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Good France: la gastronomie française en fête en Floride

Si vous aimez la bonne cuisine française, vous devez attendre le 21 mars avec impatience. C’est la date du retour de “Goût de France / Good France” dans vos assiettes. Cette initiative qui vise à promouvoir la gastronomie française dans le monde rassemble 2 000 chefs sur cinq continents. Ils proposeront des menus spéciaux pour l’occasion.
C’est la troisième édition de cette initiative montée par le chef Alain Ducasse et le Ministère des Affaires étrangères. En Floride, trois restaurants participent à l’opération. Réservations conseillées.
Cafe Largo
Chef : Dominique Christini
Address : 12551 Indian Rocks Road
Largo, 33774 Florida
Phone number: 727-596-6282
www.cafelargorestaurant.com
Face
Chef : Michel Thomann
Address: 2022 Hollywood blvd
Hollywood, 33020 Florida
Phone number : +1 305 407 0897
www.facehollywoodfl.com
Maison Blanche
Chef : José Martinez
Address : 2605 Gulf of Mexico drive
Longboat key, 34228 Florida
Phone number : 941.383.8088
www.themaisonblanche.com

L'Ultra Music Festival 2017 : les Français sont dans la place

L’Ultra Music Festival est de retour à Miami du vendredi 24 au dimanche 26 mars. Au menu : les plus grands DJ, mixeurs et clubbers de la planète enflammeront Bayfront Park. Parmi eux, quelques Français de renom.
En pleine ascension aux Etats-Unis, le jeune Valentin Brunel, alias Kungs, sera de la partie. Ou encore Cédric Gervais qui s’est fait connaître de nos amis américains il y a trois ans grâce au remix de “Summertime Sadness” de Lana Del Rey. Habitués du festival, les Français David Guetta, DJ Snake, Martin Solveig et Justice seront eux-aussi à Miami pour l’occasion.
Les festivaliers pourront aussi assister aux sets de Major Lazer, Martin Garrix ou encore Ice Cube qui rythmeront ce rendez-vous incontournable de la scène électro internationale.

Airbnb à New York : ce que l’on peut faire et (surtout) ne pas faire

Louer son logement new-yorkais via Airbnb peut être une solution attrayante pour arrondir ses fins de mois. La grosse pomme est d’ailleurs le plus gros marché de ce site de locations entre particuliers sur le sol américain. Mais attention, sans le savoir, vous pourriez faire partie des 50 % d’utilisateurs qui enfreignent la loi à New York. Car la législation en matière de locations courte durée y est plus stricte qu’ailleurs.
La ville de New York a entrepris depuis plusieurs années de freiner le succès d’Airbnb, jugé néfaste pour le secteur hôtelier et la régulation des prix de l’immobilier dans une ville qui défie déjà les lois en la matière. Et force est de constater qu’elle semble y parvenir. Depuis 2010, une nouvelle régulation est en vigueur dans la mégalopole qui ne dort jamais. Pour dire les choses simplement, à moins d’avoir une maison, il est très difficile de mettre son logement en location.
En effet, selon la “Multiple Dwelling law” (MDL), il est autorisé de louer un bien à New York sur Airbnb du moment que celui-ci se trouve dans un bâtiment de moins de trois logements. Pour ce qui est des autres bâtiments, il est interdit d’y louer son appartement pour une durée inférieure à 30 jours, sauf si l’occupant des lieux y est présent durant la totalité du séjour.
Au regard de cette législation, l’occupant des lieux qui met en location son appartement de manière illégale risque une amende de 2.400 dollars. La personne qui loue l’appartement n’est, elle, exposée à aucune pénalité, indique Erin Lloyd, avocate au sein du cabinet new-yorkais Lloyd Patel. Ce cabinet est spécialisé dans la défense des hôtes qui sont menacés d’expulsion par leur propriétaire en raison de locations Airbnb frauduleuses.
Interdit de poster son offre de logement sur Facebook
La mise en place de la MDL, censée s’attaquer principalement à ceux que l’on pourrait appeler “les serial hébergeurs” (ces personnes qui achètent des biens dans le seul but d’en faire des logements Airbnb), n’a toutefois pas découragé les New-Yorkais. En 2016, la ville a donc décidé de durcir encore sa législation, avec notamment une loi sur la publicité pour ces logements.
Selon cette nouvelle législation, désormais prête à l’emploi, il est interdit de faire de la publicité pour louer un appartement qui ne serait pas conforme aux règles de la MDL. Un particulier qui proposerait son bien sur des sites comme Craigslist, ou même Facebook, encourrait une amende allant de 1.000 dollars (en cas de première infraction) à 7.500 dollars en cas de récidive.
Là encore, seul l’hébergeur est menacé par la loi. La plateforme Airbnb, elle, a été notifiée par les régulateurs qu’elle ne serait pas punie si des particuliers postent des annonces illégales sur son site. Alors qu’elle avait dans un premier temps intenté une action en justice contre cette mesure, l’entreprise a finalement abandonné ses poursuites.
Toutefois pour Erin Lloyd, la bataille est loin d’être finie. “Ces législations ont créé un tollé général et cela n’a pas diminué l’utilisation d’Airbnb qui reste très répandue malgré la loi et les restrictions mises en place”.

Pinknic: la grand messe du rosé revient sur Governors Island

Penser au rosé au beau milieu du mois de mars paraît incongru. Et pourtant. Pinknic, le grand pique-nique arrosé au rosé, vient d’annoncer la mise en ligne des billets pour sa deuxième édition. Celle-ci aura lieu les 24 et 25 juin, toujours sur Governors Island.
L’an dernier, 12.000 convives avaient fait le déplacement. Le concept, imaginé par le Français Pierrick Bouquet: apprécier de bons rosés, posés sur des nappes roses, tout en écoutant des DJs se succéder sur un grande scène ou en admirant la Statue de la Liberté. Oui, il y a plus dur dans la vie. Seule contrainte: venir habillé en rose ou en blanc.
Comme l’an dernier, les participants pourront acheter de la nourriture sur place. Cette année, les organisateurs ont vu grand et prévoient un “food court” avec des glaces, des crêpes et du popcorn notamment.

"La minute de vérité": Jean Gabin et Michèle Morgan au sommet sur TV5 Monde

Rencontre au sommet pour Jean Gabin et Michèle Morgan. Le 21 mars, TV5 Monde US diffusera à 9:30 pm (ET) “La minute de vérité“, réalisé par Jean Delannoy. C’est l’un des long-métrages les plus emblématiques de la carrière des deux acteurs.
Ils y incarnent Madeleine et Pierre, un couple menacé par l’amour de Daniel (Daniel Gélin), fou amoureux de la jeune femme. Mais Madeleine refuse de quitter son mari. Daniel se suicide alors pour elle, laissant le couple faire le bilan d’une vie passée ensemble.
Un duo légendaire se déchire et s’aime sur fond de flash-back et de dialogues poignants. Sorti en 1952, le film a totalisé plus de 3 millions d’entrées en France et fut l’un des plus grands succès de Jean Gabin au cinéma.

Célébrer le printemps avec le Festival des couleurs à Los Angeles

Le jaune, le cobalt, le magenta et le vert vont voler à Whittier Narrows Park, samedi 11 mars de 11 am à 4 pm.
Le Festival of Colors, “Holi”, revient à Los Angeles. Cette tradition indienne célèbre l’équinoxe de printemps, à la pleine lune du mois indien de Phalguna, en février-mars.
Tout en s’aspergeant de poudres colorées (penser à vous vêtir en blanc), vous pourrez danser sur fond de musiques éclectiques, pratiquer le yoga ou participer à un cours de Bhangra, une danse folklorique. Et pour ne pas festoyer le ventre vide, des food trucks proposeront de quoi se requinquer.

CharlElie Couture vient faire chanter Los Angeles

Les Français le reconnaissent à sa voix traînante et nasale, ainsi qu’à son accent ; mais il reste encore peu connu du public américain. Accompagné par Karim Attoumane à la guitare et Blake Miller (accordéon, banjo et violon), le chanteur CharlElie Couture sera en concert au Théâtre Raymond Kabbaz le vendredi 24 et samedi 25 mars à 7:30 pm.
Qu’il soit assis derrière son piano ou en train de gratter sa guitare, CharlElie Couture a testé différents styles musicaux au cours de sa carrière, passant du rock à la musique électronique pour re-découvrir le blues sur son dernier album, “Lafayette”.
L’artiste a enregistré son vingtième opus dans le berceau de la musique “cajun”, le Bayou, en Louisiane. Les quatorze chansons originales de l’album, en français et en anglais, sont un mélange de zydeco et de swamp rock, swing et country.
Cet album rend hommage à la mère de l’artiste-chanteur-peintre, vivant à New York depuis treize ans. Elle a enseigné le français en Alabama et dans le Wisconsin et lui a transmis la culture américaine.

"Sous le manteau", une odeur de parfum aphrodisiaque à New York

Et si des formules anciennes à base de plantes et d’épices avaient le pouvoir de séduire, de bouleverser l’être convoité? Et si ces formules pouvaient se retrouver dans un parfum?
C’est tout le concept de Sous le manteau, une marque française, dont Olivia Bransbourg est la co-fondatrice et la directrice artistique. “En faisant des recherches sur le parfum et la séduction, je suis arrivée très rapidement sur les filtres aphrodisiaques. J’ai été fascinée par ce que j’ai découvert sur la façon dont les plantes étaient connues pour leurs vertus médicinales mais aussi aphrodisiaques“.
Olivia Bransbourg a dépoussiéré les vieux grimoires découverts dans des puces ou exhumés de bibliothèques françaises et les a présentés à Nathalie Feisthauer, un des plus grands “nez” du moment et créatrice entre autres de “L’Eau des Merveilles” d’Hermès ou de “Must” par Cartier. “Nathalie a travaillé pendant des mois sur les recettes de cinq parfums qu’on a retrouvées, explique Olivia Bransbourg. Elle a d’abord recréé à l’identique ces fragrances avant de les moderniser pour qu’elles soient conformes aux règlementations d’aujourd’hui“.
Le résultat est présenté jusqu’au dimanche 12 mars à l’hôtel Pierre de New York. Cinq parfums mixtes au design épuré, et aux noms explicites comme “Vapeurs diablotines” ou “Essences du sérail”. “Nous proposons aux visiteurs un diagnostic amoureux qui permet de déterminer en quelques minutes quelle fragrance leur va le mieux“. Les parfums sont confectionnés à Grasse selon la tradition, accompagnés d’un bijou en porcelaine de Limoges à vaporiser et à déposer, pourquoi pas, sous l’oreiller de votre amoureux.se.
Avant de ressusciter des filtres d’amour du Moyen-Âge, la Française Olivia Bransbourg qui vit à New York depuis des années, avait déjà créé deux parfums: “Attache-moi” en 2009, vendu au Bon Marché à Paris et chez Barney’s à New York, et “It was a time that was a time” en 2015. Elle a également travaillé trois ans pour le parfumeur japonais Takasago.
Après son passage à la boutique du Pierre, Sous le manteau sera vendu sur internet, mais aussi à Paris au Printemps-Haussmann. Quatre nouveaux parfums sont également en élaboration.
C’est un parfum original au nom résolument évocateur, souligne Olivia Bransbourg. Sous le manteau évoque l’idée de transmission d’une formule de siècle en siècle, mais aussi les livres plus au moins érotiques qu’on se passait sous le manteau“.
 

La comédie musicale "Hamilton" arrive à San Francisco

Véritable succès à Broadway depuis deux ans, la comédie musicale “Hamilton” écrite et composée par Lin-Manuel Miranda entame une tournée aux Etats-Unis et posera ses valises pendant six mois à San Francisco.
Elle sera jouée jusqu’en août au SHN Orpheum Theatre. S’il est encore possible d’acheter des places, de nombreuses dates affichent déjà complet.
Récompensée en 2016 par onze Tony Awards, la pièce raconte la vie de l’un des Pères fondateurs des Etats-Unis, Alexander Hamilton. Le spectacle revient sur son enfance d’orphelin, son engagement dans la révolution pour l’indépendance du pays et finalement son rôle lors des débuts de la jeune République.
Avec des chansons aux rythmes empruntés au R&B et au hip-hop, la comédie musicale a déjà plus que séduit Broadway et la Côte Est. Devenant un phénomène de société, le show a même poussé les portes de la Maison-Blanche sur le demande du couple Obama, grand fan de la pièce.
“Hamilton” est décrite comme une véritable ode à la diversité : celle d’un immigré britannique pauvre qui devient une des figures-phares de l’Histoire des Etats-Unis.

Startups to Startups: silence, on "pitch" à New York

Le concept de ce rendez-vous mensuel organisé par FrenchFounders: deux start-ups à des stades différents de développement viennent pitcher leur projet autour d’un petit déjeuner au Consulat de France, auquel participent des investisseurs et d’autres entrepreneurs.
Participeront: David Mendlewicz, co-fondateur et co-CEO de la plateforme de coaching Butterfly, et Jean-Marie Truelle, fondateur et CEO de Popsy, une start-up qui s’attaque au marché des petites annonces dans les pays émergents. Les deux entrepreneurs présenteront leur concept et leur business plan en présence de leurs pairs, d’investisseurs et d’Anne-Claire Legendre, Consule générale de France à New York.
S’en suivra une séance de questions / réponses qui sera l’occasion pour tous les participants de partager leurs retours d’expérience.
L’inscription à cet événement est réservé aux membres de FrenchFounders, réseau de cadres et de patrons français aux Etats-Unis. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.

Washington nous voilà !

Si vous êtes du genre curieux, vous avez peut-être déjà remarqué qu’une nouvelle édition French Morning Washington DC avait vu le jour, mais jusque là rien n’était officiel. C’est fait:ce mardi, nous lançons la première newsletter de notre sixième édition. Pour s’abonner gratuitement, c’est ici.
Pour French Morning, qui fête cette année ses dix ans d’existence à New York, c’est une étape importante. Bon nombre d’entre vous nous lisiez déjà depuis la capitale américaine et ses environs mais jusqu’à maintenant sans le contenu local qui va constituer French Morning Washington. Au programme, le mélange qui a fait le succès des éditions précédentes: des articles -et des vidéos- sur la vie de la communauté française, les questions pratiques ou très théoriques que se posent les expats et des conseils malins d’endroits à découvrir et de choses à faire dans la région.
Comme toujours, nous avons besoin de vous: commentez (les articles), suggérez (des idées de sujet), partagez (sur Facebook, sur Twitter ou en faisant suivre la newsletter à vos amis). Comme à New York, Miami, San Francisco, Los Angeles et au Texas, French Morning veut devenir le journal de la communauté francophone de Washington.
Grâce au bouche-à-oreille, nous avions déjà plusieurs centaines d’abonnés à cette toute nouvelle newsletter avant même qu’elle existe ! Désormais nous comptons sur eux -et sur vous- pour faire connaître la bonne nouvelle à tous les autres.

Conseils de patron: Fromacoeur, pionnier de l'apéro aux Etats-Unis

Fromacoeur s’est fait connaître en France avec ses roulés jambon-fromage et ses billes au chèvre fourrées à la figue, au miel ou encore à la tomate confite.
Créée en 2002 par Antoine Sardin à Ruffec en Charente, l’entreprise est devenue une référence dans l’univers de l’apéritif haut de gamme en France. Si la marque ne vous est pas familière, c’est parce que la plupart de ses produits sont vendus sous des marques distributeurs ou sous celles de partenaires comme Boursin. Fromacoeur emploie 70 CDI et une quinzaine de contrats à durée déterminée à Ruffec.
Assuré d’un bel avenir dans l’Hexagone, Antoine Sardin, son PDG s’est lancé en 2015 dans un nouveau challenge: faire connaître ses produits aux Etats-Unis. Pour French Morning, il nous donne ses conseils maison pour se lancer dans l’export alimentaire.

1/  Etre en conformité avec les critères de la FDA (Food and Drug Administration)
« Le règlement de la FDA, c’est le parcours du combattant », confie Antoine Sardin. La FDA est un passage obligé, rien n’est possible sans son agrément.
Il faut d’abord que les produits soient autorisés aux Etats-Unis. Pour Fromacoeur, pas de problème pour les billes de chèvre fabriquées avec du lait du Sud-Ouest. Mais certaines sociétés doivent repenser les recettes avant d’exporter.
Pour qu’un produit étranger arrive sur le territoire américain, la Food and Drug Administration demande aussi de strictes contrôles vétérinaires, avec des analyses bactériologiques et microbiologiques.  « Avant chaque départ on envoie des échantillons aux services vétérinaires de Charente qui donnent leur accord. Les documents, qui doivent avoir moins de trois mois, accompagnent l’envoi ».
Et les demandes ne concernent pas que le côté sanitaire, la FDA impose également l’étiquetage des produits. « Comme c’est le cas en France, on doit lister tous les produits utilisés à la préparation et le tableau des valeurs nutritionnelles mais avec un autre système de calcul qu’en Europe », explique le patron de Fromacoeur. Attention aussi à respecter la taille des lettres, l’anglais et les unités de mesures américaines. Toutes ces règles étant souvent mises à jour, il faut pouvoir s’adapter très vite. « Avant de se lancer, il faut vraiment comprendre que le côté administratif prend énormément de temps et d’énergie ».
2/ Se repérer dans la jungle des intermédiaires
Si vous pensiez vous lancer en solitaire dans la grande aventure américaine, rembobinez la pellicule. Rien ne se fait seul, et surtout pas pour une société française, inconnue des Américains. Il faut donc se préparer à passer par des intermédiaires, du début à la fin du processus. Pour exporter ses gammes d’apéritifs, la PME charentaise a d’ailleurs fait le choix d’investir dans un poste de VIE (Volontaire international), en la personne de Marion Poiraud, indispensable selon Antoine Sardin pour défricher le terrain et comprendre la supply chain.
Première étape: avoir un agent qui sera le représentant légal de la société aux Etats-Unis. « L’administration américaine ne veut pas avoir affaire à un Français en cas de problème sanitaire, administratif ou aux douanes. Cet intermédiaire américain sera le point de contact », rappelle Fromacoeur qui passe par Euroconsultant, une société de Washington.
Deuxième étape: trouver un importateur. La société charentaise n’ayant pas d’entité sociale aux Etats-Unis, elle ne peut pas faire venir de marchandise de France. Il faut que ce soit une entreprise américaine qui devienne propriétaire des produits Fromacoeur et qui les importe. « Le défi est là: trouver un importateur prêt à investir dans une PME française qui n’a pas encore débuté son activité sur le sol américain ».
Autre intermédiaire une fois le produit arrivé aux Etats-Unis: le grossiste. C’est un maillon indispensable de la chaîne. Le grossiste est chargé de vendre le produit à la grande distribution. En s’installant en Amérique, Fromacoeur a visé des enseignes avec lesquelles l’entreprise souhaitait faire affaire. Le grossiste a donc mis toute sa force commerciale pour parvenir à des accords et a ensuite ciblé d’autres enseignes. C’est également le grossiste qui recommande un prix à l’enseigne. Pour Fromacoeur, la barquette de billes de chèvre fourrées est multipliée par quatre entre l’usine et le consommateur.

Fancy Food Show
Fancy Food Show

3/ Se faire connaître
Pas facile quand on est une société reconnue en France pour la qualité des produits et l’innovation des gammes de tout reprendre à zéro aux Etats-Unis.
Pour être visible et identifié, il est indispensable de participer aux salons agro-alimentaires. Pour Fromacoeur, c’est d’ailleurs le Fancy Food Show de New York en 2015 qui a convaincu Antoine Sardin de se lancer. « On est venu à New York avec la région Poitou-Charentes lors de la tournée américaine de la frégate Hermione ».
Dans les allées du gigantesque salon, les bouchées apéritives font un carton et le PDG sait qu’il est sur la bonne voie. « Le salon est un test important. C’est un premier retour sur le produit: goût et packaging », explique Antoine Sardin. C’est aussi un formidable moyen de se faire des contacts, car aux Etats-Unis comme ailleurs, la carte de visite, le coup de fil ou le mail ne suffisent pas. « Dans les salons on croise tout le monde: les consommateurs, les importateurs, les grossistes, les enseignes. Et tout le monde vient directement sur le stand! ».
L’année dernière, c’est sur le Fancy Food Show de San Francisco que l’enseigne Safeway a été séduite par les produits Fromacoeur. Une prise de contact qui a débouché sur une commercialisation de la marque française il y a trois mois, dans les magasins de Californie. Autre touche grâce au salon: Costco, qui a craqué pour les plateaux apéro: « L’enseigne veut des produits innovants, bons et sains », commente Antoine Sardin. Pour les fêtes de fin d’années 2016, Costco a donc vendu sous sa marque les produits Fromacoeur dans une trentaine de magasins de la côte Ouest. Et l’opération devrait se reproduire l’hiver prochain avec une nouvelle gamme.
4/ Cibler les clients, créer l’envie et s’adapter
Les Français qui vivent aux Etats-Unis le savent bien: l’apéro n’existe pas ici. Il y a donc une place à prendre. « Ce n’est pas une tradition aux Etats-Unis mais on a senti qu’il y avait une envie. D’ailleurs on trouve de plus en plus de plateaux fromages, crackers ou charcuterie », commente Antoine Sardin. Reste aussi à cibler le client car le New- Yorkais adepte des afterworks sera plus sensible au thème de l’apéro que d’autres Américains. C’est la raison pour laquelle Fromacoeur et ses intermédiaires vont d’abord se focaliser sur les grosses zones d’influence.
Enfin, pour toucher une clientèle plus large, la marque française a décidé de lancer des saveurs plébiscités par les Américains avec des fourrages spécifiques pour les Etats-Unis.