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La patinoire de Pershing Square à Los Angeles est ouverte

Les températures sont encore clémentes à Los Angeles. Mais cela n’a pas empêché la patinoire de Pershing Square d’ouvrir pour la saison le 15 novembre. Elle sera accessible aux patineurs jusqu’au 21 janvier.
C’est donc le moment de chausser vos patins pour fouler la glace de la patinoire de Downtown. La saison sera rythmée par des événements variés, tels que des cours de curling les 15 décembre et 12 janvier à 8am, des “Silent Skate Park” (avec écouteurs) les 28 novembre et 19 décembre et des performances de DJ. Pour briller sur la glace au milieu des gratte-ciel, il faudra débourser 9 dollars, sans compter la location des patins.

(Re)Voir "Hiroshima mon amour" au drive-in éphémère de Flax

La fondation Flax et l’atelier d’artistes Tin Flats proposent de découvrir une sélection de films dans un drive-in éphémère. Chaque semaine cet automne, un artiste est invité à choisir l’un de ses films et une oeuvre cinématographique de son choix faisant écho à son travail. Chaque sélection est projetée à deux reprises le lundi et le mardi.
Les 28 et 29 novembre, seront projetés dès 7:30pm “Après Hiroshima mon amour”, un court-métrage de Silvia Kolboswki, suivi de “Hiroshima mon amour” d’Alain Resnais.
Le court-métrage de l’Américaine Silvia Kolboswki replace le film “Hiroshima mon amour” dans l’ombre de la guerre en Irak, analysant la persistance de la mémoire, comme les cas de violence et de traumatisme. Quant au chef d’oeuvre de 1959, il raconte l’histoire d’une actrice qui se rend à Hiroshima pour tourner un film sur la paix. Elle y rencontre un Japonais qui devient son amant, mais aussi son confident. Ils partagent leurs points de vue divergents sur la guerre.

Business France Atlanta ferme ses portes

« On sacrifie l’avenir économique de la région », assène Dominique Lemoine, vice-président du conseil consulaire à Atlanta. Peu après avoir reçu la nouvelle de la fermeture du bureau de Business France en Géorgie, l’élu consulaire français a lancé une pétition en ligne adressée au ministre de l’Economie Bruno Le Maire pour faire révoquer la décision.
Trois semaines après sa mise en ligne, la lettre qui s’insurge contre la fermeture des bureaux d’Atlanta et de Houston a été signée par plus de 100 personnes. Si l’antenne géorgienne a bel-et-bien fermé ses portes officiellement en novembre, ce n’est pas le cas du bureau texan, corrige Arnaud Leretour, directeur Business France Amérique du Nord, qui ne cache pas son agacement.
« Avec les moyens digitaux d’aujourd’hui, ça n’a plus de sens de raisonner en terme de géographie. C’est une pensée archaïque et sclérosée. Nous avons adopté une logique sectorielle », lâche Arnaud Leretour, qui déplore ne pas avoir été contacté directement par les contestataires.
« Nous avons pris cette décision dans le cadre d’une restructuration », justifie le directeur de l’agence publique chargée d’accompagner les entreprises françaises à l’étranger et de promouvoir la France auprès des acteurs internationaux. « Comme tous les autres services de l’Etat, nous subissons une réduction budgétaire », poursuit-il.
Pourquoi avoir choisi de fermer Atlanta ? Dominique Lemoine dénonce un « snobisme » en faveur de New York et de San Francisco, des villes souvent trop chères pour les jeunes entreprises françaises, dénonce l’élu, également animateur du mouvement Agir en Amérique du Nord.
« On ne se voyait pas quitter New York, Chicago ou San Francisco, commente de son côté Arnaud Leretour. Ca n’avait plus de sens de garder ces grands locaux et de payer un loyer démesuré. On avait des gens à Atlanta qui parfois ne sortaient pas de leur bureau », ajoute-t-il, avant de souligner que « le volume salarial global ne sera pas réduit en Amérique du Nord », où travaillent « une centaine de collaborateurs ».
Le bureau a donc cessé ses activités après le départ (pour fin de contrat) du dernier représentant de Business France, Robert Blumel, qui a piloté l’antenne sur place pendant trois ans. Avant d’arriver à Atlanta, il couvrait la région du Sud-Est (Caroline du Nord, Caroline du Sud, Alabama, Tennessee, Géorgie, Mississippi et Floride) depuis New York. « Ma remplaçante fera sans doute ce que j’ai fait. Je prenais l’avion environ une fois par mois et je passais une semaine à Atlanta, à Charlotte, à Memphis ou à Miami », se souvient Robert Blumel.
« Bien sûr, ce sera plus compliqué d’assister aux opérations à court terme comme les cocktails, les événements de networking ou les soirées, mais nous avons noué des liens solides avec les grands investisseurs américains locaux comme Coca-Cola, AGCO, UPS, FedEx ou UTC Aerospace », assure Robert Blumel, qui salue le dynamisme croissant de la région, où se sont notamment implantés PSA Amérique du Nord et la filiale d’Airbus dédiée aux drones. « On ne va pas lâcher les entreprises. Elles ne seront pas laissées de côté ».

L'Eglise francophone protestante de Washington fait son marché de Noël

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Après Thanksgiving, il faudra se mettre tout de suite dans l’esprit des fêtes… et de la chasse de cadeaux. L’Eglise francophone protestante de Washington l’a bien compris. Elle organise son premier “Bazar francophone de Noël” le samedi 1er décembre à partir de 10am.
Livres, bijoux, accessoires, jouets: les curieux n’auront aucune excuse pour ne pas dégoter le cadeau qu’il faut. Les articles en vente viennent de tout le monde francophone (Burkina, Madagascar, France…) Et si vous repartez les mains vides, cela ne sera certainement pas le cas de votre estomac. Plusieurs restaurateurs sur place proposeront des plats africains, des pâtisseries et viennoiseries françaises, des quiches et des pâtes.
 

Où faire du shopping à New York pour Black Friday ?

S’il vous reste encore un peu d’énergie après le repas copieux de Thanksgiving, partez faire quelques bonnes affaires. Black Friday est la plus grosse journée de soldes aux Etats-Unis. Si les centres commerciaux et grands magasins ne sont pas une partie de plaisir, les petites boutiques permettront aux shoppeurs de profiter des réductions sans être piétinés.
Brooklyn Industries 

Crédits : Bikabout

Si le style à la Brooklyn vous plait, impossible de passer à côté de Brooklyn Industries. Implantée en 1998 dans les locaux d’une vieille usine à Williamsburg, la marque a commencé à créer des sacs en matériaux recyclés. Ils se sont lancés peu après dans la création de vêtements et leur première boutique a vu le jour sur Bedford Avenue. La marque continue de produire des sacs et des vêtements en tout genre, mais ce sont surtout leurs tee-shirts « graphiques » représentants le lifestyle à la Brooklyn qui font fureur. Six boutiques sont basées à Brooklyn. Pour l’authenticité, rendez-vous dans celle d’origine à Williamsburg. 162 Bedford Ave, Brooklyn, NY 11211.
American Two Shot 
Ce sont deux amies d’enfance qui ont ouvert American Two Shot sur Grand Street en 2012. Elles ont commencé par sélectionner des petites marques d’amis qui naissaient. Une semaine sur deux, de nouvelles marques de designers originaux sont à découvrir dans cette charmante boutique aux allures ethniques. 135 Grand Street, NY 10013.
Stella Dallas
Pink Vintage Heart

Pour ceux qui aiment fouiner dans les friperies, en voilà une originale. Stella Dallas, tenue par un couple de Japonais connaisseurs du milieu de la mode, les articles sont sélectionnés avec soin. La spécialité de la boutique : le cachemire. Avec l’hiver approchant, c’est le spot pour trouver le pull idéal. Bijoux, vestes, robes “vintage” et colorées… De quoi trouver son bonheur. 218 Thompson Street. (212) 674-0447
Anthropologie
La marque a plusieurs enseignes dans New York, mais on conseille la boutique de l’Upper East Side pour moins de monde. Soigneusement sélectionnés, vêtements, accessoires, objets déco, meubles, vaisselle font partie des produits qu’Anthropologie propose. Inspirée par l’univers de la mode et de l’art de la table, la marque collabore avec des designers pointus du monde entier. De quoi faire plaisir autour de vous. 1230 3rd Ave, New York, NY 10021. (212) 288-1940.
Pink Olive 
crédits : Manhattan Sideway

Pink Olive est la petite boutique qui donne du baume au cœur. Du cadeau pour le bébé aux bijoux faits mains en passant par des œuvres d’arts originales, il y a de quoi trouver de l’inspiration. Dans un univers rose et enfantin, c’est la boutique parfaite pour trouver l’accessoire fantaisie ou la petite carte qui fera plaisir. 30 Charles St, New York, NY 10014. (212) 691-1728.
Brookfield Place 
Bien que le centres commerciaux deviennent des zones de non-droit lors de Black Friday, ils permettent de passer d’une boutique à l’autre. Macy’s ou Century 21 sont à bannir absolument mais le centre commercial de Brookfield Place peut être le bon compromis. Situé à Battery Park City, de nombreuses marques haut-de-gamme s’y trouvent. Si la foule est trop étouffante, une petite pause s’impose dans le grand supermarché français Le District. 230 Vesey St, NY 10281. (212) 978-1673.
Fishs Eddy
Fishs Eddy est le nom d’un hameau dans l’Etat de New York. En 1986, les propriétaires de la boutique sont tombés dessus par hasard. Le fermier, propriétaire d’une grange où était entreposée la vaisselle d’un restaurant, a accepté de leur céder tous ses trésors. En nettoyant, les assiettes, bols et autres couverts ont révélé de jolis motifs et formes. Vingt-cinq ans plus tard, la boutique Fishs Eddy propose tout type de produits de vaisselle aux dessins originaux et colorés. 889 Broadway, New York, NY 10003. (212) 420-9020.

Qu'est-ce qui est ouvert le jour de Thanksgiving à Washington ?

Le quatrième jeudi de novembre donne le top départ pour les festivités de Thanksgiving dans la capitale, une destination populaire pour cette fête nationale.
Contrairement à de nombreuses villes, les musées du réseau Smithsonian restent tous ouverts le jeudi. Si vous êtes avec vos enfants, French Morning donne une liste de cinq musées à découvrir pour les divertir toute la journée. Si vous êtes entre adultes, on vous recommande le musée Hirshhorn et son exposition de la série “Pulse” de Rafael Lozano-Hemmer.
Pas le courage de passer des heures dans la cuisine? Le restaurant BLT Steak propose une dinde rôtie avec farce aux marrons et à la saucisse dans son menu de 82 dollars de 3pm à 10:30 pm près de la Maison Blanche (1625 I St. NW).
Unconventional Diner, le chef David Deshaies prépare un menu à 48 dollars dans lequel on retrouve bien sûr une dinde rôtie. Rendez-vous de 11am à 8pm dans le coin de Mt Vernon Square (1207 Ninth St. NW). Le restaurant français Convivial a également un menu spécial Thanksgiving à 58 dollars de 12pm à 8pm dans le quartier de Shaw au 801 O Street NW.
Mais au lieu de prendre des kilos, certains décident d’en perdre en participant au “trot for hunger“, une course annuelle de 5 kilomètres qui a lieu le 22 novembre à 9am partant de la Freedom Plaza. La participation est de 50 dollars et une partie de la collecte est redonnée aux associations s’occupant des sans-abri. Même heure et même jour, près de 18th & Argyle, la “Crestwood Turkey Trot” propose une course d’un ou cinq kilomètres. Compter 20 dollars pour une inscription en ligne. Tous les fonds sont reversés à la Rock Creek Conservancy.
Si la dinde ne fait pas partie de votre régime alimentaire, le Gala de Thanksgiving de la Veg Society of DC sera davantage à votre goût. Cet événement annuel rassemble des vegan, des végétariens et des non-végétariens le jeudi de Thanksgiving, de 12 à 4 pm. Le billet d’entrée est de 85 dollars.
Le 22 novembre, c’est aussi le début des festivités de noël. Rendez-vous à deux adresses pour voir une illumination ce soir-là. De 5.30 à 10 pm, le jardin botanique de Vienna (VA) allume ses décorations (9750 Meadowlark Gardens Court). Le lendemain, rendez-vous au zoo de la capitale (3001 Connecticut Ave NW) pour voir de belles lumières!
 

Photos: La Soirée fête la gastronomie franco-américaine

Pour sa 37ème édition, “La Soirée” avait cette année investi un lieu spectaculaire, le San Francisco Design Center. Vendredi soir, plus de 800 personnes sont venues faire la fête et célébrer la gastronomie et le vin pour ce qui est le principal évènement de fundraising  de la French American Chamber of Commerce of San Francisco (FACC SF).
Des chocolats de Feve aux saucissons de Goudy’s, des macarons de Galaxy Desserts aux petits fours de Délices d’Anne, les quelque 55 exposants avaient mis les petits plats dans les grands et les vignerons de la Napa et Sonoma avaient sorti leurs meilleurs nectars.
L’an dernier, la moitié des profits de la soirée avaient été reversés aux fonds d’aides aux victimes des incendies qui avaient ravagé certaines parties du “Wine country”. Cette année, les incendies qui font rage ailleurs ont épargné les régions viticoles et la récolte s’annonce excellente. Pour le nouveau président de la Chambre, Antoine Villata, qui ambitionne de donner plus de poids à l’industrie du vin au sein de la FACC-SF, c’était une occasion de plus de se réjouir au terme de cette soirée pétillante.
Les photos (crédit: Octomedia):


 
 

À la "Bilingual Fair" de San Francisco, le bilinguisme plus fort que l'air

Sharon Hu, maman d’un petit garçon de 4 ans venue au Salon du Bilinguisme de French Morning, samedi, s’arrête de stand en stand. Elle est curieuse curieuse de découvrir les différents programmes d’immersion offerts à San Francisco et ses environs.
Je cherche un programme en mandarin pour mon fils, qui rentrera à l’école en 2019. Ce salon permet de rencontrer plusieurs écoles à la fois, et de récolter beaucoup d’informations en peu de temps, explique-t-elle. Je suis aussi très intéressée par les autres offres liées au bilinguisme, comme les livres ou les jouets présentés aujourd’hui.

Cette année, la diversité est plus que jamais à l’honneur, tant du point de vue des langues représentées (du français au coréen, sans oublier le chinois, l’espagnol ou l’italien) que des services proposés (écoles, crèches, agence de voyage, compagnie aérienne, abonnements à des magazines ou des livres, jouets multilingues, audiovisuel).

L’exécrable qualité de l’air qui a découragé certains de venir à la Bilingual Fair n’a pas pour autant entamé l’enthousiasme de la trentaine d’exposants et des deux cents participants qui ont répondu “présent” pour cette deuxième édition, organisée à l’hôtel Méridien de San Francisco.
Il y avait moins de monde que l’an passé, mais cela nous a permis d’avoir des conversations plus riches, tant avec nos collègues qu’avec les parents venus se renseigner sur les différents programmes“, pour Andrew Brown, directeur des admissions à French American International School.

Laurent Scotto (French American International School) expose les bienfaits des voyages internationaux dans l’éducation bilingue

Les conférences, organisées dans la salle attenante au salon d’exposition, ont également trouvé leur public: organisées autour des bienfaits du bilinguisme sur le développement cognitif et sur l’apport des voyages dans un cursus international, elles ont suscité de nombreuses interactions avec le public.
La recherche sur le bilinguisme est particulièrement intéressante“, s’enthousiasme Agnès Hogan, directrice des admissions et de la communication du Lycée Français de San Francisco. “Les écoles bilingues apportent beaucoup de données, et les recherches, comme celle présentée aujourd’hui sur le développement cognitif, valident notre enseignement.
Au stand Lunii, où l’on peut découvrir une “fabrique à histoires” en sept langues, les petits comme les grands prêtent l’oreille à ce nouveau jouet développé par une start-up française de New York. Au stand du Korean Center, des parents discutent des classes d’art proposées aux 5-10 ans en coréen après l’école.

Les échanges ont aussi été fructueux pour Coralie Leclerc Sobhani, qui vient d’ouvrir la crèche francophone Au Beau Séjour à Oakland: “J’ai pu rencontrer la Francophone Charter School d’Oakland, avec qui nous pouvons envisager une collaboration pour mieux aligner nos programmes dans le futur. J’ai également rencontré des parents qui se renseignent déjà pour inscrire leurs enfants en 2020.
La Saratoga French Cultural Preschool affiche le même optimisme, se félicitant des liens tissés pendant la journée: “Le manque d’affluence a permis aux exposants d’avoir du temps pour parler entre eux, ce qui n’est habituellement pas possible“, explique Nadia Jorio, fondatrice de l’école. “Canal+ nous a offert des sacs pour l’école, et nous allons peut-être conclure un partenariat; nous avons acheté deux fabriques à histoires Lunii pour nos classes, et nous avons pu rencontrer les représentants du consulat.

L’intérêt pour le bilinguisme a aussi été confirmé par la participation au concours d’essais de nombreux collégiens et lycéens invités à disserter sur le thème “En quoi le fait d’être bilingue change votre vie?” Emmmanuel Lebrun-Damiens, consul général de France à San Francisco, a remis les prix aux deux lauréates du concours – Hanna Partovi pour le collège et Marguerite Guilbert pour le lycée, toutes deux élèves au Lycée Français de San Francisco. Bravo à elles!

Le retour de "Pitch Night" à The Refiners

À vos marques, prêts, pitchez… The Refiners, l’accélérateur lancé par Carlos Diaz, Pierre Gaubil et Géraldine Le Meur, organise une nouvelle “Pitch Night” endiablée le jeudi 6 décembre à Parisoma.
Cette soirée permettra aux curieux de découvrir les onze pépites accompagnées par The Refiners avant qu’elles ne prennent leur envol. Parmi elle, un service de contrôle des infrastructures, une start-up qui créé des produits pour la peau, une plateforme de vente pour les plats faits à domicile… L’événement s’adresse aux entrepreneurs, investisseurs et à tous les amoureux de start-ups. Les organisateurs insistent sur le caractère informel de l’événement: la dernière “Pitch Night” avait des accents “bohèmes-gipsy” avec des cartomanciens et un groupe de musique. La “Pitch Night” est gratuite.
 

Deux jours de cinéma francophone à Harlem

Harlem va parler français un peu plus que d’habitude. Organisé par Uptown Flicks, série de films français à Harlem, et la cinéphile belge Lucie Chabrol et Mamadou Dia, chercheur en cinéma africain à NYU, le mini-festival Francophone Shorts Films in Harlem met en valeur le 7eme art francophone les vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre au cinéma Maysles.
Au programme: des courts-métrages de tous horizons (Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Canada, France, Côte d’Ivoire, Sénégal, Suisse et République démocratique du Congo). Les thèmes abordés sont variés: un Père Noël capitaliste qui donne des beaux cadeaux aux enfants riches et des pulls aux autres, une employée modèle convoquée à une réunion étrange, l’histoire d’un foyer de jeunes filles dans l’est du Sénégal… Côté français, le public pourra notamment assister, le 1er décembre à 7pm, à la projection de “Marlon” de Jessica Palud, sur une jeune fille persuadée que sa mère, emprisonnée, est une héroïne. Il a été nommé aux Césars 2018 dans la catégorie “meilleur court métrage”.
Une table-ronde avec plusieurs réalisateurs et un cocktail sont organisés le 30 novembre. L’événement est soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Consulat général de Suisse et French Morning.

"Williamsburgexit": Partir ou rester ? Les Français de Williamsburg s'interrogent

Disquaires, boutique vintage, restaurants aux façades de lierre grimpant… Bienvenue à Williamsburg. Impossible de ne pas entendre parler français dans le coin. Depuis quelques années, le quartier est devenu la terre d’accueil des Français et de commerces tricolores qui régalent ceux qui ont le mal du pays.
Jusqu’ici tout va bien, mais cela va-t-il continuer ? Fin octobre, la MTA, gestionnaire des transports publics new-yorkais, a annoncé que le tant redouté “L-Mageddon”, soit la fermeture de la ligne L, commencera le samedi 27 avril 2019. L’enfer devrait durer jusqu’à juillet 2020. De la station Bedford Avenue jusqu’au terminus de la ligne à 8th Avenue, le tunnel subira une importante rénovation suite aux dégâts causés par l’ouragan Sandy en octobre 2012.
La nouvelle de la fermeture de la ligne L, qui transporte 225.000 personnes par jour, a fait l’effet d’une bombe. Selon Patrick Ben Hayoun, agent immobilier francophone à Corcoran,  les ventes d’appartements ont chuté de 11% à Williamsburg et Greenpoint. Les prix des locations sont redescendus aux niveaux de 2015, c’est-à-dire 250$ de moins. Les locataires se voient offrir des rabais sur les loyers mensuels et certains offrent même plusieurs mois gratuits. Selon le site immobilier Street Easy, le 44 Berry Street a connu la plus grosse baisse de loyers : environ 448$ de moins par logement. Avis aux amateurs.
Partir ou rester, les Français du quartier sont partagés. “J’ai décidé de rester et de voir ce qui va se mettre en place. A priori, on utilisera le ferry pour Manhattan ou la navette mise en place pour notre bâtiment pour nous emmener aux autres lignes comme la J,M ou Z”, explique Denis Charrier, ingénieur chez Spotify dont les locaux se situent à côté de Flatiron. “Ca risque d’être pénible le matin, mais pour nous, quitter le quartier n’était pas une solution”, explique pour sa part Emilie Lorieul, une autre Française du coin qui travaille pour le réseau d’entrepreneurs français FrenchFounders.
Le “Williamsburgexit” est perçu comme une bonne chose pour beaucoup de Français installés dans le quartier. “Il y aura plus de locaux, moins de touristes”, positive Vanessa Paterna, qui habite sur place depuis juin 2017. Malgré l’affluence sur cette ligne, les solutions semblent nombreuses. “Je compte utiliser mon vélo pour rejoindre une autre ligne de métro et peut-être instaurer deux jours par semaine de télé-travail”, déclare Antoine Bétrémieux, qui a emménagé en août.
D’autres décident de ne pas prendre de risques. “J’adorais Williamsburg mais la L était déjà pleine tous les matins. Je n’imagine même pas ce que ça donnera à sa fermeture. Je reste à Brooklyn mais j’ai déménagé un peu plus bas sur la ligne G, ce qui me permet de passer par Queens pour arriver à Manhattan”, raconte Théophile Corda, chef de projet chez IWD, société de logiciels de merchandising.
Pour Jacques Dahan, président de Manufacture Cluizel USA, cette localisation n’a jamais été idéale. En effet, les commerçants subissent déjà leurs loyers onéreux. Ils se demandent si cela vaudra toujours la peine de rester après l’interruption du service. “On fait toujours un pari sur l’avenir”. La chocolaterie familiale française s’est installée à Williamsburg il y a un an-et-demi et le président est déjà déçu de l’emplacement. “Les loyers sont hors de prix pour une boutique vide toute la semaine car les gens vont à Manhattan. Avec la fermeture de la ligne L et la baisse des prix, peut-être qu’ils seront amenés à rester plus sur Brooklyn”, suppose-t-il.
Williamsburg va-t-il rester prisé des Français ? Certains sont confiants. “Je pense que le quartier va devenir encore plus populaire ces prochaines années. Ca va affecter une partie des Français, mais il y a d’autres options pour venir. Beaucoup de gens traversent le pont à pied pour venir dans notre restaurant”, raconte Samia Behaya, propriétaire du café-restaurant SIMPLE et du restaurant DJENNA à Williamsburg.
“Les Français vont continuer d’être à Williamsburg, affirme pour sa part Patrick Ben Hayoun. C‘est le nouveau “Downtown”.

Nailmatic, le vernis écolo aux Etats-Unis

Imaginez un vernis à ongles vegan qui ne sent rien lorsqu’on l’ouvre et s’enlève avec de l’eau savonneuse. C’est le pari de Nailmatic, une start-up française fondée en novembre 2012 par Boris Gratini et Lilian Monier.
Dès sa création sur fond de boom du marché du vernis, les deux entrepreneurs se sont donné un objectif : surprendre. « L’idée de départ, c’est que le vernis à ongles n’est plus vraiment un produit de type cosmétique mais plus un accessoire de mode », raconte Boris Gratini, basé à Paris avec une équipe de 17 personnes.
Les co-fondateurs de Nailmatic ont alors « la grande idée » pour se différencier : «travailler sur un mode de distribution qui était radicalement différent et disruptif à l’époque : le distributeur automatique de vernis », poursuit Boris Gratini.
Après avoir déployé ses premières machines – que les Parisiens peuvent encore trouver au BHV ou aux galeries Lafayette – Nailmatic poursuit sa chasse à l’innovation et crée en 2015 un vernis à ongles à base d’eau pour les enfants, qui se retire à l’eau tiède et au savon. Nailmatic Kids est né et s’est rapidement tourné vers l’international: « la marque est présente dans 40 pays et effectue 75% de son chiffre d’affaires à l’export », explique Boris Gratini.
C’est en avril 2017 que l’aventure américaine a commencé pour la jeune entreprise. « On ne pouvait pas passer à côté de ce marché, qui est l’un des plus gros du monde », poursuit le co-fondateur. Voyant le succès de sa formule chez les enfants américains, la start-up qui produit un million de vernis par an fait aujourd’hui le pari de « retravailler complètement la gamme pour filles » en misant sur l’écologie, explique Boris Gratini.
Deux objectifs dans le viseur de la jeune pousse : remplacer les solvants pétrochimiques (utilisés dans 85% des vernis dans le monde, selon Boris Gratini) de ses produits Pure Color par des solvants issus de manioc, de blé, de maïs ou de canne à sucre, et lancer une nouvelle gamme pour femmes, Aquanail, composé à 55 % d’eau.
Cette dernière, qui devrait arriver en Amérique du Nord en mars 2019, s’adressera notamment « à toutes les personnes allergiques, les femmes enceintes ou les gens malades qui suivent des traitement lourds comme les chimiothérapies », énumère Boris Gratini.
Parmi les substances « black-listées », l’entrepreneur cite les phtalates, le formaldehyde ou encore le toluène, « reconnu comme un produit cancérigène et interdit par la législation européenne mais pas encore aux Etats-Unis ».
Si la couleur et la brillance resteront les mêmes, promet cet ancien de l’industrie cosmétique, c’est cependant au prix de la persistance du vernis. « Je le compare souvent à la voiture électrique. Aujourd’hui, ce produit-là n’a pas la même autonomie qu’un vernis longue durée. On va être sur une tenue de deux ou trois jours », reconnaît-il, avant de préciser qu’une résine a été ajoutée pour éviter que le vernis ne parte à l’eau tiède comme son équivalent pour enfants.
La filiale américaine qui cherche actuellement son troisième salarié, compte peaufiner le réseau de distribution local, explique Marine Crouzet, en charge des opérations en Amérique du Nord depuis New York. Reste à convaincre et à éduquer les clients américains, moins sensibles à la cause environnementale que leurs homologues européens, reconnaît Boris Gratini.