Accueil Blog Page 654

Le vote électronique pourrait être mis en place "dès les européennes" selon Macron

Le vote électronique pour les Français de l’étranger pourrait être mis en place dès les élections européennes de 2019, a indiqué Emmanuel Macron, jeudi 7 juin, lors d’une réception pour la communauté française de Montréal.
Citant l’adoption d’un décret relatif aux listes électorales consulaires en conseil des ministres, le 6 juin, il a dit qu’il espérait que ce “vote sécurisé” sera effectif pour le scrutin européen, mais qu’il le sera “à coup sûr pour la présidentielle” de 2022, conformément à son engagement de campagne.
Le président français faisait allusion à un décret qui modifie les modalités d’inscriptions sur les listes électorales consulaires. Le texte fait partie de plusieurs décrets mettant en oeuvre la réforme des listes électorales voulue par l’Elysée. Celle-ci prévoit notamment de faciliter l’inscription sur les listes en allongeant la période d’inscription et consolide différentes listes dans un “répertoire électoral unique“.
La ré-affirmation de l’engagement du président pour le vote électronique a été applaudie par les Français de Montréal présents à la réception. En 2017, les électeurs français de la ville avaient attendu plusieurs heures pour voter à la présidentielle aux bureaux de vote du collège Stanislas. Ce qui n’a pas échappé au locataire de l’Elysée. “Il y a de cela un peu plus d’un an, beaucoup ont vu des images de nos concitoyens, de vous, faisant des heures et des heures de queue pour aller voter“, a-t-il dit sous les rires.

Biomodex lève 15 millions de dollars pour ouvrir une usine d’organes artificiels

Et si les chirurgiens pouvaient s’entraîner la veille d’une opération délicate ? C’est le pari de Thomas Marchand et Sidarth Radjou, co-fondateurs de la startup Biomodex.
La jeune entreprise, fondée en 2015 à Paris et présente à Boston depuis plus d’un an, vient d’annoncer une levée de fonds de 15 millions de dollars menée par Idinvest Partners pour se développer aux Etats-Unis.
Le principe : la start-up conçoit et imprime des organes synthétiques. A l’origine dédiée aux apprentis chirurgiens pour remplacer les organes cadavériques utilisés en formation, l’entreprise s’est depuis attaquée au marché du « préopératoire patient-spécifique », explique Thomas Marchand, basé à Boston.
« C’est-à-dire que si Madame Martin doit subir une opération, on va imprimer son organe en 3D pour que le chirurgien puisse s’entraîner à l’avance », illustre l’entrepreneur.
« Ces organes artificiels permettent aux chirurgiens d’avoir de meilleurs résultats cliniques après l’opération, de mieux anticiper l’anatomie du patient, de choisir la bonne stratégie opératoire, ou par exemple le bon dispositif médical lorsqu’il faut implanter des prothèses en neurologie ou en cardiologie », poursuit Thomas Marchand. « Cela permet aussi de faire baisser l’exposition aux rayons X pendant l’opération », ajoute-t-il.
Grâce à cette nouvelle levée de fonds, la start-up de 35 salariés, dont trois à Boston, a pour objectif de passer à une cinquantaine de personnes d’ici la fin de l’année, dont une douzaine aux Etats-Unis.
En plus de grossir ses équipes cliniques « qui seront sur le terrain, qui feront des démonstrations et accompagneront les chirurgiens en bloc opératoire », précise le co-fondateur, Biomodex compte inaugurer une toute nouvelle usine de production à Boston cet été.
« Dans un contexte de planning pré-opératoire le temps est très important, souligne le chef d’entreprise. En produisant sur place, on peut livrer beaucoup plus rapidement les organes dans les hôpitaux. En général, notre délai est de cinq jours ouvrés. Notre objectif serait d’atteindre trois jours ouvrés en 2019 », poursuit-il.
Autre grand challenge de la jeune pousse : « Devenir une vraie société de dispositifs médicaux, avec tout ce que ça sous-entend au niveau réglementaire, pour être partie prenante du traitement du patient, précise Thomas Marchand. On anticipe les prochaines régulations des autorités de santé. Aujourd’hui, l’impression 3D est encore très jeune mais on sait qu’un jour, on aura besoin de certification ».

Freedom Fry: le duo franco-américain de L.A. qui a séduit Stromae

Freedom Fry est un duo pop folk franco-américain, ou plutôt américano-français… Etabli à Los Angeles depuis 2011, le groupe se compose de la Parisienne Marie Seyrat et de Bruce Driscoll. Ce natif du Michigan, amoureux des Beach Boys, est Californien d’adoption depuis 20 ans. Ils se sont rencontrés alors que Marie Seyrat était styliste sur le tournage d’un clip du groupe de Bruce Driscoll à l’époque. L’alchimie a été immédiate. Ils sont devenus un couple à la scène comme à la ville.
Leur premier album complet est sorti le 1er juin. Le duo, en effet, a préféré sortir jusqu’à présent que des formats courts (6 EPs and 22 singles) « car cela correspond plus au mode actuel de consommation de la musique, explique Marie Seyrat. Mais là, c’était le moment car on avait des titres qui formaient un ensemble cohérent. »
Lui est fan d’Air et Phoenix. Elle, de pop sixties française à la Françoise Hardy ou Serge Gainsbourg. Leur musique est un mélange de pop californienne ensoleillée et de folk joyeuse, « mais on retrouve le côté chanson française dans une couleur plus sombre et mélancolique qui vient se mêler parfois à notre musique», précise Bruce Driscoll.
Le groupe a connu très vite un succès retentissant sur les plateformes de streaming et a accumulé plus de 60 millions d’écoutes à ce jour. Leur musique a aussi connu les honneurs du grand et du petit écran. Elle a fait son apparition dans un film de Judd Apatow, la série Grey’s Anatomy ou une publicité pour Lanvin. Ils ont également assuré la première partie de Stromae lors de l’une de ses tournées américaines.
Pour ce nouvel album, plus ambitieux, baptisé sobrement “Classic” « car il a un côté un peu old school qui nous correspond et qui ressemble à la façon dont on fait les choses », ils se sont pour la première fois entourés de musiciens. « Généralement, c’est juste nous deux, mais dans ce cas-ci on a voulu apporter d’autres sensibilités musicales et se lancer un défi », dit le chanteur.
Le couple, qui a construit un studio d’enregistrement dans sa maison, aime son indépendance et se passe pour le moment très bien des services d’un label : « On fait tout, tout seuls. Cela nous permet de faire les choses à notre rythme et d’être réactif sans avoir à se caler sur le calendrier d’un label. On essaie aussi de penser à des idées originales pour surprendre notre public et se distinguer des autres », explique la FrançaiseUne liberté qui se retrouve dans leur nom. Référence évidente à l’épisode douteux des Freedom Fries : « on l’a voulu comme une satyre et un pied de nez à cette étroitesse d’esprit », ajoute Bruce Driscoll. Le tandem présentera “Classic” le 6 juillet à San Francisco.


 
 

Juliette Binoche cherche l'amour à San Antonio

Envie d’amour ? Juliette Binoche vous l’apporte pour le prix d’un ticket de cinéma. Le film “Un beau soleil intérieur” (“Let the sunshine in” en anglais), dont elle partage l’affiche avec Josiane Balasko, Xavier Beauvois et même Philippe Katerine, sort au Santikos Bijou Cinema de San Antonio.
Récompensé lors de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2017, cette comédie dramatique de Claire Denis raconte la recherche de l’amour par une artiste parisienne divorcée. Ce rôle a valu à Juliette Binoche d’être nommée pour le César de la meilleure actrice en 2018.
Le film sera projeté en français avec des sous-titre anglais.

Coupe du monde 2018: où regarder les matches de l'équipe de France à San Francisco et ses environs?

En 1998, l’équipe de France devenait championne du monde au Stade de France. Vingt ans plus tard, les Bleus menés par Didier Deschamps vont-ils renouveler l’exploit? Le coup d’envoi de la Coupe du Monde de football sera donné le jeudi 14 juin depuis Moscou, en Russie. La France, qui fait partie du groupe C, affrontera l’Australie le samedi 16 juin à 3am (PST), le Pérou le jeudi 21 juin à 8am (PST), et le Danemark le mardi 26 juin à 7am (PST).
Nous avons fait la tournée des bars et restaurants susceptibles de retransmettre les matches, malgré le décalage horaire. Et pour le moment, la liste est assez réduite. Nous la remettrons à jour au fur et à mesure de la progression (on espère!) des Bleus dans le tournoi.
Chez Bisou, dans le Castro
Le restaurant français de Market street a prévu un petit-déjeuner pour les fans de foot le jeudi 21 juin dès 8am et le mardi 26 juin dès 7am. Le chef Nick Ronan régalera les supporters des Bleus avec des produits locaux et bios cuisinés avec soin. L’établissement n’étant pas très grand, il devrait y avoir une belle ambiance. Bisou, 2367 Market Street in San Francisco, CA 94114. (415) 556-6200. Site.
Au Café de la Presse, dans le Financial District
L’incontournable restaurant français de Laurent Manrique, qui fait office de bastion français aux portes de Chinatown depuis 2005, retransmettra France-Pérou le jeudi 21 juin à 8am et France-Danemark le mardi 26 juin à partir de 7:30am, heure à laquelle le Café de la Presse ouvrira pour le petit-déjeuner. Viennoiseries, oeufs déclinés à la coque ou en omelette, bacon et saucisses pour les carnivores, viendront sustenter les supporters affamés de victoire. Café de la Presse. 352 Grant Avenue, San Francisco CA 94108. (415) 398-2680. Site.
Au Café Bastille, dans le Financial District
Belden Lane résonnera une fois de plus aux cris des supporters français: le café Bastille ouvrira exceptionnellement pour France-Pérou le jeudi 21 juin à 8am, et pour France-Danemark le mardi 26 juin à 7am. Café Bastille, Belden Pl, San Francisco (415) 986-5673. Site.
Au Kezar Pub, dans Cole Valley
Fidèle à sa réputation, le Kezar Pub, situé à deux pas du Golden Gate Park, diffusera tous les matchs de la Coupe du Monde, et sera le seul endroit à San Francisco où voir le match France-Australie le 16 juin à 3am. Les lève-tôt et les fous de foot s’y retrouveront sans doute nombreux pour encourager les Bleus. Kezar Pub, 770 Stanyan St, San Francisco 94117. (415) 386-9292. Site.
A l’Alliance française de San Francisco, dans Polk Gulch
Le match France-Pérou du jeudi 21 juin sera retransmis en direct à l’Alliance française dès 8am. Croissants et café seront vendus sur place pour un petit déjeuner sportif. Il est conseillé de prendre ses billets gratuits sur Eventbrite. Alliance française de San Francisco, 1345 Bush St, San Francisco 94109. Site.
Au Avaya stadium de San José
Tous les matchs, sans exception, seront retransmis sur les écrans géants du stade de l’équipe de football locale, les San José Earthquakes. L’entrée et le parking sont gratuits, et du café sera servi pour les lève-tôt. Pour les matches les plus attendus, comme Espagne-Portugal le 15 juin, Allemagne-Mexique le 17 juin et la finale le 15 juillet, il y a aura des food trucks, châteaux gonflables et autres animations. Des prix récompenseront la meilleure tenue de supporter à chaque match. Avaya Stadium, 1123 Coleman Ave, San Jose, CA 95110. Site.

Ces Français diplômés aux Etats-Unis cherchent un job. Et c'est dur.

Passée la joie du « graduation day », les étudiants français diplômés aux Etats Unis se confrontent à la dure réalité du marché du travail américain. Trouver un job aux States est un chemin semé d’embûches, même avec un diplôme d’université américaine en poche. L’arrivée de Trump n’arrange rien à l’affaire.
Première étape : l’OPT (Optional Practical Student). Accordé aux étudiants étrangers (dotés d’un visa F-1) venant de compléter un bachelor ou un master aux Etats Unis, l’OPT permet de travailler ou d’effectuer un stage rémunéré dans une entreprise américaine pendant un an. « Le salaire à la sortie d’une bonne université américaine est beaucoup plus élevé aux Etats-Unis qu’en France. Comme on a investi une grande somme dans nos formations, travailler sur place – en plus de l’intérêt qu’on porte à ces entreprises américaines – nous offre un retour sur investissement » souligne Hannah Dellenbach, en master à l’Engineering school de Columbia University. Les délais sont toutefois restrictifs : l’étudiant a trois mois maximum pour être embauché à compter du début de son OPT sous peine de retourner en France… de quoi faire monter la pression.
Ce qui nous mène à la deuxième étape : la recherche d’entreprise. C’est là le cœur du problème. Très peu d’entreprises américaines acceptent de prendre les étudiants internationaux fraîchement diplômés en OPT. Former quelqu’un qui partira au bout d’un an est une perte de temps. Sponsoriser ensuite un visa de travail H-1B pour garder l’étudiant à la fin de son OPT, en plus de coûter cher (généralement entre $3.000 à $7.000 de frais d’avocat), ne garantit rien. Les visas H-1B, limités à 65.000 par an, sont tirés au sort. Ce qui donne une moyenne de 1 sur 3 (en 2018, 190.000 demandes ont été enregistrées) même si les chances augmentent très fortement lorsqu’on est diplômé d’un master aux Etats-Unis, avec 20.000 visas réservés hors loterie.
L’OPT profite d’ailleurs plus à certaines filières qu’à d’autres. Les filières STEM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques), avec une majorité d’étudiants internationaux, sont extrêmement favorisées. Selon le Pew Research Center, plus de la moitié (53%) des étudiants sélectionnés pour un OPT entre 2004 et 2016 étaient en STEM. Leur OPT peut même s’étendre jusqu’à trois ans, ce qui est un vrai atout pour s’implanter en entreprise. D’autant que les sociétés dans le domaine des STEM sont à la recherche d’étudiants internationaux hautement qualifiés (les étudiants américains s’arrêtent souvent au bachelor).
Un rapport de la National Foundation for American Policy indique ainsi que 81 % des étudiants en ingénierie électrique et pétrolière aux US en 2015 étaient des internationaux. « Il y a une vraie demande : les étudiants chinois et indiens sont réputés en informatique et les Français en maths » confie Raphaël Laclose (nom modifié), en master de finance quantitative à Princeton. « C’est aussi stratégique pour ces entreprises d’avoir le cachet « diversity » si elles veulent s’implanter à l’étranger ».
C’est une toute autre histoire pour les filières littéraires qui se tournent souvent vers l’enseignement. Julia Malye, étudiante en Master d’écriture créative à l’Oregon State University de 2015 à 2017, a finalement dû rentrer en France (elle enseigne à présent à Sciences Po). « J’ai envoyé ma candidature à presque trente universités américaines pour être adjunct professor : très peu de réponses ». Selon elle, c’est le délai de l’OPT qui fait défaut : « entre le moment où l’on nous annonce si l’on a obtenu l’OPT et la date butoir pour trouver un poste, généralement entre juin et novembre, il y a très peu d’opportunités. Les universités recrutent bien plus tôt pour le fall semester, qui commence en septembre ».
Et pour tous ceux qui ont validé leur OPT, une nouvelle difficulté se profile : l’administration est beaucoup plus regardante sur les dossiers de demande de visa de travail H-1B (pour continuer à travailler aux Etats Unis) depuis l’arrivée de Trump. Si rien n’a changé au niveau législatif, dans les faits, la procédure se complique. Une étude de l’U.S. Citizenship and Immigration Services souligne que les demandes de documents complémentaires ou RFE (Request For Evidence) ont augmenté de 45% après l’élection du nouveau président.
Une technique alternative pour échapper à la loterie du H1-B consiste à jouer la carte du visa E2 destiné aux entrepreneurs français – et certains de leurs employés – lançant leur entreprise aux US. Il n’y a pas de quotas pour ce visa, ce qui multiplie les chances.
Face à cette « jungle » administrative, la meilleure solution reste de cibler les bonnes entreprises. « Le réseau joue beaucoup plus qu’en France » souligne Raphaël Laclose. Si sortir d’une bonne formation suffit à décrocher un entretien dans l’hexagone, les étudiants des grandes universités américaines sont tellement nombreux que le CV ne suffit pas. « On est des milliers avec la carte de visite Columbia », remarque Hannah Dellenbach.
Se contenter de répondre aux offres de stages ou d’emploi sur internet est souvent vain. Il faut donc s’habituer à démarcher les entreprises « à l’américaine ». Les messages personnels sur LinkedIn, les démarches auprès des “alumni” et les événements de networking organisés par les universités sont des très bonnes portes d’entrées pour se construire un réseau personnel.
L’objectif est de sortir du lot en entrant directement en contact avec les entreprises concernées pour qu’elles placent le CV au dessus de la pile. « Le stage en entreprise de mi-parcours, ou CPT, proposé par les masters en deux ans sont un vrai atout pour solidifier son réseau dans l’idée de se faire sponsoriser par la suite un visa de travail, ajoute Raphaël Laclose. Quand on ne reste qu’un an et qu’on enchaîne sur un OPT, on est davantage pris dans l’urgence ».
Différents Français ayant connu ces galères ont décidé de partager leur expérience pour aider les nouveaux prétendants au rêve américain. Avec « Aux portes des USA », Josiane Marshall, Megan Belli et Tatiana Biabiany proposent un suivi personnalisé à des candidats sélectionnés pour la rédaction du CV et la lettre de motivation, la recherche de stage dans des entreprises partenaires, un coaching pour les entretiens et la négociation du salaire. Le service est remboursé en cas de non-obtention du stage. La demande est forte : « On reçoit chaque matin entre 30 et 50 mails », selon Josiane Marshall.
Installé depuis cinq ans à New York grâce au visa E2, Josselin Petit Hoang propose une base de donnée pour faciliter la recherche de stages et de jobs. Celle-ci indique aux étudiants les entreprises installées aux Etats Unis ayant déjà sponsorisé un visa de travail pour un Français. Le service, disponible sur unjobpouralex.fr vient d’être lancé. Différents filtres (type d’emploi, zone géographique) sont applicables. “Les Etats-Unis ne veulent garder que les meilleurs : c’est la sélection naturelle, dit-il. C’est le darwinisme des diplômés étrangers“.

Coupe du monde 2018 : où suivre les matches des Bleus au Texas ?

Tous les amateurs de foot habitant aux Etats-Unis le savent : ce n’est pas toujours une sinécure de trouver un bar qui diffuse les matches de “soccer”…
Les Bleus joueront leur premier match contre l’Australie le samedi 16 juin à 5am (CT). Le second match des joueurs de Didier Deschamps contre le Pérou aura lieu le jeudi 21 juin à 10am (CT). Le troisième match contre le Danemark se tiendra le mardi 26 juin à Moscou, coup d’envoi à 9am (CT).
French Morning vous donne ses meilleures adresses pour suivre les matches du Mondial depuis le Texas. Attention: il est préférable d’appeler la veille, surtout pour les matches les plus matinaux, afin de vérifier les heures d’ouvertures des établissements.

HOUSTON
Bar Munich
C’est le pub sportif incontournable de Midtown, et, bonne nouvelle, les nombreux écrans diffuseront tous les matches de la Coupe du Monde, sans exception nous assure-t-on. On y déguste une vingtaine de bières allemandes. 2616 Louisiana St, Houston, TX 77006 (713) 523-1008. Page Facebook
Richmond Arms Pub
Autre point de chute incontournable des amateurs de foot à Houston, ce pub britannique à l’ancienne retransmettra chaque match sur les téléviseurs à grand écran, sauf le France-Australie du 16 juin. Un joli patio, une sélection de bières internationales et un menu complet à un prix raisonnable font du Richmond Arms Pub, situé près de Galleria, un endroit idéal pour suivre le Mondial. 5920 Richmond Ave, Houston, TX 77057. (713) 784-7722. Site
DALLAS

Trinity Hall
Trinity Hall, à Mockingbird Station, est le pub irlandais par excellence. Pendant le Mondial, les heures d’ouverture anticipées permettront de couvrir tous les matches, ce qui signifie que vous pourrez vous présenter dès 5 heures pour boire un verre et jouer au football. A la fin du match, restez dans la salle pour écouter la musique traditionnelle irlandaise et goûter les frites au fromage bleu ou le bacon émietté. 5321 E Mockingbird Ln #250, Dallas, TX 75206. (214) 887-3600. Site
The Irishman
Avec un écran géant et pas moins de 13 téléviseurs, ce pub irlandais des Preston Highlands prévoit de diffuser tous les matches du mondial. Fans de foot et de bonne ambiance, c’est LE spot pour suivre la compétition. Vous pourrez également jouer au billard ou aux fléchettes après le match. 18101 Preston Rd #102, Dallas, TX 75252. (972) 733-1852. Site
AUSTIN
Mister Tramps
Le Sports Pub and Café de Mister Tramp, au nord d’Austin, est la propriété d’un fan de football d’origine italienne et né en Ecosse. Le bar diffusera tous les matches du Mondial sur grand écran. Au menu : snacks et pizzas. 8565 Research Blvd., Austin, TX 78758. (512) 837-3500. Site
The Tavern
Situé Downtown, le bar est installé dans une ancienne épicerie bâtie en 1916. C’est le rendez-vous des amateurs de sports: le lieu ne compte pas moins de 46 écrans ! Il accueille les supporters à partir de 8 heures du matin. Tant pis pour France-Australie. 922 West 12th St, Austin, Tx, 78703. (512) 320-8377. Site
SAN ANTONIO
FreeTail Brewing
Suivre le Mondial tout en sirotant un bière artisanale 100% made in San Antonio? C’est possible dans cette micro-brasserie au style industriel. Freetail promet de diffuser tous les matches après 7 heures du matin, soit les confrontations contre le Pérou et le Danemark.
On vous conseille de tenter La Muerta: elle a récemment remporté la médaille d’or de la bière vieillie lors du Great American Beer Festival. Au menu, sandwiches, pâtes et une large sélection de pizzas. 4035 North Loop 1604 W, San Antonio, TX 78257. (210) 395-4974. Site

Les totems chuchotés de Clara Claus rendent hommage à New York

Après douze ans passés à New York, l’artiste plasticienne Clara Claus a décidé de rentrer en France. Celle qui aime tant les voyages a de nouveau fait ses valises.
Mercredi 6 juin de 6 à 8pm, la veille de son départ, a lieu le vernissage de “Murmures“, son exposition-hommage à la ville qui ne dort jamais. L’installation sera présentée jusqu’au 17 juin à l’Elizabeth Street Garden, au cœur de Soho, sous l’égide de la curatrice Marie Salomé Peyronnel.
Pour l’occasion, Clara Claus a glané des bribes de la vie new-yorkaise. « J’ai envoyé un mail à mes connaissances pour leur demander de me chuchoter une histoire vécue dans la ville » explique-t-elle. La récolte est bonne : vingt quatre personnes décident de se confier. Emouvants, drôles ou intimes, chacun de ces récits lui a inspiré une peinture.
Des peintures pour le moins originales puisque la jeune femme s’affranchit de la toile pour peindre sur des totems. « Le totem me fait penser à une sculpture humaine, c’est presque un corps : j’aime cette idée de personnage qui contient une histoire ». Plus ou moins imposants selon la durée du récit, ces totems colorés sont disposés en essaim dans le jardin.
Artiste multimédia, Clara Claus mêle d’ailleurs peinture et texture sonore. Les histoires enregistrées sont diffusées parmi les piliers : toutes sont chuchotées, créant une vraie intimité avec les visiteurs. « Dans cette ville immense, foisonnante et rapide qu’est New York, il y a parfois besoin d’un moment suspendu de proximité ». Diffusées en même temps, elle créent un brouhaha sonore qui n’est pas sans rappeler la vibration de la ville.
Cet hommage à New York est évident pour la jeune femme car c’est aussi dans cette ville qu’elle s’est affirmée en tant qu’artiste. Arrivée à 19 ans pour suivre son amoureux américain de l’époque, la jeune Française (fraîchement diplômée de Duperré en design et espace) se lance dans la peinture.
Elle entre alors à la Cooper Union, établissement new-yorkais prestigieux et gratuit pour se perfectionner dans les arts plastiques. « Alors qu’en France on doit tout justifier par le raisonnement, les Etats Unis ont une culture de la production. C’est l’intelligence du faire : la pensée se développe en faisant. J’ai été poussée à créer, à prendre des risques : ça a été extrêmement formateur ».
Après ces douze années d’ébullition, Clara Claus désire à présent rentrer en France « pour prendre du recul et réfléchir sur ce qu’elle a absorbé ». Elle a toutefois l’intention de revenir régulièrement à New York pour poursuivre ses collaborations. La création se vit, pour elle, sur les deux continents.

6 choses à faire à Governors Island pendant l'été 2018

Governors Island vous fait sortir de New York sans avoir à prendre le bus ou la voiture. L’île a rouvert ses portes au public et vous attend jusqu’au 31 octobre. Elle est accessible en ferry depuis Battery Park à Manhattan et Pier 6 à Brooklyn. Comme tous les ans, elle accueille un grand nombre d’événements et d’activités pour tous. On en a choisi six, mais il y en a beaucoup d’autres.
Escape from New York
Comme son nom ne l’indique pas, Escape from New York : Outdoor Films on Governors Island est le festival de films en plein air de Governors Island. Il débutera le vendredi 8 juin avec le classique “Escape from New York” (7pm-10pm). Le film se déroule dans un avenir pas si lointain quand Manhattan est transformée en prison à sécurité maximale pour faire face à l’augmentation de la criminalité.
En partenariat avec la Film Society of Lincoln Center, la série s’inspire de New York. Vous retrouverez également la comédie américaine “Recherche Susan désespérément” le vendredi 13 juillet (7pm-10pm). Le vendredi 10 août, place au film “Ghostbusters” (7pm-10pm) et “The Last Dragon” le 14 septembre.
Jazz Age Lawn Party
En 2018, on retrouvera la désormais traditionnelle Jazz Age Lawn Party. Ce spectacle de jazz et de danse sur le thème des années 20 et 30 aura lieu du samedi 16 au dimanche 17 juin ( de 11:00 am à 5:00 pm). Il y aura un second évènement les samedi 25 et dimanche 26 août. Venez déguisés et en ayant révisé vos pas de danse !
The Hills
Depuis juillet 2016, Governors Island a ouvert un parc nommé The Hills. Il se présente sous la forme de quatre collines artificielles qui s’élèvent à 20 mètres au-dessus de l’eau. La vue est spectaculaire du sommet de ces collines, notamment depuis la plus haute: Outlook Hill. Rendez-vous également à Slide Hill où petits et grands pourront profiter de différents jeux et défier notamment le toboggan le plus long de New York (17 mètres).
The HoloCenter
L’hologramme n’aura plus aucun secret pour vous après un passage par l’HoloCenter. Jusqu’au 10 juin, les visiteurs pourront pénétrer dans l’univers surprenant de l’art holographique, en découvrant les travaux de créateurs qui utilisent la lumière, les couleurs et l’espace pour créer des oeuvres inédites.
PinkNic
Qui dit été, dit rosé ! Alors impossible de passer à côté de PinkNic, pique-nique géant et festival de musique dédiés… au rosé (samedi 30 juin et dimanche 1er juillet). Les convives sont invités à s’habiller en rose et à apprécier la musique, le vin et les plats vendus sur place. Le tout allongé dans l’herbe. C’est bien l’été !
Du patin à glace
Sur Governors Island, tout est possible, y compris faire du patin à glace en plein air. Sur Mel’s Rink, la “glace” est en réalité un type de plastique qui reproduit la sensation de glisse et les propriétés de la glace. Ouvert tout l’été. Informations et tarifs ici

Storefront en finale du Startup Tour 2018

« Quand on s’est lancés, tout le monde nous a dit que c’était une mauvaise idée », se souvient Mohamed Haouache. En janvier 2014, il fondait pourtant la start-up Storefront, dédiée à la location d’espaces commerciaux éphémères, avec son associé Adrien Kerbrat. Quatre and plus tard, mercredi 6 juin, la jeune pousse a remporté la compétition locale du Startup Tour 2018 au consulat de France de New York et s’est qualifiée pour la finale de cette deuxième édition.
Storefront était en lice avec cinq autres start-ups implantées à New York : iAdvize, Surgimap, Aircall, Replika Software et Confiant. Pour participer à cette deuxième édition organisée par le réseau French Founders et BNP Paribas, les start-ups candidates devaient recenser au moins un co-fondateur francophone et avoir levé ou généré 500.000 dollars depuis leur création.
Face à une salle comble, soit près de 180 personnes dont de nombreux investisseurs, des hommes et femmes d’affaires français, les jeunes entrepreneurs avaient trois minutes pour présenter leurs entreprises, suivies de trois autres minutes consacrées aux questions du jury.
« On a vraiment été bluffés par ce qu’on a entendu », s’est enthousiasmé Jonathan Benhamou, fondateur de PeopleDoc et membre du jury pour la deuxième fois. « L’idée, c’était de trouver une start-up dont on va parler et l’une d’entre elle propose de réinventer un marché, répond à un vrai besoin et a une équipe qui tient la route », a-t-il continué, avant d’annoncer le vainqueur.
Le principe de Storefront ? « On est une sorte de Airbnb de la boutique », résume Mohamed Haouache, encore étourdi par la victoire. Le concept est né d’un « accident », raconte cet ancien de Wall Street. « On était collègues de travail avec Adrien. Une amie d’ami nous a demandé de trouver un pop-up store à Paris et on a décidé un peu par hasard de voir s’il y avait un marché », poursuit l’entrepreneur qui dirige aujourd’hui 60 personnes dans le monde, dont une quinzaine à Soho, où se situe le siège social de la startup.
« Si vous êtes commerçant, vous allez sur le site, vous trouvez des espaces selon le critère de recherche : taille, prix, quartier… Vous contactez directement le propriétaire à travers la plateforme. Vous lui expliquez vos projets et vos dates, puis vous êtes mis en relation et vous pouvez conclure un contrat avec lui », illustre Mohamed Haouache.
Avec près de 40% de volume d’affaires aux Etats-Unis, Storefront recense aujourd’hui plus de 10.000 espaces et travaille avec quelque 100.000 clients, « du petit créateur ou designer à des marques comme Chanel, Hermès, des filiales de Vuitton, Nike, Adidas… », énumère l’entrepreneur.
Prochaine étape pour la jeune pousse : la finale du Startup Tour, qui se tiendra en septembre à New York. Storefront devra convaincre un jury face aux cinq autres start-ups lauréates des étapes de Miami, Los Angeles, San Francisco, Montréal et de Paris, avec un prix d’une valeur de 100.000 dollars à la clé.

Un "debrief" sur le festival de Cannes 2018 à Houston

Comment ça ? Vous n’étiez pas sur la croisette cette année ? Pas de panique. L’Alliance française de Houston organise une séance de rattrapage pour vous permettre de faire le malin pendant vos dîners en ville.
Lors de “Cannes Confidential: Debrief” le jeudi 14 juin, l’organisme accueille la commissaire cinéma du Museum of Fine Arts Houston (MAFH) Marian Luntz pour une conférence sur les coulisses de l’édition 2018 du festival, qui s’est tenue en mai. La réalisatrice de Houston Michelle Mowe sera également de la partie.
La soirée comprend une réception avec fromages et rosé. Comme à Cannes, quoi. Gratuit et ouvert à tous.
 

Le 21 juin, c'est la fête de la musique à San Francisco

Pas la peine de prendre votre aller-retour pour la France pour le 21 juin. L’Alliance française de San Francisco fêtera la musique comme il se doit de 6pm à 11pm dans ses locaux.
Bien connus des Français de San Francisco, les musiciens de Rue 66 ne pouvaient pas manquer à l’appel. Le groupe yéyé, inspiré par des valeurs sûres de la chanson française comme Serge Gainsbourg, France Gall, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, fera danser les convives sans trop de mal. Ils seront rejoints à l’affiche par & Friends Band, un groupe qui joue du folk blues, bluegrass et d’autres styles.