du célèbre guide.
Référence en matière d’excellence gastronomique, la version 2019 sera dédiée à toute la Californie, de San Francisco à San Diego en passant par Los Angeles. “Ca fait tourner les têtes”, avoue le Chef Christophe Emé, derrière le restaurant Kass (La Brea).
Et pour cause, le célèbre guide était absent durant dix ans de la cité des anges – l’édition LA a été suspendue en 2009 sur fond de crise économique. “C’était une aberration. Aux dernières nouvelles, Los Angeles est l’une des trois villes américaines -avec Chicago et New York- les plus importantes en terme de création culinaire. C’est un retour à la normale”, argue Lionel Pigeard, chef de Palikao à Downtown, qui déplore les “raisons arbitraires” du départ du guide. A l’époque, le directeur Jean-Luc Naret estimait alors que les Angelinos n’étaient “pas de vrais foodies”.
Aux fourneaux, comme dans la presse, les appréhensions fusent. Car dans la précédente édition, les adresses conseillées étaient jugées élitistes et non représentatives de ce qui se faisait en ville. Le LA Times, dans la continuité de la sélection du feu Jonathan Gold, regrette ainsi que les restaurants sur le pouce ont été laissés pour compte, au détriment des restaurants français aux prix excessifs. Lionel Pigeard, qui ne se sent pas concerné par les macarons, estime qu’il y a “une méconnaissance de la culture de la ville”. “Ici, les espaces dédiés à la restauration sont hors-normes. Le vrai Angelino pense qu’on mange mieux dans un boui-boui qui ne paye pas de mine.”
En effet, tous s’accordent à défendre que Los Angeles possède une culture du restaurant dans le strip mall, comme de la nourriture “casual” ou fusion en raison de sa démographie. “C’est une plateforme de créativité”, juge Lionel Pigard.
Un contre-pied aux critiques
Même si ses collègues français conviennent que la migration de jeunes chefs talentueux a transformé la scène culinaire, ils restent plus mitigés sur son évolution, plus critiques. Ainsi, Christophe Emé regrette que nombre de restaurants privilégient le volume à la qualité quand Vincent Samarco (Belle Vie à Brentwood) se désole de voir aux menus “des choses très simples et pourtant très onéreuses”. “Ce n’est pas encore une ville de gastronomes, il n’y a pas le même niveau qu’à Chicago ou New York”, concède Ludo Lefebvre.
Certains chefs français pensent que le retour de Michelin peut créer une saine émulation. C’est notamment le cas de Christophe Emé. “C’est une bonne chose que l’édition comporte les établissements de San Francisco. Cela peut niveler la qualité vers le haut, ça ne peut faire que du bien à L.A”, assure celui qui avait reçu un macaron pour son précédent restaurant L’Ortolan. Cette “bonne nouvelle” va notamment permettre aux chefs “de proposer des choses plus personnelles, de ne plus faire uniquement ce que le client veut”, estime Vincent Samarco, qui revendique une cuisine de terroir.
Pour augmenter le niveau, Christophe Emé et Ludo Lefebvre pointent du doigt le service et l’hospitalité. “On ne trouve pas de service à la française, de serveurs avec des chaussures cirées et des chemises repassées”, fait remarquer le chef du Kass, qui pense qu’un effort devrait être réalisé pour former le personnel. “Quand le salaire aux pourboires disparaîtra, il y aura plus de professionnels et moins d’acteurs pour faire ce métier.” Pour lui, le changement devra également s’opérer côté clientèle. “Les gens ne pourront pas manger en 5 minutes, en jeans et tee-shirt dans un restaurant Michelin. Ca peut changer ces mentalités, mais dans les dix prochaines années”, argue Christophe Emé.
Des Français croient en leur étoile
Toujours selon le Los Angeles Times, des tables telles que Vespertine, n/naka, Trois Mec et Taco María, devraient figurer dans la nouvelle édition régionale du guide à paraître en juin. “J’espère avoir une étoile. Le Michelin, c’est l’Oscar de la gastronomie, d’autant que j’ai grandi avec”, raconte Ludo Lefebvre, qui pense ne pas décrocher un deuxième macaron en raison de la localisation de Trois Mec, dans un strip mall. A 47 ans, ce sera la première fois qu’il sera jugé en tant que chef à Los Angeles. C’est pour cela qu’il va appliquer une attention plus grande aux détails, et a d’ores-et-déjà mis la pression à son équipe. “Je leur ai même montré “Le Grand Restaurant” avec Louis De Funès”.
Le célèbre chef pense même aller plus loin, et racheter un restaurant avant ses 50 ans pour en faire un trois étoiles. “Ca me trotte dans la tête depuis l’annonce du retour du Michelin”, confie-t-il.
Alors qu’il a déjà été récompensé par le guide, Christophe Emé ne croit pas décrocher de macaron cette année. “Si j’en veux, il faudrait que je change de concept”, estime-t-il. Très déçu de ne pas avoir eu deux étoiles pour son précédent restaurant L’Ortolan, il n’écarte toutefois pas l’idée de proposer un menu dégustation, premier pas vers le guide.
Malgré l’émulation autour de ce retour, nul ne sait quelles en seront les conséquences. “Je ne suis pas convaincu que les Angelinos y soient sensibles. Beaucoup de gens jugent le Michelin franco-français”, plaide Lionel Pigeard. Pour son confère Ludo Lefebvre, décrocher une étoile devrait attirer davantage une clientèle internationale, de passage. “Mais ça n’aura pas les mêmes effets financiers qu’en France”, estime Vincent Samarco.
La sélection sera d’autant plus complexe que la scène gastronomique est instable à Los Angeles, la durée de vie de la majorité des restaurants étant de seulement quelques années.

Pour fêter la francophonie, "Oasis dreams" projeté à l'Alliance française de L.A.

Promouvoir la langue française dans toute sa diversité : c’est l’objectif du mois de la Francophonie, en mars. A cette occasion, l’Alliance française de Los Angeles organise une projection du film “Oasis Dreams” (“Rêves d’une oasis”, en français avec sous-titres en français) d’Aziz Khouadir, le 21 mars à 7pm. Elle sera suivie d’une séance de Q&A avec l’acteur français d’origine marocaine Kamal Moummad, qui joue le rôle principal dans ce long-métrage.
Le film suit une famille, composée d’un père et ses deux filles, contrainte d’accueillir chez eux un réfugié de Tombouctou, au Mali. Blessé, Amidou se perd dans le désert du Sahara alors que lui et son jeune frère se rendent illégalement au Maroc. Cette rencontre fortuite ne sera pas sans conséquences…
Une réception, avec vin et fromage, clôturera la soirée.